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8 Octobre 1909.
N. 41.
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VALLEES
PARAISSANT CHAQUE
Prix d’abonnement par an:
Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie .... Fr. 3,00
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et pour l’Administration à M. J. CoïssoK, prof., Torre Pelhce.
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commencement de i’année. , j., ik «ani
Les changements non accompagnes do la somme ne cent,
ne seront pas pris en consideration.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8)
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SOMMAIRE :
Facoltà di teologia — Comment nos éducateurs
comprennent leur tâche — Ephémerides
vaudoises — La famille et ses devoirs —
Du champ de l’Evangélisation — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Livres et
journaux — Nouvelles politiques — Caisses
d'épargne postales.
FACOLT^ DI TEOLOGIA
L’inaugurazione ufficiale dell’anno
accademico 1909-1910 è fissata per
Venerdh 15 Ottobre alle 15. Incaricato
della Prolusione ê il Prof. Dott. G.
Luzzi, che tratterà il soggetto seguente :
Il Modernismo e i Modernisti.
Quest’avviso valga per i Signori
Studenti, i quali sono pregati di trovai‘si in Facoltà per questa data.
Per il Consiglio:
G. Luzzt, Segr. _
COMMENT NOS EDUCATEURS
comprennent leur tâche
-------------
Notre collègue de la Revue politique a déjà fait entendre une note
de blâme à l’adresse des maîtres d’école réunis en congrès à Venise, pour
leur attitude politique.
La question est assez grave pour
que nous croyions devoir y revenir
brièvement.
Reconnaissons d’abord tout ce qu’il
y a de légitime et de juste dans les
réclamations économiques de nos collègues de l’école primaire. Nous ne
sommes nous-mêmes que trop bien
placés pour comprendre les sentiments
que doit nourrir dans le cœur de
personnes qui ne demanderaient qu’à
être tout entières à leur tâche, sans autres préoccupations, la lutte poignante
de tous les jours contre les difficultés
matérielles et, pour beaucoup d’entre
eux, contre la faim.
Mais tous les moyens ne sont pas
bons pour arriver à un traitement
plus équitable, si urgent que le besoin
en soit senti.
L’aggrégation collective ouverte et
en quelque sorte officielle aux partis
extrêmes, adversaires des institutions
nationales, est déjà par elle-même un
fait-anormal et difficilement justifiable
de la part de gens auxquels la nation
confie 1’ éducation de scs enfants.
Chaque maître d’école est bien libre
de professer, personnellement, les opinions politiques qu’ il veut et de
s’inscrire au parti qu’il lui plaît. Mais
que la classe comme telle déclare
ouvertement qu’elle veut faire cause
commune avec les ennemis déclarés
des institutions dont elle a, de par sa
charge plie-même, le devoir d’incul
quer le respect aux jeunes générations,
il y a là quelque chose de monstrueux
et, disons-le, de déloyal que les nécessités économiques peuvent bien
expliquer, mais non justifier.
Mais il y a quelque chose de plus
grave encore. Quand on s’engage sur
une certaine pente, on est entraîné
jusqu’au fond.
On a entendu et frénétiquement applaudi à Venise un rapport qui, sous
une forme prudemment voilée, faisait
comprendre que les « dirigeants » de
la classse ne reculei’aient pas devant
les moyens violents pour atteindre le
but; que le personnel eût à se tenir
prêt pour, le' moment venu, se lever
comme un seul homme et exécuter
les ordres qui partiraient du centre.
Le rapport ne disait pas de quelle nature seraient ces ordres, mais laissait
assez clairement entendre qu’on ne
s’embarrasserait pas de scrupules, et
concluait — comme concluent tous les
documents de cette espèce — que la
responsabilité des maux qui en résulteraient retomberait tout entière sur
ceux qui n’aui'aient pas fait droit aux
demandes de la classe, c’est-à-dire sur
le gouvernement « bourgeois » et sur
ceux qui le soutiennent.
Ainsi les éducateurs de nos enfants
se déclarent prêts à oublier les devoirs
les plus élémentaires, non seulement
de l’éducateur, mais du citoyen, à se
livrer, à un signal donné, à des actes
de violence qui pourraient avoir les
conséquences les plus graves pour le
pays, sans aucun égard pour l’enfance
à laquelle ils devraient inculquer de
tout autres sentiments par leur exemple et par leur enseignement..... s’ils
n’obtiennent ce qu’ils veulent, au temps
et de la manière qu’ils le veulent.
Ces aberrations, extrêmement déplorables par elles-mêmes ne le sont pas
moins à un autre point de vue, qui
devrait être considéré avec plus de
sérieux qu’il ne l’est par tous ceux,
à quelque classe sociale qu’ils appartiennent, qui se jettent avec uij enthousiasme si irréfléchi dans les bras d’une
démagogie subversive. C’est qu'elles
servent la cause de la réaction cléricale plus que toute la propagande directe qui se fait en faveur de celle-ci.
Lisez les journaux catholiques, voyez
la joie discrètement contenue mais débordante avec laquelle ils en parlent,
et vous serez édifiés là-dessus.
EPHEMERIDES VAUDOISES
9 Octobre.
Victor Amèdée I.
Le 7 Octobre 1636 mourait à Vercelli Victor Amédée I duc de Savoie,
fils de Charles Emmanuel I, mari de
la tristement célèbre Christine, et père
de Charles Emmanuel II, l’auteur des
Pâques Piémontaises. Il n’occupa le
trône que pendant six ans (1630-1636)
mais son père le laissa gouverner depuis 1625 pour ce qui regarde les Vaudois, et il en profita pour leur faire
beaucoup de mal.
Son premier acte fut d’envoyer dès
1625 aux Vallées le sénateur G. C.
Barberi pour harceler les Vaudois par
des procès continuels. Sous la protection de ce triste sire Marco Aurelio
Rorengo vient s’établir à Luserne et
le père Bonaventura vient enlever des
enfants aux Vallées.
Barberi en fit tant que, en Juillet
1627 les Vaudois se révoltèrent et il
fut* rappelé. La médiation d’un ambassadeur de Charles I d’Augletérre,
alors arrivé à Turin, obtint du duc un
peu de répit pour les Vaudois,
Aïais en Décembre 1628 Victor Amédée fait envahir les Vallées par des
moines et offre aux Vaudois de leur
faire distribuer du blé par eux. Les
Vaudois refusent son blé et ses moines ; et bientôt Louis XIII menaçant
le Piémont, les Vaudois sont laissés
en paix, et les femmes de Rora et
Villar emportent hors de leurs villages les moines qui s’y étamnt glissés.
Du 5 Avril 1630 au 8 Avril 1631
les Vallées furent sous le gouvernement français, dont l’armée occupait
le Piémont. Entre temps Charles Emmanuel était mort (16 Juillet 1630) et
Victor Amédée était monté sur le trône.
Ce que les Vaudois eurent de peine
à être reçus en audience par le nouveau duc ! C’est qu’il avait auprès de
lui Rorengo qu’il avait chargé d’écrire
pour lui un rapport sur les Vaudois,
qui vit le jour en 1632 sous le titre
« Breve Narratione ». Le fruit de cet
écrit fut l’ordre de démolir le temple
des Malanots (27 Déc. 1632), l’envoi
aux Vallées des Commissaires Sillano
et Fauzone qui n’agissaient que sous
la direction de Rorengo, et enfin les
décrets de 1634 et 1635, chassant les
Vaudois de Brichéras, de Campiglione,
de Luserne et de La Tour.
Les 12 ans pendant lesquels les Vaudois furent sous le gouvernement de
Victor Amédée I, peuvent se résumer
par quatre mots qui rappellent quelques-uns des souvenirs les plus douloureux de notre histoire : Barberi,
Rorengo, les moines, l^peste.
Teofilo Gay.
La îamille el ses devoirs
Les lignes qui suivent sont tirées
du Catéchisme que M. Frank Thomas
vient de pub) ier à Genève chez Jeheber.
La famille est une merveilleuse institution divine que Dieu a voulue pour
faire l’éducation de l’homme, c’est la
meilleure école de la vie, puisqu’elle
nous forme à l’amour; c’est là que
nous faisons nos premiers pas, au point
de vue de l’âme comme à celui du
corps; nul n’a donc le droit de se
soustraire aux obligations qui accompagnent la vie de famille. Quand l’homme a le malheur de perdre tous les
siens, nous ne croyons pas qu’il doive
nécessairement rester seul; il faut autant que possible qu’il se constitue une
famille spirituelle, qu’il s’entoure d’êtres à aimer et qu’il se donne d’autant
plus aux autres qu’il a vu se briser
les liens naturels de la chair.
La famille proprement dite est fondée sur le mariage, union étroite, intime, unique, de l’homme et de la
femme, union voulue de Dieu, non pas
uniquement pour la multiplication de
la race humaine, mais encoi'e, et tout
autant, pour la formation du caractère
de l’un et de l’autre époux. Le mariage est une école à la fois douce et
sévère, délicieuse et austère, qui doit
peu à peu élever l’homme au-dessus
de l’égoïsme pour le transporter dans
la vie du véritable amour. En effet,
si l’union conjugale est faite, à l’origine surtout, d’égoïsme, il faut à tout
prix qu’elle soit purifiée de cet égoïsme
et que l’amour vrai le remplace. Dans
ce but, le mari n’oubliera jamais que,
s’il est le chef de la femme, c’est à
la manière de Jésus-Christ, non pas
du tout pour lui commander en tyran,
mais pour se dévouer à elle en ami.
Il doit avoir pour sa femme, comme
Christ a eu pour son Eglise, la plus
noble des ambitions: « Maris, aimez
vos femmes comme Christ a aimé l’Eglise et s’est livré lui-même pour elle,
afin de la sanctifier par la parole,
après l’avoir purifiée par le baptême
d’eau, afin de la faire paraître devant
lui glorieuse, sans tache, ni ride, ni
rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris
doivent aimer leurs femmes comme
leurs propres corps. Celui qui aime
sa femme s’aime lui-même » (Ephés.
V, 25 à 28).
Il l’aimera donc tendrement, respectueusement, et cherchera bien plus à
l’associer à lui comme une précieuse
conseillère que comme une esclave
qu’il exploite à son profit: il comprendra que, plus la personnalité de sa
femme sera développée, épanouie, heureuse, plus elle sera en état de l’aider
dans sa grande tâche.
Mais d’autre part la femme acceptera l’autorité de son mari, non pour
perdre quoi que ce soit de sa dignité,
mais pour être en état de mieux sej,'-
2
vir et de mieux aipier, ^le saura exercer sur lui un^ ^iutc fe| no1)I^ influence en évitaîit'avec s0in tout ce
qui pourrait le rdinÿiuiiei' J&u le ^ralyser. On sait l’importanée du rôle de'
la femme dans le monde : bien qu’elle
ne jouisse pas encore de tous ses droits,
ce*te influence est déjà considérable.
Pe là des proverbes comme ceux-ci:
« Ce que femme veut, Dieu le veut.
Le mariage fait ou défait un homme ».
Pour exercer son influence, la femme
n’à pas besoin de sortir de chez elle,
à moins, cela va sans dire, qu’elle n’y
'i-: -soit obligée par sa carrière. Mais son
vrai sanctuaire à elle, son royaume,
c’est la famille, elle doit y être comme
la prêtresse de Dieu. Quant au mouvement du féminisme qui nous entraîne
aujourd’hui et qui, malgré certaines
exagérations, n’en est pas moins nécessaire, nous le résumerions volontiers
ainsi: Il faut que la femme possède
tous ses droits pour pouvoir remplir
tous ses devoirs.
Lorsque les époux ont reçu de Dieu
le glorieux et redoutable privilège de
devenir père et mère, ils doivent s’efforcer de comprendre ce que signifie
le mot; élever des enfants. C’est découvrir en eux la pensée de Dieu,
l’espérance du Créateur, rechercher
tous les germes, toutes les forces qui
sont cachées dans leur personnalité
non encore formée, et s’efforcer de les
développer; élever un enfant, c’est
l'aider à être tout ce qu’il peut être,
tout ce qu’il est en principe. Or c’est
là la plus noble et la plus difficile
des tâches. Si l’enfantement est chose
solennelle et grave, ce second enfantement qui s’appelle l’éducation l’est
infiniment plus. Ne ressemblons-nous
pas ici au Créateur qui, après avèir
formé jadisle monde matériel, travaille
maintenant à former le monde moral.
Tâche infiniment plus compliquée que
la première, puisque par la liberté
l’homme est associé à son Créateur.
Les parents n’auront donc pas trop
de toute leur affection, de toute leur
intelligence, de toute leur conscience
et de toute leur piété pour mener à
bien cette immense entreprise.
Il faudra que le plus tôt possible,
les enfants, de leur côté, comprenant
la tâche de leurs'parents, s’associent
à eux et deviennent leurs meilleurs
collaborateurs, il faudra qu’ils passent
de l’obéissance aveugle, instinctive et
légale à l’obéissance libre, volontaire
et joyeuse. Il faudra que peu à peu
ils considèrent leurs parents, non plus
comme des supérieurs, surtout pas
comme des ennemis, mais bien plutôt
comme des amis, leurs meilleurs amis;
ceux auxquels ils doivent tout après
Dieu, ceux auxquels ils ont une dette
énorme à payer. Dans la mesure où
ils payeront cette dette par leur
respect, leur amour, leur tendresse,
leur dévouement, ils s’honoreront
eux-mêmes et montreront leur vraie
valeur.
Pour faciliter la tâche de leurs parents, ils n’oublieront jamais que, entre frères et sœurs, doit régner la plus
étroite entente, la plus profonde harmonie. Rien n’attriste, rien ne décourage les parents comme de voir leurs
enfants divisés et luttant les uns contre les autres. Rien ne les réjouit, au
contraire, comme de les voir s’aimer,
s’entr’aider et s’unir dans J’araour.
Pourquoi faut-il, hélas ! que si souvent
les enfants aient tant de peine à s’aimer? Pourquoi les luttes entre frères
et sœurs sont-elles les plus pénibles
et les guerres fratricides les plus sanFkank Thomas.
glanteS?
’.■-■s*
^ ....................,
Du cKàmp dé rjÉyangclisatioh
Castel flei Giudicc. Quel affreux
mélange de paganisme et de christianisme que ces fêtes catholiques aux
saints et' aux madones - et l’âme du
peuple, ignorant même les enseignements élémentaires de l’Evangile est
encore païenne et idolâtre!
J’en ai eu une nouvelle preuve tout
dernièrement.
Parmi les amusements de la fête
on avait un cinématographe public.
Après avoir représenté des courses,
des voleurs, des escamoteurs, etc. on
annonce « La vie de Jésus-Christ ».
Voilà, me dis-je, une chose qui, quoique mal accompagnée, ne manquera
pas de faire du bien au peuple. Mais
dans les tableaux que je voyais je ne
reconnaissais pas le Christ de l’Evangile: il naissait enire le bœuf et l’âne;
il était adoré par les trois mages;
puis, venant tout de suite à la passion,
il tombait trois fois sur le chemin du
Calvaire et laissait l’empreinte de son
visage sur le mouchoir de Sainte Véronique.
Jusqu’ici on avait simplement du
catholicisme ou, plus précisément, du
romanisme. Mais il y avait autre chose
encore.
Après la Résurrection on annonce
VApothéose de J. C. Il est dans le paradis entouré par qui? Par les anges?
Oh! non, mais bien d’un grand nombre de jeunes filles impudiques et sensuelles, qui dansent autour de lui.
L’horrible sacrilège! Notre divin Sauveur avec des filles de café-concert.
Aucun, parmi les catholiques ne
protesta, parce que aucun d’eux ne
connaissait la vie de J. C. pour en
noter l’indigne profanation.
Que devons-nous faire, nous peuple
évangélique, contre tout cela? A toi,
cher lecteur, de répondre.
Borrello. ,Nous avons reçu avec
grand plaisir l’agréable visite de M.
P. Chauvie, pasteur à Rio Marina, qui
a bien voulu, samedi soir, 25 c., nous
adresser quelques paroles d’encouragement et d’édification en développant
le texte de Jean XI, 28: Le Maître
est ici et II t’appelle.
Notre divin Maître J. C. est toujours
ici, près de nous, dans l’isolement et
le doute, dans la maladie et dans le
deuil, dans les persécutions et les terribles angoisses du cœur; et II nous
appelle avec sa voix céleste pour nous
consoler, fortifier et illuminer.
Ce culte si simple, mais pourtant
si beau, a été suivi d’un entretien familier, dans lequel quelques membres de notre congrégation ont exposé
à M. Chauvie leurs expériences religieuses dans le chemin étroit, mais
joyeux, du Christ et de son Evangile.
Bien des remerciements à M. Chauvie et que Dieu nous donne de sentir
toujours, mais surtout dans-nos besoins
spirituels, que le Maître est ici près
de nous en nous, et qu’il nous appelle.
Gr. DEL PeSCO.
CHRONIQUE
-vVW—
Collège. Les examens de licence ont
commencé vendredi et ne sont pas encore terminés. Le professeur Barbiéri,
Commissaire gouvernemental à la ses
sion de Juillet, n’ayant pu revenir,
parce qu’il se trouvait à l’extrémité
de l’Italie, à Lecce, c’est M. Giuseppe
Tiirozzi, professeur de plfilosophie morale à l’université de Bologne, qui a
été envoyé à sa place. Les examens
de promotion sont achevés, avec un
résultat favorable à quelques élèves
seulement, les meilleurs ayant déjà
été promus, sans examen, au scrutin
de fin d’année, et ceux qui se présentaient maintenant étant, pour la plupart, au-dessous de la médiocrité.
M.lleElisa Costabel, chargée de l’enseignement du français au gymnase
depuis plusieurs années, a donné sa
démission.
Conférence. Dimanche soir, M. le
missionnaire Adolphe Jalla fera une
conférence avec projections lumineuses, dans VAula Magna du Collège.
Foinarcl. Dimanche, 3 courant, la
paroisse du Pomaret a salué, avec une
grande joie l’arrivée de son nouveau
pasteur M. Léger.
Nous faisons des vœux très ardents
pour que Dieu lui donne de longs joui-s
de vie et d’activité à la tête de cette
église pour conduire tous ses paroissiens au grand et beau jour de la
gloire. J. Baret.
La Faculté de théologie de Florence se rouvrira le 12 pour les examens. Le même jour, se rouvrira
l’Ecole des Instituteurs Evangélistes.
Nouvelles et faits divers
— La Mission populaire évangélique
en France a inauguré un nouvel instrument d’évangélisation qui lui a été
fourni par des amis américains. C’est
la salle dêniorttàble; appelée aussi la
Semeuse, un coquet édifice en bois
pouvant contenir aisément 150 personnes assises. Elle a un solide plancher, une toiture en toile, et elle fait,
dit l’Eglise Libre, dans son ensemble
et ses détails, le plus grand hommage
à M. l’ingénieur Beigbéder, directeur
de la Mission populaire, qui en a conçu
les plans et veillé à leur éxécution.
Les fenêtres sont protégées par un
large treillis en fer, ' trop mince pour
intercepter la lumière, mais assez fort
pour résister aux pierres lancées par
les gamins. A l’intérieur, une plateforme élevée permet de placer un appareil et un opérateur et de donner
des séances de projections lumineuses.
— M. Paul Passy, Tardent socialiste
chrétien, fait des expériences de socialisme pratique. Il a acheté des terres, près de Bar sur-Aube, pour une
somme de 50.000 fr. Il a partagé le
domaine en deux parts. L’une doit
être exploitée collectivement par les
colons entre lesquels le bénéfice sera
réparti ; l’autre a été divisée en lots
remis aux membres des quatre familles qui constituent jusqü’à présent le
noyau de la petite colonie dont le
nom est (premières syllabes de
liberté, égalité, fraternité). Jl. Passy
a choisi soigneusement comme colons
des chrétiens offrant un maximum de
garanties de moralité et de travail. Il
espère que la colonie ira en grandissant, que d’autres terrains avoisinants
pourj’ont être achetés, que l’industrie
s’y implantera et que Liéfra deviendra une commune modèle. Mais surtout il espère que d’autres groupements analogues se constitueront et
que, leur mouvement gagnant de proche en proche, la rénovation de la
société se produira.
Cette méthode expérimentale, quels
qu’en soient les résultats, vaut mieux,
en tout cas, que le dogmatisme d’autres socialistes chrétiens de notre connaissance.
—- L’Union Nationale des Eglises réformées évangéliques de
France a compté 403 Eglises, 80 des
quelles ont pu se suffire financièrement.
— Une Exposition missionnaire a
été ouverte à Lausanne le 26 septembre. Elle est, paraît-il, très bien
organisée et viaiment remarquable
par le nombre et la variété des objets.
On y voit des huttes de nègres, des
chambres chinoises, une cuisine indoue, une chambre des ancêtres, avec
leur mobilier, leurs ustensiles, leurs
habitants même sous forme de mannequins. Non seulement l’exposition intéresse au point de vue chrétien, mais
elle est singulièrement instructive.
Elle donne, dit le Semeur Vaudois,
une leçon de géographie et d’ethnographie plus frappante que tout ce
que peuvent enseigner maîtres et manuels.
— Le Synode de l’Eglise nationale
du canton de Vaud s’est réuni la semaine passée en session extraordinaire
pour Texamen du Réglement qui doit
accompagner la mise en vigueur de
la nouvelle loi ecclésiastique votée
par le Grand Conseil. Ce réglement
établit entre autres que l’assemblée
de paroisse se compose des personnes
âgées de 20 ans révolus, membres de
l’Eglise nationale, jouissant de leurs
droits civiques, et domiciliés dans la
paroisse depuis 3 mois au moins pour
les Suisses et depuis deux ans pour
les étrangers. Les femmes, ainsi que
les étrangers, peuvent participer aux
assemblées électorales en demandant
au conseil de paroisse une carte d’électeur ecclésiastique. La loi elle-même
est conçue dans un esprit très large
et l’autonomie de l’Eglise en est augmentée, ainsi que Ta dit M. Maurice
Landriset dans là prédication d’ouverture.
— Il existe une institution de sourdsmuets à Genève qui a pour but de
fournir l’instruction primaire aux enfants sourds muets. L’institution n’emploie que la méthode orale pure (articulation). L’usage des signes est interdit, les enfants sont admis dès l’âge
de 5 ans et, api'ès quelques années
d’étude, ils sont pourvus d’une instruction primaire ordinaire. Après
l’école, ils entrent en apprentissage.
— On a inauguré à Appenzell une
charmante église protestante, le 12
septembre. M. J. Ritter, pasteur d’Appenzell, a prononcé une prédication
de circonstance.
Les trois belles cloches de cette
église avaient été offertes par les catéchumènes de toute la Suisse. La présence du curé d’Appenzell au banquet
qui a suivi cette cérémonie et qui a
félicité les protestants d’avoir enfin
leur église et de pouvoir y prêcher
Jésus, fils de Dieu, a produit une excellente impression.
(Eglise Nationale).
— Une des actrices les plus connues du Deulsches Theater de Berlin,
Hedwig Wangel, a renoncé au
théâtre pour entrer dans l’Armée du
Salut. Se trouvant dernièrement à
Franfort, ell« assista à une réunion
dirigée par le colonel Oliphant et en
fut si impressionnée, qu’elle déclara
publiquement qu’elle allait quitter le
théâtre pour embrasser une vie toute
de piété et de charité. Elle engagea
son mari, qui est musicien, à s’associer à son œuvre en se vouant à la
musique religieuse et sur son refus,
elle s’est séparée de lui.
— Dans le dernier exercice, 453
personnes étrangères au protestantisme ont été inscrites dans l’Eglise
Missionnâire Belge.
— Les pratiques du catholicisme
en Angleterre, la multiplication
extraordinaire des couvents et des
congrégations, ainsi que l’absence de
contrôle exercé par les autorités, semblent en certains quartiers constituer
un danger sérieux pour le pays. Le
Rév. Joseph Hocking, qui s’est fait le
champion d’une réaction, le Dr Hartón
et d’autres vont entreprendre une sérieuse campagne de conférences pour
soulever l’opinion et la mettre en
garde.
— On sait la répugnance que les
musulmans ont pour la sonnerie des
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cloches. Ils affirment que la voix humaine seule doit appeler les croyants
à la prière par l’organe du muezzin
Juché sui- les minarets des mosquées.
On considère donc comme une faveur
exceptionnelle l’autprisation accordée
aux deux églises protestantes de Jérusalem d’avoir des cloches et de les
sonner en volée, et l’on n’est pas sans
crainte sur les manifestations que cette
permission provoquera chez les musulmans fanatiques de la Terre Sainte.
(Témoignage).
— Toute une tribu catholique des
Iles Marquises est passée à l’Evangile, à la suite de la lecture de la
Bible, sans l’intervention d’aucun missionnaire.
— La Congrégation des Rites a en
cours 321 causes de béatifications
et canonisations. Sauf une, elles
ont toutes été commencées les siècles
passés; il y en a, entre autres, 3 qui
remontent au XV®, et 2 au XVT siècles. Sa Sainteté, qui ti’Ône au Vatican, exei’ce bien longtemps la patience
de ses collègues d’outre-tombe, qui sont
sans doute impatients que Pie X leur
accorde le droit d’entendre les prières
de leurs dévots! Mais... plus une cause
dure, plus elle soutire de l’argent aux
personnes, ordres ou congrégations intéressés à les porter sur les autels.
— Tandis que les races américaines, ou Peaux Rouges, ont presque
disparu au Canada et aux Etats-Unis,
c’est à peine si, dans l’Amérique du
Sud, sur 45 millions d’habitants, un
cinquième appartient, sans mélange,
à la race blanche. Dans le Vénézuéla,
la Colombie, la Bolivie, les blancs
forment le 10 0[0 de la population,
au Brésil le 40 OjO, à l’Argentine le
50 0[0 ; au Chili la race est presque
entièrement mélangée.
— Un bulgare qui avait acheté une
Bible au colporteur Athanasoff, le rencontre un an après, l’amène chez lui,
et lui raconte le changement qu’à produit en lui la lecture de la Bible. Auparavant il était buveur, une vraie
malédiction pour sa femme et ses enfants. Mais la Bible l’a amené à la repentance, il a renoncé à la boisson,
et maintenant il est un mari et un
père affectueux, et vit en paix avec
tous. Sa femme remercia le colporteur
et lui dit qu'elle bénissait le jour où
il avait vendu cette Bible à son mari.
Les amis et voisins de la famille,
convoqués, lui demandèrent: «Avezvous encore de ces livres? » Il vendit
à chacun une Bible, sans avoir besoin
d’insister. {Messager des Messagers).
LIVRES ET JOURNAUX
Everitt Lecheâa, le pasteur mos
souto. Paris, 1909 - 48 p. 16“.
Ces trois feuilles d’imprimerie sont
du plus haut intérêt pour quiconque
s’intéresse aux progrès de l’Evangile.
On y voit un enfant, puis un jeune
homme, qui lutte contre des obstacles
dont nous n’avons aucune idée. Vaincu,
il est entraîné loin des siens et se
roule dans la fange. Mais Dieu ne l’a
pas perdu de vue et lui fait rencontrer, certes non par hasard, sa dame
missionnaire, qui le remet sur la
bonne route. Il lui arrive encore de
tomber, mais il remonte la pente, devient évangéliste, enfin pasteur indigène. Il est maintenant à la tête d’un
vaste district du Lessouto, et les lettres dans lesquelles il raconte à son
missionnaire ses expériences pastorales attestent sa pleine maturité et
combien il remplit dignement sa charge. Certes, un pastorat indigène composé de tels éléments est un des fruits
les plus excellents de l’œuvre missionnaire de la Société de Paris.
L’opuscule est agrémenté de jolies
illustrations. Prix 0 fr. 50.
Frank Thomas. Catéchisme. L’appel
du Roi - La réponse de l’homme.
Genève^ Jeheber, 1909. Prix: 1 fr.
(136 pages).
Comme on a pu en juger par l’extrait que nous en donnons dans une
auti’e partie de ce numéro, ce catéchisme, ou plus exactement cours d’instruction religieuse, n’est pas exclusivement fait pour les catéchumènes et
peut être lu avec profit par toute personne désireuse d’avoir, en un petit
nombre de pages, une exposition claire,
simple et relativement complète des vérités fondamentales du christianisme.
Riassunto igienico educativo su
conferenze, scritti, ecc. del Dott.
M. Gay, secondo varii suoi amici.
Il medico scolastico (fascicolo VIIIAgosto 1909). Torre Pellice, Tip. Alpina. 15 pagg. L. 0,10.
Sull’istruzione elementare in genere ed in particolare nelle Valli
nostre; difetti e rimedi; difetta l’attenzione. PeU’Istituto Medico Pedagogico. - Considerazioni del Dottore
M. Gay, Medico ed Ufficiale Sanitario in due Comuni delle Valli.
(Libro I, Luglio 1909). Torre Pellice,
Tip. Alpina.
Minerva.
Sommario del N. 41.
Le ali della guerra - La grande ferrovia
africana dell’avvenire - La polizia di NewYork e la politica - L'esercito russo - Dietro
le quinte di Wall Street - La crisi del teatro
francese - La mosca come propagatrice d’infezione - L'« electron » : un nuovo metallo
leggero - La porta d’una nazione - Grundtvig
e il rinnovamento della Danimarca - La paralisi della volontà - L’industria francese dei
merletti - Geografia e storia - Questioni del
giorno - Spigolature - Fra libri vecchi e nuovi
- Rassegna settimanale della stampa.
La Rivista Cristiana.
Sommario del Numero di Settembre.
Di una Riforma del Culto nelle Chiese Evangeliche d'Italia, U. Janni - Paolo Sabatier e
i modernisti, V. Garretto - Apollonio di Tiane
secondo la leggenda e la storia, E. Senarega
- Il « Radium » e ¡1 miracolo di S. Gennaro,
G. Bartoli - Ancora sui rapporti tra Socialismo e Vangelo, E. Meynier - Cronaca dei
movimento religioso, U. Janni.
IVouvelles politiques
Quel coup de surprise ! Songez donc
que «la Navigation générale italienne»
a refusé de proroger au 31 mars 1910
son compromis avec le « Lloyd italien», ainsi que le lui demandait M.
Giolitti dans le but d’ajourner la conclusion des nouvelles conventions maritimes. Autre sujet d’étonnement: le
président du Conseil affecte de se
montrer plus que satisfait du refus
qu’il vient d’essuyer. Et alors, demandons-nous avec notre naïveté coutumière, pourquoi implorer avec tant
d’insistance une faveur que vous souhaitez de vous voir refuser ? C’est à
n’y rien comprendre. Bref, il a bien
fallu songer à trancher une bonne
fois la question des services maritimes, puisqu’il n’y a plus d’échappatoire possible. Aussi les enchères viennent-elles d’être définitivement fixées
pour le 23 c. sur la base d’une subvention totale annuelle de 20 millions
au maximum, et pour la durée de 20
ans. Au lieu du bloc unique de lignes
subventionnées que nous avions jusqu’ici, les enchères vont être établies
sur la base des trois lignes: Tyrrhénienne supérieure, Tyrrhénienne inférieure et Adriatique... qui pourraient
éventuellement être adjugées à une
seule et même société. Les navires affectés aux services maritimes subventionnés ne pourront jamais dépasser
l’âge de 20 ans. Il sera, enfin, convenu
que les sociétés contractantes vont
être définitivement engagées dès le
jour de l’adjudication, tandis que le
Gouvernement ne sera lié qu’après la
ratification du Parlement.
— Pour ne pas abuser de votre
patience, nous ne ferons que mentionner les congrès qui ont eu lieu
dans le,courant de la semaine. Le
« congrès de médecine intérieure »
réuni à Milan, avec la participation
de toutes les sommités médicales de
l’Italie; le congrès dès commerçants
et industriels qui tient ses séances à
Gênes sous la présidence du prince
Torloqia; le congrès des éditeurs et
libraires réuni à Rome; celui des
ingénieurs et architectes, à Florence,
etc. etc.
— Devinez quelle est la catégorie
d’employés publics qui menace de se
mettre, en grève? Les huissiers de
préture? — les gendarmes? — les
prof, des écoles secondaires? — les
maîtres d’école? — Vous n’y êtes pas.
C’est rien moins que la classe respectable des employés du jeu « royal »
du lotto! La raison? — La grande.
Punique raison de toutes les grèves:
diminution d’horaire, augmentation
de traitement. Les lottistes qui font
gagner tant de millions à l’Etat en réclament une partie pour augmenter
leurs maigres émoluments,
— Un procès retentissant vient de
clore ses débats à Agram (Croatie). Il
s’agissait, pour le tribunal, de se prononcer touchant la culpabilité de 50
accusés, qui, d’après les autorités judiciaires impériales et royales, se seraient .rendus coupables de haute trahison (?) en voulant soulever les populations de la Bosnie, de l’Herzégovine, de la Croatie et de la Dalmatie
afin de les soustraire à la souveraineté autrichienne au profit de la Serbie.
Mais il a été surabondamment prouvé
que les cinquante accusés, —- des patriotes de nationalité serbe — n’ont
jamais songé à susciter une révolution,
et qu’on peut tout au plus les accuser
de tenir en médiocre estime le tyrannique et toujours vexatoire gouvernement autrichien. Le procès n’aurait
donc pas dû être qualifié de « haute
trahison », mais tout au plus de procès politique. Aussi, inalgiFé íes pressions scandaleuses des autorités et de
la haute magistrature qui réclamait
la tête de 30 accusés, le trihunai s’est
borné à condamner les deux principaux accusés, Adam et Valérien Pribicevich à .12 ans de travaux forcés,
28 autres de 4 mois à 7 ans de prison,
et à absoudre les 22 autres. Tous les
condamnés recourent en appel, et l’on
prétend qu’ils vont être graciés par .
l’Empereur à l’occasion du premier
anniversaire de l’annexion de la Bosnie. Ce serait peut-être faire là acte
de sage politique, vu que la sentence
paraît encore exorbitante, surtout aux
populations serbes de la Monarchie.
— L’Espagne n’est pas au bout de
ses tribulations dans sa guerre du Riff,
comme elle pouvait l’espérer à la suite
des belles victoires remportées sur
l’ennemi il y a une dizaine de jours.
Non seulement les rebelles refusent
de se soumettre, mais ils reçoivent
continuellement des renforts du Sultan
du Maroc, ce qui va nécessiter l’envoi
de nouvelles troupes espagnoles et
obliger le général Marina a étendre
sa base d’action. En attendant, voilà
une armée organisée de 50.000 h. tenue en échec par quelques dizaines
de milliers de Marocains, fanatisés èt
excités par leurs prêtres. C’est, en un
mot, la guerre sainte, la plus terrible,
la plus odieuse des guerres, et l’Espagne n’en sortira pas sans y laisser des
plumes.
— La czarine, atteinte depuis bien
des années d’une maladie nerveuse,
vient d’être condamnée par les médecins au repos le plus absolu. Or, comme
le czar ne veut pas la quitter dans ces
pénibles conditions de santé, son voyage
en Italie est encore ajourné... à des
temps meilleurs! j. c.
Caìsscs d’épargiie postale».
Nous recevons du Ministèro des Postes et Tèlégraphes le communiqué
suivant:
Per effetto della legge 8 luglio 1909,
n. 445, d’ora innanzi gli uffici postali
del Regno sono autorizzati a ricevere
depositi di risparmio senza limite di
somma; ed è corrisposto l’interesse
sull’intero importo dei depositi medesimi, se appartengono a provincia, a
comuni, 0 ad enti morali costituiti e
riconosciuti giuridicamente, a mino‘ renni, ad incapaci ed adenti, quando
i depositi nell’interesse di questi ùltimi siano stati ordinati daH’autorftà
giudiziaria; e fino alle lire 4000, se
appartengono ad altre persone.
Questa ben^ca e provvida disposizione legislativa, mentre dà ai cittadini il mezzo comodo e sicuro di
collocare a conto corrente fruttifero
i loro capitali, facilita, nello stesso
tempo, l’investimento dei capitali medesimi in rendita del Debito Pubblico,
bastando una semplice richiesta dei
possessori a qualunque ufficio postale
del Regno, perchè l’Amministrazione
delle Poste provveda, con notevole
economia di spesa, all’acquisto di cartelle di consolidato per qualsivoglia
somma, che son poi consegnatemi richiedenti a cura degli uffici postali
da loro stessi designati, o Convertiti
in rendita nominativa, quando ne sia
il caso.
Profittando largamente delle facilitazioni che con la legge sopra citata
sono ad essi offerte, i cittadini provvedono, da una parte, al migliore e
più sicuro impiego dei loro capitali,
e concorrono indirettamente dall’aitra
all’incremento di queUa filantropica
istituzione che è la Cassa Nazionale
di previdenza per la invalidità e la
vecchiaia degli operai, a favore della
quale è devoluta una quota degli utili
delle Casse postali di risparmio.
Roma, 25 luglio 1909.
Il Ministro: Schanzer.
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