1
Soà^iite-dìxìème année - Anno XII®.
gì Février 1934
N® 6
PARAISSANT CHAQ^B „VENDREDI
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Italie et Colonies italiennes.....................L. 10,—
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Que toutes les choses vraies, honnétës, justes, pures, aimables..4>gdignes de louange, occupent vos pensées (Fhüipp. IV, 8).
tn
0
semaine.de renoncement
d -1 -1 8 FÉVRIER
Recommandée par la Circulaire de la Table, du mois d’octobre 1933.
Lb PenonGBmBnt dB DiBu.
' «Dieu a tant aimé le monde, qu’il
a donné son Fils uniqusi afin que
quiconque croit en lui ne périsse
s point, mais cpi’il ait la vie éternelle.
* . J'ean III, 16.
A iiOTise de le répéter, ce magnifique
vercet est peut-être devenu un lieu co^nmun ; nous vouions en approcher aujourd’hui avéé' crainte et tremblement, car
nous sentons qu’il ^renferme toute la théologie pratique d’un simple croyant, qui ne
demande pas à l’Evangile beatucoup de
doctrines propres à satisfaire son intéUigence, niais un »appui ferme pour son
cœur en quête d'espérance et de vie, une
trouée permettaint d’apercevoir, à traverg
les plus épais et noirs nuages, la lumière
céleste.
IVois faits .attireront uni instant notre
attention religieuse, tandis que nous les
méditerons d^s un parfait recueillemeint,
comme si nous écotutions dans la pénombre
mystique d’une église : le don, sa cause,
son but.
Tout d’abord nous sommes frappés par
le merveilleux don de Dieu : son. Fils unique. Inclinons-nous devant le grand mystère et, comme lies premiers hommes qui
accoururent auprès de l’enfant Jésus, prosteimons-nous. et adorons. C’est la seule attitude que nous puissions prendre devant
l’incarnation de Dieu, en Christ ; vouloir
l’expliquer, c’est l’amoindirir ; vouloir satisfaire notre raison, c’est deissécher notre
cœur, qui, comme lie dit Biaise Pascal, a
des raisons que la raison ,ue comprend pas.
Maints critiques s’y sont essayé et nous
ont donné des idéfinitions ; ils ont parfaitement fouiUé ce gr.and sujet sans le rendre -plus compréhensible, car un philosophe qui se tient sur la pointe du pied,
voit souvent moins que le plus humble
croyant à genoux.
Oui, c’est à genoux, accablœ sous le fardeau de notre misère, que nous comprœ
nons le mieux la grainideuir du don de Dieu.
Peu importe s’il y a du mystère, si notre
raison demande à concevoir le rapport
entre Dieu et le Fils. Connaissant la vie.
de famille, nous sommes à même de saisir,
par l’intuition du moins, le sentiment
d’union entre le Père et le FilB, et ce
s^tim^t, mieux que toute autre chose,
nous fait r^iser la beauté d,u don divin.
Dieu m'a pajS hésdtéj à donner à la terre
son Fis unaque, le Fils qui résume en
lui-même toutes les perfections de son
Père et dont la volonté est une avec celle
du Père.
En donnant son Fils. Dieu s’est donné
Ilui-mêmei lui le Créalbeur de toutes Æoses, lui qui a tiré le monde du néant.
Comment expliquer ce don si précieux ?
Par l’amour.
« Dieu a tant aimé le inonde, qu'fl a
donné son Fils unique». Les actions les
plus indignes ont parfois, chez les hommes, leur cause dans l’amour ; mais ce
aelutiment peut, même chez eux, inspirer
les .plus belles entreprises et exciter les
plus nobles vertus. Faut^il alors s’étonner
que Dieu, l’être .parfait et saint, ait accompli par amour l’acte sublime et solennel du don de son Fils* ?
Voyant .une humanité qui oubliait toujours plus « l’image et la ressemblance divines », Dieu, touché dans soU grand cœur
de Père, a voulu une fois encore rappeler
à l’homme son origine, sa noblesse spirituelle, et il l’a fait en choisissant le messager qui était le plus près de lui, qui
conséquemment viendrait ici-bas interpréter avec le plus de fidelité le plan céleste.
L’amour a rendu possible ce grand sacrifice ; le Père a ordonné et le Fils a obéi,
tout en sachant, l’un et l’autre^ que l’ordre et l'obéissance signifiaient l’humiliation, la persécution, le mépris, la mort.
Mais l’amour qui se donne nie connaît pas
de balrrières et Ignore l’intérêt ; c’est un
élan, qui passe par dessus tous les calculs,
qui- se joue dfe toute les entraves.
L’amour, qui en Dieu est parfait, a produit ce miracle, devant lequel après vingt
siècles les hommes s’inclinent en un silence révérencieux; le miracle de donner
son Fils à la terre.
Mais idans quel but ? L’amour aveugle
du cœur des mortels n’a pas toujours un
but, parfois même il est la. cause du désordre, de la déchéance physique et morale.
Il en est bien autrement dé l’amour de
Dieu ; il s’agit d’un sentiraient éclairé et
digne qui a un but sublime.
« 11 a donné son Fils unique, afin que
quiconque croit en lui ne périsse point,
mais qu’il .ait la vie éternelle».
Son amour infini, sa miséricorde sans
bornes le reportent vers notre pauvre
monde sans gouvernail, sur notre, humanité pécheresse et désemparée qui ne sait
plus même crier ; « Seigneur, sauve-moi ».
Il fait donc le premier pas, il tend le
premier la main à sa créature désobéissante, coupable et maüieureuœ, oui, ti*ès
malheureuse, car elle souffre, elle sombre,
eUe périt dans son péché. Cet être qu’fl
avait créé pour régner avec Lui et les
anges, est esclave : il faut le délivrer;
il est reheUe, il faïut le réconcilier. Du
haut ides cieux descend, de la part du
Père, celui qui rend la poix, la joie; la vie.
Les cieux que le i)éché avait fermés, se
rouvrent, la vie qui fuyait revient, l’éternité comipromise par le péché redevient
le précieux .hm-itage de l’homme qui croit
dans le Fils unique de Diqu.
Misérable rejeton d’une humanité déchue que Dieu sauve, je veux croire, je
ne veux point périr, je veux avoir la vie
éternelle.
Oh ! puisse le sentiment de reconnaissance que' j’éprouve pour le don de Dieu,
être une pcreuve que je crois, que j’espère, que j’ai la vie éternelle en JésusChrist donné à la itérre, à tous les hom-^
mes, et à moi pauvre pécheur.
^ Nous tenons à dire une parole franche
qui s'écrient : De nouveau de
a''- ceux
logent ? !
Détrompez-vous ; ce qu’on, vous demande
c’est plus que de l’argent : c’est du renoncement. Il ne s’agit pas de sifeneï un
chèque ou un, mandat postal, mais de signer un .acte ide foi qUi comporte des
sacrifices.
C’est entendu que si vous n’avez plus
de foi, il vous sera imipossible de renoncer" à quelque chose, lors même que vous
seriis'z dans l’abopdance. Si la vie matériellle est tout pour vous; si l’éducation
religieuse que l'on donne à vos enfants
n’est plus appréciée ; si la bénédiction, que
vous invoquez sur votre mariage n’est
qu^une formalité ; si vous êtes insensibles
aiux paroles d’espériance que l’on prononce
sur la tomibe die vos bien-^aimés ; sil le culte
n’est plus un moyen de vous aider à viwe dignement, d’élever vos pensées, de
purifier vos cœUbs, de réveiller vos conscdences, nous comprenons fort bien que
wous ne puissiez rien donner.
v;De même si vous aviez perdu, avec la foi
peirsonnelle, la foi dans la miîssion de votre
%iise, si vous ne croyez plus au pouvoir
JP l’Evalngile au. sein de notre patrie, vous
ife sentirez aUctun besoin de sacrifier une
màrtie mmàme de ce qui vous appartient.
Mais si, au contraire, la foi n’est pas
iuorte en vous; si vous* croyez toujours
Í la rucian de votre Eglise, vous sentiez que le sacrifice devient un prilvilège
et un moyen dé témoigner votre reconn.aiæanc© à Dieu.
LE VAUDOIS VAINQUEUR
IV,
Doit-il se replier?
Six ,ou sept sîècte de lutte, soutenue
bien souvent aU;, milieu de persécutions
sanglantes, n’ont pas dompité son courage ;
il a tenu ju^’au jour où un Prince
magnanime, encouragé par les hommes
les plus nobles de notre pays, se décida
à lui accorder la liberté civile et religieuse.
Devenu homme parmi les hommes, ü
n’oublia jamais que sa force il l’avait puisée dans ïEîvangile et que ce petit livre
ser ait une bénédiction pour tous ses concitoyens : il le leur offrit, le leur porta en
pénétrant dans toute les villes, dans tous
les bourgs, fermés par une enceinte morale d’intérêts opposés. Rude tâche d’abord,
mais peu à peu les préjugés disparurent,
et des porte et des cœurs s’ouvrirrait.
Le colosse catholique-romain, le grand
Goliath à la forte armure, se laissa atteindre par la fronde du jeune pâtre David, et nous avons rélevé dans un précédent article que' ce contact fut bienfaisant, quoique désiagiéable.
Depuis son origine jusqu’à aujourd’hui
le Vaudois a subi bien des meurtrissures ;
il n’a jamais oonnu de réeUes défaite, car
lorsqu’il succombait sous les coups d’un
adversaire acharné, c’était dans une auréole de gloire, cette auréole qui entoure
la tête sanglante des héros.
Succomber honorablement n’est pas une
défaite.
Le "V^audois vainqueur par le passé, le
Vaudois qui n’a jamais reculé devant la
mort, qui n’a connu d’aptres intérêts
que ceux de la foi, doit-ü se replier
aujourd’hui ?
Deux dangers le menacent. Un esprit
de révolte déferle sur le monde et ^pe
lœ fondements de la foi et de la morale.
Se laissera-t-il entraîner par ce courant
néfaste, et renoncera-t-il à la foi pour
laquelle ses aïeux ont donné volontaire!ment la vie ? Sera-t-ill du nombre des pervers qui ravissent à un monde qui périt
son dernier espoir et son unique soutien,
la foi en un Dieu d’amour et en un Père
qui sauve ?
Vaudois, garde-toi de cet abîme qui appelle tous les abîmes ; si "bu y tombes, d’autres s’y engouffreront après toi, tandis
que ta mission, ceUe que Dieu t’a confiée,
est d’être un sauveteur. Noblesse oblige!
Garde donc ta foi, comme la prunelle
de te yeux : le jour que tu la perdps,
tu ne seras plus rien.
L’autre danger est d’un ordre inférieur,
matériel, ce qui ne veut pas dire qu’on
doive le prendre à la légère, loin' de là.
Comme tout le monde sait, les œuvres
religieusies, dans le monde entier, sont en
souffrance : iil y a de l’argent pour le jeu,
la boxe, les sports de tous genres, pour
l’albool, pour 1œ combats de taureaux,
ppur les courses d© chevaux et de chiens,
pour les stupéfiants, pour Satan, mais le
Fils de Dieu et ’de l’homme n’a pas où
reposer sa tête.
Le matérialisme pratique, l’égoïsme, un
besoin croissant de satisfaire tous les plaisirs, plus ou moins légitimes, menace de
porter lai plus rude atteinte au spirituar
hsme et entraver l’œuvre de l’église de
Christ, à moins qu’elle ne soit jiourvue
des moyens nécessaires par l’Etat.
Le Vaudois, libre comme l’aifele de ses
montagnes, n’a jamais accepté que l’Etat
pourvût aux besoins die son église : il veut
faire les friais de son culte. Aime Taide
de quelques amis il a toujours réussi à
accomplir son œuvre, grâce aussi à l’esprit de dévouement qui distingue les ouvriers de l’église. Mais les temps sont difficiles et notre A|dministration^ tout en
réduisant les honoraires et les dépenses
générales, a dû limiter le champ de travail. Ne lui a-t-on pas amèrement reproché la fermeture de l'Eîcole Latine, de plusieurs écoles primaires, précieux instruments d’évangélisatiom l’abandon de petite églises et stations ? On s’est replié,
et on s’en est plaint : il n’aurait fallu
faire ni une chose ni l'autre, on aurait
dû tout simiplement fournir les moyens
nécessaires.
Faut-il contiuuer à se replier, à réduire
l’œuvre qui a tant coûté ?
C’est ce que la Table demande au Vaudois d’aujourd’hui par la Semaine de renoncement. Il doit répondre s’il veut qu’on
tienne, ou s’i faut abaisser le drapeau,
éteii^re le flambeau rayonnant, dans un
ciri d’aÆiur, comme une éternelle espérance, effacer sur le fronton de nos églises
l’écusson qui a été épargné par les plus
violents orages et que l’incenidie n’a point
terni.
Cela peut se produire, mais on aura
cessé d’être Vaudois : le Vaudois va réagir
contre le danger matériel qui menace son
église, car il tient à démontrer que sa foi
n’est pas morte et qu’il croit en la mission que Dieu lui a confiée.
2
La famille do pasteur Leydet
Nous avons rappd^é, il y a quelques mois,
la courte caïrière et la mort triomphante
du pasteua: martyr Kerre Leydlet.
Sa veuve, dont nous ignorons le nom,
semble avoir réussi à quitter les VaJiéfâ
avec ses deux fils sans passer par la captivité, car ils ne figurent dans aucune des
listes connues jusqu’ici. Par contre, elle
ne put amener sa petite GaJtherine Marie,
de 7 ans, qui aurait difficilement supporté
la marche précipitée à travers les Alpes
et la Savoie. La fijlettei on ne sait com^
ment, tomba entre les mains du notaire
J. B. Perretto, dé Siaint-Seoond. Quand la
veuve revint de l’exü, son enfant ne lui
fut pas rendue malgré l’engagement solennel pris par le duo ; ¡1 en fut de même
de plus de quatre cents autres. Il est probable qu’on ignorait où ele se trouvait.
Le notaire la traita cependant avec af ■
\
fection, comnie sa fille. Le 24 janvier 1697,
lorsqu’elle n’avait pas encore atteint sa,
dix-huitième lannée, il lui fit épouser, dans
l’église romaine, le S.r J,. M. Bernardet de
Frossasco, résidant à Pignerol, et lui constitua une dot de 400 livres. Son trousseau
comprenait deux robes, « una camiseta
nova di panno e diverse cainissie, boneti,
coefie e fasoteti ». Puis on la perd de vue.
La misère était telle aux Vallées que
les honoraires des pasteurs antérieurs à
l’exil n’étaient pas encore régies en 1698.
C’est ce qu’ils représentèrent en synode.
La veuve Leyidiet, en particulier, réclamait de la paroisse, de Pral les gages de
son mari pour 1685 et 1686. Le synode
nomma ime Commission pour y pourvoir.
C’est la dernière mention connue dé cette
infortunée.
Cependant, dès 1693, H. Arnaud ayant
représenté au synode qu’« il y a un fils
de feu M.r Leydet, pasteur, en souffrance,
la Compagnie a résolu d’avoir soin de sa
nourriture et de son éducation ». En 1698
et 1699 il était, en effet, placé chez le régent général Michelih, « étant dans la pauvreté et ayant d’ailleurs des qualités propres pour réussir. Les Eglises fourniront
sebn leur ipprtée pour l’entretenir ».
Pierre Leydet fut ensuite envoyé à Zurich,
pour y faire ses études théologiques, qu’il
acheva à Genève en 1707.
Di n’était encore que « proposant » lorsque, ¡avec son collègue J. Malanot, il se
trouva au Val Saint-Martin, au temps de
la fameuse Eépublique du Sel, d’où pasteurs et instituteurs avaient été chassés.
Un certain J, Eeynaïud Fiorin engagea ces
jeunes gens à faire lés fonctions du ministère et ils s’y prêtèrent. Mais le synode
d’octobre 1708 lœ censura fortement pour
avoir fonctionné et baptisé sans avoir été
consacrés. Leydet reçut une censure moins
vive parce que ses témoignages académiques étaient meilleurs. Les Eglises, qui
les avaient laissés fonctionner, furent
aussi censurées, Eeynaud fut privé de la
communion pour six mois. Les baptêmes
célébrés, .dédarés nuis, durent être répétés en publié dans l’église.
Leydet exerça son ministère à Eora
pendant quelques mois, jusqu’à ce que le
synode de 1709 le plaça à Pral, où ü était
né. En 1714 ü fut transféré à Maneüle.
Mais dès l’année suivante il dut être dépose apres qu’ü eut lui-même abandonné
sa charge. Il se voua alors à la médecine
et disparaît de la scène après 1717.
Un autre fils du pasteur maidyr, Jacques, s’établît à Saint-Germain,, où îl
épousa, en 1714, une veuve, Madeleine
Fourquin.
La famille Leydet s’est éteinte à la fin
du siècle dernier; mais la mémoire de
son chef demei^e attadiée aux rochers de
Galmont et aux événements tragiques de
1686.
J. J.
Pensée.
Les tempêtes soufflent pim que jamais ;
jetons l’ancre mu milieu des incertitudes
hmiudnes, et ne permettom point qu’m
nous arrache nos vertus.
Joseph de Maistre.
A ceox qoi lisent leur Bible
et à cenx qni ne la lisent pins.
J. J. Rousseau disait dans sa vieillesse :
« D n’y a plus qu’un Mvre que je puisse
relire, c’est la Bible. Elle ne me quitte
plus ».
Victor Hugo écrivait un jour : « Souvenez-vous que le livre le plus philosophique, le plus popiulaire, le plus étemel...
c’est l’Ecriture Sainte. Donc, ensemencez
les vülages d’évangiles. Une Bible pai'
cabane ! ».
Lorsque Walter Scott mourut, lui qui
avait tant écrit ,de livres, il demanda « le
Livre » ; ce n’était pas un des siens, c’était
la Bible.
Et le grand journaliste et explorateur
Stanley, à la recherche de Livingstone, a
écrit ces lignes : « J’avais emporté ma Bible et un grand nombre de journaux... La
solitude m’a révélé bien des choses ; elle
m’a fait voir les journaux politiques sous
un jour tout nouveau. J’y trouvai des
questions traitées d’une façon qui me semblait misérable au sein de la nature sauvsige. Par contre, je continuai à lire ma
Bible... dans le silence du désert, les versets prenaient une signification' tout autre
et il s’en dégageait une plus pénétrante
influence ».
Le président Woodrow ^Wilson s’exprima
un jour en ces termes : « Je plains ceux
qui ne font pas dé la Bible leur lecture
jouiThalière. Pofurquoi se priver ainsi à la
fois d’une force et d’une jouissance ? La
Bible est bien l’un des livres les plus étonnants dui monde ; chaque fois qu’on l’ouvre, en effet, tel paæage familier qu’on
a lu des vingtaines de foife, resplendit soudain d’un éclat nouveau. Qn n’en saurait
dire autant, que je sache, d’un autre livre,
aucun non plus ne s’applique si personnellement au besoin de chacun, ne répand
d’une façon .aussi intime à quiconque y
cherche ce qu’il lui faut». ^
D’une lettre de Jaurès à son ami Charles
Salomon : « En ce momeint, je lis la Bible
lentement et je me pénètre de cette vie
simple et pastorale traversée d’un g;rand
souffle religieux... ».
Enfin Alexandre Ribot, président du
Conseil des Ministres, pendant la guerre,
s’écriait : « Si j’étais réduit à n’emporter
que trois livres comme viatique, je prendrais de préférence d’abord la Bible»,
{L’Evangéliste).
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 29 Gennaio al 4 Febbraio
Nascite N® 1 — Decessi N® 2
%
£’iVIii(in(nt dn jonr.
Le caractère religieux de notre journal \
ne consent pas que nous y traitions dies
po'oblèmes, lors même qu’üs soient, nous \
le reemnaissons, vitaux pour la nation, '
comme ^est la question financière. A chacun d’être fidèle à la part qui lui est assignée dans l’œuvre irnmemse nationale
générale. Mais, comme Italiens qm aimons
profondément notre patrie et qui suivons
avec un vif intérêt et collaboratim active
tout ce qui est entrepris, par nos Autorités qui demandent la coopération des citoyens, nous ne pouvons pas ne pas relever ici le nouveau et puissant effort vers
un plus complet redressement de nos finances, voulu par le Chef du Gouvernemmt : nous voulons parler de la conversion du vieux Consohidato au 5 % dans
un nouveau titre de rente an 3,50 % ; délibératim ministérielle qu’tm critique financier dfun grand journal étranger qualifie « la plus vaste opération de conversion
de rente que l’Italie ait jamms comme».
Tout ce qui concourt à la vie saine et
prospère de notre patrie ne laisse jamais
insensible le peupie vaudds, dont l’âme
renferme, entre aMtres trésors, le précieux joyau — et très chrétien — du
vrai patriotisme. Dm.
GENÈVË. Nom reproduisons um partie
de l’artide que La Semaine Religieuse
dédie à Frédéric Bahnas.
Celui que la maladie vient de terrasser
le 26 jianvier, à Montana où il faisait une
c;ure, n’avait que 56 ans. Lui, qu’une volonté si feirme tenait debout, il dut s’incliner devant une volonté* plus haute...
A son travail proprement paroissial, :il
avait .ajouté de multiple activités, notamment celle qu’il déploya ¡dans la Colonie
des Vaudoïs du Piémont de notre ville,
auxquels il portait un affectueux intérêt.
F. Balmas était un cœur chaud, d’une
.spontanéité méridionale, mais aussi d’une
cordialité toute évangélique. D possédait
une intelligience lucide qui projetait froidement ses clartés sur les réa.lités du
monde matériel comme sur celes du, monde
intérieur. 11 comprenait admirablement la
je,une.sse qui sentait en lui une paternelle
et inépuisable indulgence. Les enfants de
Carouge, traversant les larges rues pavées, ne lui ménageaient pas leurs caresses. Il estimiait que c’éta,it un devoir sacré
die ne pas transiger avec la vérité que le
prédicateur de l’Evangile est chargé d’enseigner. Aussi, disait-il franchement toute
sa pensée à quiconque l’interrogeait sur
tel point de la doctrine chrétienne, au risque même d’étonner ou de déplaire. Peu
lui importait ! Nous rendons hommage à
sa grande droiture.
V L’amitié d’un tel homme tenait une
large place dans le cœur de ses collègues,
de ses amis. Ceux-ci se souviendront avec
reconnaissance de celui qui est tombé en
pleine bataille, au service de Jésius-Christ.
Un vieillard de 88 ans, tête nue, suivait
le coribillard de Frédéric Balmas. D était
vêtu de mi-laîne et portait la houppelande
piémontaise : c’était le père de notre ami.
Ses traits, comme taillés dans le roc de la
montagne, et soni œil clair qui voit loin,
témoignent d’une race, la forte race de
ces hommes qui surent mourir plutôt que
d’abdiquer leur foi. Ed. D.
LA TOUR. Le sujet du discours qui sera
tenu au culte de dimanche prochain est
le suivant : L’apport spirituel des Vaudois
à l’âme de la nation.
— Avec la clarté et la comipétence qu’on
lui connaît, M. le prof. Jean Jalla a tenu,
dimanche soir, une conférence sur Guillaume le Tadtwme. L’orateur a fait passer
devant nos yeux ce beau et noble caractère qui appiaraât singulièrement grand
placé comme il nous est apparu au milieu
du cadre de son temps, dont les principaux événements et personnages ont été
efficacement décrits.
—• L’agape du XVII février aura lieu
de nouveau au « Convitto ». Afin de permettre à uin plus grand nombre de personnes d’y prendre part, la Commission
a fait de manière à baisser le prix du
billet à L. 7,50.
— La semaine passée est décédé, aux
Servières, M. Charbonnier Jean Daniel. Il
était .arrivé à un gr,and âge, étant né en
l’an 1844. Nous exprimons à toute la famille notre sympathie chrétienne.
j. t.
~ Le soir du XVII février, à 20 h. 30,
à l’Aula Magna du Collège, sur l’initiative
de l’Unibn Chrétienne, aura lieu la traditionnelle soirée récréative. On y représentera la belle comédie de Giovacchino
Forzano : Il dono dél mattino, et deux
saynète en un acte, l’une en italien : I
due timicU, l’autre en piémontais : Un
cônsult. Notre public assistera avec la plus
vive satisfaction à lia belle et bonne soirée.
—■ Armée du Salut. Les nouveaux chefs
du territoire dé l’œuvre de l’Armée du
Salut en Italie, le lieutenant-colonel et
M.me HausuÂrth, tiendront, mardi le 13
courant, à 20 heures, une réunion publique dans la grande salle d’école de SainteMarguerite, aimablement mise à disposition p)our la circonstance.
Invitation cordiale à tous.
MARSEILLE. « Les peuples heureux
n’ont pias d’histoire », dit un adage.
L’Union Vaudoise doit donc être heureuse, penserez^ous, puisque voilà plusieurs mois qu’eie n’a rien eu à signaler.
Me l’est, en effet, tout en ayant une
histoire, car elle a eu la joie d’inaugurer,
le 29 octobre dernier, son premier local,
situé : 55, Rue Benoît Maion.
La petite cérémonie était présidé© par
M. le pasteur G. Martin-Fa,vene, président
du Conseil Presbytéral de l’Eglise Réformée Evangélique de Marseille, président
d’honneur de notre Union, que nous remercions encore pour son précieux et bienveiUant concours.
Ap,rès une minute de recueillement, en
souvenir des sociétaires qui ne sont plus,
et le chant d’un cantique, M. Martin-Far
vene fait monter vers Dieu une fervente
prière.
Le Président, en quelques mots, souhaite ensuite la bienvenue à tous et
M. Martin-Favenc, prenant à son tour la
parole, nous dit, tout d’abord, sa joie de
se trouver au milieu de 'nous, à l’occasion
de cette inauiguration. Il continue par la
lecture d’une portioin des Saintes Ecritures et nous invite à faire de notre kml,
non seutement un foyer où nous serons
heureux de nous rencontrer dans une atmrephère familiale et dans un cadre qui
nous rappellera un pe|u nos chères Vallées,
puais aussi une Maison de prière où la Parole de Dieu doit être lue et entendue.
Il est .heureux de constater que l’un des
premiers livres qui ont pris place dans
notre bibliothèque soit précisément le
Saint Livre, qui est mieux que l’antenne
(de T. S. F. la plus perfectionnée, puisqu’il
nops transmet la Parole même de Dieu
à laquelle il nous exhorte à rester fidèles
comme le furent nos pères.
Le chant d’un cantique termine cettg--^
première partie de la, cérémonie et une
tasse de thé est servie pendant que des
con versa,tiens amicales s’engagent par petits groupes.
Quelques instants plus tard, M. le pasteur David Pons, de Vallecrosia, qui venait de descendre du train, fait son entrée, accueilli par le chant du Serment
de Sibaud. Il nous apporte les salutations
et les vœux du Modérateur et de l’Eglise
Vaudoise et nous fait une très itatéressante causerie sur Les Vaudois du Nord
et les Vamdois du Sud de l’Italie, nous
montrant que si le mal semble parfois —
tel un fleuve qui déborde — devoir tout
submerger, nous ne devons cependant pas
.désespérer, car 1’Mangü.e fait chaque jour
de n.ouveaux progrès et il a pu constater,
au cours de la tournée qu’il vient de faire
dans ribalie méridionale, une grande soif
de vérité, surtout chez la jeunesse, qui
promet un beau réveil et de magnifiques
victoires.
La réunion est terminée par la lecture
d’un affectueux et vibrant message de
M. le pasteur Henri Pôns, d’Avignon, auquel nous avons été très sensibles et qui
nous a fait beaucoup de biena.
Depuis, notre local est ouvert tous les
dimanches après-midi, et nous avons la
joie de le voir .assidûment fréquetoté par
bon nombre de nos sociétaires.
— Le 31 décembre, environ 35 enfaùts
et une centaine de grajndes persotmœ se
pressaient dans notre salle devant un bel
arbre de Noël. Les enfants furent, cela
va sans dire, les héros de la fête. Quelques-uns d’entre eux ne voulurent pas seulement en être les bénéficiaires, mais contribuer apæi à sa réussite en nous récitant ou en nous chantant un morceau de
circonstance.
Après l’arbre de Noël, un repas fraternel groupait une trentaine de convives,
qui attendirent ensuite, ensemble, l’arrivée de la nouvelle année sous le regard
de Dieu.
— Le 12 octobre, aju temple de la Rue
Grîgnan, M.Ue Eisa Armellmo et M. Louis
Beux venaient implorer la bénédiction de
Dieu sur leur mariage.
Le 30 décembre, c’était le tour de M.Ile
Hélène Bleynat et de M. Ferdinand
Benetto.
Dans les deux cas, de nombreux amis
avaient tenu à entourer les jeupaes époux
et à leur présenter leurs vœux de bonheur que nous sommes heureux de leur
renouveler ici.
I
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r
d
8
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3
:
NEW-YORK. Première Eglise Vaudoise.
Grâce au Bazar, qui eut lieu, camme toujours, dains la première moitié de décembre, notre Société des Domies_ (IMme Adèle
Jahier, pirésidieinte) a pu verser à l’Eglise,
pour le compte de 1934, la même somme
que rannée passée, c’est à dire 700 dollars.
— Nous avons célébré Noël le dimanche
24. « Assemblée des grandes occasions ».
Par cette phrase nous ne rious compromettons pas avec les chiffres ; et nous
donnons un .peu de travail à l’imagination
des lecteurs qui peuvent s’intéresser à
notre oeuvre.
Un groupe de personales, surtout de jeunes, et plus nombreux que d’habitude, a
exécuté de rriànière à s’attirer des éloges
(et des éloges mérités) le magnifique
chœur — jamaiis trop vieux — Gloria nei
liiogM eccelsi, des « Cento Canti popolari ».
Quatre jours après*, le soir du jeudi
28, nous étions réun^is, petits et grandis,
et en aussi grand nombre peut-être qu’en
toute autre /pareille occasion, autour de
l’arhre de Noël.
Divers étrangers, catholiques.
Au programme, un drame en trois actes
(en frança^ s’il vous plaît), interprété
par notre Société de jeiunesse Rosa Alpim,
et ayant pour titre : L’Etoile de l’Espérance. Le candidat en théologie Alfred Janavel, un des acteurs, nous a, pour la bonne
réussite de cette pièce, donné une aide
précieuse. Des solos de piSano (Yvonne
Zecca) et de violon (Eené Durand) ont
joué un rôle tout autre que secondaire.
Parmi les chants, inutile de dire que le
Mimât, chrétiens..., a occupé la première
pkfee.
A la distribution des cadeaux, cent bar-'
res de chocolat ont disparu de k scène
an quelques minutes. Ce qui laisserait supposer qu’il y avait là pas- moins de 100
enfants au dessous de 13 ou 14 ans. Les
élèves de l’écolei du dimanche, au nombre
de 40, ont reçu quelque chose de plus et
de mieux. Les filles, ¡Rar exemple, ont eu
la surprise (agréable, à ce qu’il paraît)
d'une robe : quelque chose de soigné, dû
à 1 aiguille d’une jeune couturière vaudoise qui s’est fait un nom, et à l’initiative de la sous-directrice de notre école
du dimanche, M.lle Alice Duvoisin, à laque/Ue nous ne saurions témoigner trop de
reconnaissance pour tout ce qu’elle est et
fait peur la cause évangélique dans notre
milieu.
Les frais de la fête se sont élevés à
soixante-dix dollars environ, mais ils ont
cependant été pleinement couverts par
Une collecte et dies dons personnels.
Reporter.
POMARET. Notre pasteur, M. Guido
Comha, est parti pour l’Angleterre, depuis
le 15 janvier dernier. Nous l’accompagnons
de nos meilleurs vœux pour une heureuse
tournée.
M. B. Soulier, pasteur émérite, est venu
le remplacer, pendant son absence; nous
lui souhaitons, de tout cœur, la bienvenue,
et demandons à Dieu de bénir le travail
qu’il va accomplir au milieu de nous.
Nécrologies. Pendant la semaine du
22 au 27 j,auvier dernier, nous avons pris
successivement le chemin du cimetière de
la Pérouse, du Pomaret et de l’EnversPinache.
Lundi 22, une foule dlamis et de connaissances se rendait au Fort de k Pérouse, pour manifester sa sympathie à k,
famlUe de Lex-ancien du quartier de k
Pérouse, M. Henri GriM, qui venait de
P®rdre, d'une façon inattendue et tragique, son fils cadet, Albert, âgé de 26 ans.
Après le culte/ émouvant, présidé par
le pasteur émérite M. B. Soulier, k dépouille mortelle du jeune Albert fut ac; compagnée au champ du repos de la
Pérouse.
Mercredi 23, un autre cortège accompagnait à sa dernière demeure les restes
mortels de notre sœur Genre-Bert Catherine veuve Peyrot, originaire de Bouvil,
„ décédée aux Rey du Ponmret, dans sa
84® année,
^ Le lendemain 24, à 10 h., un autre cortège rendait les derniers honneurs à notre
frère Jean Bertalot, dit du Moulin, âgé
de 87 ans.
Enfin, samedi 27, une foule immense,
comme on en voit rarement, aocourtie de
l’Envers-Pinache, de Pinache, du Pom^
ret, de Pignenol, de Villar Pérouse, de
Saint-Germain, et d^aiUetuirs, se rendait à
Fleccia, à FEnvers-Pinache, pour assister
aux funéralilles de notrie vrâiéré et regretté frère, M. Lowent Caisson, régent
émérite!, âgé de 80 ans, décédé après quelques mois de maladie.
Les /assistants écoutèrent avec une attention émue les paroles du pasteur officiant, M. B. Soulier, qui adressa de pressants appels, prmant pour texte de son
entraînante allocution les paroles du verset 26 du Psaume LXXIII : « Ma chair
et mon cœur dêfaiUaient ; mais Dieu est
le rocher de mon cœur et mon partage
à toujours», texte choisi par le défunt
lui-même et proposé à celui qui présiderait ses obsèques.
Les élèves des écoles de Pérouse, d’Envers-Pinache, de Pinache et de Vîlkr Pérouse, accompagnés du Coups enseignant,
s’étaient rendus à l’Envers-Pinache pour
rendre les derniers honneurs à l’instituteur et éducateur consciencieux et intègre,
auquel, à juste titre, le Ministère de l’Instruction Publique avait décerné k médaille d’pr, pour ses 40 atninées d’enseignement dians les écoles primaires.
Aux familles en deuil nous renouvelons
notre profonde sympathie chrétienne, et
nous implorons sur elles lés consoktioins
d’En-HauL
PR A RUSTIN. Baptêmes: Erica Tlm/g, et
Renata Amalia Avondet de Albino et de
Henriette Ghanforain (Liudera) - Eisa
Anna Cardon d’Ernst et de Elisa Jahier
(Bairué) - Franco Rivoir de David et de
Simondet Lydie (Roc).
— Notre sœur Marie Gormet, de Castelet, nous a quittés dans sa 87® année.
Quelques jours après, nous prenions le
chemin du cihietière pour y accompagner
k dépouille mortelle de Jean Chamforan,
des Cardons de Rocheplate, qui fut emporté par une pneumonie', dans sa 30® année. Il laisse sa veuve et deux petits
enfants.
Que Dieu soutienne les deux familles
dans le deuil.
SAINT-JEAN. Le 29 janvier, Dieu a
rappelé à Lui notre frere Paul LiOlâs Jouve,
des Bastia,* âgé de 66 ans.
Le 30 janvier est décédée, à k Ciaperassa, Burand Madeleine veuve Bonnet,
âgée de 87 ans.
Que Dieu console, dans sa miséricorde,
les familles affligées par ces départs.
— La Commission du X'YII a été nommée et est à l’œuvre pour préparer une
bédé fête et l’agape fraternelle qui aura
lieu, D. V., à la Salle Albarin, à 12 h. 15,
à un prix modéré pour que tous puissent
y prendre part.
— Le soir du XVII février, à 20 h. 30,
aura lieu, dans k Sade Albarin, k traditionnedte soirœ de bienfaisance organisée
par 1 Union Chrétienne de Jeunes Gens.
On y représentera le beau drame en 4
actes de Fournier et Meyer : Gioswè ü
Guardacoste, et une farce.
La Chorale chantera : 1“ Saluto ai patrii
monti (Haendel) - 2° Una fila di nuvdle
d’argento (L. Caracciolo) - 3° Norma - DdVaura tua profetica (V. Bedini).
Prix d entrée : L. 4 et L. 2. Les bidets
numérotés (L 4) - se trouvent en vente
auprès des acteurs.
Armee du Salut. Les nouveaux chefs
du territoire de l’œuvre de l’Armée du
Salut en Italie, le lieutenant-coloml et
M.me Hauouirth, tiendront, mercredi le
14 courant, à 20 heu'res, une réunion put
bliqîie dans la grande Salle Albarin, aimablement mise à disposition iM>ur k circonstance. Invitation cordiale à tous.
VILLAR. Départ. Nous avons encore été
visités par le deuil avec le départ d’une
autre chère doyenne de notre église, Mor
ddeine Ayassot veuve David GeyrmM, du
Ciamiis, décédée à FHôpitaJ de La Tour
le 23 janvier, dans sa 88® année.
Que Dieiu soiutienne par ses promesses
les parents affligés.
— Rémdom d’appd. Nous avons été
puissamment bénis dans ces (Wnières
semaines, par les vüsîtes de deux jeunes et enthousiastes serviteurs de FBterlœï, les pasteurs M. L. Rivoinei de,SaintJean, et R. Nkbet, d’Angrogne, qui, dans
l'espace de dix jours, ont présidé parmi
nous huit cultes et réunions d’appel dans
les différents points stratégiques de k
paroisse. *
Nos frères ont été accudiis partout
par de magnifiques assemblées et partout
nous avons ^nti que l’Esprit de Dieu
était à l’œuvre.
Que le Seigneur bénisse k semence de
vie jetée au sillon par ses vaillants serviteurs et que Son règne vienne ! j.
A ,C, P.G.
CONFÉRENCES.
M. Guido RiVoir, pasteur, poursuivant
sa tournée ide conférences sur l’histoire et
la vie des Colonies Vcmdaises de V Amérique du SW, a parlé sur ce sujet à Bobi,
à Rora, à Saint-Second, intéressant vivement le public par son expceition si prenante. Sa tournée finira par k paroisse
d^ Angrogne.
Les Uniions de Bobi et du Villar et les
différentes Unions de La Tour ont pu
jouir de la projection d'un fihn très intéressant et émouvant des Misérables,
le chef-d’œuvre de Victor Hugo. Le Président du Groupe a saisi l’occasion pour
tenir à' ces UnioUs un culte et lefur adresser quelques paroles d’encouragement. A'
Bobi a assisté au complet k brave Union
du Caïrus, qui continue son activité avec
zèle et entrain.
M. Jala a aussi présidé une réunion
très nombreuse à l’Union «Vita Nuova»
lde Türm, en parlant du grand exemple
(hrétien de l’Histoire Vaudoïse et üluB%ant les caractères les plus saillants du
Suple vaudois par quelques épisodes
roïques. * A. J.
D'nannDnDÉnnnnnnnnnnDnn
COIN DES ENFANTS
LA CALLIGRAPHIE.
Le mot signifie belle écriture. Avez-vous
une belle écriture ? Vous efforcez-vous de
l’améliorer de manière qu’eUe soit si non
élégante, au moins compréhensible ?
La chose n’est pas sans importance et
je vais vous le démontrer par un exemple.
Une daimei était en train d’organiser une
soirée /dans un village, où il n’y avait pas
de piano; eBe pensa d’écrire à un des
grands siorleis de.k viBe voisine, lesquels
fournissent tout ce dont on peut, avoir
besoin. A k plus grande hâte, die traça
quelques lignes pour demander un petit
piano qui ne devait pas occuper beaucoup
de place. >
EBe ne tarda pas à recevoir k réponse :
on lui enverrait un ipetit poulet, dont le
prix était de 5 lires.
Ele avait écrit si mal que l'employé du
store avait lu poulet au lieu de piano !
La seule lettre ckirement tracée était le p.
Enfants, qualnd vous vous sentirez enclins à négliger votre écriture, pensez au
piano qui devient un poulet !
L’ÌVVocaÉo STEFANO PEiROT
ora residente in TORRE PELLICe,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore 10 alle ore 12.
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11 Cav. E. AYASSOT ha traslocato il
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Giovanni.
- Pensées.
Dieu perçoit de loin nos pensées. Il perçoit mieux que nous les sensations obscures qui s’agitent en nom. Il démêle nos
véritables désirs. Joh. Mouær.
* «
En Christ ü y a une perfection à laqueljiifOn ne peut rien clouter. Par quoi,
tout ce que les hommes y mêlent tSeuxmêmes répugne à la nature du Christ:
car c’est condamner Christ d’imperfection.
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IuIMods Htainü (andoiin.
Dons reçus pendant le mois de janvier 1934.
REFUOE.
Mrs. Bache Kayser, New-YOTt, en souvenir
de Bassi Savina, décédée au Refuge, L. 57,50 —
Collecté par la Colonie Vaudoise de Genève:
Vente opuscules 17 février, frs. 15,20 - GrivelCoïsson, 5 - Alexandrine Long, 3 - F. Chanforan,
5 - Veijve Henri Roetan, 3 - Ami Gay, 1 - Louis
Gardioi, 2 - Aug. Avondet, 1 - Emüe Bouchard,
1,50 - Albert Gönnet, 1 - VuUlermet, 0,30 - Bernasconi, 0,50 - Meirier, 0^50 - Marti, 1 - ChevaRet^Ferraro, 1 - Ponsot, 1 - Bachmann, 1 Guignet, 0,50 - Kummer, 0,50 - Liandet, 1 Rappaport, 5 - Ihmlé, 1 - L. Soulier, 3 - BachReynaud, 1,90 - J. Bourne, 5 - M. et M.me
Reynaud, 5 - Lina Revel, 2 - Emile Pasquet, 10
- Berthoud-Pasquet, 27 - Jenny Gönnet, 13,50
- Frédéric Balmas, 5 - Paul Avondet, 3-D.
Martinat) 2 - Adèle Edrion, 3 - A. Rossier, 5
R. AntopeUi, 1 - Hussy-Malan, 5 - E. M. Benech, 8. - Total frs. 150, au change L. 549. —
Auguste Pastre, La Pérouse, L. 25 - Bonin
Alexandre, PraxustLn, 10 - Paschetto David, Id.,
2 - Cardon Caroline, Id., 5 - Barai Alexandre,
Id., 5 - Rivoir Madeleine, Id., 2 - Gönnet Marie,
Id„ 2 - Reynaud Henriette, Id., 1 - Lang Frédéric, Id., 2,50 - Forneron Marguerite, Id., 4
- Avtondet Pierre, Id., 3.
Les dons ci-dessus ont pu être compris dans
le Rapport du 1933 qui paraîtra dans quelques
jours.
Chev. off. Frédéric Margaria, La Tour, L. 25 M.me veuve Crumlère, Villar, 25 - Charbonnier
Jean et Augustine, La Tour, 20 - Romano Jean,
pasteur émérite. Id., 15 - Avocat Etienne Peyrot, Id., 50 - Veuve Vola-Jahler, Bouïssa, Id.,
10 - Philippe Bree, Jersey, 50 - M. Farina,
La Tour, 50.
HOPITAUX.
M.me veuve Geymonat et flls docteurs Oscar
et Ernest, La Tour, L. lOO - M.me Catherine
Barus, Envers-Pinache, 10 - Auguste Pastre,
La Pérouse, en souvenir de Peyronel Marie
veuve iGhigo, 50 - Prançois Poët, Colonie Belgrano, eh souvenir de sa femme Marguerite
Perrier, 40 - Chev. off. Frédéric Margaria, La
Tour, 25 - M.me veuve Crumière, VUlar, 25 Charbonnier Jean et Augustine, La Tour, 20 Romano Jean, pasteur émérite. Id:., 50 - Avocat
Etienne Peyrot, Id., 100 - M.Res Pons et Karrer, Idi., 10 - Docteur Italo Mathieu, Pra Catinat, 150 - Joseph Long, Saint-Jean, en souvenir de son ami M. Barthélemy Lopg, 20.
ORPHELINAT.
M.me veuve Geymonat et flls docteurs Oscar
et Ernest, La Tour, L. 100 - Charles GrUl, Pomaret, 30 - Catherine Barus, Envers-Pinache,
10 - Auguste Pastre, La Pérouse, 25 - Chev. off.
Frédéric Margaria, La Tour, 25 - M.me veuve
Crumière, VUlar, 25 - Giodin Clémentine, Pi’arustin, 10 - FamUles Balma et Van Aalst, La
Tour, en souvenir de M.me Valentine MalanPeyrot, 25 - Charbonnier Jean et Augustine, Id.,
20 - Romano Jean, pasteur émérite. Id., 15 Avocat Etienne Peyrot, Id., 50 - M.lles Pons
et Karrer, Id., 10 - N. N., Villar, 5 - Nancy
et Pauline Peyrot, Saint-Jean, en souvenir de
M.me Valentine Malap-Peyrot, 50 - M.me Pierucci-Bondicchi, Borgo a Buggiano, 200 Bourse des Pauvres, Massel, ®).
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iesina : 'Chiesa dei Fratelli, 10 — ViUar
PMKe : M. Oomba, 10 - C. Schlld vedova JaRa,
10 — Torre PeUice : Famiglia Caveglia, 100 —
Perosà Argentina : G. Laetsch, 38 — Lodi :
Chiesa dei Fratelli, 20 — Volosca : G. Capriotti, 15 — Isola lAri : Chiesa Battista, 50
- V. J.afrate, 30 — Torino: E. Pascal, 20 S. Borione,^ - G^Goss-Roetain, 10 - Cbm. Boldrini-Ga^, 50 ; G. poddi, 20 — Alassio: ,T.
Caotàaliuel'2Ó — Lusema S. Giovarmi: 60 —
Bolzano: G. Schaefer, 20 - W. Forster, 50 —
Scaletta Zanglea : Chiesa Cristiana, 30 — Verceiti' : G. Romano, ló — Firenze : C. Cocito, 20
- Gu lo - G. Ceseri, io - F. Borgia, 10
- F. Michélassi (cassetta), 65,75 —'Trieste:
Chiesa dei' Frat^, 50 — Bordighera : J. Sib
50 e: Marrucchi, 50 — Cagliari : Chiesa
50 -p ^acenza : Chiesa dei Fratelli,
25 — O^ s^ra 'di Puglia ; A,\ltei Priore, 10 —
Éeggio Calabria: D/ Saletho, 30 — Lattano:
G'.’Trincherà,'50 - G.'Se’ttemluini, 40'~ Mantova': K. Vai'velli, 20 — Somme sotto dieci lire,
88,45 Totale generale L. 5644,94. f
4.lMUUi,ezuç|a^ payés e]t l^ons.
ífie « don » est entre parenthèses).
1934 : BeUion Edouard,«Montreux (20) - Forneron Joséphine, Prarostino, et 1933 - Pascal
J,. Pien-e, Marseille (1) - Rostain Giuseppe,
Torino - Giampàgiia Marghérita,' Siena - Couoffiirde Michele, Inverso Rinasca (5) - Barns Jeanne, Id. (5) - Rostan Jenny, San Germano Chisone - Rollier Rodolfo, Torino Zuñidlo Nicolò, Genova-Nervi - Benech Emile,
Genève - BeUion 'Albertina, Luserna S. Giov. Ernestina Pasquet, Prarostino - Beux Emanuele, Luserna S. Giov. (5) - Bertalot Alber-’
tina. Id., 1933 (1) - Bonjour Giov. Daniele, Id.
- Malanot Emilio, Villanoretta (1) - RoUet
Giorgio, Verzuolo (1) - Covarel Luisa, Taranto (5) - Martin PeUicini E., Nice (1) Clot Barthélemy, Riclaretto - G, B. Rossi, Vallebona per Ventimiglia - Davide Pons, Vallecrosia. (A suivre).
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOqOOqOqqqqqqqqqqqq O O O O O O O
9®°****^®“® Ì^Anima - Davide Bosio Uil briano, un passo biblico, una strofa ed una preghiera'per ogni giorno"- (tela e oro, L. 8) .
Più presso a Te, Signor!... - Pensieri brevi per ogni
' giornodeirarino-G/ovimn//?os/o^'nb-(telaeoro,L. 10)
Storib dei Valdesi - Erhesto Gamba - riccamente illur*!.* ^ corredata di carta geografica - pagg. 436
Chiave Biblica - rilegata tutta tela e oro, L. 50 - brochure
ftaecoHe di Canti o Cori di V. Sommanit
Adoro - Canti e Cori . ^ .
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12,44
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19,20
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7,22 8,26 12,08 14,02 18,02 19,07 19,32 20,44
7,48 8,39 12,25 14,24 18,18 19,27 19,46 21,8,06 9,04 14,42 18,40 —.— 20,13
8,17 9,14 14,53 18,51 —.— 20,24 —j
8,21 9,18 > 14,57 18,55 20,28
(I) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
ORARIO AUTOMOBILE TORRE-BOBBIO PELLICE
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriois »
VillarP. .
ViaFourca »
BobbioP. a.
8,30 (•) 15,05 19,05 BobbioP.p. 6,30 (•) 11,55 17,35
8,35 15,10 19,10 ViaFourca » 6,35 12,— 17,40
8,42 15,17 19,17 ViUar P. » 6,41 12,06 17,46
8,49 15,24 19,24 Chabriois . 6,48 12,13 17,58
8,55 15,29 19,29 S. Margh. » 6,56 12,20 18,—
9- 15,35 19,35 Torre P. a. 7,- 12,25 . 18,05
(*) Al Venerdì e Festivi.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Lemina (fac.) »
Abbadia
RiagIietto-Fiugera(/flc)»
S. Martino »
Porte *
Malanaggio (fac.) »
Sj'Oermano »
ViUar Perosa »
Dubbione >
Pinasca »
S. Sebastiano »
Perosa Argentina
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Perosa Argentina p.
S. Sebastiano »
Pinasca »
Dubbione »
Villar Perosa »
S. Germano »
Malanaggio (fac.) »
Porte .
S. Martino »
Riagliétto-Fiugerar/or;»
Abbadia |l >
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.
(I) (2)j
6,19 7,52 10,45 12,33 14,25 16,40 18,25 19,50
6,27 7,59 10,52 12,40 14,32 16,48 18,32 19,57'
6,30 8,02 10,55 12,43 14,35 16,51 18,35 20,6,35 8,05 10,58 12,46 14,39 16,55 18,38 20,03
6,41 8,08 11,01 12,49 14,42 16,57 18,41 20,06
6,44 8,11 11,04 12,52 14,45 17- 18,44 20,09
— 8,16 11,07 12,56 14,49 17,03 _ - 20,12
6,52 8,19 11,10 13,- 14,52 17,06 18,51 20,15
7,02 8,26 11,17 13,07 15,- 17,13 18,58 20,22
7,09 8,33 11,24 13,14 15,08 17,20 19,05 20,29
7,12 8,36 11,27 13,17 15,11 17,23 19,08 20,32
— — 11,34 13,24 15,19 17,28 — 20,37
7,22 8,45 11,40 13,27 15,25 17,31 19,16 20,40
(1) (2)1
6,45 7,35 8,55 12,05 13,45 16,20 17,56 19,35
6,48 7,38 — 12,08 13,49 16,23 — 19,38
6,53 7,43 9,02 12,13 13,55 16,28 18,06 19,43
6,56 7,40 9,05 12,16 13,58 16,31 18,09 19,46
7,02 7,53 9,15 12;23 14,05 16,45 18,16 19,53
7,12 8,- 9,22 12,30 14,12 16,53 18,24 20,_
7,15 8,03 9,25 12,33 14,30 16,56 — 20,03
7,19 8,10 9,28 12,39 14,33 17,- 18,31 20,08
7,22 8,13 9,31 12,42 14,36 17,03 18,34 20,11
Z,25 8,16 9,33 12,45 14,39 17,06 18,37 20,14
7,28 8,19 9,36 12,48 14,42 17,10 18,40 20,17
7,31 8,22 9,39 12,51 14,45 17,13 18,43 20,20
7,37 8,30 9,45 12,58 14,52 17,20 18,50 20,25
(I) Sabato (Mercato a Pinerolo) — (2) Festivo.
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Perosa Argentina P- 9- 13,35 19,30 Perrero P- 6,- 11,25
Pomaretto » 9,08 13,43 19,38 Trossieri-Faetto » 6,03 11,28
Chiotti-Riclaretto » 9,23 13,58 19,53 Chiotti-Riclaretto ■» 6,07 11,32
Trossieri-Faetto 9,27 14,02 19,57 Pomaretto » 6,22 11,47
Perrero a. 9,;io 14,05 20,- Perosa a. 6,30 11,55
17,15,
17,18
17,22
17,37
17,45
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