1
Cinqoante-haitiéme année.
2 }nin 1922
N* 22
2
L Ë0»0 DE$ V4LIEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
..ctONNEMENT;
PRK
Vallées Vaudoises ....................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger ........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique .................
Par an
L. 8,—
Poor 6 mois
15.—
14.—
1 doll.
Vî doll.
On s’abonne: à Torre Pellice, au bureau d’administration de VEcho (Via
Arnaud. 29), dans toutes les paroisses, chez MM, les Pasteurs.
L’abonnement se paye d’avance.
S’adresser pour la Rédaction à M. Jean Bonnet, past.. Luserne S. Jean etpour
l'Administration au Bureau du journal - Via Arnaud, N“ 29 - T arre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
w Le Numéro; centimes w
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phii. IV, 8).
EN ÉVIDENCE.
« Jésus-Christ a mis en évidence
la vie et rimmortalité ».
(2 Tim. I, 10).
« En évidence! ». L’Evangile ne dissipe pas toutes les obscurités et ne soulève qu’en partie le voile. Il ne nous apporte pas la preuve matérielle et ne nous
promet pas de nous faire toucher, du
pied ou de la main, le rivage où nous
devrons aborder un jour. Nos moyens
de connaissance ne nous permettent pas,
ici-bas, d’expérimenter ainsi ce domaine
spirituel que nous appelons justement
l’invisible. Mais s’il n’y a pas pour nous
de preuve tangible, palpable, il y a une
évidence que nous ne saurions méconnaître, une évidence qui nous vient de
Christ, que nous trouvons en Christ, qui
se dégage de l’autorité de Christ.
Aussi, depuis Jésus-Christ, y a-t-il
quelque chose de changé pour l’humanité qui se réclame de lui. Cette humanité qui souffre et frémit devant une
tombe comme l’ont fait toujours les cœurs
mutilés dans leurs affections, cette humanité ne pleure plus cependant de la même manière, car elle tressaille en même
temps sous l’émotion de la plus ferme
des attentes, la certitude de l’autre vie
et du revoir éternel.
Après Jésus-Christ la mort continue à
étendre partout sou empire, et nous habitons partout son royaume. Nous voyons
tout mourir autour de nous et nous nous
voyons nous-mêmes mourir; nous passons à travers des tombeaux pour aller
chercher notre propre tombe. Mais si la
mort est aujourd’hui comme jadis notre
grande épreuve, notre grande douleur
commune, si elle reste le défilé sombre
entre tous, ce défilé aboutit à l’éternelle
lumière, car Christ illumine les profondeurs ténébreuses du sépulcre, et en nous
S î montrant le chemin qui conduit à la Maison du Père, il transfigure la mort. Avec
lui mourir c’est renaître et vivre à jamais.
Ce n’est plus mourir.
Et le ciel est tout entier dans cette définition aussi simple que précise : avec
Christ. « Père, mon désir est que là où Je
suis, ceux que tu m’as donné y soient
aussi avec moi ». Et sur la croix, la
promesse faite par le Sauveur au malfaiteur repentant vient en quelque sorte
appuyer, sanctionner ce désir : « Aujourd’hui même tu seras avec moi dans le
Paradis ».
Et le ciel est déjà aujourd’hui ici-bas,
comme il sera demain là où est, là où
,,sera Christ. Être avec Christ, près de
Christ, voir Christ, vivre avec Christ,
Sous le rayonnement magnifique de cette
royauté, de cette charité qui pour les rachetés sont un perpétuel ravissement.
Facilement nous saisissons dès lors
•comment nous pouvons parvenir à cette
vie mise en évidence par Christ. Ce n’est
1 pas en nous détournant de Lui, en l’abandonnant, en lui fermant nos cœurs. Ce
n’est pas en lui disputant notre âme pour
l’asservir de plus en plus à la chair que
nous nous préparons à une existence
houte spirituelle. Ce n’est pas en ne vij vant que pour les choses qui passent,
j pour la mondanité, l’argent, le plaisir, ce
n’est pas avec de telles dispositions que
nous préparons notre âme à entrer dans
un monde où ces dispositions n’ont pas
cours.
Le ciei n’est pas accessible sans une
adaptation préalable, car pour les âmes
irrégénérées qui n’y apporteraient que les
convoitises et les passions du monde d’en
bas, le ciel n’offrirait qu’une atmosphère
irrespirable, et, en supposant que le divin Rédempteur consentît a y accueillir
quand même ces âmes, elles n’aspireraient qu’à en sortir.
Pour connaître et goûter un jour, dans
toute leur plénitude, les joies célestes,
ces joies tout imprégnées de sainteté,
d’amour, c’est maintenant, c’est sur cette
terre qu’il faut commencer à s’en pénétrer, c’est dès à présent qu’il faut les rechercher, s’accoutumer à en vivre. Mais
si l’homme leur préfère sa misère, son
esclavage et décide de s’y complaire jusqu’à la fin; s’il ne veut ni se repentir,
ni se convertir, il se fermera lui-même
l’entrée de ce royaume éternel où tout
le bonheur consiste à être avec Christ, à
jouir, face à face, de son ineffable présence.
Mais si quelqu’un, se rendant compte
enfin de sa profonde indignité, souffre et
gémit de ne pouvoir s’associer aux nobles soupirs de l’âme rachetée, qu’il apporte cette détresse aux pieds de Celui
qui délivre de toutes les servitudes, qui
brise toutes les chaînes, et qui s’est relevé glorieux de la tombe pour nous ouvrir à tous le chemin de son ciel.
Celui qui a donné sa vie pour le monde
coupable veut ramener d’entre les morts
le pécheur humilié qui fait preuve de
sincère repentance, et l’entraîner à sa
suite vers cette Maison du Père enrichie
tous les jours des dépouilles de notre
terre et où la place de chacun de nous
est marquée par le compatissant Rédempteur. P. Larcher.
(Le Christianisme au XX^ siècle).
COURIR DE LéANGÉLISATiON.
...Permettez-moi de dire peu de mots
sur la Conférence de Rome à laquelle
j’ai assisté dernièrement; ensuite je parlerai de mon œuvre.
La Conférence du 111« District a eu lieu
à Rome le 27 et le 28 Avril 1922. Nous
étions en tout 25 personnes, c’est-à-dire
10 pasteurs, 7 anciens-évangélistes, 7 délégués des églises et un membre de la
Commission exécutive du District. M. le
pasteur Muston nous a donné un excellent discours sur Luc X, 2: « Il leur disait: La moisson est grande, mais il y a
peu d’ouvriers; priez donc le Maître de
la moisson d’envoyer des ouvriers dans
sa moisson ». Ce sermon était de circonstance, car en nous plaçant simplement au
point de vue de l’Italie, quel champ vaste
se présente devant nous, et combien peu
d’ouvriers nous sommes en proportion
de l’extension de l’œuvre !
C’est avec plaisir que j’ai écouté les
rapports des églises. Nous demandons à
Dieu d’être avec nos frères de Corato qui
sont probablement éprouvés par une espèce d’écroulement qui a frappé leur ville.
Nous bénissons Dieu de ce que l’église
de Cerignola est vivante et agissante dans
l’œuvre de Christ. Nous admirons notre
collègue Varvelli qui travaille à Tárente,
Brindis! et Grottaglie, au milieu de difficultés mais avec de grandes bénédictions.
Nous espérons que l’église de Piazza
Cavour, à Rome, prendra un essor nouveau maintenant que l’école de théologie
sera transférée à Rome et qu’elle deviendra un foyer puissant d’évangélisation.
C’est avec plaisir que j’ai visité tous ces
locaux si bien aménagés et je pensais
au vénéré modérateur M. Giampiccoli qui
a tant fait pour réaliser ce dessein.
Nous avons joui en entendant les rapports des églises de la Toscane et des
Abruzzes, desservies par de vaillants ouvriers, et nous sommes avec l’ancienévangéliste Robutti, isolé dans l’île de
La Maddalena. C’est dans un esprit de
prière que nous suivons ces chers collègues et frères.
Une question de grande importance a
été agitée et discutée: Comment retenir
dcins l’église nos jeunes gens? Comment
nous en servir comme force d’expansion?
Malheureusement en Italie nous sommes
la grande minorité ; plusieurs jeunes gens
qui fréquentent les Unions Chrétiennes
sont catholiques et n’ont pas subi l’influence de l’Evangile. Les sociétés de sport
prennent le dessus, la jeunesse est entraînée vers le monde extérieur et l’on
nég^ùge ia vie intérieure, la vie spirituelle,
le contact avec Christ.
II faudrait que les parents se réveillent, que ceux qui ont une influence spirituelle prient pour la jeunesse et tâchent
d’être la bonne odeur de Christ partout
où ils vont. Veillons, chers amis, sur la
presse ! voilà un cri qui a été jeté.
Notre ami M. Banchetti, en vaillant
apologiste, défend magistralement la vérité biblique. Je l’admire.
Qui voudrait traiter avec compétence
ce sujet: L’avenir de notre Jeunesse, rendrait un service à l’église.
Je remercie la Conférence de District
et l’église de Rome pour l’accueil bienveillant que l’on a fait aux anciens-évangélistes; bientôt ils pourront être représentés officiellement au Synode. Tous ont
été contents. Je ne veux pas oublier que
l’on a aussi traité, à la Conférence, la
question de la coupe commune et de la
coupe individuelle dans la Sainte-Cène.
De retour à la maison, je partis pour
une tournée d’évangélisation dans la vallée du Sinello. D’abord je me rendis à
Monteferrante, où je présidai un culte.
Cette petite congrégation est très bien
représentée à Cranford et à Elisabeth,
dans le New-Jersey. Ces frères ne nous
ont pas oubliés et cette année encore ils
ont voulu contribuer pour leur petite
église d’origine. Cette marque de solidarité chrétienne m’a fait beaucoup de bien.
Hélas I notre congrégation de Monteferrante, ainsi que toute la Commune, a été
éprouvée par le typhus. L’émigration a
emporté beaucoup de personnes, car la
vie est rude là-haut sur ce sommet.
De Monteferrante je me rendis dans la
vallée du Sinello, charmante petite vallée qui s’ouvre vers le Vasto. A droite
nous voyons Guilmi, Carpineto, Gissi,
Furci, Montederisio ; à gauche se trouvent Casalanguida, Scerni, Pollutri, Casalbordino, pays de vignobles et d’oliviers, charmantes collines.
Nous avons à Casalanguida une œuvre
qui fut jadis prospère; mais l’émigration
et des luttes intestines ont miné notre
œuvre. J’ai tâché de faire comprendre à
ces frères que l’amour est le distinctif du
croyant et que la pire des hérésies est
l’absence d’amour et de soumission à la
volonté de Dieu révélée dans les Ecritures. 11 ne faut pas s’étonner de cela:
le brigandage a infecté l’Abruzze et la
vengeance n’existe que trop encore de
nos jours. Je l’observe un peu partout,
et parfois j’en suis victime ! En outre, à
Casalanguida une partie des hommes
sont musiciens; or ces compagnies de
musique qui vont jouer aux fêtes catho^
liques, ne sont pas trop disposées à recevoir l’Evangile.
Me trouvant à Casalanguida, j’ai visité
Scerni à quinze kilomètres environ plus
loin. Il y a là une excellente école d’agriculture et je devais visiter deux élèves
de ma connaissance. Je fus très bien
reçu et je fis la connaissance de deux
professeurs. L’école est en rase campagne, sur un plateau, et l’on y jouit d’une
belle vue, d’un air pur et du beau ciel
d’Italie.
Je voyais de loin Gissi, et je pensais à
l’œuvre qu’il y avait là autrefois.
J’effectuai le retour à pied par Monteferrante et Giulliopoli, village qui dépend
de la Commune de Rosello, où je fis une
visite. J’arrivai à la maison après cinq
journées de marche et d’évangélisation
itinérante, fatigué, il est vrai, mais heureux d’avoir pu évangéliser sur mon
parcours.
Puisque je suis à Borrello, je dirai
deux mots de cette localité. Les catholiques, en général, nous reçoivent bien.
Nous avons eu cet hiver quelques conférences bien fréquentées, voire même
une représentation théâtrale, deux arbres
de Noël. Nous avons été visités par le
pasteur M. Bonnet, par deux Pasteurs
méthodistes, par notre Chef de District :
l’on a fait beaucoup pour Borrello.
Hélas ! nous ne trouvons pas toujours
la reconnaissance qu’on devrait trouver!
J’ai reçu une bonne lettre du syndic
de Castel del Guidice, qui me remercie
de lui avoir fait cadeau d’une Bible. C’est
un lecteur assidu de la Parole de Dieu.
Je remercie la Société Evangélique et
d’Evangélisation de Genève qui m’a alloué cette somme par le moyen de laquelle j’ai pu placer plusieurs Bibles dans
les familles. Je remercie aussi M. le prof.
Luzzi de Florence, qui m’a envoyé des
portions de l’Evangile et des Nouveaux
Testaments Fides et Amor, excellente
traduction. Que de bien ces Messieurs
m’ont permis de faire !
Nous avons beaucoup semé sur tout
le parcours, jusqu’à Castel di Sangro.
Dieu saura faire lever la bonne semence.
Je serai reconnaissant à ceux qui m’enverront des opuscules et des journaux à
distribuer...
Borrello (Chieti), 18 Mai 1922.
G. Bert.
Unione Nazionale delle Scuole Deinenicali.
Rinnoviamo alle Scuole dell’Unione che durante il trimestre estivo non hanno
bisogno delle vignette illustrative - la
calda raccomandazione di darcene avviso
al più presto, a risparmio d’inutili spese.
Il Segretario generale
Ernesto Filippini.
i
2
Une visite
anx Yaadois de Marseiile et de Cannes.
Je tiens ma promesse. Seulement, j’ai
tant à dire qu’il me faudrait un numéro
. entier de VEcho; tandis que je dois être
très laconique.
Le peu de temps passé au milieu de
ces frères m’a donné des impressions
ineffaçables. Dieu merci, il est rare que
les enfants du peuple Vaudois oublient
le sol natal et leur origine glorieuse.
A Marseille, où les Vaudois sont si
nombreux, j’ai trouvé bien des motifs de
sainte allégresse : bon nombre d’entre eux,
beaucoup même, sont restés fidèles dans
la foi, dans la piété et dans la conduite
chrétienne. Les Pasteurs de l’Eglise Réformée les entourent de leurs soins fraternels. Et il m’est agréable de leur en
exprimer ici ma reconnaissance et celle
de toute notre Eglise. J’ai eu le privilège
de faire la connaissance de trois de ces
collègues: les autres étaient momentanément absents. La dame de l’un d’eux me
fit un tel éloge de nos Vaudois, que par
prudence je préfère ne pas le répéter ici ;
mais j’en ai remercié Dieu de tout mon
cœur. Il en est d’autres, hélas, qui ne
prennent pas souvent le chemin du temple. Mais leur cas est tout autre que désespéré. D’abord, parce qu’il ne faut jamais désespérer... et puis l’accueil si cordial et joyeux qu’ils ont fait au Pasteur
vaudois parle encore en leur faveur. Plusieurs d’entre eux se sont même décidés
à venir l’entendre !
Le temps trop limité que j’avais à ma
. disposition ne m’a permis que de visiter
une petite partie de ces familles (dont
quelques-unes sont tout-à-fait établies
là-bas, et jouissent d’un bien-être réel).
Toutefois, en courant jour' et nuit, et
surtout grâce aux amis qui me guidaient,
j’ai pu faire un bon nombre de visites.
J’ai trouvé des représentants de toutes
nos Paroisses, excepté Rorà et Pignerol.
Il y a une belle jeunesse et beaucoup de
gentils enfants, auxquels nous souhaitons
d’apprendre l’histoire de leurs ancêtres.
L’« Union Vaudoise », reconstituée
grâce au zèle de notre jeune frère,
M. Henri Bouchard, fort bien entouré
d’hommes fortement attachés aux traditions de notre peuple, vogue maintenant
à pleines voiles. Eile rendra de précieux
services, soit à ceux qui ont désormais
fixé leurs tentes à Marseille, soit aux gracieuses hirondelles qui chaque année
dirigent leur vol vers cette ville. Parcourez certains quartiers de Marseille, surtout le matin; vous rencontrerez si fréquemment de nos braves jeunes filles,
que vous en serez à vous demander si
vraiment vous vous trouvez si loin des
Vallées! Et puis, voici un cousin de notre Modérateur, là son neveu, ici un frère
du prof. Balme, là une sœur de l’instituteur M. Rostagno; ici mon cher cousin,
là une cousine; ici encore de mes paroissiens. Enfin, l’on est en famille. Comme l’on est en famille chez les Barals,
que je n’avais jamais connus et qui m’ont
hébergé comme un frère. Et que de poignées de main, à l’issue des cinq services que j’ai eu la joie de célébrer pendant ces quatre jours!...
Mais hélas! il faut que je vous laisse,
mes chers amis de Marseille. Il me faut
partir pour Cannes.
J’ai joui, dans cette ville, de l’hospitalité exquise de M.lle Jalla, de sa mère
et de sa sœur, qui ont une charmante
pension de famille. Comme l’on y est
bien ! Quant à l’accueil du pasteur,
M. Bonnefon, il a été l’on ne peut plus
fraternel, soit chez lui, soit dans son
église, où — grâce au travail de préparation qu’il avait fait — j’ai pu, avec
beaucoup de joie, m’adresser à soixante
personnes, toutes appartenant au peuple
Vaudois.
M. Bonnefon a proposé que l’on fonde
aussi à Cannes une « Union Vaudoise »,
comme à Marseille. Naturellement, j’ai
appuyé de tout mon cœur la proposition,
et beaucoup de mains se sont levées en
signe d’adhésion. M. Bonnefon met à
disposition, à cet effet, un beau local.
C’est avec plaisir que je relève l’excellente impression que m’a fait le contact
de bien des frères, au point de vue spirituel. M. Bonnefon m’a fait lui aussi un
tel éloge de nos Vaudois, et particulièrement de l’un d’eux, que j’en ai été
profondément réjoui. Ses paroles, que je
ne dois pas publier, restent gravées dans
mon cœur.
En renouvelant à tous ces chers frères
Texpression de ma reconnaissance pour
leur accueil si touchant, je demande à
Dieu de les conserver fidèles à la foi de
leurs ancêtres et au drapeau de l’Evangile.
G. Bertinatti.
CORRESPONDANCE.
Dons reçus pour la Société des Missions Evangéliques de Paris - 102,
Boulevard Arago:
Anonyme, Torre Pellice L. 100,—
M.me Fontana-Roux, Milano « 50,—
F. W. P. » 50,—
M.lle L. Lantaret, Pallanza » 10,—
Prof. Baridon, Villar Pellice » 50,—
M. Em. Benech, Genève » 50,—
M. Alb. Lantaret, Neuchâtel » 22,50
M.me Sus. Avondet, Prarustin » 10,—
A. R. B., Lusema S. Giovanni » 50,—
M. et M.me B. Gardiol, Id. » 30,—
Un ami des Missions, Bergamo » 1000,—
Réunion aux Blonats » 14,—
M. G. O. Barlocher, Tübingen » 10,—
Dons divers, par la V. Table » 2303,—
M.me Anna Burkhardt, Milano » 10,—
Journée missionnaire à Rorà
(y compris L. 50 de l’Union
Chrétienne des Mères et L. 5
de M.lle H. Rivoir) » 125,—
Collecté à Verona par M. Celli » 100,—
Id. à Naples par M.me Meuricoffre » 360,—
M.me Louisa Mary Rae, Naples >1 200,—
Dimanche missionnaire à Pinerolo et Saint-Second (y compris L. 100 de N. N.) » 260,25
Dimanche missionnaire à Bergamo » 600,—
M. A. Gibert cê C.ie, Milan » 100,—
M.me Gay-Juon, en souvenir
du cher cousin Andrea Juon,
Saint-Jean » 25,—
M.me F. Peyrot, Villa Moravia » 25,—
M.me F. Long-Rivoire, Pinerolo » 10,—
Visite missionnaire à Pranistin » 92,50
M.lle J. Arnoletto, Torre Pellice » 5,—
Visite missionnaire à Pomaretto
(y compris L. 15 du Foyer et
des familles Garrou et Davit,
et L. 5 du prof. C. Jalla) » 200,—
Id. à Riclaretto » 52,40
Réunion à Ferrerò n 60,—
M. lle M. Revel, Torre Pellice » 3,—
U. C. des Mères de Prarustin » 23,—
In as much, Luserna S. Giovanni » 50,—
N. N., Torre Pellice » 2000,—
L. 8.050,65
Lisies précédentes » 12.00O,—
Total général L. 20.050,65
« Nda itumela hahulu kacheku ni kamuso »,
diraient, en souriant, nos braves zambèsiens,
...nous donnant ainsi un simple, mais bel
exemple de confiance; car cela veut dire:
«Je vous remercie beaucoup aujourd'hui
et demain ». Demandons à Dieu, amis chrétiens, de nous rendre toujours plus attentifs à la question importante de la mise à
part d’une partie de nos biens pour le service du Seigneur. Le grand Hudson Taylor
dit quelque part: « Mettant de côté toutes
sortes de petits luxes, j’arriverai à pouvoir consacrer plus des deux tiers de mes
ressources à des oeuvres religieuses et de
charité. D'abondantes bénédictions spirituelles me furent accordées dans cette voie ».
Je connais une bien brave personne de
la campagne, qui a l’excellente habitude de
mettre dans « le Tiroir du Seigneur »
la dîme de ses ressources ; le « Tiroir » est
toujours bien garni, ce qui lui permet de
donner aux œuvres religieuses des sommes
remarquables; dans moins d’un an elle m’a
remis 150 (oui, cent cinquante!) lires pour
les Missions ! Et elle aussi, comme H. Taylor, comme tous ceux qui ont de si précieuses habitudes, est très richement bénie
dans celte voie. Que Dieu nous aide à imi
ter de pareils exemples, et toutes les œuvres religieuses et de charité aurmit tout
le nécessaire et au-delà.
Voici, pour terminer, quelques lignes du
roi chrétien des Marotse, Yeta III, fils de
feu le roi Lewanika: « Ici chez nous cela
va joliment; la sécheresse cependant est
bien grande dans notre pays, cette année.
Il est évident que nous n’allons pas avoir
une inondation aussi grande qu’à l’ordinaire; cela nous empêchera d’avoir la fête
nationale de «la Nalikuanda» (grandes barques royales, dont se servent le roi et la
reine pour quitter Lealui et Nalolo, au
temps de l’inondation. A. L.), à laquelle
nous aimons inviter nos grands amis Blancs,
c’est-à-dire les administrateurs et les missionnaires. En outre, si l’eau manque, ce
sera désastreux pour nos champs. — Je
désire aussi te faire savoir que ce qui nous
réjouit, c’est de voir que « le travail de
Dieu» est encourageant; on dirait que nous
allons avoir un réveil et des conversions
en grand nombre. Le 19 Mars (le roi écrivait en Février) nous aurons une fête de
baptêmes à Lukona; et, ce qui est un sujet de grande joie, le 26 Mars aura lieu
le baptême de la sœur de feu mon père
Lewanika, c’est-à-dire la reine Mokouaé.
(La cérémonie a eu lieu et a été des plus
édifiantes: Cette reine qui ne tremblait nullement, jadis, à décapiter même son premier ministre, tremblait comme une feuille
au moment du baptême ! Elle a pris le
nom d’Elisabeth; son mari, Ishée Kuandu,
s’appelle Zakaria. A. L.). Dans quelque
temps, nous aurons aussi le baptême du
mari d’une autre sœur de feu mon père,
Mokouaé Mbowanjikana. — Ce remuement
des consciences nous montre que vous ne
nous oubliez pas dans vos prières; et nous
aussi nous voulons de mieux en mieux nous
souvenir de vous dans nos prières. Et surtout que Dieu nous accorde la grâce, à
nous, les prémices, de tenir ferme, afin que
Son Règne vienne, malgré les grandes difficultés... ». Traduction un peu libre.
Voilà quelques nouvelles bien encourageantes, pour lesquelles nous rendons gloire
à Dieu.
Torre Pellice, 20 Mai 1922.
A. Lageabd, missionnaire.
CHRONIQUE VftUDOISE.
(Retardée). La Fête de chant des écoles da Dimanche de Pramol, Saint-Germain, Prarustin et Saint-Second-Pignerol,
a eu lieu Jeudi 18 courant, dans le temple de Saint-Germain. Nous étions un peu
moins nombreux que l’année passée (environ 230 enfants), sans doute à cause du
temps très pluvieux les jours précédents,
jusqu’à la veille, et encore assez incertain
le matin même; mais audaces Fortuna iuvaf : et les courageux ont été largement
récompensés, car ils ont emporté le soir,
avec eux, et le souvenir bienfaisant d’une
excellente journée, et... le beau temps!
L’entretien — présidé par le membre local de la Commission du chant sacré, M. L.
Marauda — s’ouvre par la lecture de
quelques passages bibliques appropriés et
par la prière; après quoi la « parole » est
aussitôt donnée aux enfants qui chantent,
tour à tour, tous ensemble et chaque école
séparément, 6 cantiques de nos « Psaumes
et Cantiques » et 5 de nos « Inni Sacii ».
L’instituteur M. B. Long dirige les 4 cantiques exécutés par les 4 écoles réunies et
ceux chantés par Técole de Saint-Germain ;
MM. B. Jahier (Pramol), J. Bertinatti (Prarustin) et L. Marauda (Saint-Second-Pignerol), dirigent les autres. — Très captivantes, mais sobres, et partant très appréciées par notre petit monde, les allocutions:
le pasteur de l’endroit, M. H. Tron, nous
donne la bienvenue avec cordialité ; il nous
assure — et nous croyons — que les magnifiques fleurs ornant l’abside du temple
(autour desquelles quelques yeux indiscrets
de... petits et de grands curieux avaient
aperçu, une demi-heure auparavant, un
mariage) étaient disposées « aussi » à notre
intention; et de ces fleurs et de leur langage, M. le pasteur /. Bertinatti tire des
leçons adaptées à la circonstance.
Le pique-nique sur les bords du Rusillard, suivi de jeux variés auxquels petits
et grands apportent le plus bel entrain et
la plus franche gaîté, clôture, vers 5 h. du
soir, la fêté bien réussie.
Point de jaloux, car le jury ne s’est prononcé que pour constater deux choses...
non compromettantes: que tous avaient
relativement bien chanté, puisque le sérieux
et la bonne volonté n’ avaient fait défaut
chez personne; et que des progrès étaient
encore possibles pour tous.
Un seul regret; pourquoi le public de
Saint-Germain s’est-il réduit à une demidouzaine de personnes... et à un mignon
petit bébé qui s’efforçait de faire chorus
avec ses aînés.:* Possible qu’aucun autre
ne tienne à s’édifier et à nous encourager?
Ou bien les Sainl-Germanencs ignoraient-ils
la présence au milieu d’eux de nos petits
artistes?...
LA TOUR. Une conférence sur la Mission dans la Colonie Erythrée a été annoncée pour Vendredi soir dans l’Aula
Magna. Mais au dernier moment un télégramme nous annonce que la conférence
ne peut pas avoir lieu, M. Twoldo Medhen,
le conférencier, ayant dû partir pour la
Suède plus tôt qu’on ne prévoyait.
MASSEL. La vente du jour de l’Ascension, organisée par l’Union des Mères et
des Jeunes F'illes en faveur des œuvres de
l’église, a donné des résultats satisfaisants.
L’encaisse nette a été de L. 751,40.
— La soirée récréative, soigneusement
préparée par notre jeunesse, a été fort appréciée par les nombreux spectateurs qui
n’ont pas ménagé les applaudissements à
nos jeunes acteurs. Chose tout-à-fait nouvelle pour Massel, les entr’actes ont été
égayés par les doux accords de deux mandolines, d’une guitare et d’un violon, joués
par les « dilettanti » MM. Théophile Mathieu, Jacques Bernard et fils du Pomaret,
et par un employé du cadastre de la Pérouse, que nous tenons à remercier encore
de tout cœur. L’encaisse contribuera à la
formation du fonds nécessaire à l’achat
d’un appareil pour projections lumineuses.
— L’assemblée électorale de l’église a
nommé ses représentants à la prochaine
Conférence dans les personnes de MM. Charles Micol, ancien, et Tron Henri feu Pierre.
Dimanche 28 Mai ont eu lieu
les funérailles du plus âgé de nos frères
de la paroisse, Tron Henri feu Jean, des
Portes, décédé à l’âge de 81 ans, après
une longue maladie. Notre sympathie chrétienne est assurée à la famille en deuil.
POMARET. Dimanche 21 Mai, le pasteur M. Jules Tron a lu, devant une nombreuse assemblée d’église, après le culte, le
rapport du Consistoire pour Tannée ecclésiastique 1921-22. Une pensée de reconnaissance affectueuse est adressée à M. B.
Léger, qui a dû laisser son église pour répondre à l’appel de l’Eglise Vaudoise comme modérateur; et à M. le régent Peyrot,
qui s’est retiré de sa charge après 47 ans
de travail consciencieux et fidèle. Suivent
des expressions de regret aux 14 familles
en deuil, et des remerciements aux collaborateurs bénévoles du Consistoire. Des 60
catéchumènes, on a eu la joie d’en admettre 30. Les trois écoles du Dimanche
ont été suivies par 200 enfants environ.
Les collectes ont fait un pas en avant dans
l’expression de la libéralité chrétienne.
Les délégués à la Conférence sont les
suivants: MM. Henri Constantin et Henri
Long, anciens, et AL Michel Coucourde.
M. Henri Jahier est déclaré suppléant.
SAINT-JEAN. Une conférence sur les
Etats-Unis à la Maison Vaudoise. Comme Î
heureuse conclusion de la belle fête cho- 1
raie que Saint-Jean a eu le privilège d’avoir
Dimanche 21 Mai, un nombreux auditoire
eut le plaisir d’entendre le soir même, dans
la salle Albarin, une très belle et instructive conférence de M. le pasteur C. A. Tron,
sur la grande Confédération Américaine.
Appelé à se rendre au Pan Presbyterian
Council, qui s’est réuni à Pittsburgh en
Septembre dernier, M. Tron en a profité
pour visiter au nom de la Table Vaudoise
les différentes branches de Ÿ American
Waldensian Society.
Il lui a semblé, et je le confirme puisque j’ai été moi aussi aux Etats-Unis, que
l’activité des Américains est phénoménale,.
et cela dans toutes les branches, à la campagne comme à la ville, dans les usines
comme dans les maisons, dans les problèmes sociaux comme dans les sciences ; aussi
les Etats-Unis ne sont point favorables aux ,
pares.seux.
Les villes telles que Washington, Atlantic City et San Francisco sont, à son avis,
les plus admirables; et notamment les richesses accumulées à Washington sont
énormes.
Les automobiles, on les fabrique là-bas
en quantité formidable; on peut s’en procurer déjà avec deux ou trois cents dollars; et il en circule actuellement plus de
onze millions dans toutes les directions, au
grand danger des piétons.
La vie -Spirituelle est également intense,
malgré les 54 dénominations qui se partagent les 80 millions de Protestants.
Le Federal Council of the Churche- of
Christ réunit en un seul faisceau toutes ces
3
sfamilles qui ont pour centre Jésus-Christ
comme leur Sauveur.
Cette vie spirituelle domine toute la
marche des aflaires, et c’est ce qui explique la grande liberté dont on jouit dans
ce pays.
Les difiérents centres vaudois ont été
visités par M. Tron.
J,a colonie de New-York a entendu notre conférencier au moins six fois, soit dans
î le temple de M. Tron, soit dans celui de
M. P. Griglio.
Les Vaudois sont accourus en masse et
ont pu serrer la main du Pasteur des Vallées, qui a été touché de leur grande cordialité et libéralité. En général, ils ont de
P bonnes places, font de bonnes affaires et
projettent tous de venir revoir leur pays
natal. Les Grill, Davit, Pontet, Rostan,
Peyronel, Valentin, Borel, Villelm, Maté et
tant d’autres sont bien en vue.
A Atlantic City, M. Tron a été reçu par
son ancienne catéchumène, M.me Louise
, Durand-Bein, qui n’a rien épargné pour
lui rendre sa visite agréable.
A Philadelphie, M. le pasteur Malan, les
Favout, les Davit, les Allio et tant d’autres ont accueilli M. Tron avec le plus grand
plaisir, en le priant d’accepter leur offrande
pour nos œuvres de l’Eglise.
" A Chicago, notre Colonie est nombreuse,
jouissant d’une certaine aisance. Nos frères Grill et Broleno sont anciens de l’église
et aident leur Pasteur qui est plein d’activité.
A. Valdese, M. Tron a retrouvé un bon
nombre de ses anciens amis, et tous sans
■exception lui ont fait un accueil inoubliable.
-MM. les pasteurs Pons et Monetti travaillent avec zèle et fidélité et nos colons
regardent en arrière pour remercier avec
plus de ferveur le Seigneur de ce qu’ils
sont aujourd’hui.
Les familles Garrou, Martinat et Clôt,
par leurs industries occupent une place
d’honneur, ce qui a mis la Colonie bien en
vue. Le syndic Long est entouré par le
respect général de ses administrés.
La Colonie de Sainte-Anna en Californie, près de Los Angeles, jouit également
d’une très bonne réputation et la famille
Griset en est le centre. M.me Louise Griset née Vola est entourée par ses trois fils
des soins les plus assidus, et deux d’entre
eux sont anciens de l’Eglise Presbytérienne.
I.a conférence, dont nous ne donnons
qu’un simple aperçu, a été suivie avec le
plus grand intérêt et une attention soutenue; et les applaudissements qui accueillirent les dernières paroles de notre éminent conférencier témoignèrent à notre ami
combien l’auditoire lui sut gré de toutes
les nouvelles, de toutes les impressions
d’Amérique, qu’en une heure et demie il
lui donna avec tant de précision, tant de
charme.
Et puisqu’il serait bon, il serait utile
que tout ce que nous entendîmes de
M. Tron soit connu de toutes nos populations, nous engageons vivement M. le pasteur Tron de publier et de répandre le plus
possible la belle description qu’il nous fit
’ de son voyage en Amérique.
Ce serait pour nous tous, et pour notre
jeunesse surtout, une leçon et un encouragement à suivre l’exemple de beaucoup
de nos frères installés aux Etats-Unis.
» A1.BEIIT Morglia.
{Continuazione, vedi Numeri 12 a 21).
Il 5 Luglio (Martedì) ero a (Brünn).
Facendo colazione alla stazione, entrai in
conversazione con un signore che si rivelò
ben presto reazionario, cioè austriacante
in politica ed in religione ; sapendomi italiano,
tenne ad orientarmi ed a premunirmi da
, giudici prematuri, circa il popolo tceco.
Esso, assicurava egli, è amante delle novità:
ieri era monarchico ed assediava l’imperatore dell’Austria onde si facesse coronare
re della Boemia, oggi è repubblicano entusiasta e di una intransigenza che talora
■v é provocazione; forse domani sarà stanco
del nuovo regime e ne preparerà un altro,
forse... il vecchio; ieri era cattolico fervente
e con anima devota seminava fiori ai piedi
delle « colonne di Maria » e coronava con
foglie di alloro e di quercia le statue di
Giovanni Nepomuk ; oggi annega queste e
spezza quelle quali simboli di acciecamento
intellettuale, di ignoranza storica, e di superstizione supina, e forse domani reciterà
il «Confiteor» e tornerà nel grembo della
Chiesa Romana come ai tempi della Con^ troriforma. E’un popolo leggero, incostante
e volubile; gli occorre un tutore, un dominatore che gli verrà,., dal sud. Daltronde
la rivoluzione religiosa di cui si parla tanto.
Le 25 Mai, jour de l’Ascension,
une foule de quelques centaines de personnes accompagnait au champ du repos la
dépouille mortelle de M. J. D. Cougn que
le Maître venait de rappeler à Lui, après
bien des mois de souffrance, à l’âge de
70 ans.
Originaire de La Tour, neveu de feu le
professeur et modérateur Charbonnier, J.
D. Cougn a passé toute sa vie active de
45 ans, dans cette paroisse de Saint-Jean,
où il avait été appelé comme instituteur
de la grande école, charge qu’il couvrit
avec distinction pendant 14 ans. Ses anciens élèves n’ont pas oublié avec quelle
tendre sollicitude il les entourait, et plusieurs d’entre eux reconnaissent, avec une
profonde gratitude, que c’est grâce aux
soins intelligents dont ils ont été l’objet
de sa part, qu’ils doivent d’occuper aujourd’hui une position honorable dans la société.
Son activité se déploya dans d’autres
champs encore. C’est ainsi que pendant 29
ans il fut ancien de l’église, membre de la
direction de l’Asile des Vieillards, directeur
de la Chorale dont il avait été le fondateur. Les Pasteurs qui se sont succédé
dans la paroisse pendant tout le temps
de son activité, ont toujours trouvé en
M. Cougn un aide utile, actif et éclairé.
A ces fonctions si nombreuses et si délicates, il convient d’en ajouter une autre
non moins importante. Il fut en effet pendant 20 ans membre laïque de la Table et
trésorier des Institutions Hospitalières, et
chacun sait quel zèle et quelle fidélité il
a apportés dans l’accomplissement de ces
devoirs multiples.
Nous ne parlons pas d’autres fonctions
importantes qui lui furent confiées, telles
que celles de conseiller et assesseur communal, juge de paix, etc.
A la suite du départ de celle qui fut la
compagne de sa vie, une vraie mère en
Israël, M. Cougn ne se sentit plus la force
de faire face à toutes ses charges, et c’est
dans sa paisible retraite des Voiles qu’il
attendit l’heure du départ, entouré de l’affection dévouée de ses enfants et petitsenfants.
Au domicile du défunt et au cimetière,
MM. les pasteurs B. Gardiol et C. A. Tron
firent entendre les appels de circonstance
au public accouru de toute la vallée et de
Turin pour témoigner sa sympathie à la
famille affligée, mais en même temps reconnaissante de ce que le Seigneur a soutenu jusqu’au bout son fidèle serviteur, et
lui a épargné des souffrances trop prolongées. B. G.
TURIN. Foyer deWU. C. D. G. - Via
Alberto Nota, 3 - Torino. Si fa noto al
pubblico che al Foyer di Via Alberto Nota
esiste servizio di Ristorante Femminile,
aperto dalle 12 alle 14 e dalle 19 alle 20,
a prezzi modicissimi (L. 4) con riduzioni
per abbonamenti.
Ci permettiamo raccomandarlo alle Signore e Signorine di passaggio o residenti
a Torino. La Direzione.
ON CHERCHE pour une famille chrétienne, en Suisse, une jeune fille sérieuse,
dévouée, propre, active, sachant faire une
cuisine soignée et acceptant de faire aussi
du travail de maison. Adresser offres à
M.me Lantaret-Gay, Perosa Argentina.
e che può impressionare menti superficiali,
è più apparente che reale; si comincia a
distinguere nella Chiesa Romana il principio
cattolico e la politica cattolica, questa sola
si vuole abbattere, ma quello si desidera
salvare. La Jugoslavia, l’Italia, la Polonia,
la Francia divise da interessi inconciliabili
di stirpe, di nazione, di lingua, di religione,
di classe e di partito non possono vivere,
dovranno rovinare; sulle rovine di tanti
partiti gli Habsburg faranno sentire il loro
«fiat», la loro parola imperiale. Essa sarà
la scintilla elettrica che cadendo sopra un
preparato chimico compirà il miracolo:
l’Austria eterna apparirà in tutta la sua
gloria; il Lombardo-Veneto, la Serbia, la
Polonia e la Boemia saranno ancora tributari di Vienna, per poco povera ed affamata, tra poco e per sempre magnifica,
temuta ed invidiata ! Su questo motivo
«rovina» Taustriaco fonda tutto il suo
avvenire. — Siamo pietosi, non spegniamo
la speranza sua ultima, lasciamolo ai suoi
miraggi, al tempoche li dissiperà, e passiamo !
Nelle ore pomeridiane, guidato da un
soldato tceco, accompagnato dal pastore
Pochorny e dal dott. Briza, salimmo lo
Spielberg, colle che sorge in mezzo a Bruo,
la colta, la ricca, l’industriale Bruo; entrammo net castello massiccio e torvo.
Silenzioso, col cappello in mano ed il cuore
angosciato, percorsi i suoi sotterranei, le
CHRONIQUE l’OLITIQUe.
Si la Conférence de Gênes n’a pas
sombré dès son ouverture, si elle a pu
faire quelque chose de bon et d’utile,
cela est dû en grande partie aux chefs
de notre délégation : MM. Facta et
Schanzer. Aussi l’a-t-on publiquement
reconnu, soit à l’étranger soit chez nous,
et l’accueil enthousiaste qu’on leur a fait,
jeudi dernier, à leur arrivée à Rome et
à leur entrée dans la salle du Parlement,
a éloquemment traduit la reconnaissance
du peuple italien à leur égard.
Les lattes fratricides entre communistes et « fascistes » avaient à peu
près pris fin, et les délégués étrangers
de la Conférence emportaient l’image
d’un pays où régnaient l’ordre et la tranquillité. Malheureusement le feu n’était
pas éteint, il couvait sous la cendre, et
les désordres sanglants ont recommencé
de plus belle, dans le courant de la dernière huitaine ; à Sarzana, à Sestri Ponente, à Vignale Monferrato, dans maintes localités de l’Emilie, et à Rome même, où ils ont été particulièrement graves. A l’occasion des funérailles de l’héroïque bersailler Enrico Toti, mort au
champ d’honneur, les « fascistes » avaient
organisé un immense cortège qui accompagnait le corps au cimetière. Le long du
parcours et surtout à travers le quartier
populaire de San Lorenzo, « fascistes »
et communistes en sont venus aux mains;
on a lancé des bombes, il y a eu des
coups de feu, deux morts, des dizaines
de blessés... et deux cents arrestations.
La triste affaire a naturellement eu son
écho à la Chambre, où les adversaires
irréconciliables se sont mutuellement accusés de provocation tout en adossant
une bonne partie de la responsabilité
aux « guardie regie »! Le résultat immédiat de la sanglante bagarre fut — e
corne no ? — une grève générale de protestation de 24 heures, limitée à Rome,
heureusement. Comme les esprits sont
particulièrement aigris et excités surtout
dans les centres où les « fascistes » abondent, le Ministre de l’Intérieur vient d’interdire, jusqu’à nouvel ordre, les cortèges et les comices publics.
La Chambre travaille ; elle discute et
vote, chaque semaine, deux ou trois budgets. Elle a approuvé dernièrement celui
de la Justice avec le projet qui étend sensiblement la compétence des préteurs et
des juges de paix. On discute présentement le budget-de VInstruction sur lequel
il a fallu faire des constatations pénibles:
nous avons actuellement encore 700 Communes de plus de 4.000 habitants, qui
n’ont pas de 4» élémentaire ; 775.000(1)
enfants au-dessous de 12 ans qui ne fréquentent pas l’école ou qui la fréquentent très irrégulièrement; il nous manque
environ 15.000 écoles ! Doit-on s’étonner,
après ça, si les « illettrés » se chiffrent
encore, chez nous, par millions?
Le 24 mai fut signé à Gênes un accord' commercial italo-russc, destiné
à porter des fruits ...plus tard, lorsque
la Russie aura quelque chose à exporter
et lorsque les moyens de communication
seront régulièrement rétablis. En matière
de douanes, on adopte la clause de la
« casematte », quelle prigioni di stato oscure,
viscide, orribili ove per anni ed anni, trascinando le loro pesanti catene, vissero,
senza disperare nè impazzire, Silvio Pellico,
Maroncelli ed altri ottimi italiani per avere
essi osato sognare, soltanto sognare un’Italia
unita ed indipendente, allorché era stata
dichiarata da Vienna una semplice espressione geografica. Là s’impara ad amar
l’Italia e ad onorarla nei suoi apostoli, nei
suoi scrittori, nei suoi soldati e nei suoi
martiri; là s’impara a combattere senza
tregua quella dinastia nefasta che per conservare la sua potenza ricorse a siffatti
delitti di lesa umanità !
Il 6 Luglio 1415 Huss fu arso vivo a
Costanza; quel giorno è sacro nella TcecoSlovacchia e fu solennemente commemorato
in tutta la Repubblica dai Tcechi con
astensione dal lavoro, con culti nelle
chiese, sulle piazze, sotto ai tigli, con conferenze in sale, in teatri e nelle caserme,
con assemblee sui luoghi che furono visitati
da Huss c che quindi sono considerati
come altari della Patria.
Nelle ore antimeridiane pigliai parte
al culto evangelico nel tempio tceco di
Via Pellico; esso fu presieduto dal Consenior dott. Cisar che rappresentò la Chiesa
Tceca al Sinodo Valdese del 1889, allorché
celebrammo il bicentenario del nostro glorioso rimpatrio, e che tanta parte ha avuto
« nation la plus favorisée », tout comme
pour l’accord russo-allemand de Rapallo.
On attendait avec la plus grande anxiété, tant à Paris qu’à Berlin, l’échéance
du 51 mai des fameuses « réparations ». On savait pertinemment que
l’Allemagne ne verserait pas intégralement ce qu’elle aurait dû, et que la
France se proposait de lui appliquer les
non moins fameuses sanctions. Il paraît
cependant que le Gouvernement allemand
a fait à la France des propositions acceptables et que le danger d’une rupture
immédiate entre les deux pays serait,
encore une fois, conjuré.
Les rapports entre la France et l’Angleterre qui ont été, avant, pendant et
après la Conférence de Gênes, quelque
peu tendus, semblent redevenir plus cordiaux, grâce aux efforts des hommes de
bonne volonté des deux pays, de Lloyd
Georges, en particulier ; et nous n’avons
qu'à nous en réjouir. La Conférence de
Gênes a eu tout naturellement son écho
dans les parlements de Paris et de Londres, ainsi que dans celui de Berlin ; et
partout l’on a eu des éloges pour notre
pays, pour la correction et la droiture de
nos délégués. M. Lloyd George met, en
outre, en relief les bons résultats de la
grande Conférence, celui, entre autres, du
« pacte de non-agression » conclu avec
la Russie. Le chancelier Wirth tient à peu
près le même langage à Berlin. A Paris
on est moins optimiste ; mais malgré l’accusation portée en pleine Chambre au
cours d’une séance tumultueuse, contre
M. Poincaré, qui est pour la « politique
forte », nous gardons l’impression que
la France va mettre beaucoup d’eau dans
son vin et que sa politique étrangère fera
de moins en moins abstraction de la
réalité. j. c.
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine._
Monsieur Gustave Cougn, ingénieur;
Monsieur et Madame Giulio Cougn et
leur famille ;
Madame Adeline Ribet et ses enfants;
Madame Marguerite Armand-Bosc et
sa famille;
Madame Anita Turin et Monsieur Louis
Turin;
Les familles Nionàxm, Jourdan, Arnoulet et Cougn ;
Les familles Jalla et Biolley;
ont la douleur d’annoncer que Mercredi 24 Mai, à 4 heures du matin, le
Maître a rappelé à Lui
iOSlI IN DAil [Oil
CHEVALIER DE LA COURONNE D’ITALIE
dans sa 70« année
Luserne Salat-Jean, ce 21 Mal 1922.
« Ceux qui sèment avec larmes,
moissonneront avec' des chants de
triomphe ». Psaume CXXVl, 5.
Le service funèbre a eu lieu Jeudi 25
Mai, à 3 heures de l’après-midi.
nella decisione presa anni or sono dal
presidente Mazaryk di unirsi alla Chiesa
Evangelica. La chiesa di Bruo conta in
cifra tonda 2500 membri, di cui 1000 sono
usciti dal cattolicismo in questi ultimi tre
anni. La sera, in una vasta sala, in cui
stavano adunati da 1500 a 2000 uditori,
un valente avvocato, venuto appositamente
da Praga, diede una conferenza su «Huss,
l’uomo della verità», accolta con insistenti
e ripetuti applausi. Accettai, lieto, l’invito
fattomi al culto ed alla conferenza di
parlare della vita nostra valdese nell’Italia
ed all’estero. Le notizie che comunicai
sorpresero, riempirono di gioia e la sera
provocarono lunghi applausi all’indirizzo
della Chiesa nostra così forte durante le
grandi tribolazioni, così visibilmente protetta e benedetta da Dio. così privilegiata
per il posto eminente che le è stato assegnato, così cosciente del dovere che le
spetta. Mi fu interprete il dott. Briza, consigliere della Corte Superiore, patriotta
provato, esperto nella nostra lingua, ammiratore della scienza giuridica italiana,
e fedele evangelico. Il pastore Pockorny
mi volle ospite suo ed ebbe per me quelle
premure che mi figuro avessero i valdesi
boemi nel medioevo pei «seniori» (barba),
loro provenienti daH’Italia e che li visitavano periodicamente.
{Continua).
4
INDIRIZZI
lene priflEipaii [bien ed Opere Valdesi la
VALLI VALDESI.
Angrogna • Pastore: Eugenio ReTel.
Bobbio Pellice • Pastore: E. Bertalot.
Luaerna S. Giovanni - Pastore: Giovanni
Bonuet.
Mawello - Pastore: Pietro Cbauvie.
Parrero ■ Pastore: Enrico Tron, S.
Plnerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Proli - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Em. Tron.
Praroatino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riclaretto; - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmaun.
Rorb - Pastore: P. Peyronel.
S.Germano Cbison e - Pastore : En rico Tron, J.
Torre Pellice - Pastore: Davide Bosio.
VlllarPellice * Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croi* de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Bori - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro. 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borreìlo - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brcacia • Chiesa: Via dei Mille (aug. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi ■ Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron,
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore; Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 • Pastore: Luigi Mi col, ivi.
Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati.
Villa Comunale.
Coazze - Pastore; R. Buràttini.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meyuier, ivi.
Finme - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatoue.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore: Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pastore:
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazatio.
La Maddalena - Chiesa Evangelica; Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa; Via G, Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Bu£Fa.
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Davide Pons, ivi.
Palermo - Chiesa; Via Macqueda, 36 - Pastore: Rinaldo Malem, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa; Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Bufia - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Rlesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Aless. Simeoni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 37, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: 16, Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa : Corso Crisi. Colombo, 13Pastore: G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatoue, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore: Davide Pons.
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Buràttini.
Taranto - Chiesa; Via d’Aquino, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt. Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: ViaS.M.Maggiore - Pastore:
Guglielmo Del Fesco - 535. Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa ; Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. ; Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore; B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Fasi. Bartolomeo Léger, Moderatore
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia .'Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Luzii, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via<
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice*
Preside: Prof. G, Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata; TorrePellice
Direttore : Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pomaretto - Direttore: Prof
D. Jahier.
Convitto Masthile; Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: Torre Pellice • Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice - Direttrice: Sig.naN. Arnoulet.
latitato Femminile Valdese di Vallecrosia Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: Luserna S. Giovanni.
Asilo pel Vecchi; S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione :
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte I
chiese alle ore 11 circa della Domenica.
PUBBLICAZIONI DELLA LIBRERIA ■ LA LUCE- - TORRE PELLICE (Torinoi - SCONTO 2^;"^ AI RIVENDITORI
u. JANNI - Il CULTO CRISTIANO
rivendicato contro alla degenerazione romana.
Prezzo: Italia, L. 1 — Estero, L. t,50
— Più L. 0,20 ogni volume per la spedizione —
— G. LUZZI —
La no^tia Facoltà di Teologia ed il ^uo oompito
Prezzo: Italia, L. 0,50 — Estero, L. 0,65
— Più L. 0,20 ogni volume per la spedizione —
IL CATECHISMO EVANGELICO
Edizione popolare
(27 lezioni in circa 70 pagine), tanto in lingua italiana
quanto in lingua francese.
Prezzo: Italia, L. 1 — Estero, L. 2
— Più L. 0,20 ogni volume per la spedizione. —
Dna inserzione . . L. 0,50 la linea
Da 2 a 4 inserzioni . . • 0,30 > ■
Da 3 in più , » 0,25 I ■
Annnnzì mortuari (in 3'pagina) t 0,60 • •
— E. RIVOIRE — “ JANNI e ERN. COMBA —
PERCHÈ SIAMO CRISTIANI? U GUERRA E IL PROTESTANTESIMO
— B. CELLI — I — E. MEYNIER —
SCIENZA E FEDE j LA RIFORMA PROTESTANTE (esaorllo)
Prezzo di ciascuno dì questi 3 Opuscoli: Italia, Ccnf. 50 — Estero, L. t,—
Più L. 0,20 ogni volume per la spedizione
RACCONTI PEI FANCIULLI
IL MIO NIDO, di E. FASANARI-CELLI.
Italia, Lire 3,— — Estero, L. 4,—. — più L. 0,50 per spedizione
IL LUMICINO SULLA MONTAGNA, di KELLY BUFFA
Italia, Lire 2,50— Estero, L. 3,—. — Più L. 0,40 per spedizione
TRE MESI IN CAMPAGNA, di SELMA LONGO
Italia, Lire t,50 — Estero, L. 2,—. — Più L. 0,20 per spedizione
LA RELIGIONE CRISTIANA
MANUALE D’ISTRUZIONE RELIGIOSA.
Volume di 220 pagine, di elegante formato.
Italia, Lire 4 — Estero, L. 6,00.
— Più L. 0,60 ogni volume per la spedizione —
I Signori Pastori e Abbonati de « La Luce » lo
possono ottenere per sè e per i propri Catecumeni
in ragione di Lire 3 la copia.
L'ESISTENZA DI DIO, di TEOD. LONGO
Italia, L. 1 - Estero, L. 1,30 — Più L- 0,20 per spedir .
L'IDEA CRISTIANA DI DIO, Id.
Italia, L, 1,80 — Estero, L. 2,60 — (franco di porto)
L'AUTORITÀ NELLA FEDE, di U. JANNI
Italia, L. 2,— - Estero, L- 3,—
===== Più il 20 % per le spese postai -=
PUBBLICITÀ A PAGAMENTO
Inserzioni di grande formato ed a contratto 1
di abbonamento annuale (con diritto a 4 varia- j
zioni all’anno), prezzi da convenirsi. — Ogni 1
ulteriore variazione a carico dell’abbonato.
MOBILI
Visitate TEsposizione
U. ]l
(ex locali della TIDOffiAFIA AipiNA)
Rivolgersi a BIANCIOTTO LUIGI - Falegname
VI» (ILmaiid — Coriìle Caffè d'Italia
L’
ROSE
vende in falle - damigiane e faslt.
— &[ richiesla - gralis - si spedi
scono campioni e listini prezzi.
Scrivere: ROSE - ONEGLIA
Spazio disponibile