1
"Cdmple-oouranl avec la Poste
PRIX D'ABONNEMENT PAR AN
Italie ................. L. 3
Tous les pays de l'Union
de poste...............» tî
Atnüi*i(iue du Sud . 9
Ou s’abonne;
Au bureau d'Adsninislraiioïi;
Clioï MM. les Pasteurs;
CliRï M’Ernest Robert (PigneiMl)
e-t ik l'impriiaerio Alpina à
Torre Pollice.
■—T
Tj’abonneinent part du 1, Janvier
et se paie d’avance.
Année XVII
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
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pour une seule fois — W centimes de 2 à 5 fois et 1.0 con*
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S’adresser pour la BédacUon à M.
lePasl.H. Moillo, Torre Pellice
et pour rAdministration à M
Elisée Gôslabel, TorrePellice
Tout changement d'adresse est
payé Ü,^ centimes.
LE TEMOIN
ECHO HES VALLEES VAUHOISES
Paraissant chaque Jeudi
Vous ino serez Léinoiiis. Act. 1,8 Suivant la vérité aveu la charilé, E|ifi. IV, 15. Que ton l'Ègne vienne. Matitli. VI, 10
K » 111 ni il ■ ■■ c :
Déposant tout fardeau — Correspondance
Evangélisatiorj : Conférence PieinonteIdgiu'ia-Niiïza — Missions — Sooici,é
Italienne de publications évangélinues
— Revue Poiititjue — Annonces.
Déposant tout fardeau
Héb. XII, 1, 2.
Vous êtes des clirétiens dans ce
sens que vos pédiés vous sont pardonnés par les mérites dé Jésus.
Mais il VO.US. faut devenir des chrétiens dans ce sens que vous soyez
semblables à votre Sauveur. Il n’y
a pas de plus haute ambition au
monde, et, Dieu merci, nous pouvons tous atteindre ce but, oui même
les plus faibles parmi nous. Souvenons-iious, toutefois, que la réalité
et la force de notre désir d’être
semblables à Gbrist, sont mises en
évidence par ce que nous isommes
prêts 'à sacrifier pour Le suivre.
Personne ne, désire beaucoup quelque chose, s’il n’esl prêt, pour l’acquérir, à renoncer â quelques aises,
à un peu de confort. L’atbléte ne
se montrera pas très préoccupé de
remporter la victoire, s’il ne jette
loin de lui les empêchements qui
pour „sûr amèneront sa défaite. Ah!
chers amis, s’il y a dans notre vie,
dans nos habitudes, dans nos pencbarils, dans notre manière de passer
les heures de loisir, dans nos plaisirs, dans nos désirs, quelque chose
sur laquelle Dieu ait mis le doigt
en disant: Cela retarde ta marche,
cela empêche ta lumière de briller,
cela ruine ton influence, cela s’oppose à ce que lu sois un homme,
une femme ulile dans l’église — et que
nous les gardions, que nous ne voulions pas y renoncer, nous sommes
semblables à ceux qui voudraient
courir^ dans la. lice avec des entraves aux pieds et des poids de plomb
à ’e ceinture.
Car il y a, vous le savez, bien des
choses qui peuvent ne 'pas être positivement des péchés, mais que des
chrétiens très sérieux trouvent à
propos de laisser de côté, car elles
sont des fardeaux. Gela explique
pourquoi ils renoncent à des jouissances dont d’autres font un libre
usage, non parce qu’ ils y voient
du mal proprement dit, mais parce
qu’elles arrêtent leur marche en
avant et affaiblissent leur,influence.
Un fardeau en effet empêche le
progrès du chrétien, et si nous nous
maintenons une habitude, ou si nous
permettons quelque chose qui ait
ce résultat, quelque chose, que Dieu
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par son Esprit nous ait clairement
montré comme un fardeau, le garder
ne deviendra-t-il jpas un péché?
Déposer tout fardeau! mais comment puis-je renoncer à ce qui est
devenu en moi, pour ainsi dire, une
seconde nature? Regarde a Jésus!
Regarde à sa croix pour obtenir le
pardon; regarde <à son glorieux ex^
emple; regarde à Lui comme ton
Sauveur, ton Aide personnel, mort
une fois, mais désormais vivant. Regarde à lui pour qu’il le donne d’e
saintes résolutions, la grâce, le pouvoir, la capacité divine qui est si
nécessaire. Détourne tes regards de
toi-même, de ta faiblesse, de tes
sentiments, de ta tendance à tomber.
Abandonne-toi entièrement à Lui,
de telle sorte qu’il puisse t’enseigner,
te modeler à son image, agir en toi,
pour toi, avec toi selon son bon plaisir. Que rien ne demeure, même
pour un instant, entre toi et le Sauveur;' que rien ne t’empêche d’être
son fidèle disciple et ami. « Déposant tout fardeau! » ühl lé Seigneur
peut, à lui seul, nous rendre heureux, sans que nous sacrifiions à nos
petites faiblesses! Il nous vaudra
mieux, beaucoup mieux que tout ce
que nous aurons mis de côté par
amour pour Lui, pour le servir, '
W. Haoghton (Life of faith).
CORkESPONDANCE
LLigaoo 15 Juin 1891.
, Mon cher Rédacteur!
'Vous savez que notre honorable
Comité m’ayant chargé, au commencement de l’année, de faire un nouveau voyage dans l'intérêt de notre
œuvre, j’ai dû passer plus de trois
mois en Allemagne, où j’ai donné
une série de conférences et de prédications dans un grand nombre de
villes et de villages, surtout dans
l’Allemagne du Nord: Lübeck, Eutin,
Kiel, Bosau, Sophienhof, Flensburg,
Schleswig, Hamburg, Bremen, etc.;
partout j’ai reçu un excellent accueil
surtout chez les vieux amis. Cependant cette tâche que vous connaissez par expérience est des plus fa-,
tiguantes et il serai! bon que tous
les membres vivants de notre chère
église vaudoise voulussent se persuader que les besoins sont grands
partout et que l’esprit de sacrifice
devrait être cultivé et développé en
Italie même, chez tous ceux qui
aiment le Seigneur et qui désirent
l’avancement de son règne dans la
patrie que Dieu nous a donnée et
que nous devons aimer comme Font
fait nos pères jusqu’au sacrifice
(pour me servir de l’expression de
notre bon roi Humbert).
Mais ce n’est pas de mon voyage en Allemagne que je veux
aujourd’hui entretenir vos lecteurs;
je désire plutôt les inviter à m’accompagner, en esprit, dans les deux
tournées que j’ai faites dans la dernière huitaine.
La première était triste. Le pasteur
Charles Gay, mon successeur à
Biasca, m’ayant écrit qu’une de mes
anciennes paroissiennes de ce village
était morte, je me rendis à l’ensevelissement qui eut lieu Jeudi 11
cour. La défunte mérite, sous plus
d’un rapport, d’être connue aux Vallées et ailleurs. C’était M.® Elise Monighelti-Cook. Née dans l’Australie
du Sud, de parents protestants,
anglais, elle épousa en 1842, à Fâge
de 15 ans un Tessinois établi dans
ces parages comme ouvrier mineur.
Après avoir fait, à force de travail
et d’économies, un petite fortune, les
époux Monighetti-Cook, qui n’avaient
pas d’enfants, se retirèrent à Biasca
'(Tessili) lieu d’origine du mari, où
Madame Elisa fut employée comme
chef du bureau des télégraphes, Ils
ouvrirent aussi un petit magasin et
devinrent peu à peu les personnes
les plus connues du vülagô et des
environs. Ce que la «sdora Elisa y>.
avait de meilleur c’ est qu’ elle ne
cachait pas ses convictions religieuses.,
et Dieu bénit sa fidélité : son mari
catholique libéral, disait que le raeil-
3
■ ■■, ■ ' V. :, _ â03 - ' ,
^ . leur vœu qu’il pût former pour ses
^ amis, pour tous les jeunes gens
I. tessinois, c’était que chacun pût
|v trouver une femme comme la sienne,
I dût il aller la chercher.... en Australie. — Notre ami, l’ex-colporteur
' Fiandino de Saluces, trouvait tou‘‘ jours à Biasca un accueil fraternel
P chez la scinra Elîsa et l’on peut
I bien dire que ce furent ces deux
■(] personnes qui plus que tout autre
ri contribuèrent à attirer sur le Tessin
et sur le village de Biasca en particulier, les regards et l’intérêt des
•ï'. amis de Bâle MM. Vischer-Sarasin ;
I Tli. Sarasin-BischolT, etc. etc. — Ba
f .sciora EUsa réussit entr’autres à
I persuader de la vérité de l’Evangile
ç trois femmes: ses deux belles-sœurs
(mariées l’une au docteur, l’autre
I- au juge! et une cousine, simple pay5 sanne. — Humainement parlant on
peut dire que sans elle la cbmmunauté évangéliqiK! de Biasca n’auf’ rait p.a.s encore été fondée. Ce fut
|S:‘ elle au.ssi qui lorsqu’il s’agissait de
t pèrsuader les amis de Bâle ( il y a
f bientôt huit ans ) de fonder une
F école évangélique et plus tard de
C bâtir une maisoji-chapelle-ôcole, me
seconda vaillamment,
ïl Cette école dirigée pendant 7 ans
I avec tant de devoûmenl, de zèle et
a de tact par M.®'*® Teliini, s’ouvrit
* avec8enfants(9sije compte le mien);
I elle eut à .soutenir de.s lutte.s titaI niques pour commencer, les curés
-, (Il n’y en avait qu'un lors de mon
' arrivée à Biasca, mais on en nomI ' ma bieblôt deux autres) les curés
, allaient de maison en maison pour
; dissuadpr les pai’ents de nous con; fier leurs enfants. Appuyés comme
Us l’étaient par le gouvernement, ils
p, réussissaient souvent même chez des- soit-disant libéraux, mais enfin la
bonne cause triompha et nous eû«i^îmes le plaisir do voir le nombre
’ des élèves dépasser la quarantaine.
, Mais revenons à notre défunte
>;’ arüie: L’ensevelissement offrait ceci
.’.de remarquable: d’abord le grand
‘ nombre de personnes qui, irialgré
la pluie, y intervinrent et écoutèrent avec recueuillement la prédication de l’Evangile telle qu’elle fut
faite par M. Gay, M. Vischer-Sarasin, venu expressément de Bâle, et
par votre serviteur soussigné ; puis
le discours trè.s convenable et
je dirais presque évangélique prononcé par le syndic de l’endroit, le
même qui huit ans passés, à l’occasion du premier ensevelissement
selon le rite évangélique, m’avait
fait intenter un procès qui alors fit
tant de bruit et qui tomba dans le
ridicule le plus mérité.
Puissent tous les protestants, hommes et femmes, établis dans le canton du Tessiu et ailleurs parmi les
catholiques romains, ne jamais cacher leur lumière .sous le boisseau.
— La lumière que l’on cache finit
par s’éteindre; celle que l’on fait
briller grandit, grandit et acquiert
un éclat toujours nouveau.
Paul Calvino.
(À suivre.)
Contace Pnonte-Lionria-Nizza
C’est au sein de la charmante
bourgade de Goazze et dans le joli
petit temple qui en est un des principaux ornements que se réunissait,
Mercredi lü c. la conf. PiemonteLiguria-Nizza.
il suffit de rappeler que c’est M.
Cardon de Cuneo qui avait convoqué
la conférence pour comprendre le
choix de cet(e‘ localité, passablement
excentrique, à vrai dire. Mais pas
de crainte; si, (chose trés-regrettahle) les députés laïques ont brillé
par leur absence, (deux seulement
étaient présents) par contre, toutes
les Eglises, sauf 3 des plus éloignées,
étaient représentées par leur Pasteur ou Evangéliste. A ceux-ci étaient
venus s’ajouter les Pasteurs de S!t
Germain et Pignerol. C’est M. fEvangéliste de Cuneo qui présida le
cuite d’inauguration, en développazit
'-■isjA
" rs
,1
•-V' r/-' Vc.x''"7,
4
5 9' ' —
204
les paroles du verset 13® du chap.
II de la F* aux Tliessalenicieus.
C’a été, évidemment, une vraie
jouissance pour notre ami d’annoncer la Parole de Dieu à ces âmesj
en grande partie venues à la connaissance de-rEvangile par le moyen
de son ministère, et dans ce lieu
de culte érigé grâces à son zèle, et
un peu aussi à sa bourse.
Le développement du texte dònne
lieu à bien des souvenirs émouvants
et est suivi avec intérêt et édification par une tiombreuse assemblée
occupant à-peu-pi'és toutes les places
disponibles. '
A 3 h. pom. s’ouvre la conféreiioe
proprement dite sous la Présidence
de M. Gay, pasteur à Aoste, assisté,
par M.r Ri voir, régent-Evangéliste à
Champ de Praz,
L’on procède avant tout à la lecture des rapports. Contentons-nous
d’en donner un résumé succinct:—,
Turin. Reaucoup de zèle et une véritable piété chez un 'boti nombre
de membres; plusieurs cependant
ne comptent guère que sur le catalogue. Sur 50 catécbumènes inscrits
12 seulement ont été admis à la S.
Gène. Une société spéciale d’inslruction et d’édification est en voie de
se former sous la présidence de l’Evangéliste M. Vulicevic. Une. nouvelle réunion vient d'être inaugurée
à Veneria Beale. — VallecrosiaBordièHîera. Le rapitori et la conférence rappellent avec émotion el
. reconnaissance le- dépai L de M.rne
Boyce dont l’Asile est maintenant la
propriété de noire église. — S. Remo.
Florissantes écoles, et un peu de
progrès au sein de la congrégatioti.
. — Champ de Praz. I/uuvrier a été
rudement éprouvé par la maladie et
pa^'le départ de sa petite fille. 11
jouit d’une grande estime, et avec
lui son école, de la part dps autorités scolaires, et vit eu excellents
termes aveu ses collègues des ëcole.s
communales. 6 nouveaux membres.
— S. Pier d’ARENA. Tous les ine,mbres sont unis entre eux et donnent
régulièrement pour les dilféienls
besoins de l’œuvre. 13 nouveaux
frères ou sœurs, dont 9 par profession, tous venant de l’église Romaine,
et tous, sauf un, pères ou mères de
famille. — Nice. Le eulle principal
en langue française réunit, pendant ;
la bonne saisqn d’importante.s as- ;
semblées. L’église a reçu pendant ,
l’année plus de 16.000 fr. Tandis '
que les fréquentateurs des cultes ’
italiens à Cannes se sont de beaucoup augmentés Jusiju’à arriver au
cbifi're cíe 120, ceux de Nice ont di- ■
minué sensibleraenl. à la suite du ;
départ de bon nombre d’Italiens, l^a ‘
Conf. se demande s’il ne serait pas
convenable de Iransférer ailleurs
l’ouvrier chargé de cette œuvre. — ,
Aoste. Malgré tout ce qui s’est produit de peu édifiant au seiri d'une
des familles les plus inlkientes de l’église, celle ci (lemeure unie et fidèle
et, surtout au dehors de la ville, ,
l’Évangile renconlre un bon acciièil.
— BiELLA-PiÉniGAVALLO A Biella
même les progrès sont peu seiisibles,
rnak quelque nouvelle porte semble
vouloir s’ouvrir à l’Evangile dans les
environ.s. Grâces à 7 admissions, la
peütè église de Predicavallo compte ;
il membres. Le Pré.s. du Comité
vient d’acheter le terrain nécessai^re
pour l’éi'eclion d’un petit temple. —
Pietra-Marazzv. Progrès réjouissanls
sur louLe la ligne; uiiiou parfaite
entre les fidèles. Un ancien ou exancien siège dignement comme syn- ,
die de la commune. Quelques localités environnantes entendent volontiers la pi'édication ,de la Parole. —
Cuneo. Quehiues encouragements
dans plus d’iiiie localité aie la pi'ovince et suitout à Vem,onte où 12
membres viennent d’être admis à
faire pai'üe de l’église naissante. Le
Pasteur espère pouvoir sous peu.
procéder à rpehat d’un local pour
les ciiltes. — CoAZZE. L’église ne
s’accroît que lentement mais se consolide et grandit dans l’estime de
la popnlalion. Une union exemplaire*
règ'nè entre ses memores. — Cour--
5
K5r<«sn ' '
^ ‘ 'T
- SOS
nouvelle
à la pré
MA.YEUH-f>A. Salle. Une
porte vient d’être ouverte
(lication de l’Evangile dans le village
de Morgez. — SusE. Le Pasteur a
pu ajouter à l’église 7 nouveaux
tnemlires. Oe belle.s réunions dans
plus d’une loealité de l’arrondissement et surtout à l’oocasion de quelques funérailles. — Gène.s. P/omie.sasserablées, L’Alliance Evaiigélipie
fonelinnne très bien et unit fraternellement entre eux les ouvriers des
différentes églises.
En résume si, surtout à cause de
la crise (inanciére, les contributions
sont en baisse dans (|uel(pies églises, et si les progrès sont peu sensibles dans .d’antres, eu général
poui'tanl l’état de l’œuvre est encourageant dans la;plnpart, et la
note (|ui prédomine dans tous les
ra|)ports est une note de confiance
dans un prochain avenir riche de
plus abondantes moissons.
Avant de se sépai'er, la flonféVence
P. [,. N. s’unit à là. Conf. de Toscane, qui, (soit dit en ¡rassant, siégeait le même jonr' et avait envoyé par dépêche ses .salnlalioiis
afiectueusesl, pour proposer la rédaction d’une [U'ofession de foi, simple
et po|mla.irc à l’usage des églises de
la Mission,
Enfin, la Conf. nomme comme ses
représeiitanls au pr'ochain Synode
les li'èi-es dont les nom.s suivent:
Daniele Annibale, Cereghino Giu ■
sepjie, Erau Uaffaele, Rosso Michelangelo. Et comme suppléants; Baldocebi Erneslo, Ventriiii Giuseppe.
En outre, la Conf nomme 8 députés à la Conf, Généi-ale, 7 aiil.i-es
ilevanfêire cboiaifi par les églises y
ayant droit.
L’impi'ession laissée par la Conférence a été e.xcellente sous tous
les rappoi'ts; la concorde, la bienveillance réciproque ii’ont cessé de
régner du commencemerit à la fin.
En un mot, ce fut une vraie fête
pour touft ceux qui y ont pris part.
Ifhospitalité aussi des - ¡nembres
de l’église et de quelques arnis a
été on ne pourrait plus cordiale, et
toute la population s’est comportée'
d’une manière très-digne. -•
A Ir'ois repi'ise.s, toutes les places
disponibles ont été occupées par un
public très attentif accoiiiai- pour
entendre la Parole de Dieu annoncée par MM, Malan de Nice, Turin
de Clènes et quelques autres, et
.leiidi soir le nombre des auditeurs
restés debout, faute de places disponibles, a été encore plus notnbreux.
Merci à oes chers frères et tout
spécialement à M. Matthieu, le régent-évangéliste de Goazze et à toule
celle sympathique population de laquelle on comprend que la veuve
du regreUé Evangélisle-Meynier n'ait
pas voulu se séparer.
Dieu bénisse et accroisse le nombre de ses enfants à Goazze et dans
toute la vallée. _
Un lémoin.
MISSIONS
Nous engageons vivement nos lec-'
leurs à se propur er le N“ de Juin du
Jourttal des Missions Evangéliques de
Paris et d’y lire le récit que fait M.
li. Jalla, de son voyage <le Kazungula à la (.’.apitaie de Lévanika roi
(les Bar’ols, — l^es accidents et les
dangers de la l'oule, la terreur" qu’
éprouvent les femmes de Léorpa à
la vue d’une femme blanche ( M,'^
Jalla rr’ a cependant rieir de bien
ter ribie); l’accueil fait aux voyageurs
d’abord par les Goilhml à Séfula,
puis par ÎAivanika à Léaluyi; l’état
de la mission de, la Vallée tout est
dans ce récit du plus haut intéi’êt.
Les dimensions de noli'e journal
nous obligerrt de tr’erV fapporler ici
qu’un cuurt fragmerrt:
« Le lendemain, 48, à dix heures
et demie du matin, nous am-ivions
au gùé de la Séfula, où la wagonnette de M, Goillard nous aLLenrlait.
A midi, nous art'ivions à la station
où M. et M.® Goillard et Mademoiselle Kieiier nous fir'ent vile oublier’
6
S.i ' f
- 206
*?iry*-*
P? i'-; ■
notre long voyage par leur chaleur
l’eux accueil. La station avait un air
de fête. Nous eûmes peine à reconnaître mademoiselle Kiener, tellement la lièvre l’avait déjà transformée. Quels beaux arbres, à Séfula!
On ne voit la station qu’au moment
même où on y arrive, tellement
elle est cachée dans un nid de verdure. Nous avons compté plus de
vingt grands arbres rien que dans la
cour intérieure. La station de Séfula
est tout un petit monde où il me
semble que le sentiment de solitude,
si fréquent pour nous, doive être
tout à fait inconnu.
Nous passâmes à Séfula un mois
entier de^ repos et d’intime jouissance; journées trop courtes qui
compteront toujours parmi nos plus
«beaux souvenirs du Zambèze.In.stallés
dans la gentille maisonnette où logeai* naguère Lilia, notre temps de
vacances ¡^’envolait en intére.ssantes
causeries sur les amis européens et
africains, sur les intérêts de notre
œuvre, sur les plans à former pour
l’avenir, sur nos pauvres amis Huckenhain (i), etc., etc. Tantôt, nous
sortions tous ensemble pour faire
un petit tour dans le vaste jardin
de Séfula , admirant T iramen.se
allée de bananiers plantés par M.
Coillard. Tout est ici sur une vaste
échelle, sauf peut-être les revenus,
ceux du jar'din du moins, Quant
aux maisons elles-mêmes, on y retrouve partout les traces delà main
habile de M. Waddell, sans la présence duquel jamais Séfula n’aurait
pu prendre une telle extension, matériellement parlant.
J’admirai surtobt la chapelle qui
est un chef-d’œuvre à mes yeux,
étant données les conditions du
pays. Et quel encouragement pourmoi, pauvre solitaire de Kazungula,
qui qi tant de peine à réunir des
(1) Nom du chef de la mission envoyée
par les Méthodistes primitifs au nord du
pays des Barotsis, Cette mission a beaucoup isouflfert dans son voyage pour aller
jusqu’au Zambèze.
auditoires de quinze à vingt personnes, de parler à ces belles assemblées de Séiula (3 à 4 cents personnes), où la chapelle se remplit
presque toujours et où règne un
recueillement qu’on n’obtient jamais
en plein air. Je fus heureux de pouvoir employer une bonne partie de
mon temps à l’école, qui a toujours
un très grand attrait pour moi. Mademoiselle Kiener y faisait ses premières armes, et j’étais parfois surpris de voir ces grands garçons, d’un
naturel si turbulent, obéir à ses
ob-servalion? faites d’une toute petite voix timide et cependant ferme.
Mademoiselle Kiener a sa place toute
marquée à Séfula, et une fois qu’elle
sera mieux acclimalée et familiarisée avec la langue, sa présence sera
d’un grand soulagemenl pour M. et
madame Coillard. »
Comme nos lecteurs le savent
peut-être, M. A. Jalla a quitté le
Zambèze pour venir jusq’au Lessouto
à la rencontre de sa fiancée. Ses
collègues, M, Coillard eu tête, l’y
engagèrent fortement, d’abord parce
qu’étant marié il aurait pu beaucoup plus facilement occuper le
nouveau poste de Kanyonjo et y
fonder une nouvelle mission; puis
parcequ’il s’agissait de conduire à
Morija, pour leur éducation, le jeune
prince Litia et cinq autres élèves
de Séfula. Il semble que le voyage
de notre ami a été riche en fatigue
et en vicissitudes de toute espèce.
Nous ne .savons encore s’il ^ réussi
à amener jusqu’à Morija le prince
Barotse qui, saisi par le mal du pays,
voulait coûte que coûte, retourner
à Séfula.
SociÉts Italienne de publications ëvanoéilQues
Nous avons sous les yeux le rapport annuel de cette Société. Elle
voudrait pouvoii' employer un plus
grand nombre, de colporteurs pour
répandre des opuscules et traités qui
ont été le moyen de la çonversirin
7
H."
W'.
,1'
de plusieurs. On cite entre autres
les cas très intéressants de Ani.
Rocca et de V. di Domenica. L’année passée des publicaüoii.s religieuses ont été envoyées à Tunis,
Tripoli, Roston, Nouvelle Oi'léans,
Providence, Chicago, Buenos-Ayres,
Montevideo, Cordoba et Mendoza.
Parmi les livres, proprement dits,^
publiés cette année, nous remarquons Martino Luterò de M, B. Pons,
Dio e Patria, de M. Arbanasich, Il
gran dilemma du ly Rickersteth, Il
Dizionario della Bibbia du D'' Sellali',
Gli animali della Bibbia (tr. Buzzi),
eie. La Sociélé continue aussi à publier y Amico di Casa (‘26.500 copies
toutes vendues), Yllalia Evangelica,
l’Amico dei Fanciulli.
À cause surtout d’achats de nouvelles machines, la Société se trouve
sous le poids d’un déficit de fr. 10.000.
« Nos lecteurs aurent vu », conclut le rapport, « comment nous nous
elTorçons d’évangéliser nos concitoyens d’Italie au moyen de toute espèce de publications depuis la simple
page jusqu’au gros volume. Ils auront reconnu que notre œuvre n’est
pas seulement indénominationale,
mais utile à chacune des dénominations, à chacune des églises qui
font l’œuvre du Seigneur parmi les
Italiens. Les enfant^ de Dieu nous
aideront-ils, non seulement à continuer cette œuvre si importante mais
à l’agrandir de plus en plus suivant
les besoins spirituels toujours croissant de notre beau pays? »
Les dons seront reçus avec reconnaissance par le secrétaire M. E.
Jalla, 51, rue des Serragli, Florence.
M. Stäholin Linder.
Parmi les victimes de la catastrophe de Mônehestein, se troqve un
des meilleurs amis de notre Eglise,
M. Stàhelin Linder, dans la raarson
hospitalière duquel étaient toujours
fraternellement reçus MM. Pons,
Longo, Calvino et autres qui se ren
daient à Bâle au nom de notre 'Eglise. Sa fille a été grièvement blessée. Que la famille de notre ami
veuille bien recevoir l’expre.ssion de
notre profonde sympathie.
Ileviie Politique
X X
Kulic — Le Gouvernement a
défendu des comices de radicaux
où l’on se proposait de protester
contre le renouvellement de la triple alliance.
— Le roi a donné fr. ‘25.000 pour
les victimes de l'ouragan de Suse
et du tremblement de terre de Lombardie.
— Ghiaramella, le directeur de là
Banque Industria e Commercio a
été condamné à 12 ans de réclusion
et son acolyte Menotti à 7 ans de
la même peine.
Ang;l«<erre — L’éthotion causée
dans le public par le procès du baccarat est loin d’être calmée. Si le"
prince ne réforme complètement sa
conduite il pourrait bien y perdre
sa couronne.
1-i'ranee — 11 paraît qu’au mois
d’Août, la flotte Française se trouvera
dans le port russe de Kronstadt, le
jour de l’anniversaire de la Gzarine.
Suisse — Livraghi, l’auteur des
atrocités commises à Massaua et qui
s’était réfugié en Suisse va êlre livré aux autorités italiennes.
PETITE GAZETTE
■— Le 23, la rente italienne a été quotée
L. 94,60.
8
m
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#,
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. A\
Zi .•-..
ERRATA-CORRICtE.
Ab Témoin de la semaine deniière, au
lieu du N. 24 et de la date du 11 mettea
N. 25 et la date du 18.
AVIS
AWISÍO
COMUNE DI MASSELLO
l.,es familles dont les enfants ont
été admis à ÏAsilo ûe Finalmarina
en recevront avis à domicile.
La squadra des filles partira D. V.
le 7 Juillet à 8,40 a. m. de Turin.
I.es enfants devront donc quitter la
Tour et Pignerol par le train arrivant à Turin à 7,37 a, m. et se rendre tout de suite à la chapelle
Vaudoise, 15 Via Pio V“. Ils devront
avoir avec eux un petit trousseau
contenant un costume de bain et
six francs, [>rix du billet d’allée et
de retour pour Turin et Finalmariiia.
Il va de soi que les parents devront
en outre le voyage des Vallées à
Turin et de Tùrin aux Vallées.
Un avis ultérieur indiquera le jour
du départ des garçons.
È vacante il posto di maestro pel
biennio 1891-92 e 1892-93 per la
scuola raa.schile 3“ rurale, collo stipendio di L. 700, pagabile a rato
bimestrali scadute, oltre l’alloggio
ed il sussidio concesso dalla Tavola
Valdese.
Spedire la domanda entro il 31
Luglio p. v. al sottoscritto, corredala
dalla patente e dai titoli prescritti
dall'art. 147 del Reg. unico, 16 febbraio 1888,, n.' 5259.
Massello, il SS Maggio i89i.
Il Sindaco: I'rón.
Visto,nulla osta, Pineì'olo 31 Maggio i89i.
Il Regio Ispettore:
F. Rolando.
Kohbìo Pelliec
Appartement meublé à louer
pour' la sa i s,on.
' S’adresser à M'"« Veuve Geymonat.
AVVISO DI COVCOlîSO
alla carica d'insegnante di Sa e 3n
elementare mista,
nel Comune di Rorà
11 Sindaco del comune di Roi'à
conformemente alla deliberazione di
questo Consiglio comunale, in data
21 Maggio 1891 e del pi'esci'itto d,i
cui all’articolo 146 del Regolamento
16 Febbraio 1888, N“ 5292 (serife 3a).
Notifica al pubblico:
Essere, aperto il concorso alla carica di Maestro della scuola di 2a ^
■3a elementare mista di questo comune, pel biennio scola.stico 1891-92
e 1892-93.
La scuola suddetta é classificala
fra le rurali inferiori di 3.a classe,
Consiglio comunale ha elevato
ma
lo stipendio a L. 800 annue,
bili a rate..bimensili, oltre all’asse
gnazione d’un conveniente alloggio
pel Maestro e sua famiglia.
1 concorrenti dovramio pi'esenlare
le loro domande entro il mese di
ÌAiglio prossimo venturo, corredate
dai documenti ])rescritti dall’àrt. 147
N” 4° del Regolamento suddetto.
Rorà, ii Giugno i89i.
F. Canton, Sitidaco.
N® 498 — Visto nulla osta.
Pinerolo, '/2 Giugno i89i.
Il K. Ispettore
F. ROl-ANDO.
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Ehrest Roberj, Gérant
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