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IV. année
23 Avril 1S09
y." 1«.
L’ECHO DES VALLEES
FEUILLE HEBDOMADAIRE
Spécialement consacrée aux intérêts matériels et spirituels
de la Famille Yaudoise.
Que toutes les choses qui sont véritables........ eccupeut
vos pensées — ( Philippiens., IV, 8.)
PBix d’abonnement :
Italie, à. domicile (un an> Fr. 3
Suisse....................>5
France................» fi
Allemagne.................*6
Angleterre, Pays-Bas . » 8
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BUREAUX D ABONNEHENT
Torrk-Pelmce : Via Maestra,
N.42. (Agenzia bibliografica)
PiGNFROL 1 J. Chlantore Impr.
Turin :J.J. Tron, via Lagrange
près le N, 22.
Fr.oRENCK : Libreria Evangelica, via de'Panzani.
< ANNON<‘ES : 5 cent, la ligne
< ou portion de ligne.
‘ Lettres et envois franco. S’ u
< dresser pour radministratlon
J au Pureau ci Torre-PrUïce .
^ via .Maestra N. 42. — pour la
\ rédaction : X Mr. A. Revel
I Prof, h Torre-Pellice.
SOMMAIRE: — Idées claires pour les esprits peu au clair (II.). — Sciences: La
trichine et la trichinose. — Chronique politique. — Chronique locale.
Variété. — Correspondance. — Annonces.
Idées claires
pour les esprits peu au elairJ^’
II.
Du devoir de véiùté.
Nous ne devons pas à tous les hommes des soins, des
prévenances, des empressements : mais nous leur devons
à tous la vérité. La vérité de caractère est, aux yeux de
tous, une vertu fondamentale et le lien de toutes les vertus.
Et si l’on demandait jusqu’où s’étend l’obligation d’être vrai,
il ne faudrait point y mettre de limites. La vérité, aliment
de la vie spirituelle tout entière doit se manifester dans les
actions comme dans les discours, dans le silence comme
(!) Vinet: Eftmi sur la manifestaHon des convictions reliqieuses etc. chap, l’
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122 —
dans la parole , en public comme en particulier. Ne rien
dire qu’on n’ait pensé ou qu’on n’estime vrai, c’est le premier pas ; ne laisser aucune équivoque sur le système général de ses pensées et sur les principes de sa vie morale,
doit être le second.
Tel est l’idéal que doit se proposer la conscience humaine.
Tous ont le droit de réclamer la vérité les uns des autres,
et comme il n’y a pas de droit auquel ne corresponde un
devoir , il y a un devoir égal pour tous de la dire. Fussions-nous seul à être vrai, nous sommes tenu de l’être.
Ce devoir est individuel, indépendant des circonstances ;
il mesure tout à soi, la société et l’individu ; et ses exigences ne sont sujettes à aucun rabais.
Qu’est-ce donc que nous demandons à l’individu et au
citoyen ? — Nous lui demandons de faire en sorte qu’on
ne puisse lui imputer des opinions et des principes qui ne
sont pas le siens, et d’ôter tout prétexte au soupçon d’hypocrisie ou de simulation. Car il est des cas où le silence
suffirait pour l’exposer à ce reproche. Combien plus seraient
coupables des manifestations, des paroles directement opposées aux sentiments de celui qui se les permet ou qui se
les commande !
Or dans une société, établissement moral, on ne vit pas
ni l’on ne pense uniquement pour soi; on appartient à une
communauté dont le premier intérêt est la confiance mutuelle , et l’un des premiers besoins celui de connaître ses
membres. On lui est comptable, non de tout ce que l’on
pense, mais de ce que l’on pense sur ce qui la préopcupe
et lui paraît important.
3
— 1Í3
Sckncco.
LA TRICHINE ET LA TRICHINOSE.
La trirhino n’est connue des savants que depuis 1831, année où elle fut
découverte par un médecin anglais dans les muscles d’un cadavre. Dès lors
elle fut fréquemment observée et étudiée sous le rapport purement scientifique.
Ce n'est qu’en 1860 qu’elle attira l’attention du public en .Allemagne , pour
avoir été reconnue la cause directe de la mort d’ui e servante d’aubergiste à
Dresde, <[ui avait mangé de la viande de porc crue. Vers la même époque un
homme d’une constitution athlétique mourait de la même manière è Londres;
et pour la première fois elle vient d’apparaître en Italie eu causant la mort de
4 personnes d'une même famille à Ravecchia , près de Uellinzona.
La trichine, trichina spiralis, ainsi nommée par Owen en 183.5, est un tout
petit ver filiforme parasite qui a été trouvé dans plusieurs animaux, mais
surtout chez le porc qui y est très-exposé.
Ce ver ne présente pas toujours le même aspect ; il subit des transformations
<]ue l’on a pu étudier en faisant des expériences sur les animaux. On le rencontre sous deux états dittéreuts : à ['c'tat agamiqiie (c’est à dire sans sexe),
incomplètement développé, dans les muscles ; et à Yétat sexuel, adulte , dans
le tube digestif des animaux. La trichine musculaire a la forme d’un fil d’un
demi millimètre de longueur , roulé en spirale dans une espèce de sac , ou
kyste, formé par la substance même des muscles. Par le dépôt de matières
calcsiîres, le kyste peut devenir opaque et acipiérir une certaine dureté ; alors
si les trichines sont très-nombreuses, elles donnent à la chair un aspect finement pointillé visible à l’œil nu. En dehors de là le microscope seul peut
révéler leur présence. Ainsi enkystée la trichine, quoitjue inerte, est douée
d’une vitalité très-tenace et conserve cet état indéfiniment; c’est à dire aussi
longtemps qu’elle n’arrive pas de quelque manière dans le tube digestif d’un
autre animal ; alors seulement, elle reprend une vie nouvelle; sous l'influence
des sucs digestifs le kyste se dissout, la trichine qui y était emprisonnée se
développe et au bout de trois jours elle a acquis toute sa croissance ; sa longueur est alors de 4 millimètres et les sexes sont distincts, te mâle étant plus
petit que la femelle. Aussitôt après la fécondation les femelles, qui sont toujours en nombre plus considérable, donnent naissance à de nombreux embryons,
visibles seulement au microscope, qui commencent immédiatement à émigrer en perforant les parois intestinales pour se répandre par tout le corps, ne
s'arrêtant cependant que dans les fibres musculaires; là elles grossissent aux
dépens de l’organisme qui les recèle , jusqu’à ce que la substance musculaire,
irritée par leur présence, ait formé autour de chacune d’elles un kyste
isolateur qui met un terme à leurs dégâts. Quant aux trichines adultes
ou ne sait pas au juste combien de temps elles peuvent vivre et donner
naissance à de nombreux individus; leur existence semble durer de six
à huit semaines.
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— 124
Ou roucontre assez souvent des trichines dans les muscles d’individuS
n’ayant présenté durant leur vie aucun symptôme de leur présence ; la trichinose, par contre ( nom que donnent les médecins à la maladie causée
par les trichines), est rare et ne se révèle que lorsrpi’une grande quantité
de trichines musculaires vivantes ont été introduites dans le corps avec
les aliments. Chez l’homme la trichinose ne peut se développer que par
l’usage, répandu partout, de manger la viande de porc crue; il suffit
donc, pour s’en préserver , de ne faire usage que de viande préparée de
manière à tuer toutes les trichines qui pourraient s’y trouver, c’est ce qui
arrive grâce à l’éhullition prolongée. Les préparations de viande crue,
quoique pleine de trichines, deviennement elles-mêmes inoffensives lorsqu’elles ont été gardées longtemps et qu’elles sont bien épicées.
L’examen microscopique de la chair des porcs destinés à la boucherie
serait sans doute la meilleure mesure préventive contre la trichinose; mais,
en son absence, les précautions indiquées plus haut peuvent suffire à tranquilliser les amateurs de viande porcine.
Note. Jusqu’à présent la médecine ne possède aucun moyen sûr de tuer
tes trichines dans le canal intestinal, et moins encore dans les muscles.
J. B. D' en Médecine.
ChrontjC|uc politique.
On annonce pour le mois d’avril 1872 l’ouverture d’une Exposition internationale à Turin. Une Commission composée de MM. Quintino Sella, représentant
du Gouvernement, Louis Ferraris, conseiller provincial de Turin, et le comte
Rignone , délégué du Conseil Municipal de cette ville, est chargée d’en organiser les préparatifs. Les frais requis pour les travaux sont présumés s’élever
à 5 millions de francs, dont 2 millions et demi seront fournis par l’Etat, I
million et demi par la Commune de Turin, 200 mille francs par la province,
et le reste par souscriptions volontaires.
Un tremblement de terre assez considérable s’est fait sentir à Sienne dans
la nuit du 18 courant. La population éveillée en sursaut s’est précipitée sur
les places publiques et la troupe elle-même a jugé prudent de quitter ses
casermes.
Le 16 de ce mois est mort à Florence S. E. le marquis César Alfieri di
Sostegno, ex Minisire d’Etat, Sénateur du Royaume. Ses dépouilles mortelles
ont été transportées à San Marti no d’ASti, auprès du tombeau de ses ancêtres.
Il laisse un fils nommé Charles, actuellement député au Parlement et marié à
la nièce de feu le comte C. de Cavour.
Le Sénat vient de perdre un autre de ses membres dans la personne du
Commandeur, Professeur Moris, décédé lundi à Turin, homme de beaucoup de
savoir et botaniste jdistingué.
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- 1>5
La Chambre déplore aussi la perte du député Camozzi, qui fut couiiuaudaul
de la gardé nationale de Palerme lors des troubles de. septembre ISdß. Le l)el
éloge (|uo le président fit de lui en ouvrant la séance publique de lundi lui
était bien mérité.
Avant de passer au budget des finances, cette même assemblée a d’abord
adopté une loi qui autorise la dépense de 21 millions, répartis en ciiu] exercices du budget des travaux publics pour la construction de grandes routes
dans le midi de la péninsule, et a voté ensuite avec 223 votes contre 2.5 1 abolition des articles 98 et 99 de la loi sur le reclutement militaire qui admettaient des privilèges d'exemption en faveur du clergé.
Lamarmora, Salvago, Massari, D’Ondes Reggio Vito e Conti ont opposé
de vaines frayeurs et de faux arguments, les Ministres Rertholé et De-l'ilippo,
appuyés cette fois par la gauche toute entière , ont victorieusement combattu les vieilles théories du passé dont les premiers se portaient champions. Nous regrettons de ne point avoir trouvé parmi les députés présents
à cette votation, celui de notre collège , et certes ce n’est pas la première
discussion importante à laquelle il manque.
De l’étranger, point de nouvelles fort intéressantes si l’on en excepte
peut-être le vote des Cortes d’Espagne qui se sont prouoncé's en faveur
du maintien de la peine de mort, celui par lequel on a île nouveau repoussé au palais de Westminster les etîorts de Disraeli tendant à empêcher
l’abolition des privilèges de l’Eglise établie d’Irlande.
Pai'tout la société civile cherche a se défaire des liens qui l’unissent
aux Eglises nationales et établies. L’agonie de cos dernières est longue mais
leur lin est certaine,
Ouaiit à noms, inutile de le dire, nous la hâterons toujours de tous nos
vœux.
(ÎPKronit|ue locale.
Torre-I^elllce. Leçon d’agronotnie. Dans sa 5® leçon, du 12 avriL
M' le prof. Rollier a continué l’exposition du sujet précédent, et a raconté
Une visite faite par lui à la ferme d’un proprietaire de Macello (Piémont),
Andreis,
— Assemblée paroissiale ( 18 avril ). Examen du Rapport du Consistoire^
Ce rapport, qui, il faut le dire, est peu substantiel, expose l’état de la
caisse, d’abord, et la vie de l’Eglise, ensuite. — L’on constate, à l’égard
du premier point, que les besoins des pauvres augmentent d’année en année, tandis que les collectes mensuelles, faites à la porte des temples, ne
produisent en moyenne qu’une 15® de francs. Quant à la souscription pour
le fonds du culte et de l’instruction, elle a produit une somme de fres.
160,40; dont 70 ont été affectés à la paie des régents de quartier, 50 aux
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fr.'iis (Vôclairajïf! de diverses réunions, et les 40 restants aux frais de modérature. Cette dernière application a été nécessitée par le vote du Conseil
Commnnal de Torre-Pellice, f|ui a biffé de son budget la somme jusqu’ici
affectée à cet usage, — Comme on le voit, la paroisse de La Tour a
beaucoup de peine à entrer dans le système des contributions volontaires;
il est telle paroisse, celle du Pomaret par exemple, qui, avec sa collecte
de 600 fres et au-delè, peut lui servir de modèle, quoique placée dans
des conditions beaucoup moins favorables, et numériquement inférieure.
A quoi Cela tient-il ? A plus d’une cause. Et tout d’abord au manque d’esprit de suite chez le Consistoire. Il y a deux ans, la souscription pour
culte et instruction s’était élevée à plus de 230 fres; ce beau zèle est tombé
à plat l’année dernière; il est sujet à des défaillances, il est intermittent.
Cette année, on s’y est pris aussi tard que possible, et l’on a recueilli, à
la dernière heure, une maigre moisson. Il semble donc qu’on ne se soucie
guère de préparer le terrain d’avance et d’intéresser les fidèles à l’accomplissement d’un devoir qui, chaque année, se fait plus urgent, à mesure
que les besoins augmentent. Il y a plus; nous pourrions nommer tel membre du consistoire qui ne nourrit à cet endroit qu’une répugnance trop
visible ; il ne manque presque jamais de se faire l’écho très-complaisant
des objections les plus absurdes et les plus entachées d’avarice; nous l’avons entendu par exemple se faire le parrain de celle-ci: « On vient nous
arracher quatre sous dont nous avons besoin etc. ». Cultivez cette rouille,
et vous aurez bien mérité de l’ignorance de vos clients! — Quant à la
vie de l’Eglise, on constate que les services religieux sont fréquentés d’une
manière régulière; le fait le plus réjouissant ; à reléver ici, est la prospérité des deux écoles du Dimanche, dirigées, l’une, par IW le Prof.
B. Tron, l’autre, par M"e L. Malan. En général dit le rapport, les fruits
que produisent les moyens d’édification sont peu sensibles; les pauvres en
particulier ne paraissent pas profiter beaucoup de l’instruction religieuse
qui est offerte à tous. Mais ce qui, par dessus tout, caractérise l’état moral
de la paroisse, ce sont les nombreux scandales auxquels le Rappport fait
allusion. Voilà, certes, un grave symptôme; et ce qui nous paraît presqu’aussi grave, c’est qu’à cet égard l’exercice de la disciplina, dont le
soin est confié au Consistoire, est à peu près nul. Or que dit la Parole
de Dieu ? « On entend dire de toutes parts qu’il y a parmi vous de l’im
» pudicité;... or je vous ai écrit dans ma lettre que vous ne vous mêliez
» point avec les fornicateurs ; non pas absolument avec les fomicateurs
» de ce monde, ou avec les avares, ou les ravisseurs, ou les idolâtres;
» car, autrement, il vous faudrait sortir du monde; mais je vous écris
» que vous ne vous (mêliez point avec eux; c’est-à-dire, que si quelqu’un
» qui se nomme iest fornicateur, ou avare, ou idolâtre, ou médi
» sant, ou ivrogne , 'oü ravisseur, vous ne mangiez, pas imême avec un
» tel homme » (1 Cor. V.). Nos faiblesses, nos maladies viennent en grande
partie de oe que l’Eglise n’est plus qu’un mélange incohérent;”OÜ dôbau-
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— 1-27 —
ches, foruicaleurs, avares, ivrogues etc. ,»e targueut du uom de frères
et du nom do Chrétiens. Si r4s.seniblée paroissiale qui doit se réunir le
30 mai, a le courage de partir du principe établi par r.V[)ôtro , il y aura
lieu d’espérer une amélioration progressive; pour le moment, rien do plus
douloureux que l'état moral dont nous avons tracé rcs([uisso.
— Collège, Ecoles secondaires. Nous avons eu la visite d’un inspecteur
du Gouvernement, Mr le Prof. Carelli, qui a successivement, quoique trèsbrièvement , examiné les classes du college , do l’Ecole Normale et de
l’Ecole Supérieure des jeunes fdles. Nous attendons que M'' Garolli ait communiqué ses impressions au ministère pour en faire part à nos lecteurs
et en tirer parti dans l’intérêt de notre instruction secondaire.
San Glovannl-F»©lllc-o. On nous écrit :
Je viens de lire dans la Chroni<pie locale du N. 1.5 de votre journal un petit
article où l’on pose deux questions à r.\dministration de cette commune. —
Pour satisfaire au désir exprimé par votre correspondant!, fci’ai observer
que si la place des Blonats n’est ni terminée ni éclairée, ce n’est point faute
de bon vouloir ni de prévoyance, mais tout simplement faute d’argent. —
Nous laissons à notre correspondant le soin do répondre.
Hora.— Visite pastorale extraordinaire. — Dimanche, 18 avril, la Table,
en la personne de .MM. le Modérateur, le .Modérateur-adjoint et le Secrétaire ,
.s’est transportée dans la paroisse de Rorà à l’etfet d’y procéder à l’enquête
votée par le dernier Synode. Après le service divin, présidé par le Modérateuradjoint, une nombreuse assemblée électorale s’est constituée sous la présidence électorale de M'le Modérateur.
Il n’y a dans ce moment, à Rorà, que deux anciens sur quatre. Le troisième
s’étant refusé à l’examen prescrit par la Constitution, le Consistoire l’avait
écarté; mais l’Assemblée électorale, nouvellement convoquée, porta une seconde fois ses votes sur le même candidat qui, pour lors, fut examiné. Mais
en suite d’une lettre accusatrice, la Commission d’examen le déclara impropre
à remplir sa charge ; ce qui n’empêcha pas l’assemblée de le renommer pour
la troisième fois. Sur quoi il fut donné lecture du procès-verbal de la Commission examinatrice, et l’on procéda (le 24 janvier p. p.) à l’élection d’un
nouvel ancien. Mais avertie par la Table, l’assemblée des électeurs revint à la
charge, annulla le vote du 24 janvier, pareeque l’enquête précédente avait été
insulfisante, et décida que le premier élu serait examiné à nouveau.
Quant au quatrième ancien, il avait été dûment élu et examiné ; mais son
installation avait été retardée à la suite d’accusations portées contre lui. On
produit les pièces, et les chefs d’accusation sont reconnus non valables ; le
Consistoire n’ayant pu en prouver un seul, le quatrième ancien devra être
installé prochainement. i
Une autre cause de trouble, ce sont les dissensions qui ont eu lieu entre
le pasteur et le syndic. La paroisse, paraît-il, souffre beaucoup de cet état de
choses ; mais la Table a dû reconnaître l’impossibilité d’amener la réconciliation désirée, et lés longues discussions engagées à ce sujet, n’ont pas abouti.
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- 118
fflanctés.
Oonvontîoii póstalo. La Gazette officielle du royaume a publié
le 15 courant, avec le décret royal qui en autorise l’exécution, le texte tout
entier de la convention postale conclue à Berlin le 10 décembre 1868 entre le
royaume d’Italie, la Confédération de l’Allemagne du nord, la Bavière, le Wurtemberg et le grand duché de Baden. L’affranchissement des lettres ordinaires
est facultatif; celui des lettres assurées, des journaux, des imprimés, et des
échantillons de commerce est, par contre, obligatoire. Entre l’Italie et tous
les états allemands susmentionnés, les lettres non affranchies coûteront 60
centimes, celles affranchies 40, à condition néanmoins que leur poids ne dépasse pas 15 grammes. Un timbre-poste de cinq centimes suffira pour affranchir les journaux, les imprimés et les échantillons dont le poids n’excèdera
pas 40 grammes et avec un surplus de 30 centimes on pourra recommander
tous les objets.
(ffomsponbiancc.
— L’auteur de la lettre en réponse à Nos misères nous prie de ne point faire
paraître sou article, «ni en tout, ni en partie». Nous accédons avec regret à
sa demande, car sa lettre contenait un paragraphe sur le Synode... Bast!
Brisons là !
— En réponse à notre Chronique locale du dernier numéro, nous avons reçu
deux lettres de protestation ; l’une est de la plume d’un membre du consistoire
de La Tour, que nous n’avons pas nommé, ni même attaqué directement ;
nous nous croyons par conséquent en droit de ne point la publier, d’autant
plus qu’elle ne'contient guère que des injures. — La seconde émane du Consistoire lui-même, et nous la publierons dans notre prochain numéro.
— L’Administration de VEcho des Vallées déclare avoir reçu de trois Vaudois
résidant à Lyon la somme de francs 10, destinés à la souscription pour achat
de Bibles en langue espagnole.
r*©tlte Boîte au.v. Lettres.
M' le Gérant de VEglise libre: Nice. — Nous n’avons pas reçu les numéros 15 çt 16
de votre journal.
M' P. C. Flo ence : — J'ai reçu votre leftre : merci.
g\,riiioivoo.
En vente â I’Abence Bibuogbaphiqüb, 42, Via Maestra, Torre-Pel.lice,:
Yle de Jean DIodatI, par E. de Booé, 1 vol. 120, 300 pp. ;
Prix fr. 3, 70. Franco pour toute l’Italie fr. 3,80, contre mandat
sur la poste.
Pignerol, J. Chuntoeb Impr.
A. Revel Gérant-