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Soixante-sixième année - Anno IX*.
26 Décenbre 1930
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•wv Le numéro: 20 centimes -wv
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, àimahle
dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. TV. 8).
L’Écho <<16$ Vâllées
souhaife un bon Jfoël à tous
ses colïaboraieurs ei á ses
lecteurs.
AAAAAAAAAAAAAAÀAAA
, Les collaborateurs de « L'Ecbon
sont instamment «priés de biçii ijVou~,
loir se rappeler que le prpcbain hûméro de « L'Echo des Vallées » devra
encore paraître le mercredi. Par conséquent il est de première nécessité'
que les correspondances ARRIVENT
à la Rédaction, au plus tard, « lundi
matin, 29 courant. Réd.
POIIH U VIE IliTtRIEUÉ
La gloire de Noël.
«Alors la gloire de l’Eternel sera
révélée, et au même instant, toute
chair la verra ». Es. XL, 5.
Le jour de Noël est la fête de l’iiibimité
et de l’enfaOiCe. Quand nous parlons ^
Noël, nous pensonls à la poésie délimte,
la nuit étoilée,, des bergers, de l’él^blp,
de la Vierge-Mère, du petit enfant. Et
cette poésie est si profonde, si prenante,
que nous pouvons risquer d’oublier la solennelle grandeur de Noël. La naissiance
de Jésus e'st de l’ordre des plus grands
évènements de rhistoîre. Elle partage, en
deux les siècles : avant, après. Pour nioufe
rendre compte de cette grandeur, il suffit de la mettre en parallèle avec des
faits comme la fondation de Ronie, la destruction de Jérusalem, la ruine de l’empire romain, la révolution française. Noue
les voyons pâlir, se réduire à des proportions humaines, très humaines, etn comparaison du rayonnement infini et divin
de la crèche de Bethléhem. Vraiment dans
la njuit de Noël le ciel est descendu vers
la terre, et un rayon d’éternité s’est posé
sur notre histoire humaine. Les. autres
évènements de Thistoire racontent la
gloire, et aussi la misère, de l’homme ;
Noel raconte la gloire de Dieu.
» * «B
La gloire de Diea révélée la nnit
de Noël est la gloire de sa grâce,
de son pardon, de sa bienveillance.
C’eSt la gloire que proclament les anges :
« Paix sur la terre aux hommes de bonne
volonté ». Cette gloire, précisément parce
qu’eUe est la gloire du pardon, de la réconciliation, de l’amour, s'enveloppe de
douceur et d’humilité. Le Fils du TrèsHaut haït dans une humble crèche entouré
des petits de ce monde.
Hé bien ! (Jette gloire de Noël a ren.versé toutes nos idées de gloire humaine.
'Avant Jésus, quand on parle de gloire, on
pense à l’orgueil dominateur et satisfait.
Après Jésus-Christ, ce n’est plus possible
de le faire sans l’arrière-pensée qu’après
tout cette gloire mondaine est creuse et
illusoire, et que la vraie gloire est ailleurs... La vraie gloire est dans l’amour
qui se donne, dans l’humilité, dans l’oubli de soi, dans le sacrifice. Cette gloire
e,st celle de Dieu.
Cette gloire que Dieu a voulu chercher
dans la miséricorde, nous devons l’adorer
avec une humilité profonde. Elle ne pa
raît qu’aux yeux d© ceux qui s’humilient,
EUe n’est pas pour ceux qui ^vent devant
lui un front hautain, pour les pharisiieini^
satisfaits, pour les pécheurs endurcis dans
l’orgueil, pour les insensibles qui ne craignent ni Dieu, ni Ddlable. Elle est pour
lies cœurs brisés et repentants, pour ceux
qui ont faim et soif de justice, de per- ^
fectioin, de vie. A ceuxdà est révélé© la j
gloire de Noël, la gloire de Dieu dans
r,^bmsBement ! Ceux-là seuls peuvent la
distinguer.
¡B * ®
Et oependant le prophète dit : « Toute
chair la verra». Toute chair... Cela n’a
pas été le cas, ni au temps de Jésus, ni
jusqu’à nos jours. Mais ces paroles nous
rappellent que Noël n’est pas seulement
le souvenir d’un fait accomph : c’est aussi
la promesse d’un fait à venir.
Un jour viendra où toute chair « verra »
la gloire de Dieu. Voir, ce n’est pas nécessairement accepter, adorer. Cela peut
être aussi reconnaître une puissance qu’on
combat.
De plus en plus la religion de JésuisChrist devient la religkn de l’humanité.
De plus en plus l’Evangile est identifié
avec, la religion dle-méme par ceux qui
la nient et la combattein'^. Ces enmiemis
semblent même plus cjairvoyante, à ,çet
égard, que ses adeptes. L’effort le plus
gigantesque de l’irréligion actuelle porte
sur le Christ et sur 'Son meggage. Tout le
monde sent que c’est Sur ce ,nom que se
combat la bataille décisive entre la religion et l’irréligion. Il est la place forte
qu’il s’mgi't d’emporter, parce que, si elle
était conquise, elle entraîinerait dans sa
perte toute religion digne de ce nom, et
tant qu’elle tient bon, il ne servirait de
rien de démolir toutes les autres religiars.
Le jour vient où tout ce qui, Sur la terre,
invoque le nom de Dieu, se ralliera a;qtour de Christ, et tout ce qui se révolte
contre Dieu se liguera décidément cOp|tee
le Christ. La lutte alors sera entre; Je Dieu
de Jésus-Christ, d’un côtéj et l’athéisme,
de l’autre. De, moins en moins il y a de
place pour d’autres combattants dans
l’arène. Alors, la «gloire de Dieu » seia
vraiment «manifestée à toute ,chair,».
Alors, d’un côté, le monde entier des
croyants proclamera qu’il n’y a, d’autre
Dieu que Dieu, mi d’autre Sauveur que
Jésus-ChriSt. Il aura triomphé de, toutes
les divinités concurrentes,, de tous les sauveurs humains, qui se disputent encpre
les âmes. De l’autre côté, le monde entier
des incroyants concentrera sur le Christ
toute 6|a fureur, et reconnaîtra qu’il i)’y
a pas d'autre adversaire qui mérite d’être
combattu. Et eux aussi, à leur façon, ver-,
ront la gloire de Dieu: jusqu’à ce qu’il
triomphe aussi sur eux !
» * »
Cependant il faut_ regarder au-delà de
ces contrastes pour retrouver la paix du
meissage de Noël.
La gloire de l’Eternel' sera manifestée ;
cela veut dire : « Afin que tout genou fiéchiese dans les cieux, sur ja terre et sous
la terre, et que toute langue confesse
que Jésus-Christ est feigneur à la gloire
de Dieu le Père». La gloire de^Nœl est
la réponse anticipée à la prière : « Hère,
que ta volonté soit faite sur la terre
comme aux -deux ».
Il faut saisir fortement ces rayons d’espérance qui nous viennent d’en-haut. Il
faut nous soumettre à leur autorité, mous
dire que c’est la Bible qui parle, et Dieu
par elle, pour en recevoir une infusion
d’optimisme, un joyeux élan en avant,
malgré tout, malgré les heures crépusculaires de ce mélancolique 1930, qui va finir, et malgré les nuages de toute sorte
qui s’accumufenit sur l’horizon de 1931, Il
y a un Dieu dans le ciel ! Le Dieu dont la
lumière et l’amour ont r^plendi il y a
vingt siècles, dans la nuit d© Noël, et,
n’ont cessé de briler, depuis, dans les
cœurs croyants. En avant donc, avec fermeté. Quel que soit Lavenir, Il le connaît
et le prépare. Il nous suffit de savoir que,
l’avenir est entre ses mains, et que dans
cet. avenir «sa gloire sera manifestéts»,
Et « quand les temps auront fini leur
cours », il a en réserve « de nouveaux
deux et une nouvelle terre où la justice
habite ». C'est là que sa gloire resplendira sans contrastes, dans tout son éclat,
I Répétons simplement, comme des enTantis, lès paroles de cette grande espétranlce. Alors un rayon de la gloire de Noël
viendra effleurer notre sentier.
i . SB Ss *
Lecteur, cette gloire de Dieu de la nuit
de Noël, s’est-elle révélée à votre conscienice ?,-Cela revient à dire ; Ayez-vçfus
fecoininu dans l’enfant de Bethléhem votre
Sauveur ? Il n’y a pas d’autre moyen de
le reconnaître, que d’être sauvé par Lui.
Etre sa/uvé, et proclamer la gloire du Dieu
de notre délivrance : ou bien proclamer ea
gloire en combattant contre Lui une lutte
imsetnsée. Il n’y a pas d’autre alternative.
Chanter sa gloire comme, les bergera et
fes Ma,ges ; ou bien la reconnaître avec
las .poings serrés comme Hérode le grand.
Avez-vous réfléchi ? Avez-vous choisi ?
Avez-vous déddé ?
Quelle que soit notre décision, la gloire
de Noël resplendit incorruptible, et le
criant des anges s’envole serein, au-de:sus
de la mêlée ! Giovanjvi Miegge.
OÙ sont lesieiiiis iaÉn?
^ « C’est Noël », murmure la vieille grand’mère ; mais ce n’est plus le Noël d’une
f^is ! Alors l'es hommes, et les enfants,
él1;aient plus sages; ils ne considéraient'
p^s Noël comme une belle légende qui a
entraîné à sa suite une 'belle fête... pour
lés enfants !
.^C’était une véritable histoire que les
homnies gravaient dans leur cœur, et qui
lès rendait..,, plus sages encore, pour un
jour. «Noël^ est revenu»! l’aïeule remémore les anciens psaumes de i^n printemps, alors que les jeunes .chantaient
tous les dimanches, avec vigueur,, les vieux
cantiques ! _^&ra-ce œn dernier Noël ? ellp,
se isent bien, bien vieille ce soir, çàr elle
Qn’on lui a changé son Noël: il
était trop suranné, véritablement. N’aurmt-elle pas voulu qu’à la, veillée toute
la famille se réunît dans la ^vaiste cuisine,
autour d’une branche de sapin, pour causer, pour allumer et voir s’éteindre les
bougies, pour chanter.
, « Dehors la neige tombe, tombe, tombe »?
Et dire que, de temps immémoriaux, en
ne connaît presque plus la neige !
L’antique aïeule raconte au petit-fils,
un tout petit de cinq ans, bouche bée de
vant l’arbre merveilleux, l’extraordinaire
histoire du petit Jésus, de Celui qu’on
nowmera Emnimitiél, ce qui signifia Di^u
avec, nous. Et le bambin est tout étonné ;
il ne comprend pas comment un petit enfant, tout pauvre, soit la cause de « Noël ».
Et pourtant voilà que, depuis quelques
jours, on ne fait que lui parler du « bonhomme Noël», qui doit apporter les
cadeaux ; le petit fusil, l’épée, les oranges, la brioche, le désir de commencer à
étudier et de se rendre utile ! Aussi le
mioche est-il toujours aux aguets pour
voir ce fabuleux i)erBonlnage à la longue
barbe blanche, dont la hotte merveilleuEe
est pleine de gros cadeaux pour les, enfants sages, et, de petits paquets pour les
enfaarts méchants ! Et voilà qu’on vient
lui raconter que banhomme Noël u’eMste
pas, mais qu’ü ,y avait une fois un petit
enfant, sage, obéissant, qui était un Roi,
un Roi qu’un certain Hérode voulait faire
périr ; utn Roi que les gouverneurs ne connaifflaient pas, tamdis que de pauvres bergers fallaieait l’adorer ! Qu’eUe ést belle
cette histoire, et comme l’enfant trouve
que grand’mère a bien raison de la préférer à rhistoriette ridicule de ce pauvre bonhomme que l’on fait courir par monts et
par vaux, sous la pluie, la neige^et le vent !
Le bambin ne peut pas encore comprendre -combien il est commode de fêter un
bonhomme à la barbe blanche, qui n’entend rién et ne juge rien, qui paspe. par
la cheminée pour ne déranger personne,
en allant garnir les souliers des petits dormeurs. L’enfant J-ésus,,au contraire, ...il
faut lui ouvrir la, porte, la porte de la
maison et la p,orte du cœur.
BonhQmme Noël arrive : vite une heUiî
fête, etc. ; tout le monde est invité à là
table I . , , • ,i
Jésus est entré : beaucoup d’hôtes doivent s’éloigner de leur ancienne demeure.
^ ^
« Noël ! c’est Noël ! Les cloches, en
chœur, chantent Noël ». L’aïeule fredonne, pour son mioche, le refrain de
quelque hymne antique qui ferait sourire du bout des lèvres les grands J « La
belle histoire que le son des cloches : que
de sentimentalité ils avaieint une fois ! ».
La voix chevrotante raconte au petit
que, l’airain a une âme. Les hommes, làhaut, dans un petit village, perdu datns
les, montagnes, n’avaient pas de cloches,
il y a de cela bien loingtemps ! Un jour,
avec bien des sacrifices, là-haut, sur la
montagne, les pauvres pâtres purent entendre, eux aussi, le son des cloches. C’est
du passé bien lointain que celui où ,les
honumes comprenaient le langage des torrents,, des arbres frémissants, des oiseaux
babillards. Et le son de l’airain n’était
pas, alors, ce son grave, froid, cruel, sa.ns
nuances et sans variations, qui nous obsède aujourd’hui par son rythme immuable. Non, les cloches parlaient alors un
langage merveilleux. Que la bise grisât
les jouvenceaux sur les vastes névés,
que le zéphyr fît éclore les corolles^
le son des cloches se confondait avec le
souffle de la bifee, avec la caresse du zéphyr, excitant l’ardeur, célébrant la vie.
Ils aimaient, ces pâtres, le piocher de leur
pays. De bien loin, au premier tournant,
au pied de la montagne, tel montagnard,
perdu dans la plaine, n’avait-il pas entendu, un soir, la voix grave et mé]iaucolique, l’appel, de la cloche ; « Là-haut
2
■•-ì '■ . ■
BXir la montagrne... », qui l'avait ramené
Bur le bon cheitnitì ?
Et uin Soir, c’était minuit, il y a de cela
bien longtemps, la cloche du village,
toutes les cloches entonlnèrent un hymne
merveilleux ; œ fuit d'abord uin ison subtil
et doux, submergé bientôt après par une
onde tumultueuse qui déferla avec la violence d'un ouragan qui ébraniât l’undvers, pour terminer par un son étrange,
comme un glas funèbre et un chant de
victoire !
Les pâtres célébraient en cet instant
la fête de leur Fétiche, et ils comprirent
que ce Dieu mystérieux dont ils sentaient,
d’une manière inconsciente, la voix dans
leur conscience, s’était révélé. Et cela
les ennuya, car le son de l’airain annonçait la joie, mais aussi la souffrance. Alors,
pour être tranquilles, ils prirent une longue corde et ils attachèrent la cloche qui
s’arrêta de parler ! Depuis cette nuit, explique l’aïeule, les cloches ne parlent plus,
si ce n’est à Noël ; mais les hommes ne
comprennent plus : il y a tant de voix séduisantes qui frappent les oreilles.
« » «
« Mon beau sapin, roi des forêts ;
Tu gardes ta parure ».
La voix argentine de l’enfant et la voix
chevrotante de la grand’mère s’unissent
maintenant. Les grands souriraient peutêtre ; quelques bougies, quelques fils presque d’argent, une étoile qui brille comme
de l’or, des oranges qui pendent aux branches, allons ! ce n’est plus une parure, aujourd’hui. Le temps de Berthe au grand
pied a fui ! C’est vrai : mais il fait bon,
une fois par an, redevenir de petits enfants, désobéissants quelquefois, curieux
toujours, mais qui seuls Savent comprendre pourquoi un i)etit enfant a pu devenir le Grand Roi.
Du reste, n’est-œ pas les enfants qui
hériteront ' le Eqyaume de Dieu ? Célébrons donc la fête des enfante. g. c.
OOO-O-OO ■O-O-eMXJ-O’OO-O-O-O-O o-oo-o
La ville du Sauveur.
De mon carnet de voyage; Dimanche,
13 juillet... Nous voici à la bifurcation
de la route conduisant d’une part à Bethléem et de l’autre à Hebron, devant
une construction modeste d’apparence et
surmontée d’une coupole, construction en
tout semblable aux édifices ou « santons »
que les Musulmans élèvent sur les sépultures de leurs sainte ; c’est le tombeau de
Rachel, l’un des vestiges les plus remarquables de l’antiquité d’Ephrata. C’est là
qu’à certaines époques de l’année des
Juifs et des Juives, leur Bible à la main,
viennent pleurer, comme Jacob, celle qui,
befie entre les femmes, et chérie entre les
épouses, fonda la maison d’Israël. Mon
guide ajoute en m’expliquant ces choses :
« Les Israélites disent qu’ils unissent leur
voix à la grande voix de la morte qui
pleure leur deuil national, l’exil et la
dispersion ».
La silhouette de Bethléem, que nous
ne tardons pas à apercevoir de ces pairages, s’élevant au-dessus de deux coUines roses qui se détachent nettement du
gris-vert des Campagnes recouvertes d’oliviers, fait penser à une forteresse se dessinant à l’horizon ; impression qui s’accentue surtout à la vue de l’extrémité
sud-est de la ville, une masse compacte
de constructions brunies par lé temps, les
édifices groupés autour de la plus ancienne église chrétienne du monde, l’Eglise de la Nativité. Un minaret, à droite,
indique l’unique petite mosquée de l’endroit, presque exclusivement habité par
des Chrétiens ; et la flèche aiguë de l’Eglise Allemande nous dit qu’il y a aussi
à Bethléem, parmi les autres Chrétiens,
des Protestante. Bethléem, avec ses ressources industrielles et foncières, avec sa
population qui dépasse maintenant les
10.000 âmes, est aujourd’hui une petite
ville dont la prospérité est en augmentation ; mais anciennement ce n’était
qu’un petit village de pâtres. Les mœurs
de ses habitante y furent jadis simples et
patriarcales ; ce qui le prouve c'est l’épiBode charmant de vie domestique rtacanrté
dans le livre de Ruth et qm remonte à
douze sièdes avant Jésus-Christ. Même
au temps de sa plus grande célébrité, à '
l’époque de la fondation de Rome, Bethléem n’était qu’un village ; aussi le
prophète pouvait-il dire : « Tu es petite
entre les villes de Juda ».
Une des industrie les plus lucratives d^
Bethléemites de nos jours est celle de la nacre. Le long de la rue montante, étroite et
sombre, on aperçoit des ateliers où l’on travaille le corail, la nacre, la pierre dite de
porc ou pierre puante (combinaison de
calcaire et de bitume) de la Mer Morte.'
On peut apercevoir, exposés dans les devantures des petite' magasins, unie grande
quantité d’objets de piété ainsi fabriqués ; il y en a aussi en bois d’olivier :
crucifix, couronnes, chlap^ete, reproductions de tombes célèbres, d’égiiSes, etc. ;
en sorte que le pèlerin qui désire im
«souvenir» de ces lieux n’a que .l’embarras du choix. Une curicsitê attire meS
regards dans ces devantures ; ce sont les
élégants Sabots en bois incrusté de nacre
dont se servent les Dames orientales dans
les bains arabes. Mais voici, dans la rue,
encore quelque chose de très intéressant :
le costume de fête des femmes de Bethléem ; quelle chance de se trouver là
un jour de dimanche ! Ce costume mérite
d’être vu ; il intéresserait bien des Daines
chez nous et surtout des folkloristes ! Unte
robe étroite, longue, ornée au corsage
d’un plastron rectangulaire à bordures de
couleur ; par-dessus s’adapte un gracieux
veston. L’étoffe, en drap rouge, est brodée
dans tous les sens de fleurs, d’arabesques
Capricieuses en fil de soie aux couleurs
vives, composées avec le goût le plus exquis. Un grand voile blanc, attaché audœssus de la tête, et retombant par derrière, cache les langues tresses et la coiffure; celle-ci se compcse, pour les jeunes
filles, d’une simple coiffe; pour les femmes mariées, d’une sorte de bonnet montant assujetti par une chaîne de métal
blanc, qui sert de mentonnière, et retombe gracieusement sur la poitrine, en
chapelet de grosses pièces d’argent qui
constituent, en général, la dot de la mariée. Ce n’est qu’en cas de détresse financière très grave qu’une épouse consent
à s’en séparer.
En avançant toujours par la rue dallée qui traverse la -ville, et dans laquelle
s’entrecroisent les montures et les costumes les plus divers, rue par laquelle dut
passer anslsi la Sainte Famille, nous nous
rendons vers la partie la plus élevée de
Bethléem, après avoir donné un coup
d’œil, en passant, à l’une de ces demeures composées d’une seule pièce, sans fenêtres ni cheminée, servant de dortoir à
la famiUe et d’étable au bétail, intérieur
dénué de tout confort, ce qui nous aide
à comprendre pourquoi la crèche ,a dû
être le seul berceau réservé au Fils de
Dieu. Que de choses, dams ,Ia partie la
plus élevée de la ville, qui nous parlent
du passé et particulièrement de Noël : la
grotte de la Nativité, où serait né le Sauveur, la grotte du Lait, où Jésus aurait
été allaité, la grotte des Inmoc&nts, où,
selon la tradition, aurait eu lieu le massacre des enfante, leurs mères s’étant réfugiées en ce lieu pour fuir la colère
d’Hérode; la grotte de la Crèche, Où,
d’après une tradition locale, Joseph reçut
de Dieu l’ordre de partir pour l’Egypte ;
la grotte de Saint Jérôme, où le savant
interprète de la Bible, qui passa de
nombreuses années à Bethléem, aurait
séjourné.
Et, en montant sur les terrasses les plus
élevées de la ville, l’ensemble du paysage
que nous embrassons du regard semble
s’animer pour nous parler encore et tour
jours du passé. Voici devant nous les collines brûlées par le soleil, sur lesquelles
David conduisit ses troupeaux jusqu’au
jour où Samuel vint le choisir pour l’oindre roi d’Israël; voici le champ de Booz,
les puits du camp des Philistins dont
parle le deuxième livre de Samuel (XXIII,
15-16), le «champ des bergers», où se fit
entendre dans la nuit de Noël la voix des
Anges; et plus loin, là-bas vers la ViUe
Sainte, les puits des Mages et le chemin
qu’ils suivirent, guidés par la céleste.étoile.
En présence de ce tableau sublime, il me
semble voir les bergers gravissant la colline pour venir adorer l’enfant, et los
Mages déposant leurs trésors à ses pieds ;
il me semble entendre ce que Saint Paul,
Saint Jérôme, Bernard le Moine et d’autres prétendaient entendre dans ces campagnes : l’écho des hymnes qui avaient
émerveillé les pasteurs, ces hymnes qui,
à travers les siècles, firent vibrer des milliers de cœurs, ces hymnes qui, chaque
année, à Noël, répètent au; monde qu’il y
a ici-bas un lieu où Ciel et Terre se sont
vraiment rencontrés, uni lieu d’où partent des rayonnements de paix, d’amour,
d’espérance et de joie, un Heu d’où 'Se répandent, à travers les âges, au sein de
l’humanité qui passe, dete vibrations de
Vie Eternelle : Bethléem, la Ville du
Sauveur. D. P.
Le coin des proverbes
Les animaux et les proverbes.
Que le nombre des proverbes die chez
nous se rapportant — .directement ou indirectement — aux animaux soit considérable, voilà une chose assez naturelle,
nous semble-t-il. Car, ■ en dehors du fait
que plusieurs de cas proverbes ne sont pais
particuliers à nos Vallées et qiu'ils sont au
contraire communs à toute nation et à
toute région, il est bien vrai que notre
peuple is’occupe et vit — dans sa grande
majorité — des travaux ide la campagne
et de ses produits ; qu’il est par ce fait
même en contact presque journalier et
direct avec les animasux ; qu’il les considère comme dœ amis et, pendant le long
hiver, quelquefois comme ses compagnons
uniques et inséparables, constituant sa
principale ressource, aussi bien aujourd’hui que par le paSsé.
n ne faut pas croire cependant que lœ
animaux soient toujours considérés et observés comme tels, c’est-à-dire dans leurs
qualités, dans leurs défauts, dans leurs
habitudes, dans leur utilité, etc. ; très souvent, au contraire, ils ne sont qu’un prétexte et ne servent que comme point de
départ pour une prédiction ou une comparaison, pour renforcer ou pour affaiblir
un jugement, irour exprimer ides, vérités
d’ordre général, etc.
C’est ce que nous allons tâcher de diémontrer avec les proverbes et dictons que
nous comptons, périodiquement, publier
sur VEcho, maintenant que son Directeur
a bien voulu nous le permettre et nous y
encourager.
Gant la limâssa van aval,
pigl tmn dagl e vai â travagl ;
cant la limâssa van amount,
pigl toun dagl e t’eîcount.
Quanid les colimaçons se dirigent vers
le fond de la vallée, vers l’eau, prends ta
faux et t’en va faucher ; s’ils vont en sens
contraire, alors abandonne ton travail et
rentre chez toi, car il va pleuvoir. Ailleurs,
en substituant la salamandre au colimaçon,
on dit dams le même sens :
Galabëmo a la pouâ,
pigl toiiin dagl e voit t'eitërmâ.
La brebis, très utile au campagnard, récompense celui qui la tient en louage,
même si la quantité de lait qu’dle idonne
est minime ; c’est ce que inos montagnards
expriment avec l’hyperbole suivante :
Së la feo a dë lait
për bagnâ la feuglio d’ün ërzaîe,
î pago sofun louîe ;
car son lait, très riche en matières grasses, est très nutritif,
Tutto bèstîo h'porto Iceno,
mnc me e iino sëmmo:
dat, vèsso, Ump e ouërs
sine sëmma e mm gîouëm.
Les animaux portant laine auraient une
grossesse de cinq moiis et une semainle : le
chat, le chien, "le loup et l’ours (est-ce
bien ■vrai ?) l’aiuiraient d’un mois et demi
seulement.
Ciat e dabri,
pi im ou mangouglio e pi la ven mari;
can e agirvèl,
pi la ou mangouglio e pi la ven bèl.
Les minets ou les chevreaux, plus on les
tient en main et on les caresse, et moins
ils sont beaux; pour las chiens et les
agneaux, c’eSt tout le contraire. Dams la
vallée du Pélis, plus brièvement et simplemieint on dit :
Lou can e l’agnèl,
pi ën lou seulia e pi a ven bèl.
La dabro, Vê la vacdo dâ paure.
A la montagne, la chè’vre, c’est la vache
du pauvre, car ©Ue Se contente de peu
pour vivre et peut dire d’elle-même :
Së tü m’üvèrne dub dë feuglio,
lom-mé coussisveuglio ;
së tü m’üvème ôub dë fen,
louo-mé ben.
C5e qui signifie : si tu. me nourris Amplement avec des feuilles sèches, mon
louage ne rendra que très peu ; si tu me
nourris avec du foin, tu peux prétendre
davantage. La chèvre, en tous cas, n’enrichit jamais soin propriétaire. C’est ce qui
a fait dire que :
La dabro, ogni 7 an,
î laisso smn patroun dount î l’a piglià;
c’est-à-dire qu’eUe rend seulement une
année sur sept.
Lou loup fai pâ üno feo,
ou plus clairement, comme on dît au Villar:
Lou loup fai pâ un agnèl : œ lou maglio.
Le loup n’engendre pas une brebis : il
la dévore plutôt. Au figuré, le proverbe
signifie que les œuvres dû méchant tientent de sa méchanceté et qu’on ne peut
pas prétendre de cueillir des figues ' sur
des chardons.
La feo Te'fai pâ l’agnèl, î lou bërzèl pâ.
La brebis qui n’a pas fait l’agneau ne
lui bêle pas après.
C’est aussi figurément que ce proverbe
s’emploie, presque toujours, signifiant que
c’est ¡assez rare de trouver une marâtre
qui aime d’un amour maternel des enfante
qui ne lui appartiennent pas. Sentiment
qui, d’une façon plus géaœrale, est exprimé
par les Amples, nobles et touchantes paroles diu proverbe italien :
Mamma, ce n’è una sola !
t. p.
La puissance de la bonté.
(Récit de Noël pour les jeunes).
Il y avait une fois un roi très puissant
qui, à la tête d’une grande armée, se jeta
sur ses voisins, envahit leurs terres, incendia leurs villes et leurs villages, en massacra les habitante et réduisit en esclavage tous ceux que le feu et le fer avaient
épargnés. Plein d’orgueil pour ses succès,
il voulut que son nom ©t ses exploite extraordinaires fussent gravés sur un rocher, au centre de son royaume ; et plus
tard, quand il sentit que sa fin approchait, il se fit conAruire un palais grandiose destiné à devenir son tombeau, sous
lequel il ordonna que son corps fût enseveli, après avoir été préalablement embaumé avec les essences les plus précieuses, afin que son cadavre lui-même demeurât inaltéré.
Mais son nom est aujourd’hui presque
oublié, et notre cœur et notre âme sont
muets lorsqu’on nous parle de lui ou de
ses exploite. Et même, un jour viendra
dans lequel la pluie et les tempêtes auront complètement effacé son nom sur le
rocher et détruit, jusqu’à la dernière
pierre, Son monument funéraire : plus
rien me restera de sa grande puissainice,
pas même le souvenir !
* * *
Mais il y avait aussi une fois un autre
roi : il n'avait pas de soldats, il ne fit pas
de guerre, il me détruisit aucune viUe et
ne fit verser le sang de personne. Son
nom ne fut point gnavé sur les montagnes, mais simplement daïK le cœur des
hommes. Il les secourut quand ils étaient
dans la détresse, lies guérit quand ils
étaient malades, les oomsola quand ils
étaient'affligés, et fut l’ami de tous. Même à ceux qui l'avAent persécuté il; con-
3
. -i .'V'^ '^ •
serva sa sympatiMe la’ plus profcaide et,
désirant ardemment les racheter avec
l’exemple, il leur pardonna toujours ©t
pardonna même à ceux qui l’avaient envoyé à la mort infâme’ de la croix.
n ne fit nOn plus construire, comine lies
atnciens rois, un monument funéraire : cependant on peut voir aujourd’hui, dans les
plus grandes viUes comme dans les plus
humbles hameaux, sous le soleil ardent de
l’équateur, comme soius la neige des régions polaires, s’élever vers le ciel unie
maison consacrée à sa mémoire, et partout, aujourd’hui, on célèbre soleninidlenent sa naissance et son apparition sur
notre terre, à laquelle il est venu apporter la bonne, la grande nouvelle.
» « «
Nous pouvons donc voir, chers jeunes
amis, que la puissance du bien est plus
grande et plus durable que le bruit de
toutes les batailles et de toutes les guerres de ce monde. C’est elle qui attire le
voyageur perdu, comme la clarté de la
maison paternelle dans l’orage et l’obscurité de la nuit : car la bonté qui rayonne
d’un cœur aimant ne peut jamais être
complètement perdue ; tôt ou tard elle
loit porter ses fruits, puisque chaque paole de paix et d’amour, de pardon, que
aous prononçons, est immortelle ; elle gagne le mépris même et l’insulte et devient
l’objet d’un culte secret dans tout cœur
solitaire et abandonné.
(D’après F. W. F.).
PARMt LES LIVRES.
GUILLAUME FAREL.
Neuchâtel vient de célébrer le quatrième centenaire de la Réformation (ainsi
qu’il a déjà été dit dam notre jownal).
Guillaume Farel a été le principal ouvrier de cette révolution religieuse, qui,
Spirituellement et politiquement, a transformé les destinées des Neuchâtelois, comme d’ailleurs celles du pays romand dans
son ensemble.
Dès 1925 il se constitua un Comité Farci qui a publié, en octobre, un volume de
800 pages en mémoire du Réformateur. Sa
vie, ses écrits, son apostolat, ses voyages,
etc., sont examinés sous tous les aspects.
Né à Gap, en 1489, il y resta jusqu’à
vingt ans, puis il alla à Paris où, comme
’ève et comme maître, il demeura envi>n douze ans. Entre 1521 et 1522 eut lieu
^ conversion.
Notre historien, M. le prof. Jean Jalla,
y consacre un chapitre — le ViIP — et
dans treize pages nous décrit : 1° La situation politique et religieuse des Vaudois au début du XV'P siècle. 2° Les relations des 'Vaudois avec la Réforme en Allemagne et en Suisse. 3“ Le voyage de Farel aux Vallées Vaudoises, le Synode de
Chanforan et l’adhésion des Vaudois à la
Réforme. "
Le volume —■ bien relié — est très intéressant. Orné d’un portrait en couleur
et de AÛngtHcinq planches hors texte, il fait
honneur aux éditeurs Delachaux et Niestlé, de Neuchâtel.
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regle pour 1930; L. 24 pour 1931.
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ision du Zambèze, 10.
FÉDÉRATION DE Lfl JEUNESSE VAUDOISE
COMMUNIQUÉ.
Le mouvement qui a comme devise
« Pour Christ et pour l’Eglise » et qui a
potir idéal la cônsécratiom de toutes les
forces au service du Christ et de l’Eglilse,
a rencontré beaucoup de sympathie et
d’enthousiasme, surtout parmi les jeunes ■
qui sentent la fierté d’appartenir à l’Eglise
et de travailler pour elle ou en étroit rapport avec elle. — Les premières nouvelles
reçues de Riesi et d’Orlsara, de S. Giacomo
degli Schiavdni, de Guglionesi et. de Forano Sabina, de Rome, de Saint-Germain
et de Pramol sont bien réjouissantes et
démontrent surtout une ferveur nouvelle
dan? cies Associations qui, lès premières,
ont adhéré au mouvement ; groupes déjà
formés et groupes en voie de formation. '
Fit avec l’ardeur et l’enthousiasme, la
note de la communion fratemiellie domine.
Communion de buts, d’activités, d’œuvres,
où toutes les volontés tendent d’un commun
accord vers l’idéal. Cette constatation nous
remplit le cœur de joie, nous exhorte à
continuer avec l’aide de Dieu notre œuvre et à consacrer nos énergies au service
du Christ et de l’Egliee. Outre les neuf
Associations de la jeunesse dont nous
avons déjà parlé, d’autres Associations
nous ont fait parvenir leur adhésion. Les
voici ; S. Germano Chisone : Union Vaudoise de Jeunes Filles —• Messina; Attività Giovanile Evangelica Valdese — Aosta,
Viering, Carerm; Association des Jeunes
Evangéliques Vaudois de la Val d’Aoste
— Livorno : Unione Giovanile Valdese —
FéUmim Po: Unione Cristiana Giovanile.
La Fédération de la Jeunesse Vaudoise
leur souhaite la bienvenue et une activité
féconde et bénie. Le Secrétaire.
LI1M Biiniti mimiiii mrre wiim
É uscito il
iiiiiiiiiiiiiitii'iim
Volumetto di 200 pagine contenente
l’indicazione di un passo della S. Scrittura, alcuni versetti, una strofa di cantico
e una breve preghiera per ogni giorno
dell’anno. In Appendice le Feste mobili e
Preghiere per circostanze speciali.
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uscire non deve servire solo per un anno,
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LIRE CINQUE.
UNIONS CHRETIENNES.
Dans le but d’approfondir les principes
protestants, et de donner aux Unionistes
une conscience toujours plus précise de
leur héritage spirituel, le Comité de Gro'Upe
enverra aux Unions, comme sujet d’étude
pour le mois de janvier, le beau volume
Calvino, de Giuseppe Gangale.
— Dans le courant du mois, quatre grandes réunions uinionistes ont eu lieu dans
le Groupe, présidées par le Ib-ésidedit du
Groupe : la première à Turin, 1© soir du
16 courant, réunissant l’Union Vaudoise, le
G. G. V., l’Union Méthodiste et quelques
représentants de l’Y.MC.A. ; la deuxième
à Saint-Jean ; la troisième au temple du
ViUàr, réunissant les Unions fédérées de
ViUar, Piantà, Bobi et CàïruS et lès Unions
de quartier ; la quatrième à La Tour, pour
rUnion Chrétienne et les quatre Unions
de quartier. Toutes ces réunions ont été
d’éloquentes mianifestations de a>Iidarité
unioniste, de dévotion à l’Eglise et à
l’œuvre de Dieu dans la paroisse, de désir
de travailler pour le bien individuel et social. Deux autres réunions 'semblables auront lieu prochainement pour les Unions
des autres Vallées.
— Sous les auspices du Comité de Groupe,
une tournée de conférences sur l’œuvre
de l’évajugélisation dans notre patrie sera
organisée dans toutes les paroisses des
Vallées, du 20 février au 5 mare prochain.
C’est M. Jean Bertiin'atti, pasteur à Venise, qui fera cette tournée, avec l’autorisation du modérateur M. V. A. Costabel,
— Pour encourager dans mos Unions le
beau sport du sky, le Comité de Groupe^
' pouvant disposer d'un petit fonds à cet
effet, a offert aux Unions de montagne
une aide pour constituer des groupes de
skyeurs, et offre à tms les U<nimistes
^yeurs la possibilité d’un séjour aux excellents camps de sky de Pralî, durant les
vacances de Noël, du 26 décembre au 10
janvier, à d’avantageuses conditions de
pension (à VAlbergo deüa Face, aux Gui
gou) : L. 18 pour la pension complète
(chambre chauffée et trois repas), L. 7
pour (finer ou souper. S’adresser trois
jours avant à M. A. FTuhrmann, pasteur
et président de l’U. G. de J. G. de Pralî.
—■ Les Unions du Groupe sont vivement priées de s’occuper activemenit de
la propagande pour L’Echo des VaEées.
Leur but devrait être que chaque famifie
de leur paroisse soit abonnée à notre
vieille fleuille vaiudoise. Nous savons que
quelques Unions, sous la direction du
Pasteur, s’eh occupent déjà, parcourant
par groupes tous les quartiers de la paroisse en recueillaiht les abonnements, etc.
No^ voudrions que toutes les Unions les
imitent. F31es peuvent s’adresser au Directeur du journal, pour les renseigtnements nétoeasaires. A. J.
lis jfe
CHRONIQUE VAUDOISE.
BOBI. La Paroisse de Bobi a eu, elle
aussi, le privilège d’avoir la visite de M. A.
Antomarchi, pasteur de l’Eglise Réformée
de France.
Notre frère est venu à nous comme délégué de la Brigade Missionnaire de la
Drôme et a pu s’adresser, à cinq reprises, à de nombreux auditoires, qui se sont
pressés dans la grande salle de la Maison Unioniste et dans le temple, et qui,
soir après soir, sont alléte toujours en
augmentant.
Son message, plein d’amour, passionnément évangélique, a trouvé le chemin de
bien des cœurs et -coopérera, nous l’espéro!n|3, à la réalisation de notre vœu le plus
ardent : un puisant réveil au sein de notre chère Paroisse.
De -ces colonnes nous tenons à remercier M. A'nitomarchi pour isa bienfaisante
visite, la Brigade de la Drôme qui nous
l’a envoyé, et la Vén. Table Vaudoise qui
nous a aidés à rélaliser le désir que nous
caressions depuis longtemps.
LA TOUR. Un décret du Ministère de
l’Education Nationale confirme, pour trois
nouvelles années, M. le professeur Jean
Jalla dans sa charge de R. Inspecteur Honoraire des monuments, fouilles et objets
d'antiquité et d’art, pour les mandements
de la Tour, Briquéras, la Pérouse, le Perr
rier et Fénestrelles.
PRALI. Dimanche, 14 courant, un impœ
sant cortège accompagnait au champ du
repos lès dépouilles mortelles de notre
jeune frère Jean EUenne Peyrot, des
Adroits, déicédé presque subitement à la
suite d’une pneumonie; c’était la troisième dans sa courte existence de 23 ans.
Ce mal, il l’avait contracté, paraît-il, pendant son travail dans les humides et malsaines galeries du talc. Nous exprimons à
la jeune veuve désolée et à la famifie notre profonde sympathie chrétienne.
— Nous eûmes, ce même soir du 14, le
plaisir d’entendre M. Louis Micol, pasteur, qui nous parla pendant une bonne
heure de l’œuvre de la Croix-Rouge, dont
l’institution remonte à nos guerres de l’indépendance et dont le développement fécond assure à notre patrie, en temps de
paix — même dans les villages lointains
— une activité fort appréciable. Nous remercions vivement l’orateur pour son intéressante, conférence qui a suscité et suscitera parmi noœ aussi un nombre croissant de membres de la Croix-Rouge. Pour
informations et inscriptions éventuelles,
s’adresser à notre délégué M. Grill Edmond, des Guigou.
— Nos enfants attendent avec une joie
impatiente Ija fête de l’Arbre. Les frères
et sœurS ainés de TUnion Chrétienne prépareront le beau sapin de Noël et., on
m’annonce un grand secret... pas un mot
de plus !... une agréable surprise pour petits et grands sera faufilée dans le programme du jeudi soir, 25 décembre, à la
bombée de la nuit. Alfur.
SAINT-JEAN. Samedi, 20 courant, M. le
prof. A. Jalla a donné, pour les jeunes gens
de nos deux Unions, une intéressante causerie sur l’Orient, fort appréciée par notre jeunesse, comme l'ont prouvé les chaleureux applaudissements qui ont accueilli
les paroles et les projections.
— Deux familles de ,notre paroisse ont
été frappées par le deuil ¡Vendredi, 19,
courant un de nos vieux, M. Etienne
StaUé, du Palace, après Une courte malai<
die, était enlevé à l’affectiotti des siens,
dans-Bia 90° aminée. Le même jour, M, 'Auguste Jalla, des Jalla, est entré dans son
repos ; la mort l’a saisi soudainement, sur
le travail Les dépouilles mortdles de nos
deux frères ont été accompagnées au
champ du repos par de nombreux amis,
dimanche 21 courant. Toute notre Sympathie chrétienne est assurée aux deux familles éprouvées.
— Mariage. Samedi, 20 courant, M. le
pasteur Lorenzo Rivoire a béni le mariage
de M. Fomeron Henri, de la Gîodetta, avec
M.U)e Mûurglia Rosina, de Bibiana. Nos
meifieure vœux aux époux. Al.
La famille STALLE’, profondément tour
chée de la sympathie reçue à l’occasion du
départ de son bien-aimé père, beau-père,
grand-père et onde
Etienne Stallé
exprime sa reconnaissance à tous ceux qui
ont pris part à son grand deuil.
Luserne St-Jean (Palace),, 22 Décembre 1930.
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PRALI - Pastore : Alberto Fuhnnann.
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PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore : Guido Mlegge.
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BRINDISI * Chiesa : Vìa Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Bertin,
CALTANISSETLA - Chiesa: Via Malda, 15 Pastore: C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: 3, Via Filippo Mcllana.
CASTELVENERE - Ciiiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Eugenio Rcvel, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica.
COAZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
(X3URMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa: Via Alba, 47 - Pastore:
Emilio Tron.
FELONICA PO - Clilesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Soramani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME. - Chiesa : Via Sem Benelli, 6. Cullo
alle ore 10 - Pastore : Corrado dalla, Via
Sem Benelli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTLE - Chiesa Evangelica - Cand. TetA.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via GaUi Tassi, 18.
LUGANO - Pastore: Giovanni GriUj, Viale
Franscinì, 11.
MANTOVA - Gliiesa: Via Bacchio, 5.
MESSINA - CMesa : Via Maddalena, 112 - Pastore ; Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rostagno, Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
"pai)bri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, Ivi - Coadiutore ; Enrico Coreani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Ruo Gioflredo, 50 - Pastore :
Aiterto Pi-ochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Teol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Chiesa Evangelio,. - Pastore: Elio
Eynatxl.
PALERMO - Ciiiesa ; Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, Ivi.
PESCOLANClA.N'O - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide.
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Allerta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, l7.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Antonio Mlscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore ; Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Alberto BiUour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre. 107
- Pastore : Giovanni Bonnet. ivi. -— Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore: Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi,. 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Cai’duccìi, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Ciiiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore ;
Giovanni Pestrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro Varvelli, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Bertin.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Peyronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupa Coreo Vinzaglio,, 73.
TRIESTE - Chiesa ; Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinattì, ivi.
VERONA - Chiesa: Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B. Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : ArtuTO Mingardi.
Il evito principale si celebra in tvtte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel.
moderatore - Pastore Antonio lìostan., segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori : O. Restagno,
Ernesto Comba, Daxnde Bosio.
LICEO^INNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBE' ICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enirico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore: Pastore Davide Porneron.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Diret
trice : Sig.na Sofia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valle
eresia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel
lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore
Pastore : V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Po
marette, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Poma
retto (Torino) - Direttore : Pastore Lvig
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI, «R.E CARLO
ALBERTO > «■ Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
S'CUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Valli Valdesi : Carema, Dovadola, Grotte,
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE valdesi
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uruguay.
COLONIA VALDENSE - Ernesto Tron, pastore
valdese.
COLONIA COSMOPOLITA - Enrico Beux, pastore valdese Pietro Bounous, pastore
emerito.
COLONIA ARTILLEROS - Enrico Beni, pastore valdese.
COLONIA TARARIRAS - Guido Rivoi^ pastore valde.se.
COLONIE RIACHUELO-S. PBDRO : Guido Rivoir, pastore valdese.
CJOLONIA OMBUES DE LAVARLE - Damele
Breeze, pastore.
COLONIA MIGUELETE - Daniele Breeze,
pastore. „ „
COLONIA SAN SALVADOR - G. E. Gönnet,
evangelista.
Argentina.
COLONIA IRIS - Silvio Long, pastore ve’
Indirizzo: Estacion Jacinto Arauz, F.L.f.
(Rep. Argentina).
COLONIA BELGFJVNO - L^\ty Tron,
valdese. Indirizzo : Colonia Belgranot Est^
don Wildermuth, P. C. C. A. (Prov. de
Santa Fè - Rep. Argentina). ^
Colonia del Sacramento, Colonia de mn Y bpyd,
Colonia Nuova Vaidense e al^ Col<^IP'
non hanno un Pastore a posto fisso e »bj
visitate periodicamente.