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N ’ 9-10
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PRIX D'ABONNEMENT r.
Italie et Colonies Italiennes ï’.'iSî'i .
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On s'abonne: à Torre Pellice, àu Bureau d’Admlnistration de l’EcAo(Via Wigram, 2)
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Que toutes les choses vraies, honoêtee, justes, pures, aimables.^t§ dignes de louangé; occupent vos pensées (Philipp. IV, 8)
Echo Biblique
« Jésus, voyant qu'il avait répondu en homme intelligent
lui dit : Tu n’es pas éloigné
duToyaume de Dieu».
Marc XII, 34.
L’apôtre Marc nous rapporte, dans son
Evangile, oe^ épisode si profondément significatif : un scribe, très versé dans la
connaissance des Ecriijures, vient interroger Jésus sur l'es principaux commandenuents de Dieu,. Jésus expose les deux
grands ccmmandements qui résument le
decalogue et ont une valeur absoltie
et eompilète. Le scnibe les accer.te
avec admiration et respect, et,reçoit cet
avertissemeriit si impressionnant ; « Tu
n’es pas éloigné du royaume de Dieu ».
I/t n était pas loin .L. Evidemment c’était déjà quelque chose; son état spirituel' était avancé, car il comprenait et acceptait théoriquement là volonté de Dieu ;
il était près du Royaume, mais ne la
mettant pas en pratique, il n’était pas
dedans.
Nous ignorons si jamiais Ife scribe a
réussi à entrer dans te Rc^aume ; voulons-lnous aujourd’hui examiner sincèrement notre condition à nous ?
Posons-nous sincêremenf icette question
et mettons à nu lies recoinà les plus cachés
de notre vie intérieure... Où en sommesnous ? Convaincus des vérités, de la doctrine chrétiennes ; assez honnêtes ; plus ou
moins fidèles (au moins sur les points
les plus saillants) aux lois divines, aimons-nous^ Dieu au-dessus de tout autre
chose ou personne ? L’Eternel possède-t-il
les prémices de notre amour, de nos pensées, de notre force, de notre vie tout
entière ? Le Christ habite-t-il souverain
dans nos cœurs ? Sommes-nous détachés
des biens terrestre ? Avons-nous brisé
nos idoles ? Sommes-nous vériitablieiment
selon te désir de notre Pèrc qui est Saint
et qui veut que nous soyons saints pour
que nous puissions voir un jour sa face ?
Et notre prochain ? L’aimons-nous comme nous-mêmes ? Et si nous ne transgressons pas Ites commandements qui se
rapportent à ce sujet, hélas, notre langue ne bénit-elte et ne maudit-elle pas
presque au même instant?
Si Dieu exige que nous aimions notre
prochain, voire même notre ennemi, c’est
encore pour nous-mêmes, pour que no®
cœurs et nos esprits ne soient pas souillés par des sentiments de haine,, d’envie,
de mépris et' d'égoïsme.
Frères et sœurs, réveillons-nous, car
nous pourrions tomber dans î'abîme sur
le bord duquel nous nous sommes si tranquilliement endormia
Le salut, la vie éternelle sont des problèmes capitaux. Pouvons-nous les affronter d’un cœur léger?
Gardons-nous des lampes sans huile!
IjCS vierges folles étaient bien près de la
salle du festin ; il n’y avait que la porte
qui les séparait, pourtant dites ne purent
y entrer. Gardons-nous de certaines fausses sécurités et opinions élastiques qui
sont un dangereux narcotique fatal'. On
se croit réveillé, mais en réalité on dort
et Fon rêve !... Mais te jour du grand réveil' viendra ! ! ! Heureux citoyens du
Royaume qui pourront entrer avec l’époux.
A. C.
. Ce n’est pas sans vraisemblance que
l’on peut comparer la société humaine à
un sujet, par àilteurs encore rigoureux,
mais qui est secoué par des accès de fièvre qui, dans des crises violentes, te portent parfois à la déipence.
Nombre d’événements, qui s'^' produisent au sein de notre société, sont marqués au cachet de la plus inconcevable
aberration, qui frise la folie, si souvent
ele n’en est pas une véritable
Les sociologues de tout acabit, professionnels ou amateurs et en tout temps,
ont analÿiSé avec assez de précision les causes de cet état anormal; mais s’ils ont su,
parfois, suggérer des palliatifs, lo remède
pressenti peut-être ou entrevu pour plus
d’un n'a pas été hardiment proclamé, comi^
me 1e seul salutaire'.
. Un médecin quii se limite à diagnostiquer savamment un mal et ses causes,
mais qui ne se décide jamais à en prescrire lé remède efficace, ne ferait qu’ajou'ter au trouble et à l’égarement de ceux
qu’il' approche.
Sans poser en sociologue on ne peut
fermer les yeux et acquiescer par te sîtence à des symptômes déconcertants qui
se manifestent en maintis secteurs du
monde, notamment à des phénomènes sociaux, qui ne laissent rien présager de
bon pour Favenir.
Le chrétien est un citoyen du monde,
ce qui ne l’empêche pas de se rattacher à
une patrie, et au nom de l'a solidarité humaine il ne saurait se désintéresser de ce
qui menace l’équilibre et la sûreté des
rapports réciproques des membres de la
grande famille cosmopolite.
Nous n’invoquerons pas lés doctrines
darwiniennes de là lutte pour Fexistence
êt de la survivance du plus fort ou du
plus apte, mais il n’y a pas de doute
qu’une première question fondamentale
est cellte de l'a conservation de la vie dans
les meilleures conditions honnêtement possibles. L’ins'ihct et la réflexion, ensuite,
y conduisent ; aussi, que n'est-on pas disposé à faire pour te bien-être de sa propre santlé ? Il n'y a pas de soins hygiéniques, de reconstituants et de remèdes,
auxquels on ne soit disfposé à recourir.
Les.divers Etals se montrent toujours
plus soucieux d’assurer aux enfants comme aux adultes des lieux de cure, des
établissements sanitaires de tout genre,
étendant leur sollicitude aux membres les
plus malheureux de la nation, à savoir :
les rachitiques, les idiots, les épileptiques,
tes encéphalitiques, les tuberculeux, tes
impotents, tes aliénés, etc..., gens qui n’offrent aucun rendement à la cité, au contraire qui lui seront toujours à charge;
cependant rien n'est épargné pour conserver et prolonger leur existence.
C’est beau, c’est digne de louange !
Mais, d’autre part, cette même société,
qui met tant de soins à sauver des existences minées par tant de maux, reste
plus ou moins impassible devant tes ravages mortels de l'alcoolisme, tes contâr
rainât ions léthales de la luxure, les accidents multiples dus à la frénésie de certains sports et à la rage des excès de vitesse dans la locomotion routière. Nous ne
• citerons pas en détail pour chaque catégor
nCsSlBu
les statistiques si éloquentes de tant
vies tronquées souvent à la fleur de
l^ge; nous nous restreindrons à celles
que bous donne, d’abord, la Grande Bretagne qui, dans l'es dix dernières années,
àr'éü" deux millions de blessés par des accidents de route et soixante müte morts,
soit environ six cents victimes par jour,
dent vingt tués sur place; aux EtatsUnis, ensuite, les accidents de route en
1937 se chiffrent à plps d'un milSon, dont
plusieurs milliers suivis de mort. En Itan
liq, au cours de 1937, les morts ont été
2.337 et tes blessés 35.914, pour les mêmes causes. *
,'Que devrait-on dire des innombrables
victimes des guerres ?
,, Quel criant contraste entre ce soin de
pr^rver des existences tarées et inutiles'et ces hécatombes de florissante jeunesse, qui dans certaines guerres se
monj^ent à des millions et des dizaines de
minions de pertes !
On ne peut s’arrêter à réfléchir sur ces
criantes contradictions sans se sentir profondément troublé et sans se dire : il y a
là une dérogation aux Ibis fondamentales
¡qui fixent là" valeur et te respect de la
|vie humaine, teilles que te Créateur les
|a voulues.
On a souvent flétri avec sévérité et
horreur tes divertisæments publics des
anciens, surtout des Romains, qui offraient
aux foules des spectacles, réveïtants de
cruauté, tête que ceux des combats de '
gladiateurs ; mais sqnt-ce donc d’aimables et doux passetemps que tes luttes de
boxe et tes tauromachies, ainsi que ces
nombreux autres spectadtes dans lesquels
plus la vie humaine est en danger plus
on s’amuse ? R y a une frénétique reicberche d’émotions violentes, qui ne s’arrête pas devant te sang et la mort des
acteurs.
Mais nous ne devons pas négliger un
autre aspect que la fièvre des amusements
a produit ; c’est de priser d’une façon
. exagérée tes labeurs des protagonistes des
spectacles qui sont offerts aux masses, délirantes et hors d’eles mêmes, plus encore que si te typhus tes tenait. Il se pro- '
duit ainsi d'immoraux contrastes entre
l’honnête travailleur qui gagne, avec
peine, à la sueur de son front, un pain
rationné pour lui et sa famille et ces dispensateurs d’amusants spectacles, qui,
grâce à certains avantages esthétiques de
leur personne, à un art de pose ©t d’action dramatique, sans trop de peine deviennent des favoris du public, qui ne
leur marchande pas des gains princiers.
Une statistique récente nous fait savoir
que « les astres » d’Hollywood gagnent de
sept à onze mi),lions de francs par an !
Du reste, sans aller si tein, ne voyonsnous pas en Europe tes « sports» se transformer en professions de haut rendement
et les meilleurs champions se faire, en peu
de temps, des fortunes, qui démontrent
que des muselles de fer et des jarrets
d’acier, pour le gros public, ont le des^
sur des esprits cultivés et des intelligences d’élite, vu que'ceux qui tes possèdent,
après s’être, te plus souvent, débattus, en
toute sorte de difficultés économiques, meurent dans la misère.
Les excès de richesse, quelle qu'en soit
la source, sont ùn danger pour Féquilibre
social.'On vient de le constater, encore,
aux Etats-Unis, où il' a été officieHement
affirmé que soixante familles miïiiardaîi_«
res et multàmiÏÏ'ionnairee, sur un peuple
de 120.000.000 de citoyens, détiennent la
riches du paya L'affichage, par ces Crésus, de grandeurs, de lux», de jouissances fastueuses provoquent des réactions
délictueusie® chez lès uns (« gangsters ÿ)
et Fenvie chez d’autres de se procurer
une aisance approximative par des moyens
louches et deshonnêtes.
C’est malheureusement une tendance
générale, en tout pays, de recourir aux
jeux de bourse, au hasard des roulettjgs
et des tapis verts, aux paris et aux loteries pour empocher au plUs vite beaucoup d’argent qu’on n’espère pa^ obtenir
par un travail assidu et par de prévoyantes épargnes. Pour atteindre ce but on
n’a pas d’tard pour te prochain, si on
foule aux pieds ses intérêts particuliers,
si on te pousse à la ruine.
Nous ne prétendons pas avoir dit des
choses nouveltes, ni sxirtout avoir voulu
faire ime critique quelconque des législations et des formes pÆtiqufiis. des pays
où se manifestent plus intensément tes
maux ci-dessus déplorfe. ^
Notre constatattion a pour but d’amener te lecteur consciencteux et¡ indépendant à la seule conclusion qu'on- puisse
en tirer afin de trouver en même temps
aussi te seul remède efficace. Le monde,
dans son ensemble, s'éloigne toujours plus
des lois de la vie individuelle et sociale
telles que Dieu les a établies. La vie simple de la campagne s'est tiransformée en
un tourbilon tumultueux dans les Babeljs
modernes, où tous tes désordres eti tes vices grouillent à Fombre des convenances
de la société d’aujourd’hui. On a beau signaler les dangers des centres urbains et
te dommage de la désertion des champs,
l’attrait des métropoles Femporte, car il
est hypnotisant.
A l’état actuel des choses, qui porte au
chômage et à la désoccupation, on ne pourrait pas, par décret, reverser Fexcédent
de la ville dans te. campagne, ce serait
déjà un grand résultat si oh réussissait
à progressivement endiguer ces nuisibles
déplacements ; mais ce n’est point notre
affaire de débattre ces importants problèmes, il faut nous placer sur un pten
plus haut et' plus général
Quels que soient la distribution démographique et le fractionnement national
des peuplés ainsi que les conditions économiques des individus, ce n’est que par
un retour prompt et décidé aux prescrip- tiens de te ted chrétienne qu’on mettra
fin aux égarements que nous dépbrons.
Si on appliquait sans réserves, ni détours,
le fondamental principe : « d’aimer le prochain comme soi-même » n’aurait-on pas
résolh, du coup, la périlleuse sîtuatioh
dans laquelle nous nous débattons ? Aimer te prochain, comme soi-même c’est
être prêt à faire aux autres ce que nous
voudrions qu’on nous fasse ©t impKcitement ne pas faire aux autres ce que nous
ne voudrions pas qu'on nous fasse. C’est
prier pour les ennemis ; c’est faire du
.bien à ceux qui nous haïssent, en un
mot c’est être miséricordieux comme notre Père céleste est miséricordieux.
Malheureusement la ma.9se des croyants
2
•'*^^- - ■’"' •
L’Echo dfis 1^éea -'Vendredi 11 Mars 1938-XVI
èf\ ‘^' '" rf*í
eux-mêmes, Qui'iiâooinnaisafônt' ces piéc^ ^
ttoi, qui tes approuvent, ’ mitiennent au
fond que c'est E m idéaji irréalisabl» qà’il '*
faut réjiéguer dans les bèaux rêves dorés
J’ui^ société ^^itflItspBStrei. Auwi indivi3«eietaçntL.:jifit|^^tàiis<3^ met intégnrar
praâque, abro¿%Á^t de la sorte
Yiifimso de Fenaeà^ement moral
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.✓'^rétien. S"
, y-**,'-'"''«- ■■■•Í-. . -• ■ -■
Que peraonne ne se méprenne, 'la dédlafation de'^Sain.fcJean (I*-IV, 20^1) a aia
lourd'hui, a eu et aura toujours son ini faiUible applieation : . f
r « Si quelqu’un dit ; J'aime Dieu et
qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car cehfi qtd n’aime pas ^ son
frère qu'il voit, comment peut-il aimer
Pieu qu'il ne volt pas ? Et nous avons
de liil ce commandément: que celui
qui aime Dieu aime aussi son frère».
Ao. Mn,
'SèttiMaDa di Rioonzia.
- • ' >'
• - ’ {Prima tùia) .
Moderatore - prof. Ernesto
Comba 6 Signóra L.
Ing. J, R. ScheUenberg, Zu^ rigo (Fr. sv. 100) »
Chiesa Evangelica di lingua
itaKana, Zurigo (Fr. sv. 180) »
Chiesa Valdese di Miiiano
'j(l” versamento) ' »
Chiesa di Roma, Piazza Cavour »
» » VaHecrosia »
» » Messina (1° vers.) »
» » Rocchienere ^ »
» » Reggio Calabria - ’ »
Prof. Eugenio Dàvit, Mondavi »
Giulio, Augusto, AdoFo Comba,
Torino »
Sore^ Santacroce, Lanciano »
M. J. Gaydou, L’Aja ' »
^ Famiglia Castiglione, Agrigento »
Chiesa di Sampierdarena
¡,54 (It versamento) »
Chiesa di Genova ’ - „ »
» * ' » Rorà ' »
» » S. Germano »
» Biella »
» Carema »
» Ivrea »
» PiedicavaUo
» Dmsacco »
» Sanremo »
1000,—
440,25
792,45
18000,—
8500,—
736,—
800,—
20,—
255,r
50,—
150,—
50,—
52,50
10,
»
»
655,—
3637,—
300,.—
2500,—
262,167,—
920,—
» 65,—
50,—
1500,—
SOCIETÀ DI STUDI VALDESI.
La Società di Studi Valdesi ha ricevuto
con gratitudine le offerte dei signori seguenti, che ' essa vivanronte ringrazia :
« In memoria del' compianto cognato rag. Emanuele Rivgiro,
che tanto si interessava degli
studi promossi dalia S. S. V, »,
da p£urtie del' cav.^ Fei-imndo
PeJ'legrini : '
a) a favore del fondo relativo al «Mus«) Valh
dese » di Torre PelUce L. ijOOO,—
b) ad incremento del fondo
^'Premio Davide Jahier» » 1.000,—
c) al fondo «Pubblicarioni» » 3.000,—
In memoria* del' prof. Giovanni
JaBa :
Da parte del' cav. Albino Revel » —
Da parte deH’ing. Arturo *■ '
Long, Pinerolo » 50,—
P«* il «Premio Davide Jahier»:
Da parte deHa sig.ra Messemackers-Klett, Olanda » 25,—
Da parte del not. U. Peregrini » 4,—
Damik wfl»«
En souvenir de leur bien-aimée épouse
et mère Afargtmite Rivoire-Chauvie (Angregne).
Pierre Rivoire et ses enfants :
Hôpitaux I* 60,—'
Orpheïnat „ »' 70,_
Refuge , 70,—
ANGROGNE. La fête du « XVII » a été
célébrée Ja dimanche 20 février. Nous remercions tous ceux qui ont travaillé pour
son succès, et aussi les paroissiens qui,' le
soir, malgré la neige qui tombait, ont alilumé^ une quinzaine de feux de joie sur
lies hauteurs de la valêe.
■A Dimanche dernier, 6 mars, la par
misse a eu le pri'vilêge d'entendre le message de son ancien pastfeur, M. Eugène
Revel,'qui a bien voulu présider le culte
du chefillieu. Pour l’occasion le temple était
bondé.
★ Nous irein aussi l’étudiant
M. Peyrot, qui a présidé le culte au Pradutour et récolte du dimanche au Serre, .
dimanche dernier. Æ
★ Le 24 février, aux Gonins, est dé-|
cédée Margtmite Fontam feu Jean Pierre,
à l’âge de 83 ans. Nous exprimons notre
fraternelle sympathie à la famile en deuil.
-k Le 27 et le 28 février, Ites Unians
des Jourdans et du Pradutour ont eu la
visite du pasteur de Massd, doct. Albert
Ribet, qui nous a adressé un message.
Nous le remercions. R. N.
iu;
BOBI. Le 28 février dernier, Marie Mandon Marin était enlevée à l’affection de
sa famiUiei, au Puy, à Fage de 61 ans, après
une très courte maladie. Le même jour
où nous abandonnions à la terre sa dépouille mortelle, décédait à Turin, à la
W.
siute d'une pneumoniie, « Falpin » David
Charbonnier, des Gîraudins. D avait 21
ans. Aux deux familles en deuil, nous encprimons notre solidarité chrétienne et nous
les confions au Dieu des eonsolatians. R.
LA TOUR. Nous avons eu te privilège
d’avoir au milieu de nous, dimanche der-,
nier, M. te prof. Jean Rostagno, qui a ab
mabtement accepté l'imutation de présider le culte du matin, au Temple Neuf.
Nous demandons à Dieu de bénir tes salutaires impressions que son message a
produit dans tes cœurs de son nombreux
auditoire.
PERRIER-MANEILLE. La fête du XVII
a été célébrée avec l’enthousiasme habituel La veille, tes « faros » se sont allumés sur 'tes hauteurs, iRuminant toute
la vallée.
Le matin de la fêtei, il commençait à
neiger :' peu importe ; les enfants des écotes sont là et, malgré te temps, aussi plusieurs costumes vaudois ; on part, dra- •
peaux en tête, pour aler à la rencontre
du cortège descendant de Maneüilte.
A 10 h. 30, te temple du Perrier est
bondé. On oonunence te service en chantant
debout Jiisqu'à la mort nous te serons fidèles, et après la tecture, la prière et Fallocution du Pasteur commence la partie
réservée aux enfants. Les récitations, 23,
entre pœsies et dialogues, intéressent le
nombreux public. La Chorale, dirigée par
le régent M. A. Pascal', chante deux cantiques du reoueü français, deux de celfii
italien et un chœur : Pour toi pays de
-mes dieux. Suit la distribution habituelle
a^lx enfants.
Le « dîner » fraternel se tient à 1’«
bergo degli Appennini », chez' M. Emile
Ferrerò. A la fin, le Pasteur lit deux messines bien appréciés : celui du colondi!
Martinat, commandant du 11* Régiment
Alpin résidimt à Brunice^ tout vibrant de
patriotisme, et celui du pasteur français
M. Poulain, qui connaît très bien notre
parofese pour avoir séjourné à Maneifle
l’été dernier.
Le soir, l'Union Juvénile a offert une
soirée récréative avec récitations (même
une en patois de la Val Soupato) et chants
vaudoia
La neige, qui avait cessé de tomber
pendant le jour, recommence le soir, et
le matin du 18 février la couche atteignait le demi-mètre! Le XVII avait Ôté
célébré à temps!
POMARET. Samedi, 26 février, ont eu
lieu tes obsèques de notre ñére Hemi
CostaMin, décédé aiix Aymars, après une
îongua maladie supportée avec une grande
, résignation chrétienne, à Fâge de 64 ans.
'M. Costantin laisse après lui le souve- ''
nir d'un croyant paisible^* très attaché à
son Eglise. Fendant les années particuliè- '
rMnent difficiles de la guerre il a etwïvert avec distinction la charge de syndic de la commune du Pomaret, et pendant une longue période cele d'ancien du
quartier des Aymars, Aussi ses obsèques''
^ furent un vrai témoignage d’estime pour
lui ainsi que de ssonpathie à sa faniîllle
affligée.
- Nous tenons à redire à la veuve, à ses
six enfants, dont deux sont en France, à
ses soeurs, ainsi qu’à tous les parents, notre parole de biien fraternelle sympathie,
★ , Nous syinpathisons aussi vivement
avec les époux Pi|eirre Lageard et Marie,
des Gilles, dans la douloureuse épreuve
qu’ils viennent de traverser : Fenfant qui
devait apporter un rayon de lumière dans
leur foyer est retourné au Ciel avant
d'ouvrir ses yeux à la lumière d'ici'-bas.
★ Dimanche, 27 février, nous avons
administré le Saint Baptême à la petite
Adrienne Peyran d'Albert et d'AIIexan^
dririe Costabel (Vivian).
Nous formulons tes mefiteurs souhaits
pour cet agneau du divin troupeau ainsi
que pour ses parents à l’égard d^ promesses qii'ite' ont faites.
★ Dimanche prochain, 13 mars, le culte
dans le tîemple sera présidé, D. v., par te
professeur de théolcg'ie M. Jean Rostagno.
Le .service aura lieu en langue italienne.
Après te culte, l’assemblée des électeurs
sera appelée à procéder à Fétection d'un
ancien pour le quartier des Cerisiers.
★ SESTRIERE. Il y a au Sestrière un»3
petite colonie de Vaudois formée d’une
quinzaine Je membres qui, bien qu’isolés,
rioublient point leur chère Eglise. C’est
d'eux, en effet, qu’à Foccasion de la Semaine du Renoncement nous avons reçu une
baille et généreuse somme. En les remeroiaint tous vivemen't, pour cet acte de solidarité chrétienne et d’amour envers l’Eglise nous las prions d’agréer nos salutations bien cordiales en Christ ainsi que
nos meilleurs souhaits. Un « merci » tout
spécial à M.me Alice Benyr-Balmas, à l'activité de laquelle est due cette 'lOuabîe
initiative.
PRARUSTIN. Le XVII lévrier a été
fêté avec l’enthousiasme habituel! dans notre paroisse- : 'la veüe,, le soir, malgré Fêpaisse couche de neige, plusieurs falos s’al^
luraaient sur 'tes coteaux tandis que te
brouDlard qui avait dominé pendant deux
jours enti'ers, se dissipait pour qu’on pût
admirer de la plaine ces feux de joie.
Le leudemain, 17, à 10 h. 30, tandis
que la neige recommençait à tomber,, te
temple se boudait d'auditeurs pour écouter la commémoration de notre Emancipation célébrée par un culte d’action de
grâce. Texte de la prédication : « Si Dieu
est pour nous, qui sera contre nous ?
A midi, Fagape réunit une quarantaine
de convives dans une salle, à l'a Cure. Au
dessert, nous entendîmes les discours : celui du Pasteur, de M. Edouard Rostan,
in,stituteur en retraite., de M. Josué Gay,
discours qui firent vibrer en nous la. note
du bon patriotisme vaudois. Nous aurions
été sûrement plus nombreux si les communications n’avaient pas été rendues difficiles à cause de la neige tombée en abondance.
A 20 heures, la Salle Unioniste de SainfcBarthétemy était comblé malgré la neige
qui tombait toujours. Nos acteurs se sont
surpassés en jouant la comédie : « J Rantzau» et une farce. La soirée a été répétée le soir du 20 février avec te mgme programme. Nous tenons à bien remercier tous ceux qui ont contribué à la
bonne réussite de la soirée.
La Chorale a chanté fort bien dans tonttes lies manifestations de là journée (culte,
dîner, soirée) nos chants ■vaudois : entre
autres H Rimpatrio et Le Serment de Sibamd. El'le a encore prêté sort concours
très apprécié pour la fête des «ïfants et
pour la répétition de la soirée.
Cette année, pour la première fois dans
les’annales de la paroisse, lai^ête des^
. -.nT,*' -J* '**. >i
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fants a dû être retardée pour plusieurs '
raisons, fintre autres à’eause de la neige
qui a continué à tomber ji^qu’au vendredi soir, et à cause’^d’une épidémie de
grippe qui n’a épargné ni jeunes ni vieitxElfe a donc eu lieu te dimanche 20 février, avec tout 1 entrain qu'y ont apporté nos 180 enfants.
A 9 heures, rencontre des œfants du
Roc avec ceux des autres quartiers : défilé du cortège ainsi formé ; entrée
au tempte littéraltement - bondé au son
des notes retentissantes de la fairfare ; discours du Pasteur approprié
aux enfants, déroulement d’un riche programme de récitations et de chants ; distribution. des cadeaux et de Fopuscuîe du
prof. J. Rostagno : I Valded : le loro lotte
la loro fede, et d'une carte commémonativ© du 17 février, don dé M. le secrétaire
peUtique de îa commune de Saint-Second,
Luigi Serafino, que nous rtemercions vivement.
Les heures que nous avons ainsi eu le
plaisir de passer ensemble, petits et
grands, ont été des heures bénies dont
nous remercions Dieu.
★ Un « irierci » sincère à l'évaingéKste en retraite M. Gustave Bert, qui a
remplacé te Pasteur au culte de dimanche 27 février.
★ Le 14 février est décédé, à FHôpital de La Tour, à Fâge de 78 ans, notre
frère Etienne Danna, du Roc. Pendant plusieurs années il' avait exercé te ministère
pastoral en France, dans les Hautes Alpes.
k Le 23 février, nous avons confié à
M terre la dépouille mortelte de M.me
Françoise Fomeron veuve Pasquet, de la
Ricarda, décédée à Pignerol!, chez sa fille,
après quelques jours de maladie.
En présentant à ces familles en deûil
lies consolations du Père de Miséricorde,
nous voulons leur exprimer encor© toute
notre sympathie chrétienne. e. a.
RORA’. Nous avons eu, du 13 au 20 février, une Semaine d’Appel et de Réveil,
dont tes cultes et les réunions ont été
consacrés au même but. C’est là un .sujet
auquel Fâme vaudoise, grâce à Dieu, est
encore très sensible, ei; quoique 1© temps
n’ait pas été favorable du tout, tes différentes réunions ont été bien fréquentées.
La célébration du X'VII février a commencé par une agape fratemellè dans la.
grande Salle de la Jeunesse- à laquel'te emt
participé environ cinquante personnes.
Une innovation heureuse fut l'admission
au dîner des catéchumènes, qui y participèrent assez nombreux. A 14 heures, se
déroula à Cadimassa un ton,g cortège formé surtout par des enfants, qui serraient
dans leurs mains de petits drapeaux en
papier, e't qui devaient se faufiler avec
peiné dans un petit sentier à peine tracé
sur l'a neige fraîchement tombée. Le déroulement traditionnel de la fête eut lieu
en la présence d’un pubic nombreux qui,
lui aussi, n’avait pas craint la neige ni
l'es mauvais chemins. Des applaudissements chateureux exprimèrent aux en.fants et a teurs institut riceis la recon'naissance qu’ils avaient vaillamment méritée. Le soir eut encore lieu, aiix Fusi'nes, une réunion d’appel, tandis que dans
toute la paraisse bop nombre de folio»
élevaient leurs flammes vers le ciel ««-"g
se soucier de la neige qui tombait à gros
flocons.
La semaine d’appel se clôtura le dimanche suivant par un culte, avec célébration
de la Sainte-Cène, qui nous laissa pèur
message Fordre reçu par Moïse au bord
de la Mer Rouge :■ « Dis-teur qu’ils se mettent en marche».
SAINT-GERMAIN. Dons pour- l’Orgm.
Voici la première liste des oontributions
que nous publions dans Fordre qu’elels
nous sont parvenues. Nous avons envoyé
à nos généreux amis les remerciements
les plus sinrères, que nous renouvelons au
moyen de l’Echo.
De tous les Vaudois de Saint-Germain
résidant hors de leur paroisse d’origine,
nous attendons avec confiance un don.
M.n^ et M.rs : Fuhrmann, V®ino
3
-M’..
^ ■••vV
L’Eòho dés Vallées - Vendredi 11 Mars 1938-XVI
9
Fède, SainMjermaiti, li! 10 - T. GéniStiud,
Gondins, Id., 20 - Atóo i^nçon, Onaegna,
100 - Enricai Gamma, ÏÆonte Cajdto, en soa»
Venir de Césarine RéroJ-Gaimixa, 50 - Un
Valdese à» Mante Carl<>, 94,30 - En souvenir de Thomas Griob et Elisabeth Vinçon, leurs enfanta, 50 - Guido et Frida
Vinçon, Pignerol, 510 - Sousoription. du
17 février 1938 pai* la Colònie des Vaud(dB du Piémont à Genève, organisée par
M.me J. Soulier, 300. Nous donnons I»
liste des souscripteurs de Genève avec
l'indication en francs suisses : M.mes et
M,rs ; Henri Rostan, 5 - Louis Soulier,
7 - Daniel Mairtinat, 2 - H. Bach-Reynaud,
4 - Louis Gay, 1 - Anonymes,, 2 - Avon-*
det Albert, 1 - E. Benech, 7 - E. Pasquet,
5 - A. Gay, 1 - A. Boume, 1 - L. Fomeran,
1 - U Gardiol, 1- P, Pasquet, 1 - Anonyme, 1 - Bertin, 0„50 - Marey-Eeveî, 1
- Marino-Soulier, 3 - Bertin, 1 - Louis
JUÉftet, 1 - Chanforan-MaJan, 1 - Léa Gay,
1 - Jenny Gönnet, Blanc-ßertinat, 1 - Lau'per 1 - Taverna, 1.
★ Le XVII a été célébré, comme d'habitude, par des manifestations de jode et
de ferveur patriotique et religieuse. A la
veile, les « falos » étaient nombreux et
resplendissants. A la fête des Ecdiers
étaient pr^ents beaucoup de parents et
de fidèles qui ont fort goûté les rêcitar
tions et les chantis à deux vodx, préparés
avec art par te Régent et tes Institutric-eK. Au dîner, l'on a pu compter plus de
eent convives. Le Podestat s'était fait représenter par te «délégato podestarile»
M. dément Bertatot. Puisqu’<ai a la surprise, pour ne pas dire te bonheur, de
voir au dîner du « XVII » des fidètes que
l'on n’aperçoit jamais au cuite, tes,^messages furent des ^appeJ's à une vde plus
fhrétienne. lî y eut auœi une évocation
historique très intéressanfe : la lecture
d’une lettre écrite par un soldat de Sttiermain sur le champ de bataille l'an
1848 et adressée à son pasteur et les circvâaires envoyées Fan 1849 par la Table
aux pasteurs et aux paroisses sur te culte
du « XVII », la maladie et la mort de
Chartes-Albert. De ces documents qui ont
une vafeur historique ressortent l’amour j
•dœ Vaudois pour leur Patrie et pour te !
■Roi Magnanime. C'est M. Soutier, pasteur I
émérite, qui tiemuna Fag'ape par un discours qui ne laissa personne indiiférenti ^
■Après avoir mis te doigt sur la plaie et
indique quels sont les déficits de notre
vie religieuse et ecclésiastique,, il se dit :
deux choses me réjouissent : a) tes réunions de la jeunesse sont bien fréquentées,
notamment celles des C<mmgni interguar- '
tierali ; b) la nouvelle organisation de |
toute la jeunesse vaudoise unie en im seul' |
corps, sous la direction et au service de !
l’Eglise.
La Soirée a eu, cette année, un cachet
tout à fait vaudois. Le jeudi et le di- j
manche, te. Salle a été bondée d’une as- ■
semblée recueilie et émue. C'est de tout i
notre cœur que nous remercions lés membres (le la « Capitaine Robert », qui ont
collaboré au succès de la fête
C’est te dimanche 20 février qu'eut heu !
la commémoration religieuse de FEmancipation par nti culte sdlmn^ L'offrande
de la Semaine de Renoncement a dépassé
le chiffre de fannée démiêpe.
Nous allions oublier deux petits détails :
après lie culte les coiffes furent photogra/phiées par M. M. Bteynat devant te temple.
Ije groupe de 39 vaudoises a très bien
réussi. Dans l’après-midi, te| Chorale qui
avait déjà chanté au culte ûin choeur de
circonstiance, se rendat à FAsite où elle
égaya tes vieillards par ses chants.
★ Jeudi, 24 février, a été célébré dans
te temple te mariage d’Ignazîo Pétrone,
sous-officier,; et d’Hüène Beuw, des Gia* •
naSBOun. M. Petrone avait été reçu
lie dimanche précédent membre communiant de notre église par la confession
de la foi évangélique. Que Dieu concède
'à cette nouvelle famile vaudoise tout ce
qui peut la rendre vraiment heureuse!
★ Le culte de dimanche, 27 février,
a été piésidé par te pasteur émérite
M. Bart. Soulier^ qui nous a édifiés par
un sermon profond et vivant.
Dimanche, 6 courant, au culte du soir,
le cand. théoL. M. Edouard Aime nous a
donné une conférence sur un sujet qui
est toujours d’actualité et que la nombreuse assemblée a suivi avec attention
et profit. Nous remercions vivanent le
Pasteur de Prarustin de sa risite bienfaisante.
Nous terminons cette longue corres
pondance par la nouvelle des derniers dé^
parts. Trois tombes ont été en effét réi
cemment creusées dans trois différents cimetières de te paroisse. **
Au Pont Saint-Martin, la petite Bruna
SMva^ de César et d’Henriette Long.
Après trois mois de vte Jésus Fa ôtée de
ce monde, où elle aurait trop souffert à
cause de sa frêle constitution.
Dans te cimetière d’Envers. Porte,, la
petite Bruna Martinat, de 13 mois. Elte
était te rayon de soliaiil' de ses parents
Emmanuel' et Eglantine Martinat, du
Chioutas, qui avaient déjà été éprouvés
par J te perte d’un autre enfant. Dieu
seul peut consoler las âmes angoissées
et guérir tes plaies profondes que te départ de petits chéris forme dans le cœur.
Le 25 février, après dix jours de maladie, Albert Ferrhr, des Gondins. s'est
éteint entouré de Fafîection de sa femme Eugénie Rostan et de ses deux filg.
C’était un homme honnête et bon et un
grand travailleur. Avant le soir de sa viei,
à 50 ans, il a dû suspendre son activité inlassable. La foule qui a pris part aux funérailles a donné le témoignage de Fe&
time dont il jouissait à Saint-Germain et
au Vilter, La veuve et lés enfants ont
i"eçu tes marques de te plus profonde affection de ,la part des nombreux paieints
et des amis ; mais c'est surtout la présence de Jésus dans leur cœur qui pourra
leur donner la vraie consolation et la force
pour supporter Fépreuve avec foi et courage.
SAINT-JEAN. Nous avons eu, oas derniers dimanches soirs, daiw te grande &oÎe
des Bteaiats, deux causeries, te première
sur la Suède et les peuplies sçMidinàVes et
la seconde sur tes Lapons proprement dits.
Celle qui nous a entretenus d’une mânière
fort intéressante était bien au courant
de son sujet, ayant été appelée à passer
un certain nombre d’années dans oes pays
du Nord. M.Ie Blanche Garddol a faft pas^
ser devant nos yeux, au moymi de ,prœ
jections lumineuses, les us et ootitumêB
de la Suède d’abord, pays si avancé de
toutes manières, surtout pour ce qui a
trait à l'instruction et à téducation, si
¿ pittoresque et riche en beautés, ri hoe.pitalier. ' v
La vie du peuplé lapon nous a été retracée avec un© abondance de détails, lés
uns plus intére^ants cpae tes autres ; le
long hiver sans soleil, te nuits blanches
de l’été, le soleil de minuit, ete., etp. On
peut bien dire que lé. renne est te roi
du pays, téllement il y joué un rôle ex■* oèptionnel, c’est te providence du peupite
tout entier, sans Ilui il' n'y aurait pas de
lapons. Quoique sorti il n’y a pas bien
des siècles des ténèbres du planisme, te
peuple lapon, en embrassant lé christiar
nisme, n'a pas, il est vrai, renoncé entièrement. à ses usages, un peu étranges à
V notre point de ■vue, mais fl' marche résolu;|mient vers te progrès‘ Bien, d^ détails intimes nous ont intéressés et nous ne pouvons que remercier notre aimable conférencière, dans l’espoir que ces causeries soient suivies d’autres encore. Le public très nombreux, a
manifesté son entière satisfaction pour les
choses vues et entendues. z.
VILLAR. XVII février. La visite très
attendue de te neige n’a pas d^u tout refroiJi notre enthousiasme à célébrer te
date chère à tout cœur vaudois,
La journée du «XVII» a été, comme toujours, consacrée à te fête des enfants. Dans
le temple bondé de petits et de grands, se
déroula un beau prt^ramme de récdtations
préparées avec beaucoup d© soin par nos
institutrices et de chants d’ensembte dirigés avec son habitueMe compétence par
notre précieux régent M. lé chevalier H.
Long, auxquds tous nous renouveléns l'éj?'pression de notre vive reconnaissance.
A 12 heures, l’agaire traditionnéie réunit dans la grande êcdé cinquante coh' vives, chez qui la note patriotique vaudoise vibré à Funisson.
Le dîner, bien préparé par M. Davit de
F« Aîpino », est gentiment servi par nos
jeunes filles.
Au café (généreusement offert par M. te
comm. F. Margaria), bref discours de
M. te Podestat, du Pasteur, de M. te cliev.
H. Long, qui tous évoquent te passé pour
rappeler aux responsabilités et aux devoirs du présent.
Le soir, par une nombreuse réunion de
jeunesse, au.Centre, se couronna la belle
journée.
★ Départs. Trois nouveaux deuite ont
dernièrement visité notre famille parois-"
siate.
Vendredi, 11 février, nous avons éte
appelés à accompagner à sOn dernier repos ici-bas te dépouillé mortelle de notre
sœur M.lte Nelly Qircmdin feu David, du
Centre, que le Seigneur a rappelée à Lui,
après plusieurs mois de souffrances, à Fâge
de 27 ans.
Et lé lendemain, samedi 12 oouranit, un
tragique accident de route devait causer
te mort, en moins de 48 heures, de notre
cher ami et diacre de te Piantà, M; Jean
B^'(Wr JEéu J. Jacquies, de là Barmai à.
p|Fâg© de 65 ar®. Notre frère làN»» ÏW
son départ un grr^d vide daiiB sa faiâ^,
^ns Fèglse ri; dains te Coa^strire, dmif:
il était depuis onze ans un mébri>re fidèle
ri eonsacré.
Et ri 9 mars,* nous avons flû
reprendre enœre le chemin du (simeti^
pour y accompagner tes restes- morb^
d’u» dé nos chers doyéns, M, Bemi Ceétabd, des Rouet, qui nous a (juithSs apt^ii
quélqiüieis ,^jouWS de mfflte(||e, à Iflâge dél
•éo ans, , ’ . ' ,4|.
A A te cœnpagne, amç en&nte <Je notri
regretté <Mm!prignon d'armri, riitri qu'à
M. Edmond GiraUdin, ;â l!â frinile C«Éàbel 'ri à tous tes parents en deuil de nés
chers disparus, notre sympathie émue dans
l’épreuve et dans Fé^ranoe eertrine.
-A- Vidte. Un© nombreuse assetnblSe
de fidèles dé te Maison du Seigneur a «0,
ce dernier dimanche, lia très agrêabîé î
prise de te visite ri de FeaBceOente pr
cation du toujours jeune pasteur M. Dsfvid Revél MiravaHe qui, pour venir neps
trouver, a fait ses 16 bm. de pnMiJenàde
Merci ri au revoir !
L’aimndance des watiéres nom obliffe à
renvoya à la semaine prochaine pk^eiërs
correspondomoes. Qu’on ve^dlle bien nous
excuser.
La Sœur et les neveux avec tous les
parents remercient sincèrement les nombreuses personnes qui leur ont témoigné
leur sympathie à l'occasion du départ de
leur bien-aimé
HENRI PAVARIN.
Elle remercie en particulier M. le docl.
Quatfrini pour ses soins affectueux; le
pasteur L. Rivoire et M. Gaydou, évasgéllste, pour leurs visites si encourageahtes au cher malade- et pour leurs bonnes
paroles. . .
Vignes de Luserne, 25-2-1938-XVI.
a- . '
ALBERT FERRIEir
en particulier lé doct. C. Cardon, le pasteur M. G. Bertin, /’Ass. Combattenti et
Società Operate.
S. Germano Chisone (Gondini),
22-2-1938-XVI.
Le 8 mars à Torre Pellice (Piémont),
à l’âge de 91 ans
LOUISA WEITZECKER
NEE MALAN
a rendu son âme au Seigneur qtéeüe
avait servi pendant de longues années
comme femme de pasteur et du premier
missionnaire vaudois en Afrique (Bàsoutoland).
Ses parents, ses amis et sa fidèle
Marie Bonjour, vous font part de la
triste nouvelle.
« Dieu est amour ».
Les livres.
del. rododendro rosso, par Mary.
PoiH. Traduzione di L. Pennington
De Jongh Prœhet — Libreria Claudiana, Torre Pdlfce. — L. 12,50.
Un nouveau livre vient de paraître, pupar te « Libreria Claudiana », un livre pour nos enfants, qui sera sans doute
te bienvenu. L'auteur, fort connue en Holh
tende, a écrit, une fois encore, une histoire des mieux réussies ayant pour cadre nos Vallées, ri a obtenu un brillant
succès dans son pays.
Ce livre est à te fois gai, inltéressant,
émouvant
Deux jeunes homiandais viennent aux
Vallées y passer leurs vacances ; Fauteur
décrit leur séjour d’une façon originale
ri attrayante, mêlant à son récit une des-,
sription vivante du pays et tes plus beltee jiaRes. de. notre histoire vaudoise. Nos
enfants apprendront ainsi à connaître ~
beaucoup d’entre eux Fignorent — 'te pourquoi Fon se souvient avec une fierté émue
du siège de Rorà, de la Glorieuse Rentrée,
du terrible hiver à la BaJsille menante
par te neige, te faim et l'ennemi, de te
graiideur d âme d’un Jana^vel, du cxïurage
héroïque de Jahier, de la foi inébranl'abte
d’Arnaud.
^ 1 on ajout© a tout cela lés onze grandes üustrations et les vingt dessins décoratifs que le peintre Paolo Paschrito a
tracés et qui rendent d’une façon saisissante les paysages et les maisonnettes vaudoises où se déroxriént les principaux événements, si Fon considère que le livre eri
typographiquement très bien réussi, Fou
peut se dire que cri ouvrage répond, sous
tous les points de vue, à ce que nous avons
souvent tellement de peine à tirouror :
une littérature sérieuse et pourtant gaie,
adaptée à te mentalité et au goût de nos
enfants.
/
A
La Bibbia nella Storia Vvddese, par Giovanni Jalla — Editeur Teodoro Salma - Catania, Via Naumachia, 20
Une brochure de 19 pages, sans indication de prix
13 s’agit de te première plaquette de
la Collection Vddismo. Cele-ci se propose
d’offrir un panorama du oomptex© phénomène vaudois considéré du point de vue
historique, religieux, .littéraire, artistique,
ethnique, économique, etc.
La brochure que nous avons sous les
yeux est un écrit inédit du toujours regretté Jean Jallia. Les Vaudois ont téujours été te peuplé de te Bible. VaMo la
fit traduire en dialecte par Bernard Idroe
et Etienne d'Ansa; les colporteurs te répandirent dans toute FEurope. A Fécote
des Barbes du Pra du Tour on n’ètudiaît
que les Livres Sacrés. Le savant français
Berger a établli que 1a Bible vaudoise est
à k base de toutes les traductions françaises du moyen âge. Au Synode de Chanforan (1532), lés Vaudois résolurent de
publier une éditi'tm française de la Bible,
traduite dés originaux grec et hébreu. On
connaît assez Fimportance de la Bible
d’Olivétan pour que nous soyons dispensés d'en parler ici. , ^
Une traduction du Nou'veau Testament
du grec en italien, fut publiée en 1555
par G. L. Pascal©. En 1832, on traduisit
le Nouveau Testament même en patois
du Val' Pélis ri en piêmontais.
Tout récemment encore a paru te pt»blication de 1a Bible traduite en italièn
par le prof. G. Luzzi -
Nous recommandons te lecture dé Fintéressante brochure ri nous souhaitons 1e
plus grand suco|s à la Coltection ValdisMo
%
La famille Ferrier et ses parents remercient sincèrement les nombreuses__personnes qui leur ont témoigné leur sympathie
à Voccasion du départ de leur Mea-aimé,^
R.
4
X. , 4
,^«r- V if
.^.í'.,.,.n,|,r.í'
■V'Jní!
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L’Echo des Vallées - Vendredi 11 Marsl938-XVI
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7 02
7.21
8,07
7,15
7,19
7,27
7,43
7,56
8,24
12,39
12,43
12,53
13,14
13,36
14,20
17,11
17,15
17,23
17,39
17.59
18,38
18.25
18,29
18,39
19,02
19.26
20,04
1
19,47
19,51
20,01
20,21
2U,43
21,30
21,05
21,09
21,19
21,37
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8,15
8,18
8,08
838
8,53
9.05
9,18
9,21
11,48
12,21
12,41
12.55
13,08
13,11
13.29
14,09
14.30
14,48
15,01
15,04
17,25
18,01
18,17
18.36
18,51
18,54
I
18,36
19,11
19,31
19,05
19,29
19,42
19.59
20,13
20,16
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Villar P. » 8,49 15,34 19.24 Chabriois . 6;48 12,08 16,38 17,53
Via FoUrca » 8,55 15,39 19,29 S. Margh. * 6,56 12,15 16,45 18,Bobbio P. a. 9,- 15,45 19,35 Torre P. a. 7.- 12,20 16,50 18,03
(1) Al VtntrdI t Festivo — (2) Feriale — (3) Festivo.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA
6,45
6,53
6,56
7,
7,03
7,06
Pineroio p.
Ponte Lemina (fac.)
Abbadia
Riaglietto-Fiugeratfjc)
S. Martino
Porte
Malanaggio (fac.)
i, S. Germano
Villar Perosa
Dubbione
Pinasca
S. Sebastiano
Perosa Argentina a. 7,45 8,45
7.14
7,24
7,32
7,35
7,52
7,59
8,02
8,05
8,08
8,11
8,16
8,19
8,26
8,33
8,36
10,35
10,42
10,45
10,48
10,51
10,54
10,57
U.-r
11,07
11,14
11,17
11,24
11,30
12,50
12,57
13,
13,03
13,08
13,11
13,16
13,19
13,26
13,33
13,36
13,39
13,45
14.40
14,47
14,50
14,54
14,57
15.15,04
15,07
1.5,15
15,23
15,26
15,34
15.40
16,45
16.53
16.54
17.17,02
17,05
17,08
17,11
17,18
17,25
17,28
17,33
17,36
18,28
18,35
18,38
18,41
18.44
18,47
18,54
19,01
19,08
19,11
Perosa Argentina
S. Sebastiano
Pinasca
Dubbione
Villar Perosa
S, Germano
Malanaggio (fac.)
Porte
S. Martino
Riaglietto-Fiugerat/ue;
Abbadia
Ponte Lemina (fac.)
Pineroio
6,32
6,35
6,40
6,43
6,49
6,59
7,02
7,06
7,09
7,12
7,15
7.18
7,24
7,55
7,57
803
8,06
8,13
8,20
8,23
8,27
8,30
8,33
8.36
8.39
8,45
9,05 12,03
9,11
9,14
9,24
9,31
9,34
9,37
9,40
9,43
9,46
9,49
9,55
(0 Festivo,
12.09
12,22
12,32
12.09
12,42
12,46
12,49
12,52
12,55
12,58
13,05
14,
14.04
14,10
14,13
14,20
14,27
14,45
14,48
14,51
14,54
14,57
15,
15.05
16.25
16,28
16,33
16,36
16,50
16,58
17,01
17,05
17,08
17,11
17,15
17,18
17.25
19,19
18,
19,48
19,55
19,59
20,01
20,04
20,07
20,10
20,13
20,19
20,25
20,28
20,33
20,36
18,10
18,13
18,20
18,28
18,35
18,38
18,41
18,44
18,46
18,52
19,26
19,28
19,34
19,37
19,44
19,51
19,54
19,57
20,
20,03
20,06
20,09
20,16
ORARIO AUTOMOBILE
PEBOSA-PEBBERO
Perosa A. p. 9,— 13,55 19,30
Pomaretto » 9,08 14,03 19,38
Chiotti . 9,23 14,18 19^3
Trossieri » 9,27 14,22 19,57
Perrero a. 9,30 14,25 20,—
Perrero p. 5,50 11,20 17,15
Trossieri » 5,53 11,23 17,12
Chiotti . 5,57 11,27 17,22
Pomaretto » 6,12 11,41 17,47
Perosa A. a. 6,20 11,55 17,50
ORARIO AnTOMOBILE SAN SECONDO - PINEBOLÒ
S. Secondo p. 7.20 9.- 14,- 18.- Pineroio (Staz. Ferr ) p. 7,50 11,- 14,25 18,25
Bivio strada S. Martino » 7,23 9,03 14,03 18 03 Pineroio (P. Cavour) • 7..n;j 11,03 14,28 18,28
Miradolo *> 7.26 9,06 1406 18.06 Ponte Leniina » 756 11,06 14,31 18.31 1 .
Ponte Lemina » 7,29 9,09 14,09 18,09 Miradolo • 7,59 11,09 14,34 18,34
Pineroio (P. Cavour) » 7,32 9 12 14,12 18 12 Bivio strada S. Martino » 8,02 11,12 14,37 18,37 . 1 Sì ’ •
Pineroio (Staz. Ferr.) a. 7,35 9,15 14,15 18,15 San Secondo a. 8»05 11,15 14,40 18,40 ' 1.'' 1 re''i