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Année Dixième.
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pubtiBurB le^ lil>^HiVB8 de
■'l’orra Pellicft.
Pour rjSiVt^Aeitrau bureau d’Ad
N. m.
% Sfeptèmhrf 1884
ün.ou pliïsÎBurs numéros sA'pW*rés,! demaûdés avAMl 1«
I rage 10 üett.t. ehapun.
' Artpoiîiîes: ¿.o cedtinieapar
■ K<M <îuu»ns d'iiï'gefU 8« P“'^
. leitvê yeûompidipiee dii pai
»rtonfia/s fenir 1« nnreau de /'b-,
t rosa Arahitit^A ■
Pçur la REPACTION s'adreilser,
- - ainsi: A laDireciun da Tpmohu
..Pomarette (Pinertilo)
i'éur r ADMINISTRATION adfes7 «er aiesi: A rAdministration du
.Témoi'ii, Poiuaretto (PiueroloJ
' Italie. ' ■ • •
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VAtLEES VAUDOISES
■'' ' '■''pal’a'issant'cbaqÉe Vendredi
(Aiî'rKA I » S
la. vérité uuar tu iikfiriié. bitu iv, lt>
Htfl
CommuiiloatiQbs ofncielles. — Pu systèine dè ctinVibôtions éteibli ;dans uus paroisses,'^ Alliance é-vangéliqua — Voîes_
üiwrertes. — Gorrespmàci'fice. — Le cbetainqui mène à .Dien, — ,Dn .s0çret,ppur réussir.
— Chronique mndotge^r^. Berne politique.
€Oilll1IKl€AVIONS OFFICIELLES
7’-.!; ,
lanf examens d’introdijclion, an Collège ei à l’Ecole SupénAure de
ToiÉH’jioaqront lien mardi prochain,
¿K) AërtÎèfn’Bre, ' à, 8' heures du matin]
LeSi^exi^meng a faire ou a|reiaire Qomtnencer(j)n,t|Jûpdi!,j 29 ,sèple»èi’a> à 8
heures dui tnalirti
L’ouvertüi'e des ' cours, 'dans ces
deliü! ébblissémeiita, est fixée am
ntei’credi!''!,®’'octobre à 8 heures préciser 4u matin.
•Lbxîithen dTintroducliopi à l’Ecofe,
Latine dû Pom'à'réti; ét/fouverture des
cours, au font';!) bu ,1e M'' octobfè'prochain. . . ’ La Tadle.!
L’Ecole de Théologie de Florence
s’ouvrira, le P octobre prochain, par
uni discours acadéraiqueîde monsieur
le professeur Gémba. Le Conseil attend
que tqus les éfudiani,sApienl présents
à cette séance d’ouvenlurje. , ,,p
P. Lantaret, 3Îôdéràfeur. I
li ■ : ■ ::il
Du èysième de contributions 7''
â ÉiabtiT dans nos paroisses
Nos' tâtonnements. ,
_ L"’une des causes pour lesquelles
nous n'avons pas encore, jusqu’ici',
obtenu ce que l’on est en droit d’at,lendr'e de nous,', c’est que c^àns la
plupart de nos paroisses nous'avons
fait des essais de collectes plutô't'que
des collectes régulières.'
A ,Pral l’on a eu de? collectes par
souscriptions faites, d’abord, par des
collecteurs munis dexdrnets ; ensuite,;
par ,les rpembres du Concistoire, et
enfin .par une commission composée
de deux anciens deu;x puU'cs
personnes,. ,saps que l’on se.'Apit, ûrrêtp à l’unouà l’aulrpdeces m'ôyéns.
A Rodoret l’assemblée paroissiale
élit chaque année quatre,coilecteurs,
uïi pour chaque quartier^ qui se rendent auprèSides familles pour obtenir
leurs souscriptions. Il y a collecle à
2
WI<>VWkAAAAI^<>«.^jA,>V<
306.
la porte du temple chaque premier
dimanche du mois et chaque dimanche
de communion.
A Massel, il y a collecte par souscription, faite par le Consistoire, le
sou de la communion, et une collectp
à ia porte du temple au nouvel an,
A Périer-Maneille chaque ancien doit
faire dans son quartier la collecte
annuelle et les collectes extraordinaires. Le pasteur accompagne quel
3uefois les anciens, ou bien il fait
ans chaque quartier une réunion à
’la ÿuite de laquelle la souscription
est ouverte. Il y a encore le sou de
la communion; et peu ou point de
collectes à la porte du temple.
A Villeséche le pasteur insiste sur
le devoir, de donner et attend que
chacun lui apporte ses dons. Il a des
carnets et donne à chacun son reçu.
Il y a collecte à la porte du temple
les dimanches de communion, et quelques autres fois pour les frais de culte
Lés jeunes membres de l’église constitués en association, se cotisent pour
l’évan^lisation. ,i . , i
Au Poraaret, Je consistoire a flxc
une somme à donner par chaque famille.
A St. Germain, les anciens font,
chacun dans son quartier, la collecte
annuelle. A la porte du temple, les
jours de communion et au nouvel an,
il y a collecte-pour les pauvres;
d’autres dimanches, il y a collecte
pour les frais de culte et autres. •
A Pramol, les anciens sont chargés
de faire la collecte annuelle à domicile. 11 y a collecte les jours dé communion.
A Prarustin, le pasteur et l’ancien
passent dans tous les quartiers, chaque année, pour la collecte ordinaire
et plus souvent, s’il le faut, pour des
besoins particuli’fcrs. Il se fait une dèllecte par mois à ia pone du temple.
Une société collecte pour l’évangélisation et les missions.
Angrogne a des collectes hebdomadaires à la porte du temple. Par
extraordinaire, des collectes par souscription, fl domicile. ' , h!'
St. Jean a une collecté à domicile
faite par l’ancien accompagné quel
quefois du pasteur. Des bulletins de
souscription sont distribués aux membres de l’églisé. Des sociétés collectent
pour l’évangélisation et pour les missions.
• La Tour a une collecte hebdomadaire aux portes du temple, une collecte par souscription, faite à domicile par les anciens; et des sociétés
qui collectent pour l’Evangélisalioh,
les missions et les pauvres.
.Villar a des réunions mensuelles de
missions, suivies dé icôllecles. tJne société recueille des dons pour les missions et l’évangélisation. Une,îçoilecle
annuelle par souscription sé fait à
domicile par les anciens outre les
collectes, à la porte du temple, pour
les pauvres.
Bobi a line collecte annuelle faite
par le pasteur, le son de la communion, et une collecte mensuelle æ
la poi'te du temple, pour les missions.
Au Villar et à Bobi il v a, contrae
à La Tour, une société ae femmes
pour venir au Secours des pauvres.
; “ Rora .a une collecte à l’isshe de' chaque séWiçe ''pnncipàl '’lenü dans,
le temple, des collectes par souscription auprès d’un nombre jusqu’ici,
assez restreint de membres de l’église
et un" doTMínéñceiHfitft dfe.sdiiiélS Tétn*
les missions et l’Evangélisation.
Dans quelques paroisses l’on a iptfûduil deS collectes dans les écoles
[du dirnattehe. ‘ ■ i' i » '
En résumé, ¡où il n’y a pas: eneuréi
; de souscriptions ani}.uelles,^régjiUèfe^i,
■ il y a quelques-, essais de souscripnons;,
où il n’jf a‘pas 'enc’oré dB'colléefes
hebdomadaires à la porte dù''tërnj)Ié,
il y en a de mensuelles, ou ¡]^eu ; s’en
faut. Et dans quelques .paroisses, il
v a des sociétés quj nollee.tent pqur
les missions ,ét. i’Evangèlis^non.
Dans celte marché ibeertainé et péh
uniforme, nous n’avons pas èneoré
obtenu cé que nous désironscEovircin
la moitié des faniilles ne donnent pas ,
du font,,pu, très, ¡rrégulfèrement. îîous
avons besoin de fané mieux.
Dieu’ nous a environnés d’amis
nombreux, puissants et dévoués. Ils
; sont venus à notre secours soit pour
l’érection de lieux dééulte et d’écoles,
3
--307 ....
soit pour l’enlreliep de nos pasteurs,
de nos professeurs èl de nos régents,
Cës ressources nbus éianl’huiïiajnernèiil assurées* rioé's devons' faili'é faep
aii'x Ib'è'sbitis' dé' nos paroisses i ¿anS
plus fécoürir â’la libéralité de'dos
ariiis.'ét contribuer toujours plUs Iâr^ènidnt'ipdiir notre oeuvre d’Evangélisalipn et pôur les missions. Nous
le poüvbns à condition que chacun se
souvienne d’honorer rEternei de ses
biens et apprenne,;! donner régulièrement et en proportion de ses revenus. '
■ . ..I ■. , , ,
Errata-Comtje. Nos lecteurs se sont, sans
cloute aperçus que, dans l’arlide précédent,
un ttjbleàü'de contributions relatif à l’année
•1884 >a été intercalé, par erreur, entre la
phrasé: En dix ans nos contributions avaient
doublé i 01 celle qui commence;: En faisant
un PabUau approximatif. Qu'ils vèuiüeni b.ien
incttré ce tableau en parenthèse, car Ü ne
devait figurer qu’en note.
Alliance évangélique
Conférence de Copenhaguen
Â.U lieu dé se réunir dans la capitale dé la Suède,' Stockholm, la
conférence de l’Alliance évangélique
a finiypar choisir la capitale au Danetnark où elle a été fort bien accueillié: Ge sont les villes -de LondT.ès, j
Paris'f Berlin, Genève* Amslerdafn';’
New-York et Bâle, ‘qui ont été le
siégé des sept conférences œcuméniques, tenues jusqu’ici par l’Alliance
évangélique; Celle de Copenhagen,
la huitième, n’a pus été inférieure
aux précédentes.
Environ 2000 membres s’étaient
fait inscrire pour y prendre part. Le
local choisi à été la salle de Béthesda
appartenant à la mission intérieure
et pnuvânf contenir 1500 personnes.
Dix sièges'réservés'"étaient préparés
pour les membres dé'la'famille royalê,
qui ont assisté à'quelques séânces.
, liâ' répnion préUminaire, destinée
k'Sôuhàileh'la bienvenue aux délégués
'êïi’bngçrs et :âi'Meé' élitetïdres s’ est
iériüe le s'âriiedii 30 août" dan's la
grande salle de FUniversité, ornée
pour la'circonstance. Le doci; Kalkar,
malgré ses 84 années, a prononcé le
« discours de bienvenue ». « Dieu soit
béni ! s’ést-il écrié, ce qui nous unit
est plus grand et pins fort que ce
qui nous sépare ». Des chréliens d’Angleterre, d’Amérique, de France,
d’Allemagne, de Suède, de Hollande,
de Suisse, de Grèce, dé RnSsie, ont
répondu à la salutation fraterneile
du président Danois. Nous n’ avons
trouvé aucune mention des représentants italiens, qui étaient cependant
présents.
Parmi les sujets traités par des
membres éminents de l’Eglise chrétienne nous avons noté les suivants:
Le « désaccord et l’accord de la
Chrétienté », par le doct. Schaff de
New-York.
«Nos dangers, nos devoirs et nos
espérances » , par le pasteur Théod.
Monod de Pans.
« L’indifférence religieuse et les
meilleurs moyens de la combattre »,
par le prof. Chrisllieb de Bonn.
Ce théologien croit que l’on peut
prendre, en général, la statistique
de la fréquentation du culte comme
moyen de constater les besoins religieux ou bien l’indifférence. Parmi
les moyens à employer, en dehors
de l’œuvre pastorale, il conseille la
prédication laïque.
«L’œuvre des Ecoles du Dimanche»
a été décrite et recommandée par
M. Hartiey de Londres.
L’une des questions qui paraissent
avoir soulevé une discussion animée,
c’est celle de l’Armée du Salut et de
ses méthodes d’évangélisation. Les
professeurs Oelli de Berne, Godet de
Neuchâtel, Cairns d’Ecosse, Chrisllieb
de Bonn et le doyen Vahl du Danemark
ont exprimé leur manière de voir tâ ce
sujet. L’on est d’accord pour reconnaître le bien qu’a pu faire l’Armée;
mais ce bien ost-ciû, a dit le docteur
Chrisllieb, aux éléments évangéliques
de leur prédication, et non pas à
leurs méthodes à sensation. H leur
conseille d’éviter ce qui est théâtral,
de ne pas employer, de femmes dans
la prédication, ni des personnes sahs
4
.308...
expérience çhr;é[ionne et d’abandonner
une organisation qui implique une
obéissance militaire absolue. L’ordre du jour volé est le suivant, .destiné à être transmis au Président
de la Confédération Suisse:
« L’Alliance . évangélique, tout en
évitant de se prononcer sur les. méthodes adoptées par l’Armée du.Salut,
dans .son œuvre d’évangélisation,
proteste contre la violation rde Ja
liberté religieuse commise à l’occasion
de certaines réunions de l’Armée du
Salut en Suisse». . |
L’on s’est occupé aussi de la por
siliori pénible des pasteurs danois
dans le Schleswig, de celle des missionnaires à Madagascar, du trafic
de l’opium etc. Un comité international
a été nommé pour s’occuper des malières qui intéressent l’ensecnfile d-e
l’Alliance et, apiès una semaine bien
remplie, la séance d’adieux tenue le
samedi soir, 6 septembre, est venue
clore dignement ces assemblées de
la fraternité chrétienne universelle.:
" ..................----------
Corre0|)Oîibauce
- ri .••■i' ptàlyj'lo lO.'Be^tcmbfê .1884.
Monsieur le Birccleuri
Me permettez-vous de mieijiiX presser ce qui est dit dans le deiioipp
idu Témoin sur la paroisse de Püaly V
— Si vous jugez la. chose inopporlupe
ivousim’avez qu’à jeter au panieriles
quelques lignes que je vous .adresse.
Le rapport de la Table au Synode
n’texpriine pas des piainfe coptre la
préaicalion du, pasteur, mais un déw.
Gn y lit: De la visite;pastorale faite
en janvier dernier, ainsi que de quelques pièces parvenues à fa Table, il]
résulterait iqu’wwe partie des membres
de TMÿlise], itout en rindant, unibon
témoignage à là conduite et à la doctrine'évangélique' du pasteur, désirerait plus de clarté et. de sim^plicüé;
dans sa prédication. \
;Le Synode a pu se convaincre .par!
cetqui la été iu .et dit dans la séance:
de merecedi après-'midi quül y a chezt
les pétitionnaires auprès de la,Table
autre chbse que le désir contenu dans
le rapport imprimé. Les deux,députés
de la paroisse choisis dans les i;angs
de l’opposition au pasteur p’ont pas
con/ïrwé'le jugement de la Table en
convalidant des plaintes traduites on
désir. C’est ensuite des dispositions
rassurantes exprimées par le pgsteur,
et de raitilude maintenue par,le.s députés qui ne se rendaient pas compte
de la position faite par eux à la paroisse qu’ils représentaient, que le
Synode, san.*i nen prescrire, a voté
l’ordre du jour qui recommande cbaudement la paroisse de Pralyà la sollicitude de l’administration,.
Au milieu des préoccupations tiiar
.nifestées dernièrement au sein ¡.de ,1a
paroisse que j’ai été appelé à diriger
'dëpnis bon nombre d’années; et àbrès
tout ce qui a été'dit,à cet, égaim en
Synode et ailleurs, j’opîne ,que là
prédication évangélique, tout en s’efforçant d’atteinure te plus grand
nombre de personnes et dea'épondre
à tons lés besoins religieux, ne doit
jamais perdre celte saveur biblique
que t’ESprit dé^Dièu petit »ëùl faire
apprécier: et que l’orateur chrétien,
eoname tout disciple du Sauvenr, sera
d’aulanljiplus fidèle,àisa vocation qq’il
se conformera .plnsi strictement,,au
principe suivi par l’ap4tre;;,quj;,; se
faisant tout à tous, disait àuxîÈg)ji.ses
.édifiées par lui: .,«Si*je.cberc,^aisjà
tpla ire a ux ' h gmm es j e ne i spra te i pq s
serviteur de Chris.ti»,l
é' ï-v/oK
MAgréez, honoré Monsieur,.,jes sàlula lion s ch ré tien n es 1 d e , : U [ • 11 ,, ;. 11 i i i ¡ ;
. ,, , Totre d^ùué, '■ r'- j
' D. GÀy ■Pasteüi’.''
r
Voi^s pU'Kertes
,iNons .veoevons du doct.;.E.,,E,9S<an
la çornmùnioalion, suivante, que 'no'us
.abrégeops ;Un(:Peo:
«Ça lecture de l’article: .Um dbsfirvq,iioni,très opportune pubjié, d^qs Jle
ii. 3A,jdu Témoin.}, tp^a portéijà réfié¡n|iir su.r les moyens offerts aux laudpis
j;d’amél)iorer .leur position, le , pqrle
5
sunout de ceux gqi sont obligés de
chercher' ailleurs que dans la culture
dés terres, leurs^moyens d’existence.
Plusieurs voies sont ouvertes devant
eux s’ils veulent en profiler.
Les professions libérales: rnédecÎEe,
barreau, etc. sont accessibles aux
élèves de notre Collège, obligés de
se munir de leur licence gymnasiale
afin d’être en mesure, plus tard, de
prendre leur licence lycéale el d’entrer
a rUniversité. Il est vrai que cela
offre encore quelques difficultés; mais
elles sont amplerpent compensées par
réducation chrétienne reçue dans
notre élablissemen.l et une économie
de dépenses qu’on ne trouverait nulle
part ailleurs. Pour upe population
rurale cOm'me la nôtre ce dernier
avantage n’est paç à dédaigner.
^ 'On parle, depuis longtemps, d’une
école technique dont nous aurions
besoin. Il y en a pne ,à Pignerol et
jCitpe demande pourquoi l’on voudrait,
à. grands (frais, en ouvrir une à La
Tour. On me dira probablement que
l’ph obtiendrail par lii le double
ayantagé de diminuer les dépenses
e.t (l’assurer une éducation évangélique
. aux élèves,, les nteltant ainsi à l’abri
des dangèi’s auxquels ils seraient
.exposés qans lep villes .où lciutes Içs
soufçes de corruption Îeiir sont si
facilement ouvertes. - Dans ce cas
ne^uff|ra,it-i| pas d’avoir, par exemple
.à ^’Pigoerbt, que pemim yaudoiif.oî^
n(iV enfants seraient placés sous dne
biénv,éiUanfe et chrétienne surveillanbe'l,;.,' ,
iQuilsgif qù’u" Yandois pieux venant
fpriôè'r qpabpension, dans ce but,
(Japs lp. ch,fg'4>nn.do notre arrondisseineni,ne' fiiire à la fois son
iniérÔl et'l’asiantage de ses^ pensionnaires dont plusieurs pourraient payer
leu'r, bfltfetièp en nal'ure?
Je pe parle pas de notre Ecole
supérieure, et (je notre Orphelinat,
(^hacnnpéui voir que la piajorité. des
jeunes ulles qui les fréquentent en
prôfitenl ppur' jiaur bien-être temporel
et spinlnnl» ■ . «
. Quant aux écoles professionnelles
du l*élgve) tout en étant inslruft dans
îea brUUcbes qui lui,sont nécessaires,
apprend un métiér, je me demande
si l’établissement et renlrélien d’une
telle école aux Vallées offre tous les
avantages qu’on en attend, au point
(le vue de la dépense et de l’intérêt
même de l’élève. Nous avons, en
Italie, rétablissement dirigé par monsieur Comandi, à Florence, et celui
de Vallecrosia, sans parler (les Artigianeüi Valdesi de Turinouvert aux
enfants pa.uvres. ,A l’étranger, quelque.s vaudois ont pu profiter de l’Elablisseraent de Sa Verdun. Ne,ponrrait-oñ
pas ouvrir, à Turia même, une école
payante, dans le game des Artigianelli,
(iirigée dans le même esprit et ôù
chaque élève trouvcr.ait avec une vie
de famille et une éducation chrétienne,
de'bon maîtres pour le métier ,qu’il
aur-iiit choisi'?, ^,
Au reste, abstraction faite de |;inslruction’acquise, il Y n un mojén
qui a lom’ours r.çûssi à donner rine
aisance relative à ceux qui ont recouru
à l’émigration temporaire, pour amasser quelques épargnes: c’est la probité, la fidélité envers leur maîtres;,
l’économie et une vie pure, exempte
des souillures qui perdent une si
grande partie de la jerinesse. Il y eut
un temps où le (josliime vaudoi's de
nos jeunes filles était; dans les villes
de Marseille, de Turin etc,., une (garantie de probité et d’honñ.éjélé. En
est-il de même aujourd’hui?
Avec de la probité et de réeofiornie,,
t'ôutes les professions , même es plus
humbles,, s’ennoblissent et peuvent
devenir une source dè' b,îe,n-;êlré.
Preuve en soit tel Vaudois rentré
dans sa patrie et yf jouissant d’une
JionBêle aisance, après avoir .exerce
pendant noinbi'e d’années, le méliei'
de décroiteüfl , ,
I PoGt. É. Rostas,
Le citemin qui méae à Dieu.
par P, L. Moûdy.
Paris, Paul MossEflAT, me de Pille 48.
Moody le grand évangéliste américain a déjà publié plusieurs de s;es
6
-310
discours el quelques petits ouvrages
dont là lecture est toujours édifiante
et attrayante par la foi qui s‘y manifeste corn m,e par rattachement & là
parole de Dieu el par,des anecdotes
fort touchantes. Nous extrayons de
l’oùvràge sus-nommé les deux pages
suivantes:
«,\u temps de notre guerre cil^ile,
en Amérique, une mère reçut la
nouvelle que son fils avait été blessé
dans la bataille de Wilderness. Elle
prit le premier train et s’en alla le
rejoindre quoiqu’il y eût un ordre du
Ministère de la guerre interdisant aux
femmes de pénétrer dans les lignes.
Mais l’amour d’une mère ignore' les
ordres sembiàblê's'j'à forcé d’instances
et de larmes elle parvient à forcer
la consigne. Enfin elle découvrit l’hôpital où son fils était couché. Elle
alla trouver le docteur et lui dit:
« Me permettez-vous d’entrer et de
soigner mon fils ».
— Il vient à peine de s’endormir,
répondit le chirurgien; son état est
très critique et je crains, si vous
réveillez* qiie l’émotion ne l’emporte.
Il vaut ihieiix que vous restiez dehors,
jusqu’à ce qu’il s’éveille et que je
puisse le préparer graduellement'à
vous revoir.
La mère regarda le docteur en face
el répondit:
— Docteur, supposez que moti Qls
né se réveille plus; je né l’aurais çiq’np
pas revu en vie? Lnissez-moi entrébj
m’ásseóir près de lui ; je ne lui paèlërài pas.
— si vous promettez de oe pas
l’éveiller, c’est bien, allez.
Elle se glissa vers la couchette où
gisait son fils et contempla longuement son visage. Qu’il lur avait tardé
de le revoir!'Qdand elle fut tout près
du lit, ce fut plus fort qu'elle, elle
ne put retenir sa main; elle la posa
sur la main de son enfant. A peine
le jeune homme eut-il senti celle douce
pression que sans ouvrir les yeux il
s’écria; « Mère, te voilà! »• Il connaissait cette main maternelle.
Ah ! pécheur, si vous sentez la douce
étreinte de Jésus, vous la reconÏÏaîtrez,
elle ést pleinè de tendresse, te’monde
vous traitera, durémeilt,. mais, lui,
jamais. Vous n’aurez jamais de rnéi'leué'hmi, ici b;is. 'Que son braSj'yqus
entoure et^ qüe’ .sa hii'áín vbu's soutienne,! - ■
Déût-^ti'e qùetqù’un demand,é-t-jl,;
Comblent pUis-jq'aller à liiîT, ij.
Comme vous iriez a vptrè mèré. Âvézvoüs offensé vôtre 'mèVé, lui avezvôus fait du tort?'Aussitôt vous allez,
vers elle et vous- dite.s: (f Mère, pardonne-rnoi! » Traitez Christ de la même
manière. Allez à lui .aujourd’hui,en
cbnfessaht que vous ne l’avez pas
aimé, que vous ne l’avez pas traité
comme vous le deviez; confessez vos
péchés et vous verrez avec quelle
promptitude il vous pardonnera. ,
Je me souviens d’un autre incident:
c’est l’histoire d’un jeune soldat qui
avait été jùgé par une cour'martiale
et condamué à mort. Le’'nceur du
père et de ,1a m'ére fût brisé:à cette
nouvelle. Ils avaient une pèlite fille.
Elle connaissait .Abraham Lineolu de
nom et'de réputation ’ et elle se dit':
« Si Lincoln savait combien mon père
et ma jhère aiment leur fils, ,iï ne
laisserait pas’ füsilier rhon frère ». Elle
supplia son père d’aller à Washington ‘
pour lâcher d’obtenir la grâce du
condamné. Mais’le père dit: « 0,’Asl
inutilé, fa loi doit suivre soui çqfirs,
Ofl; a déjà réfusé plusieurs grâç'es^'el
îe'lçŸésident a déclafé qu’il riqiitè'rvien
dfal¥i)lus ; que lès sentences dèè cours
hiiffrtiales seraient' désormais^ ,',éxé¿ür
téés ». Le père et la mère ne crdya'ièht
pas que leur fils pût être graciêl
Mais la petite filie ne 'pe‘i'dit|’pas
l’espoir, ellé prit' lé traid' qui la
conduisit du Vermont a Washington.
Quand elle arrivâ’à'la Maîsoh-Blunçhe,,
les soldats voulâîent Tfempêcher'de'
passer, mais ellè'‘ràconia fa lamerir
table histoire,, et on lui buvritj le
Se. Lé se.crélaire particulier'du
eut Lincoln refuse de rihlróîluire auprès de' celui-ci, .mais ' la
petite fille recommença sbii réciti '
et le'h'ôeur'du secrétaire lut tôhché!,
il rintroduisit devant ir'présidérlt.
Quand' elle énira dari.s lè''cabîhet ' de
Lincdlri i Mi' 'y' avait,' là"des s’ériaf^uts',
des "g'éhêtà'ux','' deis ' góuVerhetírs'j dèè
7
hommes politiques, tous occupés des
grandes affaires du moment;d’enfant
n’osait approcher, mais le président
la vit, debout près de la porte: « Que
veux-tu »' lui demanda-l-il, et l’enfant
raconta son;histoire dans son simple
langage. Il était père, et des larmes
couTèrentbienlôl sur les joues du grand
Lincoln. Il écrivit un télégramme
pour faire venir à Washington le
jeune condamné. Quand il fut arrivé,
* le; président le gracia j! lui donna
trente;:jours de congé et l’envoya
chez J:ui avec la petite fille pour
réjouir le cœur du père et de la
raèrê.
Voulez-vous savoir comment aller
à Christ ? Exactement comme cet
enfant alla auprès de Lincoln.
Peut-être avez-vous un triste récit
à faire. Racontez tout, ne gardez
rien sur la conscience! Si Lincoln
eut pitié de la petite fille, écouta sa
requête et TexaiUga,, croyez-vous que
le Seigneur Jésus n’écoutera pas votre
prièrei’i Croyez-vous qu’Abraham Lincoln ou tout autre homme ici-bas, ail
jamais eu autant de compassion que
Christ V 11 est miséricordieux quand
tous sont lassés de l’être ! Il a pitié
de ceux que tous jugent indignes de
pitié. Allez à lui, confessant vos
péchés, et il vous sauvera ». J»*,
On peut aussi se procurer cel
vi’agé'chez M. En.’ Tourn, W
évangélique, v\i& République, 38,
seilléi" '•
Vil scerpi pour réussir
Nous parlons pédagogie et nous ne
faisons que citer un trait de l’enfance
de Samuel Gobât évêque protestant
de Jérusalem tel que nous le raconte
le journal mensuel des Missions Evangéliques au XIX siècle. ( Page 100
année courante).
Il s’agissait d’une dictée dans laquelle le jeune Samuel Gobai avait
sauté un mot de ..cinq lettres. Cela
aurait dû lui compter pour une faute;
mais le maître, qui était sans doute
de mauvaise humeur ce jour-là, lui
compta cinq fautes selon le nombre
des lettres de ce mot, et comme il
avait une grande habitude du bâton
et .que chaque faute de ses élèves
était punie d’un coup de ce redoutable
instrument, le pauvre garçon fut condamné à en recevoir cinq coups sur
le plat de la main. Cela révolta
absolument son sentiment de justice.
Il reçut le premier coup patiemment
et iiurnblemenli comipe l’ayant, en
effet, bien mérité;. mais quand le
maître en vint au second coup et aux
suivants, le jeune Samuel le regarda
fixement et lui dit chaque fois d’une
voix ferme: ^Dieu vous'le rende!»
El quand vint le tour de son voisin,
qui avait fait la même faute et qui
devait recevoir la même punition:
«Fais comme moil» lui dit Gobai
à voix basse, ce qu’il fit en effet.
Depuis ce moment, à chaque coup
infligé par le maître à ses élèves,
ceux-ci ne manquèrent jarpais de répondre: « Die\i vous le rende ! »
jusqu’à ce qu'un beau jour , le régent
brisât son bâton dans une sorte de
désespoir, et en jetât les morceaux
par la fenêtre en déclarant qu’il ne
se servirait plus du bâton à l’avenir,
et en ajoutant que, s’il ne pouvait
maintenir l’ordre dans sa classe sans
bâton,'il aimerait mieux renoncer à
être régent pour le reste deses jours• i'fc;;soK r école ce,.jôui;-là,
. rà4b,4,t Ç Goba t,’ ' nous tî n m es çp nse il
etó'e 'les aînés de la classe,;', ppis,nous rassemblâmes tous les élèves et
nous décidâmes, quç,,,. si réelleméhl
le régent tenait sa, parole et renonrail à l’emploi du bâton, nous nous
donnerions tontes les peines du monde
pour lui faîre'plaisir. Que si quelqu’un
de nous voulait continuer de lui faire
de la peine, nous nous chargerions
nous-même de lui administrer une
boiine correction. El, ajoute Gobât,*
de ce jour-là notre classe i\xl un vrai
modèle d’ordi'C et de bonne conduite ».
■¡'il: t
8
-.212
Hos|)ilutiléi fraiiciitisiv
Dans la Gazzetta Piemontem du 20*
septembre courant nous Irouvòns une
mauvaise nouvelle apportée* par u*ne
correspondance venani'de Paris sous
la date du 18 courant et nous pensons
qu’elle mettra sur ses garde plus d’un
lè'Gteur de notre modeste ifeuille.
Les préfets des départements de la
Savoie, de la Haute Savoie, de l’Ain,
du .lura, de l’I&ère èl dù Rhône auraient tout simplement émané des
décrets qüi défendent d’employer les
ouvriers italiens tant'dans les elianti ers* des travaux qui relèrenl de l’étal,
dir'départementr respectif, des communes, de la compagnie de chemins
de fer Paris-Lyon-Méditerranée, bu
d’associations diverses, que dans les
chantiers des travaux exécutés par des
particuliers, ou dans, les usines et
manufactures de-’leurs départements.
'Vqilàfqui est clair atimoins. Que les
ouvriers qui auraient l’i ntention d’aller
chercher de l’onvrage en Fi-ance eni
prennenii'bonne note.
ÜFliponiquc
i0e
Monsieur le pasteur J.
ayant accepté l’appel qu’il a re^ae
la paroisse : de Pramot, l'assoifféeélectorale dè‘Rodoret a nommé/Il
dimanche M courant, avec 3i voix
sur 35 votants, Monsieur Henri Vinhy,
évangéliste à Tjtloria.
Nous ne savons pas, encore, si
M"“ rï, Vinay répondra ¡favorablement
à la vocation qui lui a été adressée.
L’installation de M. Marauda« dans
la paroisse de Pra.mol, aura lieu,
D. V., le 1®' dimanche* du mois d’octobre ¡prochain. i
Des quatre élèves du Collège qui
se sont présentés pour le concours
aux bourses Burgess, deux seuls ont
obtenu le nombre de succès voulus ;
ce sont; Giuseppe Banchetli de Perugia
pt Abel Guigou de Pral.
' ~ Dieu merci, le choléra'
diminue^à Naples. Le nombre dés cas
est descendu au dessous de 250 eti
celui des morts au dessous de^OO par
jour. Des i.secours onti été envoyés de
l’intérieur et de l’étranger pour les'
malades pauvres et les orphelins. Mal*
heureusement l’épidémie sîéténd dans'
les enviitms de Naples;’elle ai continué
ài sévir à la Spezia qui est toujours
encore impitoyabieiîientet injiistemeht
entourée par le cordon militaire. La'
viiré: commence A perdre* patience.
Quelques' cas sont signalés à Gênes'
et à Busalla. 6 ........ /
Éietjg*iÿu0! — Les troubl'és causes
par les démonstrations libérales et
cléricales à l’occasion de ta loi sur
l’instruction',, sont'à l’ordre du Joiir
et ne paraissent pas près de firiir;
— On'iparle*de nouveau'
d’uni arbitrage international pour régler le différendcentee> la h Fiance ' et'
lacchine.'
uialtir !K\
'■ yvrf
: 11 /. '■
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