1
P9K-;
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ÌHourant a?ec la Poste.
Ital i '*’®l*enneiTiBnt pai’ an
? an ex, a la même
til,ì?'®sse, chacun Fr. B
. Bei¡í®'''’'-''ati iolie-Hongrie.
■' Effoñl*"*’' tti'êail, Danemark,
i?”Pte, Hollande, Stiéile
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Sf.lon t ' À('i‘<,rd de
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h».. «’a-^>Onne
CW trAdininiHtvatioii ;
û ‘ Paateuvb; et.
Uj. jj *vo 1. aaDciat O I ci- i
5¿J*eHson à Toi're Pellico.
Année XXXV. K 15.
L’abmiiiftîiieiit se paye (ravajiee,
Ànnr)^¿ct's: 20 centhoftH par esyjaee
de ligne pour 1 fois — 15 centimes de 2 à .5 lois et 10 centimes pour I) fois et au deysus».
H'adYessér pour lu Uêduetioii à M.
K. Tuiii'ij, prof., 'f'M-re J^lifce et
pour rAdmniistrntiiMi à M. Jean
Jalla., prof-, 7Wrri^ l'eliicf.
'rout cliaiigeineiit d’adresse coûte
15 centimes, sauf (-.eux du commcncemt'ut de. riimiiie.
L’BO
DKS VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
CHI', têiiiuiii». Acil. 1,SS. Suivant la vferit,ê avec la charité. Bi'h. IV, 15- Que tou régno vioniie- Matt. VI- 11).
Sommaire :
de la uemaine — Du cliamp de l'Evaii8®lisutioii — Missiuns — Cbronique —
‘'uuvellea et fiiita divers — Ouvrages
'feçug — Revue Politique — .Souscriptions
~~ Aimoiices.
Echos de la semaine
¡idi
'•^core un de ces infames attentats
opinions politiques et
Y a un peu plus d’ un
Ig^ Soulèvent l'indignation de tous
qi,. .î'^’^nêtes gens, à quelque pays
Sgj appartiennent et quelles que
®ti pf • Il “ -- t-----------------r
^ A* dpipératrice d’Autriche tombait,
poignard d’un forde P Aujourd’.hui c’est le Prince
l’héritier de la Couronne
§tr qui, à Bruxelles, a failli
'ir^ .'’'ctime d’un coup de révolver
bout portant, dans le vagón
venait de monter, avec la
pour continuer son voyage
de ^ I^openhague, où il a 1’ habitude
rendre aux fêtes de Pâques,
lejj^^teür de l’attentat est un toi
Ü r,>^ homme, presque mn
seize
presque
a mir. Jj
tout
enfant ;
J6j^ ■ que seize ans. Il s’ appelle
ti I^aptiste Sipido et appartient
famille belge d’origine espa
gnole. Ses parents, ferblantiers de
leur état, jouissent d’une bonne réputation et se sont toujours efforcés
d’élever leurs enfants (ils en ont
neuf) dans de bons principes. «Nous
les avons mis ¿i l’école; nous lour
avons fait donner une.bonne instruction. Ce que'vous dîtes n’est pas
possible ; c’e.st quelqu’un qui a pris
son nom ». — Ainsi parhait sa mère
au juge d’in.struction. — Et son père
ajoutait; « S’il a fait cela, il mérite
qu’on le guillotine, et je voudrais
voir tous mes enfants morts s’ils
devaient faire des choses pareilles».
Quelles tristes et sérieuses réflexTons doit in.spirer un tel acte
commis dans de telles circonstances !
Quelle est terrible cette propagande
siibversive qui, d’un moment à l’autre,
entraîne aux crimes les plus atroces
des enfants qui n’avaient dans leur
familles que de bons exemples! Rien,
en effet, dans la conduite ^de^ Sipido,
ne faisiiit prévoir qu’il pût être capable d’une [)areille action. Que
jienscr de ces gens toujours plus
nombreux qui se donnent pour les
éducateurs du peuple et scs seuls
amis, et qui ne lui prêchent que la
haine et le meurtre? l.a société ne
trouvera-t-elle pas le moyen do se
défendre contre de telles influences,
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s
2
114
et les gouvernements ne se mettrontils pas d’accord afin de prendre des
mesures énergiques contre une propagande si funeste ?
Mais ce n’est pas pour développer
des idées de ce genre que nous faisons de cet horrible attentat le sujet
de notre premier article de cette
semaine. Notre but est d’exprimer,
en notre nom et au nom de tous
les Vaudois, notre reconnaissance
envers Dieu de ne pas avoir permis
que ce crime exécrable eût son effet,
et d’avoir épargné ce coup terrible
au peuple anglais et à sa vénérable
souveraine, qui a déjà tant de sujets
d’angoisses et de préoccupations, à
un âge où elle aurait besoin de mener une vie paisible et tranquille.
Dieu a voulu l’épargner, et nous
nous réjouissons avec elle et avec
tout son peuple.
On rapporte que le Prince, en
partant, exprima le souhait que la
justice belge fût indulgente envers
le malheureux qui avait voulu lui
ôter la vie. Puissent les chrétiens —
tandis que tant de gens sur la terre
prêchent la haine — prêcher et pratiquer toujours plus fidèlement la
doctrine de Celui qui s’appelle l’Amour.
N. T.
Du champ de I’EYangelisation
Voici quelques nouvelles que nous
glanons dans le Bollettino du i Avril.
L’œuvre se développe à Val di
JJrosso, surtout dans la commune de
Dnisacco où il y a une école prospère.
«Votre école, disait un conseiller
communal,est excellente; elle compte
à elle seule deux fois plus d’élèves
que les deux qui reçoivent un subside de la Commune. J’admire votre
maîtresse qui, outre qu’elle sait bien
enseigner, sait aussi se faire aimer».
I.cs élèves seraient encore plus nombreux si le local était plus grand ;
on a été obligé de refuser plusieurs
inscriptions, faute de place. Les cuU®
sont bien fréquentés; souvent il
a pas une seule place vide. Jusqu '
les auditeurs occasionnels sont p'
nombreux, mais la .régularité
membres de l’Eglise est réjouissant®'
M. le chev. T. G. a fait une visif
à Oraara di Puglia, petite ville
ancienne de 7000 hab., siège d’u®®
colonie vaudoise au moyen âge. fl *
fut reçu par deux frères récemiu
revenus de Pittsbourg. Sans se laisS®.
arrêter par les craintes du marécb®'
des carabiniers qui prédisait nij®
violente opposition de la part de
population, il y tint une réunion da®
une salle au centre de la ville où
pressait une foule d’au moins
personnes, hommes et femmes, taU“'^
qu’ un nombre égal durent rest®
dehors, faute de place. «Jamais, écn
M. G., je n’ ai vu un auditoire pù*’
attentif. Je priai, je récitai le cred®!
je lus les béatitudes, puis je pan®,
une demi-heure sur le sujet « Q ^
sommes-nous et que venons-nod^
faire ici?» — et je terminai en pt®
sentant. M. C. qui, à son tour pan
sur le sujet «Que prêcherai-je
Le frère P. ajouta quelques paroi®'
puis récita « Notre Père » et don"
la bénédiction. Presque tous voul^
rent me serrer la main,...
M. le pasteur J. Pons, de
est en voyage de collectes. Mpasteur Ribetti, de Turin, le re^'
place pendant son absence.
La Semaine Religieuse donne
compte-rendu des plus sympathique®
la Conférence que notre collecteur
f-K L ^ n rf-F TV •. F...m Tm .. 1 Al* il ^
donnée à Genève Dimanche 1®*' aç ^
Nous en reproduisons la partie q^^L,
trait aux difficultés que rencontre I ^
que
vangclisatioii de l’Italie: , .
« En quelques mots d’introducti®^^
M. Bons montre 1’ immensité
champ de bataille, qui est toute i ;
talie, plus les îles, et où combat
lement une bien petite troupe
disciples de l’Evangile. Puis il
ses auditeurs en face des difficul
que rencontre l’évangélisation.
3
- 115
* O’est d’abord l’apatliie du peuple,
J ^thargie au point de vue spirituel.
grande majorité ne se soucie pas
J® ce qui est religieux ; dans les sales réunions de tout genre, il
N ®^tondu qu’ il ne faut pas parler
i^'igion. Et si, çà et là, il y a une
' ^fwudescence de la foi catholique,
est l’évangélisation protestante qui
,, cause : la présence du pasteur
‘'»iule le prêtre.
„ ^ autre obstacle est l’ignorance
. - . . -O
^ point de vue religieux, ignorance
ou ne peut se faire une idée.
Air ’ '
'»®b une dame de la bourgeoisie
Ulaine demandait sérieusement à un
^ »lestant si scs coreligionnaires n’aj l’uient pas un veau dans leur culte.
prédication, par le confessional.
clergé répand toutes les inepties
,®S’bîes sur les protestants, sur les
lèfor
^ l'uiatours, et le peuple accepte tout
® ^u'on lui raconte. Un étudiant de
^Université disait à un pasteur : “ îTest^ pas ? c’ est Jésus qui a écrit les
^Uugiles, et il les a écrits en latin?
autre étudiant disait qu’il y
ii’uis catégories de protestants ; les
".glicans, les luthériens et les mahoctans. Même les meilleurs écrivains,
cnie des professeurs sont coinplètecnt ignorants en matière religieuse.
. Autre obstacle : F opposition des
»1res. Si cette opposition était loyale,
elle se faisait art grand jour, on la
»1 prend rai t ; mais loin do là: le
^tergé
recourt à des procédés iuac(,„P‘»bles, dont la calomnie est le plus
coin
jg ■'»Un. A l’entendre, tous les prog tants seraient des incrédules, des
û eaiis de Dieu, dos émissaires de
on no peut ouvrir un journal
'■ical sans que les yeux ne tombent
^es Ijordce d’injures à F adresse
t'eu »1 ainsi qu’ on ap
ïtap »»^amnéraent les protestants en
i,jj '»• Arrive-t-il une catastrophe pu
tg/tUe, nijg grêle, un tremblement de
Pf Uans une localité -où il y a des
Ljl'^etants, on l’attribue à leurs re
•to, avec le diable. On cherche par
liim rnoyciis à rendre notre foi
Populaire.
“ Comme dernier obstacle, M. Pons
signale F intolérance religieuse. Par
exemple, près d’Aoste, une jeune fille
protestante étant morte, le prêtre annonce en chaire que ceux qui iront à
son enterrement seront frappés d’excommunication majeure; ce qui n’a
pourtant pas empêché, dit le conférencier, une foule de 2 à 300 personnes d’assister au service funèbre.
Yoici un paysan, un homme ardent,
autrefois fervent catholique, maintenant
zélé pour FEvanglle, et qui travaille
à répandre autour de lui la bonne
nouvelle: un jour, le curé lui fait dire
que s’il veut redevenir catholique, on
seulement se taire, on lui donnera une
somme de 7000 francs. Ailleurs, pendant le baptême d’un enfant, une foule
sanguinaire et armée, dirigée par cinq
prêtres, cerne la maison, et elle aurait
fait un mauvais parti au père, un
colporteur évangélique, sans l’heureuse,
intervention des carabiniers royaux...»
1^® i@)ir
Zambèze. La santé de Madame
Lemue, de Sesheke, qui toujours ca\ise
de graves inquiétudes dès qu’elle est
entrée dans les climats tropicaux,
F oblige à quitter ce champ de mission avec son mari. Ils pensent retourner en Europe avec M. Adolphe Jalla
et famille, et madame veuve Eittener.
Une lettre de M. Coïsson, du 4
janvier, nous apprend que les Anglais vont entreprendre incessamment
la construction de la ligne de chemin de fer de Boulawayo aux mines
de charbon de Wankees. La distance
de Kazoungoula à Wankees étant de
13Ü kilom,, ces minières seront la
localité la plus rapprochée où les.
missionnaires de cette station pourront rechercher un secours. En effet,
Sesheke est à 160 kilom. M. Coïsson
pourra aussi être en relations presque
aussi rapides, et plus régulières, avec
F Europe qu’avec Lealuyi, la capitale
t
4
IIB
de T.eoanika. Une lettre de Paris
pourra arriver à Kazoungoula en
cinq semaines.
J.a mort de M. Rittener et le dé
part de sa veuve, ainsi que celui des
époux. Lemue, affaiblissent la dernière expédition Coillard, qui était
arrivée au Zambèze avec tant d’entrain. Ces voyageurs sont sans doute
en route actuellement.
Clôtnve (la I’ exercice tiiiaucier.
]\L Biiuiquis (îommunique aux journaux, sous la date du 2 avril:
Sans être aussi éclatante que 1’année
dernière, la délivrance que Dieu a
accordée une fois de plus à la Société
des Missions est de nature à remplir
tous 1101 c Eurs de recoiiiiaissaiioe.
.La c;iisse de VfEaore (jéiiérale a pu
équilibi'or ses recettes et ses dépenses.
Celle du Zanihhe a un solde eu
caisse d’au moins 4001) francs.
Seule, I l caisse de Madagamir présente 1111 déficit. M lis ce déficit est
beaucoup moins considérable qu’on
11’avait |iu le craindre 11 y a quelques
jours. Il ne dépassera [las 46,0ÜÜ
francs. Sur cotte somme, un généreux
ami do l’muvi'e, qui veut gau'der l’anonynie, a promis do verser ilaus le
courant d’avril, 25,000 fr. .11 reste
donc ])onr éteindre tout déficit 21,000
fr, à trouver, iious espérons que la
libéralité dos amis de Madagascar nous
les fournira avant la liu du mois,
afin qii’ à 1’ assemblée générale du 3
mai nous puissions aiinoneer une situiitioii nette de toute charge.
Les. chilfres déiinitirs n’ont pas encore pu être établis; mais ils diiFéreront peu de ceux que nous venons
de donner.
Encourage par ce résultat, le Comité
des Missions a accepté, dans sa. séance
du 2 avril, les services de M. Oli.
Labourgade, candidat en tliéologie de
la faculté de Montauban, pour Madagascar, de Ml. Pimprenello, instituteur,
pour Madagascar, et de M. Pelot,
artisan, pour le Congo. T)’ autres candidatures sont à 1’ étude.
Merci à tous ceux qui, par amour
pour le règne de Dieu et
frères païens, ont permis à la So®’
des Missions de franchir cette nojiV*
étape et d’envisager la possibilité
nouveaux progrès.
J. B.
»Di
de M.
idii'
Lîi Conférence
piccoli.
Une vraie conférence pour la Ÿ
ce qui n’était pas facile au
où nous sommes et avec le se]
que l’orateur avait choisi. Même j
pins sincères pac.iJiqHes courent ^
riseque, en temps de guerre, soit ^
prendre parti pour l’un ou P°
l’autre des belligérants, soit de
pour la paix avec une ardeur
rtére qui les rende injustes dans D'
jugements ou peu prudents danS^
choix des moyens. La confer®”^
de M. Giampiccoli n’a pas
dans ces écueils. Nous avons
ment entendu parler de la paix
autant de conviction et dans
e.sprit aussi élevé. 4
Tout en déclarant franchement <1 ^
n’aurait pas pu, dans les .
tances présentes, traiter un sujet
fût complètement étranger à la
du Sud de l’Afrique, l’orateur ij
se dissimule pas combien celui
a choisi est délicat, surtout _
et combien il est difficil®
nous,
, -- ----------- __ ___ — ’¡AC'
le traiter d’une manière impard^j
Tl r -1. 1 J ' 1 ___
Il est facile de déclamer co)'
un parti et de s’apitoyer sur le
5"’
iff
Cv
de l’autre. La presse de l’Europe
tinentale et de 1’ Amérique se
en général sévère contre l’Anglel® j
Pour qu’ on pût la croire désintéreÿ
dans son indignation, il faudrait cï'^
tînt le même langage toutes les
qu’ un peuple lutte pour son
- ‘ • -lit
pendance: c’était le cas entr’^e
de Madagascar, de l’Abyssini®'^^
maintenant des Philippines. Lors^
me que nous voudrions oroue
prou
5
Q
AVVISO IMPORTANTE
ÌLipoamfia Beeeon
TORRE PE]TJCE
oAprile i90Q.
In se^uiio ad accordi fresi colla LIBRERIA E
TIPOGRAFIA CLAUDIANA di Firenze, ho recenteinente ricevuto un
©asosii'o ©I Miis.1
religiosi, morali ed istruitivi
come: Bibbi« o ])orzioni <lell« S. Scvittiu*e —
Dizionari bibblici — Raccolte di Salini e
Cantici — Poesie — Descrizioni Biografìe
— Racconti — Inni iioiiolari ecc.
con o senza leg'atura
ARTICOBI SPECIALI PER PREMI E REGALI
TESTI OillTI Pii PIITTI
E CARTE FIORATE D ’ AUGURIO CON VERSETTI
in italiauo, frauceae e inglese
SI RICEVONO ABBONAMENTI A! GIORNALI:
L’Italia Evangelica
Periodico Settimanale
Illustrato
Al)ì)onamento annuo L. 3,—
Numero separato cent. 5
L’Amico dei Fanciulli
Giornaletto mensile di 16png.
con nnmerose vignette
Abbonamento animo L. t,50
Numero separato cent. 15
In attesa del piacere di servirla
disiintamente Im riverisco
Arturo Besson.
Grande as.sortimento di cartoline
postali illustrate ed oleografìe artistiche.
°r'5'
7
il?
jugement sur ceLte g'uerre, il
Serait extrêmement diffìcile de le
faire avec justice. On sait les accusations que chacun des belligérants
porte contre 1’ autre. Il en est ainsi
*i_ans toute guerre, et la seule conclusion que nous pourrions en tirer,
O'est qu’ il doit y avoir des torts d’nn
côté et de 1’ autre.
Ce qui est plus à propos pour
ane société de propagande pacifique,
comme celle qui a convoqué cette
teunion, c’est d’examiner quelle a
sté pendant cette guerre 1’ œuvre des
amis de la paix en Angleterre (quant
au Transvaal il serait difficile de le
Savoir). Elle a été énergique et d’une
persévérance merveilleuse. L’ orateur
^appelle les efforts des Clarke, de.s
William Stead, des Odgson Pratt,
fies Félix Moscheles et de beaucoup
fi’autres pour faire cesser une guerre
funeste et, à leurs yeux, injuste.
Journaux, revues, feuilles volantes,
«catéchismes» dessins, caricatures,
fout leur servait de moyen de propagande. Leur œuvre a été inefficace,
pour deux raisons. i° Ils ont dépassé
lo but par la violence de leur langage. 2^ Les circonstances étaient
contre eux. Quand une guerre est
fiéchaînée, vouloir l’arrêter, c’ est
Comme vouloir arrêter un train lancé
^ toute vapeur, au moyen d’une corde
tendue en travers de la voie. On
peut prévenir une guerre, on ne
peut pas r arrêter quand elle a éclaté.
C’ est en temps de paix qu’ il faut,
pombattre le démon de la guerre;
fi faut miner 1’ édifice jour par jour,
^ans relâche, combattre les erreurs
et les préjugés, établir fermement
ce principe eju’ il n’ y a qu’ une
'^orales et que cette morale est la
^ême pour les collectivités que pour
fes individus, prcjclamer hautement
fice les hommes sont tous frères,
•parce qu’ ils sont tous enfimts du
^cême Père. Cela doit être l’œuvre
fie tous. Il faut que r opinion générale devienne de plus en plus contraire
^ l’esprit guerrier et tous doivent
ti’availler à former cette opinion.
M. (jriâmpiccoli termine en réfutant brièvement et vigoureusement
les principaux arguments que font
valoir les partisans de la légitimité
ou de la nécessité de la guerre.
]>a conférence, riche d’idées et
prononcée avec une chaleur communicative, a été écoutée avec le
plus grand intérêt et laissera nous
eu sommes sûrs un souvenir ineffaçable chez tous ceux qui 1’ ont entendue.
Nous rappelons que c’est sur l’invitation du Conseil de direction de
notre Société de la Paix que M.
Giampiccoli a bien voulu donner
cette conférence. Cette réunion aurait
dû avoir lieu le 22 février, jour
choisi par les « Pacifiques » pour
une manifestation universelle en faveur de la paix. Les conditions
sanitaires d’alors ne l’on pas permis.
Comme nous 1’ avons fait plusieurs
fois dans ces colonnes, nous recommandons à tous nos lecteurs la propagande pour la paix, cette œuvre
humanitaire entre toutes à krquelle
aucun chrétien ne doit refirser son
intérêt et sa sympathie.
Errata. I-a hâte avec laquelle a
dû être faite la correction du dernier
numéro a produit une riche collection de r.oqiiUles, dont une assez jolie
au titre de la conférence ci-dessus.
Que nos lecteurs veuillent bien accorder l’indulgence plénière au prote:
c’est V année minte.
Société (le Crédit Mutnel. — La
séance ordinaire d’avril aura lieu
vendredi 27 c., à hiüt heures et demie
du soir, au Collège,
Ordre du jour :
I** Rapport de la Direction
2^ Réception de nouveaux membres.
La LU, ei'tiou.
NB. — Nous prions instamment
les candidats éventuels de faire parvenir au plus tôt leur demande écrite
à M. le prof. J. Coïsson.
8
- 118
Avis inipoi'taut — MM. les Instituteurs qui n’ auraient pas encore
versé le montant de la vèntc de la
brochure sur Y lustmdUm primaire etc.,
.sont priés de le faire au plus tôt. M.
r instituteur Ph. Peyrot du Pomaret
et le sous-signé recevront volontiers
les petites sommes et les transmettront à qui de droit. Nous souhaiterions de voir les comptes bouclés
pour la fin de mai prochain, au plus
tard.
J. Coùssoii.
Nouvelles et Mis divers
Floveucti. Pu décret de l’empereur
d’Ailemagiu;, en date du 23 février
1900, publié à Berlin, retire à l’Kglise
évangélique réformée do Plorciiee le
protectorat de l’Allemagne. En fait,
ce protectorat était devenu puroinent
noititiml. Il datait de 1820, époque
où la liberté religieuse était inconnue
en Toscane. La Prusse, alors, prit
sous sa protection les protestants réformés, pour la plupart Suis.ses, établis
à Elorence. Depuis longtemps, cotte
protection est devenue inutile; elle
se réduisait à une modeste subvention
accordée à F Eglise de Florence, qui
en consacrait le niontaiit à 1’ entretien
du culte iillomand. liéceminont, l’Eglise
allemande a’est constituée à part et
la subvention iF avait [dns, dè.s lors,
aucune raison d’être.
Ce qui est curieux c’ est que, on
même temps qiF il fait disparaître les
dernières traeca do l’ancien protectorat,
le nouveau décret impérial porte abrogation d’un décret précédent qui avait
« formellement rattaché l’Eglise de
« Florence aux Eglises territoriales
« prussieimcs » et cela, paraît-il, à
l’iusu et sans le consoiitement du
Consistoire do Florence. (Protestant).
Hfiutcs-Alpe.8. M. Jule.s SeguinGay, qui avait entrepris mic œuvre
intéressante et bénie parmi les Italiens
de Marseille, a dû F abandonner parce
que tout appui financier lui a manqué.
Il serait bien que ce champ de travail
lie fût pas définitivement délaissé.
Le l.er mai, M. Seguin s’installera
au presbytère de Guillestre, à la place
de M. Etienne Daime, de Prarustin,
pour desaorvir aussi la congrégation
de Mars et le poste de Briançon.
Genève. Le Journal de Genève rend
compte en ces termes de deux conférences de M. le professeur H. Appi*
sur le « Christianisme social »:
Dans une premièro conférence faite
à la Pusterie merc.redi 7 mars, M. 1®
professeur Appia a exposé dans se9
grandes lignes le mouvement clirétieii
social dans les différents pays proteS'
■tants; il en a' déterminé les causes
priiicipale.s: causes internes, agissant
an sein mémo du protestantisme, abandon des di.scnssions dogmatiques, union
sur le terrain do l’activité et de 1®'
vie chrétienne; imilti plicntiondes œuvres
philanthropiques, enfin ce que l'on
])out appeler la découverte de JésusChrist, qui doviont le centre même
de la théologie et de la vie chrétienne.
Le XVIe siècle avait découvert 1®
livre, la Bible; notre siècle a découvert
riudividualitéyivaute,leEils del’homuie.
Los oause.s externes du mouvement
clirétien social se trouvent dans le®
transformations économiques et sociale®
do notre époque. Ij’avènoment de D
grande industrie avec toutes les misères qui lui font cortège et' les mul'
tiples questions qui so posent entre
le capital et le travail ont préoccupé
les cliréticns et les ont poussés dans
la rechei'che de solutions de la question sociale. L’avènement de la démocratie a contribué à rendre plus
urgente l’étude de ces problèmes.
L’Eglise chrétienne n’a pas accompb
la tâche qui lui incombait, elle s’est
plus occupée de la vie à venir qu®
do l’existence terrestre, elle s’est servie
des promesses de la vie éternelle
pour étouffer les justes revendications
des malheureux; elle s’est constituée
en une sorte de gendarmerie spirituelle, une société d’assurance contre
les risques de la vie future, au lieu dé .
9
- 119
Poiirsuivi-e la réalisation snr la terre
cet idéal do justice et de charité
est resscnce môme de rmiseigiiede Christ.
Aussi les foules se sont-elles éloi^^nées
christianisme parce <]u’il ne l'épondait plus à leurs aspirations et à leurs
besoins.
M. Appia a exposé son sujet avec
Une grande clarté et beaucoup de
tuodération. Dans la seconde confé' '^ence, il a terminé l’exposé de la qnesen déterminant les caractères
^cuéraux du christianisme social.
OUVRAGES REÇUS
Gi’c.ut liritiiiii and the Dutch lîcpu"l'cs. Reprinted from The Ttmia,. l.oiidon,
1900. Price tlireepeiice.
L’Aini <lc la Jiuiiiessc ct des Families.
Sommaire dn N" du 7 Avril 1900;
Où était Golgotha ? M.tne TF. Movod. — Au
®œur, poésie, Ch. Funfe.r. — Les étapes duiii
Pédagogue au XVIe .pèele, Thomas Platter
'hn), Je/tiTO/ic Fouquet. — Souveiiir d'école, JacNauronze. — Le trou de l'éliciaii (fia)
"¡■me Delaunez du Dèzen. — Eu Argérie, la
PjUrnée d’un colon, Vn colon. — La poste
“Oporto. — Questions nouvelles.
Gravures; L’escarpement. — .La décliinire
rocher à la Place du Crâne. — La Place
““ Crâne. — illustrations de Souvenir d’Ecole.
Revue Politique
be ministère Pelloux n'a jamais cédé nu
Pouce de terrain dans la questimi du déeretaur les mesures politiques, aussi longtemps
le résultat de la lutte lui a semblé prolématiqne. Après les denuérea séances tumnlj“®usea, suivies d’une victoire, .signalée du
gouvernement, la Chambre s’e.st ajournée
pour les vacances de Pâque,s et quelques
jours plus tard on apprend avec quelque
^.^onnement et mm sans une vi.sible satisfac'Uon que M. Pelloux a retiré son mallieurenx
Bcret, qwo hono pads. Cet acte de sagesse
q •'ospective assurera probablement, pour bien
,0® mois, la vie du ministère, au gnind
’ugrin de ceux qui le vo,yaieiil, déjà enseveli
ous Ig decrctone. Nous attendons de voir
aUel prétexte va trouver l' Extrême Gaudio
^pur reprendre l’obstruction, puisque noms
. Osons espérer que ces messieurs vont laisser
représentants de la nation s’ occuper sé
rieusement des nombreuses questions et des
projets de lois urgentes qui attendent une
solution.
Le Prince de Galles n failli être victime
d’un attentat. En surtant de la gare de
ISruxelles, où il était de. passi.gç, avec la
jrrincesse sa tomme, un lumiiné 8j[iido, sujet
Belge malgré snii m:.»m italien, lui a déchargé
â brûle pourpoint un coup de revolver. T-c
jirince en e.st fort benreusement sorti sain
et sauf et n’a même pas perdu son sang-froid.
Sipido, un tout jeune homme à tête exhaltéo,
avait ourdi le complut avec trois ou quatre
jouvenceaux de son âge, par bravade, et,
soi-disant, pour venger les milliers de Boers
(jue le ^P.ce de G.alles, dit-il, a fait massacrer
dans 1 Afrique du Sud. Des télégrammes do
félicitations sont parvenus au prince et au
(lOuvéruemeut anglais de tontes le.s parties
de r Europe.
Dans 1 Afrique australe on contiiine â se
battre. La marche en avant des Anglais est
lente et dangereuse. La période d’inaction
de lord Roberts qui a dâ concentrer ses forces
et cmrqdéter V effectif des tronpsa a été
toute a l'av-iintiig'e de.-i Buers qui viennent
de liéployer une nouvelle eiiergie et remporter
de nouveaux succès. On dit que 2Ü.0UÜ Boers
entourent Bloemfontein dans .un périmètre
de ht) kiioinètros. Pue e.scannouclio a en lieu
à Biishiiiaii’kop, une autre à Lama’s-Post on
les Boers ont fait ,q(.)0 prisonniers anghiis.
D’ autre part nii détacliement Boer eommaudé
par le^ colonel franijaia Villebois-Mareuil a
été fait prisonnier et son chef tué. — Ces
suprêmes efforts de.s Boers sont vrai.seinhlaWemeiit les deriiier.s rayoii.s d’un astre qui
pâlit et va disparaître.
C.
Les militaires de première catégorie, de la
classe 1«75, seront rappelés sous 'les armes,
an cours de cette année:
Le If) juillet, pour BO jours: alpins et
artillerie de montagne ( outre les alpins de
la classe Î870,i;
Le 1 août, pour 20 jours ; artillerie de
place, (les sergents et caporaux-majora sont
rappelés huit jours plus tôt). — Sapeurs,
mineurs et poiitiers du génie;
Le 26' août, pour 20 jours: infanterie et
lersaplieri
Le 12 septemi)re, pour 20 jours; artillerie
de côte (gradés 8 jours plus tôti;
Le 1 octobre, pour 20 jours, ii.rtilleiie de
campagne et à cheval, sauf le train,
— i,e 9 c. foire de Luseriie 8. .Jean et de
la Pérouse; le 10,celle de Pourrières (Usseanx),
Les billets d’aller et retour seront valables
du 14 au 17 courant.
-- Le 18 auront lieu l'es foires de Bagnol,
Fenestrelles, Cnmiaiia, le 20 celle de Pnesana.
10
— 120
— En mni nnra iieii une session pour !cs
examens de licence normale.
Le 28 mai et jours suivant auront lieu les
examens pour l’obtention du brevet de 8eeretaire communal. Les demandes, avec tous les
documents requi.s, doivent être adre.ssées à la
Préfecture iivanf le 5 ¡uni.
Il y aura à Plurcnco du 20 au 80 coni'nnt
une Mostra Campiomiria de vins italiens.
Pour les affamés des Indes.
Listes précédentes L. 101,80
MM. Joseph Ricca et famille 2,00
M.nie Lantaret-Jlonnet 2,00
Goas Etienne V.ve 1,00
S. Bonnet 1,00
E. C. 0,00
A. B. 1,50
iltienne Muston 3,00.
Jacques Boac et famille 1,00
J. N. M. 1,00
Henri Bein 1,00
Jean Daniel Arniand-Bosc 2,00
C. M. M. ' 3.00
Daniel Don 1,.50
Quelques catéchumènes (Goppiers) 5,10
Marie Cüug'n 0,60
David Danna 0,50
Etiennette Uudri 0,25
Jean Bü.sc 0,30
KtieiïJie Charbunnior 1,50
Fr. Bertalot (St. Germain) 1,00
M.lles Monastier 10,00
B. Tron prof. éni. 5,00
Marie Gaydou 1,00
J. L. 2,00
M. R. 2,00
W. L. 1,00
Paul B. Revel (St. Jean) 3,00
le™. Giampiccüli 5,00
Ch. Voila 5,00
Et. Bonnet past. 2,00
J. Coïs.son, prof. 2,00
Total L. 173,55
Abonnements payés.
MH. Turin-Büër, S. Jean; Grill, Florence;
Salomon. S. Boni»; Combe et Clapier, Utah.
M .me Sylvie Peyrot, la Tour, un semestre.
Hun. Sous-préfet, Piguerol; Guyot, Durtelweil; Iiig. Pellegrini, Turin (1901).
Demoi.sellc Aiij(i‘lai.sc, pouvunt onaeigner l’anglaia, ia peiiituro et uu
peu de imiaiquo et aacliant parler
françaia, dierelie [)laco d'inslitiitrîco
oa de diunu de eoiiipagnie, duna mio
famille chrétienne. — Sa.dresser à l’adji)inistration.
Sogj»’iovno in riva al mare
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à louer, k 5 minutes de la Tour,
au pied do la colline. — Gas et eaU
potable.
S’adresser à l’Administration du
journal.
la Suida delFIfaliano a larigi
10OO
per Poccasione della Grande Esposizione
Per Poceasione della prossima Esposizione Uid*
versale di Pari};i, la (Pizcefta dd ¡’opolo i'a un belliS'
Birno redíalo a uoloro che prenderanno l'abbouaniejitO'
ner un’intera aniiiita. .
Dà loro in dono mia elegíante GUIDA ILLUSTRATA
DELLTTALtANO A PARIGI, che si sta ora atam*
pando appositametittì [ler ^li abbonati della
del i'opu/o. Gotesta 0^.110A. sarà di grande
utilità a tutti lineili che vorranno fare uu viaggi®
nella capitale francese. .
Inoltre la (JazzHUi del Popolo si è assicurata p®^
UHM) la pubblicazione di romanzi originali di
(ìiiilio narrili, di Edoardo Oaìajidra, di Vittori®
Hersezìo, di De Gastyiie e di altri acclama^
scrittori. , ,
Il SERVIZIO TEIiEGRAFICO della Gazzetta d«
Popolo verrà pel 19U0 ancora ampliato. grazi®
alTaciluisto di una quarta maccliina rotativa peiT®*
zioiiata, detto giornale sarà in grado di escire ciR!
tutte le pagine tagliate, ingoramare e piegate e di
pubblicare al mattino le uitiinlsaime notizie del*®*
notte.
Coloro die si abbonano alla
del Popolo direttamente al suo uffto*®
d’amministrazione in Torino, o con vaglia o c®®
cartolina-vaglia, hanno diritío:
1. A la Gazzetta del Popolo della Domenìr*^’
scitinianale. illustrata:
2. Alla Cronaca Airrlcola, colle lezioni del'^
Penala Aoror/u (Id)’(Jnj versità di'l'ovino, e coi proiíí^^
doì principali MtjrcatL Italiani ed Esteri;
3. Al Ddltìrtiiio íifüciale delle Estrazioni Finft®'
zinrle, colla Pai>ef/{t hùtietutifé dei corsi dei valori ®
titoli quotati alle Burse più importanti d’Europa'
Coloro die prenderanno Tablionamento diretW'
mente alPAmministi-azitme della Gazzetta del Popd^
in Torino riceveranno giatuitamente la Cronft®¡
AgricolaAe E.strazioni iMnanziarìe e la Gaz .ett"
«lei Popolo della Domenica (letteravia-illustrat*''
D'alibumimento jier le quattro pubblicazioni viunU^
costa il- l,(R^ al mese. L. 4,80 per tre mesi, L.
pi'T .sei mesi, Ìj. 10.20 per un anno.
Gli abbonati annuali avranno diritto allaGUlDA
DELL’ITALIANO A PARIGI NEL 1900, che i«*
sta ]M'epivraiulo por ia Guzzetta del i'npoin. P®i_
T edizione di lusso, cent, -'di oltre T importare del'
raDiionamouto amino al giornaìe.
J. JjVr.LA., i/ilrtriit.-admhmtrateur.
La Tour — Imprimerie Beasoi),