1
^^^ÎPtHouraiit avec k Poste.
?fjx d’abonnement par an :
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lit ®’^i’esse, chacun Fr. 5
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“®lgique,Brê!siKDaneiimrlit
l'gypte, Hollande, Suède,
hisse ^ Jiav fthoiiue mfiui
Postal Selon l'de >
^^enue ^
An V. s’ahonïie
Bureau d’Adminiatration i
IW Pasteurs; et à
tJmjh Besson à, Torre Pelliee.
Année XXXY. N. 44.
1 Novembre 1900
L'aliOiinement ae paye d’avance.
AnHonres; 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois — 15 centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Rédaction à. M.
N. Tourn, prof., Torre Tellice et
pour l’Administration à M. Jean
Jalla, prof., Torre Tellice.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de Vannée.
L’BOHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
s me serez lêinohiu. A.u(.I,-â. Suivant la vérité aveo la charité. Eph, IV,15. Que ton régne vienne. Matt. VI, 10.
Sommaire :
(le la semaine — La (luestioii du
Christianisme Soda] — Méthode d’évaiigélisatiüu — I.ettres d’un bienfaiteur —
Chroniç[ue -- Nouvelles et faits divers
— Aiiiionoes.
Echos de fa semaine
, Les Eglises évangéliques italiennes
Etats-Unis d’Amérique viennent
'^6 donner un bon exemple à celles
la mère patrie. Une trentaine de
*^inistres italiens appartenant à quadénominations différentes se sont
^éunis à Newark pour jeter les bases
^’une Alliance évangélique italienne.
Leur but est ; i o « d’unir leurs forces
de les employer pour le bien des
Eglises de Christ en travaillant avec
^ne meilleure méthode et avec plus
^’intelligence parmi les Italiens ;
de se défendre des attaques lancées
'Continuellement contre leurs Eglises,
. ^ours doctrines et ceux qui les professent, par la presse quotidienne
ffalienne, qui est sous le joug du
papisme ».
C’est un bon exerhple. C’est aussi
hn sujet d’espérance. L’avenir de
l’Evangile en Italie dépend en grande
Partie do l’évangélisation des Italiens
qui sont à l’étranger. Môme, nous
n’hésitons pas à croire que quand
cette œuvre sc fera régulièrement
et d’une manière suivie dans tous
les pays où l’influence du protestantisme est prépondérante, elle sera
plus efficace pour la régénération
de notre patrie que celle qui se fait
directement en Italie — parce que
nos compatriotes y subissent l’influence d’un milieu moralement et
intellectuellement supérieur ; et le
milieu, dans les choses religieuses
comme en tout, a une importance
qu’il est difficile d’exagérer.
T. ’ évangélisation italienne aux
Etats-Unis a déjà donné des fruits
précieux sous ce rapport. Il est arrivé
plus d’une fois, ces derniers temps,
qu’un mouvement s’est produit dans
plus d’une partie de l’Italie, grâce
à des personnes de l’endroit qui
avaient appris à connaître l’Evangile
en Amérique. Il est permis de croire
que de pareils cas se multiplieraient
si cette œuvre se faisait .sur une
plus vaste échelle et a-vec plus de
suite.
Souhaitons que la fondation de
l’Alliance évangélique italiennes des
Etats-Unis marque un progrès réel
dans l'Evangélisation des très nombreux Italiens de ce vaste pays, pour
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— 846
leur propre salut et pour le bien de
la mère patrie.
Souhaitons aussi que ces deux
mots : « alliance-évangélique » soient
toujours plus la véritable devise de
toutes les Eglises et de tous les
individus qui travaillent à l’œuvre
de Dieu en Italie. Les sujets de
tristesse et d’humiliation n’ont pas
manqué sous ce rapport dans la
courte histoire de l’Evangélisation
italienne ; ils ne manquent malheureusement pas au moment même où
nous écrivons. Que Dieu nous enseigne à nous oublier de plus en
plus nous-mêmes, avec nos petits
intérêts, nos petits ressentiments, nos
petites ambitions et nos idées particulières, même celles auxquelles
nous tenons le plus, pour ne penser
qu’aux grands intérêts du Royaume
de Dieu.
LA ÇUESTIOH
DU CHRISTIANISME SOCIAL
{suite)
Que font en effet les partisans du
christianisme social ? Tout en tenant
fermes les principes dogmatiques de
l’Evangile, ils font trois choses, répond le conférencier :
i) Ils observent des faits. «Dans
le développement actuel de la Société ; dans la lutte toujours plus
difficile pour la vie, dans la concurrence toujours plus acharnée, dans
l’antagonisme entre le capital et le
travail, dans les grandes entreprises
industrielles et financières, il ne leur
est pas difficile de découvrir des
transgressions continuelles et révoltantes des principes de la justice et
de l’amour. La marée montante du
socialisme ne les étonne nullement.
C’est pour eux la triste conséquence
des injustices sociales telles que
l’exploitiition des classes ouvrières,
la protection inefficace que la loi
exerce sur les femmes et les enfants,
la richesse toujours grandissante d®
uns, la misère toujoui's plus dégf^
dante des autres. Ils voient avanC®^
en rangs serrés et toujours plus ho^
breux et menaçants cette
armée d’hommes et <ie femmes
la classe ouvrière s’écriant ; «
voulons du pain en abondance,
nous voulons aussi le repos, la culW
et le plaisir, tout comme ceux <i
ont profité de nous et de notre
vail jusqu’à présent pour garder p®
eux-mêmes ces privilèges que n®
réclamons à notre tour».
Et ils se rendent compte que^
la question sociale est une questi®
économique, elle est en même teinp
une question morale. Ici l’orate
fait une description poignante u
vices des classes riches qui
imités par les classes pauvres :
jeune rentier, le freluquet de salo <
le gommeux tiré à quatre .
qui passe sa journée dans l’oisiv®
la plus complète, ou qui s’occup
tout au plus d’un sport quelconque)
ne sait pas quelle est la soufO
colère et le dégoût du travail, ®
même l’animosité personnelle qù,^
soit
La
inspire au jeune ouvrier qui
bûcher et trimer du matin au
pour gagner péniblement sa vie.
jeune fille qui dans sa richesse
oU
un®
dans son aisance ne voit qu
source • de satisfaction pour sa
coquetterie et pour sa vanité,
pense pas à tous les germes
jalousie, de dissipation et pire enc®
que son exemple produit dans ,
cœur d’une jeune fille moins m
placée. Dans les salons et dans
cercles on fait des jeux d’argent, ^
dans les familles des quartiers
vres, on se privera du nécess^'^^
pour aller essayer d ’ attrapp®^
fortune par les cheveux à lu p
terie, au pari ou que sais-je
Les excès de la boisson, la débau®
raffinée de la « jeunesse dorée ^ ^
vent pour les pauvres un écho du
les bouges les plus infects. En hu
c’est l’égoïsme le plus raffiné ®t
g'uisé qui règne, et en bas oh
3
— 347 —
^trouve sous les formes les plus
^ossières.
En présence de tels faits les par“sans du christianisme social se
^siîiandent : « Est-ce que les chréhens n’ont qu’à s’occuper de leurs
Polîtes églises, de leurs petites dis'^^sions théologiques, de leurs petites
Werelles ecclésiastiques et dénomijlationnelles, et n’ont-ils qu'à regarder,
bras croisés, cette marée de péché
de corruption, d’injustice et de
*^aine, d’orgueil et d’égoïsme qui
^finace de tout bouleverser, de tout
’"inverser et de tout détruire ?
Et voilà pourquoi, après avoir ob®®rvé des faits,
. 2) Ils énoncent un principe. « Il
9‘Ut que les chrétiens s’occupent
questions sociales, qu’ils luttent,
S’i’ils travaillent pour faire venir sur
^ terre le royaume de Dieu».
1 «Rien de nouveau dans ce prinI direz-vous peut-être ; depuis
■ dix-neuf siècles les chrétiens
L , ®ritables sentent le besoin de tra
^Uler à l’avancement du règne de
y. __ a n’¿xcl" TÌQC irivar»!- nzAnc
la
I — "'Ce n’est pas exact, nous
! ^'“Pondent les apôtres du christia’^*stne social. Qu’a-t-on fait jusqu’à
Présent ? Qu’ont-ils été jusqu’à main®hant les chi'étiens ? «Nous sommes
vainqueurs, écrit un chrétien®°cial en citant les paroles de S.t
^ül, plus que vainqueurs. Et pourvut à nous voir, on ne se douterait
que nous sommes un peuple de
'^^inqueurs. Ce n’est partout que
et prudente défensive de gens®rrés dans leurs casemates, gens
'i^'t pieux, cela va sans dire, et fort
intentionnés, mais qui s’usent
déplorer les mœurs du temps : in'différence, incrédulité, immoralité, et
s’humilient, et qui s’affligent et
pleurent, et qui prient, et qui clament
quatre vents des deux sur le
*hode mineur leur daman table décrépitude morale, et leur ramollisSernent spirituel. Ce n’est nulle part
joyeuse et confiante offensive des
®rildats de-Christ appelés à recueillir
dans le présent les fruits de la vic
toire de leur maître, de leur foi. Il
est vrai qu’une consolation leur reste
qui leur est chère, et qu’ils nous
disent avec une larmoyante allégresse :
Le monde est un triste monde : ce
n’est que trop vrai ; il est voué au
mal, ce n’est que trop épouvantable !
Mais un jour viendra, ce sera le
plus beau jour de la création, ce
monde s’écroulera dans un fracas
de tonnerre, et il y aura de nouveaux deux et une nouvelle terre
où tout sera bien, où devant l’éternité ils diront par de pieux cantiques
la gloire de Dieu et de l’Agneau !
Sans doute il serait à désirer grandement que l’Evangile conquît tout
le monde ; mais voici, la perfection
n’est pas de ce monde, c^lr il est
mauvais. Il faut s’en affliger ; mais
ne pas rêver l’impossible. Surtout il
faut se consoler, car l’espérance nous
re.ste d’un monde meilleur».
Voilà. avec une certaine exagération le point do vue qu’ils combattent ; et voici leur point de vue
à eux : Il ne peut pas, il ne doit
pas nous suffire d’une éternité, qui,
pour glorieuse qu’elle soit, ne serait,
après le temps, que la revanche tardive d’un Dieu misérablement vaincu
dans le temps. Sans doute il nous
faut la pensée de la maison du Père;
mais il nous faut encore Christ Roi
dès ici-bas.
Si Jésus a dit; «Mon règne n'est
pas de ce monde», il n’a jamais dit
qu’il ne régnerait pas sur ce monde ;
mais que son règne était d’autre
nature que ceux de cette terre. Il
doit régner sur le monde actuel,
sur les âmes, les peuples, les gouvernements, les mœurs ; et le devoir
des chrétiens doit être de prendre
au sérieux cette tâche : Travailler
sur la terre à l’avancement du royaume de Dieu, et non pas seulement
dans les deux. Il doit travailler à
étendre partout sur la terre l’avancement du règne de la justice, de
la pureté et de l’amour que Christ
est venu proclamer.
3) Après avoir étudié les faits
4
— 348 —
et énoncé un principe, les chrétiens
sociaux une méthode spéciale.
T,’Eglise, d’après eux, a- oublié dans
ses méthodes d’évangélisation et de
lutte contre le mal deux choses :
lO Elle a oublié que l’Evangile s’adapte à l’homme tout entier, et 2*'
elle a oublié le grand fait scientifique que l’homme n’est pas une
individualité isolée dans le monde ;
mais qu’il est, le plus souvent, ce
que l’hérédité et l’influence du milieu le forment. Voyons d’un peu
plus près ces deux affirmations :
i) L’Eglise a oublié que non
seulement l’Evangile est universel :
c’est à dire qu’il est pour tous les
hommes ; mais qu’il est intégral :
c’est à dire qu’il s’adapte à tous les
besoins de 1’ être humain. « Jésus ,
dit en effet l’Evangile, parcourait
les villes et les villages, « enseignant
prêchant, guérissant », (Matth. g, 30)
par conséquent il apportait satisfaction aux besoins intellectuels, spirituels et même physiques de l’être
humain. Et bien, l’Eglise prêche
avant tout ; voilà la différence. Et
la preuve que l’Eglise contemporaine
est plus ou moins confinée dans le
domaine de la prédication morale
c’est qu’elle a été évincée du domaine
intellectuel par la science, et du
domaine matériel par le socialisme.
Mais l’Eglise réplique ; « J’instruis
la jeunesse; voyez mon catéchisme !»
Fort bien ; mais dans quel esprit
inculque-t-elle la connaissance aux
petits ? Essaye-t-elle de réveiller en
eux l’amour de la vérité et de la
recherche libre, ou bien s’efforce-t-elle
de leur imposer la formule de ses
dogmes et l’interprétation de ses
rites? Si l’instruction qu’elle distribue
n’est qu’une obligation de réciter, alors
qu'elle ne s’étonne plus que la montagne déjà science écrase de sa masse
la taupinière du catéchisme de l’Eglise ! » Elle ajoute: «Je soulage les
misères ; voyez mes œuvres de bienfaisance ! » Fort bien ; mais qùe
reste-t-il à la socitété de l’aumône
reçue par l’individu ? Certes il faut
secourir les détresses particulier®® *
mais il ne faut pas imiter une met®
de famille qui se dévouerait à pans®f
les brûlures de ses enfants,
songer qu’elle pourrait leur éviter
ces blessures en mettant un grilla?®
autour du feu. . ’
Dans quel esprit l’Eglise a-t-eU
accompli les prodiges de charité qW. >
resteront son titre de gloire ? Est'®®
avec l’arrière pensée que le
périsme est un mal nécessaire ? ^
les secours qu’elle dispense ne son
que le simple exercice d’une vertu
et non pas le gage de ses aspiration®
vers la justice, alors qu’elle ne s *=
tonne plus que l’océan du socialis’E®.
rugisse autour du lac dormant “
sa bienfaisance.
(J. suivre).
Méthode d’évangélisation
Sur cet important sujet notre vénéré frèr '
M le pasteur Turin nous adresse la Ltw >
suivante :
Gênes le 22 Octobre 1900
Cher Mons. et frère,
lœs lecteurs de l’Echo ont lu qu®^'
ques indications des idées de M- 1®
pasteur Delattre sur l’Eglise. 0®® * '
ques-uns connaissent certaineiuen
SOS idées sur l’Evangélisation, tn^'t®
plusieurs seraient peut-être conteflp
de connaître aussi la nouvelle nj®"
t.hode qu’il propose, qui donne
à méditer sérieusement sur ce sujet'
Jusqu’ ici on ne peut pas dire qjl®
l'Evangélisation ait réussi à faij®
une œuvre bien importante,
M. Delattre préconise la métho*3®
apostolique de l’itinérance. — E’otât^
précis du Seigneur est d’annoo®®**
l’Evangile à toute créature, et 1®®
Evangélistes actuels restent trop
eux — Ils consacrent tout leur temp®
à exhorter une petite congrégation
et peut-être à présider quelqu®®
réunions dans les villages voisins
Ils ne vont pas de lieu en lieu coHt'
me faisaient les anciens moraves, ®t
5
849
; Valdo et ses disciples, Wes
■^y. et ses premiers convertis, défichant, labourant, semant l’Evangile
P'^is passant plus loin pour recomflencer le même travail. — Pourquoi
Ptefère-t-on fonder de« postes ? Parce
'î'ic le ministère itinérant demande,
pour êti-e fructueux, trop de .luttes,
souffrances de renoncements.
Delattre trouve un autre grave
à l’Evangélisation ; elle est
par des agents salariés, qui
®®nt au serv'ice d’une Société orgaLes Eglises apostoliques, complus tard les Vaiidois et la pludes collaborateurs de Wesley
^'^^ient souvent un métier; tout en
®Vangélisant ils gagnaient de quoi
Pourvoir, au moins en partie, à leurs:
■besoins matériels. Ceux qui allaient
lieu en lieu annonçant l’Evangile,
étaient pas aux yeux des popula'®its des messieurs qui faisaient le
f*®tier d’évangéliste, parce qu’on les
' fuyait pour cela — C’est pourquoi
CIdéal serait d’avoir à côté d’un petit
^oitibre d’hommes consacrant tout
temps « à la prière et au minisde la parole » un grand nombre
'^Sjttisans évangélistes, mariés ou non
iraient s’installer dans un village
P^'tholique pour y exercer leur pro®ssion tout en évangélisant — Deux
f®utoiselles expérimentées, indepenf^'Utes, vivant ensemble, pourraient
^fssi faire une œuvre excellente. Au
flornent opportun, ces amis chrétiens
Inviteraient un évangéliste à venir
P^'ésider une série de réunions. Ils
®®raient les Aquilas et les Priscille
trop faibles successeurs de S.
— M.r le pasteur Delattre
declare ouvrir une Ecole d’Evangéfsation afin d’aider tous ceux qui
fendraient se mettre à la disposition
. f S. Esprit, en vue du ministère
Einérant — Cette école recevrait,
Pi'ovisoirement, les jeunes gens inellig-Q^ts, mais peu instruits, aussi
que les jeunes théologiens qui
Enraient fini leurs études — Qui®onque peut lui écrire « Pasieui' ^tv
Couf'ii SaUon, Clermont-Ferrand
(Put/ de Dôme). Il reçoit les visites
et les dons pour cette œuvre qu’on
voudra bien lui faire. '
Votre affectionné
J. D. Turin, p. e.
LETTRES D’ÜN BIENFAITEUR
( suite)
La lettre du 12 septembre 1870
citée dans le numéro précédent, terminait par cette recommandation :
Je crois qn’ il serait bien de faire connaître
dans les Vallées, par l'eiitremise des familles
de la Colonie, l’intention de former une
nouvelle Colonie dans la Eépublique Argentine, et qu’ elles peuvent s’adresser à moi
directement.
JJ Echo des Vallées de 1871, ,N® 5,
nous apprend qu’une lettre de Baridon à son frère engageant les
Vaudois à s’enrôler pour la nouvelle
colonir, circulait dans les Vallées au
commencement de 1871.
Firenze 7 Février 1811. Dans trois ou quatre
jours je pars pour Londres pour m’entretenir
avec Mess. Thomson, Bonar et C ie, qui désirent ma présence, parce que Major Eickart
est arrivé à Londres. Vos deux rapports vont
nous donner beaucoup à discuter, à délibérer,
car c'est une entreprise qui demandera beaucoup d’attention, et de ma part, beaucoup de
prières, afin que le Seigneur veuille nous
guider par son Saint Esprit.
Florence 35 mai 1871..... La maison Thomson,
Bonar et C.ie a acheté des fusils (rifles) se
chargoaut à la culasse, — de la poudre, —
des boulets, — du. plomb etc. Aussi un petit
bateau à vapeur, 87 pieds de long, pour naviguer dans la rivière qui touche la Colonie.
Ces Messienr.s ont aussi acheté des instruments agricoles et plusieurs autres articles
nécessaires pour commencer la colonisation ;
donc, avec l’assistance et la bénédiction de
Dieu, tout ira bien, et la Colonie grandira
et prospérera.
Ces Mess.rs donneront gratis 100 acres de
terrain pour l’usage de l’Eglise, de l’Ecole,
6
SÎ5Ô
du Presbytère, qui seront construits dessus.
Ce terrain sera confié à des curateurs nommés par les colons vaudois......’
Ces Mess.rs vous accordent à vous et à
votre compagnon Geymonat, selon ma requête,
à chacun une ferme de 100 acres, comme
gratuité, pour inileraniser votre voyage et
perte do temp.s eu visitant S.ta Pè.
C’est décidé que mon fils reste chez Mc3,s.r.s
Thomson, Sonar et C.ie, ainsi il ne fera pas
de visite — pour le présent du moins, — à
B. Ayres.
Je voua envoie l’Echo des Vallées lisez
atteutivemeut les passages que j’ ai marqués
en rouge.
Firenze 4 nov. 1871....J'ai reçu dernière
ment quelques demandes de familles bien
pauvres de Rorà pour emigrer et faire partie
de la nouvelle “ Colonie Alexaudria Voici
leurs noms :... Toutes Ces personnes sont
pour la plupart mariées avec beaucoup d’enfauts. Ils me disent dans leurs lettres qu’ il
s’y trouve heauconp ,d' autres familles qui
demandent à émigrer. C’est mon intention de
visiter les Vallées sous peu, et, d'arranger de
manière il ce que ces pauvres familles puissent partir pour S.ta Fé...
rioreiice 8 mai'1872...... Depuis Je mois de
décembre je suis allé aux Vallées cinq à six
fuis. “ L’Echo des Vallées „ vous aura mis au
courant de l’objet de ma visite. J’ ai trouvé
un brave et fidèle compagnon dans votre bon
et pieux frère..... Il e.st aus.si venu avec moi
jusqu’à Gênes pour dire adieu et voir partir
les colons pour Bueno.s Ayres. Il a été très
satisfait de sou petit voyage et nous nous
sommes quittés à Gênes avec beaucoup de
regret. Je l'aime beaucoup votre frère........
{A suivre).
ClîîlONlQL'lÎ
La Tour. — Un thé.
Samedi après midi, la grande salle
de r Ecole supérieure avait perdu
momentanément son austère physionomie de salle d’étude et se trouvait
transformée en gai salon de réception, gracieusement orné de verdure
et tout garni de tables artistenteo
disposées dans tous les sens.
ques dames et demoiselles s’ étaieO
constituées en comité pour offrit aP
thé d’honneur à M. et”M.me Adolph®
Jalla, et une soixantaine de personw®f
répondant à leur invitation, s’étaiei'
réunies pour téinoigner leur affeChOH.
à nos chers missionnaires. M. le
A. Jahier s’ est fait l’interprète
sentiments de tous en disant à
amis combien nous sommes heureil*
de les avoir de nouveau un peu u
temps au milieu de nous après ueu
ans d’absence. Son frère, M. le pt'^'
fesseur D. Jahier, cédant aux
blés instances des dames qui avateU
org'anisé cette fête de famille, .
a adressé lui aussi des paroles de
chaleureuse affection. M, Jalla pt*
de nous dire quelque chose de l’eeU'
vre à laquelle il a consacré sa vi®’
nous a donné de réjouissantes n^u
velles de 1’ Ecole biblique qu’ il
Collèire. — Les élèves inscrit®
dirig’ée jusqu’à son départ du ZatU'
bèze. Il nous a parlé de ce malheU'
reux roi Leouanika , toujours , très
bon pour les missionnaires, leur fchdant tous les services possibles, muis
qui, tout en sachant ce qui est bie^
et ce qui e.st mal, ne veut pas roiU'
pre avec le péché pour se donner
à Dieu. M. Jalla demande en^ s®'
faveur la sympathie et les prière®
de tous les chrétiens.
Pendant que nous écoutions
que nous faisions honneur aux hcO;’
nés choses que ces dames nous effraient avec tant d’amabilité, n®'^®
avions le cœur rempli d’un sentinied
qui nous faisait oublier tous 1®®
autres ; la joie, la reconnaissance dÇ
voir l’heureuse transformation
s’est déjà opérée sur ces deux idsa^®®
depui.s le jour où nous les voyiez®
arriver si profondément altérés
les fatigues et les fièvres du Zambè®®'
Que le progrès continue dans cett®
proportion, et ils auront bientôt t®"
couvré leur belle santé et toutes leur®
forces.
7
— 351
■ Sont au nombre de 6o, dont 13 au
; vcee et .:| 7 au gymnase.
, L’Ecolc supérieure a 31 élèves,
cinq externes.
, Florence. — L’Ecole de théologie
®®st ouverte le i6 octobre. Un grand
Nombre de personnes ont assisté à
P séance d’ouverture. M. le prof,
'^^ymonat, chargé du discours de
®*rconstance, a lu un travail très
substantiel ayant pour sujet l’Evan^i'isak'on. MM. les pasteurs Shaw,
■Pochât, A. Meille et Ravi ont ensuite adressé des paroles d’exhorlation et de sympathie aux étudiants.
le,prof. Tollis, de l’Eglise M.
Fpiscopalç, a clos la belle cérémonie
la prière.
La Conférence du Val S. Martin
^Ura lieu à Saise le six nooembre à
: Uçuf heures du matin.
J. J. R. Tron, pasteur.
NouYelles et faits divers
Paris. Six cents mille portions des
°8.inte8-Ecritiire.3 ont été distribuées
Pendant l’Exposition.
Conève- La Faculté libre do théougie a eu sa séance de rentrée le 11
uttobre. Le discour.s d’ouverture a
prononcé par M. IL Appia, qui
^ pris pour sujet : « Un siècle de
■dissions. »
, Portugal. Malgré les mesures énergiques prises par le gouvernement,
‘amour de la loterie se développe au
Sein de la population portugaise. L’uUiOii chrétienne de jeunes gens du
■^ord de l’Espagne a entrepris- la lutte
‘itmtre cette passion du jeu ; l’une de
sections, celle d’Oporto, a distribué
plus de vingt-deux raille traités à ce
®itjet. A la suite de-cette distribution,
'“le section nouvelle a été fondée. li
bon do noter que les grands jourHiiiix politiques, rompant avec le fa
uatlsme de la péninsule, annoncent les
heures du culte évangélique.
Accord fraternel des baptistes.
Les baptistes français, qui s’étaient
trouvés en désaccord au sujet de certaines dépenses financières faites par
M. Saillens dans l’administration de
l’œuvre en 1892 et 1893, et qui, après
des discussions asrez vives, en étaient
venus à former quatre associations
différentes, se sont réconciliés à l’occasion de la visite du D.r Barbour,
socrétairo pour l’étranger de rUnion
missionnaire des Baptistes américains.
Quatorze de leurs représentants ont
signé une déclaration où nous lisons
cotte phrase : « désirant vivement que
toutes les questions qui ont été une
cause do division parmi nous soient
à jamais enterrées, nous nous promettons solennellement les uns aux
autres, sous le regard de Dieu, de
ne plus discuter ni mentionner ces
discussions à l’avenir. »
Bastia. — La Commission permanente de la Société Centrale vient
d’autoriser l’achat d’un immeuble comprenant salle de culte et logement
pour le pasteur.
M. le pasteur Chcradamo, n’ayant
pu trouver un propriétaire assez courageux pour oser louer à un diable
do protestant, a dû demander l’acquisition d’une maison. M. Chéradame
a déjà réuni un petit nombre de
fidèles dans le salon de notre coreligionnaire, M. Gensoul. .
Quelques ligues de Wesley à
Hiéditer 1 « Ne condamnez aucun homme parce qu’il ne pense pas comme
vous pensez. Laissez tout homme jouir
de l’entière et pleine liberté de penser
par lui-même. Que eliaque homme fasse
usage de son jugement, puisqu’il doit
rendre compte de lui-même à Dieu.
Ayez en horreur toute apparence,
d’aucune sorte ou à aucun degré, de
l’esprit de persécution. Si vous ne
pouvez, par le raisonnement, persuader
im homme do la vérité, n’essayez
jamais de l’y amener par la force. Si
8
352 —
l’amour ne le réduit pas, abandonnez-le à Dieu, le juge do tous.
(ChrkUan Life).
^‘V'XS
M. Weitzecker (Pomaret) désirant
reprendre pour l’amplifier et le compléter un travail qui lui a été de
mandé sur le Roi Humbert et les
Vaudois et qui est niaintenant en
cours de publication dans le Littoral
Evangélique de Nice, prie les personnes
qui auraient à lui communiquer, à
ce sujet, des paroles, des traits,
des anecdotes, des télégrammes, etc.
surtout inédits, de vouloir bien les
lui adresser franco.
Il va de soi que le tout doit présenter le caractère de la plus rigoureuse authenticité et autant que
possible, celui aussi de la plus grande
précision.
Si on le demande, les frais de
poste seront remboursés,
Anjonrd’lmi. 17iovembre, entrent en vigueur
les nouveaux billets d’aller et retour en cbemiu de fer, avec la validité de 2 jours pour
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