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Cinquantième^ •
4 Septembre 1914
I I ■- iialinMniiaj|g|g|^
N. 36.
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Vallées- Vaudoises . • Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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PARAISSANT CH A VENDREDI
On s’abonne: à Torre Pellice au bureau d’administration et à
l’Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM.les
Pasteurs.
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Ponr tontes les anaonoes, s’adresser
oonoessionnàire.
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et pour l’Administration à M. J. CoîssoN, prof., TorrePelltc«.’
Tout changement d’adresse coûte 16 eentimes, sauf eepx dp,
commencement de Tannée.
Las changements non accompagnés de la somme de 16 eent.
ne seront pas pria en considération. . . . i
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..{H dignes de louange, occupent vos pensôes. (Phil. JY, B).
SOMMAIRE:
Communication of&cielle — Là Semaine du
Synode — Joseph Silva - La-Ouerre,
Thorrible Guerre —Rapport du pasteur
de l’Eglise de New-York — Le « Bréviaire » de Torateur — GhïoUiqUé vau- *
doise — Liceo-Ginnasio Valdese, pareggiato— Nouvelles politiques. ’
COMMUNICATION OFFICIELLE.
Messieurs les pasteurs des paroisses
Vaudoises sont priés d* annoncer du
haut de la chaire, que. Lundi, 7 septembre, à l’ouverture du Synode, aura lieu
D.V., la consécration au Saint-Ministère
de Messieurs les candidats Louis Micol,
G. Del Pesco et A. Leonardi.
Torre Pellice, le 26 Août 1914.- ...
Pour la Jable:
•’ B: LÊGSâ'/ 'Mo'dêMieür.
SEMAINE DU SYNODE.
Dimanche prochain, D. V., c’est M. ,
le» professeur Ernesto Comba qui pccu- j
pera la chaire de la Tour. !
Lundi, à deux heures précises, le Sy- ;
node inaugurera ses séances par une i
prédication qui sera faite par le pasteur
de Turin, M. Albert Prochet.
Nous aurons aussi le plaisir, à ce culte
solennel d’ouverture de consacrer au
Seigneur Messieurs les candidats Louis
Micol, G. del Pesco et E. Leonardi. Prions d’une . manière spéciale pour ces
jeunes frères qui vont entrer dans notre Eglise dans un moment bien difficile. Après le culte d’ouverture, les mem- j
bres du Synode se rendront à la Maison Vaudoise pour procéder à l’élection du bureau du Synode, Le lundi soir
à 8 h., la Société d’histoire Vaudoise
.tiendra sa séance habituelle dans la
salle du Synode.
Les soirées du Mardi, Mercredi et
Jeudi sont à la disposition du bureau
du Synode.
Le Samedi, comme l’année dernière,
il y aura une retraite pastorale, avec
deux séances: une le matin et Taütre
l’après-midi.
Le Dimanche, 13 Septembre, les chaires de Boby, Villar, la Tour, S.t Jean
et Angrogrie seront occupées par MM.
G. Bertinat, L. Rostagno, E. Giampiccoli,
prof. G. Luzzi, G. Fasulo.
L’après-midi à 4 h., dans lé Temple
de la Tour, nous aurons le plaisir d’entendre MM. Luzzi, Giov. Rostagno et
Jean Bonnet. On espère que les paroisses avoisinantes se feront représenter
à ce culte, en grand nombre, comme
aussi à celui du soir, qui aura lieu dans
la salle du Synode, à 8 heures, qui sera
une réunion d’appel et de prières.
Si l’année dernière Dieu a voulu bénir, nous avons l’assurance que cette
année, plua qüe jamais, Il nous fera sen
tir sa présence et nous remplira de son
Esprit pour reprendre notre oeuvre avec
foi, humilité, persévérance et zèle, A
la Bioua, à la Broua, s’écriait Janavel
en 1655, aujourd’hui répétons : A la prière,
à la prière. Dieu le veut.
JOSEPH SILVA.
A la veille de notre Synode annuel,
nous apprenons avec douleur, le départ
d’un de nos ouvriers, de Joseph Silva,
décédé à Milan le 30 Août dernier, dans
:sa 52.rae année. Joseph Silva était de Seregno, Lombard de naissance et, poussé
par sa mère, il embrassa la carrière
monastique en prenant le nom de Frédéric. Il se nourrit de la lecture de Thomas d’Aquin et du père jésuite Perrone,.
Il fut consacré prêtre dans la Cathédrale
de, Milan par l’archevêque et devint
bientôt un ¡missionnaire, apostolique,
prêchant, û Seregno let puis à Loretq. Appieléj, à. Bergame, ¡comme ibihiiothéGaiEe
du monastère, il découvrit aussitôt les
livres.suspects d’hérésie et, entre autres,
ceux de Désanctis. Il se, persuada qu’il
fallait-Jire la Bible, et ce livré boulèversa son , esprit et son cœun La doctrine
de la .transubstantiation,, le culte des
im^ages, des saints, l’adoration de la
croix, tout cela lui apparut comme insoutenable en face de la Parole de Dieu.
Ayant dû traiter la question, de i’in/afZlibilité du pape, U fut surpris d’apprendre qu’un certain père Gavazzi avait
traité le même sujet. Il lui écrivit en
se cachant sous le voile de l’anonyme,
mais Gavazzi découvrit bientôt son
homme et il s’ensuivit une correspondance régulière et enfin une entrevue.
Le jeune moine fit aussi la connaissance
de Zuliani, un de nos évangélistes, et
ce fut par son moyen qu’il se décida à
quitter le couvent, le 4 octobre 1887,
en laissant dans sa cellule la Bible our
verte et en marquant le verset: « Etant
justifiés par la foi, nous avons la paix
avec Dieu ». Silva passa au service de
l’Eglise libre, en 1890, et fut envoyé
à Edimbourg où il se rendit utile pour
la collecte. Silva, quand l’Eglise libre
commença à donner des signes de désorganisation, crut bon de s’adresser à
l’Eglise Vaudoise, en 1899, après avoir
travaillé comme évangéliste à Bologne,
Milan et Florence. Au service de notre
Eglise il fut employé à Catane, Lucques,
Còme, Vérone, et tout dernièrement à
San Pier d’Arena.
En février dernier, le Comité l’envoya
en Angleterre comme collecteur et il
a visité les villes de Tumbridge wells,
Bournemouth, Bristol, où il prit part
à une convention for the deepenning
of the spiritual life, et Londres. Il a.
été fort bien accueilli, surtout par notre
'T:: - : . 1 , :
secrétaire et sa dame, qui écrivit une
biographie de V ex-capucin, laquelle a
été lârgement répandue. Quand il quitta
Londrès, a la fin d’avril, il n’était pas
bieif, et ndüs avons appris tout dernièreiriib.nt qu’il s’était rendu à Milan pour
une opération, laquelle avait très bien ‘
réussi,' mais qui n’empêcha pas la mort
d’aécomplir son œuvre.
j'|>seph®**Silva a été rappelé dans la ^
force de l’âge et il laisse après lui une î
veùve,*^' un fils qui étudie le droit à
GêiÎês, une fille déjà mariée et une autre ^
quii n’a que 9 ans. Nous implorons sur *
la famille affligée les bénédictions et les i
coi^(|iàtions de notre Père Céleste.
1^*"' ^ ' C. A.-Tron.
rhorriUle i Guerre.
Nflus aurions préféré garder le »silence
sur Cfe' süjet! qùi préoccupe tous les esprit^, qui jette Mans; T angoisse inun seuTemenh DEurope,-aaisî^le» mè»de eritter.
Nous ne sommes, pas de ceux qui èroient que la guerre disparaîtra car, malheureusement, tant que le péché règne,
la guerre avec tous' les» autres maux
peut apparaître au» moment où l’on s’y
attend le moins, quand on proclanie
la paix, quand on se berce d’illusions.
Nous tenons cependant à déclarer que
la guerre est un crime de lèse humanité
efc' que qui la » MéChaîne assume une
responsabilité effrayante devant Dieu,
devant les hommes, devant l’histoire
qùi enregistre tout et qui rappellera
tout, même aux mémoires les plus rebelles. Nous ne voulons pas essayer de
disculper celui-ci ou celui-là; nous n’accusons personne, nous ne louons personne. Notre seule attitude est' celle de
l’attente en priant pour que Dieu hâte
le terme de l’agonie, en rappelant au trônq de miséricorde les soldats victimes
de fa politique et de l’ambition, les blessés qui souffrent, les veuves, les orphelins, les pères et les mères qui pleurent,
qui versent des larmes de sang. ' i
Outre l’attente en priant, nous devons
nous humilier et reconnaître que ce déchaînement est le fruit de l’orgueil, du
péché des rois et des sujets.
Tout le monde applaudit la victoire,
le progrès, la civilisation, tout le mondé
boit avec une certaine prédilection à la
coppe qui enivre. .
i'A la prière et à Thumiliation ajbur
tons la repentance sincère, celle qui est
le résultat de la douleur, en prenant la
ferme décision de réagir contre le mal*
qu’il s’appelle guerre, orgueil, égoïsme,
ambition, peu importe le nom. Une
vie nouvelle de sanctification et de sain^
teté est seule capable de résister aux
phalanges de Satan. ^ . .s
Considérons, nou5 cbrétiehs, cette ca
lamité comme un. juste châtiment de
celui qu’on a laissé dé" côté, qu’on a insulté, duquel on’ se souvient seulement
dans le grand danger qui se dresse devant nous.. On a voulu éteindre les lumières qui venaient du ciel; on a voulu
attaquer le seul livre qui. apporte un
L. : ...i,L *. lA
message de consolations; on a voulu
toiit braver, désertant la néaison de
Dieu, pour se jeter dans les bras du luxe,
du bien-être, des honneurs terrestres,
et l’on recueille ce que Î’on à semé.
, . Si t '-,v.rî I- i.
Comme toujours, le juste souffre ayec
rinjuste, l’innocent avec lé coupable,
niais le ju^e souffre avec son Dieu qui
saura le protéger et le consoler. .
Que l’Église n’ait ;pas toujours été
fidèle, que leSj chrétiens aient perdu leur
saveur, cela est vrai, jUsqu’à un .certain
point, mais considérons la lutte èngagee
aujourd’hui, et on trouyerâ peut-etre
que r Église, malgré ses e^fforts, n’ a
pas été écoutée; lè monde s’ést efforcé
H.»“»' -:-KÎ>4
d.etouffer sa voix. , ♦ ,
-ÜÎ3 ÙÎPitV lUtHl JAIblA
Notre devpir, à pneur^
de nous recueiZZir èi d’aüendrel nous
..s.,-..- , ■ .a-tt'-'.. ■‘J.i.U! a.
verrons bientôt que notre Dieu saura
..a aa-A': ■ ). a!
tirer du rnal le. bien, et noUs aurorfs une
fois de plus T occasion de dbunèrj^^Îpire
à celui qui est, qùi était et qui. sera. . /
' ■ ' * ' X.Tron.
ïi.a' .ïr-iisï
. RAPPORT „ a
du pasteur de TEglise Vaudoise de New-York
à M. le Modérateur B<»Léger, .Poraaret.
(Avec prière de publication dans KEfiho)^
Le fait le plUs • important ijiié 'ôOiis
avons à vous communiquer c’est que
le pasteur a donné, cette année,' ’tout
sontemps à J’œuvre parmi les VaùdOis.
Lorsqu’on novembre dérttiér ' FEgïisë
lui adressait un appel dâns^ èé àeiis elle
avait le Sentiment que,’ bien' qiie cèt
appel impliquât pour elle une augmeii*
tation de frais, elle ’ne poiiirait qu’y
gagner spirituellement ét maiérieilément.
Elle ne se trOmphit pas'. ' ’ ’ ' ’ *
♦ ♦
Spirituellement, au point de vue dé là
fréquentation des cultes, .par exemplé,
elle: aurait pu faire de plus grands progrès. Les visites du pasteur se'sonL multipliées, l’exhortation à ne paS’abànddh*ner les saintes assémiblées n’â pâs man^
qué, et cependant, bous nous’ sommés
trouvés assez souvent,’ le dimanche,' én
présence » d’ un auditoire..'.'.; certainement sympathique''et recueilli mais trôp
restreint en’proportion 'du nombre’ dè
VaudoiS'qu’il y a à New-York;' Il est
vrai que le genre de travail aüquel sont
adonnés nos gens ne les laisSé'pas
facilement libres le dimanche; il éat
vrai aussi que la distance à 'îrànchir
pour se rendre à notre salle de réunions
est, parfois, grande; mais tout*pesé, tout',
considéré nom àbnacDaés^ bien •
M.
2
-G
f -i'> i
smmuriamam
d’avouer que nos cultes ne sont p^s fré
qi^ntés comme *ils pop|^entW^j; devraient l’être par si
j|lérieux passé ^|F qui, ?^i]^tuelfei|ent
çnpore, jouit d’uie sibc^ni|renpni%ée,|>
religieusement parlant, au sein des église^ évangéliques qui ne le voient qu’à
travers le prisme de nos brochures ou
des discours de nos délégués.
Ce qui fait surtout de la peine c’est
de voÉf'^tie,**sottvèni;, ceux-là^ mêmes
qiu viennent d’arriver des Vallées et
qui n’^nt pà^^ encbré, siibi riàfluencé
néfaste des grands centres ne se montrent
pa® dii tout empressés à intervenir à
no® cultes. Des semaines, des mois passent; vous pensez qu’il leur vienne à
l’idée seulepient de voir comment est
faite notre'èhapelle et quèF bons visa-“
' g鮑 tm'y ^rencontre
Oh I je sais l’objection que tel lecteur ine fera, il me dira : Etes-vous
donc aussi (Je ceux qui font consister
le christianisme à aller à l’Eglise ? Ne
savez-vous pas que ceux qui vont à
l’Eglise ne sont pas meilleurs, pour ne
pas dire pires, que les autres ? »
Il y aurait long à argumenter là-dessus. Je me bornerai à deux remarques :
1° j’ai souvent observé dans les différéhtes églises où j’ai exercé mon ministère, mais surtout dans celle de NewYork, que lorsqu’un jeune homme, une
jeûne fille, s’abstiennent des cultes après’en avoir été des ' fréquentateurs
assidus, c’est presque toujours parce
qu’il y a quelque chose de blâmable
dans lèür conduite. Je pense à telle
jeune fille à laquelle je demandais l’hi
ver derniét :
pourquoi ne venez-vous
» ? — C’est impossible,
ç’est'iihpôssibié.' Dans la place où je
suif inaintenaUt je h’àï plus de dimahchês,' ou, si' du “ me laisse sortir ç’est
^trop^ tard, pour venir ausculte »V Çe n’é
Îâif pourtant,^ pas trop tard pour.......
l*a'ssons à notre deuxième remarque,
ou, plutôt, qu il me soit permis d’ouvrir ünè parenthèse, tout particulièreriiènt“ destinée aux parents.
Pères et mères qui me lisez, vous ai
< ' ■ î • ■ P •
mez vos enfants, vous ne voudriez pas
qu’ils s’écartent du droit chemin. Eh
bien, quand .vdus ¿leur iéérivez, après
lent avidr parié dé la pluie et du beau
temps,'lde» ^cottes, abondaiites ou maigres, de la Santé ou delà maladie, des mariages ,Qu des décès, est-ce que vous
pensez à leur recommander, avec affection,, sans avoir l’air de leur imposer vos I désirs, de ne pas manquer
d’aller i entendre la prédipation de la
Parole de Dieu,; pour, autant, du moins,
que leUrs occupations le »leur permettent, de faire, honneur à leur famille
et au ; nom Vaudois ? Vous êtes-vous
demandé, quelquefois, ce qui peut bien
en être de notre jeunesse, qui, élevée
dans nos montagnes, se trouve tout à
coup ietéo dans un monde comme NewYork, sans expérience, loin de toute surveillance, de tout .contrôle de la part
des parents ? On entend dire souvent
que, qnand un jeune homme» une jeune
fille ont de,bons principes, qu’ils sont
sérieux, ils se conduisent bien partout»
Cela est vrai,., comme il est vrai qu’il
n’est pas nécessaire d’habiter une grande ville..pour, sé conduire mal. Et cependant, personne ne saurait nier qu’il
y a dans les villes des tentations que
l’on ne rencontre pas chez nous.
D’abord, vous ne devez pas oublier
que nos enfants ont souvent comme
compagnons de travail» dans la maison
où ils sont employés,,) des catholiques»
De là les mariages mixtes. Ces-maringes
être up bien» je veu;; dire des
ldi
y etes pas plongé
(i.:ï
acquisitions pour notre église (et
iPont él^i; dansSÿlus d’uijü cas), si..
y a un -:M- .% îs?
Ensuit^ voqf devez penser que
:«hfart-ts:.îom^iftt4 rarement dans
familles chrétiennes. Je dis tombent
avec intention,î car,isi hous ne* deniSnf
dons pas à Dieu de les diriger, c’est
donc le hasard qui les mène et le kasard n’a jamais été un grand galànCv'
hô'nime, que’je sache!
Si r atmosphère que respirent '^les
enfants de nos Vallées dans bien des
familles en Amérique, est malsaine, corrompue, qu’en sera-ce de celle dont
sont entourés nos jeunes gens dans-les
Hôtels ? — Monsieur Grill, vous n’avez
pas l’idée, me disait un jour un de nos
jeunes gens, vous n’avez pas l’idée de
ce que nous devons Voir et entendr^
parfois, nous, garçons de salle.
— Je me l’imagine.
— Je n’en suis pas bien sûr. Tenez,
tout dernièrement deux clients ne voulaient-ils pas inaugurer la nouvelle année par un bain de champagne ? Boire
de ce vin jusqu’à l’ivresse ce n’était , pas
assez pour eux, il fallait s’y plonger
dedans 1
— Vous ne vous
avec eux 1
'fi: i
— Pensez donc ! j’ai senti mon sang
vaudois bouillonner dans mes veines
et j’ai refusé net de les servir 1
— A la bonne heure 1
Fermons la parenthèse et venopis,
mais pour de bon cette fois, à notre seconde remarque. ^
2®. Il s’est constitué-parmi les Vak^s
de New-York une Société de secours
mutuels. Une chose excellente. QuFile
l’approuverait ? Cette Société n’a <^as
de caractère religieux, tant il est vrai
que les pasteurs en sont exclus. i
Qui sont ceux qui en font partie ?
— Généralement parlant des membres
d’église. ■ r ■ iiî* ’
Le lecteur tire lui-même Ja condusâon.
Au point de vue de l’évangélisfition
(ce mpt paraît pour la premièrei fois
dans nos rapports en connexion i avec
notre Eglise et c’est bien qu’il puisse y
paraître) si notre congrégation n’a pas
fait exactement tout ce qu’elle aurait
pu, elle a, cependant, montré de la bonne
volonté et donné un bel exemple de
désintéressement. Mr et Mrs Colgate,
deux grands amis de l’Eglise Vaudoise
en Italie, ayant loué, en janvier, une salle
dans un des nombreux quartiers Italiens de la ville, non loin de leur habitation, pour y entreprendre, avec
l’aide d'une femme missionnaire,; une
œuvre sociale et religieuse, notre pasteur y a annoncé régulièrement l’Evangile, le dimanche soir, pendant presque
cinq mois, entouré et soutenu immanquablement d’un groupe de Vaudois; deux
de nos dames (femmes d’anciens) ont
pris part à la réunion de couture du
mercredi et un de nos jeunes gens à la
soirée récréative du samedi. Nos semailles ont si bien réussi, grâce à Dieu,
qu’il nous a fallu agrandir nos greniers,
c’est à dire élargir la salle et confier
la direction de l’œuvre à un pasteur
pouvant s’y consacrer entièrement.
♦
* *
Matériellement aussi notre Eglise aurait pu se.développer davantage. Hélas,
tandis que nous cherchons, non sans
succès — à faire de nouveaux membres (des membres contribuants, car, à
quoi bon se rattacher à notre congrégation si ce n’ est pas pour concourir
à l’entretenir: le pasteur n’est-îl pas à
la disposition de tous les Vaudois indis-*
tinctement ? tandis que nous cherchons.
dis-je, à enrôler de nouveaux souscripteurs, d’antrel nous échappent. Comme le
frère de i’ebfant prodigue ils ont Tair
de 'dire, sanjs avoir servi aussi longtemps que lh|: « Il y a tant d’années que
je te sers et... » Oh ! ils ne le disent pas,
? ils seraient, même,fâçhés qu’on le suppose; et cependant, si je lis bien dans
"les cœurs, c’est là le motif pour lequel
bon nombre de nos membres d’église
ont fermé leur bourse et tant de vaudois, de jeunes gens surtout, ne l’ont
jamais ouverte en faveur de notre œuvre. Si l’argent placé à la banque du
Seigneur leur donnait le neuf, le dix
pour cent, je ne doute pas qu’ils se seraient laissé toucher par nos appels,
mais comme il ne leur rapporte rien (du
moins, c’est ce qu’ils pensent) nothing
doing (rien à faire) avec èux 1 Préférablement, ils porteront leur argent à la
banque du diable: celle-là, au moins, leur
procure quelque jouissance!
Malgré ces défections nous sommes
heureux de pouvoir dire que nous avons
atteint notre autonomie financière, tant
soupirée, autonomie — pas n’est besoin
de le répéter — en ce qui concerne l’honoraire du pasteur (100 dollars par mois)
et les autres frais de culte (sommant,
cette année, à D. 130) à l’exeption de
ceux du local pour lequel, grâce au
généreux Dr Moltet, nous n’avons pas
de loyer à payer. Nous pouvons même
clôre nos comptes avec un petit résidu
en caisse.
C’est là un résultat certainement
encourageant — surtout si l’on pense
que de grosses bourses il n’y en a pas
parmi nous, loin de là — et qui montre
que tous nos Vaudois ne sont pas comme
ceux auxquels je viens de faire allusion.
Ce résultat, toutefois, nous n’aurions
pas pu l’obtenir si le pasteur ne s’était
occupé de donner quelques conférences payantes en dehors du cercle Vandois et surtout si la Valdesia n’avait
organisé, comme d’habitude, une vente au
profit de l’Eglise. Ce sont D. 300 qu’elle
a versé à notre caissier: une somme,
comme vous voyez, pas du tout indifférente et qui représente de la part de pes
dames et en particulier du comité directeur, un travail considérable et bien
des soucis. Nous saisissons l’occasion
de cette correspondance pour leur témoigner, une fois de plus, comme
toutes les personnes, d’ailleurs, qui
nous ont encouragé par leur sympathie,
leur assiduité aux cultes, leur dévouement pour toute bonne œuvre, et elles
sont plus nombreuses que ce rapport
ne semble laisser supposer, notre sincère et profonde reconnaissance et pour
leur dire: Courage, ne vous lassez pas
de bien faire: vous aurez la joie de voir
une Eglise Vaudoise solidement établie à New-York si vous ne vous relâchez point !
C’est là, en effet, notre ambition !
C’est à dire, entendons-nous. Ce n’est
pas tant le désir d’arborer, de ce côté
de l’océan, le drapeau Vaudois qui nous
fait agir. C’est plutôt l’ambition de voir
nos Vaudois se grouper, se donner la
main pour former une Eglise vivante,
lors même que cette Eglise devrait,
pour une raison ou pour l’autre, passer sous un comité américain.
P. Griglio, pasteur.
New-York, juillet 1914.
LE « BRÉVIAIRE > DE L’ORATEUR.
Ne t’excuse pas. —■ Ne crie pas. —
N’hésite pas. — Ne te donne pas une attitude. —- Ne sois pas bouffon. —• Ne
sois pas sarcastique. — Ne déclame pas.—
Ne parle pas dans les tonalités hautes
de ta voix.— N’arpente pas l’estrade —
îfe dépasse pa^ le temps qui t’est donné.
N’acj^ntué pas chaque mot. — Ne
fais pas ton éloge.Ne racconte pas
une longue histoire. ^—Ne balance pas
ton Corps.— Ne fatigue pas ton auditoire.— Ne parle pas la bouche fermée.
— Ne bois pas en parlant. — Ne joue
pas avec tes habits. — Ne fais pas
« hum » en parlant. — Ne sois pas raide comme une statue. — N’éclaircis pas
ta gorge avant de parler., — Ne parle
pas rapidement. —• Ne parle pas en
antagoniste. — Ne fais pas trop de
gestes. — Ne t’écarte pas de ton sujet. ;— Ne t’adresse pas, au plafond. —
Ne sois pas monotone. — Ne mets pas
tes mains sur tes hanches.— Ne sois
pas violent. — Ne te hausse pas sur la
pointe des pieds. — N’oublie pas^ de
t’asseoir quand tu as fini.
*
« *
Sois préparé. ----Commence lente
ment. — Sois modeste. — Parle distinctement. —■ Adresse-toi à tous tes
auditeurs. ■— Sois .toujours courtois,—
Emonde tes phrases. — Sois vif. — Dissinjule l’échafaudage. —■ Sois scrupuleusement clair. — Sois sûr de toi-même. — Regarde ton auditoire dans les
yeux,— Sois direct. — Préféré les tonalités basses de ta voix. — Parle après
réflection. —^ Va au fait. — Sois sérieux-.
— Adapte le geste au discours. — Parle
sans à-coups. —, Utiliae tes muscles
abdominaux. — Sois intéressant. —
Prends le ton de la conversation. —
ConcilieToi ton adversaire. — Sois animé. — Sois toujours maître de toi. —
Sois prudent. — Sois logique. — Ouvre ta bouche. •— Parle avec autorité. — Cultive la briéyeté. — Cultive
le tact. — Finis vivement.
Grenville Kleiser»
CHRONIQUE VAUDOISE
CALTANISSETTA. L'e”chêt du dis
triélj ||, ^ ^lCile| jM. Fà^wlé,^ rioiis apprè'ncT là mort prësque sôùâaine, de
Madame AdèÎè Éaûgèri'^nie 'icMh. Le
départ ihattëndû nous "plonge clans là
douleur. Nous nùûs Rappelons de M.llé
Adèle Cèlli fréquentant l’école du dimanche dans son Eglise dé Turin et
plus tard ' suivant l’instruction religieuse. Elle était appréciée par tous,
et nous nous attendions à un long ministère à côte de son niari, lorsqu’il
a plû au Seigneur de la rappeler, en
laissant après elle un mari désolé et
cinq Orphelins. Ce départ est une perte
pour l’Eglise ét la famille, aussi, du plus
profond de notre coeur nous plaçons
sous le regard de Dieu M. et M. me Agostino Celli, M. Maugeri et ses enfants,
les oncles et les tantes ainsi que les
soeurs et le frère de la défunte. Dieu
seul peut les consoler et les fortifier
dans cette triste épreuve. Le culte funèbre a été présidé par le pasteur de
Catane, M. Rinaldo Malan.
LA TOUR. Nous devons enregistrer deux décès: celui de Pauline Chanforan des Bonnets, enlevée à l’âge de 22
ans et celui de Alexandre Guillelmet,
âge de 52 ans, de S.te Marguerite.
— C’est M. le pasteur Ugo Janni,
qui prêcha à la Tour dimanche dernier en prenant comme texte les paroles de l’apôtre: « Pour moi vivre c’est
Christ ». L’orateur traita son sujet avec
puissance en présentant au public des
idées point communes, aussi a-t-il été
suivi avec la plus grande attention
par le nombreux public.
Nous sommes heureux d’apprendre
qu’un frère de la paroisse ait eu l’idée
de faire imprimer ce sermon pour le
distribuer dans nos différentes Eglises.
— Società di Storia Valdese. L’annua
adunanza di questa Società avrà luogo
la sera di Lunedì 7 settembre, nella
Casa Valdese, alle ore 20, Oltre la re«
m
1 N
V'-ä
3
i
t
r
lazione della direzione sui lavori e sulrandamento della Società® si presenteranno alcune brevi notizie storiche, fra
le quali una memoria del sig. Davide
Peyrot sulle relazioni fra Moravi e Valdesi
nei tempi moderni e nel secolo XVIII.
I soci ed il pubblico sono cordialmente
invitati. , . La Direzione.f. .
' — Scuola Normale promiscua. Si
ricorda ai candidati agli esami di integrazione, per l’ammissione nella prima classe normale, che devono presentare entro il 15 Settembre una domanda
in carta bollata da L. 0.60, corredata
dai seguenti documenti :
1), Fede di nascita debitamente legalizzata; 2) titolo di studio richiesto
dal candidato aspirante agli esami di
integrazione; 3) quietanza della tassa
d’esame.
Le tasse scolastiche per le scuole normali non furono aumentate dalla nqova
legge del 16 Luglio 1914.
Il Direttore Davide Jahier.
— Nous avons lu avec intérêt le Rapport du Comité d’évangélisation. Nous
nous limitons, pour le moment, à reproduire les deux paragraphes suivants :
« Sarebbe tuttavia peccare di soverchio
ottimismo il non riconoscere che è necessario dovunque e per tutti, così operai come membri di Chiesa, un battesimo
di fuoco e di spirito perchè si produca
nelle nostre file un serio e veramente
sensibile movimento di progresso. Noi
vegetiamo, e dobbiamo invece vivere.
Noi segnamo il passo, e dobbiamo invece
avanzare. Noi difendiamo le vecchie
posizioni, e dobbiamo invece conquistarne di nuove. E sono le debolezze
spirituali della nostra , vita individuale
di cui dobbiamo preoccuparci prima di
ogni altra cosa, se vogliamo curar seriapiente le debolezze dèlVopera nostra. Quest’opera è pura stoltezza e mera pazzia
se non vi „ è in noi un principio più
alto» una fiammn più pura, una ispirazione più nobile, un’àmbi?ione dì vita
più santa, delle esperienze più dolci e
più benedette di quanto si può trovar
nel mondo intorno a noi; — se non ferve
nel nostro cuore una fede, se non arde
ima-^eranza, se non oi consuma un amore continuamente rinnovantesi nel
contatto con una sorgente di luce è di
calore sconosciuta da altri.
« Iddìo ci conceda di essere veraménte
degli strumenti nelle sue mani pronti
al suo volere, pronti a ripetere con l’accento di una profonda allegrezza: Parla,
Signore, il tuo servo ascolta; parla Signore, e quando abbia udita la tua
voce, qualunque sia il tuo comando,
il tùo servò ubbidirà.
*
* *
« Il grande avvenimento di quest’anno
per la nostra Chiesa è stato la solenne
inaugurazione del nuovo Tempio di
Piazza Cavoui in Ronia, in occasione della
quale una volta di più, a nome della
Chiesa tutta, abbiamo fatto giungere a
Mrs John S. Kennedy, l’espressione
della nostra più profonda gratitudine.
« Come abbiamo avuto occasione di
dirlo in una circolare del Presidente,
grazie agli sforzi concordi e fedeli di
tutti coloro che, come organizzatori,
predicatori, evangelisti, colportori, portinai, hanno-lavorato a Piazza Cavour,
e grazie allo «spirito di abnegazione e di
vera é santa solidarietà cristiama del
pastore, del Consiglio e della Chiesa
di Via Nazionale, la realtà, quanto
alla frequentazione dei culti, ha, in questi sei mesi, sorpassato le nostre più
rosee speranze. Questo non c’impedisce
di essere seriamente preoccupati per
l’avvenire, sia per quanto, riguarda la
nuova'Opera che, dovendosi svolgere
in ambiente cosi vasto ed essendo in
tal modo esposta all’attenzione del
pubblico, necessita cure speciali ed eccezionali provvedimenti — sia per quanto
riguarda i rapporti dell’opera stessa
con l’antica chiesa di Via Nazionale, allo
scopo di aver l’intero, volonteroso ed
entusiastico appoggio di essa, senza
nuocerle in alcun modo, fosse pur solo
con le apparenze di una concorrenza che
potrebìie essere esiziale per tutti.
« Prima di prendere decisione alcùna
in proposito, abbiamo aspettato alcuni
mesi, per valerci delle indicazioni preziose
delle - prime esperienze, ed abbiamo
consultato tutte le persone che ci sembrava potessero illuminarci in proposito, dopodiché siamo giunti alla conclusione; seguente; « Il Comitato, ritenendo che in Roma, dati gli splendidi
nuovi edifici di Piazza Cavour, dovuti
alla generosità di M.rs J. S. Kennedy,
debbasi mirare alla costituzione di una
seconda Congregazione Valdese che
ivi tenga i suoi ^ulti, distinta dall’antica Congregazione di Via Nazionale,
ma ritenendo pure che il momento non
sia ancora giunto per questa costituzione, ■— delibera che per ora in
Roma tutti i membri della Chiesa Valdese formino una sola congregazione
con un unico Consiglio di Chiesa e con
due locali di culto, di cui quello di
Piazza Cavour specialmente consacrato
ad un lavoro energicamente aggressivo
di evangelizzazione. Tuttavia il Comitato
consapevole della propria respònsabilità di fronte ad un’opera così eccezionalmente importante, non potendo
disinteressarsi della direzione di essa
(specialmente al suo inizio) subordina
la suesposta deliberazione alla partecipazione del Presidente del Comitato
alle sedute del Consiglio di Chiesa, e
delibera d’intendersi al riguardò col
Consiglio medesimo ».
« In vista poi dei bisogni speciali dell’opera in Roma in queste nuove condizioni, il Comitato crede opportuno di
domandare al Sinodo che pel prossimo
anno ecclesiastico, a partire dal 1° Ottobre 1914, il prof. Giovanni Rostagno
venga esonerato daH’insegnamento della teologia storica, lasciandogli soltanto l’insegnamento della teologia pratica, affinchè egli possa daré all’opera in
Roma il contributo della sua predicazione regolare almeno una volta ogni
quindici giorni.
SAINT JEAN. La jeunesse de S.
Jean donneìa D. V., ce samedi 5 cour.,
à 8.30 du soir, dâns-la Maison Vaudoise,
une soirée de représentation, comédie,
monologues et farce, le tout très intéressant, au profit de notre Asile des
Vieillards.
Idut le monde est cordialement invité.
Les billets d’entrée sont en vente chez
M. Philippe Canton aux Blonats et le
seront à la porte. Nous remercions dès
maintenant notre chère jeunesse pour
la louable et généreuse entreprise.
— La vente du « Printemps » pour
Evangélisation et Missions a été faite
avec un résultat très satisfaisant. Nos
meilleurs remercîments aux dames
Malan-Muston et Gay-Mourglia, âmes
de cette société, et à toutes les nombreuses personnes qui ont concouru
au succès de la vente.
VILLAR. Actes liturgiques de Juillet et Août. Baptêmes; Janavel Jean, de
Paul et Baridon Marguerite (Fën menq) ;
Armand-Hugon Irène, de Charles et
de Dalmas Catherine.
Mariages: Marinet-Gravier Etienne,
feu David (Garins), et Berton Annette,
d’Etienne (Sarretas).
Enterrements: Gönnet Jean Paul, feu
Jean, mari de Wilhelm Marie Lonise,
78 ans (Geaime, Saret); Bertin-Maghit
Jean Louis, ancien, feu Jean, mari de
Dalmas Catherine, 57 ans (Vigna, Teinau); Lantaret Daniel, feu Daniel, mari de Rivoire Susanne, 82 ans (Bosc)*
Envers) ; Caïrus Eléonore Letizia, de
Jean Daniel et de Caïrus Madel aine,
8 ans (Combe)
— Dimanche dernier, nous avons eu
le privilège d’entendre à deux reprises
M. le pasteur Albert Prochet, de Turin,
le matin, au culte principal, et à la ré- ;
union de l’après-midi, dans laquelle
M. le pasteur François Rostan nous a
aussi donné des nouvelles de l’évangélisation ..de. Gènes. et des différentes
œuvres sociales de cette ville, auiç^quelles
il s’intéresse. ,
Noirf'avons un seul regret, c’est que
les faucilles de la paroisse qui habitent
au-delà 'du Pélis n’aient pas eu l’âvàntage d’entendre la parole chaude de
nos deux frères: la pluie torrentielle
de vendredi dernier ayant emporté tous
les ponts duVillar, nos amis de l’Envers
étaient dans l’impossibilité d’assister
aux cultes. A. J.
LÌGBO-^ÌDQa0IO p&I<BggiBl!0
t, TORRE PELLICE.
Col 15 corrente scade il termine per
la presentazione delle domande per gli
esami tì|’ ammissione e di integrazione
alle varie classi del Ginnasio e del Liceo.
Le domande, su carta bollata da !.<• 0.60,
devono eSseré presentate al Preside sottoscritto, corredate dei seguenti documenti :
1° Fede di nascita debitamente legalizzata;!!'
2° Attestato di maturità per l’ammissione al Ginnasio e diploma di licenza
ginnasiale per quella al Liceo. (Per i candidati nati prima del 1895, i quali non
hanno sostenuto l’esame dì maturità, la
quietanza della sopratassa di L. 20);
3° Quietanza della tassa d’esame (L. 10
per il Ginnasio e L. 40 per il Liceo);
4« Attestato del Sindaco da cui risulti
il luogo di residenza del candidato, con
l’indicazione della via e del numero della
casa df abitazione;
5° Eventualmente, attestato d’idendità péi|onal.e. . .
Con altro avviso verrà indicato il
giorno 4n cui incominceranno gli esami.
Toife Péliice, 2 Settembre 1914.
Il Preside G. Maggiore.
■ rìT
ifòiiVelkes ^olitiq&.
t|-| V 'Ife.
.— L’aile gauche de l’armée allemande; après avoir réduit la Belgique à
l’impuissance, a continué irrésistible
% V.- V ’ • '•••« A. ’ .ÿ
ment §a marche en avant répoussarit
en arrière la gauche française et lès corps
d’expéditioir anglais qui l’appuyait. Et
voilà une forte colonne allemande qui,
par la vallée de l’Oise, arrive à Compièghe à 80 km. de Paris. Près de St. Quentin les anglais ont été repoussés en perdant cinq ou six mille hommes. Les
Iran^is et les allemands né comptent
pas leurs morts, mais le nombre doit
être effroyable. "
Des actes barbares de cruauté inouïe
ont été commis surtout en Belgique.
!Des..yitIages entièrement détruits, des
femmes et des éïifants mâssacrés, des
prêtres et des hommes inoffensifs fusillés.
La ville de Louvain, une des plus belles
' - ’J t ., , . J . i A* A*
et des plus riches, pleine de trésors artistiques, n’est plus qu’un monceau de ruines.
Ce sont les progrès de la civilisation qui
rendit les guérres d’aujourd’hui plus
affreuses que les plus terribles invasions
que l’histoire rappelle.
Les batailles se suivent sans interruptions, sur toute la longue ligne de combat, mais il n’y a pas eû de .sùccès décisifs de part et d’autre.-^L’avantage
est encore du côté allemand.' Les français ont de nouveau abandonné Mulhouse et l’Alsace pour se défendre sur
'les ŸÔSges. La ville de Belfort est in-,
vestie, mais la défense semble assez vigoureuse sur tout le centre. Oh annonce
comme prochaine une action offensive
plus vigoureuse entre Verdun et Sedan.
On verra si l’armée française pourra de
ce côté soutenir le ehôc formïdSble. '
En attendant, des aviateurs allemands
HM
ont volé au-dessus de .Paris
messages annonçant l’arrivée prochaine
de leurs troupes. Ils ont aussi laissé
tomber i^lusieuTS bombes'^ui he^.eusement n’ahraient pas? faii^ i^e grinds
dégâts', ni beaucoup de vfetihaes. J)’après les communiqués ôîfîëÎels la Plànce
continue à tenir bon, et ne désespère
pas du résultat final. On fortifie le
camp retranché autour de Paris, et
on attend avec calme les événements
ayant confiance dans l’avenir.
— La Russie est entrée en campagne
avec deux grandes armées, engagées,la première contre les allemands -dans
la Prusse Orientale, la seconde, ébatre
les autrichiens vers la Galicie. Après quelques succès des russes dans la région
de Kôenigsberg on annonce maintenant de source allemande, une ,t||-rible
défaite près de la frôrttièië, ou les rüàses
auraient perdu trois corps d’armêé îàis-^
sant 70.0Ò0 prisonniers dans les mains’
de l’ennemi. ■
— Du côté de l’Autriche la bâtaille.est engagée depuis 7 jours^itiOii neipeut'
encore attribuer la victoiçf Aj^’un ou
à l’autre des combattants. Lp forces
engagées sont énormes, des succès par-.?
tiels ont été annoncés par lés deux *états!
major mais le résultat final rèste dn-i
connu. L’Autriche a dû laisser du répit
à la Serbie qui du reste avait’vàillam-*
ment défendu son indépendance" et J
trasporter presque toutes ses forces]
contre la Russie. ; t-î.'^ i
—- Les..états-balkaniques -s’-agitent
et laissent pressentir, une .prochaine?
entrée en campagne, mais on ne sait
pas encore s’ilS: marcheropt 1 pour oui
contre la Russie.^ L’Albanie continue:
sa yie -àgonisàntef le pr|i|c«;‘^ a
décidé tìe s’éloigner VóurJqfheà^es'tèfi^s
afin que ses sujets puissent, se mettre;
d’accord. MaiS'riiaintenMt qiïé le prinç^
a dépenséil^MÇix nâllwB|io4«l franm
donnés par les puissances, les Albanais
montrent |éMrefeênt ^’Hsî ne is^i|fent
plus en savóir d’un prince chrétien.Xes»
insurgés Sont entr^ à Valloha Sâns coupl’
férir et l’anarchie est complète,^ asi'HU- j ’
— Rien de nouveau dans l’AdriatH
que. Dans la mer du nord la flotta
Anglaise a audacieusement attaqué une
flotte allemande près de l’îlè, .d’H^igoJ
land et coulé trois croiseurs et âeu^
destroyers ou contre torpilleurs allemands;
avec des pertes presque insignifiantes,
—■ Les sóciabstés itáliehs ont‘'trouvé étrange que les socialistes allemands,
après avoir pris une attitude favorable
à la guerre actuellè, aient- trot^^^on
de dépécher en Italie en qunbté
bassadeur un député socialistè allemand
Chargé de justifier Cette attitude; ^mêitté
au point de vue de V international^,
socialiste. Ils ont trouvé que leis Vexplll
cations de* leur compagnon h'ltaietó
pas satisfaisantes, et ils ont ..Voté ùn
ordre du jour énergique pour protester
contre une démarche qu’ils ^" considèreht
insidieuse et offensive à rindépeùdanée
et dignité du socialisme italien, ; TohÎ
en protestant contre la guerre provôquée par 'rimpérialisme germâniqué,
le manifeste conclut <( que la seule manière de se montrer antimilitariste c’est,
de s’armer et de combattre contre les- .
empires dü militarisime ! »
— Le Conclave pour la nóm^atipOi¡
du nouveau pape-a commencé à se ry
unir après que toutes' lés formalitl|
prescrites ont été accomplies.-Les calr<
dinaux sont ah nombre^ de
étrangers et les adtreS Italiens: Dansl
la journée dé mardi]!! y ,a'.M« quatr*
scrutins sah« la ^majorité des sufj
frages ait été rejointe par aucuh can^f
didat. LesJRôïhàins ont pujioir ie^prmÎ
filer sur le ciel bleu la traditionnellèsfumata snxï annonce un scrutin noh .à
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L’ Ufficio è aperto nei giorni di Mercoledì - Venerdì - Sabato e Domenica.
3
•>
I
OPERAZIONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. lo.òoo, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l’interesse del 3 °/o netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di prelievo e di tasso sono pure emessi libretti a Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
senza formalità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccolo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaUero
di L. 100, sui quaU viene corrisposto l’interesse del 3,50 °/„ netto da imposta.
Apertura di Ubretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito fruttifero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500, sui quali è
corrisposto l’interesse del 3 °/o netto da imposta.
Apertura di Ubretti nominativi, con deposito di somme non inferiori alle L. 5000,
vincolati almeno per un anno, sui quali viene corrisposto l’interesse del q.so
netto da imposta.
Deposito di titoli in amministrazione: La Cassa acceUad ai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
¡nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
si incarica di esigere per conto loro le cedole maturate dèi titoli, inscrivendone
i’irnporto sui relativi libretti. — Questo servizio è fatto GRATUITAMENTE AI
TITOLARI DI LIBRETTI DI PICCOLO RISPARM:IO sino alla concorrente
di titoli del valore nominale di L. 3000.
Acquisto per conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
può acquistare, facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati nominativi.
7. In tutte le Sedi della Gassa di Risparmio, sia in Torino, che presso tutte le
Succursali fuori Torino, si rilasciano a richiesta, invece del denaro, degli chèques
girabili, pagabili presso qualunque Sede dell’ Istituto e presso altre Casse di
Risparmio d’Italia. i .1.
«. Servizio di CASSETTE DI RISPARMIO A DOMICILIO. TaU cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a. chiunque possegga già im libretto;
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di alniepo L. 3.
LA. CASSA INFINE FUNZIONA quale Sède Secondaria della Cassa Ñaziohale
di Previdenza per l’invalidità e la vecchiaia degli operai, e della Cassa Nazionale
di Maternità. ; i ¡ ':
Il Presidente . Il Direttore Generale
C. PERRERO DI CAMBIANO Prancp Franchi
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