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L’ÉCHO DES VALLEES
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Que toutes les choses .raies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent .os pensée». (Fm. IV. S).
SOMMAIRE :
Lord Kelvin — Ephémérides vaudoises
— Le nouveau Recueil de cantiques
italien — Chronique — Une petite
statistique qui en dit long — Nouvelles
et faits divers — Livres et Revues —
Revue politique — Feuilleton: De
l’Extrême Orient.
LORD KELVIN
(1)
Un des plus illustres physiciens du
dix-neuvième siècle, Sir William Thomson, lord Kelvin, né à Belfast en 1824,
vient de s’éteindre, le 17 Décembre
dernier, à sa résidence de Ayrshire, à
83 ans, après une longue existence 6onsacrée tout entière à la science. Cet
homme éminent laisse derrière lui des
travaux d’une portée extraordinaire, qui
assurent l’immortalité a son nom, et le
placent à côté de Newton et de Darwin.
‘'Ses travaux,'qui ont porté tout à la
fois sur la chaleur, l’électricité et le
magnétisme, constituent une masse tellement imposante que nous renonçons
à les énumérer... Il a inventé plusieurs
appareils extrêmement utiles, tels que
un électromètre, un siphon enregistreur,
et un galvanomètre-miroir.
*
* *
En 1892, la reine Victoria lui conféra la pairie, et Sir William Thomson
devint Lord Kelvin. Il était president
Société Royale de Londres, associé étranger de l’Académie des sciences de Paris et grand officier de la
Légion d’honneur.
Les restes mortels de Kelvin reposent à côté de ceux de Newton, Herschel et Darwin, dans l’Abbaye de
^Vestminster, le Panthéon du RoyaumeUni. Avec Lord Kelvin une grande
figure de savant disparaît, — une des
plus grandes que compte l’histoire de
la science générale
* *
Après 55 ans de travaux scientifiques
et de découvertes rares. Lord Kelvin
reconnaissait, avec une sincère humilité,
les limites de la science, avait une foi
ferme dans la divine providence qui
gouverne l’univers. En *^903 il écrivait :
*Nous sommes contraint, par la science,
de croire, avec une confiance parfaite,
à une Puissance, à une vertu ou influence autre que la force physique,
dynamique ou électrique. On voit que
la science et la foi peuvent être des
alliées. '
Ce grand savant était un homme des
plus humbles et des plus débonnaires.
Celui qui écrit ces lignes d'eu le privilège de le voir de près, à l’occasion
du grand banquet annuel que le Sénat
de l’Université de Glasgow donna, en
1900, pour honorer les nombreuses personnes qui avaient reçu le grade de
docteur. Durant le repas Lord Kelvin,
qui mangeait très peu, voulut etre renseigné sur l’état actuel de l’Eglise Vaudoise, sur son œuvre d’Evangélisation
et les progrès de l’Evangile en Italie.
Jamais plus de bienveillance se rencontra unie à une pareille science !
*
* *
Enfin, on ne saurait trop relever le
fait que cet illustre savant professait
le christianisme évangélique le plus
strict. Les personnes qui ont eu l’avantage d’approcher Lord Kelvin et de
vivre dans son intimité, déclarent que
sa foi se montrait par de continuels
actes extérieurs et qu’il vivait une vie
de prière et de piété profonde.
J’avoue que l’exemple de Lord Kelvin
me console en partie des souffrances
que je ressens, quand je lis, dans telle
petite feuille de notre arrondissement,
que, entre l’enseignement évangélique
et son contraire, il n’est question que
de substituer une^ légende à une autre !
Mais nos réformateurs, ou plutôt démolisseurs sont bien capables de se croire
mieux informés que Newton et Kelvin.
Ne sont-ils pas légion, aujourd’hui, ceux
qui disent : Je sais tout !
J.-P. Pons.
EPIÊIÊIIBIS flDDOlSES
les Aijn. Littér. et Phüos. du 29 Déc.
et le British Weekly du 26.
8 Janvier.
Centenaire du temple des Copiers.
Le 8 Janvier 1608 Charles Emmanuel
I sanctionnait l’érection aux Copiers
d’un beau grand temple Vaudois, malgré la vive opposition du clergé catholique.
Gilles dit que ce n’était que l’agrandissement d’un temple ou 1 on officiait
depuis longtemps déjà.
Rorengo a l’air de dire au contraire
que c’était bel et bien un édifice nouveau.
Nous croyons qu’ils ont raison tous
les deux.
Certes La Tour s’était dès 1556 bâti
des lieux de réunions pour y célébrer
le culte public, dans différentes localités de son territoire. Il y en avait en
effet au temps de la guerre de Trinité
à Bourel, aux Bonnets, au Taillaré et
aux Copiers. Ce dernier, le plus rapproché du bourg de La Tour, dut acquérir bientôt une importance exceptionnelle, et le nombre des Vaudois de
La Tour augmentant, on slavisa en
1608 de leur fournir un local de culte
plus vaste. C’était donc l’ancien temple
amplifié, mais c’était un nouvel édifice
en réalité. La bourgade où on l’érigea,
portait (et’porte encore) le nom d’une
famille importante de l’endroit, la famille Cappero ou Couper (et plus tard
Copiers en français). Dès 1333 nous
trouvons à Pignerol deux Vaudoises
appelées Agnese e Alasia Coperio ; en
1451 Philippe Regis dénonce comme
un des Vaudois du Val Saint-Martin
Francesco Coppero; en i573 ^ guerre
de La Raddea le cap. Pierre Couper
de La Tour périt victime d’une bravade et parmi les signatures d’une pétition à Charles Emmanuel en 1594 il
y a Etienne Coppero de*La Tour.
Le premier pasteur de ce nouveau
temple agrandi des Copiers fut Pierre
Gilles notre célèbre historien, le héros
qui sauva notre église de graves dangers lors de la peste de 1630. Et il n 5'
a pas besoin d’être devin pour comprendre qu’il a dû être magna pars dans
le projet et dans l’érection de cet édifice dans lequel il prêcha ensuite pendant plus de 40-ans. Nous ne savons
pas même qui lui succeda comme pasteur aux Copiers. Tout ce que nous
savons c’est que en Mars 1655 arrivait
d’Usseaux à La Tour, envoyé par le
Synode du Dauphiné, Pierre Saurín, qui
n’eut pas le temps de prêcher longtemps
aux Copiers puisque Pianezza des le 19
Avril inaugurait ses dévastations (qui
devaient aboutir aux Paques Piemontaises) par l’incendie du temple et de
la cure des Copiers.
La Propaganda de Turin fit exiler
Saurin deux ans plus tard, mais il avait
dû dans l’entre-temps trouver moyen
de relever de ses ruines le temple des
Copiers, car déjà eu 1663 nous lisons
qu’on publiait les édits du souverain
à sa grande porte.
Ce temple fut détruit de nouveau à
la Débâcle de 1686. Après la Rentrée
il y eut pas mal de discussion a La
Tour pour s’entendre sur la localité où
il fallait bâtir le temple. Ce ne fut
qu’en 1699 que sous l’influence du pasteur Isaac Senebier la decision fut prise
en faveur des Copiers et le temple actuel de ce bourg y fut rebâti.
Le 3.me centenaire de ce lieu de
culte nous rappelle donc trois relèvements de cet édifice et trois pasteurs
distingués qui y concoururent. Et que
de souvenirs émouvants de notre histoire il réveillerait,., si nous avions 1 espace voulu pour les retracer ici I Aux
Vallées «les pierres même crient» 1
Teofilo Gay.
TOÜflIl® lEClIIL
DE CIITIDIES ITlllIl
En annonçant les « Inni Sacri » des
leur sortie de presse, nous avons renvoyé à plus tard d’en rendre compte,
dans l’intention d’en faire un examen
approfondi. Mais il n’est vraiment pas
facile, même après plusieurs mois, de
donner une appréciation juste et « adéquate » d’une publication comme celle-ci.
Ce n’est en effet qu’en le mettant à
l’épreuve par un long usage dans les
églises, qu’on pourra se rendre bien
compte de la valeur de ce Recueil.
Nous disions en l’annonçant qu’il
marque un grand progrès sur 1 édition
précédente. Cette première impression
a été plus que confirmée par un examen
plus attentif du volume. Sans parler
du nombre des cantiques, qui a plus
que doublé, les poésies qui ont été
conservées de l’ancien Recueil ont ete
revues, soit pour en améliorer la forme,
soit surtout pour faire toujours correspondre l’accent des paroles à celui de
la musique. Les poésies nouvelles, qui
forment plus des deux tiers du Recueil,
ont été choisies en partie parmi les
meilleures productions de notre trop
jeune et encore trop pauvre littérature
évangélique, et en partie composées (ou
traduites), soit par les membres de la
Commission eux-mêmes, soit, a leur
demande, par les meilleures plumes que
possèdent nos églises.
Parmi les qualités du Recueil, il faut
noter la variété des sujets, par laquelle
il offre aux assemblées de culte, et à
l’édification privée, un choix de cantiques adaptés aux circonstances les
plus diverses et répondant aux divers
besoins de la vie spirituelle.
Il n’était certes pas aisé de trouver,
pour tant de sujets différents, des mélodies simples, faciles, attrayante, et en
accord avec les sentiments exprimés
par les paroles, d’autant plus que la
Commission s’est fait un devoir, peutêtre trop absolu, de n’en répéter aucune.
Elle a, comme de juste, largement puisé
dans des recueils étrangers, soit en
traduisant les cantiques, soit en adaptant d’autres paroles à leurs mélodies.
Les seuls morceaux de musique expressément composés pour le Recueil sont,
à notre connaissance, ceux du maestro
Baci, qui a aussi permis la reproduction de quelques-uns de ses Cori Liturgici, tirés du volume que nos lecteurs
connaissent.
Il y a naturellement de grandes inégalités au point de vue de la valeur
musicale. A côté de morceaux classiques et de beaucoup d’autres qui, sans
être classiques, sont vraiment beaux,
nous en trouvons un bon nombre auxquels la critique trouverait bien à redire et qui, s’ils sont populaires dans
les pays anglo-saxons, seront peut-être
moins appréciés en Italie. Mais, au fait,
l’expérience seule pourra nous dire jusqu’à quel point cette dernière observation est juste.
En tout cas, lors même qu’une partie
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2
— 2 —
de ces cantiques ne rencontreraient pas
la faveur de nps églises, le Recueil
contient un nombre assez considérable
de chants réellement beaux et bien
choisis soit pour les paroles soit pour
la musique, pour que son succès soit
assuré.
Ajoutons que l’impression en est très
soignée (ce qui fait honneur à l’Imprimerie Claudienne) et le format commode, quoiqu’on puisse regretter que
le papier, un peu mince, soit plus transparent qu’il ne faudrait.
Quelques observations de détail.
Le souci, très louable, d’accorder rigoureusement l’accent des mots avec
celui de la musique a été poussé même
trop loin. Il y a des vers qui ont perdu.
Celui-ci par exemple (N<^ 4) ;
Tu il mio pregar — odi, 0 Signer
qui est devenu :
Tu odi il mio — pregar, Signer
et bien d’autres qu’on pourrait citer.
D’autres vers, par contre, qui sont
restés tels quels, auraient gagné à être
retouchés. Ainsi au N® 126:
So che grida, ma pur so
qui sonne mal, même pour ceux qui
ne savent pas le français.
Pourquoi, dans le Psaume 42 (N®
139), supprimer le rhythme. La mesure
de l’ancien Recueil n’allait pas, j’en
conviens, mais celle du Recueil français
était assez adaptée et pouvait l’être
mieux encore moyennant quelques modifications. Le morceau aurait gagné
en expression, nous semble-t-il.
Pour présenter chaque cantique tout
entier du même côté de la feuille il a
fallu parfois (comme au N® 166) serrer
les caractères au point de rendre la
lecture incommode même à ceux qui
ont de bons yeux. Mais cet inconvé' nient, d’ailleurs rare, est largement compensé par l’avantage de n’avoir jamais
à tourner la page en chantant.
Ces détails, auxquels il serait aisé
d’en ajouter d’autres, n’ôtent rien à la
valeur réelle du Recueil, et la Commission qui l’a rédigé mérite toute la
reconnaissance de nos églises.
Saint-Jean. Le dernier Dimanche de
l’année, M. le prof. J. D. Rivoir a
présidé le culte à 3 heures dans la
grande école de Mourcious bondée d’auditeurs, et y a baptisé un enfant.
8)
De TExtrême Orient
(Extraits de lettres écrites au cours d’nn voyage)
Le quartier européen est très bien
situé, on s’y sent chez soi. Les rues
larges et propres, les beaux ponts, les
tramways et la lumière électiique, tout
y est 1 Les arbres seuls sont en petit
nombre, et ceux que l’on y voit ont
été élevés à grand’peine à cause du sol
salpêtreux. — La vue du «Public Hall»
me rappela la révolution de 6 ans passés. Après cette époque terrible, plusieurs personnes tombèrent malades, non
à cause des privations souffertes, mais
à la suite de la frayeur causée par les
cruautés inouïes des chinois. Cette même
frayeur poussa plus d’un européen à
tuer femme et enfants pour ne pas les
laisser tomber vivants aux mains des
ennemis. Ce furent les russes qui sauvèrent les européens de Tientsin. On
me montra une grande tombe où 300
soldats dorment du dernier sommeil.
— Mardi je suis arrivée à Peking
Le jour de l’an le culte au Temple a
de nouveau été embelli par le chant
d’un cantique spécialement préparé par
quelques personnes de l’église.
Lundi dernier à 7 h. et demie du
soir au Temple du Chabas, très intéressante réunion avec lanterne magique
et vues fort bien réussies, illustrant deux
histoires qui sont destinées à tourner
nos regards vers la « Maison du père
céleste ». — Le temple était plein. Les
pasteurs de St-Jean etd’Angrogne firent
les prières et M. le pasteur David
Peyrot de Turin donna avec de chaleureux appels l’explication des vues.
Nous le remercions vivement, ainsi que
son frère M. Arthur Peyrot (qui a tant
concouru au bon succès de la réunion)
de la belle soirée qu’ils nous ont offerte.
— Actes liturgiques. Baptêmes : Décembre 29, Tourn Humbert. — Enterrement : Janvier 6, Rivoire Madeleine,
de Rora (8 ans).
— Dimanche prochain, 12 Janvier, à
3 h. une dame amie de la paroisse
tiendra à l’école des Dannes une réunion
de femmes et cette réunion se répétera
D. V. tous les 15 jours.
Rora. La question de la maîtresse
d’école est enfin résolue, ladite maîtresse,
dont l’école continuait à rester vide,
étant partie moyennant une indemnité
équivalente à un an d’honoraire. La
Commune, instruite par l’expérience,
prendra les mesures nécessaires pour
que le poste soit pourvu à temps et
selon les prescriptions de la loi. En
attendant, on a pourvu à l’instruction des enfants, soit en ouvrant une
école privée, soit en appelant à la direction des écoles de quartier de la
Rounc et des Fusines, des maîtres
expérimentés. L’école de la Rounc, le
quartier le plus petit de la paroisse, a
plus de 20 élèves, celle des Fusines,
une trentaine, et l’école privée établie
dans le chef-lieu en a également une
vingtaine. Par contre, l’école centrale
dirigée par le régent communal, n’en
a guère qu’une douzaine. Il y a là encore quelque chose d’évidemment anormal qui devra cesser d’une manière
ou d’une autre.
— Les carrières de Rorà, qui donnent
du travail à beaucoup de gens, ont déjà
fait bien des victimes. Le 24 décembre,
Alfieri Mourglia a été écrasé par la
après 3 heures de voyage en chemin
de fer. Nous’ traversâmes d’abord la
région des tombes ; tout près se trouvent souvent des maisons chinoises où
l’on se sert de l’eau de pluie qui découle de ces tumulus. Si l’on ne mettait pas beaucoup de chaux dans les
cercueils, le typhus serait encore bien
autrement répandu. Le train traversa
des campagnes inondées et, aussi loin
que l’œil pouvait arriver, je ne voyais
que cette eau ; au beau milieu étaient
des arbres et un petit village. L’employé me dit que cette inondation qui
dure depuis 3 ans déjà, provient d’un
fleuve assez éloigné. En arrivant près
de Peking j’aperçus de nouveau la belle
chaîne de montagnes, mais le pays que
nous parcourions était plat.
...Nous passons, bientôt, devant une
pagode et nous voici enfin aux murs
de la ville que nous longeons pendant
1(4 d’heure avant d’atteindre la première porte qui nous laisse pénétrer
dans la ville des Tatares.
...Dans une des salles à manger de
l’hôtel tout près de l’entrée un groupe
chute d’un gros bloc, à la carrière du
Fournel où il travaillait.
— Dans le mandement de la Tour,
comprenant aussi le Villar et Bobi, il
y a eu, en 1907, 455 naissances dont
19 illégitimes; 344 morts et 116 mariages,
à 42 desquels, sans doute tous catholiques, le sacrement religieux a précédé
la fonction civile.
A la Tour même, il y a eu 113 naissances (58 garçons et 55 filles), plus
15 morts-nés; 35 mariages; 127 décès
dont 15 à l’Hôpital.
Une petite ' qui en dit loué
(Vieilles habitudes vaudoises)
A quoi rime ce double titre ? Je m’en
vais vous le dire à l’instant. La statistique qui en dit long se rapporte tout
bonnement aux abonnés de 1’ « Echo »
n ayant pas payé leur abonnement de
1907. Nous en avons compté 13 à Z«
Tour, 6 à St-Jean, 3 au Villar, 3 à BoU,
2 à Pignerol, 3 au Pomaret, 6 au Val
St-Martin, 4 à Turin, i à Rome, 4 en
Lombardo Venitie, 6 en France, (tous Vaudois, bien entendu), 3 en Suisse, i en
Angleterre et 2 aux Etats-Unis (encore
des Vaudois)j sans compter une trentaine d’autres abonnés dans l’autre Amérique. Vous voyez que cela fait un joli
total.
— Pourquoi ne pas exiger l’abonnement d’avance, direz-vous ? Ah bien
oui 1 Savez-vous que nombre de Vaudois se fâchent tout rouge si vers la
fin de l’année vous leur demandez de
payer ce qu’ils ont lu pendant 11 ou
12 mois, et que c’est là une raison pour
ne plus se réabonner ? D’autres vous
envoient en janvier 1908 l’abonnement
de 1907, mais ils se gardent bien d’y
joindre celui de l’année en cours. N’estce pas que tout cela est bien vaudois
et uniquement vaudois ? C’est à vous
donner envie de dire des choses désagréables... aussi je m’arrête, en suppliant une fois encore tous nos abonnés de 1907 et 1908 de se mettre
aussitôt en règle, s’ils ne l’ont pas fait
encore, avec l’Administration. Prière à
MM. les pasteurs, surtout, de nous procurer de nouveaux abonnés pour combler au moins une partie de notre déficit.
L'Administrateur : J. CoïSSON.
de dames chinoises, richement vêtues,
étaient assises autour d’une table élégamment servie ; elles portaient de hautes coiffures ornées de fleurs. Le personnel de l’hôtel se composait de chinois vêtus de costumes bleus, en coton.
— Les habitants de cette partie du
pays sont grands et bien proportionnés.
Le jour suivant je pris un guide, et,
dès 8 h. du matin, par un temps splendide, j’allai me promener dans les rues.
En traversant une ruelle j’entrai dans
un magasin dont le propriétaire parlait
très bien le français et j’achetai un vase
en émail cloisonné. Quoique le dessin
et la couleur en soient très jolis, il n’est
pas comparable aux objets du même
genre fabriqués au Japon.
Nous allâmes ensuite, par une large
rue non pavée, jusqu’au temple de
Lhama qui pour la forme et la couleur
ressemble aux temples du Japon, seulement les proportions sojit plus grandes ; mais tout y est sale et négligé.
Dans le parvis, les prêtres cheminaient
en long cortège ; ils étaient revêtus de
robes de soie, jaunes, et portaient de
Nonvelles et faits divers
— M. et M.me Lageard, missionnaires au Zambèze, actuellement en
congé à Goisern|(^(Autriche),seront aux
Vallees du 18 janvier jusqu’au 25 février environ. Moins d’un mois plus
tard, le 21 mars, ils pensent s’embarquer en Angleterre pour aller reprendre leur tâche au cœur de l’Afrique,
en laissant, eux aussi, leurs enfants en
Europe. Sympathisons avec eux et démontrons-le leur !
— Le 26 c. aura lieu l’inauguration
du temple d’Antibes. Le culte de dédicace étant fixé pour l’après-midi, on
espère que tous les pasteurs du littoral
pourront y assister.
» — Le 15 décembre a été inauguré à
Thonon, sur la rive savoyarde du lac
Léman, un petit temple, rustique et
simple, mais de bon goût, dû à l’initiative de M, Olivet, pasteur d’Evian.
Au temps de la Réformation et pendant tout le temps de l’occupation bernoise, la poimlation de cette ville et
de tout le Chablais avait en majorité
embrassé l’Evangile ; mais, quand le
duc de Savoie eut repris possession de
la région, l’évêque titulaire de Genève,
François de Sales, la ramena au papisme bien plutôt à l’aide des soldats
qui l’escortaient, des emprisonnements,
exils etc. que de son éloquence tant
vantée. Et aujourd’hui encore ce n’est
que bien lentement que ce pays secoue
le joug séculaire de la superstition et
de l’ignorance. Nous devons d’autant
plus nous rejouir de tout ce qui marque une revanche de l’Evangile sur
l’erreur.
— La Faculté libre de théologie de
Lausanne compte cet hiver 21 étudiants, dont 12 du canton de Vaud, 5
autres Suisses, i Italien, i Âllemând,
I Belge, I Français.
— Le synode luthérien de Russie
a inscrit, pendant l’année 1906, 40.000
nouveaux membres dans l’Eglise, la
plupart sortis de l’Eglise orthodoxe où
ils avaient été forcés d’entrer avant la
promulgation de la liberté de conscience.
Ce mouvement est surtout sensible en
Sibérie où l’on demande un grand nombre de nouveaux pasteurs pour les vastes paroisses de ces régions.
— Les écoles du dimanche d’E^ÿaglie comptent actuellement 6500 élèves,
résultat étonnant, vu le milieu ultrapapiste.
hauts chapeaux dont la pointe était recourbée sur le devant. — Quand le
portier du temple ouvrit la lourde porte
du dernier batiment, je me sentis très
mal a mon aise, dans cet étrange entourage, et, pour ranimer mes esprits,
je portai la main à la poche où j’avais
un poignard affilé acheté à Nara. Dans
1 espace un peu sombre, j’aperçus une
gigantesque idole en bois, noire et
grimaçante, avec deux autres divinités
pius petites et tout aussi horribles.
Une fois dehors, une énorme pierre
protégée par un toit frappa mes regards : ses 4 faces portaient des inscriptions en différents idiomes : ceux
de la Chine, de la Mongolie, de la
Mandchourie et du Thibet. Dans l’une
des cours voisines un mandarin s’avança
fièrement vers nous avec une plume
de paon suspendue derrière son chapeau
tond. Il était précédé de deux serviteurs armés de fouets courts et solides,
et suivi d’un petit cortège. A mon grand
étonnement, mon guide se rangea lestement de côté et me fit signe de l’imiter, en murmurant : « Mandalin » 1 —
1
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S
— L’œuvre parmi les Italiens aux
Etats-Unis est partout en progrès ;
celle d’East Boston continue à se développer sous la direction de M. le pasteur Ravi ; celle de North Plymouth,
dont le pasteur est M. Henri Ri voire,
recevra sous peu 20 nouveaux membres ; celle’que M. BufFa vient de commencer à Lee (Massachusetts) compte
déjà une fréquentation de 35 à 40 personnes au culte du dimanche.
— Le Cri de Paris annonce que Pie X
vient de faire’” savoir aux Chartreux
et aux Bénédictins qu’ils aient à renoncer, d’ici à peu, à la fabrication des
liqueurs. C’est de sa part un acte de
courage auquel il faut applaudir. Osera-til jamais enlever, par contre, la prohibition du mariage des prêtres ? C’est
peu probable. Au reste, il est avec...
le pape des accommodements, et ce ma
^ riage est officieusement permis, sous
une forme plus ou moins digne du ministère chrétien, partout où le clergé
s’est emparé lui-même de ce droit accordé à tout homme par le Dieu Créateur. Ainsi, en]^Hongrie, la plupart des
curés de campagne vivent dans une
situation, connue et tolérée par leurs
évêques et qu’un mariage légal rendrait
honorable. En 1848, un induit de Rome
. avait autorisé les prêtres hongrois à se
marier. On s’attend à ce que cette autorisation soit bientôt renouvelée «pour
éviter de plus grands maux » selon la
formule usitée en pareil cas.
— Un décret de Ménélik, du 12 octobre, établit dans toute l’Abyssinie
l’instruction obligatoire et ordonne l’édification d’écoles populaires dans chaque ville ou village.
L1¥1IS IT lETOS
Auguste Jahier. - Il Piccolo Compagno
délia Bibbia - Tipografia Claudiana.
L. 2.
Ce n’est pas une simple traduction
de la brochure publiée, il y a quelques
années, par M. le past. Jahier, mais un
ouvrage refondu, amplifié et en quelque sorte nouveau, que l’auteur présente
au public italien lisant la Bible.
Il suffit de jeter un coup d’œil à la
table des matières, pour se persuader
de l’utilité incontestable de ce beau
volume, que tout lecteur de la Bible
devrait se procurer. Combien en est-il,
parmi ceux qui n’ont pas eu l’avantage
de faire des études théologiques, qui
(Les chinois ne peuvent pas prononcer
l’r, pas plus que les japonais ne peuvent prononcer la lettre L).
De retour à la maison, j’appris par
le directeur de l’hôtel, qu’en ce jour,
.au temple de Lhama, on célébrait la
.V fête de l’expulsion du diable, et que,
- en une telle circonstance, tout, simple
chinois pouvait recevoir un coup de
fouet.
Dans un temple voisin, mon guide,
relevant un rideau, me montra quelques petites idoles et me fit remarquer
plusieurs vases couverts^, jrangés sur le
long autel ; ils contenaient de l’eau et,
en les examinant de plus près, je vis
que c’étaient des crânes humains. ’’
Entourés d’un groupe de curieux,
nous remontâmes en riksha pour nous
rendre au temple de Confucius. Un
large escalier de marbre, avec balustrade à colonnes, et interrompu par un
palier sur lequel est sculpté un dragon,
conduit à un édifice vaste ri(t simple.
La voûte seule est richement ornée et
rappelle celle du palais des doges à
Venise. i.i
ne se trouvent parfois arrêtés, dans la
lecture d’un chapitre, par la signification^d’un mot, par la valeur d’une
mesure, par l’étymologie d’un nom
quelconque, par^une expression propre
au langage biblique, ou même au sujet
de la situation géographique d’une localité peu^connue ? Et c’est précisément,
à cette classe de lecteurs — le très
grand nombre donc — que M. Jahier
a voulu tendre une main secourable.
Les 60 illustrations dont ce volume
de 350 p. environ est orné, ajoutent
encore à la valeur de l’ouvrage auquel
nous souhaitons des milliers d’acheteurs.
Et, à ce propos, y aurait-il indiscrétion
à désirer une très prochaine nouvelle
édition, revue et corrigée en ce qui
concerne les cartes géographiques, peu
claires à mon avis, de trop petite échelle
et sans relief? Non, n’est-ce pas?
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Revue Politique
ITALIE.
Peu de jours après les réceptions du
Nouvel an, notre roi a dû subir une démonstration d’un tout autre genre. Désirant se rendre compte personnellement
de l’avancement des travaux , du monument à Victor Emmanuel II, il s’y est
rendu Mardi matin, il était accompagné
par M. Bertolini, le ministre des travaux
publics, qui dans son discours prononcé
dernièrement devant la Commission royale
avait précisément annoncé de vouloir
pousser plus énergiquement l’achèvement de cette œuvre interminable. Les
tailleurs de pierre, qui chôment depuis
le mois de septembre à cause de l’interruption des travaux, eurent vent de
la chose et se rendirent en corps pour
faire au roi une bruyante démonstration
aux cris de Pane e lavoro, mêlés de
quelques coup de sifflet. La police a repoussé les manifestants tapageurs et opéré
une cinquantaine d’arrestations qui n’ont
pas été maintenues. Malgré l’inconvenance i
de l’acte le roi n’a pas voulu en faire
un crime de lèse-majesté !
La nomination du nouveau ministre
de la guerre bourgeois continue à intéresser l’opinion publique, généralement
favorable à cette nouveauté dont on
espère beaucoup pour une meilleure organisation de l’armée. Le sous-secrétaire
d’Etat à la guerre, M. Valleris a été
remplacé par le major général M. Luigi
Segato.
— L’aspect des rues de Péking est
intéressant : c’est une cohue incroyable
de personnes, de palanquins, de chars,
de voitures, de chameaux, d’ânes, de
brouettes, etc. ; ajoutez à cela que les
rues sont en mauvais état, beaucoup
plus hautes, au milieu que des deux
côtés. Les chameaux au long poil, à
l’allure tranquille sont surtout employés
pour le transport du charbon ; on les
rencontre par groupes de 20, 30, 60.
Les nombreux chars de Mandchourie
et les chaises à porteurs sont presque
toujours précédés d’un postillon et suivis
d’un cortège de 5 ou 6 cavaliers. —
De la selle pendent des couvertures en
poil de chameau ; les cavaliers portent
une plume de paon fixée à leur chapeau rond et retombant sur le dos.
Il me semblait parfois, être transportée chez nous à plusieurs siècles en
arrière.
On voit par-ci par-là des voitures
européennes appartenant à de riches
chinois, elles sont toujours accompagnées de cavaliers. Le guide me conduisit à la gigantesque «Tour du tam
Les télégrammes échangés entre le
chancelier de l’Empire autrichien, M.
Aehrenthal, et M. Tittoni, notre ministre
des affaires étrangères, à l’occasion de la
nouvelle année, sont très significatifs. Ils
montrent que le rapprochement entre les
deux pays continue, et contiennent l’expression sincère et cordiale des sentiments
réciproques des deux hommes d’état, qui
veulent rendre toujours plus étroits les
rapports d’amitié entre l’Italie et l’Autriche.
De mauvaises nouvelles arrivent de
Ruvo dans les Pouilles. Là, comme ailleurs, la population est divisée en deux
partis ennemis qui tâchent de se supplanter dans l’administration communale:
dans le cas spécial la haine a été envenimée par la question des terres domaniales et par des luttes politiques. Les
deux partis en sont venus aux voies de
fait. On s’est battu dans les rues, il y
a eu des* morts et des blessés, et la
police aidée par les troupes a eu toutes
les peines du monde à séparer les combattants furieux.
Une terrible explosion a eu lieu le
premier janvier à la Bourse de Rome,
une fuite de gaz a produit le mélange
détonnant qui a été enfiammé par la sigarette d’un employé. Le portier de la
Bourse a succombé à la suite des blessures.
ETRANGER.
A Barcelone, en Espagne c’est une
bombe à la dynamite qui a éclaté dans
une rue très fréquentée, tuant et blessant mortellement des agents qui voulaient
l’enlever.
France. L’année n’a pas bien commencé pour le gouvernement de la République; M. Guyot-Dessaigne ministre
de la justice et garde des sceaux est
mort subitement. M. Clemenceau ayant
proposé a M. Briand d’abandonner le
portefeuille de l’instruction publique pour
prendre celui de la justice, celui-ci a
accepté sous la condition qu’il conserverait les cultes qui seraient rattachés au
département de la justice. M. Briand
désire mener à chef l’œuvre de la séparation et assumer cette responsabilité
jusqu’au bout.
Belgique. Au moment où l’on discute
dans le parlement belge, l’importante
question du Congo, le grand empire africain que le roi Léopold voudrait céder
immédiatement à la nation, voilà une
grave perte qui frappe ce gouvernement,
M. de Trooz premier ministre et prési
bour » qui est au milieu de la ville
des Tatares et il me fallut gravir les
70 degrés d’un escalier sombre et raide.
Au premier étage, d’où la vue s’étend
sur toute la ville, était un grand tambour de diverses couleurs ; la balustrade
en bois du garde-fou s’était écroulée
et les pigeons venaient s’y nicher librement.
En retournant à l’hôtel nous passâmes devant la « Ville impériale » dans
laquelle on ne peut pas pénétrer. Au
delà d’un sale fossé, par-dessus le mur,
on distinguait les toits jaunes à travers
le feuillage des arbres. Après avoir
parcouru une rue étroite dans laquelle
une troupe de chameaux se reposait,
nous débouchâmes dans un quartier
très animé où plusieurs chinois étaient
assis devant une boutique : les uns se
faisaient raser, les autres s’abandonnaient aux soins d’un pédicure.
L’après midi je visitai un marché,
ou bazar : joujoux, objets en métal,
fouets, instruments de musique, chaussures, perruques etc., tout cela s’y
trouvait ! Un homme vendait du poison
dent du conseil est mort. Il appartenait
à la fraction modérée [du^’parti clérical
actuellement au pouvoir et il représentait
un élément de conciliation entre les différents groupes. Lesj partis d’opposition
ne manqueront pas de profiter de la situation en vue^des prochaines élections
partielles.
Russie. Le procès contre les 169 députés de la première Douma signataires
du fameux manifeste de Viborg, dans
lequel ils invitaient le peuple à refuser
de payer les impôts et à s’abstenir du
service militaire, ce grand procès historique est terminé avec la condamnation
de tous les accusés. La peine pour chacun
est de trois mois de prison, et comporte
en outre, ce qui est bien plus grave, la
perte des droits civils. On a voulu frapper les personnalités les plus éminentes
du parti libéral et montrer au monde
civilisé que les méthodes réactionnaires
sont encore à l’ordre du jour, en Russie.
E. L.
Ab. payés et non quittancés.
1907: L. Costabel, Pramol; Giov. Eochat, Florence.
1907-08 : Mat. Eibet, Turin ; Doct. Turin, StJean.
1908: M. Pons, modérateur; M.me Tron-Pons,
Salse; Bureau poste, Lausanne; Jacques Buffa
Villar; Billour, Bordighera; L. Bounous, Saint
Germain ; Pascal, Pignerol (reçu pour vente 3,90)
Eeynand, Abbadia; Bertalot, id.; H. Eostan, Pi
gnerol ; Gander, id. ; P. Fornerou, St-Second
Prof. BosiO, Florence; L. Coïsson, Envers Pina
che; J. H. Bertet, id.; Jaoq. Eivoir, Prarustiu
H. Gay, Pra Ligure; M.me Cbauvie, Angrogne
(douves); Ill.mo Sottpprefetto, Pinerolo (L. 3);
Leidhenser-Gardiol, Turin ; Th. Eibet, ancien,
Pomaret; Jean Balmas (Eounc), St-Germain; Jean
Bonnet, Pral; Franç. Eostan,id. (Pommiers); Jean
Peyrot, id. (Orgères); Et. Grill, id. (Malzat); J.
D. Eostan, syndic, id.; Franç. Grill, id. (Ville);
Et. Eostan, id. (Guigou); J. D. Guigou, (Guigou);
Josué Trou, Naples; Em. Eivoir, Brescia; Prof.
Eivoir, St-Jean; A. Lageard, missionnaire; Dont.
Proohet, Eome (reçu fr. 2,60 à compte abon. 1908 ;
doit fr. 0,50); Peyronnel, syndic, Faët ; Veuve
Bonnet, Turin; Veuve dalla, Cannes; Jacques
Travers, La Tour ; Madeleine Perron, Pomaret ;
Louis Bertalot, Pérouse ; J. J. Grill, Pomayet ;
Henri Grill, id. ; Ancien H. Long, Vivian, Pinache ; Ancien B. Coucourde, Clot, Pinache ; Enrique Genre-Bert, Entrerios ; Lamy Meynier, Abbadia Alpina ; Eivoir Caterina, Cornigliano Ligure ;
Louis Micol, Massel ; Tron Frédéric, id. ; Micol
Jean Antoine, id.; Franç. Grill, Pral (Malzat).
PENSÉE
Tant que Dieu me reste, rien n’est
perdu pour moi mais quand il m’échappé,
alors tout me manque.
E. D. PRESSENSÉ.
pour les rats et, pour vanter l’excellence de sa marchandise, il avait disposé symétriquement une quantité de
rats morts. Tous les petits détails du
marché m’intéressaient si vivement que
malgré la foule et la saleté je m’y arrêtai assez longtemps. Vers le soir, je
me rendis sur les larges murailles de
la ville d’où je pus admirer une grande
partie de Péking : à droite la ville
tatares et à l’arrière-plan la ville impériale ; tout près des murs, les ambassades, et, à gauche, la cité chinoise.
Les maisons, sauf les habitations
européennes, sont toutes basses, tandis
que les édifices publics sont immenses,
mais délabrés. On ne les répare que
quand ils s’écroulent tout à fait. Même
les murs d’enceinte, en briques grises
et en terre, sont endommagés en bien
des endroits. C. O.
La fin au prochain nutnéro.
A. RrvoiR. gérant.
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A .partir du 1“‘ Janvier 1907 on est prié de s’adresser exclusivement à l’administration de la TIPOGRAFÍA ALPINA, Via Arnaud N“ 31, poui
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Per ogni ulteriore informazione indirizzarsi alla Presidenza dell’A. C. D. G.,
alla quale vanno altresì dirette le domande di ammissione al Concorso.
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