1
ioixante-troisiëme année.
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4 Mars
N“ 9
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DErVALLEES
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PARAISSANT CHAQü]^ VENDREDI
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PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées) et Colonies
Etranger................................
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de l’année.
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....dignes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
m
« ...l’esprit abattu, qui le relèrera ? ».
Proxei hes XVIII, 11.
Je gravis la pente raide qui conduit au
mamelon sur lequel est perché, comme un
nid d’aigle, le hameau que je dois visiter ;
j’aperçois, au-dessus de ma tête, les dentelures de la paroi qui se profile dans le
ciel ; plus bas les valonnements étagés ensevelis .sous le blanc linceul ; plus bas encore, les coteaux avec les bois de hêtres,
de chênes, de fayards, se détachant sur le
fond blanc comme une multitude innombrable de squelettes immobiles : de temps
en temps, enfouie dans la neige,, une maiison isolée, une grotte aux stalactites énormes surplombant le torrent de cristal ; et
je pense... je pense, aii’ec le poète, qu’il| est
vain de chercher en cette solitude glaciale.
Les oiseaux, lês zêphirs, les ruisseaux avejentes;
Les oiseaux sont sans voix, les zéphirs sans haEt les ruisseaux dans leur cours arrêtés, [leine,
.Elles sont tristes,, en cette morne saison,
les ombres de Da montagne ! Il¡ CiSt rude
l’hiver sous le chaume ! Il est cruel le vent
glacé pour les oiseaux cachés « dans les
grands arbres nus que couvre le verglas.... ».
Mais me voici sur le haut du mamelon.
Le cercle des monts qui m’opprimaient
s’est éDar'gi ; la chaîne majestueûsh des ^
montagne,s environnantes étincelle, la lumière fait miroiter mille diamants sur la
nappe candide, les coteaux s’argentent, des
rayons d’or'’nimbent les plus hautes cimes ;
tout près de moi, au milieu ¿e maigres
buissons qui agrippent les rochers, un espace vert au milieu de la neige, de petites
plantes avec de tendres fleurs : plus loin
des oiseaux se balansant sur la branche...:
les tràJeeis. de la vie dans le désert de la
mort, l’image de la joie au sein de 3a trist-.
tesse, un rayonnement de lumière au mli^
lieu du règne des ombres..,.
* * *
Les ombres de la montagne : c’est une
parabole.
Voyageurs de la vie, n’avonsmous pas
eu, parfois, la sensation que l’existence
était semblable aux campagnes couvertes
de frimas ? Lorsque nous cherchions à gravir péniblement les pentes conduisant vers
les sommets spirituels, n’avons-nous pas
rencontré sur notre route le souffle glacial
du sarcasme cruel bien plus meurtrier que *
le vent froid du nord ?
' Lorsque nous travàillions au développement d’une œuvre de piété ou de charité
chrétienne, n'avons-nous pas été peinés de
la dureté de plus d’un cœur et n’avonsnous pas senti que le gel de l’^oïsme humain menaçait plus d’une de ces œuvre®,
comme les glaces polaires menacent dans
leur étreinte de mort le plus puissant des
vaisseaux ?
H nous a semblé, alors, dans notre abattement,, de Voir le long de la route des om*bres redoutable®, des fantômes menaçants
tels que l’ingratitude, la méchanceté, la
^ haine ou 1 envie des hommes. Dans ce som»' bre paysage de stalactites humaines, dans
ce climat meurtrier, nous avons aj^rçu les
signes avant-coureurs de la mort, une atmosphère de calcul, d’égoïsme, d’intérêt, la
polarisation de toutes les ambitions autour
du « moi » hypertrophié, la bise glaciale si
fatale aux petits oiseaux des bois...
Mais dès que nous avons pu gravir la
l>«nte, dès que nous nous sommes élevés.
l’aspect du paysage a changé : notre horizon s’est élargi ; nous avons aperçu au
loin des cimes ignorées qu’un rayon d’enhaut illuminait ; et auprès, tout près de
nous, au sein même du grand panorama
inanimé, nous avons perçu, dans le jardin
des 'âmes, le parfum d’un sacrifice ignoré,
le baume d’un témoignage fidèle ; nous
avons été frappés par une âme luttant dans
le secret de sa vie ou de sa conscience ; nous
avons été amenés à admirer les victoires
remportées au nom de la pureté ou de
l’amour, les triomphes de la foi chrétienne;
et ces actes suiblimes, trop souvent incom.ipris, et ceis vies sanctifiées, ignorées du
monde, ont rempSj notre cœur d’émotion
et ont été pour nous comme des étoiles étincelantes dans la nuit, comme des rayonnements de lumière dans le paysage déso,lé,
comme des preuves éclatantes de la vie
dans le désert de la mort...
Nous avons compris alors le la.ngage du
Dieu qui parle à ses enfants et relève les
esprits abattus. Et, élevant nos regards
vers les cimes suMimes, au-dessus des bas'sesses d’un monde qui gémit et qui passe^
au-dessus de la nuit que dissipera bientôt
le matin éternel, nous avons salué par la
foi l’aurore du grand jour .qui vient, où
seront dissipées à jamais... les ombres de
W^^îa montagne/
D. P.
Echos de l'dloQveoce du Père Oldrà.
La fameuse prédication du iPère iAhtoine
Oldrà, de la Compagnie de Jésus en croix,
a eu décidément plus de retentissement
qu’il ne croyait. Lesi échos de ses élucubrations moyennâgeuses sur « la peine de mort
aux hérétiques » lui sont revenus de maintes manièreis, et même 'à travers la grille
du confessionnal. Ce dernier incident, auquel il ne s’attendait guère, a certainement
contribué à faire mûrir dans sa pensée, si
ce n’est dans sa conscience de chrétien, la
rétractation voilée qu’il a prononcée du
haut de la chaire de l’église des SS. Martyrs, à Turin, le dimanche 20 février
derniery
Le révérend Père, en g-uise d’exorde,
avertit son nombreux auditoire qu’il lira
tout simplement sa conférence, de crainte
d’être mal compris, comme cela est arrivé
— dit-iil — pour son précédent discours.
« On a faussé ma pensée — dit-il textuellement — en me faisant dire des choses
que je n’ai jamais rêvé de dire. On a pu
croire, par exemple, que j’aurais voulu détmire .tous les hérétiques en les condamr
nant_ à mort, et exterminer tous les protestants, tandis quie je les considère tous
comme mes freres, même s’ils se sont fourvoyés, toujours frères, même s’ils se trouvent sur l’autre bord; oui, je sens de les
aimer, quoiqu’ils soient si loin de nous, et
je suis toujours prêt à les embrasser comme des frères bien-aimés, dans l’espoir
qu’ils puissent se .convertir un jour à la
vraie foi de Christ et retourner dans le
sein de notre Sainte Mère Eg’lise ».
Il faut certainement posséder la mentalité, l’aplomb, la faculté d’adaptation et la
casuistique d’un jésuite pour concilier une
telle déclaration d’amour avec les traits
enflammés de l’autre fameux discours, dont
les termes ont été soigneusement fixés par
' quelqu’un qui sait entendre et comprendre.
En tous cas, l’hiistoire nous a rendus sages,
en nous apprenant à ne pas céder trop facilement à l’attrait de certaines accolades !...
plem^li inique
qu'^ jeupprime
^ . * * *
Après avoir répandu sur son auditoire
l’encens de cet amour fraternel qui devait
lui,faire pardonner son algarade contre les
hé*étiq|ues, l’orateur a aussitôt retrouvé
Boiï naturel^ qu’il s’était efforcé de chasser
ui/instant, et il a dû se sentir tout heu
reijx de pouvoir taper à bras raccourci sur
quelqu’un qui ne pouvait plus lui irépon
diièt; Arnaldo da Brescia, qu’il qualifie
cqpSÈe ùn vulgaire vagabond et un ambi-*
tifkx meneur, qui a bien mérité la corde
IK^fe-r je pendre et le bûcher pour réduire
.soïlycorps en cendres,
Nous faisons grâce au^lecteur de toute
cette "violente diatribe ; mais il vaut ce«
ijondant la peine de soidigner quelques
pjyases de la ijéroraison qui semble concernei'lé présent^ aussi bien que le passé ;
— "Ge,vü et odieux rebelle, après avoir refusé.^bstinément de se soumettre à l’Eglise,
a v<Alîîi, dépouiller cette dernière du pouvoirHfShpôrel des papes et du droit de posséder <fl,es richesses sur la terre. L’idée de
Arnâld® que tout pouyair civil doit être
renjîà' fntre les mains du prince est sim
et monstrueuse, parce
(te fait la liberté de
rS^^fçic'Et si l’on ôte à l’Eglise le pouvoir *cÿ^-’et temporel, c’est-à-dire le pou' voir .de poâtéder des biens terrestres, que
lui reste-t-il encore sinon te pouvoir spirituel ? ». La propagande de cet impie rebelle a malheureusement donné ses fruits
dans la suite, par l’œuvre néfaste 4e cette
maudite secte qui renie Christ et Dieu;
et ce n’est que de nos jours qu’un gouvernement iluminé a commencé à rendre
une partie de ce qui avait été volé.
Mais — s’écrie le révérend Père jésuite
— A'rnaldo' ne s’est pas. arrêté 3à dans sa
fureur contre la papauté : il accuse indignement les prêtres de simonie et de concubinage, il ose affirmer que le pape n’est
plus. le vrai successeur de Pierre... et,
chose horrible à dire, ce théologien de la
rue excite les fidèles à ne plus recevoir
les sacrements et recommande la confession libre et réciprcxïue entre croyants !...
Puis, lorsqu’il a déjà un pied sur l’échafaud, il refuse les conforts religieux et les
sacrements, en disant qu’il veut se confesser à Christ seulement ! ...François Crispi
a répété la même protestation hérétique...
et que Dieu toujours miséricordieux soit
clément envers lui, en lui pardonnant !...
« « w
Et voilà que, sous les auspices de l’infam.q secte qui a infecté l’Italie de 1880 au
1900, ce vil rebelle a eu un monument dans
la ville de Brescia, comme martyr de la
liberté de conscience.
« Nous espérons — conclut l'orateur —
que,-en un jour bien proche, sur le piédestal de ce monument soit placé un moine,
même inconnu, un simple « fraticello » qui
représente plus dignement la vraie liberté
...peut-être même le saint patron de la ville
de 'Brescia»,
'En attendant (pie le Père Œdrà voie l’accomplissement de ses désirs, qui sait..,^
peut-être en occupant lui-même la place
d’Arnaldo, à Brescia, pour représenter dignement la liberté..., nous jouissons encore
de . celle qui nous a été acquise par les martyrs et les héros qui ont préféré « obéir
à Dieu plutôt qu’aux hommes ».
F. Pjjvronel.
H! !» #
Il nous faut être honnêtes et droits et
prendre bonne note des « rétractations voi
lées » du Père Antoine Oldrà. Notis ne reviendrons plus siur la trop f ámeme « predica », mais il nous reste à manifester nan
pas Tétonnement, mais le plus profond regret que éjms la presse politique de Turin,
toute au courant du fait, il ne se soit pas
4levé une seule voix de protestation pour
stigmatiser ces «élucubrations moyennâgeuses » qui voudraient être un attentat
à la liberté de conscience ! RÉn.
CORRESPONDANCE.
Vallecrosia, 25-ILlj327.
Cher Monsieur le Directeur,
Je viens de passer trois jours à Marseille, au milieu de nos Vaudois, et je me
permets de vous envoyer quelques lignes
pour vos lecteurs.
Ma visite eut lieu 'à l’occasion de la fête
de l’Emancipation, qui a été câtebrée, com'me d’habitude, le dimanche le plus rapproché du 17 février, c'est à dire le 20 courant.
Nos compatriotes de Marseille ayant
souvent exprimé le désir d’être visités par
un Pasteur vaudois en pareille circonstance
et me trouvant assez rapproché d’eux par
le fait de ma nouvelle résidence à Vallecrosia, j’ai été à la rencontre de leur désir
avec l’assurance du plus cordial accueil,
qui eia effet n’a pas manqué; Dès ma sortie
de la gare, j’ai rencontré l’infatigable président de l’Union Vaudoise, M. H, Bouchard,
ainsi que le gai secrétaire, M. H. Peyran,
qui m’ont pris en consigne et qui, avec le
concours de quelques'amis : MM. Ph. Grill,
E. BaraJ, Villiélm et Micol, m’ont entouré
de soins et d’aimable compagnie, ce dont
je les remercie encore très vivement.
Ces amis avaient organisé trois réunions:
le samedi soir, au temple de la Rue de Grignan ; le dimanche matin, à la chapelle de
Menpenti ; et le lundi soir, à la salie de
la Rue de Lille. J’ai pu ainsi adresser la
parole à de nombreux compatriotes (50-80
chaque fois) et leur serrer fraternellement
la main. Ces réunions d’ordre religieux me
donnèrent l’occasion de rappeler 1e général
Becliwith et son avertissement : « Désormais ou vous serez missionnaires ou vous
ne serez rien», et de raconter quelques
traits de notre œuvre d’évangélisation.
Chaque fois a été répété l’appel à ces enfants de nos*Vallées, de tenir haut leur
chandelier et de faire luire leur lumière
devant les hommes, conformément à la devise de notre Eglise.
Le dimanche eut lieu un banquet au<ïuél
prirent part une centaine de convives, en
grande partie de l’Union Vaudoise, ainsi
que de la Société Protestante de Secoure
Mutuel, qui s’étaient réunies pour célébrer
ensemble leur fête annuelle.
¡Les autorités civiles étaient représentées
par M. Tasso, député des ¡Bouches du Rliône
— (ïui a rappelé avec reconnaissance la
nourrice de VdUiar Pélis qui l’a élevé ■—
et par M. le consul chev. off. Bancaflà, bien
connu parmi nos Vaudois pour son obligeante bienveillance. M. le pasteur Martin-Favenc, retenu par une indisposition,
s’était fait remplacer par M. le pasteur
Freissinet, qui a exprimé le vif intérêt (Te
l’église évangélique de Marseille pour les
Vaudois et l’estime dont ils jouissent en
son sein. Le soussigné a enfin transmis à
l’assemblée le message du Modérateur et
de l’Eglise-mêre. I.Æ ¡Président a répondu
avec à propos à tout le monde.
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'Après quoi,, la fête a eu son cours, qui
n’a aucunement été troublé par une quête
annoncée par le Président en faveur de
l'Institut Vaudois de Valecrosia, quête qui
^ *
a rapporté 480 fréincs, somme à laquelle
il nous faut ajouter quelques souscriptions
particulières et qui l’ont arrondie à frs. 740.
J'ai été frappé du nombre considérable
de Vaudois qui vivent à Mapieillle : on me
dit qu'il y en a de 3 à 4 mille. Hélas ! comibîen qui se perdent dans la grande ville
où l’on peut se soustraire à tout contrôle,
où les tentations sont si puissantes et les
occasions de chute si nombreuses. 'Néanmoins, le plus grand nombre sent le besoin de garder un lien avec le pays et avec
l’Elglise, et c’est le privilège de l’Union
Vaudoise de faire sentir ce besoin et en
même temps de le satisfaire. L’Union ne
compte que 180 membres ; elle devrait et
mériterait d’en avoir dix fois autant : elle
deviendrait alors une puissance, car elle
pourrait avoir un siège social à èlle. Elle
se propose de maintenir le contact et
l’union parmi les Vaudois, elle les cherche,
les assiste dansi leurs nécessités en les plaçant et leur procurant du travail, les console dans leurs afflictions, visitant les malades et les affligés. Ce qui est admirable
c’est que le groupe central, qui donne surtout son temps et parfois sacrifie de son
avoir, est uniquement composé d’hommes
qui travaillent pour leur propre compte.
H n’y a là aucun secrétaire salarié qui
puisse consacrer tout son temps à l’œuvre.
Mais peut-être leur exemple est-il ainsi
plus efficace auprès des plus jeunes, et
c’est un bien pour eux-mêmes, car iis accomplissent ainsi une œuvre sociale dont
autrement ils seraient tentés de se décharger sur le secrétaire.
« Bon courage » donc, à vous « les anciens » de l’Union Vaudoise de Marseüle ;
remplissez avec persévérance la mission
sociale à laquelle vous avez été appelés.
Veuillez agréer, M. le Directeur, mes
bien cordiales salutations.
Votre dévoué A'R]srAi.DO Comba.
Fanny Grilli-Herininjard.
Un faire-part nous annonce le départ
inattendu de M.me Grilli, la compagne
du docteur Grilli, pasteur à Lugano.
Fille du savant docteur Henninjard, de
Lausanne, elle eut, en venant en Italie,
l’occasion de faire la connaissance du
pasteur Grilli, dont elle devint quelques
mois après la compagne dévouée. Femme
de beaucoup d’esprit, très active, elle
apprit à fond l’italien et aida d’une manière
efficace son mari successivement à Florence, Livourne, à Corne et à Lugano,
Elle a beaucoup souffert dans sa vie
à cause de sa santé délicate, mais elle
a tout supporté avec un grand courage
et une résignation chrétienne.
Nous exprimons au docteur Grilli et
à ses trois enfants notre vive sympathie
chrétienne.
Ses funérailles ont eut lieu samedi, le
26 février. C. A. TRON.
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NOS COMMEMORATIONS DU 17 FEVRIER.
(Suite).
BOBI. Le retour du «dix»sept» a ramené dans notre Paroisse la joie et l’entrain des années précédentes. _La célébrar
tion de notre fête a commencé le 16 au
soir, sur la place du village, où les enfants,
sur l’initiative du maître d’école M. Josué
Geymonat, avaient allumé un magnifique
falò dont les flammes semblaient redire au
monde la joie qui doit inonder, en ce beau
jour, le cœur de tout bon Vaudois.
Le lendemain, ce fut d’abord la fête des
petits. Drapeaux en tête, les enfants des
écoles, après la traditionnelle promenade à
travers le village, prenaient place dans le
temple où, en foule, les « grands » les
avaient précédés. Et, tour à tour, chaque
école, chaque classe nous démontra par des
chants, récitations, dialogues, rondes, le
savoir-faire et l'application des petits artistes improvisés. Un bravo à| tout ce petit
peuple et un gros ihem à tous ceux qui,
par leur travail et leur persévérance, ont
contribué à la réussite de cette belle fête.
A raidi et demi, à l’hôtel du « Camoscio »,
une quarantaine de personnes (et pourquoi
pas davantage ?) étaient réunies pour le
dîner habituel, et c’est avec plaisir que
nous avons noté la présence de beaucoup
de dames et surtout de dames en costume.
Le repas, servi de façon impeccable par
le propriétaire du « Camoscio », fut agrémenté par des chants et cantiques de circonstance et prit fin au millieu de la gaîté
général«.
A huit heures et demie, dans la salle
unioniste, eut lieu la traditionnelle soirée
organiisée par les deux Unions Chrétiennes
de jeunes gens et de jeunes filles.
\Baucie..
PIGNEROL. Le 17 février a été célébré,
comme partout ailleurs cette année, avec
une solennité et un enthousiasme renouvelés : soirée unioniste la veile ; dîner à
Saint-Second et... autre dîner, le soir, à Pignerol ; le matin du jour même,. le culte
de circonstance que nous avons rhabitüâe
de célébrer, a été particulièrement imposant, grâce aux nombreux auditeurs, aux
souvenirs évoqués, aux résolutions prises.
Son Excellence le sénateur Facta, qui en
cette occasion et malgré son deuil, s'est affectueusement souvenu des Vaudois, vient
de léguer à notre église locale la somme
de L. 500 in memoriam de Madame Facta.
Les Vaudois Pigneralais lui témodignent
leur vive reconnaissance pour la délicate
pensée dont ils ont été l’objet.
PRAMOL. 17 février. La fête a très bien
réussi : Dieu nous avait donné la plus belle
journée de la saison, et tout le monde y
a mis de la bonne vcüônté. La fanfare de
Peumian, toujours prête à donner spontanément son concours: très apprécié, est arrivée de bonne heure, et comme toujours
a accompagné les écoliers jusqu’au Château ; et après qu’ele y a joué et que les
écoliers ont chanté un cantique, l’on revient, en cortège, au temple.
A 10 h. commence un service d’actions
de grâces à Dieu, et de commémoration de
la date du jour. Les élèves, préparés par
les maîtresses protestantes et catiioliques,
et surtout par M.lle Vinay, nous donnent
une série de récitations, de dialogues et
de chants très appréciés, et par conséquent très applaudis par le public, plus
nombreux que les deux années précédentes.
Avec la distribution des oranges et « quelque chose avec » aux enfants, cette partie
de la fête est terminée.
A midi, environ 80 convives sont réunis
dans une salle d’école pour continuer la
fête et prendre part à un dîner très bien
servi par la famille Sappé.
Le moment venu, les toasts ne manquent
pas. On en porte aux présents et aux absents : au « Podestà », qu’on aurait désiré
voir avec nous ; à la fanfare qui continue
à égayer la fête ; aux Vaudois des Vallées
et aux Vaudois répandus dans le monde
entier. Un. convive propose un télégramme
à S. M. le Roi et il est applaudi avec enthousiasme ; il en propose un autre à S. E.
Mussollini et est applaudi de même.
Le monde se sépare après s’être donné
rendez-vous pour l’année prochaine.
Sa Majesté a déjà fait répondre en remerciant pour le message reçu. p. c.
EORA'. Fête du 17 février. Favorisée par
un temps splendide, notre fête vaudoise a
été célébrée ici aussi avec beaucoup d’enthousiasme. Après le culte, présidé par le
Pasteur, les enfants des écoles ont récité
bon nombre de poésies et dialogues et
chanté plusieurs cantiques bien préparés
sous la direction des deux maîtresses, M.lles
A. Tourn et I. Jourdan. La Chorale, presque au complet, a chanté, à son tour, deux
beaux chœurs de circonstance, et l’aiSsemblée, plus nombreuse que d’habitude, n’a
ménagé ni aux uns ni aux autres ses
chauds applaudissements, d’ailleurs bien
mérités.
A midi, eut lieu le banquet traditionnel,
et .le soir les deux Unions se réunissaient
encore dans la grande école pour une soirée familière e^ qui couronna dignement
cette belle journée de fête.
SATNT-SBCONID. ü. C. de J. G. Le 17
février fut, cette année aussi, solennellement fêté. Au retour du culte, tous les
Unionistes et quelques invités se réunirent dans la salle de l’écde « Umberto 1° »,
pour un repas fraternel, très bien préparé
et servi par quelques Unionistes de bonne
volonté, que nous remercions vivement..
Le banquet fut suivi de la récitation de
qudques poésies de circonstance, et du
-chant des chœurs patriotiques vaudois.
Nous sentons le besoin de remercier chaleureusement notre Pasteur pour sa chère
présence au dîner, ainsi que les anciens
qui l’accompagnaient.
Et ce fut presque avec regret que nous
nous séparâmes, le soir, en bénissant Dieu
de ce .qu’il nous a permis, cette année encore, de commémorer la belle fête de la
liberté de conscience. R.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCRIPTION POUR LES COLLÈGES WÜDOIS.
Listes précédentes, y compris celle du tout
dernier numéro L. 57.808,50
M.mes et M.rs :
« A la mémoire de Thon, séna
teur Henri Soulier» » 5.000,—
Mario et Ida Cignoni, Tunis » 3.000,—
Avocai chev. off. Etienne iPey-
rot, iPignerol » 500,—
Albina ReVeI, ¡Glasgow (1 livre
sterling), au cbanige » 110,—
Davide Bosìo, pasteur » 100,—
Lieutenant-colonel L. Rivoira, Angrogne » IDO,—
Prof. Attilio Jafla » ICO,—
Miss Mason, par Madame SchauiHer » 100,—
Juliette Meille et fils Charles, Milan » SO,—
G. B. Bosio, pasteur émérite » 50,—
Siffredo Colucci,, pasteur » 50,—
Henri Roman » 55,90
Eglise de Catane » 100,—
G. Fasulo, pasteur. Catane » 25,—
Pierre Prassuit, Saint-Jean » 20,—
(A siéivre). Total L. 67.169.40
* « !U
ANGROGNE. M.me Marie Jenny Rivoire
mariée à Daniel Rivoire, à l’occasion de
l’anniversaire de la mort de sa chère mère
M.me Madeleine Rivoire née ,Gaydou, a dffert au Refuge Roii Charles-Albert L. 50,
comme « fleure en souvenir ».
LA TOUR. Le public ordinaire de la « conférence de Sainte-Marguerite » s’est transporté, dimanche dernier, à l’Aula Magna,
pour une conférence de la «Dante iAlighieri », conférence précédée d’un petit discours du président de la section,^ locale,
l’ing. L. Merlo, pour expliquer une fois
encore les nobles buts de la « Dante,» et
encourager nos gens à s’y inscrire en
grand nombre.
Orateur pour la conférence : l’infatigable prof. M. Attilio Jalla, qui nous donne
un di^aiurs .substantiel, dair, à la forme
soignée, sur l’inspiration centrale de Dante
Alighieri et de son œuvre, par lequel il
passe successivement en revue les quatre
passions inspiratrices de notre grand
poète ; Béatrice, la Patrie, la Langue ita-|
henne, l’Eglise et la Religion ; le tout
étayé sur d’opportunes et fréquentes ci-j
tâtions tirées de la Divina Commedia et
des autres œuvres du poète.
La belle et savante exposition, vivemenl|j
goûtée et applaudie du public qui remplis-J
sait la salle, est suivie d’une série de bèUesi
projections lumineuses — iconographie dui
poète, monuments et édifices qui le rap-1
pellent dans les moments culminants del
sa vie —■ en guise d’illustration à laj
conférence.
— Les dimanches 6, 13 et 20 mars, M. lei
prof. Samuel Tron donnera, à SaintCrMar-J
guei’ite, à 8 h. du soir, une série de con^
férenees avec projections lumineuses sur
le sujet suivant : La tragedia di un iric-i
colo grande popolo. — Première partie
L’alha luminosa - Deuxième partie : Il TOr\
'dioso meriggio - Troisième partie ; Il ruti-^
ylante tramónto.
RORA’. Doux .belles figures de vieillards
vaudoiis viennent d’être rappelés par DienJ
à un âge très avancé. Ce sont : BarthMe-^
my Morel, de Piamprà, décédé le 23 jan-j
vier, à l'âge de 80 ans. Notre frère,
était depuis bien des années presque cor
plêtement sourd, lisait assidûment sa Bi-|
ble dans laquelle il a trouvé, jusqu’à se^
derniers moments, la nourritnre de son|
âme et l’assurance du pardon de Dieu.
Enfin, le 7 février un nombreux cortège|
accompagnait au champ du repos les dé
pouilles morte,lies de Madeleine Rivoire
veuve Pavarin, de la Mouiassa, décé
après une très courte maladie, à l’âge de
81 ans.
Nous renouvelons aux familles éprouvées
l’expression sincère , de notre sympathie
chrétienne. . , IP
SAINT-JEAN. Mercredi, 23 courant, eut
lieu la iSépülture de Godino Henri, des Ayrals, entré dans son repos à l’âge de 53
ans, après une longue infirmité.
Le,B0rvice funèbre, présidé par M. Tron,
-fut imposant par le grand nombre de per-'l
sonnes qui .y assistait, malgré qu’il neigeât
à gros flocons,, et témoigna de la vive sym-,;
patbie de la population entière pour la famille si durement éprouvée.
Nos condoléances vont, dans cette triste
circonstance, à la veuve, au fils, aux trois
sœurs dont deux sont établies, au Caire,
ainsi qu’à tous les autres parents affligés
par ce deuil.
— Dimanche, 20 février, la chaire a été;
occupée par M. B. Gardiol, pasteur émérite,
et le sera, D. V., le 6 mars, par M. B. Revel.
i
VALDESE (N. C.). Cher « Fc7lo ». .Quoi-i
que tu sois notre lien de transmission avecs
nos chères Vallées, souvent nous laissons;
rouiller le fil électrique par négligence :
cela ne signifie cependant pas que le souvenir de nos belles montagnes et que notre
sympathie pour toi, cher Echo, se soient
affaiblis ; au contraire, chaque semaine tu
es le bienvenu et nous t’attendons toujours
avec joie.
Je voudrais pouvoir te dire que tout va
sur des rordettes, ici à Valdase ; mais comme nous sommes dans la saison d’hiver,
souvent la boue empêche de « rouler » ; en
général notre Colonie va, cependant, de
l’avant dans sa marche, en se confiant en ï
« Celui qui ne sommeille jamais». Avec le ï
commencement de l’hiver, notre cher Pasteur a cherché de donner une vile plus in- ;l
tense à toutes nos activités ' chrétiennes,
qui sont bien acheminées ; nos écoles de
Valdese tâchent de gagner aussi toujours
plus de prestige (mais les enlfants se plaignent de ne pas avoir la matière première'
pour jouer aux boules de neige!).
Je dois ajouter que, depuis notre dernier
entretien, notre Colonie et notre Eglise ont
perdu un de leurs doyens, et cela dans le
courant de novembre: Barthélemy Bounous,
originaire du Crouzet, après une courte
maladie, exalait sont dernier soupir,, entouré de ses nombreux enfants qui se trou-1
vent ici en Amérique, dont quelques-uns |
3
t
sont venu^ de bien loin pour voir une dernière fois leur père ,bien-aimé. I
M. Bounous n’était pas un des premiers
colons de Valdese ; n’empêche que la ferme
qu’il travaillait, par ses mains laborieuses,
ne se transformât en vrai jardin. Il laisse
le meilleuir souvenir auprès de tous ceux
qui l’ont connu de près. H. Pascal.
Nouyelles de la Semaine.
Italie. La Chambre a commencé ses travaux en exaltant l’exposition coloniale de
Tripoli qui avait été inaugurée quelques
jours auparavant, en grande solennité, et
en acclamant De Pinedo qui porte glorieusement, à travers le monde, le nom de
l’Italie et de son aviation., A été approuvé,
entre autres, sans discussion, le budget du
Ministère des travaux publics, après le discours très applaudi du ministre Giuriati.
A la reprise des travaux, la Chambre discutera les budgets des autres ministères et
approuvera, nous n’en doutons pas, la proposition de porter à 24.000 lires annuelles
le chiffre de l’indemnité des députés.
Un traité d’amitm a été signé à Rome,
la semaine dernière, entre l’Italie et Ife
Chili. C’est le premier du genre conclu par
notre Gouvernement avec un Etat d’outreocéan. ^
La grande entreprise aérienne du colonel De Pinedo continue avec succès. En effet, des Iles du Cap Vert qu’il avait gagnées la semaine dernière, il démarra, malgré le mauvais temps, et réussit, en vainqiuant d’énormes difficultés, à accomplir le
grand exploit de la traversée de l’Atlantique : 17 heures de vol ininterrompu pour
couvrir les 2.900 km. qui séparent l’Afrique de l’Amérique du Sud. Ne pouvant
amarrer sur les côtes du Brésil, battues
par la tempête, il dut rebrousser chemin
et s’arrêter à 300 km. de la côte, à Fernando di Noronha. De là il continua, par
•étapes successives et régulières, son itinéraire : Port Natal, Pernambuco, Bahia,
Rio de Janeiro (Elrésii), partout accueilli
avec un enthousiasme extraordinaire.
Après les discours de Milan et de Rome,
Yhm.. Tïirati en a tenu un troisième à
Naples, aux Directoires fascistes de l’Italie méridionale. Il a parlé du besoin, sp,é^
dalement dans le Sud de ritalie, d’exciter
les énergies locales et de combattre tout
ce qui y est resté du passé : la démocratie, le libéralisme, la franc-magonnerie, qui
doivent être détruits comme déjà l’a été
le socialisme dans le nord ; il a ensuite reconfirmé l'intransigeance du fascisme dans
toxis les domaines, mais surtout dans le
mouvement corporatif.
prof. Carie, une des plus grandes
gloires de la chirurgie italienne, vient de
mourir à Turin, où il avait exercé sa longue carrière médicale, comme chiruxigienchef de l’Hôpital SaJnt-Maurice et comme
professeur à l’Université.
— Etranger. Le Gouvernement anglais
a envoyé à celui des Soviets une note très
énergique de protestation contre la cam*pagne de propagande antinbritannique que
les autorités de Moscou continuent — avec
tous les moyens — soit en Angleterre, soit
en Chine surtout et dans les Indes. La réponse lusse n’est pas moins énergique et
cherche à nier les faits qui lui sont imputés par Lord Chamberlain dans sa note
diplomatique. De nombreuses démonstraftions hostiles à TAngleterre ont même eu
lieu dans les principales villes de la Russie.
La éatouce commeroiaie de l’Allemagne
avec des importations pour 1.093 millions
de madks-or, s’est close, d’après les journaux, avec un déficit de 295 millions
Dans la petite république du Nicaragua
(Amérique centrale), ont été débarqués à
maintes reprises, de la part des EtatsUnis et sur la demande du président actuel,
le consei-vateur Diaz, des soldats et divers
aéroplanes, qui ont pour but déclaré d’éviter de nouveaux changements dans le gouveiuement du pays. Et le droit d’auto-décision des peuples où donc s’est-il réfugié ?
La situation de Shangaï est de plus en
plus tragique : les armées du général
vaincu, Sun, ne semblent plus être en état
de défendre efficacement la ville, à laquele
les cantonáis s’approchent de jour en jour;
rt le gouverneur de la viUe, général LiPao-Cian,_ qui a instauré le règne de la
terreur en décapitant par dizaines les meneurs de'trouble®, n’a cei-tainement pas le
pouvoir de résister favorablement au génerM cai^nais : ni même un troisième
general, Ciang-Tsun-Ciang, allié du générral Sun, mais qui s’est jeté dans la mêlée
sexiiement ces derniers jours, et qui ne semble encore nullement décidé à jouer du
tout au tout. Ce qui fait que la concession
internationale et celle de la France ne
comptent désormais que sur leurs propres
forces en hommes, très minces, et sur les
25 unités navales alignées dans le port.
Avec les Anglais est débarqué un contingent de marins italiens qui ont pris place
près des soldats de l’Angleterre et de la
France, et commencé le service de surveillance aux deux concessions. pg.
MmM religienses et faits divers.
Un nouvel Evangile apocryphe. « L’Allemagne évangélique » annonce, d’après la
«Westniister Gazette», que le docteur M.
R. James, d’Eton, a découvert dans la bibliothèque de la cathédrale de Hereford
un manuscrit racontant la naissance du
Christ avec maints détails nouveaux. Le
docteur James tient ce manuscrit pour xm
fragment de l’Evangile apocryphe de
Pierre, dont nous possédons déjà une am
tre partie, narrant la moi*! et la résurrection du Sauveur. Cet ouvrage a dû être
primitivement écrit en grec et traduit en
latin au 13.me siècle, (l’est cette traduction que le savant chercheur pense avoir
retrouvée. Le manuscrit de Hereford ne
se borne pas à suivre, en l’amplifiant, le
récit de Matthieu. Il se réfère à une source
qui, jusqu’à présent, nous était totalement
inconnue et qui fait intervenir dans le récit un certain Sim.éon, lequel serait un
des fils que Joseph aurait eus d’un prermier mariage. Aucun autre Evangile apociT^phe ne mentionne ce Siméon. Comme
le fragment de l’EVangile de Pierre que
nous possédons déjà, le manuscrit de Hereford a une tendance antijudaïque nettement accentuée.
M..James communique encore qu’il a découvert deux répliques de ce même récit.
L’une se trouve au British Muséum, l’autre dans un manuscrit irlandais. Ce dernier, chose curieuse, ne contient pas les
parties non orthodoxes du manuscrit de
Hereford. (Semaine Religieuse).
^ ^ ÿ
La radio-téléphmie au service, de l’Evangile. Est-ce en France que cela se passe ?
Malheureusement, non, pas encore. Il est
douloureux de constater que les inventions
et découvertes de la science sont immédiatement accaparées par le monde des affaires... ou des plaisirs •— sans oublier le
monde militaire — et que les disciples de
Christ .sont bien lents à les utiliser au
profit de la venue de son rèigne dans notre
pays.
Nous avons lu, avec un vif. intérêt, dans
un journal étranger, qu’une puissante station de radio-téléphonie a été établie sur
un vaste temple, construit il,y a quelques
années, à Los Angeles (Californie). Cette
station a été offerte au pasteur — qui est
une femme, M.me Aimée. Semple Mac Pherson —• « pour évangéliser le monde par la
radio ».
Ce temple peut contenir plus de 5.000
personnes. Les sei-vices qui y sont tenus
sont transmis à travers toute rAm,ériquc,
jusqu’en Australie et en Nouvelle Zélande.
Cette station -est consta.mment à l’œuvre.
Le matin, elle appelle les membres au cuite
de famile ; le soir, eUe achève la journée
par la lecture d’un psaume. Du matin au
soir, elle trasmet sermons, allocutions, musique sacrée. M.me Mac Pherson a doté de
nombreux hôpitaux, prisons et maisons de
repos, d’appareils récepteurs ; de cette
manière elle peut annoncer l’Evangile à
leurs hôtes et les réjouir par de la bonne
muisique ^et du chant.
Dieu s’est servi d’elle pour la conversion
de milliers de gens. L’an dernier, elle a
baptisé 3.400 convertis. Un bâtiment de
six étages est adjoint au temple pour la
préparation des raissionnaix'es et d’évangélistes. Des centaines d’entre eux sont à
l’œuvre en Amérique et en terre étrangère.
Si la. Rédaction y consent, un prochain
article donnera quelques détails biographiques sur cette femme remarquable, bien
connue en Amérique, sous ],é nom de « la
radio-évangéliste ». (Eglise Libre).
^ «
Im, pnère du chirurgien. Pendant mon
séjour à Assiout, j’ai assisté à une opération à 1 hôpital de la Mission. Quant tout
fut prêt et juste avant de donner le chloroforme, le chirurgien demanda à Dieu de
lui accorder la sûreté de main et de soutenir les forces du patient. Les aides répondirent par un fervent « Amen », et
l’homme allongé sur la table d’opération
en fit autant.
L’ophtalmie est très répandue en Egypte.
J’ai vu dans une matinée soigner 140 malades au dispensaire ophtalmologique. Les
médecins et les aides prient pour que 1»
vision des choses d'En-Haut deviennent
plus claires, afin que ceux qui sont dans
l’obscurité spirituellement puissent apprendre à dire : « Je sais une chose, c’est
que j’étais aveugle, et que maintenant je
vois». (Christian).
» *
Avance des nègres aux Etat-Unis. Les
nègres, écrit le « Reichsbote », paraissent
en voie de conquérir lentement, mais sûrement, l’Amérique. Tandis que, chez les
blancs, le nombre des naissances décroît
d’année en année, chez les noirs, il ne cesse
d’augmenter. A vues humaines et sauf événement inopiné, les Etats-Unis finiront par
subir le sort de la république de SaintDominigue et de toute l’île d’Haïti. Une
preuve de l’avance des nègres vers le Nord
est qu’un grand nombre d’églises et de
bâtiments, qui appartenaient à des blancs,
ont déjà passé aux mains de chrétiens de
-couleur. Tout récemment, six édifices religieux des Presbytériens, à New-York,
ont été remis à des communautés nègres.
A Chicago, deux égliises et une synagogue
ont eu le même sort. A Saint-Louis, où le
nombre des nègres, mulâtres, quarterons,
etc., est tout particulièrement élevé, une
église baptiste et une église presbytérienne
viennent d’être acquises par eux. A la
Nouvelle-Orléans et dans d’autres villes du
Sud, la race,, blanche est véritablement submeigée. Les noirs vexdent vivre, et ils
vivront.
❖ * Hî
■ — La plus grande organisation,hôtelière
de Chicago, et peut-être de toute autre
ville, est celle de l’Union Chrétienne de
Jexmes iGéns. Cét hôtel et ses douze branches offrent 3.905 chambres à coucher avec
4.475 lits.
Des contrats viennent d’être signés pour
l’adjonction à l’hôtel de 750 chambres, qui
coûteront 1.250.000 livres sterling et seront prêtes le l.er juin 1927. Cet hôtel
œntiendra alors 2.568 chambrés au sexd
usage des jeunes hommes.
d’avoii mlms île l'aigeet daas sa pothe.
Dans ce temps, où l’on se plaint généralement que tout est si cher, ce sera
faire acte de bonté que d’indiquer aux
personnes qui sont à court d’argent le
moyen de pouvoir mieux garnir leurs
poches. Je veux leur enseigner le véritable secret de gagner de l’argent, la
méthode infaillible pour remplir les bourses vides, et la manière de les garder
toujours pleines.
Deux simples règles bien observées
feront l’affaire.
Voici la première: Que la probité et le
travail soient vos compagnons assidus !
Et la seconde: Dépensez une pièce de
moins par jour que votre bénéfice net.
Par là votre, poche si plate commencera
à s’enfler; vous ne serez pas maltraités
par des créanciers, ni pressés par la
misère.
La ciel brillera pour vous d’un éclat
plus vif et la joie fera battre votre cœur.
Hâtez-vous donc d’appliquer ces règles :
que le travail marche avec vous dès le
matin; qu’il vous accompagne jusqu’au
moment où le soir amènera l’heure du
sommeil. Que la probité soit comme l’âme
de votre âine, et n’oubliez jamais de conserver la pièce de reste, après toutes vos
dépenses comptées et payées. Vous serez
alors complètement indépendants. X.
Concorso per nna Novella
tra gli operai dopolavoristi.
L’Opera Nazionale Dopolavoro bandisce
un concorso per una Novella. Il concorso
è-libero a tutti gli associati all’Opera Nazionale Dopolavoro (classi operaie).
La Novella deve rispondere ai seguenti
requisiti : 1® Essere inedita — 2® Trattare
iun argomento popolare — 3® Essere scritta
in lingua italiana — 4® Non superare le
otto pagine dattilografate, formato protocollo — 5® Essere dattilografata o scritta
in modo chiaro.
Tutti coloro ji quaU'’intendano prendere
parte al concorso dovranno : a) inviare i
manoscritti alla Direzione dell’Opera Nazionale Dopolavoro -> Via in Lucina, 17 Roma, non più tardi del 24 maggio 1927 ;
b) firmare la Novella con.il nome, cognome, mestiere, indirizzo dell’autore o numero della tessera dell’Opera Nazionale
Doixdavoro.
L’Avvocato STEFANO PEYROT
con studio
In Torino - Yla Manzoni, 2 (Telef. 15878)
In Pinerolo - Via Silvio Pellico, 4 (Telef. 95)
RICEVE
In Torre Penice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld.
BIBLIOGRAPHIE.
LucTEisr G.4UTIÏ3Î : 'Etudes sur la religion
d’Israël — Lausanne, La Concorde, 1927,
pp. 276 — En vente chez Fischbacher, à
Paris — 18 francs français.
Les fils du regretté critique ont gnotopé
dans ce volume une demi-doxizaine d’études
parues en diverses occasions et pour des
puMios différents. C’est avec plaisir que
le lecteur retrouvera, à côté d’une leçm
d’ouverture sur (Luther et l’Ancien Testament, des pages bien connues : A propos
des Eécabites, le Judaïsme après l’Exü,
l’Evangéliste de l’Exü, le prçyphète Jérémie ; enfin, une étude inédite : Prêtre ou
sacrificateur? •— et dans ces pages,. iJu-cien Gautier lui-même, avec la science
profonde, et l'exposition limpide, colorée
parfois de bonhomie romande, qui le
distinguait.
Ce livre est destiné au public cultivé
plutôt qu’aux spécialistes ; le but de ce
livre n’eist pas seulement de grouper ensemble quelques feuillets épars de l’œuvre
de l’historien pour les sauver de i’ouWi,
mais de contribuer à l’orientation des esprits en rappelant, en face des courants
réactionnaires qui reparaissent depuis
quelques années dans les études bibliques,
la position du maître. C’est ce que se propose surtout l’introduction biographique
qlue le pasteur Aeschimann a écrite pour
ce livre. Nous y voyons évoquée la riche
personnalité du savant, Mont l’entière indépendance scientifique ne gênait pas la
foi robuste, qu’elle enrichissait au contraire, tout en étant à son tour redevable
à cette\ !foi de ses plus heureuses intuitions historiques.
Ce n’est pas le cas d’examiner ici la
position de Lucien Gautier à l’égard de
l’Ancien Testament. EJe se résume dans
sa théorie des « deux courants ». Il y a
dans l’Ancien Testament, à coté du grand
courant spirituel, moral, religieiJX, représenté par Moïse et les prophètes, un couvrant ritualiste, IformaJliste, d’origine payenne, qui Ysccompagne, se mêle au premier, le traverse, le trouHe parfois; et
tandis que le premier aboutit à Jésus et
à l’Evangle, .le second aboutit à Caïphe,
aux iscrihes et aux pharisiens. Il| ne .semble
pas que ces vues puissent être sérieusement contestées. Grov. Miegge.
JEAN JALLA
LégMdes et Traditions popnlaires
des Vallées Vandoises.
Nouvelle édition revue et considérablement augmentée.
(Bottega della Carta» - Torre PeUice.
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Pour les abonnés de l’Echo le prix est
réduit à ÎO lires jusqu’au SI mars 1927.
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Chiesa Wesleyana, 50 — Ventimiglia : E. Vin-.
Qon, 100 — Villasecca i Chiesa Valdese, 25 —
Aosta: Chiesa Valdese, 80 — Bassignama :
Cliiesa Metodista Episcopale, 35,5.0 ■— Prarostino : Chie,sa Valde.se., 70 - M. Eoclion, 50 —
Portici : Sig.ra Del Be, SO — Ferrara : E. Tonarelli, 20 — Arezzo : E. H. Caskey (per réclame), 560 — Brescia: Chiesa Valdese, 40 —
Bastia d’Albcnga : Adunanza Cristiana, 20 ^—
Fioridia : Cliiesa Battista, 15 - V. Adorno, 15
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— Forano : Cliiesa Valdese, 30 — Napoli : A.
Priencipe, 10 - E. Santoro, 5,90 - D. .Salerno, 15
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Qollettato da Caïrus, 61^35 — Villar Pellice :
U. 'Pascal, 13 — Ialino: Chiesa Wesleyana, 10
.— Creva : Famiglia Grassi, 5 — Firenzuola :
Chiesa dei Fratelli, 25 — Siliqua : P. Piras,
5,95 — Ostimi : D. Trincherà, 25 — Of fida. :
N. Sergiacomi, 10 — Latiano : Settembrini, 50
— Altre somme, 8,05 — Totale mese éi Gennaio L, 2.202.
NB. / doni e lo collette sono ricevuti con riconoscenza dal dottor Enrico Pons - Foro Italico, 25 - Roma (1).
Jean CoVsian, directeur-reeponsable
Torre PelKce ■> Imprtmerfo Alpino.____
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CERCASI una assistente per l’Orfanotrofio Femminile di Intra (Lago
Maggiore). — Indirizzare offerte al Signor
G. Cavazzuti, Pastore - Inira.
4
INDIRIZZI deUe principali Chiese ed Opere Taldesi in Italia
VALLI VALDESI.
INGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERN4 S. GIOV. - Pastore : EmUio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teoL
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba.
PRALI - Pastore : Alberto Fuhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvìe.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahler,
RICLARETTO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Sig. Elio Eynard, cand. tool.
BORA’ - Pastore : Enrico Pascal, J.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore: Bart. Soulier.
PRA DEL TORNO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Corrado Jalla,
da Fiume.
'AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de VUle Pastore : Eugenio Bevel, ivi.
BARI - Chiesa - Pastore: G. Moggia, Via
Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Cliiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang., Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MUle, 4 - Pastore :
Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Alberto Billour, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via iMaida, 15 Sig. C, Bonavia, evangelista, ivL
GASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici » Pastore ; A. Comba.
CATANIA - Chiasa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. G. Scarinci,
evangelista, Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel; ivL
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Sig. Alfonso Alessio, candidato teol.
COURMAYEUR - Cliiesa Evangelica.
CUNEO - Culto ogni Domenica, alle ore 15.30^
in Via Alba, 15.
DOVADOLA - Cliìesa Evangelica,
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Pietro VarveUi, anziano-evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via 'Manzoni, 13 - Patere : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : ■ Corrado. dalla. Casa Benco, Via
Flanatica, Piume 15.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa : Via Assairotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. G. B. AzzareUi, evangelista.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore
Arturo Vinay.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 17.45 - Pastore
emerito; A. Muston, Via Montebello, 8,
Livorno.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Vìa Bacchio, 4 - Pastore ;
Benvenuto Celli, da Verona. ■
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 120 - Pastore ; EmUio Consanl.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Telaio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta TagUavia, 25 Pastore : Davide Forneron, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alterto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. E. Salerno,
evangelista.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore; S.
Oolucci,
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Sig. Amato Billour, evangeli.sta.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore; Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa; Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D, Buffa, Via, Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Cliiesa : Piazza San
Marco, 4,
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mlngardì.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico Corsani, anziano-evangelista emerito.
ROMA - Cinese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIEKDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi. '
SAVONA - Chiesa ; Corso Cristoforo DJombo,
13 - Pastore ; G. D. Maurin, Via Giosuè
Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Potrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
aUe ore 18 - Pastore ; S. Col ucci.
SUSA - Chie.sa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Mlscia, Via Dante Aligliieri, 17.
TORINO - Cbiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide IBoslo e Francesco Peyronei, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vìnzaglio, 72.
TRIESTE - Cliiesa ; Via S. M. (Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pa.store : Ginv. Bertlnatti, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore ; B. ’Celli, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - CMesa Evangelica - Sig. T. R.
Castiglione, candidato teol.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFTCIO,DT PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via QuatJ^c
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIÓNI - Torre Peli ice Via Arnaud, 31. — Commissione delle j)ubblicazioni : sig. V. Altei’to Costate], presidente ; si g. Davide Bosio, sig. Valori ano
Perazzi, dott. Enrico Me.ymier, prof. Ernesto Comba. sig. Paolo Bosio, prof. T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jaliier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore ;
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHIIÆ - Torre Pellice - Direttore ; Pastore E. Grill.
CONVITTO M.\SCHTLE - Pomaretto - Direttrice : Si.g.na Soda Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice ; Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI
VALDESI - Torre Pellice - Presidente :
Prof. Giannnni falla.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Di.
rettrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Direttrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani,
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore; Pastore Arnaldo Comba.
ASILO PEI VEOCHI - Luserna S. Giovanni.
CASA DELLE "DIACONESSE - Sede e Direzione : Luserna San Giovanni (Torino) Direttore : Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Oarema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, SaUe, Sanremo, Vallecrosia,
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Frugiiide — Corso Porta Nuova, 24 - Milano (12) — Telefono N. $3-01 — CorrisiKindenza : Casella Postale 792 — Tele'grammi ; Eco Stampa.
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