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Soixante-huitième année - Anno X*
29 Juillet 1932
N» 30
I
Spett. Biblioteca Valdese
TOERE PBLLICE
RABAISSANT
PRIX D'ABONNEMENT :
Italie (y compris les Vallées et Colonies)
Etranger (y compris les deux Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an Pour 6 mois
L. 10,- 6,
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Od s'abonne: à TorrePellke, au Bureau d’Administration de l’Echo (Via Arnaud, 25)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, ai
V4LLEE8
•UE VENDREDI
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S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Pasteur Jules Tron, directeur Torre Pellke — pour l’Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud, N° 25 Torre Pellke.
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d’adresses coûtent 50 centin
Le numéro: SO centimes
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L, dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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CHIESA EVANGELICA VALDESE.
L’adimanza del Ckxrpo Plaetorale è ccmvocata per il giorno di Meircoladì 17 Agosto,
etile ore 9, neHo) Cam Valdese, in Torre
Penice, con U seguente Ordine del giorno :
1" Nomìnia dele Clommissiioni esaminatribi ;
2" Esame di fede dei OaUdidlatii in Teologia f
3° Cfemunibazioni e proposte variie.
7 membri lailei della prossima Assemblea
Sinodale che dedderpmo prender parte alla
nomina delle Cbmmissioni esamirvatrici do^
vramno presentarsi, al momento deU’apertwra della seduta, mmdti del loro mandato.
Per la Tavola ;
V. Alberto Costabel, moderatore.
Torre Ptellice, 23 Luglio 1932.
(Non si mandano avvisi pecrsonali).
nnnnpgaanDannapnnnnnan
POim LA VIE INTlflIEUlìE
Jülon 5d9it(ur et mon Dkn.
Jean XX, 28.
11. n’y a point de justes, non pas même
un seul. Même daPS la société des élus,
les enfants .de Dieu, nio,uis devoî^vi[a>i)stater
des côtés faibles, de graves Jacusnes. Dans
le collège alpoBboliilgue, mous sommes frappés par la défejation (db beaUicoup d’entre
eux.
Judas quäl trahit, Pierre qulî renie, Thomas qui doute. Le premjieir, par sa faute,
se précipite datos l’abîme j les deux autres,
grâce à l’amour ilnifiini de Jésus, se relèvent.
C’était au lendemain du grand jour de
la Résurrection ; la nouvelle s’étaât répandue comme un éclair, déjà plusieurs
avaient vu le Sauveur.
Par 'Une faVeur spéciale il se rendit au
mdieu de ses apôttres en leur apportant le
salut de la pajLx. Thomas m;atoquait à l’appel, nous ignorons pour quelle cause ; à son
retour, la grande nouvelle lui est communiquée ; mais au lieu de la joie, c’est une
parole Seule qui se flaiît entendre, quelque
chose qui fait de la peine. La réponse
de Thomas est incompréhensible : «fétait,
avant tout, un mianque d’égârd et de confiance vis-à-Vis de ses collègues, qui ne
méritaient certes pas une telle réiwise.
Ce n’est jpas aiitosi qu’on doit traiter ajvec
l’amitié, avec la communauté : on a le droit
d’être cru sur parole et respecté. C'était
ensuite un auUM bien coupable des paroles
du Chirist qui avait clairement annoncé sa
résurrection’, et qui même avait fixé le
lieu du rendez-vous pour le revoir. (Tétait
un manque de fài diatos la puissance de son
Sauveur non seulement, mais presque un
défi à cette puissance ; c'était la destruction de tout un édifice spirituel, réduit à
tout ce qu’il y a de plus matériel.
Les hommes, en présence d’un tel état
d'âme, auraient laissé leur semblable à son
sort. Tu veux t’enraidir ; soit, tu en subiras les conséquences. Mais Jésus est le
boin berger : tout comme son amour a rar
mené Pierre à! la repentance par iin regard, lui donnant plus tard l'occasion de
se réhabiliter, al condescend à tendre la
main à Thomas en se rendant à ses désirs,
en venant à luü. S’il le fait, ñ avait de bons
motife, ñ oomnaiBSait la valeur de son apotre, Sä valeur et sa faiblesse, et,., lui aussi
séra réhabilité d’une mariièire surprenante.
En venant â! lui, i n'y a pas ombre d'un
reproche, il y a simplement une invättaltion
à s’approcher, à ouVrir les yeux et voir.
Thomas est vaincu, il sent sa faute, et
rarement on a donné une réponse à la
sienne : c’est une confession, la plus sublime que l’on (puisse faire : Mon Seâgneur et
mon Dieu, pvibn Seigneur, c’est-à-dire mon
Maître, celui qui m’a appelé à son service,
qui m’a béni, qui m’a fait passer des jours
heureux, qui m’a ouvert les horizons célestes. Mon Maître, c’est-à-dire celui que j’ai
promib de servir, de suivre, auquel je dois
une obéissance absolue. (Mon Seigtoeur, oh,
je sais' tout ce que je te dois, tout ce que
tu es pour moi. Mais aussi mon Dieu, mon
Créateur à qui je dois l’existence, mon
Dieu, celui qui m’a sauvé de l’abîme de
mlilsère. Mon Dieu, celui qui a payé une
dette par un saciriifice sanglant. Mon Dieu,
devant qui je m© prosterne, à q/ui je dois'
tout. Quelle confession et déclaration sublime. Ce ne sont plus .des paroles, ce sont
des faits, des réalités, c’est la oonfession
du croyant, de tout enfant de Dieu,
Comme Un épilogue de conclusion de
cette entrevue, Jésus ajoute ; Tu as vu,
c’est très bien, mafe bienheureux est celui qui n’a pas vu et a cru. Le Mmtre ne
pourra ipa® venir à tous de la même manière, sauver de la même manière', mais
la voie royale, pour être à son service c’est
la foi, c’est là qu’est le secret du bonheur.
Que de Thomas de noK jours, avec toutes nos lumières et mas privilèges.
(i Que de Thomas défiants Dieu, la Bible,
jlj les messages de la vérité. Qu’entèndonstnous, souvent? Point de Dien; qu’on me
montre et je croirai.
:, IHusion et invention humaine pour main
i * ^
!j tenir la crainte, la frayeur, pour enchaî1*' ner kg peuples. Ah ! malheureux, ne le
■)|. voyez-vous pas dans la nature, dans ses
belles œuvres, dans ses miracles, dans ces
heures de paix dont vous jouissez ?
î
(Jue de Thomas défiants Dieu, la Bible,
î nous prouvent qu’il en est ainsi ! Il y
a la tombe, tout est fini. Mais tout en moi
i.- proteste, mes sentiments, mon cœur, les
~ injustices. Noto, tout n’est pas fini.
Que de Thomas, en pensant au ciel. Le
ciel? où est-il? qui y a été? C’est l’œuvre diœ hommes. On a beau affirmer ce
:v que l’on a vu, on nie, et pourtant quelle
'' paix, quelle joie que de s’en approcher ;
que d’espérances sur le rendez-vous
général !
La réponse de Thomas est sublime, celle
du Maître est céleste. Bienheureux celui'
qui n’a pas vu. Croyons à la voix de notre
oonsdjence, qrioyotoB à la voix de notre Dieu
'Î et de ses’ serviteurs, croyons à la voixi de
la Patoole divine : Bienheureux celui qui a
cru, disons-le bien hantj; c’est Ià‘, seulei: ment, qu’est le bonheur et l’assurance du
salut. C. A. T.
Intolérance religieuse en Pologne.
L’histoire politique de ce pays, aux confins contibueUement modifiés et refaits,
est des plus agitées et cela jusqu’à nos
jours. Il s’ens'uit que son histoire religieuse
en est .a'ussi affectée, suivant les influences qu’ont exîercées les difitérents peuples
voisinants, entre lesquels il se trouvait
enclavé.
Des rivalités et des luttes confessionnelles se dessinèrent peu après l’introduction
du ehbistianisme, qui a été même june
question souvent débattue, à savoir s’il
provenait de l’Oiriént, pato le moyen des
slav^, ou de l’Occident, par l'apostolat des
Teiutons.
Le fait est que les deux courants, orthodoxe et romain, se pont trouvés de
front, exerçalnt une influence prédominante selon lai couleur politique des gou-.
vemements qui se succédèrent.
A côté de ces deux confessions religieuses se frayèrent des Sentliers et même des
routes, des disciples de Vaido, de J. Huss,
de G. de Prague et à la toéformation des
Luthériens et des OalvinisbeB. Paolo Verger,k, protégé par Sigismond, put y exercer temporaiireinent son minlistêre. D’autres italiens, mais ceux-ci antitrinitaires,
comme Blatodrata, Socin, Geutüe, reçurent
un accueil favcxralble et fifrent dé nombreux
disciples
II est du su de tout k monde que
l’élément juif polonais a itoiijours été
considérable.
Ce n’est pals des luttes religtieuses du
passé que nous voulons entretenir les lecteurs, mais de oeHes dP temps présent, et
nous y avons été induits par un airtilde de
Gémtd Shelley, parui tout récemment dafts
le « Britüsh Weekly », que nous laîlons
résumer.
Le traité de Versailles alvaSt ganantî
aux mmorités kuis droits religieuoc et par
conséquent alussi aux cinqi mifflilons d’orthodoxies de la Pplogne.
Le 17 raairs 1921, dans la oonstitution
polonaifee on inséra les alrtkks qui garantissaient la liberté de conscilenee et de culte
à tous les citoyens, en tant que l’ordre et
la moralité publique n’étaient point violés.
Mais une clause insidieuse statuait que :
« La relation de l’Etat ajvec ses églises et
confessiotos reüigieuses serai fixée dans la
législation pnoyennant une entente avec
leurs représentants légaux ».
Le Saint-Silège se hâta de négocier un
concordat très’ favorable à l’Eglise romaine
et en même temlps de se mettre d’accord
avec le gouvernement pour paralyser les
manifestations religieuses orthodoxes, et
favoriser la réunion des sedsmatiques. Comme il avait été fait pour: les Uniates des
différentes confessions orientales, on commença' par envoyer des prêtres kttjîns en
costiune grec et se servant de la liturgie
orthodoxe pour remplacer, ci et là, des
popes.
Le 30 janvier 1932, un règlement fut
émané touchant les relations du Gouvernement et de l’EgMtSe orthodoxe, par lequel
était abrogé k droit de la dite église de
régler ses propres afPaîres, ce qui permettait aux Jésuites, subtoeptücement à l’œu■vre, de s’ingérer, sous divers prétextes,
dans les intérêts d’autrui.
Les orthodoxes, pour oonjuirer le danger
d’absorption, se bâtèrent de nommer des
délégués à un congrès qui aurait dlû débattre kuTB intérêts, mais ils n’obtinrent
pas l’autorlkation de le convoquer.
Le Gouvernement, poussé par le Vatican, nomma une commission pour s’occuper de cet éventuel congrès, composée de
catholiques militants, tels que k comte Potoki, un élève des Jésuites, et le sous-secrétaire aux cultes, k prof. Fousaré Zougalovich. Ça a tofut l’air d’une seconde édi
tion de oe qui se produisit au XVI® siède,
à Liiuiblin, lorsque tes Jésuites, d^uisés en
orthodoxes, y tinrent ime oonférenice qui
se prononça pour la réunion à“ Rome.
En attendant, sous différents prétextes,
des églises orthodoxes sont désaffectées dU
culte, démolies lou passées aux cathoRcpes.
Dès 1920, cinquante-cinq égiises orthodoxes ont été démolies, y compris la belle cathédrate grecque de Varsovie; deux ont
été transformées en écoles, deux en entrepôts de marchanidiises et deux en cinémas.
Datos la seule atonée 1929, vitogt-sdx églises
orthodoxes’ ont été démolies, une a été incendiée à Dobrinia par les Vaticanistes et
cent soixialnte et une ont été saisies pour
l’usage des catholiques-ramains.
Au village de Kkvez on annonça l’arrivée d’un détachement de soldats pour les
travaux d’un pont ; mais on les ’vit monter
sur te toit de l’église orthodoxie et la raser
au sol.
Si un pope se rend dans un de ces villages désolés poub y tenir un culte, il est
mis à l’araendie (200 zloty) et s’il ne paye
pas il est emprisonné. Défense est faite
aux orthodoxes d’ouvrir de nouveaux lieux
de culte et même de tenir des réunions
privées dans les familles. Tout recours aux
autorités est inutile. On n’y répond' pas.
Cet étatt de choses a encore empiré après
la visite en PIglliogne du cardinal Boume,
qui, dans te but de hâter leur réunion à
Rome papale, a fondé, en Angleterre, une
Société de St-Chirysostome, dont le but prînc|pa|l est de soutenir et d’aider te plus efficacement possible les efforts dU, clergé romain dans sa lutte contre les orthodoxes
pour tes obliger d’accepter l’UniiatisIme.
Comme' l’on sialit, tes Uniates sont ces
chrétiens de confessions orientales qui,
tout en conservant datos le culte leur languie et leurs rites spéciaux, reconnaissent
le pape comme leur chef spirituel.
Le rapprochement des Grecs orthodoxes
à l’Eglise Ainglteaine et aux Vieux Catholiques sembletia|t devoir les délivrer du
danger de l’absorption romaine ; mais si
ces chrétiens étrangers ne font pas entendire leur voix en faveur des pauivres
persécutés de la Pologne, il ne passera pas
longtemps avant leur entière dispaæltibn.
Arthur Muarow.
Le ProtestaDtisme et l’Art.
Le Comité parisien des Amis de la Pensée Protestante ouvre un concours, doté
d’un prix de 5.000 fratocs, sur ce sujet :
Le Protestantisme et VArt.
Le Comité n’entend pas donner aux auteurs de mémoires des directives étroites
qui leur seraient des entra'ves. Il tient oepenidatof à préciser que, dans sa pensée,
la question n’est pas de déterminer quelle
a pu être l’attitude d’un certain protestantisme à l’endlroiit de certaines formes
d'art, niais bien plutôt d’établir quels sont,
en principe, les rapports du protestantisme dans son ensemble avec l’art dans
son ensemble.
Les manuscrits devront être envoyés à
M. le pasteur A. Aeaehitnann - 58, Rue
Madame, Pariîs VI® - avaint le 1®' janvier 1934.
Ils devront porter, à Feoqclusion de toute
indication ijersonneUe, une devise, laquelle
sera reproduite sur l’enveloppe cachetée
contenant te nom et l’adresse de l'aUteur.
Pour (tous renseiginements complémentaires, écrire à l’adi«^ ci-dessus.
(B. P. F.).
2
De la perte du temps.
C’est un lieu commiun, sans doute, mais
il est tellement limportant, et occupe un
si vaste espace daais la vie de chaque individu, qu’on ne saurait trop souvent y revenir. n y a im intérêt ümmeinse, profond,
solennel, diains ce simple fait qu’une heure .
perdue ne se retrouve jamais, et que tous
les trésors idu monde ne peuvent la racheter. Mais combien oette pensée, devient
encore plus sérieuse, lorsqu’on y ajoute
ce fait également certain qu’il nous sera
demandé compte, au jouir du jugement, de
chaque heure de notre existence, et que
le temps parldU est un vol, oui, un véritable vol dont nous nous rendons coupables
envers Dieu!
Et cependant, quoi; die plus habituel que
de prodiguer seis .heures, ses jouméeis à
l’oisiveté ou aux choises les plus frivoles !
Considérez d’abord les membres des classes opulentes. Que font-üs de leur temps.?
Ils s’efforcent, pour la' plupart, dé le consumer à la poursuite des objets les plus
puérils, et s’applaudissent même lorsqu’ils
ont réussi â le rendre plus court, comme
si le temps était un ennemi’ dont ils sont
heureux de se délivrer. Ils abandionnent
une partie de la journée au sommsil, une
autre partie aux 'Soins du corps, aux visites insignifiialntes, aux causeriœ insensées, à mille détails qui n’ont aucune valeur, et le reste du jour, üs le pei’dent
misérablement dans le tourbillon des plaisirs mondains. Est^ce là vivre ? Oui, si
l’hommia n’ia été créé que pour m.angeri,
boire, ;dormir, s’habiEer et jse divertir ;
non, isi l’homme est fait pour cultiver ses
falcultés intellectuelles et morales, pour
glorifier Dieu, et pour se dispœer à entrer dans un monde meilleur. Que l’un de
ces êtres oisifs, qui se rencontrent par milliers dans nos graindeis villes, examine une
fo|is sérieusement sa vie passée; qu’l, se
demande à luirmême compte dé l’emploi de
ses heures, avant que ce compte lui soit
demandé par le Juge suprême, et il sera
effrayé de l’énorme perte de temps qu’il ai
falite depuis qu’il est responsable de ses
actions. Il trouvera peut-être que, des
vingt-quatre .heures qui, chaque jour, lui
sont données, il n’en est pas une dont l’emploi soutienne l’examen, nous ne disons pas
d’un esprit religieux, maâls seulemeint d’une
raison éclairée.
Dans les classes inférieures le temps est
mieux employé, il est vrai, surtout quand
on compare l’existenœ de l’airtisan ¡avec
celle du riche oisif. Là, du moins, il y a
du travail, de i’actiïv,îté, des heures consacrées à des soins utiles, et la loi du Créateur, qui a dît à l’homme après Oa chute :
« Tu mangeras ton pain à la sueur de ton
front » ; cette loi est obéie. Mais que de
temps perdu, que d’heures encore mal employées dans la vie des classes ouvrières !
Si le travail, les repE^ et le sommeil prennent les trois quarts de la journée, que
fait-on de l’autre quart ? Hélas ! on l’emploie le plus souvent à commettre des excès qui abrutissent l’âme, et à tenir des
discours qui blessient la morale. Le temps
qui reste à l’ouvriqr pour sortir de la
sphère des pociupaltfons matérielles, ü le
consume à se matérialiser encore davantag:e, et l’on doit gémir pour lui plutôt
que se réjouir des heures qu’il passe hors
de ses travaux habituels.
. Prétendons-nous blâmer les distractions
qui sont néceæaires à la Santé de l’esprit
et du corps ? Non, certes : nous comprenons bien que l’hoimme doit avpitr des moments de relâche, et que le repos est au
nombre des bénédictions qui nous ont été
ménagées pair ¡la divine Providence:. Ne
vouloir pas en profiter, soit par une soif
exicessive de la fortune, soit par un désir
immodéré de la gbire bumaii'ne, c’est méconnaître l’une des bis fondamentales de
notre nature, c’est agir contre l’expresse
vobnté de Dieu. Le temps que l’homme
passe à se reposer de ses fatigues n’est pas
plus mal empbyé que celui qu’il consacre
à aiguiser les outils dont il se sert dans
sia profession, et Æ serait insensé d’y voir
du temps perdu. Chacun doit se réserver
des moments de relâche, et les maîtres
doivent en accorder à leurs serviteurs.
Toutefois, en faisant cette 'ptrt aussii
large que le veulent la raison et l’expérience, combien ne sera-t-on pas encor©
en arrière du compte que l’on devra rendre à Dieu sur l’emploi de son existence ?
Mais je suis toujours occupé d'une manière ou d’une autre, disent beaucoup de
gens. OoOuxb, c’est possîbb ; affairé même,
nous ne le contestons pas ; mais quelle est
la nature de votre occupation? Tout est
là pour un être intelligent et moral. On
pourrait citer tel genre de travail, de
soins, de fatigues, qui ne vaut pas mieux
qu’une Îndobnce absolue, si même ehe ne
vaut moins. Il y a une oisiveté laborieuse
qui se préoccupe de petites choses, qui
s’absorbe dans des rechercbeis futites, qui
se consume à des œuvres de néant, comme
parle l’Ecriture, et cette espèce d’oisiveté
est du temipg iperdu dans toute l’énergie
de l’expression.
Pour comprendre tout ce qui constitue
dans lia vie de l’homme une perte de
temps, il faut se représenter quelle est
notre vocatbn, quel est le but pour lequel
nous avons été forméis. Or, la Bible nous
déclare, et la raison confirme que l’ho-mme
a été fait pour glorifier son Créateur. C’est
donc du temps perdu que celui où nous
ne donnons pas gbire â Dieu, soit par
notre obéissance à seis commandements,
soit par nos pàroles ; et cette perte entraîne la perte, de l’âme, la perte de l’éternité. En toutes choses, même brsque nous
mangeons et buvons, même lorsque nous
suspendons nos travaux, nous pouvons gloriîfier Dieu, et chaque fois que nO'Us négligeons de le fiaiiire, nous transgressons le
premier de ‘nos devoirs, puisque nous nous
écartons de la fin spprême pour laquelle
nous avont été placés sur la terre.
La révélatbn nous dit que les anges
sont attentifs aux évènements d’ici-bas et
à la conduite des hommes. QueUe ne doit
pas être la Surprise, disons plus, rsindignatbn de ces esprits célestes, en voyant
l’inconcevable légèreté des créatures humaines dans l’empbi du temps ! Les anges
servent Dieu nuit et jour, depuis des siècles sans nombre, et se réjouissent de glorifier Celui qui les a fait asseoir sur les
degrés de son trône, ; leur bonheur est et
sera, pendant toute l’éternité, d’acœmplir
cette auguste vocation. Et voici l’homme,
créature qui ne passe qu’un petit nombre
de moments sur la terre, et qui devrait
compter ses .jours lavec autant de soiin
qu’un avare compte ses pièces d’or ; l’homme, qui n’a que cet intervalle si étroit
entre le berceau et la tombe pour travailler à l’œuvre de æn salut ; l’homme, que
Dieu avertit, exhorte, et même supplie
dans ses misériiciordes ineffables de. fuir la
colère à venir ; l'homme, qui a été l’objet
de tant die grâces, quî peut s’appuyer sur
de si magnifiques .promesses !... le voici qui
prodigue alux plus misérables vanités, le
voici qui jette au vent les heures, les
jours, les mois, les années, comme s’il
avait déjà dans ce monde une existence
étemelle. Sans ,aiutre obli'gatbn à remplir
que cdlie de satMaire les caprices de. sa v,obnté ou les emportements de ses .passbns !
Quel est le .remède ? Pour le passé, il
n’y en a point, sinon le sang du Sauveur,
qui nous ipurifie de tout péché. Pour le
présent et pour l’aveuir, il faut regarder
à Jésus, et nous trouverons en lui un puissant remède sous deux rapports. Premièrement, regardons à Jésus comme à notre
modèle. H ne se lassait pas de travaÜbr
à l’œuvre qui lui était confiée ; i allait
sans cesse de lieu en lieu, faisant dlu bien,
pro,nonçant les paroles de la vérité, exhortant, consolant, amenant à la connaissance
de l’Evangile tous ceux qui venaient l’entendre ; sa nourriture et son breuvatg©
étaient de faire la vobnté ,de son Père céleste. Tel est le sublime exemple que nous
devons suivre. En second lieu, regardons
à J^us, qui peut seul nous donner la force
de combattre le bon combat, de vaincre
notre péché domiiinant, et ,de persévéïrer
jusqu’à la fin dans la voie étroite. Avec
l’aide de soP' Esprit nous apprendrons a
tellement compter nos jours, que nous en
ayons un cœur rempli de i^gesse, et nous
connaîtroms b prix du temps. S’il nous est
impossibb de retrouver les heures perdues, nous emploierons au moins celles qui
nous restent de telle manière que nous
puissbns obtenir une place dans les tabemiacles qu’d a préparés pour 'Ses élus
avant la fondation du monde.
Hr»
LAUSANNE.
Ceux qui ne lisent pas les quotidiens
seront heijreux d’apprendre que la conférence réunie à Lausanne pour résoudre
le grave problème des réparatbps de
guerre a terminé ses triaVaux en arrivant
à un .accord satisfaiisafnt. On était habitué
depuis des lannées à des conférences internationales plus QU moins stériles, œ qui
fait que. l’on salue avec d’autant plus d’entbousilasme les résultats obtenus par cette
dernière.
C’est sajmiadî 9 juiiUet que les délégués
des nations représentées à Lausanne ont
signé l’accord en adoptant la thèse du emp
d’ëponge, c’est à dire suppression du payement des réparations de guerre.
La ville, réalisant qu’un évènement de
premier ordre lalvait lieu dans ses murs,
manifesta Sa jolie en fafeant sonner toutes
ses cloches et la télép.honie. sans fil lança
bientôt au monde l’heureuse nouvelle.
Le. fait est im,port|ant en lui-même, mais
il l’est bien plus si on le considère comme
un revirepent dans la politique înternatbnale, :ciQm!me miajnifestatian d’une meilleure entente parmi les peuples. Il est à
espérer en effet que cet accord' soit l’heureux commencement d’une politique de
pa,ix destinée à redonner à l’Europe et au
monde le bien-être mettant fin à la crise
économique.
Les riésuitats obtenus à Lausanne ont,
en attendant, une double valeur : pratique
et psycliobgique.
Pratique, ¡parce que les peuples, qui
étaient comme écrasés par les réparations
de guerre à payer peuvent se remettre à
l’œuvre avec là possibilité de donner à leurs
■finances une certaine stabÜité.
Psychologique, parce que l’espoir et la
confiance renaisse,nt, on recommence à
croire que la vole dé' la prospérité est nouvellement ouverte et' qu’il suffit de s’y
acheminer pour artriver afu but.
Deux homnaes ont tout particuliièrement
droit à la recortnaissance de l’humianité
pour l’heureux évènement dont nO'Us parlons : Mussolini et Macdonald.
Il y a dix ans que le Chef de notre Gouvernement énonçait la thèse du coup
d’ëpmge et nos délégués ont eu une- part
importante da|ns les pourparlers de Lausanne. Quant à IMacdonaid, ,il a été sur
place tout le temps, et n’a rifen épargné
pour mener à bien rentrepriæ : il s’est
oublié luii-même pour une grande causie. et
a mis les soins de sa santé à 1,’arrière-plan.
Espérant qu’une ère nouvelle commence,
nous disons : ad maiora (à de plus grandes
choses). Louis de Gaenier.
M*» ^ ^ .'»i*’ ^
La sagesse de l’humanité
Echantillon scientifiqae !
La terre tourne, puis soudain s’arrête.
Descartes consajera son temps, sa fortune, toutes ses facultés à la recherche de
la vérité, et lors de b. découverte des premiers principes de sa méthode, il se sentit
comme ébbuli, enivré.
Nous he -voulons pas faite ici l’examen
de ses principes ni poirter .atteinte à sa
gbire, gbire qu’iil mérite et que nous reconnaissons, mais il eut un moment de faiblesse où il brûla ce qu’il avait adoré.
Voici, en peu de mots, de quoi il s’agit.
L’u'n des premiers fruits de ses travaux
et >de ses' recherches fut un Traité du
mande, dans lequel ,il admettait le mouvement de la terre et riimmobilité du soleil.
C’était une œuvre imiportante et qui, certes, serait passée à la postérité s’il ne
râvaiit brûlée. Pourquoi composer un travail d’une certaine étendue et de vabur
non commune pour fe détruire ?
Descartes eut peu|r ! ¡11 avait entendu
que Galilée, qui soutenait la même opinion,
venait d’être arrêté et se trouvait en prison ; ne se se.ntant, pas le courage de s’exposer à la perséicution, il blâma l’impiriUr
dence de Galilée et arriva même, palrait-îl,
à trouver des raisons pour nier I© mouvement de la terre.
D. Bonnefon, dans son ouvrage [Les
éorivains célèbres de la France, fait b suivante remarque que nous soulignons :
« Cette pusübnimité du philosophe n’est
pas à l’honneur de b sagesse humaine et
contraste avec le courage indomptable des
apôtres et des miartyrs de b vérité
chrétienne ».
Tout commentaire serait superflu.
L’on dit .que même aujourd’hui (il y a
toujours des malins) l’on rencontre nombre de gens qui mettent en mouvement la
machine ronde et puis, si ça leur convient, soudain l’arrêtent.
Louis de Garnier.
:
ê
L’histoire nous apprend que, de bonne
heure, l’Eglise de Grenoble fut b plus importante du Dauphiné, tant par le nombre que par b qualité de ses membres.
C’est, en 1552 sans doute, que l’Evangile
y fut prêché pour b, preimière fois, par le
célèbre iréformateuT dauphinois Farel.
En 1523, la Eéforme y est propagée par
un moine franciscain, Pierre de Sibivüle,
catéchumène d’un autre dauphinois ; Enr
nermvd de Coët, seigneur de Chastebrd
CiU Gapençaîs, disciple lui-même de Farel.
Un autre moine, un dominicain, Amédée Maigret, vint le se'condler et, en 1524, ,
prononça devant Je peuple Un discours
tout empiPeint d’idées luthériennes, qu’il
répéta en latin .devant le Parlement et qu’il
fit imprimer. Mais il fut obligé de fuir à
Lyon, où il fut emprisonné. SibiViflle, à son
tour, fut incarcéré dans les prisons épiscopales et ïie recouvra la liberté qu’après
rétractatbn et grâce à b protection
d’amis puissants. On a supposé qu© SibiviUe fut brûlé à Grenobfe. Rien ne le cer' tifie. Il sem,ble pourtant qu’un oordelier y
fut brûlé en 1525.
La Réforme n’en continua pas moins ses
progrès. Le 8 juiUét 1531, François
mande à l’évêquie db faire secrètement une
enquête sur ceux qui 'Seraient soupçonnés
d’appartenir à b secte de Luther, et de
les faire, condamner à des peines telles
que ¡leuî" châtiment Servît d’exemple à
ceux qui seraient tentés de les ii)miter. Le
26 avril 1536, fe ministre Martin Gonin,
originaire des Vallées Vaudoises, est pendu
sur les bonds d,e l’Isère. Une lettre de Fabri, ¡un ami de Calvin, origlin.aire de
Vienne, en Dauphiné, nous apprend
qu’en 1539, plusieurs hérétiques ont été
décapités.
Mais le nombre des Réformés, s’accroît
sans cesse. Les étudilauts et les professeurs de rUniversité sont de plus en plus
sympathiques aux idées nouvelles, à tel
point qu’on lînterdit à plusieurs de ces
derniers d’enæigner, et que rUniversité
en est toute désorganiisée.
Le premier endroit connu., où les Réformés se réunirent pour célébrer leur
culte, fut une maison ThiouVille située
hors des remparts. Farel y prêcha, en
1561, en allant de Neuchâtel à Gap. Il
y prêcha encore en 1562 ; à cette occasion, le recteur, nommé Parent, fut admonesté par le consul, puis révoqué, pour
avoir .assisté à b prédioation. Les' assemblées se multipli|aiîen.t par b suite, tantôt
(biHs une maison, tantôt dans une autre,
notamment dans le faubourg Très-Cbîtres.
— Le: premSier pasteur de Grenobfe fut Eynard Pichón, envoyé à cette époque de Genève et lui-même dauphinois. — En même temps, plus de vingt Eglises s’organisent idans les environs de Grenoble.
Pendant les guerres de religion, Grenoble passa successivement entre les mains
des protestants et des catholiques. — En
1562, Grenoble étant au pouvoir des protestants, [les débris de l’ancienne église ;|
Saint-Jean furent vendtis pour acheter des
bancs au temple de Notre-Dame, ce qui
indique que le prêche se fit à b cathé^
3
!. Il se fit aussi, eni 1563, dans l’église
/ ^t-André. En 1563, le hanon de Sassei ÿige écrivait à Genève et demandait à
■-Í [Jalvin quatorze ministres pour évangélij |r ses terres.
, C’est à Gjrenôble que f ut décapité, en
: [575, sur la platee du « Mal'Gîonseil » (au] jouitd’hui place aux; Herbes), le capitaine
î luguenot MmtbuMm, l’une des plus pures
, gloires de la Eéforme française. Mentionions encore Lesdigiiières, chef des protesf; ¡aiits du Dauphiné, qui devint gouverneur
“ Je la province mais qui, bientôt, se coniéitit au ciajtholicisme'; le lendemain de sa
j] ïitiversion, il recevait de Henri IV l’épée
^ le connétable. '
û En 1626, les protestants de Grenoble cé-:f. ébraient leur cadfce dans un temple consci ;ruit au faubourg Très-Cloîtres (dans la
qui a conservé le nom die Vieux-Temfl était de très élégante construc' ' àon, dit un chroniqueur du temps, et
;[)0uvait contenir environ 2.000 personnes.
1671, sur l’intervention de l’évêque,
- une ordonnance royale ordonna la démoii.■lion du temiple, sous le prétexte que, par
V mite de l’agrandissement de la ville sous
ii Lesdiguières, le temple se trouvait main
- tenant dans l’enceinte, ce qui était conî traire aux prescriptions de l’Edît de
fl Hantes.
■ Le temple fut rebâti en dehors de la
,ji^rte TrèsHOloîtres, au Pré Vallier, tout
" près de l'emplacement du temple actuel,
y 1 était de forme octogonale et plus beau
Si ■
h p’fluparavant. Il pouvait contenir près de
* 5,000 personnes. Il fut démoli, en 1686,
tous le prétexte que l’exercice du culte et
-, les chants des huguenots gênaient singuL- lèirement les religieux et les religieuses
'i les (Couvents voisins. Les matériaux du
'^emple servirent à la construction de
iég-lise Saint-Louis.
Bientôt, d’ailleurs, il n’y eut plus de
»testants à Grenoble. Ils avâifent dû ou
convertir souS‘ la pression des dragons
s’enfuir. En 1686, les prisons de Creíble regorgeaient de fugitifs. « Elles
dent si remipiicss, dit Antoine Court,
le les miaiheureux y étaient entassés les
sur les autres ; dans une seule basse
;e, il y avait 80 femmes ou filles ; dans
le autre, 70 hommes. Les prteons étaient
i humides, à cause de l’Isère qui en baiit les miuirailleS, que les. habits y pourissaient sur le corps des prisonniers ».
'est ici que furent envoyés, durant plus
J ie so xantes années, bien des protestants
lu Dauphiné, en a,tte,ndant d’être condam|s à mort, envoyés aux galères ou enférés dans des couvents.
C’est à la conciergerie du Palais que fut
igé et condamné à mort le pasteur Rane,
técuté à Die, l’an 1745. Ici encore fut
Jgé, puis pendû sur la place Grenette,
pasteur Roger ; son corps resta 24 heues sur le gibet, puis fut traîné sur le
unt de pierre et jeté dans l’Isère... En
hité, quand nous traversons certaines
les de Grenoble, abreuvées et sacrées par
îs lairmes et le sang de nos martyrs, nous
“ uuvons dire que nous foulons une terre
ànte !
^ * H* Hî
I C’est sous le gouvernement imipérial que
Í ^'Hse de Grenoble reprit vie et qu’il lui
' it accordé, en 1807, un pasteur, M. Mayor
r pu était en réalité nommé, non pas com; h pasteur de Grenoble, mais comme seN. pasteur de Mens, en résidence à GreWe). Hélas! l’Eglise était bien réduite
compairâisgn de ce qu’eUe avait été au-fois. Peu de protestants autochtones ;
K, dout des' protestants du dehoirs, venus
igne, de Suisse, de Genève ou de
légion de Mens. Le pasteur MayO'r ne
que quatre ans. Après son départ, la
'isse fut privée de »>n pasteur jus
'en 1820.
^n, à cette époque, o‘n dressa une péqui fut signée par les membres du
^ histoire de Miens pour qu’un poste de
hteur fut créé à Grenoble. Le Préfet,
^ ' *J’Arnoinvîlle, dont la femme était profi^nte, appuya cette pétition auprès du
'*^tra Le poste fut créé, et le pasteur
' ’ Bonifas y fut nommé ; il devait être
f îèlé par la suite « le Pèrç de, l’Eglise
" Qibenoble ». Il fut installé le 14 mai 1820,
par M. Blaîne, pasteur de Mens, dans le
temple ¡dit des Capuqins, Grande Rue
Niauve (non loin de la Rue Servan actuelle). «Le Seigneur sait dans quel état
se trouve cette Eglise, écrivait Bonifas à
oette occasion. Plût à Dieu qu’elle se trouvât dans un état tout différent ! ».
Félix Neff qui, vers la fin de l’année
1821, passa tbois mois à Grenoble comme
suffragant du pasteur Bonifas, disait à son
tour, dans une lettre .adressée à l’un de
ses amfa, que l’Egbse die Grenoble était
« un Vrai cimetière P».
Depuis loirs, par la grâce de Dieu, les
ossements desséchés ont repris Vie et l’Eglise n’a iceaSé de se développer.
G. ViNARD, pasteur.
{Extrait d’m discoms).
CHRONIQUE VAUDOISE
LE COLLÈGE.
On nous communique les résultats des
examens de Maturité. Trois candidats sont
promus à la première session : Aime
Edoardo, Cielo Davide et Travers Renato.
Nos félicitations empressées. Six candidats
ont quelque examen à refaire en automne.
Nos .bons vœux de auicicès. Deux ont été
repoussés.
^ ^ H»
LA TOUR. Samedi matin, 23 courant, le
Temple Neuf, orné avec un goût exquis
de fleurs blanches et de verdure, accueillait lune foule considérable de parents et
d’amis venue pour assister à la bénédiœ
tion nuptiale du jeune et charmant couple Elide Odin et Bruno Decker. La cérémonie fut rendue particulièrement émouvante let solennelle par l’allocution d’une
haute inspiration chrétienne du pastexir
Jules Tron, par une musique de choix
exéc.utée avec sa maîtrise coutumière par
le prof. Adolphe Tron, et par l’atmosphère
vibrante de chaude affection et de sympathie qui enveloppait les miaffiés et leurs
familles.
Un déjieunqr intime réunissait ensuite
les nombreux invités à l’Hétel Bellevue i;,
ce fut vraiment une belle et douce journée. Nous souhaitons aux jeunes époux
une longue vie à deux heureuse et richement bénie par Celui dont le nom est
Amour, -et nous tenons à redire à leurs
parents, M.me Charles Decker et M. et
M.me Isidore Odin, avec nos vœux très
affectueux, notre joie de voir unies par ce
mariage deux de nos meilleures familles
vaudoises. A. S.
PIANI DI VALLECROSIA. Institut Féminin Vaudois. M. le chev. Em-. Rivoiro,
de Turin, nous a' fait parvenir L. 150, en
souvenir de VexeeUent ami M. le rag. Ermanno Long.
SAINT-GERMAIN. Asile des Vieillards.
Nous a%'ons reçu, avec reconnaissance, les
dans suivants): Guigou Adehnp, Rosario
Tala, L. 40 - Colonie Vaudoise de Paris,
53 - Eglise Vaudoise de Turin, 300 - N. N,,
Turin, 100 - Bleynat Albert, Saint-Germain, 50 - L. B. L, Id., 50 - M.me Meta Gallian-Bauer, 500 - Brosia Alexandre, 6 Eglise de Massel, 30 - Id. de La Tour, 700
- Id. diu Pomaret, 40 - Id. de ViUesèchie, 20
- P. Herron, 200 - Eglise de Prarustin, 80
- Mères de famille. Id., 5 - Rivoina
Alexandre, Milon, Id., 10 - Godin Calroline,
Veinolelra, Id., 20 - M.me Linder, La Tout,
25 - Eglise de Prali, 20 - M.me Pastre, Cannes, 75 - Eglise de Perrier-Maneille, 2S Bouchard Benoît, 100 - Prpf. Bahna, Pignerol, 10 - Gay chev. Bdielbert, Id., 25 Long-Rivoire Fanny, Id., 20 - Ilda GenreBertin, Id., 50 - H. Schalck, 1.000.
C. A. Tboost.
oooooooooooooooooo
PRETURA DI PINEROLO.
Con Decreto Ministeriale in data 17 Giugno 1932-X", venne bandito un concorso a
53 posti di uditore di Tribunale (Boll. Uff.
25/6/1932-X“, N. 26).
Per informazioni rivolgersi alla R. Pretura di Pinenolo.
BIBLIOGEAPHIE.
Antomus von Padna - in Leben und Kunst
Kult ,rmd Volkstum — von Dr P. Beda
Kleinsehmidt - mit 13 Tafeln und 388
Texthilden. — Düsseldorf, 1931 - Druck
und verlag von L. Schwann.
A l’ocmsion du VII® centenaire de la
mort de Saint Antoine, centenaire qui a
eu un remarquable retentissement dians le
monde catholique, il a été publié, en Allemagne, une belle œuvre intitulée : Saint
Antoine de Pódeme, dans la vie, dans l’œrt,
dans le culte et dans l’es^t du pduiple.
C’est un livre iu-4” grande, de plus de
400 pages, papier de luxe et reliure sur ■
toile, enrichi! ,dè 13 tables et 388 gravures.
Ce n’est pas, nous nouls hâtons de le relever, un de ces nombreux récits écrits
pour raconter une fois de plus les gestes
légendaires du Saint et pour frapper l’imar
gination du peuple. Bien an contraire,
l’Auteur tient à épurer la vie de Saint
Antoine de l’élément légendaire dont eUe
a été toujours jusqu’ici enveloppée dans
les biographtes de ses précédents narrateurs : et quand il pasSe à la description
des 47 miraides qui lui ont été attribués
par la légende, il a soin de remarquer que
la plus ancienne histoire de Saint Antoine,
qui remonte au XIII® siècle, parle de ses
miracles, mais d’une manière beaucoup
plus sinuple et naturelle que celle des narrateurs suivants, tous inclinés à ajouter
de l’invraisemblalble aux premiers contes.
La seconde (partie du livre, intitulée
« Art », est la plus importante.
C’est une étude approfondie et complète
des manifastations de l’aft qui se rattachent à Saint Antoine ; l’on y •voit se dérouler, ¡dans une suite ininterronapue, de
magnifiques rapiroductions, depuis les naïves et primitives peintures, du Beriinghieri, jusqu’aux œuvres en stuc des maîtres ide Düsseldorf. Chaque Ecole accentue
tel caractère de la personne du Saint ;
en Italie les attributs symboliques du
Saint sont représentés ,avec un soin particulier : le livre, la flamme, le lys, la croix
et l’enfant Jésus • dans une autre Ecole ce
sont les miracles qui prédominent ; dans
d’autres encone on représente St Antoine
plutôt comme prédicateur et théologien.
Tout ceci se dérotule sous les yeux du
lecteur à travers cette magnifique reproduction d-e tableaux qui forme la plus riche collection que l’on puisse imaginer.
Four compléter son étude, l’Auteur rap^
pelle encore les différentes formes par lesquelles le peuple rend hommage à Sîaint
Antoine : soit quand il grave sur des médailles et sur des monnaies son image ; soit
quand il visite sa tombe pour être guéri
de quelque mal, ou quand il lui prête des
vertus thaumaturgiques dans les cas de
maladie, de peste, de guerre, etc.
Ce livre, simplement écrit et conduit
avec une grande clartéi d’idées, même s’il
ne brille pas paï une grande originalité,
procure une lecture pleine d’intérêt et
offre un récit impartial qui s’arrête à
rhisto'ire et laisse de côté toute question
qui se rattache à la pensée et à la pratique religieuse.
En plus, il peut à juste titre se définir
comme la plus riche et la plus complète œuvre qui concerne Saint Antoine die Padoue.
A. T.
» * *
D. G. Whittinghill : Il cristiano e il suo
denaro. — Casa Editrice « Bilychnis » Piazza in Lucina, 35 - Roma. — Prix
L. 0,60.
Nous avons lu avec intérêt ce traité de
55 pages, dans lequel TAuteur succintement expose sa manière de voir sur le sujet si (actuel et qui devrait préoccuper
toute personne -qui désire le triomphe de
la cause de Dieu. L’indication des chapitres donnera une idée de la matière de
l’opuscule : « Les textes sacrés se rapportant -aux biens terrestres ». « La pensée
de Jésus». «Argent consacré,». « Combien
devons-nous donner au Seigneur ?». « Nous
sommes les administrateurs des biens de
Dieu ». « La dîme et ses avantages ».
Nous recommandons ce petit volume et
souhaitons, comme le dit l’Auteur dans la
préface, « que Dieu veuille se servir de
cet opuscule pour le bien de nos frieres
en la foi et surtout pour l’extension de
Son Règne en Italie».
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
Institutions Hospitalières Vaadoises.
Dons reçus pendant le mois de juin et jusqu’au
10 juillet 1932.
HOPITAUX.
M.mes et M.rs : Madeleine Chauvie, Angrogne, L. 10 - Clotilde Gaydou et sa mère, Id.,
10 - Maréchal Bonjour et Madame, Id., 10 Pierre Rivoire, Rivoires, Id., .'5 - Pierre Chauvie, pasteur, Id., 25*- Eglise Vaudoise, Id., 100
- Id. de Prali, 50 - Grill Edouard, Alpi, Id., 10
- Comité Wallon, 1500 - Consistoire de SaintJean, 200 - C. et P. H. Tron, Pignerol, en souvenir, 15 - M.me Burton, La Tour, 12,50 M.me Coïs.son-Pleuc, Rome, 25 - M.me Alinari,
75 - Balma prof. Josué, Pignerol, 10 - Coïssoa
Alice, Id., 10 - Gay chev. Eüelbert, Id., 25 ^
Godino chev. Oscar, Id., 20 - Long Martlie, Id.,
10 - Long-Rivoire Fanny, Id., 20 - Av. Etienne
Peyrot, Id., 50 - Eodet-Gaudin Anne, 25 - Terzano-Pons Marthe, 30 - Paroisse de ViUesèche,
50 - Id. de Rodoret, 30 - N. N., Id., pour l’Hôpital du Pomaret, 20 - Doct. Italo Mathieu, 50
- FamUle Bouchard, Bei nards, Saint-Germain,
50 - Bertalot Louis, Envers-Portes, 20 - Bazzetta Francesco, Pomaret, 5 - Union des Mèi-es, La Tour, 50 - Consistoire Vaudois, La Tour,
500 - Alt)ertine..Buiïa-AIlio, ViUar, 10 - R. et
E. Jaliier, Id., 25 — Pour le nouveau Pavillon
à l'Hôpital de La Tour : En souvenir du grand'off. James Aguet, la famiUe, Rome, 3000 - Eglise
de Milan I, 500.
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ABBAZIA - «Chiesa di Cristo». Culto alle ore
16 - Pastore ; Corrado dalla, da Fiume.
AOSTA - Chiesa ; 3, Rue Croi» de ViUe - Pastore ; Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore : G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Ciiiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina,. Via Mirabella
BORDIGHERA - Chiesa : Piani di Valleorosia
- Pastore; Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evaiigelica,
BRESCIA - CZiiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivoire, ivi.
BRINDISI - dùesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin.
4
CALTANISSETTA - CMepa ; Via MaLda, 15 Pastore : C. Bonaivla, ivi.
OASALE MONFERRATO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
OATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi,
CERIGNOLA - Pastore : ■ Alfonso Alessio.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COA2ZE - Cand. Teol. Carlo Lupo.
QOMO - Chiesa; Via Rusconi,, 9 - Pastore;
Rinaldo Malau.
PORATO - Chiesa Valdese ; Via Garibaldi Pastore ; Alfonso Alessio.
DOURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CDNEO - Chiesa ; Via Alba, 47.
IFELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore ; V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa ; Via PasoAi, 6. Culto aUe
ore 10 - Pastore : Corrado JaUa, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore ; Paolo
Coisson.
GENOVA - Chiesa : Via AssarotU - Pastore :
Emilio Corsani, Via Ourtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Teol. Arturo Eostagno.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi,
LAI MADDALENA - Chiesa Evangelica,
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Cbiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore: Seiffredo Col ucci. Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca :
(Piazza Missori, 3 - Pastore: Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Pa
' stare Mariano Moresehini. — Chiesa di
Via Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel. Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Cand. Teol. Teodoro Balma, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gloffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, M.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. TeoL Giuseppe
Castiglione.
PAGHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : Elio
Eynard.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESOOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato BUlour,
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA -1 Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Alberto Fuhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Miscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa ; Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Amziano-Evangelisia Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore:
Ugo Janni, ivL
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese ; Viale S. Domenico, 5
- Pastore : Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa ; Via Cavour. Culto il Martedì aUe ore 18 - Pastore: Elio Eynard,
da Pachina '
SUSA - Chiesa Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore ; Alberto Ribet.
TORINO - Chiesa.: Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Pastore
Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora :
Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Cliiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavag^ (S. M.
Formosa) - Pastore; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. CeUi, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo Mingardi.
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IL PROBLEMA DELL’IMMORTALITÀ, Ernesto Comba - Elegante volumetto di pagg. 92 . . . , . .
I%nove pubblicazioni:
DISCORSI RELIGIOSI di Ernesto Giampiccoli, con note biografiche redatte da Giovanni Rostagno . . . .
LA RELIGIONE CRISTIANA, Ernesto Comba e Ugo Janni Manuale-compendio delle verità fondamentali del Cristianesimo - Edizione 1931, interamente rifatta ....
BREVE CATECHISMO EVANGELICO........................
IL PANE QUOTIDIANO PER L’ANIMA, Davide Bosio — Per
ogni giorno; indica un brano della Bibbia, cita un passo
biblico, una strofa di cantico e una preghiera - L. 5 - rilegato
PIU’ PRESSO A TE, SIGNOR..., G- Rostagno - Pensieri brevi
per ogni giorno dell’anno (in tela e titolo oro L. 10) brochure
COMMENTARIO DELL’EPISTOLA AI ROMANI, Enrico Bosio
- Edizione 1930 ... (in tela L. 20) brochure
LE PARABOLE DI CRISTO, Enrico Bosio (illustrato)
STORIA DEL CRISTIANESIMO, Enrico Meynier .
RIFORMATORI E RIFORMATI ITALIANI DEL SECOLO XVI,
Augusto Jahier.................................
VITA DI SAN PIETRO, Teofilo Gay....................
MATRIMONI MISTI, A. Simeoni........................
LUCE, Selma Longo - Racconto per fanciulli ....
IL FILO D’ORO, E. Fasanari-Celli - Racconti per fanciulli
Storia Valdese :
STORIA DEI VALDESI, Ernesto Comba - Con numerose illustrazioni e carta geografica; pagg. 436 ...............
BREVE STORIA DEI VALDESI, Ernesto Comba; circa pagg. 200
RICORDI VALDESI, Virgilio Sommani - Cinque quadri per recitazione e canto (poesie e musica) . ... .
PAESE, PAESE, PAESE..., Ada Melile - Cinquanta poesie e
note storiche - Edizione di lusso, illustrata e disegni di
Paolo Paschetto....................................
Musica e canto t
ADORO, V. Sommani - Raccolta di canti e cori
ANTIFONARIO BIBLICO, A. Baci - 60 cori con musica
CHŒURS PATRIOTIQUES VAUDOIS - 6 cori con musica
INNI DI RISVEGLIO, G. Maugeri - Parole e musica
PACE IN TERRA, V. Sommani - 10 cori con musica
SALMEGGIATE, V. Sommani - Canti e cori .
L. 3,
8,
5
1,50
» 8,—
» 7
V
15,
5
15
❖
❖
♦t*
» 10,» 7,* 1,—
» 3,50
» 4,
V ♦
* 12,
, 4,—
3
❖
10,
❖
4,
2.50
2.50
0,50
3,
5,
❖
V
❖
Aggiungere il dieci per cento per le spese postali
❖
❖
Libri per la g^ioventù :
Ricchissima scelta di libri ottimi per fanciulli e per giovani.
Libri storici del Cristianesimo e della Riforma.
Commentari separati s
Per ciascun libro del Nuovo Testamento.
Pubblicaz. di polemica e apolog^etlca cristiana.
Opuscoli di propaganda cristiana.
L’AYWcato STEFANO PBIROT
con studio
lo Torino - ?la Manzoni 2, Angolo Piazza Stati
(Telef. 45ST8)
In Pinerolo - Yla Silvio Pellico, i (Tnlal. 18)
RICEVE
in Torre Penice ogni Venerdì, ore antloarldiu
In Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomertl
Geometra PAOLO ROSTAGNO
Via Wigram, 6 - Casa Chanvie, Primo Piano
TORRE PELLICE
TUTTI I LAVORI TECNICI RELATIVI ALLA PROFESSIONE
AGISCE DA INTERMEDIARIO
PER LA COMPRAVENDITA DI STABILI
DI QUALUNQUE NATURA
ED ACCETTA LE RELATIVE COMMISSIONI
DENUNZIE DI SUCCESSIONE FATTE CON CRITERIO RAZIONALE
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1 ORARIO FERROVIA TORREPELLICE-PINEROLO-TORINO .4I
Î Torre Penice p. (I) DAL 22 MAGGIO 6,20 -,— 8,03 12,10 16,50 (1) 19,55 (2) 1 21,Oli
1 Luserna S. G. » ^ — 6,25 8,08 12,15 16,55 20,- 21,Of
1 Bricherasio > 6,35 8,18 12,25 17,05 20,10 21,16
Ï Pinerolo » 5,22 6,25 6,58 7,57 8,40 12,50 17,29 18,57 20,33 21,38
¡ Airasca > 5,43 6,44 7,21 8,10 9,09 13,17 17,57 29,11 20,56 22,01
; Torino a. 6,31 7,30 8,10 8,40 9,48 14,07 18,47 19,47 21,42 22,48
Ij Torino p. (3) 0,26 5,- 6,35 7,55 (1) 11,10 13,15 17,25 18,43 20,07 21,22Ì
j Airasca » 1,07 5,41 7,18 8,25 11,52 13,56 18,02 19,28 20,51
:i Pinerolo » 1,30 6,06 7,43 8,42 12,12 14,21 18,21 19,53 21,18 22,021 Bricherasio » 6,29 8,06 14,43 18,45 20,14
;j Luserna S. G. » 6(48 8,31 15,01 19,01 20,30
a Torre Penice a. ^ 6,52 8,35 15,05 19,05 20,34
(1) Feriale — (2) Festivo— (3) AI Lunedì.
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre Penice p.
S. Margherita *
Chabriols »
Villar Penice »
Via Fourca »
BobbioPellicec.
7,05 (0 1.5,15 20,45 BobbioPelÌice/?. 5,40 (1) 11,25 (2) 19- (3)} 19,55
7,15 15,25 20,55 Via Fourca » 5,45 11,30 19,05 20,-'
7,22 15,32 21,02 Villar Penice » 5,51 11,36 19,11 20,06
7,29 15,39 21,09 Chabriols » 5,58 11,43 19,18 20.13
7,34 15,44 21,14 S. Margherita » 6,05 11,50 19,25 20,28
7,40 15,50 21,20 Torre Pellice a. 6,15 12.- 19,35 20,30
(1) Festivo e Venerdì — (2) Feriale — (3) Festivo.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
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LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA - TORRE PELLICE (Torino).
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0) (2) (3)
Pinerolo D. 6,19 7,52 8,50 10,45 12,20 14,25 16,40 18,31 20,10
Ponte Lemina (fac.) » 6,27 7,59 — 10,52 12,27 14,32 16,48 18,38 20,18
Abbadia » 6,30 8,02 — 10,55 12,30 14,35 16,51 18,41 20,21
Riaglietto-Fiugerat/ac)* 6,35 8,05 — 10,58 12,33 14,39 16,55 18,44 20,25
S. Martino » 6,41 8,08 — 11,01 12,36 14,42 16,57 18,46 20,27
Porte » 6,44 8,11 — 11,04 12,39 14,45 17,— 18,49 20,30
Malanaggio (fac.) » — 8,16 — 11,07 12,42 14,49 17,03 — 20,33
S. Germano » 6,52 8,19 9,10 11,10 12,45 14,52 17,06 18,56 20,36
Villar Perosa » 7,02 8,26 9,16 11,17 12,52 15,- 17,13 19,03 20,43
Dubbione > 7,09 8,33 — 11,24 12,59 15,08 17,20 19,10 20,50
Pinasca > 7,12 8,36 — 11,27 13,02 15,11 17,23 19,13 20,53
S. Sebastiano » — — 11,34 13,07 15,19 17,28 — 20,58
Perosa Argentina a. 7,22 8,45 9,30 11,40 13,10 15,25 17,31 19,21 21,01
(l)£Luglio-AEOSto — (2) Sabato — (3) Festivo (Maggio-Giugno-Settembre-Ottobre) — (4) Festivo (Luglio-A|
(4)
21,:
21,42;
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21,55
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22,22
22,29
22,34
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Perosa Argentina p.
S. Sebastiano >
Pinasca >
Dubbione >
Villar Perosa >
S. Germano *
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino »
Riaglietto-Fiugeratfac)»
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
6,01
6,04
6,09
6,12
6,18
6,25
6,27
6,30
6.33
6,36
6,39
6,42
6,48
(I) Sabato
7,40
U)
8,55
(2)
9,50
7,48
7,51
7,57
8,04
8,06
8,10
8,13
8,19
8,22
8,29
9,02
9,05
9,15
9,22
9,25
9,28
9,31
9,33 .
9,36
9,39
9,45
9,57
10,
10,07
10,15
10,18
10,22
10,25
10,28
10,31
10,34
10,40
11,52
11,55
12,
12,03
12,10
12,17
12,20
12,26
12,29
12,32
12,35
12,38
12,44
13.40
13,44
13,50
13,53
14.14,07
14,15
14,20
14,23
14,26
14,29
14,32
14.40
16,20
16,23
16,28
16,31
16,45
16,53
16,56
i7,
17,03
17,06
17,10
17,13
17,20
17,50
(3)
20,39
18,
18,03
18,10
18,18
18,25
18,28
18,31
18,34
18,37
18,44
20,46
20,49
20,55
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21,061
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(2) Festivo (Luglio-Agosto) — (3) Festivo.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERBEBO
Perosa Argentina P- 7,40 13,25 19,35 Perrero P.
Pomaretto » 7,48 13,33 19,43 Trossieri-Faetto »
Chiotti-Riclarelto » 8,03 13,48 19,58 Chiottì-Riclaretto »
T rossieri-Faetto » 8,07 13,52 20,02 Pomaretto »
Perrero a. 8,10 13,55 20,05 Perosa Argentina a.
5,20 7,5,23 7,03
5,27 7,07
5,42 (f7,22
5,50‘7,30
11,10
11,13
11,17
11,32
11,40