1
M. B. Léger, pasteur
2 copies
Quarante-unième année.
22 Juin li»06.
ferrerò
N. 25.
tga fH
Ti
■s
H
K
O
Ü
L’ÉCHO DES VALLÉES
OHAQXJK VüBJVORl^üI
. Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . Fr. 2,50 — Italie .
Etranger ......................................
Plus d’un ei. à la même adresse, chacun
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon VAccord de Viemie
Fr.
3,00
5
4
2,50
On s’ abonne : Au Bureau d’Administration (Imprimerie A. Besson)
Torre Pellice ; et chez MM. les Pasteurs.
L’ abonnement se paye d'avance.
Annonces•. S’adresser à l’imprimeur A.
la quatrième page.
Besson ; voir conditions à
S’adresser pour la Rédaction à M. N. Toum, prof., Torre Pelliee,
et pour l’Administration à MM. Travers et Malan, TorrePelUee.
Tout changement d’adresse coûte 15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
M
O
<
I-)
O
M
î>
<
O
O
T
SOMMAIRE :
Communications — 3.*“® Conférence de
■ district des Y allées — Ephémérides
vaudoises — Pour la moralité publique
— Chronique — Nouvelles et faits
divers — Publications nouvelles —
Revue politique — Souscription.
f- COMMUNICîmOH OFFICIELLE
A la suite de la démission de Monsieur J. D. A.-Ugon, le poste de pasteur de l’Eglise de Rora est déclaré
vacant.
A teneur des art. 23.6 et 24.6 de
nos Réglements Organiques, moyennant
entente préalable entre la Commission
exécutive et le Consistoire, la nomination du nouveau conducteur pourra se
faire dès que l’Assemblée d’Eglise aura
^ été convoquée, à cet effet, pendant les
deux dimanches qui précèdent celui
désigné pour procéder à l’élection.
Pour la Table Vaudoise :
Rome, le Î9 Juin 1908.
J.-P. Pons, Modérateur.
Ecole Latine de Pomaret.
Les examens annuels auront lieu les
25, 26, 27 et 28 cour, dès 7 heures a. m. ;
Les examens d’admission se feront
le Vendredi 29 à la même heure ;
Ce même jour (2g) à 11 heures auront lieu les promotions auxquelles les
^ parents des élèves, les amis de l’Ecole
Latine et le public prenant quelque
intérêt à l’instruction sont cordialement
'invités.
NB. — Prière à MM. les Pasteurs
des paroisses plus directement intéressées à notre Ecole, de porter à la connaissance du public la présente communication, en insistant surtout sur le
2.me alinéa, «.examens d'admission'».
LA DIRECTION.
Conférence de district des Vallées
C’est dans le vieux temple de Bobi,
et devant un public assez nombreux,
que s’est ouverte. Mercredi 13 c., à 10
h. du matin, la 3.ème Conférence des
Vallées. M. le past. C. A.. Tron prononce un discours sur Esaïe XXI, 11
et 12 : Sentinelle, quen est-d de la nuit ?
La sentinelle dit : Le matin vient, et la
nuit aussi. — Une prière et le chant
du Tedeum closent cette première partie.
La Co’. 'erence se constitue peu après,
et se U y tve composée de 65 membres.
Notre cher M. Appia est aussi au milieu de ÿo . — Le Bureau est élu
comme suit : MM. Weitzecher, pasteur,
président, — J. D. Prochet, professeur,
vice-président, — H. Bertalot, pasteur, secrétaire. — Le Président clôt la séance
du matin par une courte allocution de
circonstance.
=i<
* *
Dans celle de l’après-midi, MM. les
pasteurs Gardiol et Pascal, l’un président, l’autre secrétaire de la Commission Exécutive, présentent un compterendu détaillé des six visites d’Eglise
qu’ils ont faites pendant l’année, et un
rapport sur l’état des paroisses des trois
Vallées. — L’Assemblée remercie la
Comm. Exéc. pour ses rapports et pour
tout le travail qu’elle a accompli.
Suit une discussion sur la nécessité
d’un réveil dans notre Eglise et sur
les moyens nouveaux à employer pour
le susciter; — Il faut porter l’attention
de tous les membres de nos paroisses
sur un sujet d’une si vitale importance;
— il est nécessaire de préparer le milieu
où le réveil doit se produire ; — il faut
que les chrétiens demandent le St. Esprit chacun pour soi, et non pour les
autres ; — que tous ceux qui désirent
le réveil obéissent aux commandements
de Jésus-Christ ; — il serait bon d’envoyer un ou plusieurs frères particulièrement bien doués, vaudois ou étrangers,
en tournée dans chacune de nos paroisses, pour y réveiller la vie spirituelle ; — il est de toute nécessité qu’il
y ait aux Vallées un évangéliste à l’intérieur, chargé de présider des réunions
d’appel et, en même temps, de venir
en aide aux pasteurs malades ou fatigués ou surchargés de travail ; —
cultivons le chant, puissant moyen de
réveil, chez les membres de nos Eglises, et surtout chez la jeunesse ; — soignons nos catéchumènes : suivons-les
après leur réception, ayons avec eux
de fréquents entretiens, écrivons-leur
quand ils s’éloignent des Vallées ; —
invitons nos régents de quartier à reprendre la bonne habitude d'autrefois
d’avoir un culte hebdomadaire régulier
dans l’école du village ; un ancien, ou
tel autre membre capable et bien disposé de la paroisse pourrait, à l’occasion, remplacer le régent.
A propos des échanges de chaires, qui
se font depuis deux ans d’une manière
régulière et générale dans nos Vallées,
les membres de la Conférence sont unanimes à les approuver. Seulement quelques personnes expriment le désir que
ces échanges ne soient pas tous faits le
même Dimanche ; il serait préférable que
les pasteurs fussent libres de s’entendre
entre eux sur le choix de l’époque et
même des sujets à traiter.
En l’absence de M. le past. Hugon,
chargé, l’an dernier, de préparer un
rapport sur la Discipline ecclésiastique, le
Secrétaire de la Comm. Exéc. lit le travail de M. le prof. Bosio, de 1880, sur
le même sujet, destiné à servir de base
à la discussion,
séance.
Une prière clôt la
*
La séance du Jeudi matin commence
par le culte et la lecture des procèsverbaux. Après quoi M. le Président
annonce que la Commission des Propositions est nommée dans la personne
de MM. H. Tron, président. Al. Balmas, Aug. Jahier, J. J. Jourdan et Ach.
Malan, — et que la Commission qui
est chargée de rédiger la liste des 31
délégués de la Conférence à élire pour
le prochain Synode Général est composée de MM. B. Léger, P. Giraud, B.
Soulier, Dr Th. Gay, J. Buffa et J. Tron.
Suit la discussion sur le rapport de
la Discipline, qui se clôt par l’ordre du
jour suivant présenté par M. Pascal ;
« La Conférence recommande aux Consistoires et aux Assemblées d’Eglise de
vouloir, pendant l’année courante, faire
de la notion vraie de l’Eglise et de la
question. de la discipline l’objet d’une
étude spéciale et pratique et d’en référer à la prochaine Conférence » .
Le Bureau envoie la dépêche suivante à la Conférence Toscane qui siège
aujourd’hui même à Pise, « Conferenza
delle Valli saluta affettuosamente consorella toscana, augurandole ogni benedizione celeste alla gloria di Cristo
Salvatore. — Weitzecker presidente ».
M. Théophile Gay annonce que M.
le Dr Comm. Prochet met à la disposition de chacune des Bibliothèques
Paroissiales des Vallées un exemplaire
de la récente Historia de Scipione Pentolo, et que le Consistoire de la paroisse
de S. Jean fait don aux mêmes Bibliothèques d’un ex. de sa publication ;
Temples et Pasteurs de l'Eglise de Saint
Jean. — Le Président remercie les généreux donateurs.
M. le Vice-Modérateur recommande
aux membres de l’assemblée et à tous
les Vaudois les deux brochures : I Vaidesi nell'Africa Australe de J. Weitzecker,
et I Valdesi in America, de N. Tonrn,
publiées par le Comité «I Valdesi all’estero » pour l’Exposition de Milan
igo6.
Enfin M. le prof. J. Jalla offre aux
pasteurs des Vallées son Histoire populaire des Vaudois à des conditions exceptionnellement avantageuses, s’ils s’accordent à lui relever les 350 exemplaires qui lui restent de cet ouvrage.
M. le prof. Falchi, au nom de
la Commission nommée, l’an dernier,
pour étudier les moyens de combattre le fléau de l’alcoolisme qui menace
sérieusement la population vaudoise,
dit, dans son rapport, que pour arriver
à un résultat pratique il faut être profondément convaincu de l’existence et
de l’étendue du mal, et que pour arriver
à cette persuasion, une enquête sérieuse
et minutieuse est nécessaire : il faut
savoir au juste le nombre des débits
de boissons qui existent actuellement
dans chacune des communes vaudoises ;
avoir des données certaines sur le
nombre des délits (rixes, blessures,
meurtres, attentats à la pudeur, etc.)
commis aux Vallées, par les Vaudois
et les non Vaudois, sous l’influence
de la boisson, pendant ces 10, 15 ou
20 dernières années. C’est là tout un
travail, que la Commission actuelle n’a
pas eu le temps de faire, mais qui doit
absolument être fait si l’on veut aboutir
à quelque chose d’utile.
La Conférence, tout en remerciant la
commission (MM. M. Falchi, A. Jahier,
J. Catalin) pour ce qu’elle a fait, lui
confirme le mandat, la priant de référer, l’an prochain, sur le résultat de ses
recherches et de ses études.
La Conférence accorde la parole à
M. le Docteur Gay, du Villar, qui
depuis de nombreuses années s’occupe
de la question de l’ivrognerie aux Vallées. Après avoir rendu hommage à
l’influence bonne et sainte de la religion sur le peuple, M. Gay invite tous
les pasteurs à s’occuper beaucoup de
la question de l’alcoolisme, à en parler
souvent aux membres de leurs Eglises,
et même à consacrer chaque année au
moins une prédication contre l’abus du
vin et des liqueurs, à avoir ainsi le
«Dimanche antialcoolique», tout comme
l’on a le Dimanche de la Paix etc.
On entend encore M. Jean Geymet,
président de la Ligue Antialcoolique
du Val Pélis, qui donna des nouvelles
de cette œuvre et exprime le souhait
que bientôt il y ait une Société de
tempérence dans chacune de nos paroisses vaudoises, ayant pour but de
combattre ce grand mal qui, malheureusement, n’est pas encore assez connu
et déploré.
Ces deux allocutions sont écoutées
avec plaisir et applaudies.
Plusieurs personnes prennent ensuite
la parole pour recommander aux pasteurs, maîtres d’école. Unions chrétiennes de J. Gens et de J. Filles, ainsi
qu’aux Réunions de Mères l’étude de
cette question si importante pour l’avenir
de notre population.
La Conférence choisit comme sujet
à étudier pour l’an prochain : L'importance du chant sacré dans l'Eglise. Le
Bureau nommera lui-même le rapporteur.
Sont nommés membres de la Comm.
Exéc. pour l’an ecclésiastique 1906-07:
MM. Henri Pascal, pasteur, président, —
Mario Falchi, professeur, vice-président,
— Pierre Giraud, pasteur, secrétaire.
La Conférence nomme ses délégués
au prochain Synode général dans la
personne de MM.
2
%
i
_ 2
Rostan J. D. syndic, Rostan Pierre
(Frali) ;
Pons François, (Rodoret) ;
Tron Jean, instit. (Massel) ;
Poët Ernest, Pascal Henri syndic, (Perrier-Maneille) ;
Perrou Alexandre, Villielm David,
(Villesèche) ;
Jahier Frédéric, Tron Jean d’Emile,
(Pomaret) ;
Soulier François, Vinçon Etienne, (St
Germain) ;
Jahier Barth. de Jacques, Long Jacques,
(Pramol).
Malan Etienne, anc., Godin Michel,
(Prarustin) ;
Forneron Louis, Balmas Jean (Pignerol);
J. D. Prochet, Morglia Vincent, (Turin) ;
Albarin Etienne, Peyrot Arthur, (St.
Jean) ;
Coïsson Jean, Jourdan J. J. (TorrePellice) ;
Mourglia Jacques (Rorà) ;
Benech Paul, Malan Jean, (Angrogne),'
Buffa Jacques, Pascal Jules, (Villar) ;
Catalin Jean, Geymonat Paul, (Bobi).
La prochaine Conférence de district
des Vallées aura lieu D. V. à Pignerol.
— Prédicateur d’office ; M. le D.r Théophile Gay.
Les membres de la Conférence remercient la paroisse de Bobi, et d’une
manière toute particulière M. et M.me
Gardiol pasteur, pour le chaleureux accueil qui leur a été fait et pour la
bienveillante et large hospitalité dont
ils ont joui.
La session se clôt, vers midi, par la
priere du President et le chant du Tedeum. A. J
P. S. — Mercredi soir, malgré la
pluie battante, un nombreux public se
réunissait dans la Grande Ecole pour
entendre les exhortations de MM. Appia, Peyrot, C. A. Tron et Gay.
^N'oublions pas de dire que les deux
dîners en commun, très bien servis à
P^rision Flora, ont aidé les membres
de la Conférence à mieux fraterniser.
EPIÉMÉIIBIS ¥ITO0ISIS
21 Juin.
Arrivée de l'ambassadeur de Cromwell
Samuel Morland.
De tous les ambassadeurs envoyés
de temps à autre aux ducs de Savoie
pour intercéder en faveur des Vaudois,
il n en est point qui ait péroré notre
cause plus énergiquement que Samuel
Morland.
C’était au lendemain des Pâques Piémontaises, en 1655. Cromwell le «Protecteur » de la Grande Bretagne, indigne des cruautés infligées à nos pères,
envoya aussitôt au duc de Savoie un
ambassadeur chargé, dit-on, de le menacer de 1 arrivée d’une flotte anglaise
par de.ssus les Alpes (Ü) ou plutôt de
faire bombarder Nice et Gênes par la
flotte anglaise si le duc ne rendait pas
la paix et la liberté aux Vaudois.
Cet ambassadeur, Samuel Morland,
arriva à Turin le 21 Juin et dès qu’il
put obtenir une audience il adressa au
duc la plus verte semonce que jamais
souverain ait entendue. Le jeune Charles Emmanuel ne répondit pas ; mais
sa mere, la duchesse Christine, essaya
une réponse jésuitique qui ne réussit
pas à convaincre Sir Morland. Celuici quitta Turin le 19 Juillet pour aller
s entendre avec l’ambassadeur Anglais
en Suisse et l’envoyé de Hollande.
Les Cantons évangéliques Suisses envoyèrent alors quatre délégués, refusant
le concours des Cantons catholiques
qui s’offraient à intercéder eux aussi
pour les Vaudois (Muston H, 385, note);
et la duchesse Christine voyant l’avalanche d’envoyés protestants qui allait
tomber sur elle, se hâta de faire conclure le traité dit des « patentes de
grâce» de Pignerol, dès le 16 Août,
avant que les ambassadeurs Anglais
Hollandais eussent pu arriver et l’obliger a accorder de meilleures conditions aux- Vaudois.
Nous venons de lire à la Bibliothèque de Berne une lettre adressée aux
Vaudois le 3 Septembre 1655 les blâmant d’avoir accepté ce traité sans la
présence des ambassadeurs protestants.
Elle vient de l’étranger et quoiqu’elle
ne porte pas de signature, nous ne serions pas étonnés qu’elle fût de Samuel
Morland lui-même.
Il s’intéressa beaucoup aux Vaudois ;
recueillit tout ce qu’il put trouver de
leurs vieux manuscrits qu’il déposa à
1 Université de Cambridge ; et de retour
a Londres collabora avec Cromwel à
l’institution du subside Vaudois, et y
publia lui-meme en 1658 une Histoire
des Vaudois en Anglais, qui est fort
semblable a celle que Léger publia 16
ans plus tard à Leyde.
Teofilo Gay.
Pour la moralité publique
L’Union Chrétienne de Jeunes Gens
de Rome a pris la noble initiative
d’une pétition publique contre les représentations immorales au théâtre. Elle
fait circuler cette pétition, qui doit être
présentée à M. le Président du Conseil
et Ministre de l’Intérieur, et invite tous
ceux qui partagent les idées qu’elle
contient a la signer. Voici la traduction, un peu abrégée, de ce document.
Excellence,
Permettez qu’au milieu des graves
soucis de 1 Etat, au nom de la rédemption des consciences dont le besoin se
fait sentir de jour en jour davantage,
notre voix unanime arrive à V. E.
comme un cri de protestation et de pitié en même temps, contre la manière
dont la moralité publique est chaque
jour outragée, avec le coupable acquiescement des Autorités, en permettant la représentation sur nos théâtres,
de productions éhontées qui dégradent,
avilissent et déchirent la pudeur, mais
remplissent la caisse des entrepreneurs.
Une partie de la presse quotidienne
et périodique, crainte d’impopularité, a
à peine daigné relever le profond dégoût que de telles productions ont produit dans l’âme des pères de famille,
gardiens jaloux de la pureté de leurs
enfants ; et 1 autre, en bonne ou mauvaise foi, a au contraire pris la défense
de spectacles si honteux. Mais le ressentiment des' honnêtes gens n’en est
pas moins unanime, et l’on sent l’impérieuse nécessité de recourir à V. E.
pour qu’un frein soit mis à une licence
si impudente, pratiquée uniquement à
fin de lucre par des gens qui spéculent
sur les hontes humaines, sans aucune
retenue, habitués qu’ils sont à vivre de
corruption et d’immoralité.
Et qu’ils ne viennent pas s’opposer
à notre protestation au nom de la liberté de conscience et de l’art, car ces
sans-patrie n ont pas de conscience, et
pour eux la liberté n’est que licence j
violatrici» rÎA la Ini £1*^ TT ^ - - U 1 i
ces productions. Le vrai art a toujours
eu, chez tous les peuples et en tout
temps, une mission éminemment éducative, et non corruptrice.
Si l’art a un rôle si noble dans la
vie des peuples civilisés, on ne saurait
permettre qu’une bande d’entremetteurs,
soutenus par tout ce qu’il y a de corrompu et de vicieux, continue à avoir
raison contre la partie saine du pays,
en persistant à encourager l’immoralité.
Un tel état de choses ne doit pas
être toléré sous le gouvernement de
V. E., non seulement parce que notre
parole réveillera, nous en sommes sûrs,
un écho de profonde et sainte indignation dans votre cœur, mais aussi parce
que la loi en vigueur le défend.
Les dispositions contenues dans la
loi et le réglement sur la sûreté publique et dans le code pénal, règlent
suffisamment la défense de spectacles
honteux et immoraux, les unes en établissant qu’aucune représentation ne
puisse être faite sans le consentement
préalable de l’autorité de S. P., les autres en interdisant à ces pseudo-artistes
de reproduire, dans les cafés chantants,
de vilaines maquettes imitant des actes
indécents et sans pudeur.
Pourquoi les Autorités de S. P. ne
pourraient-elles pas exercer un contrôle
plus zélé sur de pareilles productions,
pour interdire celles qui sont universellement considérées comme corruptrices ?
Ce n est pas une mesure, législative
que nous invoquons, mais une simple
parole de rappel à ces dépendants qui
ont le devoir de faire observer la loi
par tous les citoyens, en commençant
eux-memes, les tout premiers, par en
être de scrupuleux observateurs.
C’est avec la plus profonde confiance
que nous remettons la présente à V. E.;
avec cette confiance pleine et entière
que doit mettre tout citoyen en une
si haute Autorité, spécialement quand
il sent l’orgueil de plaider une cause
sainte, humaine et surtout civile ; et
dans cette confiahce nous attendons que
les dispositions nécessaires partent de
V. E. pour voir enfin éliminer une telle
cause d immoralité, dans un moment
où le désir et le besoin de régénération
morale et civile se fait si vivement
sentir.
violatrice de la loi. C’est en vain qu’ils
voudront défendre leurs malhonnêtes
intérêts sous prétexte que l’art ne souffre pas de bornes, car l’art n’a rien à
faire avec la laideur et la vulgarité de
Dimanche dernier, 17 Juin, les Unions
de jeunes filles du Groupe Piémont
étaient invitées à se réunir à St Germain, et, le beau temps nous ayant
favorisées, on a vu accourir de tous
côtés de joyeux groupes d’unionistes
répondant à l’aimable invitation. Elles
arrivaient même de nos plus hautes
paroisses : les Unions de Bobi, Rora,
Turin manquaient seules à l’appel. Nous
avons entendu le matin un excellent
sermon de M.r Giraud sur Marthe et
Marie, nous exhortant à suivre l’exemple de l’une et de l’autre.
A 2 h. les Unionistes tenaient aux
Chabrans une réunion présidée par M.me
Weitzecker. Après le culte M.me Tron,
de La Tour, nous a présenté un intéressant travail sur « ce que devrait
être une Union » — Ensuite M.lle M.
Costabel nous a lu un bon travail sur
le sujet : « L’Unioniste dans sa famille»,
et M.lle Bonnet, d’Angrogne, M.lle
Grill et M.lle Perrou, du Pomaret, ont
présente aussi quelques réflexions sur
le meme sujet. M.me AVeitzecker, Prés,
du Comité, nous a adressé des paroles
d encouragement et d’exhortation.
■m
Ces diverses allocutions étaient en^
tremêlées’ de chants et de poésies pré. -i'
parés par chaque Union. Une ardente
prière termina la réunion, et vers 5 h
l’on se sépara après avoir remercié les"
amies de S.t Germain de leur accueil
chaleureux.
Nous voudrions que cette bonne réu.^
nion laissât en nous quelque chose de
plus qu’un agréable souvenir : mettons *
en pratique les bonnes paroles et faî-'^
sons voir les fruits de l’Union en exerçant une influence bénie au sein de'’
notre famille.
. "i'
La crise ouvrière n’est pas près "
de finir comme nous l’espérions. Les V
autorités n’ont pas protégé comme elles
l’auraient dû la liberté de travail. Une--'
trentaine de filles, dont la plupart ne ,•
sont pas du pays, faisant devant l’Imprimerie un tapage indécent, ont réussi,
à force d’insultes, à empêcher ceux qui
auraient voulu reprendre le travail. Et
maintenant on nous assure que les fa- '
briques vont rester fermées, probable-^«"“
ment pour plusieurs mois.
Saint-Jean. — Pendant une courte-)'
absence du pasteur, la chaire a été occupée, le 10 courant par M, le pasteur
Auguste Jahier et le 17 courant par le
vénérable M. Georges Appia, de Paris, "é
que nous sommes si heureux de voir.-/-,
revenir chaque année au milieu de nous, vigoureux dans ses 80 ans comme dans
toute sa longue et active carrière. Que
Dieu le soutienne et nous le conserve
encore long temps !
Nous apprenons avec plaisir que M.
Auguste Gardiol, de Bobi, ancien élève"
de notre College, a obtenu à Grenoble
le grade de docteur ès sciences physiques et chimiques. Nos félicitations.,
Opera haliiearia G. P. Meille. 1
Les departs de Turin pour Final
Marina sont fixés comme suit ;
Garçons: Lundi 2 Juillet. (Retour de
Final Marina; 23 Juillet).
Filles: Jeudi 26 Juillet. (Retour de
Final Marina: 16 Août).
La direction des garçons a été confiée à Monsieur le prof. Ed. Longo, et ;
celle des filles à Madame Marianne
Besson, institutrice.
Chaque enfant devra remettre en .*
partant L. 6, a la_direction pour rembours du voyage, et être muni d’un 'j
costume de bain, et du petit trousseau ^
réglementairesoigneusementempaqueté. '
Dès le I Juillet prochain, tout ce qui .1
regarde la Présidence de l’Opera Balnearia G. P. M. devra être adressé à
Monsieur le pasteur Ernesto Giampiccoli, président du Consistoire, Turin.
Dav. Peyrot. ^
Nouvelles et faits divers
Lausanne. Le Centenaire de la Société d étudiants appelée « Belles Lettres *
a été célébré le 6 et le 7 courant à
Lausanne (où cette société fut fondée
en 1806), par des fêtes inoubliables auxquelles ont pris part des centaines de
Bellettriens jeunes et vieux des trois
sections de Lausanne, Genève et Neuchâtel. Il y avait bon nombre de pasteurs, professeurs, médecins, magistrats,
littérateurs, ingénieurs, officiers, étudiants, et pas mal de Bellelettriennes
au,ssi qui avaient arboré les couleurs de
leurs maris, de leurs frères et de leurs
fiancés. La séance d’ouverture a eu lieu
dans la nouvelle splendide Université
de Lausanne. Cette nouvelle intéressera
plus d un Vaudois, car il y en a aussi
3
K WC *
'i?Tï>ï^ ■'■ ¿“S'
I v->^' ^
^rr-i'^fanni nous qui ont appartenu à Belks
éf Lettres.
f Aux dernières nouvelles, le déficit
de la Société des Missions de Paris
. ■ ¿tait de 60.000 francs,
j M. et Mme Louis Jalla ont pu se '
■ rencontrer, pendant quelques heures,
^-avec M. Lageard et famille, à la station des Chutes, chez M. Coïsson. Puis,
les premiers sont partis pour Secheke
. et la conférence, tandis que M. Lageard
poursuivi son voyage vers l’Europe.
' Au Barotsé, M. A. Jalla et ses collègues continuent la lutte contre les
anciens usages païens. Ce sont les femi ,,'^mes qui y demeurent le plus attàchées,
quoique ce soit tout au détriment de
^ leur liberté, de leur dignité, voire même
de leur santé. Quelques nouvelles professions de foi sont venues réconforter
le missionnaire de Loatile, entre autres
“ celle de la fille aînée de Litia.
^ — M. Vasserot, de Fongillarde, an
élève de notre Collège, quittant
son église de la Mure, celle-ci a appelé
, à le remplacer M. Mazauric-Porchère,
pasteur à Arvieu en Queyras.
— Le parlement de la Bolivie a
Ivoté deux années de suite la liberté
religieuse. Comme cette loi comporte
une modification de la constitution, elle
doit être votée trois années avant d’être
appliquée. La 3.6 votation doit avoir
lieu en août prochain.
— Une veuve in doue a été brûlée
if?'avec le cadavre de son mari, dans la
présidence de Bombay. La malheureuse,
parée de ses habits d’épouse gravit
sans hésitation le bûcher, s’étendit a
¿'^’' côté du cadavre et cria à son fils : «Accomplis maintenant ton devoir d’indou
pieux». Le jeune homme, aidé d’une
douzaine de brahmanes, procéda alors
' à la cérémonie, comme emporté par
l’extage, pendant que des centaines
d’assistants invoquaient les dieux. En
un instant il ne restait qu’un tas de
cendres ! Le gouvernement a condamne
le fils à 5 ans de prison, et 5 complices à des peines un peu moindres.
— M.me Betsy Ware vient de s’éteindre à Washington à l’âge de cent trente
ans. Son état civil est parfaitement au
clair. Elle était la fille d’un financier
anglais qui donna à Necker l’idée de
fonder le Mont de Piété et la Caisse
d’Escompte. Elle passa sa jeunesse a
Paris, Marie Antoinette, frappée par
sa beauté, allait l’attacher à son service
lorsque la Révolution éclata. Elle connut
Robespierre, fut protégée par Joséphine
de Beauharnais, dansa avec Bonaparte
et avec Murat, se mariat en 1799 et
célébrait ses noces d’argent en 1824.
Depuis 80 ans elle vivait très retirée.
Elle laisse 90 arrière-petits-enfants.
— En l’absence de glace, les liquides peuvent être rafraîchis en les versant dans un récipient entouré de flanelle mouillée. L’évaporation qui se
produit activement égale l’action d’un
appareil frigorifique.
S
lOïïfllLIS
m
ÿr.
iiW
r.
'M
^ 3
Dott. Pasquale Lo Re.-Brevi Note
Giuridiche utili alla Propaganda
Evangelica in Italia. Per cura del
Periodico Gioventù ! Roma, Tip. < La
Speranza». Prezzo: L. 0,50.
Cette brochure devait paraître avec
le Vade-Mecum evangelico que la Redaction de « Gioventù » se proposait
de publier au commencement de 1 année courante, mais qu’elle a dû renvoyer à l’automne prochain. M. Lo Re
y ' a recueilli et illustré brièvement les
dispositions légales qui peuvent être
utiles aux évangéliques italiens dans
leur oeuvre de propagande. Ce petit
livre sera certainement utile aux pasteurs, évangélistes, colporteurs et autres ouvriers, soit pour les instruire sur
les prescriptions de la loi auxquelles
ils doivent se conformer dans chaque
cas pour éviter toutes difficultés, soit
pour les renseigner sur les droits que
ces mêmes prescriptions leur assurent
et sur les moyens de les faire valoir.
L’Auteur serait tout disposé à compléter son travail en faisant suivre ce
petit manuel d’un ouvrage plus étendu,
qui serait un traité à la fois historique
et pratique de Droit évangélique italien
contemporain, pourvu que les Comités
et les ouvriers des diverses églises lui
fournissent les renseignements et documents nécessaires. Nous lui souhaitons
volontiers de pouvoir réaliser cette idée.
Ideal, par Frank Thomas. Questions
vitales, 3.e série, N® 9. Genève, Jeheber.
Prix 0,30.
Rappelant la scène émouvante du
chap. VI de St. Jean, et cette parole
de Jésus à ses disciples : « Et vous, ne
voulez-vous pas aussi vous en aller ? »
l’Auteur constate avec tristesse que
la plupart des hommes abandonnent
aujourd’hui J. C., les uns pour un motif Tes autres pour un autre. Mais nous
avons, nous, de bonnes raisons de lui
rester fidèles, car en lui nous trouvons
la personnalité idéale — la vie idéale
— un programme idéal. Telles sont
les trois idées que le prédicateur populaire bien connu développe avec sa
clarté habituelle.
Wilfred Monod. Aux croyants et
aux Athées. Que faire ? — Comment
lire l’Evangile — L’athéisme moderne
est-il irréligieux ? ■— Un athée — Le
problème de Dieu — Paris, Fischbacher.
1906. Prix: 3 fr. 50.
Avv. Noseda Enea. Nuovo codice
dell’Ingegnere Civile — Industriale
— Ferroviario — Navale — Elettrotecnico
— Raccolta di Leggi, Regolamenti e
Circolari, di pagine XXVIII-1341, Milano, Ulrico Hoepli Editore, 1906. L.
12,50.
Prof. Bellini Clitofonte. Trattato di
Ragioneria applicata alle Aziende
private, con una appendice sulle funzioni
speciali d,el Ragioniere. Un volume in-8
di pag. 650 — Ulrico Hoepli, editore,
Milano, 1906. — L. 6,50.
Avv. Enrico Mariani. Le istituzioni
di diritto nella Beneficenza pubblica. Studi giuridici e politici. — Ulrico
Hoepli, editore, Milano, 1906. L. 3,50.
A. Cappelli. Cronologia e Calendario perpetuo. Tavole cronografìche e
quadri sinottici per verificare le date storiche, dal principio dell'Era Cristiana ai
giorni nostri. — Un voi. di pag. XXXIII421 legato in tutta pergamena. •— Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1906. —
L. 6,20.
G. B. Baccioni. Seta Artificiale.
Un elegante volume, rilegatura in seta
artificiale con le parole intessute. —
Ulrico Hoepli, editore, Milano, 1905.
— L. 3,50.
J. Gelli. 11 Codice Cavalleresco,
lo.a edizione. — Un voi. di pag. XVI275. — Ulrico Hoepli, editore, Milano,
1906. — L. 2,50.
Minerva.
Sotnmarió del N. 28.
Rivista delle Riviste : L’evoluzione della
ricchezza : militari, magistratura e clero ;
Conversando con Ibsen : Ricordi personali (con ritratto) ; Pierre Corneille ;
Periodi e località dei terremoti ; La
medicina delle piante ; La macchina
per volare ; Il prerafifaelismo in passato
e al presente ; La chimera del disarmo
— Questioni del giorno — Spigolature —
ira Ubri vecchi e nuovi — Rassegna settimanale délia stampa.
L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du h. de juin.
Bijou — Petits oiseaux — Le christianisme au Japon — Une excursion
en Norvège — N’avez-vous point de
mémoire? — Les tablettes d’ivoire —
Les trois âges de la vie — Méditation
— Reine à treize ans — Le roi d’Espagne, un roi de vingt ans — Un
Salomon moderne — Luther à la Wartburg — La terre qui bouge — Hygiène
pratique.
Revue Politique
Vous imaginez peut-être que les quatre
cents députés réunis le jour de la réouverture de la Chambre continuent à fréquenter les séances ? Eh bien ! vous n’y
êtes pas, absolument pas. On ne fait du
zèle que si les intérêts du groupe ou du
parti sont en danger ; on se rend en
toute hâte à Montecitorio à l’appel des
chefs s’il y a lieu de voter pour ou
contre, je ne dis pas un programme —
il n’en vaudrait pas la peine — mais
un homme. Mais quand il ne s’agit que
de misérables questions d’intérêt général,
de chétifs projets intéressant l’avenir économique du pays, alors on reste chez
soi. Et c’est ce que font les quatre cinquième de nos représentants, tandis que
les cent habitués discutent des lois de la
plus haute importance. Voilà huit jours
qu’on a entrepris l’examen des « mesures
en faveur des provinces du Midi, de la
Sicile et de la Sardaigne » mesures dont
tout le monde reconnaît la nécessité,
mais sur l’application desquelles on n’est
généralement pas d’accord. D’aucuns voudraient même en faire bénéficier les habitants du Latium, de l’Ombrie et des
Marches qu’on dit pauvres aussi. La discussion continue, et il est à prévoir que
de fort sensibles modifications seront apportées au projet du gouvernement dans
le but d’en augmenter l’efficacité, d’autant plus que le ministre du Trésor déclare notre budget susceptible de supporter de nouvelles charges.
Un deuxième projet de loi, pareillement en discussion, est celui qui concerne l’exercice des ch. de fer de l’Etat,
c’est à dire les modifications à introduire
au sujet du personnel, des tarifs, du matériel, des horaires etc, des ch. de fer,
à la suite du passage des réseaux des
Compagnies à l’Etat. Nous ne mentionnerons même pas une foule de petits
projets votés tambour battant, ni les interrogations et interpellations, exception
faite pour celle de M. Brunialti qui
désire savoir si le gouvernement italien
compte s’associer à la motion votée, il
y a de cela quelques semaines, par la
Chambre des Communes et par laquelle
l’Angleterre propose que, dans le programme de la prochaine conférence de
la Haye, figure la question de la réduction des armements. M. Tittoni répond
par un noble et remarquable discours
en approuvant l’idée éminemment humanitaire. Les délégués italiens à la Haye,
dit-il, auront le mandat formel d’appuyer
l’initiative anglaise ; mais il y a loin de
là à croire que le devoir de l’Italie est
de commencer à désarmer lorsque toutes
les grandes puissances augmentent leurs
budgets militaire. Ce serait une folie
dont nous ne pouvons pas, ajoute-t-il,
nous rendre coupables.
Le rapport Arlotta sur la Marine de
Guerre vient d’être distribué aux députes ;
il sera examiné avant les vacances, ainsi
que la fameuse enquête sur le même
sujet.
En Russie, la Douma et le Gouvernement continuent à ne pas faire bon
ménage ensemble : l’un ne voudrait presque rien accorder, tandis que l’autre a
peut-être trop d’exigences pour commencer. La discussion du projet agraire
menace de ne plus finir, vu qu’il y a
encore une centaine d’orateurs inscrits.
La démission de Goremikin est réclamée,
mais le czar ne paraît pas décidé à seconder les vœux des représentants de
la nation. Et le pays se ressent de ce
pénible état de choses. Les rébellions
et les désordres sont nouvellement à
l’ordre du jour. A Bielostock (Lithuanie)
la populace s’est insurgée aux cris de
« mort aux Juifs », (et des centaines de
victimes, israëlites pour la plupart, ont
été barbarement massacrées, tandis que
d’autres milliers en sont réduits à se
tenir cachés dans les forêts voisines. On
prétend que la police était de connivence
avec les massacreurs et que des agents
provocateurs auraient lancé deux bombes
pour pouvoir en accuser les Juifs et
fournir ainsi à la populace le prétexte
de sévir contre eux. La ville est en état
de siège, mais les massacres n’ont pas
cessé.
— La grève des mineurs du bassin
du Nord et des ouvriers de Paris vient
d’avoir son écho à la Chambre française.
M. Jaurès, le leader des socialistes français rompt une lance avec le ministre de
l’Intérieur, accusé de ne pas avoir favorisé la cause des grévistes. M. Clémenceau relève le gant et repousse
victorieusement ^ toutes les affirmations
de son" adversaire. Avant de réformer la
société commencez par réformer l’homme,
lui dit-il, et si le droit de chômer est
légitime reconnaissez que le droit de travailler est non moins sacré et que le
Gouvernement a le devoir de le garantir
par tous les moyens. Et pour démontrer
la parfaite adhésion de l’assemblée aux
idées énoncées par M. Clémenceau, la
Chambre vote à la presque unanimité
l’affichage de son discours dans les
37,000 communes de France. Nous invitons nos socialistes de la Tour à
s’inspirer des idées de M. Clémenceau —
qui n’est pas le premier venu — sur la
liberté de travail.
_______________________j- c
Refuge Roi Charles-Albert
Souscription pour le lit Adolphe Pellegrini
Total des listes précédentes L. 9410
M. Ernest Robert, Pignerol 20
Ing. Virgilio De Mattéi, directeur
de la Société Calci e Cementi de Casale 50
M.me Pulejo-De-Fernex, Messine 100
M. le pasteur B. Soulier 5
M. Henri Peyran, par le même 4
M. Arthur Monnet, Pignerol 3
A reporter 9592
FOIRES DE JUIN
Le 18 à Moretta, le 25 à Barge,
le 27 à Pragela, le 2 juillet à la Tour.
Ab. payés et non qnittancés.
1906 : Bein Pierre, Copiera ; Pascal, Pignerol,
(6,15); Becker, Chili; Frédéric Jahier, Envers
Pinache; Jean Planchón, Copiera; Michel Rostain, Gréonx ; Ugon, diacre. Villar ; Mieol Alex.,
Maneille (1905-06).
A. RlvotR, gérant.
4
— i —
DES PETITES ANNONCES
Par ligue ou espace de ligne
eu carsctères ordinaires:
Pour la première ibis . . 15 centimes
De la 2« à la 5e fois (couséc.) 10 „
Pour 6 fois et plus „ 5 „
Pour 6 mois ou un an prix à forfait
A LOUER
POUR LA SAISON D’ÉTÉ
à Villar Peilice (ValléesVaudoises)
4 à 5 chambres meublées. — S’adresser
Combe, Piazza Umberto I A 20.
D** John Biava
American Dentisi
MILANO — 2, Via Quintino Sella — MILANO
|[hiunque è amante della lettura di
romanzi sani, istruttivi e dilettevoli può abbuonarsi ad una delle
seguenti opere dei più celebri autori
contemporanei :
3vanboc, ossia il ritorno bel
Crociato del .celebre Walter ScaìU.
Denti anni bopo, di Alessandi ■
Dumas. Seguito ai tre Moschettiei'i.
3 promessi Sposi, di Alessandro
Manzoni.
<5li ultimi Giorni bi ipompei, di
E. Buhoer Lytton.
Dette opere vengono pubblicate in
dispense di 8 pagine, con illustrazione,
al prezzo di centesimi 5 per dispensa.
— Due numeri alla settimana.
I lettori hanno così il modo di formarsi gradatamente e x;on lievissima
spesa una interessante raccolta di buoni
romanzi.
Rivolgersi in Torre Peilice presso la
TIPOGRAFIA ARTURO BESSON.
C01MII1ICITI01S |T I1101CIS
ÎÎOOISrOIVIIQUEÎS
S’adresser à M. A. BESSON lin primeur
Coiieessioiiiiaire exclusif de la 4® page
Envoyer les annonces dans la journée du Mercredi au plus tard
pour qu’elles paraissent dans le numéro
de la même semaine
AVOCATS PROCUREURS
1515 iif 'r lî 'r cV i» iv X' IV < > 'r
PINEROl.O - U Piazza S. Donato 11 - PINEROLO
CHAQUE MERCREDI À TORRE PELLICE
CHAQUE VENDREDI À PEROSA ARGENTINA
'TA.KtlIi'
UES GRANDES ANNONCES
Pour un an L. 0,45 le c/m carré
„ G mois „ 0,25 „ „
n 3 „ „ 0,15 „ „
„ 4 numéros 0,05 „ „
Pour moins de temps, prix à, forfait.
TORRE PELLICE
P
m
g
Ö’* r>. RI VOIR
nü
I
I
Reçoit tous les jours dans l’après midi
^ d’une heure à quatre.
I.
i
È
TORRE PELLICE
Viale Dante, à 10 minutes de la gare
Hôtel du Parc
Pension Miclielin-Tlioinann
Splendide position ombragée
aux pieds de grands châtaigners
Eau de source, lumière électrique
GAZ — BAINS
Tous les conforts modernes
E. MICHELIN
ex prop, de l'Hôtel de l'Ours.
II Ristoratore naturale
della salute
costituisce il rimedio casalingo migliore
e più a buon mercato, usato da migliaia
di famiglie in tutto il mondo.
Composto di radici e di erbe concentrate, preparate dalla M. A. Winter
di Washington sotto forma di piccolissime pillole, di uso facilissimo.
Si vende
presso la Drogheria Luigi Giordano,
Torre Peilice, unico deposito per la
Vallata.
Società Bancaria Italiana
Società Anonima - Capitale emesso L. 30.000.000 — Versato L. 27.607.750
«SooiAivEjs rkllUvA-IVO
Sedi: Torino e Genova — Agenzie: Alessandria., Cuneo e Finerolo
1¥¥IS0 DI C01C01S0.
É aperto il concorso al posto di
Maestra di una classe mista elementare
inferiore, classificata urbana di 3» classe
cui va annesso lo stipendio legale pagabile a rate bimestrali posticipate.
Le domande delle aspiranti redatte
su carta da bollo da T. 0,60 dovranno
esibirsi all’ ufficio comunale non più
tardi del 31 Luglio p. v. corredate dai
documenti indicati al n.o 4 dell’art. 129
del R. Decreto 12 Giugno 1904.
Torre Peilice, addì 15 Maggio 1906.
^ Il Sindaco : Boér.
N. 304.
Nulla osta
Pinerolo, 31 Maggio 1906.
Il R. Ispettore
POCHERO
Chalet meublé à louer
avec ou .sans pension
au Rivoire RORA.
S’adresser à M.me Prochet.
Torre Peilice — Imp. A. Besson.
OLIO O’OLIVA
La Società Bancaria Italiana, AGENZIA Di PINEROLO
RICEVE Denaro ad interesse in conto corrente ed a scadenza fissa ;
Depositi di titoli e valori in custodia semplice e amministrati ;
RILASCIA Assegni (chèques) pagabili in Italia e all’estero, I.ettere-circolari di credito per
tutti i paesi ;
ACQUISTA Valute metalliche, divise, Biglietti Banca esteri ;
S’INCARICA della compra e della vendita di Titoli di Stato, Fondiari, di Enti provinciali
comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Reg-no sia
dell’ estero ; ’
» dell’esazione di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, effetti cam
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
* del servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti diversi, ecc. ;
» della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e Warrants ;
apre Crediti in conto corrente e accreditamenti aH’interno e all’estero per importazioni;
F A Sovvenzioni e riporti su Titoli di Stato o Valori pubblici e merci ;
SI OCCUPA in generale di qualsiasi operazione di Banca.
Si mette a conoscenza del pubblico che l’Agenzia di Pinerolo ha provveduto recentemente ad un nuovo impianto di cassette chiuse di sicurezza in locale appositamente co.struito ; dette cassette vengono cedute in abbuouamento alle seguenti condizioni ;
Prezzo annuo di abbonamento :
Cassette piccole altezza cm. 12 X 25 di larghezza, profondità citi. 5U, L. 20.
Cassette grandi altezza cm. 26 25 di larghezza, profondità cm. 50, L. 30.
AVVERTENZE:
Agli utenti cassette chiuse veng-eiio pure pagati
PER FAMIGLIA «v
□ONTE & RICCI
PORTO MAURIZIO
MOLINI PROPRI IN SAROLA— LAVORAZIONE MODERNA
CONDIZIONI : Porto pagato alla stazione destinataria
(Alta Italia e Italia Centrale)
Damigiana gratis
Pagamento con assegno ferroviario.
Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. gratuitamente i “ coupoiis „ e titoli estratti esigibili a Torino
L’impianto può essere visitato tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
OUALITÀ: N. 1 Olio d’oliva fino al K^. l, 1,50
N. 2 „ „ soprafiio „ „ 1,70
N. 3 „ „ sublime „ „ 1,00
Si spediscono damigiane da 5, 10, 15 e 25 kg. netti.
Per damigiane da 5 e 10 kg. aumento di L. 1 a
damigiana
Per damigiana da 50 kg. ribasso di L. 2 per damigiana
Per quantità di 100 kg. e più, in fusti ribasso di
L. IO per quintale.
Per tutte le spedizioni
Garanzia di genuiniia all’aiialisi chimica
Unico indirizzo: Oleificio DONTE e RICCI, Portomaurizio.