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Soixante-douzième année
17 Janvier 1936-XIV
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S’adresser: pour la Rédaction, à M. le Prof. LOBis Micol - Torre Pellice— pour
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Tous les changements d’adresse coûtent fo centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, jus'tes, pures, aimables.^,, dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
8 >
X
Les aveugles.
Une violente contradiction déchire notre
monde moderne. Equipé, comme jamais il
ne l’a été, pour le bonheur, la santé. la
richesse, il est rongé par une incurable
tristesse.
L'homme, divisé en lui-même, souffre.
Il a ordenné sa vie sur les réalités matérielles.. 11 a cru que le développement
économique sans limite allait lui donner
1-: bonheur. Les réalités matérielles tremblent. Et' l'homme tremble avec elles.
Notre jeunesse a été bercée» par de
grands mçts qui faisaient battre notre
cœur : liberté — démocratie — idéal ces
grands mots sont aujourd’hui des épaves
qui encombrent notre chemin.
' La cause de ce désenchantement qui
pèse sur notre génération est à la racine
de notre être. Nous avons domestiqué les
forces die la nature ; nous avons multiplié
les signes extérieurs du bien-être. Mais
nous n’avons pas vaincu notre cœur.
Egaré loin des sources divines, l’homme
étanche sa soif dans les marais. Il mijltiplie les amusements, se démène, s’agite
fct fait beaucoup de bridt. Il crie à la joie.
Mais, à peine la tient-il qu’elle lui échappe,
comme l’eau glisse entre les doigts. La
joie ne s’achète pas. Elle se donne; elle
est la fleur d’un grand devoir.
Notre cœur, vide de Dieu, ressemble à
ces aveugles perdus et qui n'ont plus de
guide pour les remettre- sur le chemin. Je
pense à ce drame poignant de Maeterlinck : « Les awugles ».
Les aveugles, égarés par leur guide,
ne savent plus où ils sont. Serrés les uns
contre les autres, ils attendent. Le guide
est mort sans rien dire. Les aveugles tremblent. Le moindre bruit les effraye. Terrifiés, ils se sentent! abandonnés. « Il ne
viendra donc personne ? Y a-t-il quelqu’un, ? ».
Dans la nuit, ils crient à ces puissances, dont ils sentent la mystérieuse présence : « Ayez pitié de nous ! Ayez pitié
de nous ! »... Silence...
La vraie, la grande misère est celle
qui règne dans les âmes. La nuit la plus
opaque est cette ténèbre où s’égarent les
âmes en qui toute clarté est éteinte.
« L’âme est la dé du monde », proclamaient les vrais sages,. Ou, selon le mot de
Pascal : « L’homme passe infiniment l’homme ». L'amour et la foi, sont le pain nécessaire des âmes. Détachée dte Dieu, l’humanité, comme un fruit tombé de l’arbré,
est vouée à la pourriture.
Dès lors, le grand service que les chrétiens sont appelés à rendre à ce monde
privé de joie parce que privé de foi, c’est
de lui révéler à nouveau la beauté de la vie
vraie, simple et forte, dont le secret se
trouve dans l’Evangilie. Il y a un guide.
Dans son beau liivre : « Le Wfuvesau
temple », Bojer, le grand écrivain Scandinave, fait dire ceci par le vieil ingénieur
à son fila : «... dLe jour n'est pas éloigné
où les gens seront fatigués à la fois du
matérialisme, de la lutte de classes et de
toute la civilisation du machinisme. Us
voudront alors retourner au témple... Alors, il s’agit qu’il soit prêt à s'ouvrir»...
Sois certain de ceci : Iréver du divin,
c’est comme un feu qui toujours reprendra.
(Semeur Vawdois)
dalanl du deuxième siècle.
Ces demièreg années ont été particulièrement fécondes en découvertes de documents fort anciens conœrnanit le. Nouveau Testaiment. Nous ne citerons ici que
pour mémoire la mise au joui, en janvier
passé, d’un fragment d’Evangite inconniu,
datant du second siècle : ce papyrus, malheureusement en assez mauvais état et
très incomplet, est déposé depuis l’été
dernier au British Muséum. Tel qu’il est,
il présente un intérêt avant tout pour te
exégètes. Par contre, la trouvaille, mentionnée dans la Semaine Religieuse du 14
décembre par notre correspondant de Paris,
est d’un lintérêt plug général et mérite
qu’on y revienne avec quelque détail.
Dans un, groupe de papyrus achetés
en Egypte len 1920, pour la Bibliothèque
John Eyland à Manchester, M. C.-H. Robeirts
a découvert un feuillet renfermant des
fragments du quatrième Evangile (chap.
XVIII). Il vient de les publier.
La priemiè're question qui s’impose, ,en
présence d’une découverte pareille, est nafcurtefllement oeUle de la date du manuscriipt. .
La faufile n’ast pas datée, et il est infiniment probable que — si même nous le
retrouviqns — le nmnuscrït entier (dont
le feuillet n’est qu'ün* fragment, ne serait
pas daté non plus. La question de l’époque
ne peut donc être résolue que par un examen de l’écriture du manuscrit. Heureusement, les méthodes medarnes die la paléographie sont poussées à un tel point de
préciaiion qu’il est possible à dies spécialistes
de fixer exactement la date d’un manuscrit
en papyrus égyptien des premiers siècles de
l’ère chrétienne. On peut affirmer que le
fragment récemment découvert est de la
première moitié du deuxième siècle de notre
ère. Le pro'fiesseur Adolphe Dedssmann —
dans un article du British Weekly du 12
dernier, auquel nous puisons largement pour écrire ces lignes — déclare
que le manuscrit remonte en tout cas au
régne de l’empereur Hadrien (117-138
aprœ J. C.), peut-être à celui de son prédécesseur Trajan, qui mourut’ en 117.
Quidlte sont les coruséquiences qui] découlent de cette découverte ? — « Pour un
homme qui s’est occupé depuis plusieiurs
dizaines d’années de la quiestiicn johannique, écrit M. Dedssmann,, ces canséquences
sont fort importantes. Nous remarquons
en premier lieu qu’un grand nombre
d’hypothèses concernant la compasition tardive de l’Evangile de Jean, (des représentants de l’Ecole de Tubingue avaient fixé
la date de composition autour de l'année
170) doivent être considérées comme des
plantes de serre chaude qui vont périr
rapidement. Par les papyrus de la Bibliothèque Ryland nous avons la preuve documentaire que l’Evangile de Jean existait
dans la premiène moitié du second sièclie.
Plus que cela : des copies de cet Evangile
étaient parvenues jusqu’en Egypte à cette
époque. En ce qui concerne l’origine même
dc' l'Evangile, nous pouvons donc en toute
confiance remonter à une date beaucoup
plus ancienne».
«De plus — continue M. Deissmann —
te fragment découvert récemment est, pour
autant que je sais, le plus ancien témoignage que nous possédons de l’existence
de commxmaütés chrétiennes en Egypte.
L’origine du christianisrae en Egypte est
jusqu’à maintenant un problème non résolu. L’apôtre Paul n’a jamais visité l'Egypte dans Êtes loinains voyages missionnaires, probablement à cause d'un édit de
l'empereur Claude interdisant l’émigration de Palestine. Les fragments d’Evangile qui sont ma'iiitienant venus à la lumière, et qui remontent au second siècle,
sont une preuve anonyme, maila non moins
digne de confiance pour cela, qu’il y avait
déjà des communautés chrétiennes en
Egypte au début de ce siècle ».
D'autres questions encore se posent. Mais
elles sont d’une nature. plus technique
et retiendront l’aittention des spécialistes
en exégèse. Une chose certaine œt quia,
par suite des découvertes diverses faites
œs demieirs mois, l’histoire évangélque
voit s’ouvrir devant elle des honlzons nouveaux et fort intéressants.
■ {Semaine Religieuse) R. W.
U sagesse dn Conseil.
Nous reproduisons une belle page du
célèbre critique français Sainte-Beuve.
Evangil.e et Liberté rappelle que ces
lignes furent écrites à propos du Président Jeannin, de Dijon, qui pendant la
Ligue fut un Igueur « modéré » attaché
au Duc de Mayenne, et sut montrer alors
un tel esprit de droiture dans les négociations que Henri IV résolut, dès que la
paix fut faite, de se l’attacher. Comme
Jeannin s’étonnait de se voir si bien accueilli du roi contre lequel son maître avait
combattu, Henri lui répondit: « M.nsieur le
Président, j’ai toujours couru après les
honnêtes gens et je m’en suis bien
trouvé ».
il: « Ht
Il y a des hommes à qui la sagesse du
conseil a été donnée : ils sont rares, et
pourtant il y en a eu dans tous les temps.
C’est surtout pendant les époques de révolution qu’ils sont mis à l’épreuve et que
les occasions te déclarent aux autres et à
eux-mêmes. Aux époques régulières, ime
certaine sagesse élevée peut consister à
suivre et à maintenir le train des choses
établies, à embrasser tout un ordre prévu
et à n’en point sortir : droiture, prudence
et modération y suffisent. Mais quand tout
s’écroule et se renouvelle, quand les institutions, antiques tombent en ruines, et
que l’état futur n’est pas né, que toutes
les règles de conduite et d'obéissance sont
confondues, que la justice et le droit hésitent entre les cupidités, les intérêts révoltés qui courent aux armes, c’est alors
que le don de sagesse est bien précieux
en quelques-uns, et que les hommes qui
le possèdent sont bientôt appréciés des
chefs dignes de ce nom, qu’ils sont appelés,
éc-outés longtemps en vain et en secret,
qu’ils ne se lassent jamais (ce trait est
constant dans leur caractère) qu’ils attendent que Vheure du torrent et de la
colère soit passée pour les événements et
pour les hommes, et qu’habiles à saisir les
instants, à profiter du moindre retour, ils
tendent sans cesse à réparer le vaisseau
de l’Etat, à le remettre à flot avec honneur, à le ramener au port, non sans en
faire eux-mêmes une notable partie et
sans y tenir une place méritée...
...En temps de révolution les hommes
ne choisissent guère les partis où ils entrent, ils y sont jetés. Mais dans tous les
partis ü y a place à la longue pour les
bons avis, pour les folies moindres, pour
les sdutions qui réconcilient et qui guérissent ».
Sainte-Beuve.
(Causeries du lundi, Vol. X).
Nos Amis s’en vont...
L’Eglise Vaudoise vient de perdre, dans
1 espace de quelques semaines,, trois de
ses amis fidèles et dévoués : deux en Hollande et un en Suisse.
En Hollande, c’est d’abord M. W. M.
MES3EMAECKERS van der Graaff de
Bussum, enlevé à l'affection de sa famille dans la force de l’âge. Après avoir
passé environ cinq lustres dans te Indes
Néderlandaises, M. et M.me Messemaekers s’étaient retirés en HciUande, où notre Ami rendait encore d'apprmables servicies à l’Institut Cdonial d’Amsterdam.
Grâqe à sa femnw qui est d’origine Vaudoise (fille de l’évangéliste V. Klett), M.
Messemaeckers s’était affectionné à nôtre
Eglise ; il séjourna à différentes reprises
dans nos vallées et il aimait notre Oeuvre
d’évangélisation. Lorsque le délégué vaudois se rendait à Bussum il trouvait toujours une place au foyer hospitalier de
M. et M.me Mtesemaecker, qui organisaient au préalable sa tournée, roidant
ainsi sa tâche beaucoup plus facile. Nous
présentons l’expression de notre vive sympathie chrétienne à Madame Messemaecker, qui, pendant ces dernières années a
beaucoup travaillié, par le moyen de conférences et par le moyen d’écrits, pour
faire connaître et apprécier dans les PaysBas, et surtout dans les milieux de langue
hoUandaisee, notre chère Eglise.
Nous venons de faire une autre grande
perte en Hollapde dans la personne de
M.lle C. A. van WICKEVOORT CROMMELIN de Bloemendal, rappelée à Dieu
à l’âge de 80 ans. Elle a particulièrement
aimé notre Eglise et son œuvre d’évangélisation ; sa maison était toujours ouverte au collecteur vaudois qui y trouvait
invariablement une hospitalité généreuse
et cordiale. Tous te représentants de notre
Eglise qui se sont suivis en Hollande depuià une quarantaine d’années, ont passé
de belles journées dans la maison hospitalière de Harlem, d’abord, et, ensuite,
dans la viUa de Wfidhœf, où M.Ue Crommelin termina ses jours. ,,
Si notre grande bienfaitrice nous a
quittés, son souvenir demeure dans nos
cœurs ; c’est le souvenir d'une vie toute
consacrée, par de bonnes œuvres, au service du Maître, et c’est le souvenir d’une
âme chrétienne dont les caractéristiques
essentielles ont été une piété agissante et
une'générosité qui ne demandait qu’à rester anonyme.
En Suisse Dieu a rappelé à Lui, le 4
courant, le Professeur de théologie PHILIPPE BRIDEL, de Lausanne, un des repréæntants te plus illustres du protestantisme sui|sse. Après s^être distingué
comme pasteur dans différents églises,
2
f'.ri ^,en,^3^ance et en Suisse, il'a m pendant ^ ; ★^CJn nouveaux c^ü i frapM le Con- PBBRIER-KANEILLB. Les cultes du 29
professeur à la' Faculté líbre^ de'ï|
%-Vi^ i.ï_ Í » • , » *i ,<. 1^1» > «■
dit la Se
-¿V ^ théologie de Lausanne.’
Pendant plus die 50 ans ,maine Beligieuse de ôenève —^ il à ’^xèreê
line inlnuieoae profonde non seuildment'
dans son Eglise et sur ses, étudiants, mais
sur tous ceux qui, dans notre petit pays
romand et au delà de ses froiitièrês, sont
restés fidèks.au courant’de^pensée qui a
sa'source dans l’œuvre de Vinet».
Nous avons eu personnellement l’occasion d’être en rapport avec le Prof. Bridel et nous I* nous sommes rendu compte
du vif intérêt non seuHement, mais de
l’admiration qu'il nourrissait pour notre
Eglise et son œuvre d’évangélisation en
Italie. Il sympathisait profondément avec
nos difficultés et nous en donnait des preuves tangibles ; et 'il jouissait de nos succès et de nos joies.
Nous nous associons pleinemeiit au deuil
de la famille Bridèl, en déposant sur la
tombe du vénéré disparu la fleur de la reconnaissance. David Pons.
i
7
■VAÜDOISE
OONS REQÜS
Powr le Collège :
En Souvenir du "prof. Giosuè
Bcàma, sa femnlë L.
En souvenir de mon cher prof.
Jean Jalia, A. Long-Richard,
Bex (Suisse)
M. le Sénateur -Giordano
100,—
» 40,—
» rOOO,—
* * ^
IVI. le ^nateur Ciordarq : pour
les écoles de quartier
» 500,
***
Mjne Ida Jalla et ses enfants :
en souvenir de M. le Prof.
Jean'JaUà L. 1000,—
* •'*
AN6BO0NB, Lundi passé, rUnion de
Ta jeunesse vaudoise de notre paroisse a
eu le privilège d'être visitée par le pasteur M. Ermanno Rostan. M. Deodato lui
présidait a lu d’abord une lettre de notre
Modérateur, auquel nos jeunes gens avaient
envoyé un messie pour Noël ; ensuite, M.
Rostan a pris la parole pour eadiorter la
jeunesse à continuer son travail et son
témoignage avec fidélité, courage et bumüité.
R. N.
ELOREHCB. Les fêtes de No'él et Nouvd-An se sont passées comme d'habitude
dans nos deux congrégations de l’Eglise
Vaudoiæ : assemblées passablement nombreuses dans Ses deux temples, en nombre encourageant de fidèles se sont ipprochés de la Table du Seigneur soit à Noël,
soit au dernier soir de l’année, Via dei
Serragli, soit au culte du l.er janvier,
Via Manzoni.
Les fêtes des enfants ont intéressé et
édifié, outre les GouMm et les élèves des
deux écoles du dimanche, un public assez nombreux de parents et d’amis de notre oeuvre. A l’orphelinat féminin (Asilo
Ferretti) on a eu une fête tout à fait
intime et bénie. Du reste, une grande partie des orphelines fréquentent fliisai l'école du dimanche de Via .tìanzoni.
★ Pendant les deux derniers mois de
1Ô35, a eu lieu une première série de Conférences tenues, cet hiver, dans la chapelle de Via dei Serragli, par le pasteur
T. Vinay, sur : « Le salut par grâce ».
Depuis deux semaines, le pasteur V. Sommani a commencé la seconde série sur :
«Sopravvivenze e rinascite .pagane nella
religióne del XX secôlo » ; qìlférences suivies 'avec 'un intérêt croissant. '
★ 'Les i^OTiions de orière de l’Alliance
Universelle ont eu lieu dans les six locaux ides 'églises 'évangéliqtœs de langue
iitàlienne, partout suivies par tin manbreuit .puMic. Veuille *le ^ignettr bénir
ies efforts de eeSiServiteurs auttnüieUfde
"nos compatriotes si préooemp^'de toute
autre chose que du s^ut de leur âme.
seil d^lise de la congrégation de Via dei
Serragli par le départ du diacre M. GiuUo
Cesare Gay^ l’aîné des fils de feu le re
gretté doct.'-Teofllo Gay et frère des pasteurs Howard Teofllo et Gaio Gay et du
doct. lino Gay,‘qui s’est endormi dans le
Seigneur,'presque subitement, à l'âge de
61 ans, à Taube du jour de Noël.
A sa veuve, M.me Ddmira née Borelli, à
ses frères, à ses enfants et à tous les pa, rents, la sympathie chrétienne des amis de
la fâmille, aux Vallées comme aâlleurs.
. Que le Seigneur fasse descendre ses précieuses consolaticHis sur cette famille plonr
gée dans le deuü. phg_
LA TODB. Le Pasteur a célébré ces
derniers jours le mariage de M. Daniel
Mdlan avec M.me Ricca Madeleine et de
M. Jean Louis GMi avec M.me Amalia
Tadmi.. Nous renouvelons aux époux nos
meilleurs vœux de bonheur.
"k Nous souhaitons aux nouveaux membres du ‘Consistoire, MM. Humbert Malan, Henri Margiunti, Daniel Costabel et
David JaUa, une œuvre bénie au service du
Maître et pour le bien des âmes dans
notre paroisse .
■ ★ Dimanche prochain, 19 courant, à
20 K., dans la saUe de Sainte-Marguerite,
sous les auspices de la « Pra del Torno »
une conférence avec projections lumi
neusqsi Sera Îalite $ur «1/Abyssinie et
l’Eiythrée ».
décembre ont été tenus parole pasteur
^^du Peanaret, M; Gjiido Mathieu, et cenp:
du 5 courant par le candidat en théolœ
jgie, le docteur Charles Gay. f.
* y La paroisse les remercie, l’un et l’autre,
i pour leurs messages qui ont été bien ap
LYON. Le 15 décembre, le groupe vaudois « Pierre Valdo » se réunissait pour
la troisième fois. M. Bonnet, vice-président du Groupe, parla sur la « Glorieuse
rentrée ». Ensuite, six enfants vaudois récitèrent successivement le récit de ce grandiose événement de notre histoire vaüdoise, tel qu’il nous est raconté en vers
inoubliables dans le recueil « Heures d’exil », de M. Théophile Malan. A la fin de
cette récitation, tous les présents chantèrent le Serment de Sibaud,
Puis, pour ajouter au charme de cette
réimion de décembre celui de la fête de
Noël, les enfants chantèrent un cantique
célébrant la naissance de Jésus, A notire
regret, l'absence d’un de nœ enfants vaudois,, nous priva du plaisir d’entendre la
récitation d’une poësi© de Noël.
M.He Bert procéda ensuite à la distribution des cadeaux de Noël qui furent
reçus avec grand plaisir tpar les enfants.
Puis, après avoir annoncé 'notre prochaine réunion qui aura lieu, D. v., en
février, ,MJle Bert exhorta les vaudois
présents à redoubler leurs efforts dans la
nouvelle année, afin que nous puissions
célébrer dignement la fête du 17 février
et voir notre groupe devenir plus puissant
par Tactiviité grandissante de tous ses
membres, par leur zèle et 1 eur esprit
d'amour et d’union fraternelle.
Ces paroles d'exhortation furent suivie
par le chant d’un cantique et par une
prière qui termina notre réunion.
H1A8SRL. Cette année les fêtes n'ont
pâs été favorisées par le beau temps.
Mais malgré ia neige, tombée le jour même de Noël et le jour du Nouvel-An, nous
avons encore eu de bonnes assemblées.
Le jour de Noël .dans l’après-miidi, a
eu lieu la traditionnelle fête pour les enfants et tout le monde a été très satisfait.
Nous remercions encore très vivement
M.Ues K -et L. Tron qui, par leur activité,
«tmt bien aidé à la bonne réussîtie de la
fSte.
adlr du 31 décembre a eu ’üeu un
culte ''de flb d’&nnée qtii a été très 'bien
tréqueiitê.
Aprês'le ctdte qitelqtïes jeunes de TOnion nous emt offert une pétite soirée dé
lécitations .tdèla anuBanties. Engiuite, la
jeunesse s’esb encore arrêtée pour attendre minuit «et pour commencer la nouvelle année par un petit culte et* par Je
chant de nos beaux cantiques.
Â. Ribet.
prewes. , \
-ïi '''Baptêmes: Ribet Mma de Charles et
- de " Rostan Emnyi. — Peyronel Marina de
' Oreste et de Gay Aline. .
POMARET, Dernièrement nous avons cé.."„lébré le mariage de M. Baroelli Corrado,
J', de Corrado (Pérouse) avec M.U13 Long
Adeline (Envers Pinache), et celui de M.
Ribet Josué de Jean’David (Aymars) avec
Bleynat Mine de Jules (Lause).
Nous formulons pour ces nouveaux foyerS' nos meilleurs souhaits de bonheur.
★ Dimanche, 22 décembre, les membres du Consistoire ont accepté la demande d’admission à notre Eglise da M,lle
Honorine Bert, provenant de l’Eglise romaine, après s’être assuré de la sincérité de Ses dispositions et die ses convictions
religieuses. Puisæ-t-elle persévérer dans
la connaissance de l’Evangile et trouve'"
dans notre Eglise tout ce qui, avec l’aide de
Dieu, peut rendre sa foi toujours plus
grande et puissante.
★ Le culte de Noël auquel, à cause du
mauvais temps, a assisté un nombre de
fidèles quelque peu inférieur à celui des
autres années a été rehaussé par un chœur
de ciroonstance exécuté avec finesse par
notre Société Chorale sous la direction do
M. L. Rostagno.
★ La fête des enfants a eu lieu dans
l’après-midi die samedi 28 décembre avec
l’assistance de la presque totalité des élèves de nos écolfâS du 'dimancbe qui ont été
vivement réjouis par les numéros variés
du programme : récitations, chants... etc.
★ Le soir du 31 décembre après la réunion ténue dans la grande école du Centre,
la jeunesse de la Paroisse en très grand
nombre (pourquoi ne Serait-on pas toujours, si .nombreux!) s’est réunie pour
attendre dans un lentretien de franche
et cordiale fraternité la nouvellè année.
★ Noté remercions M. Gustave Bert
qui, en l'absence dû Pasteur, a bien voulu
présider le culte du 29 décembre.
PBALY.A cause de la neige ncs saintes
assemblées de Noël e de Nouvei-An n’ont
pas été aussi nombreuses que celles des années passées, mais edles ont été bénies et
notre chorale a pu chanter les deux cantiques qu’elle avait préparés pour Noël.
Le soir même de Noël, presque tous les
liants de l’école du dimanche se réunissaient dans le Temple pour leur fête traditionneUe, et le public a joui en assistant
bien nombreux au déroulement de leur
programme de récitations et de chants.
Nous remercions les maîtresse et toutes
les personnes qui ont travaillé à la bonne
réussite de la fête.
,★ Nous- demandons encore à Dieu de
vouloir être le véritcdale souverain du
cœur de la petite Nancy que ses parents
François Paæal et Adeline Menusan, des
Adroits, ont présentée au baptême, dernièrement.
★ Dimanche, 4 courant, le pasteur du
Perrier M. 0. Peyronel a bien voulu remplaxaer le conducteur spirituel de la paroisse, et il a ^présidé notre Union, notre
école du dimanche et notre culte.
Nous le remercions encore pour ses messages.
★ Après trois années passées à Praly
comme maîtresse,‘M.lle Oïÿa Rivoir vient
de nous quitter, et tandis que nous la remercionis pour toute l’activité déployée
pour le bien de notre paroisse, nous lui
faisons nos vœux dé bonheuf, et souhaitons la bienvenue à sa remplaçante, M.Ilc
Rita Bertaiot, de Prarustin.
' PRABUfflffN. Nous avons repris le che'tïun du Cimetière pour .y.fuîcorapf^er,les
dépouilles mortelles de quatre membres de
notre -Paroisse.
C'est d'Abord Mesmidrine, Smmdet née
décédée le dernier jour de l’an, à
-, Saint-Barth^emy,
BEffGIO CAL ABRI A. Dimanche 5 cour.,
dans la chapelle Evangélique Vaudoise de
Reggio Calabria,, les pasteurs Pascal de
Reggio et Colucci de Messine, ont célébré
un culte spécial en mémoire du sous-lieutenant aviateur Minniti Tite appartenant,
ainsii que toute sa famille, à notre Eglise
de Reggio. Tombé prisonnier entre les
mains des Abyssins, notre vaillant jeune
confrère a été barbarement tué et décapité. Une mort si horrible a soulevé l’indignation de tous les Italiens. Les autorités politiques se sont empressées d’organiser une grande démonstration avec
messe de suffrages dans le temple de la
Victoire, consacré aux morts de la guerre.
Quelques membres de la famille Minniti
auxquels on avait assuré que la cérémonie
avait un caractère seulement patrioti :ue, y
ont assisté. Naturellement la presse quotidienne et cléricale, se fondant sur le fait
de la messie de suffrages qui a été célébrée, a laissé croilre que Minniti Tite est
catholique. G^a est absolument faux. Minniti Tite est né et élevé dans une famille évangélique, reçu dans l’église méthodiste épiscopale. Il y a sept ans
environ, fe Comité méthodiste ayant fermé son église à Reggio, les Minniti se sont
unis à l’église Vaudoise et en font partie
actuellement. La famille Minniti est bien
connue et estimée à Reggio et tout le
monde sait qu’eUe est protestante. Dimanche dernier donc, les deux pasteurs
susnommés portant sur la robe pa,storale, l’un le ruban bleu de sa médaille
d’argent et l'autre le distinctif des mutilés
do guerre, ont commémoré le jeune martyres de la patrie devant une bonne assemblée d’évangéliques de Reggio et de Messine et d’invités, parmi lesquels se trouvaient S. E, le Préfet et plusieurs représentants des Autorités militaires et civiles.
Le pasteur Pascal commémora Minniti
Tite en parlant de son esprit de sacrifice et de sa foi évangélique, et M. Colucci, de son patriotisme, qui est celui de
sa famiUe et de tous les évangéliques italiens.
L’àctie commémoratif, austère et solennel dans sa Bimplicilé, produisit en tous
une .profonde impression. H. P.
BORÀ Le mauvais temps a nui à la frêquenfation des cultes de Noël, mais nous
avons, eepeqdanl;;, pu solenniser Tannîversaire de la venue du Sauveur par trois
fêtes dans les trois principa,ux quartiers.
La nuit du nouvel-ab a donné lieu a
une agape fraternelle, à laquelle participèrent 57 convives. Une assemblée plUs
nombreuse âe réunit ensuite pour admirer
le talent ét ï'habüeté d’un groupe d'en
fants, et pom* saluer -par un culte la naissance de l’an 1936.
"Nous avons en outi*e eu Je plaisir d'iavoir ch^ nous le pasteur Albert'Ribet, de
Masse], qui a présidé des réunions dans
les trois quartiers, nous apportant de vibrants et bîènfaisaiits messages. '
SAIRT-GBBMAIR. Mardi, 31 décembre,
un long cortège accornp^nait an,^hamp
du .repos .« Magna Maria », Bouchgrd née
Martimt, des Rouncs. C'est une belle figure de fidèle .vaudoise qui disparaît, mat*
Vji
,Le 5 janvier presque““«oudainement Mo-» ^
rie Pasquet veuve Cosiantin de Simounin^
était ' rappelée par le 'Maître." Elle avait ^
j\8Uans.
. ' Le 8, à Castlet, Pierre Simmdet, de 57
ans, finissait sa carrière terrestre.
Après une longue et pénible maladiert
Susanne Avondet veuve Bonin s'éteignait
au Ciabot Bas. Elle avait' 78 ans.
Nous pensons avec beaucoup de sympathie aux affligés et nous demandons au
Père de leur donner Ses consolations.
★ Olga Griglio, de Ciavert de Rocheplate, et Aurélio Bertaiot, de Saint-Barthélemy, se sont unis en mariage le jeudi
9 janvier. Nos meiUeu'‘s vœux. '
★ Nos jieunes gens de l’Union Chrétienne ont bien voulu inviter leurs amis
à une soirée où se déroula un riche programme de récitations. Merci pour leur
travail et leur entrain.
fjp
M
3
g3 if!
^mCfi:Æi‘^?Wmi^m^i>- ■^»*’ ;■ tVEcb¿Mvaiiéa^^y^Bfe^ir.j»»^ i¿*
gré ‘sea 57 “^ana, elle venait aouvent au ^
«hef-lieu chez œs nombreux'parents, et sa
*" ‘ fqi ' et son sourire resteront longtemps
W^-à^s nos cœurs comme un exemple et
,un doux souvenir.
' -i.'^.* A la famille nos sincères condoléances.
^A'i TAsile, 'un bon vieux Etierme
Ereuza; a laissé lui aussi un vide dans
^ nombreuse famille où il éts^it aimé pour
»is son activité.
★ Autres «fleurs» à la mémoire de
-M.me Joséphine Jahier-Danti :
m
i
“ nu
'dl.
s.
P,
Î7V
M. ring.’ Cruccu et famille, Milan, pour
l’Asüe des Veillards, L. 100 - Les Dames
■de la Société de Couture, dont faisait partie la Défunte, pour 1’«Asilo Infantile»
de Saint-Germain, L. 123.
i'w
$. PERSONALIA.
^;L-: t ’ '
%.. Mercredi, 15 janvier, ledoct. Aldo Fuhr
viann, résidant à Omêgna, a épousé M.lls
-Olga Rivoir, ci-devant maîtresse à Praly.
Nous souhaitons au jeune couple une
^ vie conjugale heureuse.
li'.VT.v' ^
TROP TARD;
C’est la nuit !
— Mère, mère ! sais-tu ce qui m’a
perdue ?
Sur un lit d’hôpital agonise, vaincue
par la débauche, une jeune" fille. Et toutà-coup elle s’assied, les yeux grands et fiévreux, et s'écrie :
—Mère ! ce qui m’a perdue... ce roman...
à 16 ans... que tu m’as fait lire... te rappelles-tu ?
Si la mère se rappelait ! Comment ! Ce
feuilleton qu’elle avait cru inoiîensif avait
entraîné son enfant dans les bas-fonds !
Oh ! quel coup, de poignard ! La mère,
cause de la mort de son enfant !
C’est la nuit. Maman qui t’endors, où
est ce soir ta jeune fille ? Quinze ans ! et
<îans la nuit, ces jours derniers, après la
danse, soufflée, tombée, perdue. Maman
qui aimas tant sa fille, venue avec ta permission aux derniers bals de nuit, regarde
maintenant ta fille dans les yeux, et puis
pleure ! Tu ne pleureras jamais assez,
car ç’est toi la plus coupable.
C’est la nuit Beaux garçons, nos futurs
soldats ! Trinquer, brailler, danser, non
ce qu’on « rigole » ! Et allez donc,, que
voici une heureuse bande, clabaudant des
jambes et des paroles par la boue. Non,
ce qu’on « rigole », dit l’un entre deux
hoquetsi Lumineuse, n’eBt-jce pas, cette
idée d’aller réveiller un copain, pour se
faire offrir à boire? Et voilà toute une
maison secouée d’un tremblement de terre.
Une fenêtre s'ouvre, un éclair dans la
nuit, un cri de douleur... C’est le copain,
réveillé en sursaut, qui a tiré avant d'avoir
compris, .et c’est maintenant im cortège
funèbre qui regagne le bourg avec un
mort de 20 ans.
Non, ce qu’on « rigole » daîis la miit !
Sur le seuil de son débit, qù'oht passé et
repassé presque tous les meurtners, "les
voleurs, les filibustiers, les fous, les déchets
d’un pays, le «bistrot», bon diable, a le
sourire. 11 prêtera, quand il faudra, sa
brouette à fumier ixmr rouler jusq"ue chez
lui un enfant qui vomit et râle, ivre-mort !
Non, ce qu'on peut rire quand, à 20 ans,
s’éteignent la foi, le respect de soi-iaême et
d’autrui, de la femme en particulier ! fis
sont « fins prêts », nos conscrits, « fins
prêts » pour ce qui les attend à la caserns.
Puis, au retour, le docteur reçoit dans aru
cabinet des jeunes hommes de 21 ans,
tarés, rongés de maladies qui sont le sa
laire de la débauche. Le docteur les voit
pleurer... trop tard, les mêmes qui, un an
plus tôt, faisaient leur apprentissage en
dansant. (Dr Ferraèts, Le Fett).
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1431
62
m
Pour uh théâtre', vaudois.
Risum teneatis... Gardea-vous de rire !
Rira, qui voudra, mais -je ne plaisante
pas, car je crois à la possibilité d’un théâtre vaudois. Mais quelqu'un me demandera : Où sont nos gens de lettres ? Il faut
reconnaître que si nos montagnes ont produit des professionnels de toutes espèces — des commerçants, des industriels,
des professeurs et des pasteurs, des médecins et des chirurgiens distingués, de
vaillants officiers, etc.... — elles n'ont p^s
l’air de vouloir devenir le berceau des
Muses. Peut-être sont-elles trop sévères
pour cela. Mais ccfia n’empêche qu’un théâtre vaudois puisse s'y développer.
N’ayant jamais produit de grands écrivains, nous ne serons pas trop exigents du
point de vue littéraire : cela encouragera les plumes, même les moins brillantes,
à s’y essayer.
Ce qui me laisse croire à la possibilité
cl un théâtre vaudois, c'est la richesse du
fonds que nous possMons dans notre histoire épique et glorieuse.
Mais un théâtre vaudois est-il vraiment
nécessaire et aurait-il un but bien défini ?
Certes, et c’est ce qui inspire ces quelques lignes. Il deviendrait un admirable
moyen de faire revivre le passé, d’enseignier nôtre propre histoire à nos enfants et à notre jeunesse. Il y a beaucoup
de gens qui n’aiment pas la lecture, qui
ne penseraient pas à se procurer une Vaudoise comme on l’appelait jadis, mais
qui seront les premiers à accourir à la
représentation d’une pièce vaudoise.
L’initiative de la Fédération de la Jeunesse Vaudoise d’encourager la production
de drames vaudois a donc une grande im*
portance. Nous signalons parmi les drames déjà publiés;
Mbori (fe‘ libertà, di G. Rostain.
Binnogata, di S. Tron.
Margherita di Fmnda, di S. Pons.
U Marchese di Pianezza, di G. Rostain.
Sangle Valdesp, di S. P. G.
La Figlia dell’Anziano, di Strong.
« Ü! *
Albori di libertà - Dramma storico valdese, in tne episodi - di Giuseppe Rostain.
— Tipografia Alpina S. A. - Torre Pollice.
— Prix L. 2,50.
Premier épisode : Pour défendre la Maison de Savoie — Deuxième : Les Cosaques dans les Vallées Vaudoises - Troisième : Sous l'Empire.
La pièce est tout indiquée pour nos
entretiens du XVII février et contribuera,
d’une façon attrayante, a faire connaîtire
notre histoire.
NeUa tribil di Giiùda - Dramma biblico,
in quattro atti, di Giuseppe Rostain —
Tipografia Alpina S. A. - Torre Pellice. —
Prix L. 2,50.
Ce drame a eu le prix du Concours de
la Fédération Juvénile Vaudoise. C’est
vraiment ün beau drame : on le lit volontiers et il gagnera certainement beaucoup à être représenté.
S’adresser, pour oes deux drames, à la
Librerìa Editrice Clcmdiana - Torre Pellice.
AAAAAAAAAAAAAAAAAA
RRRATA-COIIRIQl.
II s’est ghsBé dans le dernier « Blocknotes» quelques erreurs, que notre collaborateur, M. Baln^.a nous prie de vouloir rectifier :
Note N° 9 : nous souhaitons tous de
rendre dix fois autant le mal que nous
avom reçu (et non pas en avons).
Note N” 10 : les jugements de Thomme
spirituel ne concernent point les rapports
dcrniiers de l’âme avec son Dieu - que
Dieu seui peut juger - mais les rapports
que les créatures ont entre elles,
Id. : la justice de Weu ne subsiste qu’à
la condition de rester personnelle (et non
pas à la condition personñeáe).
uÿjyhwM ,,4.,-.. '
Uge Jarm: Studi sut Battesimo - Uniti
pografica Pinerolese.
Nous avons lu ces études avec un vif
intérêt et un grand profit. L’auteur y révèle les qualités que tout le monde lui
ccnnaît, de clarté, de précision de langages
de solide cidture, de logique ferme et persuasive.
La question du baptême y est étudii^
sous tous ses aspects. L’œuvre «»»prend
trois parties : 1" le baptême en rapport à
la vie chrétienne, en général ; 2“ le baptême des çnfants et sa légitimité aii point de
vue biblique et historique ; 3“ le baptême et la confirmation.
L’œuvre du Docteur Janni est de toute
actualité, puisque le baptême et la confirmation ont été l’object de discussiions et
d’études dans nos récentes conférences de
district. R y a au sujet du baptême, en
particulier du baptême des enfants, beaucoup d’incertitude, de confusion, d’erreur
même, dans nos milieux vaudois, étant
le pédobaptême considéré par quelques-uns
comme xm rite plus ou moins magique, par
d autres comme une formalité p](us ou
moins vaine, par d'autres encore comme
une... trahîsoin de la lettre et de l'esprit
de 1 Evangile, comme la cause de la torpeur
^i'rituelle d’une bonne partie de nos membres d’Eglise !
Que l’ouvrage du Docteur Janni soit
donc le bienvenu dans la bibliothèque des
pasteurs et de tous ceux qui s’intéressent
à la question du baptême. R.
Fails et Nouvelles.
f ■ Aluemagxe. Centenaire de Stoegker,
Le 11 décembre 1935, on a célébré le eent^aire de la »mssance d’Adodf Stœcker
(1835-1909). Ce grand pasteur , et partisan
de l’Eglise populaire par opposition à l'Eglise d’Etat, a exercé une grande influence. Il voulait sauver les déi^érités ds
la société et « combattre pour Jésus-<]!hr.ist
jusqu’à ce qué le peuple ait été regagné
à son Dieu sans lequel i|l ne peut ni bien
vivre ni bien mourir ». Devant le développement formidable de l’industrie et des
villes, Stoeeker demandait que «l’époqne
des grandœ villes soit l’époque du grahd
amour ». Il a mis l’acoeut sur la coïlaboration des laïques dans l’Eglise.
S. Œ. P. I.
Ht >K *
France. Fédération protestante de
Frarwe. Au cours die la séance du 3 décembre 1935 du Conseil de la Fédération protestante de France, M. Marc Bœgner, président, a rendu compte des entretiens qu’il
avait eus avec le Ministre de la guerre
et le directeur de la justice militaire au
sujet de l’objecteur de conscience Ph. Vernier, sur le point d'achever sa 2« peine
d’emprisonnement. A sa sortie de prison,
le Ier décembre, celui-ci a été affecté en
surnombre à une section d'infirmiers au
Maroc, d’où il sera détaché à la disposition de Taumônier pour remplir exclusivement un ministère spirituel, notamment
parmi les légionnaires. ,
M. Boegner a aussi annoncé que le ministère des P. T. T. a accueüli favorablement sa demande d’obtenir qu'une émission
religieuse, placée sous la direction de la,
Fédération protestante de France ait lieu
le dimanche matin. Cefle-ci commencera
aussitôt que certains détails techniques
auront été mis au point. S. CE. P. î.
Suisse. CvJtes matinmx de Saint-Pierre.
Oes cultes, interrompus durant quelques
mois ont repris mardi 7 janvier à 7 L l®
du matin. Ils ont lieu tous les mardis
et vendredis, de janvier à juin. Cet instant
de recueillement dure vingt minutes environ. Il consiste en mxfâique d'orgue, prières, chants et lectures bibliques.
Le sujet de cette année est l’Evangfle
selcxn St-Jean, chapitres 1 à 17, dont un
fragment sera lu à chaqiœ cuLte. 0n service de Sainte-Cène est célébré au dernier
culte de diaque mois.
(Semaine Religieuse).
— ün beau record! Le pasteur M. David de là paroisse cte Dardagny
Russin, s’est retiré à l’âge de 85 ans,
après xm piinistère de près de 60 ans
exercé dans cette sexfle parois.
« « «
Dans l’Eglise de Genève. La situation
fin^icière de l’Eglise de Genève continxie
à être des plus inquiétantes. Au l.er novembre il manquait encore ^ plus de Frs.
200 000 pour couvrir le budget de 1085.
Le Consistoire ne, sait pas encore «'il Ixii
sera possible à la fin du trin^stre de verser les traitements aux pastexirs. PPur
remédier en une certaine mesure à cette
situation, il a décidé''que chaque dimanche
dans "toxxs les temples il sera fait une collecte dont les 3/4 du produit iront à la
caisse centrale et 1/4 à la caisse de paroisse. On a organisé en outre dans toutes
les paroisses des équipes de personnes
chargées de visiter les protestants et d'intensifier le recrutement de nouveaux membres de l’Eglise. (S, P. P.)
L’Eglise et Ig Missiiùn -Aperçu gtnéred.
Soixante dâégués de vingt-cinq Copiit&ï
naltionaux du Cloneieil iiAternatipnal des
Missions se ^pt .rencpntrés b Noithfidid
(Connecticut) du 27 septembre au 4 octobre 1935, pour passer en revue l’activité
des trois années écoulées et discuter les
plans d'avenir.
L’œuvre missionnaire voit s’ouvrir devant dfile l’aube d’xuie ère nouvelle où
d’autpes éléments commencent à jouer un
rôle important. Ces éléments défient îfâ
christianisme dans ses fondements bustoi.
riquies. La Confêrencè, devant cette steuation, comprit la nécessité d’envisager poux
lésé, en Extrême-Orient, xme réunion univeraietUë où la solidarité chrétienne mondiale acquerrait un sens nouveau « Il nous
faut - dît M. JcÀm Mackay - un noxiveau
’centre spirituel pour résister aux forces
matérialistes, et une Eglise plus forte et
mieux préparée pour apporter son message ».
M- J.H. OUdharn, Secrétaire général du
Conseil international des Misons et Présàdent de la Commfeion des recherches du
Conseil Oecuméniqxie du Christianisme
Pratique, parla avec enthousiasme du tra-,
valiî à accomplir en face de la crise que
le christiiianisme doit affronter. Cette crise
place les homme dans xxne situation ^mMable à ce®e des pranim siècleB. Le térnoignaga chrétien pexït impliquer de nouveu
le martyre). «Dans tous les pays - ajoxilta
l'OTateur - l’Etat ou la Collectmte essaient
de. diriger où de conitrôlar la rite entière
de tous leurs membres. De grandes luttes
décisives entre la foi chrétienne et les tendenoes païennes dé" notre teinps «e prêpa.rent ; c’iest la gueirie entre 1^ conoeptign
chrétienne de ï’homme, d’une part, et ceÏÏie
de Fr^ri et de Marx d’autre part ; ï’antàgonistïri entne la conception chrétienne de
l’î^t, de l’économie pditique, des relations
mternationâte, d’une part, ,et les conceptions d’xxn nouveau paganisme ». M. Oîdham
démontra comment qxXéiques chrétiens des
plus éminents sont engagés dans ce grand
débat, et comment le fruit de leur travail
peut être utilisé dans le monde chrétien
missionnaire, grâce à l’activité intense qui
K- poursuit dans la préparation de la Gonfénence d'Oxfcrrd, de 1937. Cîtteconfér^îce, '
organisée par le Conseil Œcuménique du
ChristianiBsme Prâtiqxxe, étudiera : «l’Eglise, la ■Sodélté et l'Etat ».
L’étude approfondie de l’évangéiisation
missionnaire doit être placée au centie
de l’actteité du Conseil fntei"national des
Missions, en vue d’une action coneertéie,
énergique, « ©ffensà"we » e!t continue des
Eglises. Cette étude doit se faire au sein
même des Eglises et viser à irairôler de
nouvelles forées, laïques et ecclésiafltiquies.
La préparation, l’exécution et la poursulite dœ travaux de l’assemblée de 1938
devront permettre d’arriver à une coopération plus complète dans l’actirité missionnaire mondiale.
Jxxsqu’à présent, cette collaboration dans
l’évangélisation s’est rarement a"vienturée
au loin. Elle à conelistê principalement-en
activités de sociétés missionnaires plutôt
qtie l’Eglises indigènes. Tous ces proHèmies
sont l’objet d’une étude attiveteient pousUêe,
et des plans concrets de coHaboration nouvelle s’élaborent. l!e profe^ur Latourette ^
(teelara dans ce sens que, «si hoxjs, chrétiens, ne cherchons pas à atteindre jxisciu'au
dernier des êtres humains, nous sommes
infid^es à la mission que le Seigneur nous
a confiée»...
Le Conseil International des MisBions a
fondé et pouirsuit de nombreuses activités
pour réseudre des difficultés spéciales rèsuRant de la crise, Il a nptemraenti créé
un Fonds de secours pour nuaintienir en
activîté le travail misaionnaiTe alemaiMi,
sérieusement meoaieè par les miesuires de
restriction sévère, que le gouvernement
allemand a été obligé de prendre au sujet
de la transmissîon des fonds à l’étranger.
Les effort® d'aasiBtanoe du Conseil ont
donné à ses membres un siémi plifô profond
de soJidarité en face des problèmes tra-
4
K
',V '
••5«;
4
L’Echo des Vallées - Vendredi 17 Janvier 1936-XIV
giquies à résoudre. La responsabilité de la
chrétienté envers les Jriifs a été analysée
par M. Conrad Hoffmann, Secrétaire général du Comité internaltional d'évangélieatron parmi les Juifs, qui, grâce à ses
récents voyages, a été mis en contact étroit
awec les Juifs, de Bagdad jusqu’aux EtatsUnis. M. Merle Davis, Directeur du Département des recherches du Conseil International des Missions, fit une étude sur le
problème créé par 1^ effets de l’industrialisatíon chiez les peuples primitifs. Son département devra transporter ses bureaux
en Extrême-Orient, en vue de la préparation de la Conférence de 1938.
Les études préparatoires suivantes, eu
vue de cette Conférence;, ont été suggérés :
(1); un programme de collaboration plus
hardi et plus étendu ; (2) la création d’un
ministère chrétifen et l’aide nécessaire à
son acoroipsement spirituel continu ainsi
qu’à l’efficadlté de ses services; (3) l’organisation d’une Eglise indigène spirituellement forte, qui soit soutenue par les
dilvierses paroisses locales ; (4) l’Eglise par
rapport aux mouvements chrétii^is qui
sont en dehoirs de Son cadre ; (5) le christianisme par rapport à d’autres cultures
rieiligieuaes ; (6) la nécessité, pour l’Eglise
de chaque pays, de tenir compte de l’héritage culturel du peuple, dans la mesure où
cet héritage est compaUble avec le ^christianisme : (7) la nécessité, pour l’Eglise de
chaque pays, de prendre conscience de son
rôle dans la communauté chrétienne universelle; (8) la place que l’Eglise doit occuper dans la société laïque.
Les problèmes suivants, d’unie importance particulière, ont été mis en relief
par les délégués, lorqu’ifls abordèrent les
questions d’ordre matériel : (a) les finances
de l’Egliæ dans la situation actuelle ; ce
problème se rapporte specialment à l’Inde
et à d’autres pays où une grande quantité
de chrétiens appartienneint à la claœe prolétarienne ; (b) le christianisme par rapport à l’ordre social et éconcmique no^^
veau ; (c) l’Egliss, le communisme et l’impérialisme ; (d) le problème de l’Eghae et
de TEtat, tel qu’il se pose en différents
pays, y compris les qiKstïoîis d’éducation.
Nui doute que le travaE important, qui
a été accompli dans la préparation de la
Confénence universelle du Conseil Oecuménique du Christianisme Pratique de 1937
ne contribue largement à la solution des
problèmes fondamentaux.
Le Comité fixa la conférence universelle
d'automne 1938 à Kowlcon ^ Chine Quatre
cents délégués de trente contrées y prendront part. Plus de deux canta délégués
seront originaires de l’Extrême-Orient. Il
y aura également soixante-dix missionnaares environ. Chaque association nationale chrétienne d’étudiants enverra un
étudiant comme délégué.
M. Patón entreprit, dès M fin de la Conférence de Northfield, une série de visites
aux Comités nationaux d’Asie, pour s’entretenir avec eux du travail préparatoire
très important à accomplir dès maintenant.
(Les lignes qui: précèdent sont tirées
d tm artic''e de M. J. Davis, Directeur du
Département des recherches du Conseô
International des Missions).
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la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per
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Laura Margiunti (pour les chères orphelines),
La Tour, L. 15 - Ctoth. Gay-Tron, Id., 50 - L.
A. M., Id-, 200 - M.me Rosa Qardiol, Id., 10 Diano Nicola, Barí, 5 - in memoria della Sig.ra
Jahier Giuseppina ved. Danti, 2000 - Clém.
Messina Selli> en souvenir de sa chère Anita,
Rome. 50 - Maddalena Larco, La Maddalena,
25 - Suor Susanna Bèux, (leg.), 200 - Mélanie
Peyronel, La Tour, 5 - Clém. Buissa, Villar,
25 - Sœurs Marg. et Pauline Geymonat de New- York, Villar, 70 - Margherita Basini, Villar, 5 Angelini e Aliara, Turin, 15 - Giannina Peyronel, Pisa, 50 - Carolina e Dora Fontana-Roux,
Milan, 100 - Società di Cucito, Pomaretto, 200
Pons Joséph, La Tour, 5 - Romano G., pastore
emerito. La Tour, 10 - Colletta Natalizia di
Rorà, 28 - In memoria di Cristiano Coray,
Catania, la vedova, 100 - Id. di Ulrico Grenter,
Catania, 50 - Id. di Aless. Caviziel, Id., 100,
HOPITAUX.
L. A. M., La Tour, L. 100 - M.me Rosa
Gardiol, Id., 10 - Clém. Messina-Selli en souv. i
de sa chère Anita, pour l’Hôpital de La Tour,
25 - Id. Id., pour l'Hôpital du Pomaret, 25 -,
Comité Vallon, pour La Tour et le Pomaret,
1500 - Ferrerò Emilio, Riclaretto, 100 - Sœur
Susanne Beux (leg.) pour l’Hôpital de La Tour,
400 - Id. Id., pour l’Hôpital du Pomaret, 200-.1
Id. Id., pour la Maison des Diaconesses, 200Sœur Jeanne Pent, pour Noël, 10 - M.me Garola,
Villar, Id., 10 - M.lle Ad. Jourdan, La Tour,
Id., 10 - M.me Ghita Pellegrini, Id., 100-M.me
Llnder-Bert, La Tour, Id., 10 - M.me Cath.
Coïsson, Bordighera, Id., 25 - M.me Fraehe,
Copiers, Id., 20 - Sœurs Marg. et Pauline Geymonat, de New-York, Villar, 70 - Carolina e
Dora Fontara-Roux, Milano, 175 - Romano Giovanni, past. em., La Tour, 20.
REFUGE.
L. A. M., La Tour, L. 100 - Q. Vaciago,
Saint-Jean, 100 - M.me Rosa Gardiol, La Tour,
10 - Clém. Messina-Selli, en souvenir de sa chère
Anita, 50 - A la mémoire d’Henri O. Ribet, sa
femme Bianca Ribet-Souttef, Rome, 3500 - Id.
Id., le personnel de la Villa Bellosguardo, 150
- M. le Dr. Tomlinson, Northumburland, 30
M. lle Em. Beux, .Saint-Jean, 20 - Prof. E. W.
Long-Marey, Rome, 25 - Sœur Susanne Beux,
(leg.), 200 - Fam. Guido Michialino en souvenir
de M.me Frache veuve Beux, 20 - A la mém.
de Giulia Frizzoni, Bergamo, les neveux, 500 Madeleine Planchón, Villar, 5 - Sœurs Margh.
et Pauline Geymonat de New-York, Villar,,70
N. N., Villar, 5 - Union des Mères de Pramolj
en souvenir du prof. E. Bosio, 50 - Pons
Joséph, La Tour, 5 - Romano Giov. past. em.,
La Tour, 10 - Carolina et Dora Fontana-Roux,
Milan, 175 - Maddalena Larco, La Maddalena, 25.
SER'NETTE POSÉE PAR MARFlN LUTHER.
Quelle est la chose qui est trop grande
pour un seul, juste pour deux, trop petite pour trois ?
Réponse : Un secret ; car quand un secret est connu de trois personnes, ü y
en a cent autres qui la sauront.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 6 al 12 Gennaio 1936-XlY.
Nascite N® 0 — Decessi N® 3
L’Aïïooato gTEFABO PEVRüI
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De la mlsérlcorcie.
. II y avait une fois un roi de Perse appelé Culikan, de caractère despotique et
bourreau dans l’âme. ^Conquérant du pays
des Mongoles, sans quartiers, il fit main
basse sur tout ce que possédaient ses
ennemis vaincus et le fit transporter en
Perse.
Les trésors acquis de la sorte, ne’ le
rendirent pas meilleur, car, pire qu’avant,
il continua à tyranniser son peuple. Comme ses exactions dépassèrent toutes les
bornes, quelques notables révoltés se conjurèrent, et s’étant emparé de lui, ils dé: cidèrent de l’égorger. Ce voyant, le despote tout tremblant implora grâce en
criant :
—• Miséricorde ! miséricorde !
Mais les conjurés lui répondirent :
— Pendant toute ta vie, pas un
homme n’a obtenu grâce à tes yeux.
Chien ! comment peux-tu implorer que
'I
nous t’usions miséricorde ?
Et, sans pitié, la lame s’enfonça dans
sa gorge.
Quel enseignement pouvons-nous tirer
de ce fait ?
Il faut user miséricorde, avant que l’on
ne sente le couteau sur la gorge !
M. Claüdius.
LES^CINQ DOIGTS DU PÉCHÉ.
Je peux toujours être
en bon exemple pour les autres.
Il y a de cela 50 ans, vivait à Leipzig
le docteur R, célèbne profeœieur d’économie politique, qui était un homme pieux
et se rendait réguhèrement aux cultes.
En viieüissant, son ouïe baissant chaque
jour davantage, il devint complètement
sourd. Malgré criia, il continua à fréquenter régulièrement les sjaintes assemblées.
Quelqu’un lui présenta, un joùr, un billet,
où se lisait la question suivante : « Pourquoi, malgré votre surdité, continuez-vous
encore à aller à l’église ? », Le docteur R.
écrivit : « Par ma présence à l’église, je
peux rendre hoihmage à mon Dieu, je
peux prier avec l’assemblée et chanter
en pensée avec ele, et de la a)rte je peux
toujours être en bon exemple pour les
autres ».
Jirf9i Tr9n, dlreeteur-reaponsabU
Tsrrt PalUcft ■» Impfioiarit Alpin« $. A.
Un dicton arabe s’exprime de la sortie :
Le péché a cinq doigts. Il en met deux
dans les oreiFjes die sa victime, et dit :
« N’écouté pas les voix qui te mettent
en garde ! ». Il lui en met deux sur les
yieux, et dit : « Ne regarde pas le sentier que tu' suis ! ». Le cinquième il le
place sur la bouche et ordonne : « Suîsmois sans répliquer ! ».
Tutti
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