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Quaraute-uaième année.
28 Septembre 1»06.
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L’ÉCHO DES VALLÉES
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S’adresser pour la Rédaction à 11. N. Toum, prof., Torre Fellice,
et pour l’Administration & MH. Travers et Malan, TorrePellice.
Tout changement d’adresse coûte 16 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables .... dignes de louange, occupent vos pensées. (Fhü. IV, 8).
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‘ SOMMAIRE :
Méditation — Ephéniérides vaudoises —
Au Congrès de la Paix — Nouvelles
: de l’Evangélisation — Statistique du
Protestantisme dans le monde — La
léproserie à Jérusalem — Chronique
— Nouvelles et faits divers — Informations.
III. — La vie à venir.
^ Eom. V, 2, 3 et 4.
, Toute.s nos espérances reposent sur
le caractère de Dieu, tel qu’il nous a
été manifesté en Jésus-Christ. Dieu est
un amour saint; c’est pour cela qu’il
nous pardonne et qu’il nous régénéré,
qu’il nous supporte avec tant de patience, nous faisant trouver paix et joie
dans l’obéissance et la soumission à
sa volonté : voilà pour le présent.
Pour Vavenir, l’apôtre nous dit : Nous
nous réjouissons dans l'espérance de la
gloire de Dieu, même dans nos afffidions,
destinées par la grâce de Dieu à produire
en nous certaines vertus, que nous ne
pouvons acquérir autrement, savoir la
patience, l’expérience de F épreuve et la
ferme espérance de la victoire finale.
L’école de la vie ne nous est pas ouverte pour une continuelle jouissance,
mais pour nous y préparer à la vie
éternelle qui nous attend. C’est comme
le docteur en médecine qui doit passer
des années dans un grand hôpital pour
y voir et y soigner toute espece de
maladies, avant de recevoir son diplôme.
L’expérience est nécessaire dans toutes
les carrières.
Les rachetés dans le ciel chantent
dans leurs cantiques à l’Agneau : « lu
nous as faits rois et sacrificateurs», ce qui
montre qu’ils ont un gouvernement plus
ou moins important, selon leurs capacités. Mais si dans le monde a venir
chaque enfant de Dieu sera ainsi occupé à l’instruction et à l’édification de
ses frères, il faut qu’il s’y prépare dès
cette vie, car pour bien gouverner il
faut d’abord apprendre a bien obéir ;
c’est le but de l’épreuve. — C’est aussi
une grande gloire que d’etre appelés
à travailler au salut de nos freres, non
seulement icî-^as, mais encore dans la
vie à venir. St. Pierre (I Ep. 3) nous
enseigne que Jésus-Christ qui, pour
nous amener à Dieu, est mort quant à la
chair, a été rendu vivant quant à V hiSprit,
dans lequel aussi, il est allé prêcher aux
esprits en ptrison, qui autrefois avaient été
incrédules, lorsque la patience de Dieu
se prolongeait, aux jours de Noe, pendant la construction de l’arche. S il
est vrai que Jésus* est aile prêcher aux
esprits des morts, pourquoi ses disciples n’en feraient-ils pas autaiit ? Dans
ce lieu préparatoire que Jésus nomme
le paradis, que les Juifs nommaient le sein
d'Abraham, ou sheol, les esprits des bienheureux ne dorment pas, puisque St.
Paul serait bien aise d’y aller, pour
être avec Christ, qui y manifeste, semble-t-il, sa présence d’une manière spéciale. Les esprits séparés du corps et
du monde extérieur, se replient sur euxmêmes, se voient souillés devant Dieu
par le péché, mais les croyants se voient
en même temps lavés par le sang de
l’Agneau, et dans leur bonheur, ils cherchent à amener à Jésus leurs frères
qui, tourmentés par la vue de leurs péchés, ignorent que Jésus est toujours
le même Sauveur, miséricordieux et
fidèle pour ceux qui l’invoquent et
souffrent et s’épouvantent à la pensée
du grand jour du jugement final. Et
les millions d’enfants, morts sans avoir
péché directement, et placés naturellement
au bénéfice du salut acquis par J.-C.,
qui fera leur éducation et leur apprendra à aimer Dieu et les hommes, si
ce n’est leurs frères ainés ? Si le Seigneur a dit ; « Quand moi le Fils de l’homme J’aurai été élevé, j’attirerai tous les
hommes à moi », il faut bien que ceux
qui n’ont pas pu le connaître sur cette
terre, puissent le connaître dans la vie
à venir, et que se réalise la parole de
St. Paul (I Tim. II, 3) « Dieu veut que
tous les hommes soient sauvés, et parviennent à la connaissance de la vérité ». Dieu
attire au salut, veid que tous soient sauvés, mais ne force personné, ayant trop
de respect pour cette précieuse liberté
qui nous élève au-dessus de tous les
êtres qui peuplent cette terre. Il ne
sauve que ceux dont la volonté s’unit
à la sienne. C’est un bonheur sans égal
pour le chrétien de savoir que Dieu
veut que nous soyons sauvés, en sorte
que nos prières pour notre salut et celui de ceux qui nous sont chers seront
certainement exaucées. Mais si quelqu’un dit : Je ne veux pas me convertir à présent, je me convertirai à Dieu
dans la vie à venir, il faut qu’il sache
que la conversion renvoyée devient toujours plus difficile, parce que les mauvaises passions se fortifient toujours
davantage, et qu’il y a un péché qui
mène à la mort, et qu'il est inutile de prier
pour ce péché-là. Il n’y a de vraie vie
qu’en Dieu, en qui nous avons la vie,
le mouvement et l’être. Loin de Dieu,
il n’y a que la mort, et c’est pour cela
qu’il est dit : que les méchants périront,
corps et âme. Ephraïni est attaché aux
idoles', laisse-le, (Osée IV, 17).
La gloire des enfants de Dieu est de
montrer dans les siècles à venir l’infinie
richesse da sa grâce, par sa bonté envers
nous par J. C. (Eph. II, 7) et de faire
connaître aujourd’hui par l’Eglise aux
dominations et aux autorités dans les deux
la sagesse infiniment variée de Dieu,
à qui est la gloire dans l’Eglise et en
Jésus-Christ dans toutes les générations,
aux siècles des siècles (Eph. III, 10,
21), c.-à-d. dans toutes les générations
des siècles à venir, pendant l’éternité.
C’est une gloire inconcevable que
d’être appelés, nous chrétiens, à révéler
la sagesse et l’amour de Dieu à toutes
les intelligences de l’univers, mais c’est
encore plus glorieux de savoir que lorsque nous verrons le Seigneur, nous lui serons semblables, parce que nous le verrons
tel qu’il est, semblables par le corps spirituel et par l’esprit. Notre corps actuel et notre esprit contiennent maintenant en germes des puissances et des
énergies qui ne sont pas encore manifestées, et ne le seront probablement
jamais ici-bas ; elles sont appelées les
puissances du monde à venir. Mais quand
le Seigneur apparaîtra pour établir son
règne, il nous transformera à Son imagé,
nous régnerons avec lui, nous le servirons avec un grand succès. Notre
besoin de savoir sera satisfait, car nous
verrons juste, et nous verrons l’ensemble, par des organes puissants, nous
comprendrons notre destinée, et nous
verrons que toutes les circonstances par
lesquelles Dieu nous a fait passer étaient
nécessaires pour notre bien. Notre conscience sera satisfaite, car. notre volonté
renouvelée ne voudra que ce que Dieu
veut, et ne rencontrant aucun obstacle
insurmontable, notre travail pour la
gloire de Dieu sera une joie et un repos. Notre cœur sera satisfait, parceque
nous aimerons et nous serons aimés,
au milieu de tous les serviteurs de
Dieu de l’ancienne et de la nouvelle
Alliance, en présence de Dieu notre
Père, et de Jésus notre frère adorable
qui s’est sacrifié pour nous. Notre bonheur sera parfait, parce que nous nous
trouverons dans l’universelle harmonie,
entre nos facultés et nos diverses tendances, entre les divers peuples et familles et individus, entre les diverses
forces de la nature, les mondes qui
roulent dans l’espace, surtout entre
Dieu et toutes ses créatures. D. T.
EPIÊMÊBIDES VAUDOISES
19 Septembre
Mort du pasteur Dominique Vignaux.
Un fait à signaler dans notre histoire
c’est que dès que le culte public fut institué dans nos Vallées en 1555 par l’érection des temples d’Angrogne, nos Barbes
ne suffirent plus à la tâche, et pendant
toute une génération nos Vallées durent
demander et accepter avec reconnaissance des pasteurs étrangers capables
de prêcher en public. Ces pasteurs furent pour la plupart des prêtres et
moines Italiens convertis, comme Varagliaet Lentolo (St Jean),Miolo et Grosso
(Angrogne), Bergio (La Tour), De Dio
(Rora),Pizzichettone (Pomaret), Guarino
(St Germain) et Pererio (Villar). Mais
en même temps que ces membres convertis du clergé romain, il vint aussi
aux Vallées des pasteurs qui étaient
protestants de naissance et provenaient
de la France ou de la Suisse, comme
Humbert et Meyer (Bobi), Noël (Angrogne), Ambert (La Tour), Lorenset
(Massel), Morin (Pomaret), Roche (Pral),
De Bourges (Rora), Val et Vignaux
(Villar). C’est ce dernier que la date
du 19 Septembre nous rappelle, car le
19 Septembre 1605 fut la date de sa
mort.
Dominique Vignaux était né dans le
premier quart du lô.ème siècle à Panasac en Gascogne d’une famille noble
et avait étudié la théologie à Genève,
d’où il avait été envoyé comme pasteur
au Villar en 1563. Il desservit cette
église pendant 40 ans, jusqu’en 1603,
qu’il dut se mettre à la retraite vu son
grand âge, et céder sa charge à son
fils Jean, qui l’occupa jusqu’à la peste
de 1630. Il fut délégué par les Vallées
auprès de leur souverain en Décembre
1565 pour protester contre Castrocaro
et « employé ordinairement ès principales affaires des églises», dit Gilles
(I. 335) II- 188).
En 1603, malgré son grand âge, il
aurait voulu passer le col de la Croix
pour assister au Synode de Gap et
revoir sa patrie ; et il s’y prépara en
ramassant tous les documents d’histoire
Vaudoise qu’il put trouver (y compris
le récit deHieronimo Miolo et «un grand
nombre de livres des Vaudois, escrits
à la main ») pour les apporter au Sieur
Perrin ministre en Dauphiné, chargé
d’écrire l’Histoire des Vaudois.
Mais il fut empêché d’aller lui-même
et il envoya à sa place son fils et coadiuteur, le pasteur Jean Vignaux, avec
tous ces documents. En septembre 1605
il tomba malade et le 16 il fut visité
par tous les ministres du Val Luzerne
auxquels il fit un discours « digne de
lui et convenable à eux et à leurs
charges ».
Gilles raconte qu’il l’assista à ses
derniers moments, le lundi ig et qu’il
fut « consolé des paroles tant pieuses
qu’il proféra quasi jusques au dernier
soupir ».
Quel beau coucher de soleil que le
départ joyeux pour la patrie céleste
d’un fidèle .serviteur de Dieu, arrivé à
la blanche vieillesse 1
Et quelle dette de reconnaissance
nous avons envers la France protestante qui nous a donné quelques uns
de nos pasteurs les plus distingués !
Teofilo Gay.
2
■ -ïîÇiSf'
Au Congrès de la Paix
y Lac de Còme, 22 septembre.
Mon cher collègue.
Je m’étais proposé de vous envoyer
un compte rendu un peu complet du
XV Congrès universel de la Paix, qui
siégé a Milan depuis le 15 et doit clore
ce soir ses séances. Mais des circonstances imprévues m’ayant rappelé dès
lundi auprès de ma famille, je ne pourrais vous donner que des échos des
journaux de Milan, qui parlent d’ailleurs du Congrès avec beaucoup d’intérêt et de bienveillance. Je dois donc
me borner à quelques impressions personnelles.
Le Congrès de la Paix est sans contredit, parmi les nombreux Congrès
(environ 300) convoqués à Milan au
cours de l’exposition, un de ceux qui
ont le plus attiré l’attention. La ville
de Milan était dignement représentée
a la séance d’ouverture par son syndic,
M. le sénateur Ponti, qui a prononcé
un remarquable discours. Le Ministre
des Affaires Etrangères, M. ïittoni,
avait d’abord laissé e.spérer qu’il aurait
assiste a la seance. Des devoirs pressants l’en ayant empêché, il s’est fait
représenter par M. le Commandeur
Bollati, qui, dans un discours très applaudi, assure que toute la sympathie
du gouvernement de S. M. est acquise
aux idées pour lesquelles les pacifistes
luttent avec tant de zèle et de foi. Un
télégramme du président Roosevelt, lu
par les représentants des Etats-Unis,
exprime de même en son propre nom
et au nom du peuple américain, des
sentiments de chaleureuse sympathie.
Et le télégramme du roi Victor-Emmanuel, en réponse à celui que lui adressa
la présidence du Congrès, n’exprimait-il
pas, plus que de la sympathie, de l’enthousiasme pour la « sublime idée » que
les Congres de la Paix et les sociétés
qu’ils représentent propagent avec un
succès croissant.
Le premier sentiment qu’on éprouve
en assistant a une seance du Congrès
de la Paix, c’est un sentiment de pure
admiration pour ces vaillants, qui depuis des dizaines d’années consacrent
le meilleur de leurs forces et de leurs
talents à la propagation des idées de
paix et de justice parmi les peuples.^
C’est qu’on sent qu’aucun motif d’intérêt
personnel ni d’ambition ne se mêle à
leur zele pour la sainte cause. On ne
peut voir sans émotion un _ Frédéric
Passy, dans sa 85"*® année, se soumettre
à toutes les incommodités et les fatigues d’un long voyage (une personne
bien informée m’a assuré qu’il était
venu seul de Paris a Milan), pour venir,
selon sa propre expression, apporter
son dernier témoignage à la cause pour
laquelle il lutte depuis un demi-siècle.
M. Passy est vénéré par les pacifistes
comme leur maître et leur modèle à
tous, mais il y a toute une phalange
de vaillants champions qui sont dignes
de prendre place à côté de lui par le
zele desinteresse avec lequel ils travaillent pour la même cause : Frédéric
Bajer, president de la Commission du
Bureau international de la Paix ; Elie
Ducommun, secrétaire honoraire du
Bureau ; Bertha von Suttner. l’illustre
a.uteur du roman « Bas les armes » ;
Félix Moscheles, Jacques Novikow et
beaucoup d’autres ; et n’oublions pas
notre excellent Moneta, le digne président du Congrès, qui parmi les trop
rares italiens qui se sont voués sincèrement a la cause de la paix, est cer
tainement celui qui y a mis le plus
d’activité, de persévérance et d’esprit
de sacrifice.
Je ne vous parlerai pas de l’accueil
qui a été fait aux congressistes par la
ville de Milan, qui leur a offert un
magnifique banquet et une réception
au chateau Sforza, et de celui que leur
a fait 1’« Unione Lombarda », qui les a
vraiment comblés d’amabilités.
Comme je l’ai dit en commençant, je
ne puis non plus entrer dans aucun
détail sur les travaux du Congrès. Je
puis seulement vous dire que les délibérations des Congrès de la Paix,
depuis quelques années, prennent un
caractère de plus en plus pratique. On
laisse de côté les idées trop générales
et les vœux trop platoniques, et l’on
s’efforce de diriger l’attention des peuples, des parlements et des gouvernements sur des objets déterminés. Je
note en particulier la résolution par
laquelle le Congres de Milan exprime
le vœu que la prochaine Conférence de
La Haye ne s’occupe d’aucune question
accessoire et concentre son attention
uniquement sur la question du désarmement et des bases préparatoires de
l’union juridique des Etats.
Puisse ce Congrès, selon le vœu
exprimé par le Président des EtatsUnis dans son télégramme, marquer
encore un pas en avant vers la réalisation du but auquel tendent les efforts
de tant de généreux amis de la paix.
De grands progrès ont été faits, nül
ne pourrait le nier, depuis que les premiers congrès se réunissaient au milieu de l’indifférence générale. Nous en
verrons de plus grands, c’est le ferme
espoir de votre dévoué.
N. Tourn.
Nouvelles de VEvangélisation
Le Comité d’Evangélisation , dans
les séances des 14, 15, 17 et 18 de ce
mois, a la Maison Vaudoise, a décidé
les déplacements suivants de ses ouvriers :
M. Muston, président, de Gênes à Rome
» F. Rostan, de Palerme à Gênes
» L. Rostagno, de Livourne à Palerme
» B. Celli, de Sampierdarena à Livourne
» G. Tron, de Pise à Naples
» Doit. Grilli, de Borrello à Pise
» A. Simeoni, de Mantoue à Revere
» G. Fasttlo, de Revere à Catane
» A. Chauvie, de Catane à Messine
» G. Bertinat, de Gênes à Riesi
» G. Messina, de Milan à Mantoue
(avec les annexes de Guidizzolo
et Castiglione)
» P. Cdisson, à Milan, (avec la charge
de collecteur en Allemagne).
L’Eglise autonome de Nice qui s’en
est remise, jusqu’ici, au Comité d’Evangélisation pour le choix de son pasteur,
l’a fait cette fois encore, non sans
avoir exprimé le désir que ce choix
se portât sur M. Ëmilio Pons, depuis
quelques années aide de M. le past.
Auguste Malan, qui vient de prendre
sa retraite. Le Comité a accédé volontiers à cette demande.
* *
*
MM. les membres du Comité se sont
partagé la surintendence des districts
comme suit ;
M. Ë. GiampiccoU, Piemonte-Liguria
» P. Rostan, Lombardo-Veneto
» G. Buzzi, Toscana-Sardegna
» G. Tron, Roma-Napoli
» L. Rostagno, Sicilia,
A partir du i.er Janvier 1907, l’iiafi'a
Evangelica deviendra, pour un an d’essai,
l’organe officiel de l’Eglise Vaudoise.
Le journal aura toujours pour directeur
M, Barthélemy Pons, et continuera à
être imprimé à Florence par l’Imprimerie Claudienne , et sous les auspices
de la Société des Publications Evangéliques Italiennes.
Statistique du protestaiitisaie daos le uiende
Dans le 16.me volume de la 3.me
édition de la Real-Plncgklopadie de Herzog, M. F. Kattenbusch, professeur de
théologie à Gœttingue, vient de donner la statistique que voici du christianisme protestant.
C’est aux Etats-Unis que le protestantisme compterait le plus d’adhérents:
il en aurait 65-66 millions (sur 79 millions d’habitants). Puis vient la Grande
Bretagne avec 37 millions de protestants, les œpiscopaux compris (sur 42
IJ2 millions d’habitants, et l’Empire
allemand avec 35 millions de protestants (sur 56 millions d’habitants). Figurent ensuite sur la liste ; la Suède et
la Norvège, avec 7 i\2 millions de protestants ; le Danemark, avec 2 ij2 millions ; la Russie, avec 6 millions ; la
Hongrie, avec près de 4 millions; la
Hollande, avec 3 millions ; la Suisse,
avec 2 millions ; la France, avec un
H2 million (ou plutôt: 650.000); l’Autriche, avec un H4 de million. En
dehors de l’Europe, les Colonies britanniques donneraient 10 millions de
protestants, et les Eglises missionnaires,
environ 4 millions. Le total des protestants dans le monde entier serait ainsi
d’environ 180 millions, dont plus de 114
millions rattachés à la langue anglaise.
Au point de vue des confessions, ce
total de i8o millions se répartirait à
peu près ainsi: 56 millions de luthériens,
dont 32 appartiendraient à l’Allemagne
(les évangéliques-unis sont comptés avec
les luthériens) ; 29 millions d’anglicans;
100 millions de réformés ou d’adhérents
d’Eglises issues du calvinisme, dont
32-33 millions en Europe, 57 millions
en Amérique et 10 millions ailleurs.
En face de ces 180 millions de protestants, il y aurait sur la terre 250-260
millions de catholiques latins et loo-iio
millions d’adhérents des Eglises orientales (grecs orthodoxes ou hétérodoxes).
Les catholiques de nom seraient donc
toujours plus nombreux dans le monde
que les protestants de nom, mais ils
seraient moins nombreux que les chré.tiens non catholiques pris dans leur
ensemble.
(La Semaine religieuse.)
La léproserie à Jérusalem
Le rapport annuel de la léproserie
de Jérusalem vient de paraître... Ces pages nous donnent une idée du dévouement dont doivent être animés ceux
qui, par amour pour Christ, ont consacre leur vie à ces misérables d’entre
les misérables.
La léproserie de Jérusalem est le
seul hôpital de ce genre, non seulement
pour toute la Palestine, mais pour une
grande étendue de pays. Du côté de
I Orient, il faut voyager jusqu’en Perse
pour trouver un établissement pareil.'
II est vrai que le gouvernement turc
a construit ça et la des maisons pour
lepreux, mais ce ne sont que de pauvres abris dans lesquels on distribue
aux malades des rations journalières.
Ils ont à payer une finance d’entrée,
et cependant personne ne s’occupe d’eux. ^
Il est évident dès lors quelle est l’ini
portance de notre léproserie de JéruSalem. Le but qu’elle poursuit c’est de^S
procurer des soins entendus à tous ceux 3
qu'a frappés cette maladie incurable et «I
de les isoler de la société. Elle veut *
perpétuer dans la patrie de notre Sau- - '1
veur la mémoire de Celui qui, dans sa *
miséricoi-de, s’est abaissé jusqu’à ces
pauvres êtres souillés et méprisés
leur a offert la guérison du corps et »de l’âme. Pendant de longues années’’-^
la méfiance éleva une véritable barrière
entre les lépreux et ceux qui voulaient ’
les soigner. Après de modestes com- M
mencements, vingt années s’écoulèrent
jusqu’à ce que le chiffre des patients
dépassât vingt. Les malades, pour la ;
plupart Mahométans, ne pouvaient se
figurer qu’il fût possible de les vêtir, J
de les nourrir et de les soigner par 1
amour seulement, ils soupçonnaient *
quelque arrière-pensée et craignaient
qu’on ne les forçat à changer de religion, ou même qu’on ne les empoisonnât. De plus, nombre d’entre eux ne
voulaient pas se soumettre aux règles
de la maison, dans laquelle le mariage
et la mendicité sont interdits. Petit à
petit cependant, la charité chrétienne
triompha de tous les préjugés. Ces dernières années, le nombre des malades
s’est subitement accru, et dans le courant de 1905 les soixante lits ont été
tous occupés pour la première fois.
Sera-t-il jamais possible de recevoir
dans notre asile tous les lépreux de la
Palestine ? Le dernier but de cet établissement ne doit-il pas être d’extirper
de ce pays cette affreuse maladie, en
face de laquelle la science médicale
semble être complètement impuissante?'
Pour le moment il faut reléefuer à
1 arnere-plan tout projet pareil. Notre
seul désir est de pouvoir poursuivre
cette œuvre dans son étendue actuelle,
de ne pas etre obligés de renvoyer dans
la misère ceux qui ont déjà goûté chez
nous la charité chrétienne. A mesure
que l’œuvre s’est agrandie, les dépenses ont axigmente, et comme les recettes ne se sont pas accrues dans la
même proportion, les déficits annuels
se sont accumulés, de sorte que l’année
dernière une dette de francs 54.393,50
pesait sur cet établissement. Ne voyant
pas d autre issue, notre direction résolut de renvoyer une partie des malades ; sur les instances du Comité local
cependant, elle ajourna de quelques
mois l’exécution de cette décision, qui
aurait produit une impression déplorable sur toute la population. Grâce à
Dieu, la situation s’est quelque peu
améliorée depuis lors: en 1905, les recettes ont dépassé les dépenses, de sorte
que le déficit a pu être réduit à la
somme de 46.650 francs...
Toutefois l’avenir paraît bien obscur,
non seulement la dette actuelle est encore considérable, mais pour que l’œuvre puisse cheminer, les recettes régulières devraient s’accroître. Il n’est pas
normal qu’un souci pareil pèse sur ceux
qui ont consacre leur vie à cette œuvre de charité et de renoncement, qui
jour après jour, avec le plus grand dévouement, soignent ces malheureux dont
le corps tombe lentement en décomposition et qui rencontrent souvent, non
seulement une noire ingratitude, mais
le mépris dont tout Mahométan couvre
le chrétien et particulièrement la femme... Puissent ces quelques lignes
eveiller dans bien des cœurs une sincère sympathie pour cette œuvre qu’un
3
•V
- 3
P
^"Voyageur caractérise en ces termes :
Aucun des sanctuaires de la Ville
Sainte ne parle aussi distinctement de
’‘^•'Christ, du Christ vivant, que cette maison dans laquelle une tendre charité
soigne une maladie repoussante. C’est
ici le lieu saint, c’est ici qu’on trouve
traces du Seigneur qui a dit; «Tou^ tes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plu? petits de mes
frères, c’est à moi que vous les avez
faites » et : « VoiÔi je suis toujours avec
vous jusqu’à la fin du monde»’
(Extrait du Semeur Vaudois.
C Îî îi O l Q IJ
La Tour.
Conférence pro Arménie. Nous re®?(grettons vivement, pour le conférencier
d’abord, et pour le public cultivé de la
Tour ensuite, que la conférence annoncée
dimanche dernier (1) n’ait pas réuni à S.te
- Marguerite un pins grand nombre d’auj., diteurs. On avait eu rarement l’occasion
•5-d’ententke parler de ces malheureux per,'*î? sécutés d’Arménie avec une pareille com^ pétence et avec une aussi grande abondance de détails. Et ce qui a ajoité du
’"''prix à l’exposition sobre et claire de
M. Pierre Qiùllard, membre du Comité
International « Pro Arménie », c’est qu’il
a réussi à captiver toute notre attention,
•J pendant 75 minutes, tout en ayant le
I bon goût de supprimer les imprécations,
les protestations indignées, les invectives
*• dont les conférenciers traitant ces genres
ï de sujets ne sont que trop coutumiers.
M. Quillard a laissé parler les faits.
Et ils ne sont que trop éloquents.
Les grands massacres d’Arménie datent
de bien loin ; depuis les grandes tueries
de 1894, jusqu’à aujourd’hui, voilà plusieurs dizaines de milliers de personnes
qui ont été écharpées, écartelées, scalpées,
égorgées ou simplement fusillées par ordre
des gouvernements turc et russe ou de
connivence avec eux. Ni les massacres
de Pâques, ni les dragonnades, d’infâme
' mémoire, n’ont eu des exemples de raffinements de cruauté comparables à ceux
que les livres bleus anglais et français
relatent dans leurs pages officielles.
Et de quoi étaient donc-coupables les
malheureuses victimes du fanatisme turc ?
De ne pas être musulmanes, d’être sobres,
, actives, entreprenantes, tout autant de
qualités qui portent ombrage au gou~vernement du Sultan. Les marchands
arméniens, ajoute M. Quillard, ne sont
certes pas irréprochables, mais ils sont
au moins aussi honnêtes, si ce n’est plus,
que leurs congénères turcs, grecs ou
russes. D’ailleurs la grande majorité des
3 millons d’Arméniens est formée de
paisibles agriculteurs ne demandant qu’à
cultiver leurs champs en paix. Mais vous
n’avez pas d’idée des impôts de toute
espèce qui les écrasent et de la façon
arbitraire dont on les perçoit, surtout
dans l’Arménie turque !
Certaine presse ignoble, française et
. allemande, émargeant au budget turc,
s’est efforcée de prouver qu’Abdul-Haraid
est le plus sensible des hommes, ayant
presque horrefiV du sang, et que si tant
de milliers de ses fidèles sujets sont périodiquement égorgés, le pauvre homme n’y
entre pour rien, qu’il ne le sait même
pas. Eh bien ! M. Quillard prouve, documents en mains, que toute la responsabilité de ces horreurs remonte jusqu’à
lui. Du fond de son morne palais, où il
(1) Il est regrettable que M. Quillard n’ait
pas fait annoncer sa conférence au second culte
f f
principal, qui avait lieu ce jour-là, aux Copiers.
Cela lui aurait certainement procuré un publie
plus nombreux. La Béd.
tremble constamment pour sa vie, il ordonne les tueries, les discipline (1) et
parfois les arrête. Un mot de lui déchaîne les hordes féroces, un simple signe apaise leur fureur. Et le czar de
son côté n’est pas moins coupable à l’endroit des persécutions sanglantes vis-àvis des sujets arméniens de son empire.
Il est surabondamment prouvé que les
Puissances n’auraient qu’un mot à dire
pour mettre fin aux massacres et pour
que les pauvres persécutés rentrent dans
le droit commun. Mais elles s’en sont
bien gardées jusqu’ici et il n’y a pas
grand espoir qu’elles se proposent à l’avenir de s’employer à faire triompher
les grandes idées de justice et d’humanité. Périssent tous les Arméniens pourvu
que les intérêts de la politique égoïste
et utilitaire soient sauvegardés ! La seule
nation qui ait démontré de s’émouvoir
au sujet des Arméniens, c’est l’Angleterre ; et l’on doit apparemment aux
énergiques remontrances de ses diplomates, si les massacres n’ont pas pris de
plus vastes proportions. Honneur à elle!
j. c.
Collège Vaudois. Les examens d’admission et de promotions commenceront
le i.er Octobre prochain, à huit heures.
La seconde session des examens de
Licence gymnasiale commencera le 3
Octobre, à la même heure. Pas d’examens de licence lycéale, tous les candidats ayant été licenciés sans examen,
en Juillet dernier.
La réouverture des cours aura lieu
le 16 Octobre, à trois heures de l’aprèsmidi, dans la salle du Synode.
La Direction.
Ecole Supérieure de J eunes Fille.s.
Les examens de réparation à l’Ecole
Normale auront lieu à partir du mercredi 10 octobre, à 8 heures du matin.
La Direction.
— Samedi dernier, à 8 \\2 h.
du soir, à la Maison Vaudoise, avait
lieu la Soirée littéraire et musicale pro
Collegio Valdese, annoncée dans notre
numéro précédent. L’attente du public
n’a pas été déçue. Le programme attrayant a été développé d’une manière
irréprochable et l’encaisse satisfaisant.
— Le Conseil communal, dans sa
séance de Mercredi 26 c., — la première de l’automne, — a nommé membres de la Commission scolaire MM. Elisée Costabel assesseur, C. A. Tron et
Ang. Jahier pasteurs, Chev. Bertin,
David Gaydou conseillers, et Mesdames C. Selli et P. Romano.
Ecole Latine de Pomaret. Les examens d’admission à l’Ecole Latine de
Pomaret auront lieu, D. V., le Mardi
2 octobre prochain, à huit heures.
Les examens de réparation commenceront le même jour et à la même
heure.
Les cours seront régulièrement repris
le 8 Octobre à huit heures.
Prière aux pasteurs des paroisses
plus directement intéressées de porter
cette communication à la connaissance
du public.
La Direction.
Florence. Jeudi 13 c., dans le temple vaudois de Via Manzoni, M. Attilio
Arias.! pasteur à Vittoria, et M.lle Ada
Jahier, institutrice à Florence, recevaient
la bénédiction de leur mariage par AL
le prof. G. Rostagno.
Deux jours après, le même M. Rostagno bénissait, dans le temple du
Palais Salviati, le mariage de AL Giovanni E. Meille, évangéliste, et AJ.lle Ada
Maltagliati.
Nouvelles et faits divers
Chez les A-3Iboundous.
Les A-Mboundous sont un des peuples
que comprend la colonie portugaise d’Angola (Afrique occidentale). Leur langue
s’appelle le Ki-Mboundou. En 1858,
Livingstone avait remarqué ce peuple
et sa belle langue. Il n’y avait alors
dans ces parages aucun missionnaire,
aucun livre chrétien. «Mais, disait le
grand explorateur, l’Eglise de Dieu récoltera du fruit au sein de ce peuple».
Cette prophétie s’est accomplie. Il y a
aujourd’hui chez ce peuple des églises
qui comptent de nombreux convertis.
Les jésuites avaient, au XVII.e siècle,
enseigné à lire et à écrire aux A-Mboundous. Quand ils furent expulsés, ils ne
laissèrent derrière eux que quelques fragments de l’Ecriture, par exemple l’Oraison
dominicale. Mais les A-Mboundous n’oublièrent pas ce qui leur avait été enseigné, et l’art d’écrire se perpétua chez
eux de génération en génération. La
Société Biblique Britannique et Etrangère espère donner bientôt à ce peuple
le N. T. tout entier. Déjà en 1882, deux
Evangiles ont été traduits par le missionnaire bien connu Héli Châtelain.
Depuis, M. Héli Châtelain s’est transporté
ailleurs, et le travail de traduction, comme
le travail de la mission, a été continué
par le missionnaire Withey.
Un jour, M. Withey cherchait l’équivalent du mot fléau. Les indigènes ne
purent pas le lui dire, mais quelques
jours après, ces indigènes, parlant des
rats, disaient: quel dideboul Le mot était
trouvé.
Les A-Mboundous ont un vocabulaire
très riche pour les vices, très limité pour
les vertus. Les missionnaires, au commencement, ne réussissaient pas à trouver l’équivalent du mot amour. Aimer se
disait Ku-zola. Ku étant le signe de l’infinitif, ne pouvait-on pas laisser de côté
cette syllabe et prendre zola pour amour ?
Il paraît que c’était impossible. Le mot
qui se rapprochait le plus du mot amour
était un mot signifiant hameçon. Un jour,
le missionnaire, dans une allocution où
il mettait toute son âme, prononçait à
réitérées fois ce mot-là. Les auditeurs
paraissaient complètement mystifiés. « Je
sais ce qu’il veut dire, s’écria tout à
coup l’un d’eux. Il veut parler de ces
grands hameçons de fer, vous savez ? »
Parmi ce peuple aussi, la Bible a
remporté des triomphes. Un marchand
A Mboundou avait entendu dire, dans un
voyage, qu’il existait un livre qui s’appelait la Bible, un livre qui parlait de
Dieu et de la vérité. Il se mit à demander la Bible dans toutes les boutiques devant lesquelles il passait, s’exposant ainsi à pas mal de ridicule. Il ne
se laissa pas décourager. A son retour,
il passa chez un missionnaire, qui lui
montra une Bible en portugais. Il n’avait
pas d’argent, et demanda qu’on lui vendit
cette Bible à crédit. Le missionnaire
refusa, et notre homme dut tout d’abord
gagner l’argent. Quand il l’eut achetée,
il l’emporta avec lui dans ses voyages.
Il la mettait sous son oreiller. Il est
devenu chrétien. Dans sa recherche de
la vérité, il n’a pas usé moins de trois
Bibles. Il a un jeune neveu qui est colporteur.
(Mess, des Messagers),
— La Lanterna Pinerolese a célébré, cette semaine, le vingt-cinquième
anniversaire de sa fondation. Commencée petitement, grâce à l’initiative de
M. N. Sacconi, et entourée d’une hostilité presque générale, elle a désormais
acquis une large place à Pignerol et
au dehors, grâce à M. Pittavino et à
ses collaborateurs. En qualité de confrères, nous lui adressons nos meilleurs
vœux pour l’avenir de son journal, lui
souhaitant d’être, au près et au loin,
une vive lumière, qui dissipe les ténèbres de l’ignorance et de la superstition. Un signe évident de la prospérité de ce journal c’est qu’à partir du
i.r octobre il va servir à ses 4000
abonnés deux numéros par semaine au
lieu d’un.
INFORMATIONS
Les conscrits de cette année, qui ont
été enrôlés en i .e catégorie, sont appelés
sous les armes, et doivent se présenter
au district de Pignerol les 20, 22 et
23 octobre. Ceux du Val Cluson, de
Pérouse, Pomaret, Pinache et EnversPinache, Villar Pérouse, Coazze etc.
doivent se présenter le 22 ; ceux de la
vallée de Suse le 23 ; tous les autres
le 20.
La sécheresse et l’épidémie d’aphte
épizootienne, qui a déjà fait des victimes, entre autres, au Villar et à S.
Jean, ainsi que la fermeture du marché
aux bestiaux de Pignerol ont fait énormément baisser le prix du bétail et
causé de graves pertes aux paysans.
Les autorités communales devraient
veiller à ce que cette baisse dans les
prix n’aille pas toute au profit de MM.
les bouchers, mais qu’elle se répercute
aussi sur le prix de la viande, qui est
la nourriture d’un grand nombre de
leurs administrés.
FOIRES DU MOIS D’OCTOBRE.
h
Le I au Villar Pélis, le 2 à Pragela,
le 8 à Bobi, le 10 à Bagnol et au
Perrier, le 22 à Bubiane, le 25 à la
Pérouse et à Vigon, le 29 à Moncalier.
Les familles Henkillg Meille font part
à leurs amis et connaissances des Vallées Vaudoises de la perte douloureuse
qu’elles viennent d’éprouver en la personne de
M. Emilio Heniing, Ingénieur,
décédé à Bergamo le 20 Septembre
dans sa 2 9.me année.
Souscription pour le Collège
Report frs. 2247
MM. Doct. Jean Grilli 10
» Henri Mathieu, secret, comm. 5
» Frédéric Balmas, past. 10
» Jean Jalla, prof. 10
» Louis Jourdan (Uruguay) 5,35
» Emile E. Tron, étudiant 5
» A. C. G. 5
» Gustave Bærlocker 12
» N. N. 10
» Auguste Pastre, Pomaret 2,50
» Albarin & Coïsson, Tip. Alpina 20
» B. Pons, Florence 5
» D. Bérard-Caffarel 10
» P. Monastier. prof. 5
» Mad. Adolphe Pellegrini 25
» M. & M.me David Pellegrini 25
» Ing. Gustave Decker 10
» » Adolphe Decker 10
Total L. 2431,85
Ab. payés et non quittancé.s.
1906: B.my Meynier, S. Germain ; B.my Long,
S. Germain.
A. Rivoir. gérant
4
&-V
C011Ü1IC1TOIS ET I1101CIS
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S’adresser à 11 MP RI ME RI E ALPINE
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tutti i paesi ;
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comunali, ecc. di Società Ferroviarie, Industriali, ecc. sia del Regno sia
dell’ estero ; ’
* dell’esazione di Cedole, Titoli estratti, al portatore o nominativi, eftetti cam
biari, ecc., pagabili in Italia e all’Estero ;
* del servizio di Cassa per conto di Industriali, Commercianti, Società indu
striali, Enti diversi, ecc. ;
» della trasmissione di fondi per posta o telegrafo ;
SCONTA Effetti cambiari pagabili in Italia e all’Estero, e Warrants ;
apre Crediti in conto corrente e accreditamenti all’interno e all’estero per importazioni;
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Cassette grandi altezza cm. 26 )x( 25 di larghezza, profondità cm. 50, L. 30.
AVVERTENZE;
Si concedono pure abbonamenti trimestrali e semestrali. — Agli utenti cassette chiuse vengono pure pagati
gratuitamente i “ conpous „ e titoli estratti esigibili a Torino.
L’impianto può essere visitato tutti i giorni feriali dalle 9 alle 12 e dalle 14 alle 17.
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