1
Soixante-huitième année - Anno XI®
25 Novembre 1932
N® 47
l'Ef.
HA
Spett.
ses VALLEES
TOEKE PELUCfe
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Italie (y compris les VaH*ées et Colonies)
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in. Le nnméro: 90 centimes
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
ication in Riiactenr.
Sauf cinoonstances impréyuios, avec le
„ iïiois de idéaexnbre nous laJlons commencer
la publication (promise pour le commeniement de novembre et renvoyée) d'une
gârje d’étudeis |dé controverse religieuse.
Notre vaiUant collaborateur M. Ar'thur
Muston, ipasteur •émérite, s’est chargé de
dette étude et j’espère que les lecteurs
lui en sauront gné. S’ils voudront bien lire
avec attention, ils apprendront à mieux
flonnajtre les principesande leur foi pour
les délfe«dre au besoin.
, NB. Ceux qui ne sont pais encore abon*’i|oés et qui cepienidant ne 'veulent rien perde cette étude, recevront le journal
fl peine ils auront versé leur abonnement.
, CoimuÉations ie l'Aimiaistrateur.
La parole est à YAdminîstratew : il ne
parle pas souvent, il aiccomplit son oeuvre, pas toujours facile, en silence, mais il
doit aussi avoir le courage de se présenter aju public, s’il est nécessaire. Le montent est venu de vaincre sa timidité et
de dire ce qu’il a sur le cœur.
i" Il y a (des abonnemefits arriérés : ■
prière d’en Verser, aussi tôt que possible,
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prochaine : cela évitera la dépense d’un
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2° Le (journal ne fait pas ses frais,
I c’est-à-dire qu’il coûte plus qu'on n’encaisse par les abonnements et les annonces, et que la Table idoit par conséquent
payer la différence.
L’abonnement ne va pas subir une augmentation pour cela, car il doit être à la
portée de tou'tes les bourses, mais on sera
lEconnaissants à ceux des abonnés qui, le
pouvant, verseront avec leur abonnement
un (don supplém^taire, qui figu^rena à
part. Aucxm doute que VEcho a encore des
anuB qui se démontreront teils dans ses
f besoins.
3® La fin de l’année approche : les lecfôuirs rendraient un grand service à l'Ad-*
ministration s’ils commençaient, dès à pré®en-t, à verser leur abonnement. En le
rendant à l’Administration, ils se le rendraient à eux-mêmes ; fis pourraient être
servis avec plus de ponctualité ; le dianger
d'erreur serait réduit au minimum par le
fait d’avoîr d'n temps >pôur faire les choses avec calme, ce qui n’est pas toujours
possible lorsque les corre^ondances et les
*daindats arrivent en grand nombre.
4° Qu’on ne craigne pas d’être précis et
elairs en transmettant les adresses ; les
^ux abonnés sont priés de ne pas introduire d’inutiles variantes dans leur adresse.
Tout ce qui (regarde ^Administration
^it être adtressé au Blureau du journal
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SI AVVERTONO GU INTERESSATI
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L'ÉCHO OES VALLÉES
* SONO STATI TRASFERITI IN
VIA WIGRAM, N. 2
POIIR U VIC INTtBItUBE
Prenez lïjiie de l’&prit.
Eph. VI, 17.
L’épée de l’Esprit, c’est une des pièces
de l’armure de Dieu ; et quelle pièce 1 la
Parole de Dieu.
Vous souvenez-vous de la page où Bunyan raconte le combat du chrétien avec
Apoüyon ? Ce fut avec «>n épée que le
chevalier du Christ blessa l’ennemi qui,
étendant ses piles de dragon, disparut.
Alors le vainqueur fit éclaiter. sa joie reconnaissante en ces mots : « Dans un pareil comibat il faut vaincre ou mourir.
L’archange (Michel, veillant pour ma défense, d’un glaive à deux tinanchants arma
ma faible main ».
« !l! *
Durant notre voyage à travers cette
vallée terrestre, la rencontre avec le Malin est inévitable. Heureusement qu’à travers ses ¡déguisements nous réussissons à
le reconnaître, et c’est ceci qui le trahit : il souffle contre Dieu, contre son
œuvre et ses enfants. Impie, la vie est
pour lui une occasion à divertissements
«
ou à blasphèmes, le monde matière à profaner, à souiülen Ni l’innocence de l’enfant, ni la dhaste pureté d’une jeunesse
soucieuse de son honneur, ni la douleur
sacrée ne sauraient éveüleîr un sentiment
de pitié. Il est le foyer de toutes les tares,
il donne le ton à toutes les dépravations.
Il est à la vie humaine ce que le microbe
est à l’organisme.
Fuyez-le l’esprit du mal, car si vous lui
faites une mine accueillante ou vous gardez vis-à-vis de lui une attitude indifférente, son charme vous aura bientôt réduit à une docilité désarmée et impuissante. Le souffle die ses paissions aura bientôt enlaidi la beauté morale de votre visage et troublé la pureté de votre regard.
Dévastateujr des jardins de l’Eternel, il
aura sitôt flétri les plus belles fleurs de
vos sentiments et transformé votre cœur
en cimetière !
[Mais la fuite n’est pas toujours possible ni sage. Les miajuvais esprits, toute
âme les recentre à certains défilés, où
la lutte (corps à corps s’fcipose. C’est
l’épée de l’Esprit, qui est la vérité, qui
rendra vainqueur. Journellement nblis
sommes aux prises avec lès faussetés, les
ambiguïtés, les sophismes. Il y a des demi
vérités liées avec le noir ruban de l’hypocrîsie, les mensonges avérés recouverts
d'ime verni de vérité, il y a des exagérations, des perversités, il y a des insinuations et des mauvais conseils, des expédients immoraux et des compromissions illicites. Eviter ces mauvais esprits, le chrétien ne le peut nulle part. Il marchera
donc à FEnnemi a-vec calme et confiance
s’il tient dans sa main l’épée de la vérité
qui touche au 'vif ces tromperies, perce
ces déguisements, fend ¡ces voiles menteurs et agit énergiquement sans perte
de temips.
* » *
Pour vaincre le mal' i faut l’attaquer
dans ses retranchements. Dans la famille,
d’abord. Si les murailles de nos maisons
étaient de verre, que verraient-üs nos voisins dans nos dWneures ? Des habitudes
peut-être coupables, des convoitises oharneUes, des plaisanteries dè mauvais goût,
rapportages, médisances, le triste plaisir
de se mordte et se déchirer les uns les
autres, les scènes dont on rougirait si elles étaient connues. Ne laissez pas le mal
s’installer dans votre foyer ; c’est lui donner la meilleure place. Gardez-vous du
mai qui est en vous. Aimer le mal : là est
notre faiblesæ et notre danger. Le mal
ne serait pas si ipuissant s’il n’assiégeait
la place qu’à Textêrieur, mais il est dangereux parce qu’il a les intelligences dans
la place même : une tentation mortelle
cachée dans quelque innocent expédient,
quelque fatal ailèchement derrière une habitude courante, une souillure revêtant
une robe blanche. Voilà ce qu’ffl faut
poprsui-vre et atteindre (alvec l’épée de l’Esprit qui pénètre jusqu’aux jointures et
la moëUe ; la Parole de Dieu. Là est notre force.
* * *
Par sa Parole, Dieu nous fait connaître
sa pensée sur; tous les problèmes qui se
posent pour chacun, journellement — et
sa pensée est la vérité. C’est d’ele que
nous nous servirons pour combattre toute
manière dé "vivire et toute conception de
la vie que Dieu condamne. C’est par ele
que' nous découvrirons la notion du péché,
la 'vriafe œ oplposition à toute théorie humaine qui en atténue la gravité.
f^Avoir cnnstamment l’épée ¡de l'Esprit
c^est encore régler notaie conduits dans
nos paroles, nos décisions, nos ra(pports
d’amitié Ou d’intérêt d’après la pensée de
Dieu. Que notre existence serait heureuse,
notre influence plus bienfafeante, nos acr
*tions plus justes, ntfâ paroles plus charitables, nos efforts ifius yictorisux, notre vocation plus digne, ai nous vouhons ne jamais nous éloigner de la Parole de Dieu.
En effet, songez à l’ascendant qu’exerce
la Parole de Dieu sur la volonté. EUe nous
révèle nos devoirs personnels qui nous imposent une mission. Quelquefois l’homme
temporise, regimbe, mais finit par obéir.
La condition ^’une vie victorieuse est là.
Opposer la, Painojle de Dieu à toute attaque de la séduction — comme Jésus au
désert. Céder à la tentation c’est fuir honteusement comme Jonas, c’est s’amoitndrir.
Suivre le chemin du devoir que Dieu montre, c’est faire la volonté diidne, c’est •vaincre le mal.
Et quel trésor pour le cœur que la Parole de Dieu. L'épée de l’Esprit c’est la
parole de la promesse. N’oublious pas de
prendire cette épée. Alu' milieu d’un monde
qui nous est hostfe, saisissez la promesse :
si Dieu est pour nous, qui sera contre
nous ? Dans la solitude saisissez la promesse : où irai-je, loin de ta face (? (ÿiand
l’ennemi vous serrera de près, saisissez
l’épée de la promesse : personne ne. les ravira de ma main.
* * *
C’est |Un grand privilège à nous tous
que ide savoir où nous pouvons prendre
l’épée de l’Esprit : à l'arsenal divin, les
Saintes Ecritures. Ici est la parole révélar
trioe de la vérité, la parole qui fait connaître ce que Dieu veut, partant liious
préserve de l’ignoraaice et de l’erreur.
Nulle part le seutier du devoir n’est
tracé plus dairement que dans la Bible,
qui nous enseigne ce qu'ü doit être et qu’iï
ne doit pas être. Et quelle gerbe de promesses faites à quiconque s’efforce d’être fidèle jusqu’aiu bout ! Cbntre toute affirmation qui le nie ou l'atténue, nous maintenons la vieille affirmation : la Bible est
le livre par excellencei, révélateur de la
pensée divine.
La Parole de Dieu nous a été donnée.
Faisons-en un usage constant. Appliquonsnous à lia lecture des Saintes Ecritures :
notre vie spirituelle, notre action dans le
monde, notre sainctification y sont étroitement bées. s. w.
lion.
On vient de célébrer, dans l’abbaye de
Westminster à Londres, le centenaire de
l'engagement que prirettit, en 1832, ^pt
hommes de Preston (Angleterre!) de s’abstenir de toute boisson alcoolique.
. Leur exiemple a été suivi, depuis, par
les milliers et les dizaines de milliers de
personnes qui ont pour leur, compte renouvelé ce même engagement, de telle
sorte que dans le siècle qui s’est écoulé,
après cette iriitiative, le nombre d’ajnglosaxons abstinents s’élève à plusieurs
millions.
Il ne nuanqueira ipas quelqu’un à l’esprjt
gouailleur qui, en^ lisant ces lign.e|s, plissera
, ses lèvres à un sourire de commisération,
et décochera son blâme ; « Aberration de
fanatiques 1 ». Vaudjmit-il, en effet, la'
Iteine de célébrer uin tel eénteuaire s’il en
était ainsi ?
D’abord, pour porter un jugement équitable, il tfaudlrait se transporter dans le
milieu d’un centre minéraire comme celui
de- Preston, et plus que cela, connaître
les conditions domestiques de la vie des
classes ouvrières en Grande-Bretagne, il
y a un siècle, et en une certaine mesure
encore aujourd’hui. Le peu de confort des
maisons prolétaire, la rudimentaire et nullement attrayante préparation des mets,
la rigidité du climat ont contribué à pousser l’ouvrier dans le séduisante salles de
la taverne, où avec de compaignons enjoués l'on, consomme force liqueurs, vu
que le vin qui est^impoirté (dans un pays
qui ne le produit pas), coûte beaucoup
trop cher et ne saurait remtplacer pour
eux le gin ou le whisky, ni même la bierre
à im haut degré d’alcool.
L’ivresse chez iFhomme et la f^nme,
avec toutes se funeste conséquence,
étalait se plaie hideuse aux yeux de
brave gens, impuissants, par la seule exhortation, d’enrayer un mal si enraciné.
C'est alors que le sept hommes de Prèston se décidèrent à prêcher par l’exemple et à démontrer, dans leur personne,
que l’homme non seulement peut se passer de boissons alcoolique, mais ne s’en
porte pa^ plus mal dans sa santé, dans
son travail et dans se intérêts.
Le statistiques démontrent le grands
bienfaits domestique, économique e!t sociaux cpi’une initiative, d’il y a cent ans,
a apporté aux île britannique.
Nous pourrions étendre le rayon de ne
remarque aux Etats-Unis, qui depuis dix
ans, par le « régime sec », comme il a été
appelé, ont retiré d’immense avantagres
sous tant de rapports.
Mais notre but n’est pas de rompre une
lance en faveur de l’abstitience totale et
de la prôner pour notre chère jiatrie, par
la reprise d'une cami>agne qui a été si
courageusement initiée et poursuivie par
le regretté pasteur Jean Roehat et ses
coUaborateutS.
2
Les comditions de Tltalie ne sont pas
œlies de la Gnaiidle-Bretagne et par conséquent aussi le remède radical des sept
hommes de PIreston, difficilement trouverait chez nous lun aoctueil aiussi favorable
et une si la'rge adoption, mais ce n’est
pas un motif suffisant pour rester imipas-sibles devant les ravages de l’alcoolisme
chez nous.
Il n’y a qu’à intemoger les statistiques
de la criminalité, dies maladies neuromentales, des désordres IsexueJs, de l’appaïuvrissement vicieux, pour s’aérer que
l’abus des boissons alcooliques en est la
cause, dans une très haute proportion. Il
ne passe pas de jour que la chronique de
nos journiaux ne nous parle des victimes
de l’alcool let de celles que font les
alcoolisés, 'soit dans leur propre famille
soit au dehors.
En nous restreigntant à nos Vallées,
nous ne qroyons pas que l'alcoolisme, proprement dit, y règne, mais, malheureusement, l’abus du vin, bu à la gargote ou à
l’auberge, a fait et fait toujours encore
beaucoup de mal.
Les jours de marché, de foire, les jours
de fêtes et les dimanches sont souvent des
occasions» po;ur maint ouvrier et agriculteur, ,de s’attabler à un pabaret et de
chercher le fond de plusieurs litres, rejoignant, souvent aussi, le fond de leur
bourse.
Nous ne croyons pas que l’on puisse
citer des cas nombreux de ^particuliers
qui s’enivrent dans les parois domestiques : c’est le aalbaret qui est le grand
fournisseur d’ivrognes.
Il nous semble, donc, que c’est en détournant de la taverne nos’ assoiffés de
vin que l’on parviendra à porter le remède à im mal qui œt le déshonneur du
citoyen et la honte du chrétien.
L’abrutissement par l’aloool ravale
l’homme au dessous de toute dignité et
de reaipect de soi-même. Si on photographiait un ivrogne dans les différentes pha- »
ses de son état et on recueillait ses propos désordonnés, redevenu sobre il ne Se
reconnaîtrait pais dans ce grimaçant sa4)ajou, risée de la marmaille.
Comment s’y pirendire, donc ?
Il nous semble que l’on pourrait faire
signér un engagement de ne plus fréquenter les auberges en soiffairds.
Pour donner l’élan à une telle (mesure
par de bons exemples, les anciens et les
diacres devraient être en tête des listes
de chaque paroisse, quoiqu’ils ne puissent
être soupçonnés de nécessiter un tel
engagement.
Les Unions Chrétiennes pourraient se
donner la tâche de réunir le plus grand
nombre de signatures.
Je ne doute pas que quelqui^-uns de
nos jeunes et vaiUants.,jclocte;urB, pendant
les mois d’hiver, ne soient prêts à faire
une tournée de conversations familières
sur les terribles dangers et les funestes
conséquences de l’abus des boissons
alcooliques.
Je pense qu’ü est inutile de déclarer
qu’il ne s’agit (pas de défendre l’entrée
dans une auberge ou dans un débit de
boissons à des voyageurs, à des excursionnistes, à des pasaalnts qui ne cherchent
qu’à se désaltérer, à se rafraîchir d'une
manière honnête et tempérée.
Ce dont il faudrait promettre de s’abstenir, c’est de sacrifier à Bacchus d’entiers"
après-midi et de s’attarder jusqu’aux petites heures de la nuit 'pour trinquer allègrement jusqu’à en être saoul.
Les Unions Chrétiennes devraient viser à un autre beau résultat, au moyen
aussi d’un esigagement solennel ; c’est que
les jeunes conscrits ne croient plus que
c’est reçu et dû que le jour de la conscription ils doivent s’exhiber dans les rues en
état d’ébriété, gueulant comme des possédés. Le chrétien qui répond à l’appel de
la patrie pour accomplir un devoir hautement civique n’a pas besoin /de s’étouirdir
pour le faire.
J’ai l’impression, et je serais heureux
de me tromper, que dans notre public on
regarde un peu trop l’ivrognerie comme
une pécadille, on en rit volontiers et on
passe outre.
Mais, notre Bible à la main, nous devons prendre unie toute autre attitude
envers l’ivinogne. Saint Paul nous dit que
nous ne devons avoilr rien de commun
avec lui : c’est un© immense compassion
qui devrait s’emparer de nous à sa vue,
puisque la Pairóle de Dieu, à plus d’une
reprise, nous assure qu’il n’héritera pas
le Royaume de Dieu. Arthur Muston.
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^ Torre Penice {Tonno) ^
Tournée en Alsace.
{Continmtion - Voir Echo N. 44, 45, 46).
Cudbwiller et Bisdhwiller : dieux petites
Vifiies alsaiciennes. Tune dans le HautRhin et l’autre dans le Bas-Rhin.
Guebw^Her se trouve à 20 km,, au nord
de Mulhouse, sur la Lauch, dans une des
vaUêes les plus beHes des Vosges : au sudouest de la viUe se dresse le « bail'on de
OmbiuiUer », i)oint culminant des Vosges
(1426 m.), au sommet dénudé et arrondi,
qui a joué un rôle impqrtiaint pendant la
grande guèiriie. iMentipnnœ dœ le VIII®
siècle, cette ville a conservé quelques édifices anciens, notamment l’église de SaintLéger, monument roman du XII® siècle ;
une ancienne église de dominicains du
XIV® siècle, un hotel ,de vide du XV® et
quelques restes d’un château. Sur une population de 12 mille habitants, il y a 2.000
protestants environ; le nomibre de pes
demîeirs a sensiblement diminué après la
guerre, à la suite du départ des fonction- »
naires allemands. Pertonine ne se souvient,
dans l’Eglise Protestarite de CuebwiUer,
d’avoir jamais eju la visite d’un pasteur
vaudois ; M. Chabas, conducteur spirituel
de ce trouipeaiu, connaît cependant notre
Eglise et il se souvient très bien du pasteur Paolo Bosio, avec lequel il a passé
une année; comme candidat, à Edimbourg ;
il se iréjouit de le ,revoir au moins sur
l’écran, pendant la conférence du soir. Ce
cher jeune collègue s’excuse de ne pas
pouvoir me recevoir dans son presbytère
à cause de pénibles circonstances de famille ; il a l’obligeance de m’amener au
Diaconat, où je reçois f’acceuil le plus
chaleureux de la part de* la vénérable
Sœur Barbara, qui m’offre une excellente
tasse de tilleul et ,une chambre bien chauffée, où je me retire volontiers, d’autant
plus qu’au dehors un vent 'froid commence à se lever.
BischvMer se trouve sur la Moder, à
une heure de chemin de fer au nord de
Strasbourg. J’ai parcouru autrefois les
environs de Strasbourg, du côté de Rothau, pour me rendre dans les Vosges, au
Ban-de-la-Roche ; cette fois c’est vers la
verdoyante et immense plaine du BasRhin, que s’élance l’Express, qui doit me
transporter à 9 km. de la frontière allemande, où se trouve la petite ville de
Bischwiller. Une bonne moitié de la population, qui est de 8.000 âmes, est protestante ; il y a quatre pasteurs, deux luthériens et deux réformés, et un seul temple, dans lequel prêchent, à tour de rôle,
les représentants des deux confessions :
ce qui prouve une grande largepr de vues
et une véritable unité d’esprit. Le temple,
qui a été autrefois une fortereæe pendant
la guerre de Trente Ans, s’élève sur une
éminence qui domine la viUe et la plaine.
Il y a, à Bischwiller, un nombre considérable d’œuvres de bienfaisance protestantes : T Asile pour Vieillards, la Maison
de santé pour épil^tiques, l’Hôpital et le
Diaconat, où, comme à CuebwiUer, m’accueillent et m’offrent l'hospitalité de très
aimable djateonesses. M, P. Scherding, le
pasteur qui a organisé ma visite, est dé
sqlé de ce que le temps ne s’est pas mis
de la partie ; ce qui n’empêche pas à un
certain nombre de paroissiens die se rendre dans la grande salle, où nous aurons
notre réunion. Malheureusement, le nombre des andâteurs aurait été beajucoup plus
grand, si une pluie battante n’était venue juste au moment de se mettre en
route. Patience ! il faut être philosophe
par les temps qui courent... et il faut
l’être par tous les temps, surtout lorsque
l’on fiait un peu le métier de... « juif
errant » '! D. P.
{A suivre).
nnnnnnnnnannnnnnnn
Dimanche, 27 courant, à 2 heures de
Taprès-midi, aura lieu au Perrier un Congrès pour les Unions du Groupe des Vallées Vaudoises.
Deux sujets y seront particulièrement
traités : « &nctifipation et service » et
«L’idée biblique du jour du reposî».
A côté des délégués des Unions qui se
rattachent à ce mouvement, tous ceux qui
désirent prendre part à ce Congrès seront les bienvenus. T.
M» Hi*»
CHRONIQUE VAUDOISE.
MARSEILLE. Monsieur U Rédacteur.
« L’Union Vaudoise vous sera reconnaissante de bien voutoir insérer dans votre journal la communication ci-dessous :
L’Union Vaudioise a eu une assemblée générale le 6 novembre, pour écouter le rapport de M. J. Daniel Rivofre, sur le Synode Vaudois, auquel il laivait assisté comme notre délégué. L’assemblée a suivi ce
rapport avec le plus vif intérêt et a beaucoup apprécié l’intention de la Table de
nous envoyer un pasteur qui travaiüle au
milieu de nous et, affermisse en nous la
foi de nos ancêtres.
— « En même temps l’Union Vaudoise
est heureiuse de vous informer des améliorations que Ton apporte à l’Infirmerie
Protestante ide la Rue du Platane, N. 1.
Une salle d’opération vient d’y être aménagée, en sorte' que tout protestant pourra
y être recouvré, au besoin, et n’aura plus
à demander l’hospitalité aiux hôpitaux civils. Le Président et le Secrétaire de notre Union ont visité idémièrement la maison et ont été enchantés de son emplacement en plein soleil et de son aménagement. Ils ont manifesté leur joie et leur
reconnaissance à la Srèur directrice».
P. Pontet.
Nous ¡apprenons, par la partie privée de
la correspondance de M. Pontet, que le
but de l’Union Vaudoise n’est pas seulement de grouper les Vaudois, mais « de venir en aide à tous ceux qui sont dans le
besoin et dans la souffrance ». Noble but,
donc, en avant avec foi et bon courage !
RÉd.
PARIS. La famile Appia, bien connue
aux Vallées, vient d’être éprouvée par la
mort de M.me Edmond Appia, emportée
après une longue maladie, à Tâge de 35 ans.
h’Echo exprime sa sympathie chrétienne à tous ceux qui pleurent cette
perte.
ROME. Le vendredi 11 novembre, notre
Faculté Valudoïse de Théologie a inauguré
officiellement, par nne cérémonie solennelle, sa 78® année académique.
La Salle des conférences était bondée
d’un public /distingué et cultivé, le toutRome protestant y étant représenté.
Le culte fut présidé par le Modérateur,
qui parla sur Elsaïe VI, 8 : « J’entendis la
voix du Seigneur, qui dit : Qui enverrai-je et qui ira pour nous,? Et je dis :
Me voici, envoie-moi ».
Le discours de circonstance fut ensuite
prononcé par le prof. David Bosio, qui
développa ce sujet : « Le mysticisme de
Tapôtre Jean ».
Le nombreux auditoire suivit Torateur
avec un intérêt croissant, et à la fin lui
témoigna son appréciation par de vifs
applaudissements.
SAINT-JEAN. Nous devons enregistrer
trois nouveaux départs dans notre famille
paroissiaje ; VîMdm Jean Jacques, originaire /de Viffesèche, décédé à la Roccai, à
Tâge de 66 ans, le 14 novembre: Eostan
*1
Morìe, du Pomairet, décédée au Refuge, à j
Tâge de 66 ans, le 19 novembre ; et Mba^
rin Jean Dani&l, décédé aux Malajis, |
Tâge de 74 ans, le 17 novembre.
Que le Dielu des consolations répandê
Ses bénédictions sûr toutes ces familles en
deuil et les garde dans Son amoun
— Samedi dértnier, dans notre temple, a
été célébré le mariage de deux de nos Unio- !
niâtes : Etieûne Rostagnol et Albertine Í
Meynier. Aux heureux époux, nos meilleuiu
vœux pour une vie heureuse abonidamment bénie par Dieu.
VILLESÈCHE. Un « Balilla » vient d’an- ;
river, le 18 courant, à égayer la miaison
dés époux Bonjour^Mondon, des Chiotti.
Au nouveau-né, nos meilleurs souhaits et ^
aux heureux parents nos félicitations.
m.
i
1
E USCITO :
ERNESTO COMBA
-»
Î
— Lire 2
4f
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Torre Pellice (Torino)
Fails el Nouvelles, i
La Société Qmtave-Adúlphe. Le premier
centenaire de 1a Société Gustave-Adolphe J
a été solenniefllement célébré à Leipzig, du
15 au 21 seiptembre. Fondée en 1832, cette
Société s’est donné pour tâche d’assister
les minorités protestantes de langue allemande len pays étrangers. Son activité a
pris raipidement une immense extension
et a valu de précieux appuis à des groupements évangéliques de tous les pays
monde. On lui doit la création de 3.000.
églises, de 1.000 presbytères, de 1.000 ét» ;
les pour enfants protestants. Son budget,
annuel est de 2 millions de marks. A Toc*
casion de ce jubilé, une collecte faite dans
toute TAllemagiie a, irapiporté, mailgiHo la
reté des telmips, 1,1 millions de marks.
Les solennités de Leipzig ont attiré une
foule considérable. iL’affluence d’une des
journées a été .évaluée à 100.000 per-”
sonnes. On a compté 195 chœurs d’Eglise.
Plusieurs hommes d’Etat allemands y ont
prononcé des discours dans lesquels ils ont
affirmé avec force leur attachement à T^
vangile. On y a même entendu un représentant de l’Eglise catholique-romaine aî-}
firmelr la nécessité de T union de tous les
croyants en face de la vague de néo-paganisme athée. Le Conseil de l’Eglise luthérienne de Vladiivostock a câblé un mes- ^
sage exprimant la foi indéfectible de ceS
croyants éloignés, si durement éprouvés
de toutes manières. S. p. p. ¿
..SS
La Bible de François 1®''. Une bibliophüe
aiméricaine aurait Tintelntion, pour venir
en aide aux chômeurs de son pays, de se
i^pairer d’un de ses plus précieux trésors
et de le mettre en loterie. Il s’agit de la
Bible éditée par Robert Estienne, à Paris,
en 1537, et imprimée à-Anvers, par Jean
Steelsius. Ce serait Tun des cinq exemplaires connus, les quatre autres étant respectivement au Vatican, au British MUr
seum, à la Bibliothèque royale de Bruxelles, et à Munich. S"
Cette version protestante de la Bible
fut condamnée par le docteur de TUni*
versité ide Louvain, d’où le petit nombi®
d’exemplaires ayant échappé à la destruction. L’exemplaire en question aurait
partenu à François I®^ qui le renvoya à
Robert Estienne, en écrivant de sa main !
Sum Frandscus rex antiqims, nec mutoi
Spartam orna purwtn et securum. (Je su^
Français, roi traditionnel, et je reste b”
dèle) ; la fin de la phrase serait, d’aprèS
le père Adhémar d’Alès, une réminiscence
d’Euripide, et voudrait dire : « Donnei’ i
nous un texte pur et indiscutable».
roi de France aurait ainsi voulu manifeS^j
ter son opposition à la Réforme.
L’heureuse détentrice de pette rar^j
imagine qu’on peut placer pour 10 m^ |
lions de dollars (250 millions de franc»
de billets pour cet unique lot. EUê a Sip
ses compatriotes de généreuses illusw^
(Le TewpsyÂ
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Russie. Aju plan quinquiennal économique
des Soviets se soude un projet de destnuc*
-tion de la, religion en un temps égal. Un
décret la été signé. Il vient d'entrer en
vigueur.
La première année prévoit la fermetune de tontes les écoles religieuses, des
séminaires’ aathidiques et des cours théologiques. Toute personne au service d’un
culte religiteuix', n’obtiendra pas de carte
■de ravitaiUemient. EUe sera pratiquement privée d|e tout moyen de subsistance.
La fermeture des temples et la liquidation
des associations ecclésiastiques est reiportée an 1®’’ mai 1934 pour les grandis centreSi au l®"" mai 1937 pour le reste du territoire. Alors, ii n’y aura plus, sur le domaine des Soviets, une seule matison de
prière.
La deuxième année, 1933, doit être celle
de la liquidation définitive des foyers religieux dans la famile et dans les associar
tions de croyants officiellement enregistrées, c’est-à-dire dans les a'neieins monastères. Tout devra être terminé en octobre
1933. Il sera interdit d’imprimer des livres, des revues, des brochures et des
manuels ayant ,un caractère religieux, et
de fabriquer des objets pouvant servir à
un usage religteux. On projettera des
films d’athéisme, au nombre minimum de
150. On veillera â faire pénétretr dans le
psychique des masses les principes de l’incroyance raisonnée,
La troisième année est consacrée au
•développement des « cellules d’athéisme p>.
■ Les serviteurs des cultes qui n’auraient pas
cessé leurs fonctions seraient déportés.
Dans la quatrième année, on mettra les
églises, les synagogues, les temples, les
maisons de prière, à la disposition des institutions officielles pqur être transformés
en cinémas, clubs, et autres lieux dé récréation ra/isonnaWe.
La cinquième année est consacrée à la
consolidation des conquêtes sur le front
de la lutte antireligieuse.
La presse soviétique a accueilli ce plan
sans y faifre dé commentaires et sans montrer aucun enthousiasme. Elle connaît le
sentiment des masses russes, elle sait que
les tendances relig'ieuses ou se maintiennent, ou s© développent ; qu’elles envar
hissent l’armée rouge et les masses
communistes.
Ce sont là des rodomontades sans portée, et ü faut bien comprendre que si la
lutte antireligieuse ést ardente, c’est parce
qu’elle rencontre de telles résistances,
qu’elle ne peut envisager qu’une défaite.
(Le Christianisme au XX^ siècle).
» S:
Tchécoslovaquie. Le président Masaryk possède ime magnifique bibliothèque.
Comme professeur à l’Université de
Vienne, sa « cité des livres » comptait
6.000 volumes ; maintenant le savant président de k République tchécoslovaque a
à sa disposition une bibliothèque superbe,
qu’il a portée à 62.000 volumes. Le mer'veilleux palais de Hradcany, à Prague, dominant la ville de Jean Huss, est assez
vaste pour permettre au président Masaryk de satisfaire ses goûts de savant et
de bibliophile. La partie consacrée à la
religion comprend plus de 8.000 volumes.
On sait l’importance que l’éminent historien et homme d’Etat attribue à la religion dans la formation morale et sociale
d’un peuple. (Semenor Vaiudois).
«c ÿ »
Allemagne. La bibliothèque du célèbre
théologien Adolf von Havnack, acquise par
le ministère prussien des cultes, a été partagée entre la bibliothèque nationale et
la Faculté de théologie de l’Université de
Berlin. Parmi les trésors de cette collection
figure une inappréciable édition de Saint
Augustin, sur parchemin, que le savant
acquit à Messine, de la plus curieuse façon. Ayant acheté des oranges au marché,
il fut intrigué par le papier dans lequel
on les lui enveloppait. Un rapide examen
l’édifia. Revenant sur se.s pas, il négocia
l’achat de tout l’in-folio que la marchande
débitait. Comme il était le premier client,
il eut la joie d’avoir le volume complet.
(Le Temps).
Suède. Le tricentenaire de la mort de
Gustave-^Adolphe, roi de Suède, le «Lion
du Norld,», a été célébré avec éclat en
Suède, le 6 novembre, aJnniversaire de sa
mort sur le champ de hataüle de Lutzen.
La veille, de grandies solennités académiques ont eu lieu à l’Université d’Upsal,
qui a décerné 60 diplômes de docteur honoris causa, dont un à M. le professeur
Strohl, de la Faculté de Théologie de
Strasbourg.
Des céréinonieis ont eu lieu particulièrement à Stockholm, avec la partidlpation
du gouvernement, quii a déposé une couronne au pied de la Istatue de GustaveAdolphe, du noi qui a prononcé un discours, et de nombreuses délégations étrangères, dont celle de la EVance. Un service
commémoratif a été célébré le matin, dans
toutes les églises de la ville, et le soîr de
nombreuses manjfestaltions ont eu lieu, entre autres ,une représentation de gala à
l’Opéra, en présence des membres de la
famiUe royale.
A Leipzig, également de grandes solennités ont eu lieu, auxquelles assistaient le
prince héritier et* la princesse héritière de
Suède, ainsi que de nombreuses personnalités suédoises, finlandlaiises, allemandes.
Le tourgmestrie de Leipzig a prononcé
l’éloge de Gustave^Adolphe et entre autres
chœes déclaré : « Ce roi a conservé aux
peuples suédois et allemand les liber,tés de
pansée et die croyance».
(Le Christianisme cmi XX^ siède).
* * iSî
France. Un seul berger. U Action protestante écrit : « On peut voir, dans
l’église qathdliquie d’un viUaga de la Somme, l’image-du Chjrist crucifié gravée sur
une plaque de marb^. Sous l’un des bras
étenidlus du Christ sont écrits les no^ms de
protestants ©t, sous l’autre bras, les noms
de catholiques qui ont servi la Franc© pendant la guenre. Eît au-diesBous de l’imog-e
du Qr,ucifié, la grande parole de Jésus,:
' Unum ovüe et wim pastar, un seul troupeau et un seul berger ».
— Un mot Ide 'M. Herriot, R y a quelques
aunées, Mi. Heiwiot, notre premier ministre, avait répondu à l’un de ses collègues
catholiques de la Chambre des députés qui
critiquait sa conception dés tra(pports de
1’Egüse et de l’Etat : « Pour exprimer ma
l>ensée, qui est celle de nombreux républicains, nous ne vous accusons pas, nous, libres penseurs, d'être trop chrétiens. Nous
vous reprochons de ne l'être pas asses ».
(L’Evangéliste).
»»»
Et.4ts-Uni,s. Répercussion de H crise sur
les revenus des Eglises. La Fédération des
Eglises d’Amérique publie une statistique
intéressante sur la diminution des collectes, l’année passée, dans les Eglises. Tandis que les revenus des membres ont di-"
minué en moyenne de 20 pour cent, les
dons n’ont baissé que de 6,5 pour cent.
Parmi les Eglises de la Fédération, l’Eglise baptiste seule a enregistré une augmentation de ses recettes de 2,1 ixiur
cent. L’Eglise méthodiste-épiscopale du
Sud éprouve la plus forte diminution
(13,7 pour cent) sur ses rentrées. Au total, on compte que les dons pour des buts
religieux ont atteint, en 1931, aux EltatsUnis, 500 à 600 millions de dollars. On
peut prévoir, pour cette année, une plus
grande diminution des recettes. Les dons
pour la Mission ont diminué d'une façon
frappante dans les grandes Eglises : la
Mission de l'Eglise méthodiste, par exemple, est aocablée par le poids d’un déficit
de 1 million de dollars.
(Semaine Religieuse).
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Les Livres.
Ernesto Comba : R Prohlema délia Sofferettza. — Libreria EJditrice daudiana Torre Pellice. — Prix ; 2 lires.
Il est des problèmes qui appartiennent
à ,une époque et finirent par être oubliés :
celui de lai soiuffrance est inhérent à la
natuue, à la nature humaine surtout, et
app&g-tient à tous les âges.
Pourquoi la souffrance ? Comment la
concilier avec notre foi dans, l’aimour de
Dieu? Est-elle une punition pour les fautes des hommes ? Est-ele voulue dé Dieu
pour notre plus grand bien ? Queilé doit
être l’attitude du chirétien envers ejlei?
Si ces questions et d’autres encore se
présaitent à votre esprit, si la souffrance
est un des problèmeis qiui vous préoccupient, ne manquez pas de lire le livre du
prof. Comba : il est fait pour vous, il est
dlaîr, il est simple, il aborde les différentes questions intéressant la, souffrance,
et, ce qui est plus précieux, il conclut par
une parole de foi personnelle profonde
qui Mt du bien.
s: St*
Agenda de ra La Causse» - 1933. — «La
Cause » - Rue Perronet, 69 - NieuiUy-surSeine. — PIrîx : 5 frs.
Publidaition qui paraît depuis dix ans et
jouit de la sympathie du public protestant.
Ce n'est pas un calendrier oniinaire ni
un commun agenda; œ qui le distingue
c’est une pensée pour chaque jour.
St St St
POUR NOËL.
Publication de l’Alliance ipour l’.Amitié
Internationale, pair le moyen dos Eglises,
pour les enfants de nos écoles du dimanche.
Cètte année “c’est une « histoire vraie »
d’im jeune héro ,du Nord. L’auteur efet une
dame suédoise, qui l’a pui^ à une source
directe et qui en garantit l’authenticité.
Le héro était le petit-neveu de l’écrivain
.finlandlais Zachiairie Posselius, très connu
et aimé par tous les enfants de la
Scandinavie.
La traduction italienne est de Selma
Longo. Conditions de vente : une copie,
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15 décembre le montant, sur le compte
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AUX CORRESPONDANTS.
L. G., Turin. Prochainement, mencj.
M. D. L., Iid. Guère adapté pour la publication sous cette forme ; merci également.
D. P., Bordighera, Je fais envoyer le journal à ces amis.
D. B., Suisse. Merci beaucoup, très aimable
de votre part.
Les fleurs de la mort.
Nous lisons, dans The Children’s Newspaper, un dies faits les plus étranges qui
puissent se produire dans le domaine de
la nature, pourtant si riche en merveilles.
Tout près dé Portland Street, à l’entrée
principale de Regent’s Park, à Londres,
deux magnifiques agaves américains ont
été vus en fleur pendant la dernière saison.
Quoi d’étonnant, dira le lecteur, c’est une
chose commune que des plantes en fleur !
Cette qualité d’agaves fait exception à la
règle et présente im phénomène qui mérite d’être signalé ; elle est connue sous
le nom de plante des cent ,ans et les deux
exemplaires (de Regent’s Pairk n’avaient
pas fleuri pendant les soixante dernières
années. Ce fut donc un événement de les
voir en fleur tous les deux en même temps
et la population londinoise en fit le but
de ses pèlerinages.
C’était une vue magnifique que ces deux
espèces de chandeliers fleuris, mesurant
environ quatre mètres de hauteur; mais
malg*ré la beauté du spectacle il y a une
sorte de tragédie inhérente à cet épanouissement : ces agaves soignés dans les
serres ou en plaiin air, d'après la saison,
ne survivront pas à l’effort de la floraison :
les deux exemidaires qui ont fleuri ensenir
ble sont voués à la même mort.
Après plusieurs années de préparation,
l’événiement suprême de leur vite se produit, c’est le sommet atteint, c’est en même temps la mort. Ce fut donc avec inquiétude que les jardiniers observlèrent, au
printemps dernier, que les a®aVes bourgeonnaient et montraient leurs hoiutons:
plus ces plantes devenaient grosses et
belles et plus ce dénouement devenait
redoutaible.
Eleürir et mourir : voilà qui est drôle !
Le journal que nous avons cité ne fait
pa|s de remarques, ü se contente dé parler du phénomène au point de vue dé la'
botanique, mais décidément la chose fait
réfléchir et porte à des considérations d’ordre moral ; faut-il les formuler;? Pour une
fois, nous en laissons la peine au lecteur.
La famille APPüA a le chagrin d informer ses ands de la perte guléUe vient
d’éprouver en la personne de
Madap EDMOND ÂPPIÀ
née eBmONDE DE LA TOUR
qu’il a plu à Dieu de reprendre à son mari
et à ses deux enfants, à l’âge de 35 ans,
le 3 novembre 1932, à Genève, après une
longue et dpulouireuse maladie.
ADIEUX À LA VIE.
L’empereur Auguste, à son lit de mort,
dit à CBiux qui l'entouraient : « Applaudissez, mes amis, la farce est jquée ! ». Un
de ses succeæeuirs, Alexandre Sévère, soupira, en mouraut : « J’étais tout, et à quoi
cela m’a-t-ü servi ? ». Le noi d’Angleterre,
Henri VIII, se fit apporter sur son lit
de mort une coupe de vin, la Vida, en disant : «(Mes amis, tout est fini, mon règne, nia couronne, mon âme ! ».
Le cardinal IMazarin, qui avait amassé
une grosse fortune, s’écria, avant de mourir : ,« O ma pauvre âme, que vas-tu
devenir ? ».
Le philosophe anglais, Thomas Hobbes,
tremblait dans ses derniers instants : « Je
vais faire un saut dans les ténèbres ! ».
Saint Augustin dit : « Laissez-moi mourir, ô Dieu, a|fin que je vive ! i». ^
Saint Jean Ohrysostome termina sa carrière en prononçant sa devise favorite :
« Dieu soit lopé pour toutes choses ! ».
Jean Huss, sur le bûcher, s’écria : « Seigneur Jésus, je remets mon âme entre tes
mains, car tu m’as ■racheté».
La même parole consola les derniers moments de Luther, avec le verset 21 du
Pteaume LXVHI : « Dieu est pour nous le
Dieu des déiivranices, et l’Etemel, le Seigneur, peut nous garantir de la mort!».
Calvin, sur son lit de mort, s’écriait, en
présence de Théodore de Bèze : « Seigneur,
tu me brises, mais il me suffit que ce soit
ta main J ».
Mélanchton répondit à ceux qui lui demandaient s’i ne désirerait pas quelque
chose : « Rien que le ciel ! ».
Le célèbre philosophe Fichte, qui avait
reconnu, dans ses derniers jours, la vérité
de l’Evangile, repoussa doucement les remèdes qu’on voulait lui donner, en disant : .
« Je n’ai plus besoin de remédie, c’est maintenant que je -vais guérir i^.
Le pieux Néiander, mourut en disant :
« Laissez-moi rentrer à la maison ».
(Notre Famüle).
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Luserna San Giovanni - bella proprietà,
circa 7 giornate. — Rivolgersi Amministrazione del Giornale.
BUONI POSTALI FRUTTIFERI.
Come è noto, l’Amministrazione dS Stato
delle Poste e dei Telegrafi, a fine di ^sicurare nel modo più assoluto ai ri®armiatori l’investimento dei propri capitali,
ha irtituito, da diversi anni, parallelamente alla Cassa Postale di Risparmio, il
servizio dei Buoni Fruttiferi, concedendo
per questi il cospicuo interesse che varia,
dal 5 al 6,25 %, esente da ogni tassa o
riduzione presente e futura. Non è neanche il caso di parlare della sicurezza
4
nei nigrualrdi dei deportanti, inquaiitochè
un'|A!miminiatrazione di Stato ne è di peq:
8è titolo di gnajientigia ajssolntai: torna
utile invece tenere ben presente il frutto
od interesse che detta forma di investimento concede. Nessun altro Istituto Bancario infatti «xrrdspondé ai dienti una per*centualìe così elevata e tale che in dodici
atoni il capitale è più che radldotppiato. E
ciò senm poter daaie quella assoluta sicurezza ai riBpajrmiatOri che rAmministrazione delle Poste invece dà.
Questo è un saggio aweTtimento per colocno die dalla diuturna fatica traggono
previdenti economie per la loro vecchiaia.
Nello stessd tempo sono avvertiti di non
cedere a lusinghe di altri, che, con voci
tendenziose quanto deplorevoli, tetotano di
allontanare i risparmiatori ¡dalle Casse
Postali
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