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« ■ • )
Soixantième année.
4 Avril 1924
N» 14
L ECHO DË8 VALLÉES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT!
Vallées Vaudoises....................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
Etranger.............................
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Etats-Unis d’Amérique................
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L. 8,. 10,—
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Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
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Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N“ 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
vu Le Numéro: !20 centimes vv
Que tontes les choses vraies, honnêtes, fastes, pores, aimables..... dignes de louange, occnpent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Le feu ardent.
( « Je dis : Je ne ferai plus mention
de Lui, et je ne parlerai plus en; Son
'^nom ; il y a dans mon cœur comme
un feu ardent renfermé dans mes os;
je m’efforce de le contenir, mais je
ne le puis». Jérémie XX, 9.
Il y a l’heure pour se taire et l’heure
pour parler. Le prophète Jérémie a connu
! la première heure ; « J’ai dit : Je ne ferai
; plus mention de Lui ».
§ Cette heure nous' l’avons tou? connue,
heure d’orgueil, de douleur ou de crainte.
' D’orgueil : Je me tairai désormais, car
je suis incompris. J’aime... je crois... je
veux travailler. Mais on ne me comprend
pas! — Qu’est-il arrivé? Quelques frois^
sements entre amis, dans la famille même’
ou dans l’élise. Et l’âme — âme souvent
tendre et délicate — se ferme en elle-même, et dit : « Je ne ferai plus mention de
Lui ! Je ne parlerai plus en Son Nom ! ».
Silence de dovlmiT... « Je ne puis plus
parler ! », dit une voix, dans l’ombre :
^ J’ai parlé, j’ai annoncé partout Son Nom.
Mais la voix s'’est éteinte ! Une douleur
terrible m’a frappé I Le rêve que je caressais s’est évanoui, l’arbre que je cuiltivais a séché... L’ombre est descendue, souil' -dain, davaaat mess yeux. Je lue-tais»_ .
«Je ne puis plus parler», dit une autre voix. Voilà le silmae de la crainte, la
terrible anxiété, l’incertitude entre la matière et l’esprit, entre le monde et Yop^
probre du Christ. Nous ne devons certes
plus traverser le feu de l’Inquisition, mais
nous devons encore, jour après jour, traverser le feu de la moquerie et de l’insulte.
Le prophète a connu auSsi cette heure-là.
Il les a traversées toutes trois, les heures
cruelles. Il s’est vu incompris, il a connu
la douleur jusqu’à l’amère poésie des Lamentations, il est passé par le feu de la
persécution, et il a dit : « Je ne parlerai
plus î ». .
Mais le prophète sent bien qu’il parlera
encore, car Dieu lui a donné le don de
l’éloquence, car il ne pourrait se taire,
même s’il le voulait : « Je ne parlerai plus
en Son Nom ! ».
J espère qu aucun de nous n’ait prononcé une semblable parole ; et pourtant
la tentation, je le répète, peut être terrible. Non pas la tentation de se tttire, mais
celle de ne plus parler en Son Nom.
« Dans cette société, dans! ce milieu, dans
cette famille », pensons-nous, je puis, je
dois parler. Mais eiï Son Nom ? Impossible ! D’ailleurs,, murmure une voix secrète,
« on ne me comprendrait pas ! ».
Oui, même le prophète Jérémie, le prophète intrépide s’est tû... La tentation fut
trop forte mêmq pour lui... Mais puis...
« Dans mon cœur il y a eu comme un feu
ardent... Je m’efforce de le contenir, mais
je ne le puis ;
fut le prophète des temps anciens,
doit être celui des temps moderrïes.
'<ous voudrions souvent nous taire : nous
nous sentons tristes,, méconnus... nous
avons peur du froid et de la tempête qui
entoure. Mais, si nous sommes vraiKient chrétiens, pouvonsrpous garder le
silence ? Devant l’insulte à ma foi, devant
outrage à la pureté et à la morale, puisje nie taire?
Je comprends bien des silences : vous
avez été incompris,, peut-être par ceux mêmes qui auraient dû mieux vous comprendre. Vous êtes fatigués et découragés...
N’importe : Dieu vous a compris et II a
compté vos larmes et vos luttesi... Non,!
vous ne garderez plus le silence... Vous
rentrerez au combat!
Et vous... vous pleurez sur une tombe —
tombe de morts ou tombe de rêves... Et
l’ombre a epvahi, peu à peu, tout votre
horizon. Mais vous savez qu’une tombe ne'
peut et nie doit pas nous ensevelir... Qpe
sur toute tombe, chante l’hymne de la Résurrection... Et oet hymne vous le direz
encore, car Dieu vous appelle.
Il t’appelle, toi surtout, qui a peur de
l’opprobre du Christ ; .toi, qui disais, hier
encore, comme Saint-Pierre : « Je te suivrai, partout où tu iras... » et qui trembles,
aujourd’hui, devant rombre de la croix !
Mais Dieu nous appelle tous à parler
en Son Nom.
Et même si nous le voulions, nous ne.
pourrions nous taire : « Dans mon cœur il
y a eu comme un, feu arderit ! ».
Si quelqu’un ne sept plus ce feu ardent,
je le plains ! Hélas ! il l’a laissé s’éteindre !
Peut-être le vent des passions, humaines,
peut-être la glace du sceptiscisme ou de
l’ironie mondaine ont accompli l’œuvre
tri&te. Mais quoi ? Il n’eslr pas dit que la
flamme divipe ne puisse se rallumer, il
n’est même pas dit que sous ces cendres
mal éteintes un feu ne couve encore...
Le feu couve... Et quand l’heure de parler sera venue, nous nous lèverons tous,
pauvreg et riches, jeunes et vieux, savants et ignorants,! N’oublions pas que ce
temps, selon les Divines Prophéties, sera
un temps heureux: « Nos enfants prophétiseront, nos vieillards auront des songes et
nos jeunes geng des visions. Même sur les
serviteurs sera répandu l’Esprit Divin »
(Joël II), Hâtons par nos prières ce
temps de bénédiction et de hardiesse sainte,
ce temps où « la terre sera remplie de la
connaissance de L’Eternel, comme le fond
de la mer des eaux qui le couvrent »
(Esaïe XI). Lise ClekUo
LA COLONIE PROTESTANTE DE GÈNES
ET L’EGLISE VAÜDOISE,
La position de Gêneg, grand port marchand o,uvert à toutes- les nations, a forcément amené cette ville r quoique placée
sous la protection spéciale de la Madone et
de Sain,t-Geprges - à accueillir dans ses'
murs ' des protestants de diverses provenances. C’est à Gênes que Gregorio LiCti
fut attiré à l’Evangile, en 1657, par un
huguenot, Saint-Lion, qui était au se,rvice
du général de l’artillerie française.
Mais c’est à partir de la Révocation de
l’Edit de Nantes (1685) que l’on, y trouve
uiïe vraie colonie protestante. Cettfe mesure impolitique, qui priva la France de
600.000 de ses meilleurs citoyens, en enrichit les nations protestantes, et en quelque
mesure, la ville de Gênes.
Le premie,r noyau est formé par un
groupe de familles du Midi, établies à
Marseille. Ayant transporté à Gênes leurs
maisons de commerce, non seulement elles
y prospérèrent, mais, dans bien desi cas,
elles secoururent charitablement des frères qui, après avoir réussi à s’embarquer
en Provence, en éludant les garde-côtes,
couraient le risque d’être arrêtés en traversant les pays catholiques, et envoyés
aux galères de ;JFrance. Leur charité
s’exerçait aussi en faveur des Vallées. En
1741, la Table, écrivant au Sieur Rocheblave à Gênes, au sujet de la misère qui
sévissait dans nos campagnes, ajoutait :
« Nos frères de Gênes se sont déjà distingués par leur zèle ».
Ne pouvant organiser un culte entre
eux, ils recouraient, pour les actes liturgiques, aux chapelains des régiments de la
garnison, ou des’ flottes en séjour dans le
port, ou bien ils faisaient venir un pasteur des Vallées. A l’occadion de trois bap‘ têmes, célébrés à Gênes, les 7, 8 et 9 mars
1725, par Jean Signoret, pasteur à Pomaré, on voit figurer les famüles Privât,
André, Henchoz, Sabonadière, Villion, Messonnier, Delon. Les Boissier, venus d’AnduZe, André et Noguier sont mentionnés
bi^ avant cette date,.
En 1773, c’est le pasteur de Pramol,
Charles J. J. Jahier, qui est appelé à célébrer ces fonctions. En 1784, Rosine Maytre, fiUe d’un négociant de Gênes, est re*çue à Saint-Jean avec les catéchumènes de
la paroisse.
Puis, l’élément vaudois commence à
faire son apparition. Jacques Armand-Hugon, fils de Jacqu^,, de la Tour, né en janvier 1780 à Gênes, y est baptisé, en présence des conguls dei Suède et de Danemark, par le chapelain d’un vaisseau de
guerre suédois, dont le capitaine sert de
parrain. En 1790, c’est le ministre de
camp d’un régiment suisse qui baptise
Pernette, fille de Jacques' Jouveflal, du Villar, et de Sophie Turin. Le parrain est
iBarthélemi Malan, de la Tour. A la même époque, un mariage dans la famiUe
Maytre est inscrit au registre de la Tour.
La période napoléonienne, en introduisant la liberté et l’égalité, favorise l’établissement de nouvelles familles protestantes à Gênes, surtout depuis que la république ligurienne eut été incorporée à l’empire français. Ce sont d’abord les frères
Daniel et Prosper Olivet, de Saint-Jepn.
Un enfant Olivet est baptisé en 1800 par
le pasteur anglais, Samuel Cole. Le siège
de Gênes sous Masséna, cette même année,
fournit à MM. Meynier et Rostan, de
Saint-Germain, l’occasion de faire fortune.
Au commencement de 1811, les dames
Philippe et Heath, de Gênes, s’établissent
à la Tour pour que leurs demoiselles puissent faire leur instruction religieuse sous
la direction du pasteur Pierre Bert. En
octobre suivant, invité par ses trois catécliumènes, il va passer à Gênes une vingtaine de jours. « Et là où, écrit-il, peutêtre aucun pasteur protestant n’a jamais
fonctionné », il prêche deux fois, célèbre
îa Sainte-Cîène et baptise un enfant prussien, un suisse, un genevois et un vaudois
(Jeanne Jourdan, fiUei de Matthieu, de la
Tour), Plus tard, il aura longuement en
pension les enfants de M. Humphrey, capitaine de la marine anglaise.
En dehors du commerce, plusieurs protestants sont établis à Gênes pour des raisons militaires ; aussi le quaker Grellet,
dans sa tournée en 1813, y trouve-t-il une
centaine de Vaudois.
Mais déjà Napoléon est vaincu en Alle^
magne, et ses revers successifs provoquent
son abdication, en 1814. L’Europe entière
edt remuée par la chute de ce grand homme, et la colonie vaudoise et protestante de
Gênes va être en partie dispersée, et replacée sous le joug de l’intolérance. C’est
ce que nous verrons une autre fois.
J. J.
II«! anlvi pNq«! les Hios UiAtienes.
Ce n’est évidemment pas la seule ; et
même nous pourrions ajouter que toutes
les « actmtés! » de, nos Unions de Jeunes
Gens et de Jeunes Filles ont un but pratique, toujours plus pratique. Le temps
n’est plus où un bon « Unioniste » avait
fait tout son devoir lorsqu’il payait régulièrement ses cotisations, qu’il fréquentait
les séances avec assiduité et pour lesquelles il préparait de temps à autre un petit
travail écrit ou oral, à lire ou à réciter.
C’était quand même mieux que rien ;
mais on a compris que cela ne suffisait
pas, et petit à petit, les Unions ont élargi
le cadre de leurs activités et sont devenues
presque partout des collaboratrices de l’Eglise, ce dont il y a lieu de se réjouir.
L’«activité pratique» que je désire
mentionner ici concerne l’Union Chrétienne de la Tour. Tous nos lecteurs savent qu’à la suite du décès de l’évangéliste
B. Fontana, le poste du Pra-du-Tour est
demeuré sans titulaire. Or, on ne pouvait
songer à demander au PaSteur de la vaste
paroisse d’Angrogne de se charger d’un
culte régulier du dimanche au Pra-duTour ; d’autre part, il me fallait pas non
plus songer à abandonner à son sort cette
intéressante petite congrégation. C’est
pourquoi, sur les instantes prières de la
Table, l’Union Chrétienne de la Tour, prit
à sa charge et sous sa responsabilité les
services du Pra-du-Tour, courageusement
et sans se faire prier. Chaque dimanche
un ou deux de nos jeunes gens, à tour de
rôle, se rendent dans ce hameau reculé
pour y présSder le culte, et npus avons
lieu de croire qu’on les accueille avec reconnaissance qu’on les écoute avec la
plus grande bienveillanoe, et qu’on est
porté à apprécier leur bonne volonté et
leur zèle, sans prétendre leur demander
plus qu’ils ne pourraient donner.
Il valait la peine de signaler la chose
à titre d’encouragement pour l’Union^ de
la Tour, dignement présidée par M. Louis
Jouve... et dans Tespoir que ce bel exemple
soit imité partout où le besoin s’en ferait
sentir. j. c.
Monsieur FLORIMOND BERTHALON.
M. Benjamin VaUotton, le très populaire
romancier, si favorablement connu dans
tous les pays de langm française, y compris les Vaüées Vaudoises, insère sms ce
titre, daiis l’Eglise Libre, un petit article nécpologique gui termine par un appel
en faveur des paroissiens de ViolUns
(Freissinières). Il ajoute en post-scriptum:
^Pfière aux journaux religieux de reproduire ces lignes » ; ce que nous faisons très
volontiers, convaincus que nous rendons
par là un hommage reconnaissant à la
mémoire de Félix Neff, dont le souvenir est
toujours vivant au milieu de nous.
Dans le dernier numéro de L’Eglise Libre, vous annoncez la mort, à l’âge de 75
2
C’es^ bujours LUI!
Cest toujours Lui! Sa voix pour arriver à l’ânie.
Emprunte des accents à tout, cet univers :
Il est dans les rayons dont l’horizon s’enflamme,
Dans l étoile des nuits et dans l’azur des mers ;
Sa majesté triomphe, au sein de la tempête.
Son regard flamboyant dans l’éclair a relui.
Et l’asile sacré qui p'^tège ma tête.
C’est Lui, c’est'toujours Lui!
Il est dans l’hymne saint (que répètent les anges,
Et dont l’écho lointain retentit jusqu’à moi;
Les oiseaux gazcniillant célèbrent ses louanges.
Le murmure des eaux le redit à ma foi.
Le souffle du zéphyr, l’abeille qui bourdonne.
Le silence du soir, quan4 le soleil a fui.
Tout a des chants divers, parhut son nom résonne.
C’est Lui, c’est toujours Lui!
C’est Lui, qui par la main, dès l’aube de ma vie.
Me saisit égaré dans un désert sans bord ;
D’un mirage trompeur mon âme était ravie,
A sa poursuite, hélas ! j’ai renpontré la mort.
Depuis, dans mes dangers, il fut ma délivrance ;
Ma course chancelante en Lui trouve un appui.
Sous l’aspect du trépas, je le vois qui s’avance.
C’est Lui, c’est toujours Lui!
Fr. Chavannes.
Eien ne fortifie notre foi et notre confiance en Dieu, dans les afflictions, comme
le souvenir des expériences que nous avons
déjà faites, de la puissance, de la sagesse
et de l’amour de notre Père Céleste. Vous
qui souffrez, appliquez-vous donc à rechercher, dans votre vie passée, tout ce que
Dieu a fait pour vous et les vôtres, en venant à votre secours, en vous éclairant de
ses conseils, en vous donnant des consolations, en vous sauvant des plus grands
dangers. Alors vous éprouverez pour Lui,
ans, de M. Florimond Berthalon, aux Viollins, Val de Freissinières (Hautes-Alpes).
' Avec lui disparaît un authentique descendant de ces « anciens », dont il aimait à
rappeler le souvenir, un élève de Suzanne
Baridon, connue jadis dans la Vallée sous
le nom de Mimi, et d’Eltienne Baridon,
tous deux disciples de Félix Neff.
De ces anciens, qu’il vénérait, Florimond Berthalon avait la physionomie et
l’âme, la foi vivante et joyeuse. Il y a
quelques mois, sa femme nous disait :
« A notre âge, il faut être prêt à partir.
Du reste, quoi qu’il arrive, c’est bien. Si
l’on meurt, on rejoint le Seigneur. Quoi
de plus beau ?... Et si l’on reste encore sur
la terre, on cherche à travailler aux affaires du bon Dieu. Là encore, quoi de plus
beau?... Ainsi donc, d’un côté comme de
l’autre, tout est bien ».
Sous son bonnet blanc d’autrefois, M.me
Julie Berthalon souriait. Son mari approuvait de la tête. Il ajouta simplement :
«Sainte Sion !...», tandis que ses yeux
de montagnard se levaient vers les montagnes « d’où vient le secours... ».
Vraiment, Florimond Berthalon était le
fils spirituel de ces vaillants dont nous
avons essayé de conter l’histoire dans Sur
le Roc. L’été passé quand la maladie l’«npêcha, pour la première fois, d’assister à
un culte, il en ressentit une profonde tristesse. Depuis soixante ans, ne sonnait-il
pas la cloche ? Depuis soixante ans, n’accueillait-il pas le pasteur au seuil du temple ? Depuis soixante ans, dimanche après
dimanche, ne chantait-il pas les psaumes,
à pleine voix, les yeux brillants de joie ?
Il nous dit alors: «11 faudra bientôt
aller sonner la cloche, là-haut!». Retrouvant aussitôt toute sa sérénité : « Que ça
sera beau ! ».
Florimond Berthalon a rejoint les ancienSu Dans la Vallée de Freissinières il
laisse le souvenir d’un homme droit, pacifique, rayonnant. Sa foi, nous disait quelqu’un qui l’a bien connu, « était chaleur
et réconfort ». Quel témoignage et quel
exemple ! *
Ceux qui voudraient, en souvenir de
dans l’affliction qui vous oppresse, une
nouvelle confiance qui vous remplira de
courage.
J’avais rencontré la détresse et la douleur, et II m’a sauvé (Psaume CXVI, 3).
L’Eternel est pour moi, je ne craindrai
rien ; que, me ferait l’homme ? (Psaume
CXVni, 6). Mon âme retourne en ton repos ; car l’Eternel t’a fait du bien (Psaume CXVI, 7). M. C. B.
{D’après A. de Schêrer).
Florimond Berthalon, témoigner leur sympathie au Val de Freissinières, et particulièrement aux Viollins, où s’élève le ten\ple
construit par Félix Neff, ont une excellente occasion de le faire: au cours de l’hiver, il est presque impossible de chauffer
ce temple, qui est à l’ombre pendant quatre mois. Les paroissiens! voudraient en
transformer le vestibule, y créer une salle
à plafond bas où l’on pourrait se réunir
l’hiver et chanter : Sainte Sion..., sans
avoir à redouter les morsures d’un froid
cruel. Quelques centaines de francs suffiraient, que la paroisse et son pasteur (M.
Aubert, à Pallons, par Saint-Crépin, Hautes-Alpes), recevraient avec reconnaissance
et chants d’allégresse.
En souvenir des « anciens >>, du « bienheureux » Félix Neff, de Florimond Berthalon, qui dimanche après dimanche, et
durant soixante ans, chanta les psaumes
huguenots, on exaucera certainement le
vœu de ceux qui vivent là-bas et là-haut,
sur le roc. Benjamin Valloton.
Italiana delle Diacona^^e.
Le 22.me rapport de la Maison des Diaconesses de Turin, qui vient de paraître,
concerne la gestion de l’exercice allant du
l.er juillet 1922 au 30 juin 1923. La « Maison » est en progrès et suit sa marche
ascendante ; non moins de 14 Sœurs, Diaconesses ou Novices sont à l’œuvre ; le
champ d’activité a pu être élargi et l’on
a pu fournir des Diaconesses (2) à l’Hôpital Protestant de Gênes, à celui de. Turin, à l’Asile Evangélique de Milan, à l’Asile des Vieillards de Saint-Germain, à la
Maison de santé de Leysdn, etc., et letur
activité a été partout fort appréciée, c^
qui témoigne de leur excellente préparation de laquelle on est surtout redevable
au doct. prof. Guido Malan et au directeur
M. Adolphe Comba. Après leur noviciat réglementaire, trois Novices ont été consacrées dernièrement (nous en avons parlé
en son temps),, trois autres continuent
leur préparation.
Grâce à la générosité des amis de l’Œuvre, on a pu clore les comptes sans déficit
et même ave,c un léger boni ; mais le Directeur s’empresse d’ajouter qu’à côté des
dépenses courantes auxquelles il faut pourvoir, année après année., il s’agit de trouver des fonds considérables qui permettent
à rin,'.,titution de se développer. De là l’appel spécial adressé aux Eglises', qui a
trouvé son écho —• ainsi que les listes de
souscription que nous publions le prouvent
— et qui va toucher encore bien d’autres
cœurs... et d’autres bourses.
Soumiptioii POOL la “ [asa Italiaaa delle Diaconesse,
Cinquième Liste.
Listes précédentes L.
Mesdames et Messieurs :
M. RoUier-Vigne, Milan »
Rod. et E. Roîlier-Decker, Id. »
Ad. Giampiccoli, Id. »
A. Gibert & C., Id. »
0. et S. Godino, Pignerol (en
souvenir de leur mère) »
Fr. prof. Wesenmeyer, Abbazia »
Dir. E. Pätz, Fiume »
L. Fehrle, Id. »
E. Benech, Genève »
N. N., Turin (par sœur Sara
Tourn) »
Eglise de Coazze »
E. Di Prete, Pisa »
Silvia Grill-Mansuino, Sanremo »
L. Visetti, Id. »
T. Bugelli, Ventimille »
L. Marteili-Bolmini, Salle »
F. Galla, Torrazza »
Sœur Suzanne Beux, Leysin »
N. N., Genève (Frs. 50) »
Maréchal E. Bounous, Bioglio »
Fr. Quara, Ivrea »
P. Bonino, Id. »
C. Pfister, Gênes »
M. me Costamagna, Ventimille »
F. Tognetti, Pise »
F. Lippi, Id. »
B. Tourn, Id. »
R. Giacchetti, Id. , »
1. Senesi, Id. »
N. Senesi, Id. »
P. BeUatalla, Id. »
M. Gottschalck, M. »
J. D. Buffa, pasteur, Id. »
M. Godin, Pomaret »
M. Griot-Griset, Id. »
J. Bahne, instituteur, Id. »
J. Bernard, Id. »
M. Léger, Clos »
T. Pons, Pérouse Argentine »
E. Lantaret-Gay, Id.
Aug. Pastre, Id.
J. D. Maurin, pasteur, Sampier
darena
46.167,50
50,—
50,—
100,—
lOp,
100,—
50,—
40,
50,—
10,—
»
50,
25,
50,
10,
50,
10,
20,
25,
100,
201,
5,
20,
20,
100,
10,
5,
5,
. 10,1020,5,10,10,30,5,10,5,10,5,10,50,25,
100,
Total L. 47.738,50
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. Le pasteur de Saint-Jean,
M. Emile Tron, a clos dignement la série
des conférences du dimanche soir, à SainteMarguerite, par une captivante et profonde étude sur ce sujet : La memoria, facoltà non del cervèllo ma dello spirito, débitée avec une clarté parfaite, beaucoup
d’humour et force exemples à l’appui de
sa savante thèse. Le public cultivé a
fort goûté cette belle conférence et n’a
pas imarchandé ses applaudissements à
l’orateur.
— Croix Rouge Italienne. Nous apprenons avec satisfaction une bonne nouvelle'
dont nous voulons aussitôt faire part aux
Vaudois des Vallées et de l’étranger, que
cela pourrait intéresser.
Par sa délibération du 29 février, le Comité Central de la Croix Rouge, siégeant
à Rome, a pourvu à la constitution définitive du «Sous-Comité» de Torre Pellice,
qui pourra ainsi déployer.son activité efficace pour le bien plus immédiat de notre
population. La circonscription attribuée
au nouveau Sous-Comité comprend les sept
Commîmes de la Vallée du Pélis (Angrogne, la Tour, Villar, Bobi, Rorà, Luserne
St-Jean et Lusernette) ; plus les Communes de la rive droite du Cluson jusqu’au
Pomaret, à savoir Prarustin et Rocheplate, Envers-Rortes, St-Germain, EnversPinache, Pomaret ; plus toutes les Communes du Val St-Martin. Un groupe, remarque l’Avvisatore Alpino, qui réunit les
Communes ayant les mêmes caractéristiques, les mêmes sentiments, les mêmes aspirations. Il n’est pas nécessaire d’en dire
- C’est Dieu
- Liebeslied j
- Impromptu :
davantage pour être compris. Le Comité^
Central 'est pratique et intelligent. Î'
— Une soirée artisti<que aura lieu samedi soir, 12 avril, à 8 h. 1|2, dans l’Aula
Magna du Collège. jC’est notre Chorale qui
organise la soirée, dans le but d’aider les
différentes Œuvres de la Paroisse, et surtout d’offrir rme contribution pour la collecte annuelle. En voici le programme,
très intéressant :
Première partie : Delibes ■
(chœur à 4 voix) ; Hauser
(violon et piano) ; Schubert
(piano) : Denza - PapiUons blancs (trio
pour chant) ; Goring-Thomas - Ma voisine
(chant).
Seconde partie : Représentation de la
comédie en un acte : Dal Nord al Sud.
Troisième partie î- Sinigaglia - Chqmon
de la forêt (chœur à 4 voix) ; Marcello Salmo (duo pour chant) ; Brahms - Danze
magiare (violon et piano) ; Concone - Les
Meunières (duo pour chant) ; X. - Tyrolienne (chœur à 4 voix).
Les billets se trouvent chez MM. Jouve,
tailleurs, à la Confiserie Moré, à la Librai
rie Hugon et à la Librairie Alpine.
LUSERNE SAINT-!JEAN. Asile des Vieülards. Dons reçus en souvenir de feu M.r
Barthélemy Prochet : M. Valeriano Perazzi, L. 20 — Par M. Luigi Ferrerò
M.me Goæ-Rostain Césarine, L. 5 - M. Tron
Henri, 25 - M. Roibert Michel, 25 - M. Ricca,
chev. Théodore, 5 - M. Bounous comm. L.,’^
25 - M. Decker William, 25 - M. Jalla chev,
Amato, 25 - M. Peyrot Henri, 25 - M,
Perrero Luigi, 25 - Total L. 205.
En souvenir de feu M. le chev. Gustave
Turin : M. B. Gardiol, pasteur éra., L. 25.''
— Nos cultes du dimanche matin au
ront lieu, dorénàvant, à 11) heures. Celui
de dimanche prochain sera présidé, en langue italienne, par M. le pasteur Ph. Grill,
que nous remercions' dès maintenant très
cordialement. E. T.
PERRIER-MANEILLE. Actes liturgiques
du mois de mars. Baptême : Ferrier Henriette de Benjamin (Poumàrat), le 7 mars.
Enterrements : Ribet Jacques, du Faureng, décédé à l’âge de 79 ans — Menusan •
Anne Marie, de-Saint-Martin, décédée dans 3
sa 69.me année — Pons Alma Jeanne, du *
Vallon, de 11 mois — Giaichecco Humbert,^
du Sarat (Laurens), de 7 ans.
POMARET. A l’ombre du clocher où s’é- '?
tond le petit cimetière du Pomaret, une^
nouvelle fosse s’eSt creusée pour accueillir ^
dans sa bonne terre fraîche un long cercueil. Là repose un grand cœur où la vie
avait gravé un mot :>.« devoir », car Elle
était une de ces femmes pour qui « accom-|
plir une tâche, se rendre utile », était la V
seule chose importante. Que d’autres am-'
bitionne,nlt gloire, honneur, richesses'. Elle:
naquit pour servir. Que d’autres adorent
la louange. Elle travailla dans l’ombiie.
«Les héros les plus grands ce sont les^i
moins connus ». Ce sont ceux qui dansÇ^
l’ombre accomplissent leur tâche. «
Pour « se rendre utile », eUe se fit
Sœur des premiers malades du Refuge Roi;
Charles-Albert, elle devint la «Tante» des‘^
petits abandoninés de Burtigny. Elle enseigna les langues étrangères aux militaires de la Mission Capelline, à Rome. Elle.;
fut lectrice de la Bible auprès des ouvriers
du Lœschberg. Ailleurs encore, partout,rf"
toujours, jusqu’à la fin, malgré la inakuli^
elle fut «utile». C’est pourquoi, ceux qTtts
la devineront dans ces lignes béniront sà;
mémoire. • Fr.ORA. '
— Fleurs à la mémoire de M.lle Lydiê
Roman : L. et G. Tron-Roman, pour l’Hôj;*'
pital du Pomaret, L. 100. '*!.
PRAMOL. Dimanche 23 mars a eUy"
lieu la visite d’Eglise, présidée par M. D 1
Marauda, président de la Commission de^
District. Des réunions préparatoires ont-,
été tenues pendant la semaine dans quatr^ |
quartiers de la Paroisse : à Reumian, aU^
Rlencs, au Chaureng et au Clôt. Le dimaB' 1
che matin une nombreuse assemblée écotl’l’l
tait avec recueillement, dans le temple,
ærmon que M. Marauda prêcha sur 4
3
II, 49. Après le culte eut lieu la « visite »
proprement dite ; on s’occupa surtout du
sujet qui avait été proposé par le Consistoire : « La Jeunesse », siujet qui nous a
permis de constater avec joie l’activité de
nos jeunes gens et de nos jeunes filles pour
le bien de la Paroisse,. Naturellement, comme dans tout tableau, il y a les ombres à
côté des lumières ; on a relevé aussi quel•queâ points faibles de notre jeunesse, en
l’exhortant Auvement à s’aifectionner toujours davantage aux « choses d’En-haut »
et à Suivre avec fidélité Celui qui dès son
jeune âge « s’occupait “des choses de son
Père ». Conclusion : « visite » satisfaisante
qui a laissé dans les cœurs, nous l’espérons, le désir de se consacrer toujours davantage au service du Maître,
— Le 27 courant, un cortège nombreux
accompagnait à sa dernière, demeure la dépouille mortelle de notre sœur Marie Jahier veuve Beux, rappelée par le Maître,
le 26 courant, à l’âge de 86 ans. Nous renouvelons nos condoléances à la famille
•éprouvée en demandant au Père Céleste
ses plus précieuses consolations pour les
cœurs affligés. D. P.
PRARUSTIN. Notre église a eu, elle
aussi, son dimanche du chant, le 30 courant. Malgré le mauvais état des routes,
un public assez nombreux est accouru
pour entendre MM. Eugène Revel et Francis Monniey, qui ont parlé à trois reprises
et d’une manière très intéressante, du
chant sacré. Nous remercions vivement ces
frères pour l’excellente journée qu’ils nous
ont consacrée. La Chorale « Il Risveglio »
a illustré la conférence du soir par le
chant de quelques cantiques spéciaux.
— Actes liturgiques de janvier-mars
1924. Baptêmes : Forneron Alice, Attilia
et ErneStine de Philippe et de Pasquet
Pauline (Caveia) ; Bonin Mario Pierino et
Ada Marie d’Alexandre et de Grindatti
Giuscippina (Luganera) ; Forneron Emma
Marthe de Michel et de Roman Jenny
(Verney) ; Gaudin Wilfred d’André et de
Gay Mélanie (Saint-Barthélemy) ; Pasquet Blda de César et d!e Grill EliSa (Pianot) ; Rivoir Adolphe d’Alexandre et de
Bertalot Federica (Miloun).
Mariages : Forneron César feu Jacques
(Roc), avec Forneron Caroline feu Paul
(Roc), 7 février ; Gardiol Alexandre (Déserta), avec Forneron Albina de Philippe
(Caveia), 28 février; Gay Louis feu Jean
(Ruà de Prarustin), avec Forneron, Clémentine feu Jacques (Roc), 6 mars.
Ensevelissements : Gönnet Suzannie née
Forneron, veuve de Gönnet Michel, 78 ans
(Untinet), 29 février ; Rostan Paulinie née
Forneron, mariée à Rostan Michel, 62 ans
(Roc), 2 mars. A. J.
SERRES (Württemberg). Nous recevons
ces jours-ci la triste nouvelle de la mort
du ^ndic de Serres, le vénérable Jean
Pierre., Güle (ou Giles), décédé dans sa
74-me année à la suite d’une longue maladio. C© vieillard était un des derniers
représentants de la « vieille roche » en
Württemberg, et le dernier homme qui
sût parler encore couramment le, patois
des Vallées. — Nous nous souvenons avec
plaisir de la charmante hospitalité reçue
chez lui, l’été dernier, et de son amour
inaltérable pour notre vieille Eglise, Son
discours « patois », dans le petit temple de
Serres, eSt donc le dernier de ce genre, qui
aura été prononcé parmi les Vaudois de
ces Colonies, lesquelles ont perdu avec ce
frère quelqu’un, qui fut un exemple vivant
des vertus de nos aïeux.
Ainsi l’histoire suit son cours’ : les hommes passent et les langues tombent dans
l’oubli. Mais au-dessus des races et plu®
hâut que le cours de l’histoire, demeure la
foi.
Nous adressons, comme Vaudois des Val- <
lées, notre sympathie fraternelle à ceux
que oe départ vient d’éprouver.
G. Miegge.
Que nos chers frères de Serres veuillent
bien agréer, avec les oondoléanfes de notre correspondant, celles du journal des
Vaudois.
CHROIViaUË POLITiaUE.
Il est impossible de citer les noms des
hommes politiques qui ont prononcé des
discours dans toutes les' viles et villages
d Italie pendant ces derniers jours de la
campagne électorale.' Mais celui tenu dimanche à Milan, au théâtre de la Scala
par M. De Stéfani, ministre des finances;
revêt une importance toute particulière à
cause du sujet traité. M. Mussolini était
aussi présent, ¿a situation financière de
l’Etalie, telle que le Ministre l’a présentée
dans son discours, s’est beaucoup améliorée pendant ces derniers mois. Le déficit
prévu de plus de trois milliards et demi,
avait déjà été réduit de moitié dans les
prévisions du Ministre. Mais actuellement
on peut déjà prévoir que l’exercice actuel
se clora sans ce déficit de 1187 millions
et la dette de l’Etat sera aussi réduite.
Le Ministre a prononcé ces paroles comme
un cri de victoire. Le budget pour l’exercice 1924-1925 s’annonce aussi sans déficit,
et la situation financière est solidement
établie, grâce aux économies réalisées et
à l’augmentation des recettes.
— Le journaliste fasciste N. Bonservizi
est mort à Paris, à la Suite de se,s blessures, après avoir longtemps lutté contre
la mort. La dépouille morteDe a été transportée à Milan, où les obsèques solennelles
ont eu lieu lundi. M. Mussolini a salué
avec une profonde émotion son fidèle compagnon de la première heure.
— La riante région d’Amalfi, près de
Naples, a été ravagée par un formidable
ouragan, suivi d;éboule:ments qui ont détruit plusieurs maisons de la ville et des
environs et fait de nombreuses victimes
humaines. Le Roi s’est rendu sur les lieux
du désastre.
FRANCE. Le Cabinet Poincaré, qui avait
triomphé de toutes les embûches au cours
de la discussion des projets fiscaux, a été
mis len minorité à propos du projet de, réforme des pensions, et a démissionné. Mais
la crise a été rapidement résolue. M. Poincaré, chargé de reconstituer le Cabinet, a
profité de l’occasion pour opérer un remaniement ministériel et se débarrassef des
ministres qui avaient le plus souffert de
l’opposition. Il s’est un pe,u plus orienté
vers la gauche radicale, en vue des prochaines élections.
ANGLETERRE. A la Chambre des Communes a eu lieu un grand débat sur la
politique étrangère. M. Mac Donald a parlé
des réparations et des garanties de sécurité que la France demande, déclarant
qu’il faut en premier lieu régler la question des réparations. Mais il faut que l’Allemagne participe aux nég-ociations avec
les autres puissances européennes, et que
toutes les nations du monde s’unïssient
pour étudier la question du désarmement
et limiter les dangers que la course aux
armements fait courir à la paix;.
La grève des employés des tramways et
autobus, à Londres, dure déjà depuis plusieurs jours, et imenace de paralyser les
communications et les transports. Le Gouvernement est très préoccupé de cette nouvelle crise, qui suit de si près la grève
des mineurs.
GRECE. L’assemblée nationale a suspendu ses travaux pour quarante jours
et adressé un message au peuple annonçant l’institution du régime républicain,
sous réserve de l’approbation du peuple.
Le plébiscite est fixé au 13 avril Sur la
question : « Approuvez-vous le vote de
l’Assemblée, déposant la dsmastie et établissant la république ? ». Le roi Georges,
de son côté, a Tiptention d’adresser un
message au peuple, étant convaincu que
la grande majorité du peuple grec est en
faveur (je la continuation du r^ime
royaliste. L.
Vedere in
4^ pagina il
talaloio lie Poiliaiai
della Libreria «LA LUCE».
Nouvelles religieuses et faits divers.
ETATS-UNIS. Assemblée annuelle du
Cônseü Fédéral des Eglises du Christ en
Amérique, à Cohmhus {Ohio) . Cette assemblée qui s’est tenue du 12 au 14 décembre dernier, a étudié les points essentiels du programme d’action commune des
églises fédérées.
Le rev. John M. Moore, président du
Comité administratif, a annoncé que 29
dénominations protestantes comptant plus
de 20 millions de membres inscrits adultes,
œ qui équivaut à un total dépassant 50
millions de personnes, avaient envoyé des
déliés.
Très remarqués parmi les hôtes de l’assemblée, des représentants officiels d’églises orthodoxes orientales, parmi lesquels le
métropolite Platon de l’église russe orthodoxe, l’archevêque Alexandre de l’église
grecque, l’archevêque Panteleimon de l’église de Palestine, et l’archevêque Papgen
de l’église arménienne. Prenant pour cadre la parabole du Bon Samaritain, le docteur Moore a tracé le devoir des églises
dans les conflits entre les classes sociales
et les races aux Etats-Unis, ainsi que dans
l’aide aux églises protestantes d’Europe et
la sauvegarde des Lieux Saints en Palestine ; il a insisté sur la campagne approuvée par le président Coolidge, pour assurer la participation des Etats-Unis aux
travaux de la Cour Permanente de Justice.
Sur les questions internationales, M. J.
G. Macdonald, de New-York, a présenté un
rapport où se trouvent des remarques très
justes et des affirmations assez aventurées.
Le docteur Macdonald, avec beaucoup d’Américains, est persuadé qye l’Angleterre
et les Etats-Unis n’ont qu’à s’entendre sur
un programme pour l’imposer de façon ir-,
q;ésistible « au meilleur jugement du peuplé français ». « Mais, dit-il dans sa conclusion, l’Angleterre n’est pas prête à prendre des mesures efficaces. Les Etats-Unis
ne sont pas prêts à apporter leur concours
de façon pratique, le Président du Conseil
en France sait seul ce qu’il veut... ».
{Evangile et Liberté).
Progrès de l’Evangile en Chine. Dans un
article du Life and Work, concernant la
situation actuelle de la Chine, un ecclésiastique écossais, très versé dans les questions missionnaires, le docteur J.-N. Ogilvie, présente les considérations suivantes,
qui nous semblent très’dignes d’attention.
«L’unité croissante et le courage de la
jeune église chinoise sont bien propres à
fortifier les espérances de ceux qui sont
en contact étroit avec elle. Mais" ce qui influera le plus sérieusement sur l’avenir immédiat de cette église, c’est l’action rayonnante que le christianisme exerce sur les
hommes les plus marquants du pays. Au
point de vue numérique, les chrétiens ne
sont encore qu’une minorité insignifiante,
environ un demi-miUion de protestants et
un million de catholiques, au sein d’une
population de 400 millions d’âmes. Ce ne
sera donc pas par le poids du nombre que
leis chrétiens pourront, d’ici à longtemps,
influer ^ur leâ destinées de la Chine ; mais
l’esprit nouveau qu’ils répandent dans le
pays permet déjà de prévoir des progrès
notables. Les Chinois les plus réfléchis commencent à accorder une grande importance
au caractère. Quand le chaos actuel a débuté, on accorda;^ peu d’attention au caractère des hommes en autorité ; aujourd’hui, les choses ont changé sous ce rapport. Il y a quelques mois, un journal chinois a distribué à ses abonnés, parmi lesquels il y a beaucoup d’étudiants, des bulletins de vote où on demandait d’indiquer
les douze Chinois vivants qui leur semblaient le plus grands. Or, le dépouillement
de ces votes a placé en tête de la liste deux
chrétiens, le docteur Sun Yat Sen et le général Feng, et, des douze triomphateurs du
scrutin, sept se trouvaient être ou des
chrétiens, ou des personnalités qui sympathisent vivement avec le christianisme. Il
y a là une indication précieuse de l’opinion
générale de la classe cultivée ».
{Semaine religieuse).
Mission Motive. Cette œuvre est née
presque en même temps que l’église qui la
dirige et vient de fêter son deuxième centenaire. Elle compte 127 stations missionnaires, et 107.625 indigènes chrétiens, avec
137 hommes et 142 femmes, missionnaires
blancs. Mais le nombre des stations et des
missionnaires a diminué. La guerre, même
chez les moraves, a rendu une collaboration étroite par-dessus les barrières nationales, plus difficile qu’autrefois. La direction centrale reste à Hermhut, mais deux
agences existent maintenant à Londres et
à Bethléhem (Pensylvanie). L'école missionnaire de Niesky a dû être fermée pour
raison d’économie ; elle sera probablement
rouverte à Hermhut.
{Semeur Vaudois).
RIFUGIO RE CARLO ALBERTO.
Fiori in memoria del sig. Bartolomeo Prochet:
La Vedova e i Figli L. 50,—
Sorelle Malan-Rivoir » 10,—
L. 60,
Âbonnements payés.
1924 : Bahne Joséphine, Traverse (10) Peyran Jean, Laurent, Maniglia (10) Martinat Henri, Baisse, Id. (10) - Ferrier
Jenny, Bessé, Ferrerò (10) - Spini C., Brescia - Prochet Alfredo, Torino - Rivoire
Luigi, Id. (12) - Viarvelli G., Id. - Bonetto Céline, Nice - Trezzi L., Ponticelli
Vesuviano - Poët Ernest, Traverse (12).
Pramol : Beux Daniel, Beux (10) - Beux
Henri, Id. (12) - Beux Elisée, Id. (9) Bounpus Henri, Ribet (10) - Jahier Barthélemy, Beux - Jahier Emile, Id. (10) Jahier Jean, Id. (9) - Jahier Héli, Id. (10)
- Jahier Henri, Balaré - Long Frédéric feu
Jean, Ribet (10) - Long Frédéric de Daniel, Id. - Long Amédée, Id. - Travers Héli,
Chaureng ■* Travers Céline, Id. - Travers
Henri, Id. - Long Louis, Arvur - Costabel
Louise,, Michelet - Travers Henri, Id. - Travers Jean, Beux - Bertalot Madeleine, Clôt
(10) - Jahier Lévi, Id. (12) - Long Albert,
Id. (10), - Long Emile, Id- (12) - Long Madeleine, Id. (10) - Long Henri Alexandre,
Id. (12) - Lcàig Henri, Maison Neuve (12)
- Long François, Ramà (10) - Reynaud
Louis, Maison Neuve (12) i- Balmas chev.
B., Peumian (9), - Balmas Jean, Id. (10) Balmas Héli, Id. (10) - Bounous Louis, Id.
- Bounous Théophile, Id. (10) - Bounous
Arthur, Id. - Bounous J. Joseph, Id. (10)
- Bounous Oreste, Id. (10) - Bounous Jules, Id. (9) - Long Suzanne veuve Bounous, Id. (12) - Plavan 'Nancy, Id. (10) Plavan Jean Jacques, Id. - Plavan Henriette née Bertalot, Id. (10) - Reynaud
Henri, Id. (12) - Reynaud Barthélémy feu
Henri, Id. (10) - Reynaud Louise, veuve,
Id. - Ribet J. Jacques, Id. (12).
{A suivre).
jean bonnet, Gérant responsabla
Tarra Palliea - Imprimaria Alpina
Henri et Suzanne Beux, Lamy Bouchard et leurs enfants, remercient toutes
les personnes qui leur ont témoigné de
tant de manières leur sympathie, à l’occasion du départ de leur bien-aimée
MARIE JAHIER venie BEDX
décédée à Pramol, à l’âge de 86 ans. Ils
remercient spécialement le Pasteur pour
ses belles paroles d’espérance et de foi
chrétiennes, et les voisins pour leurs soins
affectueux.
Les parents de
Mademoiselle LYDIE ROMAN
entrée dans son repos le 27 mars, mi Pomaret, à l’âge de 67 ans, remercient les
Diaconesses de l’Hôpital qui ont entouré
leur bien-aimée de soins et d’affection et
tous ceux qui leur ont témoigné de la
sympathie.
La veuve et les enfants de
ANTOINE GAYDOU
profondément émus et reconnaissants, remercient vivement M. le docteur Quattrini,
M. le pasteur Eevql et toutes les nombreuses personnes qui leur ont témoigné de la,
sympathie à l’occasion de la longue maladie et du départ de leur bien-aimé.
Angrogne (Bertot), le 29 mars 1924.
4
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA LUCE..
La Religione Cristiana (EaN.-CoMBA, U. Janni, ecc.). Compendio delle
verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per studenti e
persone colte..................................................
Il CatechisHM Evangelico, elementare (stessi autori) ....
Catécbisme Evangéliqne, edizione francese del precedente
La Bibbia nel giudizio di illustri italiani (A. Jahiek)
Amore e Luce (T. Vasserot). Esposizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 444 pagine......................................
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Storia dei Valdesi (Ern. Comba). Dalle origini ai nostri giorni. - 292
pagine, con numerose illustrazioni fuori testo e carta geografica —
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Perchè siamo cristiani (E. Rivoire)
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L'Autorità nella fede (U. Janni) .
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TORRE PELLICE
L (PROVINCIA DI TORINO)
NB. Chi desidera la raccomandazione asgiansa Centesimi 50
INDIRIZZI
Mie priDtipali [Diese ed Opere Valdesi in Itaiia
VAI 11 VAI npm
INGROGNA - Pastore : Eugenio Revel.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore ; Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Giulio Tron.
PRALI - Pastore ; Guido Comba.
PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertlnatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GEIRM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
B. Revel.
iVILLAR PELLICE - Pastore ; Bart. Soulier.
'ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Cròix de Ville Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato tool. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caroi, 17.
BIELLA - Chièsa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Potrai, Casa Boglietti Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
. Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Viale B.
Cario V, 49 C.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista,: C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron,
Corso Alba, 17.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa 'Comunale, / Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa: Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
ORO’ITE - Chiesa Evangelica - Evangelista :
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
G. G. Ribetti.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alie ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA s Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Tclesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato tool. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica
Evangelista: G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : P. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crisi. Colombo, 13.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
alle ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista : Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Candidato tool. Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
■ Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesac Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore,: Emilio Rivoir, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Piglia (presso il Dùomo) - Pastore: B. Celli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITl’ORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto ‘principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeUice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzi.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pollice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice ,- Direttore : Prof. A. Jalla.
SCUOLA LATINA - Pomaretfo - Direttore :
Prof. G. Maggiore (Torre PeUice).
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastone P. Grill.
(XINVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Virvgon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUice - Presidente : Prof.
A. Sibille.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoUet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE -'Pomaretto - Direttrice : S uor E. Perret.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto (iould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelUce - Direttrice : Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore F. A. Billour.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione : Via BerthoUet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
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