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r >v. ^ :•- . ' .M
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pa-yé 0,25 centimes.
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J
4^CH0 DE8.TALLÉES YAÇDOÏSES
*. P^paissant chaque Jm^i • ”
Vous me serez témoins. Aet. 1,8 Suiv^^là vérité avec la charité. Eph. Que ton règne vienne. Matth. VI, 10
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Si O m m n Ì1* « :
hètë.la vérité — La loi
primaire — Alleanza
tC iji|'Ojo>nvocatioa;'a>
s#»?
. V, i ■ jfonférenee de Berlin
—i^p^oniiiiîé'vaudo'Îse — Nouvelles religieuses — Pensées d’une impératrice —
Annonce.
COrM VOCATION
Plusieurs questions intéressant nos
Eglises devant être résolues le plus
t5t possible, MM. les Pasteurs sont
priés de se trouver à la Tour, Lundi
l't pour, à deux heures de l’après
mifii, à la Maison Vaudoise.
J. P. Pons mddéraleur.
ACHETE LA VÉRITÉ
PROv. xxiil, 23.
Nous n’avons pas l’habitude d’entretenir nos lecteurs d'intérêts matériels, de choses que l’on achète ni
de choses -que l’on vend. Aujourd’hui cependant nous venons vous
inviter à acheter la vérité, et du
même coij|^' vous engager à éviter
un maufais contrat en ne vendant
pas cette vérité.
Si nous vous engageons fort à
rechercher la vérité c’e3tji,parçéq®6ll'ej:';|||
est précieuse, même très préciq^se.
Il suffit, pour nous en
de considérer combien è'É''‘èÈtirhable
celui qui dit toujours la vérité dans
un siècle où le mensonge n’est que
trop à la mode. Nous voyons l’homme véridique prospérer pendant que
,1e menteur marche vers sa ruine,
lui qui mentait pour acquérir des
riches'ses. Aussi | pouvons-nous dire
que la vérité assure la prospérité,
comme elle assure la bénédiction de
Celui qui aime la vérité dans le
cœur (Ps. LI, 6).
Que si nous entendons par la
vérité le contenu des Saintes Ecritures
— la Parole de Vérité — l’Evangile
— elle est plus précieuse que l’or,
même que l’or raffiné par le feu.
Elle est une puissance à salut à
ceux qui croient, et l’ homme ne
peut rien contre la vérité (2 Cor.
XIII, 8). Ceux qui ont bitilé la Bible
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dans le but dç la faire disparaître
n’ont réussi qu’à en mutiplier le
le nombre d’exemplaires.
La parole de vérité demeure à
toujours et nul ne la peut détruire!
Vous avez fait brûler mon Nouveau
Testament», disait une jeune fille
à un prêtre, «mais vous ne pouvez
pas faire brûler les 25 chapitres de
S. Matthieu que j’ai appris par cœur».
Les cieux et la terre passeront, mais
la parole de vérité ne passera point.
Elle, est précieuse q^issi en tant
qu’elle nous guide er^^ que nous
devons faire; elle est .tune lampe
à nos pjeds et une lumière à nos
sentiers. Elle restaure Ihos âmes et
donne la sagesse aux simples, tout
en nous offrant les consolations dont
nos coeurs ont besoin.
Il faut dpnc Vacheter à tout prix,
puisqu'elle est si précieuse et nous
ne payerons jamais trop cher.
Si nous savions qu’un trésor est
caché dans un champ, nous vendrions tout ce que nous avons pour
en faire l’acquisition Combien en
est-il qui ne regardent pas à la dépense pourvu qu’ils achètent ce qui
plait à leurs yeux ou ce dont l’utilité
leur est démontrée! Quels sâcrifices
ne devrions-nous donc pas faire pour
posséder la perle de grand jirix! Même
le martyre ne serait pas un sacrifice
trop grand pour avoir un tel trésor.
Mais dis-moi, cher lecteur, maintenant que tu peux te procurer à
un prix si modique une belle Bible, aux caractères facilement lisibles,
même le soir, n'as tu pas négligé de
t’en procurer une? Elle te serait si
utile pour le culte domestique ! Tu
peux te passer de tant d’autres
choses mais tu ne peux, tu ne dois
pas te passer d’une Bible ! Si tu ne
l’as pas fait encore, achète la vérité.
Mais « un autri point de vue la
vérité est si precieuse, que per.sonne ne saurait l’acheter CMjf la payant à sa juste valeur. Aussi Dieu
nous la donne sans que nous ayons
à débourser quoi que ce soit. En
effet, fait-on payer quelque chose
pour dir^^la vérité? Nous n’avons
qu’à la dire,* cela ne coûte rien et
produit beaucoup. Si quelqu’un est
alténé de^ vérité ddmme d’autres
dons de,Dieu, il n’a qu’à venir et
« acheter saqs argent et sans aucun prix » (Esaïe LV, 1). Si quelqu’un aime la vérité, il n’a qu’à entrer dans nos temples,<iians nos écoles, et partout il peut entendre la vérité sans rien dépenser. \
Mais alors chacun comprend que
nous encourons une redoutable responsabilité, si pendant que la vérité
ne coûte rien, bien qu’elle soit si
précieuse, nous ne,l’apprécions pas
à sa juste valeur et si nous négligeons de la rechercher.
E. Bonnet.
LA NOUVELLE LOI
SUR l’instruction primaire
Qu’avons-nous de plus précieux
sur la terre?
Nos enfants.
Tout ce qui a trait à leur instruction et à leur éducation doit avoir à
nos yeux la plus grande importance.
Aussi nous sentons-nous pressés
de mettre sous les yeux de tous les
parents Vaudois les art. principaux
du nouveau projet de Loi sur l’instruction primaire en les priant de
bien les peser.
3
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:- ■ ..
115
ArL 1 — Le Conseil Provincial
scolastique pourvoit, à teneur de la
présente loi, à la nomination des
maîtres et des maîtresses élémentaires des Communes ayant une population non supérieure à 10,000
âmes et n’étant pas chefs-lieux de
province ou de district (circondario).
Le chiffre de la population est fixé
suivant les dispositions de l’art. 228
de la loi communale et pcovinciale
10 Février 1889, n. 5921.
Art. 2 — Au mois de Janvier de
chaque année, le préfet invite, par
avis public, les maîtres et les maîtresses qui remplissent les conditions
requises par la loi, à présenter leurs
detnandes en vue d’être inscrits au
rôle dans lequel seront choisis, à
teneur des art. 4, 5 et 6, les instituteurs à nommer pour les écoles
élémentaires.
Art. 3 — Personne ne pourra être
inscrit au rôle.
1*^ S’il n’a pas fini ou s’il ne
finit pas au moins dans le courant
de décembre de cette même année
18 ans, s’il s’agit d’un maître, 17 ans
s’il s’agit d’une maîtresse.
2® S'il n’est pas muni du diplôme
et d’un certificat de moralité, à teneur des art. 328 et 330 de la loi
13 Novembre 1859, n. 3725.
Les maîtres et les maîtresses ne
peuvent demander l’inscription qu’au
rôle de trois provinces; ils doivent
faire rneulion, dans chacune des
demandes, de rinscription demandée
pour les rôles des autres provinces.
Art. 4 — Le rôle est compilé et
revu chaque année, entre les mois
de mars et d'avril, par le Conseil provincial scolastique.
A côlé du nom de chaque maître
et maîtresse, l’on inscrira les indicatioas relatives à son état de ser
vice.
Chacune des Communes de la Province reçoit, pas plus tard que le
30 avril, une copie du rôle.
Art, 5 — Lorsqu'un ou plusieurs
postes d'instituteurs élémentaires
deviennent vacants dans une des
Communes dont le cas est prévu
à l’art. 1, l'Administration Communale doit en prévenir, avant que 15
jours se soient écoulés, le Conseil
provincial scolastique qui, dans l’espace d'au plus 15 jours, transmet à
la susdite Administration une terna
de trois noms pris dans le rôle, pour
chaque poste vacant. Le Syndic en
envoie immédiatement un reçu au
Préfet.
Le Conseil Communal doit choisir
parmi les trois noms dans "l’espace
d’au plus un mois.
Ce terme écoulé, sans que le choix
soit fait, le Conseil provincial scolastique procède immédiatement à
la nomination qui pourra être faite
même en dehors de la terna proposée et qui aura eflfet légal pour
les Communes et pour les maîtres.
Cette disposition s’applique aussi
au cas où l’Administration communale n’ait pas porté à la connaissance
du Conseil Provincial, les vacances
survenues.
Les nominations sont faites,, sans
détermination de durée, à teneur de
l’art. 13.
Art. 6 — J-.es communes dont le
cas est prévu à l’art. 1, qui accorderaient à leurs maîtres et maîtresses
ou bien un honoraire supérieur au
moins d’un dixième au salaire minimum légal, outre un „appartement
qui au jugement de l’inspecteur scolastique, convienne, comme grandeur
et salubrité, au maître ou à la maîtresse et à leurs familles;
ou bien une augmentation d’au
moins un cinquième sur le montant
de la pension établie par la loi du
23 décembre 1888 n. 5858. qui serait
versée à la caisse pensions,
auront la faculté de choisir au
rôle dont il a été fait mention aux
4
116
M--
art. 2 et 3 les maîtres et les maîtresses pour chacune de leurs écoles.
La délibération y relalive sera
soumise à l’approbation du Conseil
Provincial .scolastique. Celui-ci a faculté d’accompagner cette approbation des conditions qu’il croit nécessaires à la bonne marche des écoles.
Toutefois si le choix n’a pas été
fait par le conseil communal deux
mois avant l’ouverture des écoles, le
Conseil provincial scolastique pourvoit ex ufflcio; et les délibérations
relatives à l’augmentation de l’honoraire, de la pension et à l’habitation restent en vigueur pour les
maîtres et maîtresses nommés ex
ufflcio.
Art 12 — Les articles 331, 335
et 337 de la loi 13 Nov. 1859, N.
3725 restant.en vigueur, les maîtres
et maîtresses peuvent être renvoyés
par le Comseil Provincial scolasUqns.
pour une des raisons suivantes:
1. Inaptitude pédagogique avérée
au moyen de deux inspections ordonnées pai' le Cons. Prov, et faites
à une distance non moindre de trois
mois.
2. Infirmité qui le.s rende incapables de continuer leurs fonctions
ou de les reprendi'e, infirmité constatée de la. manière établie au N,
précédent, et après avoir entendu
l’avis du Cons. Prov. Scol.
3. Pour avoir été, dans l’espace
des cinq dernières années, censuré
trois fois ou suspendu deux fois. .
Le renvoi est délibéré par le Gons,
prov. scol. après avoir entendu la
défense du maître ou de la maître.sse.
et dans le cas où le renvoi ait été
demandé par le Conseil Communal,
après avoir examiné les observations présentées au nom du dit
Conseil.
X X
Comme on le voit, c’est mettre la
Commune, pour tout ce qui regarde
l’instruction élémentaire, sous la
tutelle, disons mieux sous le joug
de la Province; c’est supprimer des
libertés précieuses; c’est tarir la
source de manifestations de vie trop
rares déjà pour !qu’on puisse renoncer à une seule; c’est en un mot
retourner vers un accenlramenlo qui
s’est montré souvent déjà la source
de tant de maux. Nous le demandons,
le corps se portera t-il mieux, le cœur
même fonctionnera-t-il mieux quand
le .sang aura abandonné les extrémités? C’est enfin suivre une route
opposée à celle que suivent les nations les plus libérales et prospères.
X X
Qu’est ce donc qui a pu induire
un homme éclairé comme Boselli à
proposer cette loi? C’est évidemrnerd
l’état misérable (c’est le premier
met qui s'est présenté sousjnoti'e
plume, et c'est en vain que nous
en cherchons un autre pour le remplacer), où se trouve une foule de
communes Italiennes. Certes, s’il y
a-quelque chose qui prouve combien
nous sommesencorearriérés en Italie,
sou? le rapport de l’instruction publique, com-me on en comprend peu
l’importance, le peu de sacrifices
qu’on est disposé à faire pour elle,
c’est celte loi. Le Ministre pourrait
probablement nous citer des centaines de cas où la Commune, par
avarice, refusait de se pourvoir de
maîtres et maîtresses aptes à l’enseignement, ou de s'en pourvoir en
nombre suffisatd; des centaines d'autres cas où'les membres d’une corn ■
mune soumettaient, d’un côté, leurs
maîtres à une tyrannie toute composée de petites, chicanes, de menues
vexations, et de l’autre s’élahli.ssaient
en guerre permanente avec l’autorité
scolastique supérieure; et quelques
cas enfin où tel syndic, tel conseiller,
profitait du fait qu’une jeune maîtresse était sans protection et dépendait uniquement de lui pour son
gagnepain, poui'.... nou.s n’achevons
pas.
Contraindre donc les Communes
à faite leur devoir vis-à-vis de l’ins-
5
- 117
traction élémentaire; d’autre part
placer les instituteurs sons la protection d’une autorité animée d’un
esprit plus équitable et plus large,
tel est le but que s’est proposé' le
Ministre.
X X
Et de cela nous ne pouvons que
le louer; il est regrettable cependant
qu’il ait été trop loin. — Peut-être
pouvait-on soumettre les Communes
à un conlréle plus rigoureux; leur
s;
imposer de nouvelles obligation
mais esautorarle d’une manière si
com[)lète, c’est trop.
X X
C’est trop, parcequ’on en vient
par là à blesser un principe élé
menlaire de justice, c’est à dire que
celui qui donne de son avoir a pourtant le droit de ne pas rester complètement étranger à la manière
dont cet argent est dépensé. Comment! vous imposez à la Commune
de payer ses régents et vous ne lui
laissez le droit ni de les choisir, ni
de les renvoyei'? — Mais c’est tout
simplement injuste; et devant une
pareille injustice nous sommes sûrs
qu’aucune Commune qui se respecte
ne pourra jamais se plier.
X X
Il est vrai que la Commune qui
en s’imposant un nouveau, et peutêtre trop lourd sacrifice, augmentera
d’un dixième le traitement de ses
maîtres, pourra les choisir dans le
rûle. de la Province; mais l» la
grande majorité de nos Communes
ne pourront lever de nouveaux impôts communaux (car en cela se
résumerait l’augmentation des salaires); 2° la Province se réserve
d’approuver et de soumettre aux
conditions qu’elle jugera opportunes
le choix qu’auront fait les communes
privilégiées; et 3° si dans un espace
très-restreint, le choix de la Commune n’est pas fait, le bâton de la Province frappera la pauvre Commune,
le maître lui sera envoyé iYoffice, et
ce maître imposé devra être traité
comme si on l’avait choisi.
X X
Et vous, Vaudois. voyez-vous d’ici
une place de maître ou de maîtresse
devenant vacante à Rorâ, à Masse!
ou à Pramol ; voyez-vous d’ici les
membres du Conseil Provincial consultant leur liste, en tirant trois
noms et les envoyant sous pli cacheté au syndic de cette commune;
voyez-vous d’ici le (ilonaeil obligé de
choisir entre trois maîtres catholiques, ou bien, et pourquoi pas?
enli'e un maître catholique/'un juif
et un incrédule avoué; de choisir
entre trois hommes, du passé, de
la moralité desquels il ne sait absolument rien. Dites, ce Conseil ne
séra-t-il pas terriblement embarrassé? Mai.s je sai.s qui ne sera pas
embarrassé; c’est la population de
nos Vallées. Oui, avec tout le mal
qui se trouve en elle, elle n’a pas
perdu toute crainte de Dieu et tout
honneur de Vaudois. C’est à des
hommes professant ses principes
religieux, à des hommes d’une réputation sans tache, à des hommes
que pour autant que possible elle
connaît, qu’elle a confié l’éducation
de ses enfants; et ce n’est qu’à de
tels hommes, nous en sommes assuré.s, qu’elle la confiei'a à l’avenii'.
X X
Peut-être la loi qui nous occupe
sera-t-elle, à l’étude, singulièrement
modifiée. Mais peut-être passera-telle intacte. Nous demandons ici au
public Vaudois s’il ne serait pas
convenable de créer une agitation
parmi nous, et de mettre entre les
mains de nos députés des pièces
signées par tes pères de familles
Vaudois, où les craintes et les désirs
de- nos populations, au .sujet de
l’instruction élémentaire de nos enfants, seraient respectueusement mais
clairement exprimés. Aurons-^nous, et
surtout, aurons-nous à temps, car le
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- 118
temps presse,un mol de réponse àtiolre
demande? Notre voix éveillera-t-elte
un éclid, si faible soit-il? Nous disons
sincèrement et du fond du cœur:
Dieu le veuille!
ALLEANZA ETANGELIGA
Lettera aperta
del ramo fiorentino deWAlleanza Evangelica ai rami già costituiti o da costituirsi in altre città del Regno.
Cavi Sigtiori e fratelli.
I! segretario del Comitato Centrale
delTAlleanza Evangelica, in Londra
è stato appositamente inviato in Italia a recarci la formale proposta sua
e di altri Rami di varii paesi, concordi tutti nel medesimo pensiero
di tenere cioè la prossima Conferenza
Internazionale deU’Alleapza in Firenze.
La proposta a varii non riusciva
nuova, giacché da più di quindici
anni si nutriva aH’estero e si esprimeva il generoso pensiero di recare un potente incoraggiamento ai
fratelli d’Italia. L’abbiamo accolta
colla legittima apprensione di non
essere noi di« tanto per corrispondere
degnamente all’alto onore, ma con
tanto più viva gratitudine per.la liberalità e ramabilità delle reiterale
insistenze.
Il Comitato di Firenze più immediatamente interessato ebbe a fare
■ ed a presentare tutte le sue considerazioni, e volle che Roma e Napoli deliberassero sul luogo della
progettata Conferenza pria di dare
al Sig. Arnold la sua unanime adesione..
La Conferenza internazionale dell’Alleanza Evangelica è fessala per
la seconda settimana d’Aprile dell’anno 4891, in Firenze.
Ora da Firenze deve in breve
partire rinvilo a tutti i Rami d’Europa e d’America. Conviene però che
l’invito venga da tutti quei d’Italia;
che esso porti almeno la firma dei
presidenti ■ dei rami già costituiti, e
di quelli che in questa buona occasione potessero aH’iraprovviso costituirsi.
Le unioni strette con islancio non
sono elleno le più care ?
Non si tratta — a questo ben si
badi — di unire le Chiese ; l’Alleanza Evangelica rappresenta l’unione
fraterna dei credenti di ogni denominazione, e niente affatto le Chiese;
essa si fonda sui principii comuni
a lutte, e . procaccia scopi anche più
larghi dei principii.
L’alleanza non é unione di forme
ma di cuori e d’animi e di voleri
concordi nel servizio del Signore a
prò dell’umanità.
Ci auguriamo che all’amore fraterno che da tutte le parli del mondo
spira verso ì cristiani d’Italia, lutti
i cuori s’aprano e si muovano a
dimostrare, al disopra di qualsiasi
Chiesa, l’unità della fede nel Signore,
e un Padre di tutti, sopra tutti, fra
tutti, ed in..Lutti,
11 sotlossritto nella sua qualità di
Presidente del Comitato fiorentinp,
prega gli altri comitali di autorizzare
i lor.o presidenti ad associarsi al l’invito che, a motivo d'ella scelta degli
argomenti da trattare e degli uomini
competenti per la trattazione, dovrà
in breve essere diramato, ed aspetta
dai detti Presidenti il loro assentimento con tutte le loro opportune
osservazioni.
Pa'olo Geymonat.
*
* *
Nous avons de bons motifs pour
croire que la branche Vaudoise de
l’Alliance Evangélique sera constituée au plus tôt.
LA CONFÉRENCE DE BERLIN
On sait que, sur l’invitation de
l’Empereur d’Allemagne, les puissances Européennes ont envoyé à
7
M
■sif
rA. ■
119
Berlin des délégués avec mission
d’étudier les moyens à mettre en
œuvre pour améliorer le soi-t de la
classe ouvrière. Il avait été entendu
d’avance que les décisions de la
Conférence n’auraient pas la poidée
de lois pour les dilTérents pays; aussi
sont-elles invariablement précédées
de la formule: il est désirable que.
Nous rapportons ici, aussi brièvement
que possible celles qui ont trait au
travail du dimanche, aux femmes,
aux.jeunes gens et aux enfants.
Travail du dimanche.
Il est désirable qu'un jour de repos par semaine soit accordé aux
enfants, aux jeunes gens, aux femmes
et en général à tous les^uvriers industriel's, et que ce jour tombe sur
le dimanche. On fait exception pour
les indusl^.es qui, dq leur nature,
exigent une production continuelle
ou qui fournissent, au public des
produits nécessairé'^dont la fabrication doit avoir lieu tous les jours.
On fait exception aussi pour les industries qui ne peuvent fonctionner
qu’à certaines époques de l’année,
ou qui dépendent du mouvement
régulier que leur impriment les forces de la nature. Toutefois, même
dans ces derniers cas, l’ouvrier devrait avoir un dimanche de repos
sur deux.
Les femmes.
Il est désirable que les jeunes
filles et les femmes ayant dépassé
16 ans ne travaillent ni la nuit, ni
le dimanche; que la durée du travail journalier ne dépasse pas les
onze heures et qu’il y ait des interruptions représentant ensemble au
moins une heure et demie; que l’on
fasse des exceptions pour certaines
branches d’industrie; qu’on abrège
encore la durée du travail lors/.p.fil
s’agit d’une occupation particuliérement malsaijie et dangereuse; que
les jeund^ mères ne soient admises
au travail qu’un mois après la naissance de leur enfant.
Les jeunes gens.
Il est désirable^que les jeunes gens
des deux sexes, entre 44 et 16 .ans,
ne travaillent ni la nuit, ni le dimanche; que la durée du travail
journalier ne dépasse pas les dix
heures avec un temps de repos représentant an moins une heure et demie; que l’on fas.se des exceptions
pour certaines industries; qu’on ahrége la’durée du travail lorsqu’il
s’agit d’une occupation particuliérement malsaine et dangereuse. Quant
aux jeunes gens entre 16 et 18 ans
il est désirable qu’il leur soit accordé une ■ 'protection toute spéciale
pour ce qui a trait: a) au maximum
de durée du travail journalier; b) au
travail de nuit; c) au travail du
dimanche; d) à leur emploi dans
des branches d’industrie qui les
exposeraient, à.des maladies ou à
des dangers. *
Les enfants.
Il est désirable, que les enfants
ne soient pas admis aux travaux
industriels s’ils h’ont 12 ans accomplis
flO pour les pays du Sud); qu’ils
aient satisfait aux lois réglant l’instruction élémentaire; qu’en dessous
dos 14 ans ils ne travaillent ni la
nuit, ni le dimanche; que la durée
du travail journalier ne dépa.sse pas
les .sia; heures avec une interruption
de demi heure; qu’ils ne soint pas
admis à un travail malsain ou dangereux qu’ils n’y soient admis qu’à
des conditions très-précises et devant
être rigoureusement observées.
rr.
t.'’’
yS.
J
■„VfSÎ
ii'-A.
H
0m
Et maintenant espérons que c©
qui a paru, à si bon droit, désirable
à Berlin se transformera bientôt en
dot dans toute l’Europe, Ce doit être
le vœu de tous ceux auxquels le
bien-être de ceux qui ont ici-bas
l’existence la plus rude, la plus monotone, la plus pauvre de joies et
aussi la plus exposée à des périls
de toute espèce, tient à cœur.
H. M.
i'
M
jt,- .
1
m
8
120
ait:.
Chronique Vandoisc
Jxl.
La Société d'Histoii'e Vaudoise
vient de recevoir avec reconnaissance la somme de francs trente et
cinquante cent. ( fr. 30,50) de Mens.
Adrien Muston, caissier du Comité
des feux de joie du bicentenaire de
la Glorieuse Rentrée ( résidu de
caisse ).
La Tour, le 7 Avril 1890
J. Alex. Vinay prof.
Pensées d'une impératrice
En 1848, l’impératrice Augusta,
qui n’était alors que princesse de
Prusse, écrivait à un jeune homme,
ami intime de- Son fils, une lettre
dont nous détachons les lignes suivantes; ’♦
« La vie est sérieuse et elle n’est
qu’un acheminement, urie préparation à une autre plus élevée ; nous
devons donc profiter autant que possible du répit qui nous est accordé.
La vie apporte avec elle des séductions de toute espèce, c’est
pourquoi' il nous faut demander à
Dieu, tous les jours, la force pour
lutter contre elle, et demeurer fidèles à nos principes Les clioses extérieures aiïaiblissent souvent nos
préoccupations relatives aux affaires
sérieuses de la vie ; il nous faut
rfbus souvenir, que nous avons tous
les jours encore à apprendre, et que
nous perdrions ce que déjà nous
avons acquis, si nous ne le perfectionnions pas; ce qui est souverainement désirable, c’est l’union du
caractère et de la sensibilité! Heureux celui à qui Dieu a fait ces
dons-là! Je crois les avoir découverts
en toi.. .. Je te prie que tu restes
toujours un ami et un frère de mon
fils. Malheureusement les princes
ont rarement de vrais amis....»
Nouvelles Religieuses
Les Juifs à Jérusalem — Un correspondant du Christian Vorld qui
vient de se rendre pour la septième
fois à Jérusalem, après un assez
long intervalle, trouve prodigieux
les progrès matériels qu’il a constatés.
Les environs sont couverts d'babitations Juives Durant les trois ou
quatre dernières années, 20.000 juifs
environ, fuyant la persécution dans
les pays orientaux de l’Europe, sont
venus s'établir à Jérusalem, de sorte
que sur 70.0(10 habitants de la ville
on compte 40000 juifs.
L’intérieur de la ville se transforme;
les rues autrefois impraticables pendant la saison des pluies sont pavées;
on établit des fontaines; on construit
des hôtels, La chemin de^er de Jaffa
à Jérusalen/va mettre cette Métropole en commpnication directe avec
la MéditerranéiSfl>a ligne ferrée aura
un embranchement vers le sud et
aboutira à travers (Saza, el Arisk et
le désert; à Port Saïd et Ismaïla en
Egypte.
COMUNE DI PRAROSTINO
Sono vacanti in questo Comune i
posti di ;
1" Maestro Elementare di 3* rurale
collo stipendio di L. 1050 oltre l’alleggio.
2” Maestra Elementare di 3“ rurale,
collo stipendio di L. 640 oltre l’alloggio.
Presentare le domande coi documenti richiesti dal regolamento sull’istruzione Elementare, al Sindaco
entro il mese di Giugno p. v.
prarostino 20 Marzo 1890.
11 Sindaco
Cav. Bobert.
Ernest Robert, Gérant.
Torre Pellice, Imprimerie Alpina.