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Cinqaante-hnitìème année.
6 Octobre
N“ 40
L DE8 VHIËES
-li
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
'^ -rtlX D’ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises ......................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies .
étranger ..................... . . ,
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique . . . .
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w Le Numéro} StO centimes -uv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables;,... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
Marcher avec Dieu.
Lire: Genèse V, 22-24
Hébreux XI, 5.
« Hénoc marcha avec Dieu » : du -même
pas, pourrait-on dire sans doute. Il n’allait
pas tantôt devant, tantôt derrière. Il restait aux côtés de son Dieu quand brillait
le soleil de la grâce ; il ne le quittait point
aux heures sombres de l’épreuve et du
châtiment. Il tint constamment le parti
de Dieu, non seulement quand c’était facile, mais aussi quand les adversaires allèrent se multipliant, comme cela ressort
de l’épître de Jude (v. 14-15). Voyons
maintenant quelle fut sa récompense.
« Il fut enlevé auprès de Dieu ». C’est
de même quand nous marchons avec Dieu
que nous pouvons être enlevés ou soulevés
hors de nous-mêmes, affranchis de nousmêmes. Et alors aussi pourra se produire
le grand et mystérieux enlèvement des
croyants auprès du trône de Dieu. Il faut
en effet que nous soyons débarrassés de
nous-mêmes et de tout ce qui est de la
terre, avant que ce bienheureux évènement puisse survenir (Luc XXI, 34-36).
« On ne le trotiva plus ». Marchons avec
Dieu, et nous diparaîtrons ; perdus en
Dieu, nous répéterons avec le poète
chrétien :
« De Dieu seul être connu,
Rester caché dans sa retraite.
Pour le monde être perdu,
C’est la félicité parfaite ».
Et ceux qui nous ont connus orgueilleux, égoïstes, sans cœur, ne nous retrouveront plus. Ils ne nous reconnaîtront
plus. Tel Joseph que ses propres frères
ne pouvaient reconnaître, la grâce ayant
transformé le maître songeur en un sauveur (Gen. XLII, 8).
« Il reçut le témoignage qu’il était agréable à Dieu ». C’est qu’en tout ce qu’il
faisait, il n’avait pas d’autre ambition,
pas d’autre mobile que de plaire à Dieu.
C’était pour lui la félicité suprême. Quand
on marche avec Dieu, en effet on apprend
à Le connaître et à L’aimer plus que tout
au monde.
Hénoc marcha avec Dieu, et cela suffit
pour donner à son message comiîie à toute
sa vie un but précis ; il attendit et annonça la venue du Seigneur (d’après Jude
14). Ceux qui marchent avec Dieu ont
toujours quelque chose de simple et précis.
Ils sont rares, dans les Ecritures, les
exemples d’une longue carrière de marche
ininterrompue avec Dieu. Des six cent
mille hommes que Dieit retira de la servitude d’Egypte, deux seulement persévérèrent jusqu’à l’arrivée au pays de Canaan (Nombre XXVI, 65). Et nous qui
jouissons du privilège de pouvoir rester
captifs à son service, que de fois nous
avons discontinué notre marche avec Lui !
Tantôt, dans notre zèle, nous l’avons devancé, tantôt nous sommes restés en arrière. Nous avons bien marché à ses côtés
jusqu’à ce que la croix ou quelque mortification nous ait fait reculer pour sauver
notre vie, en reprenant en nos mains les
rênes. Que de fois nous avons fait opposition à Ses vues, entravé Ses desseins !
Nous ne pouvons que nous émerveiller de
Sa patience : comment ne nous a-t-il pas
enfin laissés à nous-mêmes, au lieu d’attendre perpétuellement que nous soyons
revenus de nos égarements et de notre
entêtement !
Finissons-en une bonne fois — aujourd’hui même, pourquoi pas ? — avec cette
marche en zig-zag. Rompons avec notre
vie propre aussi réellement et complètement que le Christ sur la croix a dit
adieu à la vie dans la chair (Rom. VI, 6).
Soyons désormais de la petite phalange
de ceux qui marchent avec Jésus, du même pas, le suivent dans son abnégation,
dans son esprit de sacrifice, dans son
abaissement.
Au jour des Rameaux, des milliers l’accompagnèrent : Il entrait en roi à Jérusalem. Peu de jours après, combien
étaient-ils ceux qui se tenaient à ses côtés, alors qu’l] ressortait de la viEe par
une autre porte, et qu’on l’avait mis au
rang des malfaiteurs? (Esaïe LUI, 12).
On les compte nom par nom, ceux qui l’ont
accompagné jusqu’à la croix (Jean XIX,
25-26). Des cinq mille hommes auxquels
Il avait donné le pain de l’âme et celui du
corps, on n’en retrouve qu’un seul et bien
peu de femmes.
Saint-Paul a marché avec Jésus sur le
chemin de ses souffrances et jusque dans
la conformité à sa mort (Phil. III, 10). Il
en fut de même de l’apôtre Jean, qui déclare que « tel II est, tels au.ssi nous sommes dans ce monde» (1 Jean IV, 17).
De notre temps il est doublement important que nous marchions fidèlement
avec Jésus, non seulement parce que les
tentations vont se multipliant, non pas
même seulement parce que l’on entend
déjà le bruit des pas de l’Epoux qui vient,
conformément aux signes des temps
(Matth. XXIV), — mais parce qu’aujourd’hui il en coûte plus d’être chrétien qu’il
y a vingt ans. De même que le christianisme à ses débuts n’a pu s’établir que
grâce aux martyrs, de même il ne se
maintiendra dans les derniers temps que
par le martyre. B. S.
(Îe qu’il nou^ faut PetEDir.
Nous demeurons sous la favorable impression de deux solennités toutes récentes : l’inauguration du « Convitto Valdese » et la commémoration d’Edmondo
De Amicis, du 20 Septembre. La première, purement et strictement vaudoise;
la deuxième ■— très probablement en dépit de quelques promoteurs — presque
aussi vaudoise que la précédente, sans qu’il
y eût de notre faute. Deux manifestations
patriotiques où maints personnages officiels, maints orateurs — non vaudois —
se sont plu à rendre hommage à notre
patriotisme, à exalter l’héroïsme de nos
soldats de la dernière guerre, ainsi que
celui de nos ancêtres qui ont lutté pendant des siècles pour conquérir la plus
précieuse de toutes les libertés ; où ils ont
unanimement mis en relief les vertus et
les beaux côtés du caractère de notre petit peuple. Si nous disions que ces appréciations aimables, et flatteuses pour notre
amour propre, nous laissent indifférents,
on ne nous croirait pas, et moins que personne le spirituel et caustique roEaborateur de l’Eco del Chisone qui s’applique à
nous noyer dans la masse et se plaint
amèrement qu’on remue constamment nostre passé ! On a beau dire, les amabilités
et les compliments ont toujours été mieux
*^àgréés que les coups de bâton, et nous au|tions mauvaise grâce à ne pas le reconnaître. D’aiUeurs, il est matérieEement
impossible qu’un orateur libéral quelconque, venu du dehors, puisse s’adresser à
un public où, au point de vue de la culture, les Vaudois sont la majorité, sans
|voquer, ne fût-ce qu’en passant, notre
passé glorieux et constater que nous avons
enfin notre place au soleil. Qu’on se le
dise parmi nos adversaires hargneux, malveillants et rarement équitables.
Cependant, nous ne sommes pas dépourvu^ de bon sens, ni de conscience, ni même d’une petite intelligence ; nous n’avons
pas l’ombre de fatuité et nous savons fort
bien discerner : d’un côté, les admirateurs
enthousiastes et convaincus et de l’autre
les flagorneurs qui nous flattent dans un
but intéressé. Nous agréons les appréciations courtoises des premiers ; nous repoussons les flatteries dépassant le but,
des autres : « dépasser le but c’est manquer la chose ». Malheur à nous, si nous
prenions au pied de la lettre tout le bien
(ju’on dit de nous ! D’autre part, malheur
à nous, si nous faisions mine d’oublier les
responsabilités et les devoirs que « l’histoire vaudoise » nous impose ! si nous n’avions d’autre souci que celui d’exploiter,
pour ainsi dire, le passé, de vivre de rente
sur un capital qu’il faut faire fructifier !
Notre passé ! Nous en sommes fiers à
juste titre, comme d’un héritage sacré ;
mais de quel poids écrasant ne nous charge-t-il pas ? Et combien de Vaudois qui
ne s’en doutent même pas, qui ne se demandent pas si nous méritons tous les
éloges qu’on nous décerne, ni s’ils ne
nous créent pas des devoirs impérieux
qu’on peut résumer comme suit : être dignes en tout et partout de nos glorieux
ancêtres, marcher sur leurs traces, comme Eglise, mais surtout comme Peuple.
« Ce qu’il nous faut retenir », chacun de
nos lecteurs l’a donc compris et est désormais profondément convaincu qu’ on
n’a pas le moindre mérite à descendre de
nobles ancêtres, à se « parer du mérite
d’autrui ». Au lieu de nous endormir sur
les lauriers de nos»pères, songeons plutôt
à nous appliquer les vers bien connus du
poète :
...Laveria, d’un cœur noble est la marque cerSi vous êtes sortis de ces héros fameux, [faine.
Montrez-nous cette ardeur qu’on vit briller en eux.
Ce zèle pour l’honneur, cette horreur pour le vice ».
Ces « héros fameux » étaient purs et
droits : soyons comme eux ; ils avaient le
culte de la famille : ayons-le à notre tour ;
ils n’ont jamais eu honte de confesser leur
foi : ayons ce même courage ; ils observaient scrupuleusement le jour du repos :
ne le profanons jamais. Oh ! ces bals
champêtres du dimanche, sur nos côteaux
célèbres que les luttes héroïques de nos
pères ont sanctifiés, où ont retenti jadis
les chants sacrés de la reconnaissance, ou
les invocations angoissées au Dieu qui
délivre ! QueEe profanation et quelle déchéance ! N’est-ce pas qu’en présence d un
si déplorable relâchement, d’un si coupable oubli de notre dignité et de notre
passé, il y aurait lieu de rougir lorsqu’on
nous gratifie de certains éloges que nous
ne méritons pas toujours ?
« Ce qu’il nous faut retenir », en un
mot c’est que les gloires du passé imposent les devoirs du présent. ..Noblesse
oblige. j. c.
Abjuration de Lesdiguières
— -ie22 —
Le vaillant capitaine François de Bonne,
duc des Diguières, mieux connu sous son
nom d’adoption de Lesdiguières, avait été
un des héros des guerres de religion du
16.me siècle. Sous Henri IV, il avait acquis
une telle influence, qu’on l’appelait le roi
du Dauphiné.
De nptre côté des Alpes, il avait protégé les Vaudois des VaEées, de la Doire
et du Gluson, sujets dauphinois, et il était
intervenu, à plus d’une reprise et non
sans succès, en faveur de ses coreligionnaires sujets de Savoie.
Mais, comme la plupart des puissants,
il croyait que sa position le mettait audessus des règles de la morale commune,
et les Synodes dauphinois lui déléguèrent
plus d’une fois leurs membres les plus
vénérables pour tâcher de le ramener à
son devoir de chrétien. Rien n’y fit. U se
sentait, d’ailleurs, autorisé par l’exemple
scandaleux du roi Henri IV.
Après l’abjuration de ce dernier, Lesdiguières fut souvent invité à en faire
de même. Il refusa ouvertement, non sans
en envisager la possibilité, lorsque la chose
lui vaudrait les plus grands avantages
possibles.
Dès 1599, à l’occasion du passage à Grenoble du père Cotton, confesseur du roi,
il eut avec lui des entretiens secrets, au
cours desquels la fiEe de Lesdiguières abjura, tout en obtenant du jésuite de faire
encore, pendant plusieurs années, une
profession ouverte de protestantisme. En
1617 Lesdiguières célébra, par devant l’archevêque d’Embrun, son mariage avec son
amante. A partir de 1619, le roi le pressa
d’adhérer au romanisme, en lui promettant l’épée de connétable ; mais il le priait,
en même temps, de retarder l’abjuration
formeUe, afin de pouvoir être informé des
délibérations secrètes de l’assemblée politique des protestants. Ainsi, le chef naguère glorieux des réformés du Dauphiné,
aveuglé par l’ambition, trahissait à la fois
sa conscience et ses plus fidèles aEiés.
Un nouveau retard fut dû au désir du
duc de Luynes, tout-puissant à la Cour,
de ceindre lui-même l’épée de connétable.
A la mort de ce courtisan, le marché fut
définitivement conclu, et la cérémonie de
l’abjuration fut faite, en grande pompe,
dans la cathédrale de Grenoble. Lesdiguières était dans sa quatre-vingtième année.
Pour expliquer comment, alors qu’il avait
déjà un pied dans la tombe, il ait pu
laisser tant de place dans son cœur à
l’ambition, il faut ajouter qu’il obtint que
ses charges et titres passeraient, après
lui, à son gendre, le duc de Créqui.
Le jésuite Fornier a noirci plusieurs
pages pour convaincre ses lecteurs de la
sincérité de cette conversion. Mais Videl,
biographe et même panégyriste de Lesdiguières, expose, nous dirions presque
ingénûment, les motifs d’ambition et d’in-
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térêts uniquement mondains, qui amenèrent le vieillard à cette décision.
Il dévoile, de même, sans honte, l’astuce
et la mauvaise foi avec laquelle le néophyte, le clergé et la Cour convinrent
qu’il était utile que Lesdiguières continuât à feindre pendant quelque temps,
afin que la trahison fût plus complète, et
plus profitable à la cause du papisme.
A la cérémonie, l’on entendit le catéchumène octogénaire parler, non point de
foi et de convictions, mais d’obéissance au
roi, qui lui avait promis la charge de connétable, s’il se catholisait, promesse qui
fut mise à exécution à l’heure même.
Au reste, il faut reconnaître, à l’honneur de Lesdiguières, que son abjuration
ne fit pas de lui un ennemi des réformés.
Il demeura un partisan décidé de la liberté
de conscience et il s’attacha à obtenir que
l’Edit de Nantes fût maintenu et observé.
C’est à lui que l’on doit si Louis XIII le
confirma, après avoir réprimé le soulèvement des protestants du Midi.
On a une lettre de Lesdiguières, écrite
trois"jours après son abjuration solennelle,
par laquelle il demandait au duc Charles
Emmanuel I de laisser en paix dans leurs
demeures les Vaudois de la vallée du Pô.
Cette intervention procura à l’église de
PraviUelm les treize dernières années de
son existence. J. J.
Une BÍtoJantíB impossibilité.
Le lecteur se rappellera probablement
un appel fait au peuple italien par le
Gouvernement, par les différents partis
et par le pape actuel. Pie XI. A propos
de ce dernier, nous nous réjouissions sincèrement de ce qu’il indiquait clairement
le chemin à suivre pour obtenir la paix
en Italie, en retournant, c’est-à-dire, à
Dieu, à Christ et à la Bible. Ce langage
était du nouveau, venant de Rome, et ü
nous a semblé que nous étions à. la veille
d’un renouveau moral et spirituel. Mais
hélas ! cet acte sublime a été de courte
durée. Quelques semaines après, la Madone de Loreto devant être transportée au
célèbre sanctuaire, nous avons été péniblement surpris de voir le chef de l’Eglise
romaine s’adresser au grand public italien en indiquant la statue de la Madone
qu’il venait de bénir et couronner, exposée au public de Rome et de Loreto, comme une image qu’il fallait adorer, invitant les fidèles à se mettre sous le patronage de Marie.
Après cela, quelle place laisse-t-on à
Dieu, à Christ, à la Bible ?
Le peuple ignorant ira se pi'osterner
devant la Madone de Loreto et oubliera
complètement Celui qui est un Dieu jaloux, ce Sauveur qui s’est donné, ce Livre
qui nous révèle la volonté divine.
Entre ces actes idolâtres et les Ilindoux
qui adorent le bœuf, ou le singe, ou qui se
jettent dans les eaux du Gange, nous ne
voyons aucune différence ; c’est l'idolâtrie dans toute sa laideur, éloignant les
créatures du Dieu vivant.
Avec de telles superstitions et une idolâtrie si enracinée, il est de toute impossibilité que l’Italie se relève, impossibilité
effrayante, qui nous laissera avec les fanatiques Espagnols, Irlandais ou Mexicains, mais qui nous privera de la iieile
mission qui nous avait été confiée par Dieif.
Quelle terrible responsabilité pour ceux
qui savent et qui ne veulent pas !
C. A. Tiioa.
Associazione Nazionale
fra Evangelici Italiani.
La section de Turin de cette Association
qui ne compte pas deux ans d’existence,
mais qui a déjà donné plusieurs signes de
son activité, a accompli Dimanche, 10 courant, sa troisième excursion en visitant
les frères et soeurs de l’Eglise de Coazzc.
Malgré l’averse qui vint fouetter les vitres et inonder les routes, en retenant au
logis plusieurs membres de l’À. N. E. I.
qui avaient l’intention de prendre part à
cette visite, et malgré que de sombres
nuages fussent une menace pour la journée, sept des plus courageux voulurent
représenter l’A. N. E. I. et porter les salutations fraternelles aux membres de
l’Eglise de Coazze, qui les reçurent à cœur
et bras ouverts, et avec lesquels ils passèrent des heures bénies.
La pluie-nous fut épargnée pour le matin, et nous pûmes remonter aisément la,
large et belle route qui de Giaveno conduit à^ Coazze. Ce joli petit pays, coquettement situé sur la hauteur, à 760 mètres
sur le niveau de la mer, avec ses nombreuses et blanches villas et ses vastes
vergers, offre un séjour délicieux. A 10
heures, nous nous trouvions réunis devant
le joli petit temple et reçus par le prédicateur du jour, M. G. Rivoir, étudiant en
théologie, envoyé en remplacement de M.
le pasteur C. A. Tron, momentanément
indisposé, et par les premiers paroissiens
arrivés. Après un sermon plein de vie et
qui nous fit beaucoup de bien à tous, et
les chants exécutés avec entrain par toute
l’assemblée, le prédicateur adressa aux représentants de l’A. N. E. I., et au nom des
paroissiens, des paroles de remercîment
et de bienvenue, auxquelles répondit M.
R. Falchi, membre de la Direction, en portant les salutations fraternelles des évangéliques de Turin et exposant clairement
en quelques mots le but de notre Association. Non seulement tous les frères et
sœqrs de Coazze se montrèrent heureux
de notre visite, mais ils manifestèrent le
désir de fonder aussi dans leur paroisse
un groupe de l’A. N. E. L, et attendent
les conseils et renseignements que nous
voudrons leur donner à cet effet. Que
Dieu bénisse leur activité.
Vu que le temps était à la pluie et ciue
le plaisir longtemps caressé d’un piquenique en plein air sous les châtaigniers
était compromis, l’ancien M. Jean Rosabrusin nous offrit l’hospitalité dans sa jolie
maisonnette de la fraction Villaretto, où,
comme une seule famille, nous pûmes consommer nos provisions de bouche avec
grand appétit et franche gaîté, pendant
qu’au dehors la pluie tombait fine et serrée.
Après un tour par le pays en compagnie de notre aimable hôte qui nous servit de Cicéron et de sa charmante demoiselle, on se réunissait de nouveau dans le
temple pour un culte court mais vivifiant
pendant lequel, après le discours du prédicateur, un membre de l’A. N. E. I.
adressa une allocution très appropriée
la circonstance et l’ancien M. Rosabrusin
exprima en des termes simples mais très
cordiaux, et au nom de tous les paroissiens, sa reconnaissance pour la visite que
leur avaient faite les frères de Turin. ,
Vers les 4 heures et demie on reprenait
la direction de Giaveno, toujours sous la
pluie, il est vrai, mais avec le cœur content de la bonne journée si vite passée et
emportant un bon souvenir de cette chère
Eglise à laquelle nous souhaitons de prospérer et de s’étendre toujours plus.
Simplex.
CAMP UNIONISTE.
C'est le Chalet du Serre d’Angrogne
C!ui a accueilli cette année le premier camp
unioivste de jeunes filles. Malgré le temps
pluvieux des premiers jours, auxquels succédèrent bientôt les douces journées d’automne, une vingtaine d’unionistes ont
joui, du 9 au 17 Septembre, des soins maternels de M.lle Costabel, qui les a tout
particulièrement choyées.
ÎjC riche et varié programme qui avait
été tracé par nas actives Secrétaires nationales. et qui, en plus que la partie religieuse, laissait une large place aux conversations amicales, aux excursions, aux
chants, aux .jeux, fut entièrement exécuté par la troupe joyeuse dont la devise
était ; « Operare in letizia per anwre ».
Nous avons eu le privilège d’avoir avec
nous M.me Ada Meille, qui a été une gaie
compagne, et qui, très souvent, nous a
charmées par ses douces poésies et par
ses intéressantes conférences.
Nous avons reçu plusifeurs messages et
même des visites par nos frères des
Unions Chrétiennes qui nous ont fait
beaucoup de plaisir.
Nous sommes sûres que cette période
d’élévation spirituelle et de communion
fraternelle a été une bénédiction pour
toutes les jeunes fiUes qui ont pu y prendre part. Des horizons nouveaux et lumineux se sont ouverts à nos yeux et, bien
que la semaine^ se soit trop vite écoulée,
la bonne semence qui a été répandue portera son fruit ; nos Unions Chrétiennes
ne doivent pas tarder à se ressentir desnouvelles forces que chacune apportera à
l’accomplissement de sa tâche.
A nos chères amies M.Ues Meynier et
Mary Rossi qui ont été pour nous de véritables sœurs et qui se sont vaillamment
chargées d’organiser le camp et de le rendre on ne peut plus agréable, encore tous
nos remerciements. B. B.
SCUOLA LATINA Di POMARETTO.
Le prove scritte della sessione autunnale d’esami incominceranno il 10 corrente, alle ore 8.
L’apertura dei corsi avrà luogo il 16
successivo, alla medesima ora.
Pomaretto, 2 Ottobre 1922.
Il Direttore ; G. MackììORE.
CHRONIQUE VAUDOSIE.
LA TOUR. Nous avons eu la douleur,
Jeudi dernier, d’accompagirer au cimetière
la dépouille mortelle de M. Jean Mondmi
des Ramels, âgé de 81 ans. Dix jours avant
ü était encore à sa place accoutumée au
temple : une violente pneumonie l’a emporté dans l’espace de quelques jours.
M. Mondon était un homme remarquablement doux et tranquille et il était très
aimé dans la paroisse.
A sa nombreuse famille, l’expression de
toute notre sympathie.
Le même jour avait lieu l’ensevelissement de M.me Laurence, de Florence,
mère de M.me Guido Comba de Prali, décédée dans sa 61.me année.
M.me l^urence laisse aussi après elle
un bon souvenir de son activité et de sa
fidélité au devoir. Puisse son exemple
éclairer toujours la route de sa fille, à
laquelle nous présentons nos vives condoléances.
A l'Hôpital, où elle avait été poj'tée
de Bobi, est morte Lundi passé Suzanne
Melli, âgée de 16 ans. Que le Seigneur
veuille congoler les affligés.
— Collège. Des deux candidats à la licence lycéale, un seul, Silvio Long, est
licencié.
Des huit candidats qui devaient réparer une ou plusieurs branches pour la licence gymnasiale, ont été licenciés à la
session d'octobre ; Antonellini Giovanni,
Jacob EAtore, ÎMgeard Teofilo, Mathieu
Guido et Toseili Gimeppe, qui, ajoutés
aux quatre licenciés de juillet, nous donnent un total de 9 licenciés sur 14.
— Ecole Normale. La session d’octobre
des examens de licence a donné les résultats que voici : sur dix candidats et candidates qui avaient une ou plusieurs branches à réparer, ont été licenciées ; M.lles
Yvonne Allio, Jenny Bounous, Ida Massel,
Albertine Peyret, Blanche Pontet et Marie Siibilia. Avec les quatre licenciées en
juillet dernier, voilà dix nouvelles maîtresses d’école sortie.s de notre Ecole Normale. Nos bons vœux les accompagnent.
POMARET. L’inauguration du «Uonvitto » Vaudois du Pomaret, qui a été construit à la mémoire de nos héros tombés
dans la grande guerre, et pour offrir à
la jeunesse une maison où l’on puisse
chrétiennement lui former le caractère
pour les futures luttes de la vie, aura
lieu le Dimanche 8 Octobre, à 3 heures de
l’après-midi.
M. le modérateur Léger présidera la ^
cérémonie et M. le pasteur Bonnet prononcera -le discours d’inauguration.
A l’occasion de l’inauguration du « Convitto », il y aura une vente de bienfaisance avec buffet dans l’Institut même, à
partir de 1 heure. Le produit de la vente
sera dévolu la moitié au « Convitto » et
la moitié à l’Hôpital local.
ECHOS DU SYNODE.
La presse évangélique, italienne et
étrangère, a parlé très favorablement de
notre dernier Synode ; nous n’y avons
trouvé que des jugements favorables et
impartiaux. A signaler tout particulièrement pour ses appréciations toujours justes et sympathiques, pour la profonde
connaissance qu’il démontre d’avoir de nos
besoins et de nos difficultés, un excellent
article paru dans le Christianisme au XX°
siècle, sous la signature de M. L. De SaintAndré, qui nous avait déjà adressé . des
paroles fort aimables au Synode même.
ASSOCIAZIONI CRISTIANE OEI GIOVANI.
In seguito alla terribile catastrofe di
Spezia, il Comitato Nazionale delle A. C.
D. G. diramava a tutte le Associazioni Federate la seguente circolare, che pubblichiamo integralmente, raccomandandola
caldamente ai nostri lettori. Anche laddove
non vi sia un’Associazione Giovanile, i
gruppi di Cristiani Evangelici possono raccogliere i loro, doni ed inviarli aH’indirizzo
indicato, concorrendo così a quest’opera
di necessaria ed urgen te solidarietà cristiana.
Le somme raccolte saranno pubblicate in
questo giornale.
Torre Pellice, 29-9-22.
Cari Consoci,
Oggi giunge la notizia del disastro spaventoso che ha funesiato i dintorni di Spezia,
con lo scoppio della fortezza di Falconara.
A centinaia si contano i morti; a migliaia
i sopravissuti colpiti da ferite, dalla fame,
dalla miseria, dalla desolazione. I nostri consoci dell'A. C. D. G. di Spezia si sono subito messi all'opera per cooperare al sollievo
di tante terribili miserie. Si sono recati sul
luogo del disastro, hanno portato tutto il
soccorso che era loro possibile.
Ma essi hanno urgente bisogno d'aiuto
per quesfopera necessaria. Ed è perciò che
il Comiialo Nazionale si rivolge a tutte le
A. C. D. G. d'Italia perchè vogliano raccogliere fra soci ed amici doni in danaro ed
in oggetti di vestiario, e li mandino con la
massima urgenza a Spezia.
P, r far bene, si tratta di far presto. Ogni
socio, si metta quindi subito al lavoro per
questo santo scopo di carità cristiana.
Doni ed oggetti devono essere mandati all'Associazione Cristiana dei Giovani, presso
il sig. A. Pullen - Casa Alberto - Spezia
(Genova).
Vi ringraziamo di cuore per quanto farete.
11 Segretario del C. N.
Attilio Jalla. ‘
È noto che i giovani dell’A. C. D. G.
di Spezia, in collaborazione col sig. Pullen,
tenevano a S. Terenzo, il Comune così crudelmente colpito, adunanze regolari di propaganda cristiana in apposito locale. A
tale proposito essi ci scrivono: Il primo
pensiero di noi accorsi è stato quello di
darci alla ricerca dei nostri amici e fratelli.
Si figurerà con che ansia continuammo per
tutto il giorno a cercare, perchè fino a sera
qualcuno mancava all' appello. Ringraziamo Iddio che finaìmelile li abbiamo
trovati tutti salvi... contusi e ahbaltuti sì,
ma pieni di riconoscenza e di fede! Attualmente sono alloggiati nella saletta ielle adunanze che è rimasta in buono staio. Quivi
Domenica i’’ Ottobre, facendo cessare per
quel momento il lavoro ai pompieri che demolivano le parti pericolanti del caseggiato,
il sig. Pullen e molti soci tennero f adunanza
come di consueto, che riuscì di gran benedizione a tutti.
CnROtVIQUG POLITIQUE.
Le Congrès socJaliste, inauguré à Rome
le l.r courant, aura une certame importance pour l’avenir du socialisme italien. ^
11 s’agit en effet de décider une bonne
fois si le grand parti va se fractionner
ou s’il veut demeurer compacte et uni,
coûte que coûte. Question capitale que
les 300 délégués, représentant toutes les
innombrables nuances, doivent résoudre.
Le long des deux premières séances, plu- ^
tôt mouvementées, MM. Serrati, Modigliani, Lazzari, Baratono, Treves et au-
3
grandma, saranno dedicate a letture, libere
discussioni in piccoli gruppi, ^ecc.
Ogni pomeriggio dalle 17 alle 18,30 si
organizzeranno giuochi sportivi e passeggiate nei boschi.
Norme. A causa della limitazione dei
posti, le giovani che desiderano partecipare
al campo sono pregate di iscriversi non
più tardi del 5 Settembre presso la Segretaria nazionale. Foyer, Torre Pellice (Torino). — La retta giornaliera per chi resta
per tutta la durata del campo è di L. 8,
e per chi rimane meno, L. 9. Per le campiste che non pernottano il prezzo del pranzo
e della cena è rispettivamente di L. 3,50.
Raccomandazioni. Le campiste sono
pregate di portare il meno possibile di
bagaglio, di munirsi di un paio di scarpe
solide per le gite, e di portarsi possibilmente le posate ed un bicchiere e tazza per
le reiezioni all’aperto.
CHRONIQUE VAÜD0ISE.
L.\ TOUR. Le concert de musique sacrée
qui veut devenir une des belles traditions
annuelles de notre Vallée, a eu lieu Dimanche passé dans notre temple. Il y avait
un très bon public malgré le mauvais temps.
Nous ne pouvons que féliciter vivement
les artistes pour le beau succès de leurs efforts. M. Dino Sincero, professeur d’orgue
au Conservatoire de Turin, fut supérieur à
tout éloge, M.lle Toreno chanta délicieusement deux morceaux de Schubert et de
Foschini, et les doubles quatuors, dirigés
par M. E. Revel, présentèrent une admirable fusion harmonique de voix. La Chorale, dirigée par M me N. Balme, exécuta
admirablement une partie de VOratorio de
Noël de Bach dont les « recitativi « furent
chantés avec beaucoup de clarté et de
douceur par M.me E. Revel.
Dans son ensemble, le programme du
concert a été aussi bon, sinon supérieur, à
celui de l’année passée et nous désirons
féliciter vivement l’organisateur, M. le prof.
-Adolphe Tron, organiste de l’église.
— Vendredi prochain, à 20 h. 30 précises, la Société Missionnaire « Pra del Torno»
tiendra sa séance habituelle à l'occasion
du Synode, sous la présidence de M. le
prof. Giovanni Rostagno.
Le public est cordialement invité à cette
réunion qui aura lieu, D. V., dans la Maison Vaudoise.
- Nous découpons de VEvangelista cette
correspondance d’un salutiste, relative à la
fête que l’Armée du Salut tient le 15 Août
aux Giourdanots;
i( Torre Pellice. {^í. C.). La festa campestre del 15 Agosto ha radunato sotto i ca: stagni secolari dei Giordanotti una folla
■ numerosa e seria, desiderosa di ascoltare
l'Evangelo all’aperto. Parlarono il brigadiere Barrett ed altri utìiciali. Ad essi seguì un missionario metodista delle Indie e
vari laici. Parlò pure ascoltatissimo il sig.
Kastellini di Torre Pellice, il noto fìlan' tropo, il quale dette una bella testimonianza della sua fede.
I 1 Salutisti ebbero così occasione di vedere quanto essi sono amati dalla popolazione Valdese che crede nelle Valli la loro
presenza indispensabile per il risveglio delle
coscienze religiose addormentate qui più
che altrove. Coi loro esploratori e le guide
in colonie alpine essi seppero imporsi alLammirazione del popolo valdese e cattolico delle Valli.
« Voglia Iddio benedire le belle radunanze all’aperto di Torre Pellice e l’attività
apo.stolica dei cari Salutisti Valdesi che
tanto lottano per il risveglio delle care e
gloriose Valli ».
Nous renonçons à faire des commentaires !!
— Samedi g Septembre 1922, a zo h. 30
précises, à l’occasion du 300'™ anniversaire de la naissance de Molière et au bénéfice du Comité des <■ Cucine economiche '>, aura lieu, à l’Aula Magna du Collège, une soirée littéraire et musicale, avec
le concours de -M. Gabriel ,Moreau, artiste
du Théâtre du Gymnase de Paris (officier
d’.Acaclémie).
Voici le Programme; i" Symphonie ori
ginale, par Piacenza - Banda Cittadina. —
2“ Conférence sur Molière - M. Gabriel Moreau. — Audition d’une scène du « Dépit
Amoureux » et du « Bourgeois Gentilhomme » - MM. G. Moreau et A. L. Martin,
de l’Union des Combattants. — 3° Ouverture, d’après le « Faust », par Gounod Banda Cittadina. — 40 La Brouette (poésie), par E, Rostand - M. A. L. Martin. —
50 Gavotte et Menuet du Ballet du « Bourgeois Gentilhomme », par M. Lully (représenté pour la première fois à Versailles, en
1670, devant le roi Louis XIV) - Violon
et piano - M. Rino Balma et M.me Balma
Van Aalst. — 6° Rigaudon, par Rameau
- Violon et piano - Les mêmes. — 70 Tableaux de Paris ; x. « Le marchand de
jouets » - 2. « Le marchand de marrons »,
F. Coppée — La Vie (monologue comique), Grenet-Dancourt - dits par M. Gabriel Moreau. —- 8<> Marche symphonique,
par Robert - Banda Cittadina.
Les billets, à 8 francs (numérotés) et à
5 francs, se trouvent à la Librairie Hugon,
à la Confiserie Moré et à l’Imprimerie
Alpine.
PERRIER-MANEILLE. Dimanche prochain, 10 courant, D. V., la chaire de Maneille sera occupée par M. Gustave Bert,
évangéliste à Borrello.
Dans l’après-midi, à 3 heures, à Po Durant, M. Bert nous parlera de l’œuvre
d’évangélisation.
— Nous apprenons avec plaisir que
M. Philippe Ribet, de Chabrans, vient
d’être nommé chevalier de la couronne
d’Italie. Nos félicitations.
RICLARET. Dimanche 27 Août eut lieu
l’inauguration du monument à nos héroïques concitoyens morts pour la patrie dans
la grande guerre. Ce monument, œuvre artistique simple et élégante, placé en face
du temple, est formé d’une colonne en
pierre posée sur un socle et surmontée d’un
globe portant la date 1922. Sur la colonne
est fixé le marbre portant les noms des 13
morts: Brezzo Pietro, Bertocchio Giovanni,
Bert Ernesto, Bounous Enrico, Clôt Giacomo, Costantino Giovanni, Ferrerò Giovanni, Griglio Giovanni, Menusan Enrico,
Micol Francesco, Peyronel Ferdinando,
Reynaud Pietro, Rostan Giovanni.
L’inauguration réussit très bien, avec le
concours d’un nombreux public provenant
de toutes les Communes de la vallée. Plusieurs personnes envoyèrent leur adhésion,
entre autres MM. le Sous-préfet, prof Falchi, lion. Giretti, les pasteurs Jules Tron,
Barthélemy Soulier et O. Jalla, le prof.
Peyronel, etc. Après le culte ordinaire qui,
pour cette occasion, fut célébré à g h.,
la cérémonie commença par quelques paroles du président du Comité, M. César
Bounous, qui, après avoir remercié les personnes qui concoururent à l’érection du
monument, présenta l’oi ateur officiel, M. le
prof. Attilio Jalla, qui, par un discours éloquent et très applaudi, célébra la mémoire
des héroïques soldats morts pour la patrie,
mettant en évidence la signification profonde de leur sacrifice et l’exemple qu’ils
nous ont laissé. Au moment où le monument fut découvert et où M. Jalla fit l’appel des morts, fut très émouvant; tous les
yeux étaient mouillés de larmes.
Après quelques paroles très appréciées,
ajoutées par MM. le comm. Coucourde et
J. Massel, instituteur, la noble cérémonie
se termina par la remise du monument
à la Commune par le Président du Comité
des Combattants.
A midi, à peu près 80 personnes se réunirent en un dîner fraternel, où plusieurs
orateurs rappelèrent encore la signification
de la commémoration si bien réussie.
SAIN'I'-JEAN. Asile des Vieillards. Dons
reçus après le 14 Avril 1922: Union Chrét. de J. Gens, Saint-Jean L. 400,Bourse des Pauvres » 250,—
Famille Bagnati, Sainl-Jcan » 2.5,Collecte au tcniplc à Flaques » 209,—
Cooperativa Operaia Piiierolese, Reparto Luserna S. Giovanni » 100,0. Moll van Charante, Rotterdatn » 675,—
Albert Gay, Saint-Jean » 10,Catlieriiie Pavarin-Oonin, Id., en souvenir de sa sœur » 20,Méry Alessio-Eynard » 10,
Union Chrét. de J. Filles, Saint-Jean • 500,—
En souvenir de M. le prof. J. D. Prochet:
Amato Jalla, L. 100 - Vincent Morglia,
50 - Henri Tron, 50 - Veuve Alfrgd
Turin, 15 - Albert Gay, 10 - Roger
Trossarelli, 5 - Marguerite Turin,
10 - Albert Prochet, pasteur, 50 Louis et Anita Turin, 100 - Gustave
Turin, 50 » 490,—
M.me veuve Alfred Turin, in niemoriam » 100,—
Vincent Morglia » 30,—
Pauline Voila, en souvenir de
M. Charles Voila » 150,
Elise Ribet » 5,—
Joséphine Gay » 10,—
Catherine Travers-Muris » 5,—
Transaction Malan-Bertin » 15,—
Emile Armand-Hugon, Montevideo » 50,—
Paget Daniel, Saint-Vincent, en souvenir de son oncte Paul Rivoir » 100,—
Fanny Long, Pignerol » 10,—
Paul Michelin-Salomon, Bobi, en
souvenir de Paul Rivoir » 70,—
Chorale d’Angrogne » 50,—
Consistoire de Rorà » 20,—
Gustave Turin, Turin » 25,—
Unione Esercenti e Commercianti,
Luserna S. Giovanni » 125,—
Don Pedro Tourn, Alejandra » 50,—
Adèle Revel-Buffa » 20,—
Comité Wallon, Hollande » 200,—
Pierre Bertin, Villar » 5,—
Consistoire du Villar » 25,—
La famille Cougn, en souvenir du
père bien-aimé M. J. D. Cougn,
ex-directeur de l’Asile des Vieillards » 500,—
« Quelques amis », réunis pour fêter
la décoration de deux amis » 104,—
M. le colonel J. A. Armand-Hugon » 75,—
Comm. Léopold Bounous » 50,—
Rag. Gustavo Gay, en souvenir de
Gino Rostan » 50,—
Ernesto e Arturo Gay, id. » 50,—
Par l’ing. Achille Malan » 9,60
En souvenir de M. le chev. J. D. Coiign,
recueillis par M. Auguste Albarin : .
Henri Peyrot, L. 50 - Felice Rossignoli, 50 - Jean Bonnet, 10 - Auguste Albarin, 10 - Humbert Albarin, 10 - Amato Albarin, 10 - Goss
géom. Enrico, 10 - Jalla Clément,
10 - David Revel, Revel, 10 - Lantaret Francesco, 5 - Ramella Giacomo, 5 - Lina Peyrot-Long, 10 - Giulia Charbonnier-Benech, 10 - Rag.
Stefano Bertin, 10 - Céline TerruzziPavarin, 10 » 220,—
Boulard Jean Barthélemy » 5,—
Comitato Festeggiamenti S. Giovanni » 30,—
Giulio Revel, Saint-Jean » 10,—
Robert Revel, Paris » 300,—
Total L. 5157,60
En exprimant notre plus vive reconnaissance à tous ces amis de notre œuvre pour
leur soutien si précieux, nous rappelons que
les dons pour l’Asile des Vieillards peuvent
être adressés à M. le trésorier Ernest Benech et à M. Jean Bonnet, pasteur - Luserna S. Giovanni.
— La vente du Printemps, en faveur de
l’Evangélisation et de la Mission, qui a eu
lieu ce Mercredi et Jeudi derniers, et dont
la marche a été compliquée par une pluie
battante qui a failli tout compromettre, a
donné, malgré cela, des résultats très satisfaisants. C’est environ 3400 lires, d’encaisse net, qu’elle a produites et qu’elle
nous permet de destiner à ces deux œuvres chrétiennes. Ce résultat inespéré, et
jamais atteint jusqu’ici, aura la vertu, espérons-nous, de nous faire pardonner l’erreur involontaire qui s’est glissée dans l’annonce de la vente sur les journaux et qui
établissait le renvoi au lieu de la continuation de la vente en cas de mauvais temps.
Nous remercions chaleureusement toutes les personnes nombreuses qui par leurs
dons et leurs achats généreux ont contribué. au succès de la vente, et d’une façon
toute spéciale les Dames de la Société qui
l’ont organisée avec tant de zèle et de
dévouement.
— Le culte de Dimanche prochain, 10
courant, dans le temple du Chabas, sera
le dernier de la saison. MM. les Pasteurs
des Paroisses avoisinantes sont priés de le
faire connaître du haut de la chaire.
— M. le prof. Giovanni Rostagno, qui a
occupé la chaire de Saint-Jean ce dernier
Dimanche, y prêchera encore Dimanche
prochain, 10 courant, en s’adressant particulièrement à la jeunesse.
Vedere in 4^ pagina :
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Siccome queste condizioni dipendono
dalla tiratura - la quale non dovrà essere
inferiore a diecimila copie - si pregano
i Pastori e Consìgli di Chiesa di prenotarsi eon sollecitudine presso il sottoscritto, precisando bene il numero delle
copie che desiderano acquistare.
NB. - Chi ordina non meno di mille
copie può far stampare, senza aumento
di spesa, indirizzi e orari di culto sull’ultima mezza pagina.
Ernesto Comba
Casa Valdese - Torre Pellice.
Foyer de Xiirin.
Les jeunes filles qui veulent entrer au
Foyer sont engagées à faire leur demande en
Septembre, le Comité désirant caser premièrement les évangéliques. — Une demibourse pour étudiante est vacante.
S’adresser: 9 bis. Corso Sommeiller Torino.
Abonnements payés.
1922; Eynard-Vertu M., Torre Pellice (2°
sem.) — Charlin Jacques, Conchiilas —
Favat Juan, Id. — Balmas Alice, Nice (2“
sem. 1922 e sem. 1923) Garrou J. L.,
Corona — Oleari A., Monterey (1923) —■
Jahier L-, New-York — Villante O. B.,
New-Rochelle — Long Aline, Marseille
(compì. 1922 e anno 1023).
J. Bonnet, Rédacteur-Responsable.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
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VALLI VALDESI.
Aafrogna - Pastore; Eugenio Revel.
Bobbio Pellice - Pastore ; E. Bertalot.
Lnaerna S. Giovanni - Pastore; Giovanni
Bonnet.
Massello - Pastore: Pietro Chauvie.
Ferrerò - Pastore: Enrico Tron, S.
Piaerolo - Pastore; Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Proli - Pastore Guido Comba.
Pramollo - Pastore: Em. Tron.
Prarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Riclaretto: - Pastore: G. Marauda.
Rodoretto - Pastore : Alberto Fuhrmaun.
RorA - Pastore: F. Peyronel.
S.Germano Chisone - Pastore : EnricoTron, J.
Torre Pellice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore: Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Bari - Chiesa: Corso Viti. Em., 164.
Benevento - Sig. Ant. Cornelio, Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Foglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa; Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, Via Circonv aUazione.
Casale Monferrato - Chiesa; Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa; Via Naumachia, 22 - Pastore; Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 - Pastore: Luigi Micol, ivi.
Chieti - Chiesa Evangelica: Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Buràttini.
Como - Chiesa: Via Rusconi, g - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pa.store : G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica.
Felonica Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore: Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsani.
Genova Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore; Luigi
Micol.
Ivrea - Chiesa: 5, Cor.so Botta - Pastore;
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazatio.
La Maddalena - Chiesa Evangelica: Sig,
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa: Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi
Lucca - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,80 - Pastore:
G. D. Buda.
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore :
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, g Pastore: Emilio Corsani, i Via Stradivari.
Napoli - Chiesa; 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore; Davide Pons, ivi.
Palermo - Chiesa: Via Macqueda, 36 ■ Pastore: Rinaldo Malau, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billout,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa; Via Derna. 15 - Pastore; O.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore: Arturo Vinay, ivi.
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti.
Roma: Chie.se: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore; Aless. Siraeirni,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommaiii, 57, Via Marianna Dionigi.
Sampierdarena - Chiesa: i6. Via G. Carducci - Pastore; Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa: Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa: Cor.so Crisi, Colombo, 13 Pastore; G. Petrai.
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 3 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore: Davide Pons.
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore;
R. Buràttini.
Taranto - Chiesa: Via d'Aquino, 132- Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa; Corso Vitt. Emanuele li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori: Alberto Prochet e Paolo Bosio,
I 3, Via Pio Quinto.
Trieste - Chiesa: Via S.M.Maggiore . Pastore.Guglielmo Del Pesco - 335, Via Scorcolia.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Fast. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo)
. Pastore: B. Celli, 2, Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
Facoltà di Teologia : Firenze, 51 - Via Serragli - Prof. G. Lussi, G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni : Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice Preside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. G. Ribei.
Scuola Latina: Pomavetto ■ Direttore : Prof
D. Jahier.
Convitto Maschile: Torre Pellice - Direttore:
Past. F. Grill.
Convitto Femminile: TorrePellice Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio: Torre Pellice- Direttrice : .Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past. F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: Luserna S. Giovanni
Asilo pei Vecchi: Lnseriia S. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chisone.
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direttore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino.
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Rie.si, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte
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tres gros bonnets du socialisme, ont prononcé de fort remarquables allocutions,
ou chacun d’eux s’est efforcé, tout naturellement, de faire prévaloir le point de
vue de sa fraction respective. La discussion passionnée continue ; mais il est facile de prévoir où elle doit nécessairement
aboutir : la scission du parti est devenue
inévitable. Les Modigliani, les Turati, les
Treves ne peuvent plus désormais mar- *
;■ cher, la main dans la main, avec les Ser' rati et les Lazzari. Aussi aurons-nous très
' probablement deux partis bien distincts
que nous dénommerons, dans notre incompétence en matière : des œllaborationnis■tes-réforniistes et des maximalistes-révo~
liitionnaires. Division fatale qui ne contribuera certes pas à ragaillardir le socialisme national.
A la dernière heure nous apprenons
que la scission a eu lieu, en effet. Sur
€1.000 voix représentées, la tendance maximaliste-révolutibnnaire obtient 32.106
voix. La droite du socialisme va donc former un nouveau parti.
Toujours encore à propos de socialisme,
vous n’avez pas oublié la dissolution récente de l’administration socialiste de
Milan, ni les causes fort graves qui l’ont
provoquée. Afin d’éviter, si possible, que
les socialistes ne reviennent au pouvoir,
«on a formé, en vue des élections communales imminentes, le bloc des partis nationaux, ou de l’ordre, auquel ont adhéré
« fascistes », nationalistes, libéraux, démocrates et populaires. Une vraie coalition
qui mettra sans aucun doute les socialistes
de Milan en minorité et la première ville
d’Italie aux mains d’une administration
plus sage et plus éclairée que la précédente.
Nous n’avons pas le loisir de vous parler, dans cette rubrique, des fêtes, ban■ quets, inaugurations de toute espèce,, dis, cours politiques de ministres ou de parlementaires dont on nous gratifie avec
tant de générosité depuis quelques semaines. il nous faut cependant faire une
exception en faveur de l’inauguration du
iuomiment à Gùisepjie Saracco, à Acqui,
' dimanche l.r courant, à l’occasion du pre; mier centenaire de la naissance de cet
homme d’Etat ; et cela, non pas pour la
solennité en elle-même, mais plutôt pour
; le courageux discours que M. Tittoni, président du Sénat, y a prononcé. Un réquisitoire en due forme contre la politique
I financière de.s gouvernements qui se sont
LES VAUOOIS
I ' juyés par leurs amis et par leurs enuemis.
{Suite, voir 30-33 et 35)
II. JUGEMENTS DES AMIS.
A. - De l'Etranger.
LOUI.3 XII (X Vie siècle), poussé par le
pape Alexandre VI à persécuter les Vaudois de France, refuse de le faire, après
s’être lui-même persuadé de la pureté de
leurs mœurs, et il les défend contre l’archevêque d’Embrun, en disant: « Ils sont
de meilleurs chrétiens que nous!». Cantù,
qui rapporte ces paroles, ajoute: « Giudice
incompetente! » (J. Jalla, Histoire des Validais, édit., p. 49; Cantò, Eretici, 111,346).
THÉODORE DE BÈZE (1519 | 1605),
l’ami, collègue et successeur de Calvin, connut et apprécia les Vaudois persécutés, auxquels il rendit hommage dans son Histoire
Ecclésiastique des Eglises de France, et en
faveur desquels il intercéda auprès des
princes protestants d’Allemagne.
S’il faut en croire le très catholique
Cantù, Théodore de Bèze " confessa che i
Valde.si avevano imbastardita là purezza
Mella dottrina e declinato dalla pietà e
dalla dottrina » (! ?) (Cantù, Eretici, III, 351).
• JOHN MILTON (1608 f 1674). célèbre
poète anglais, auteur du Paradis perdu, en
’ sa qualité de « secrétaire latin d’Etat » du
protecteur Cromwell, envoya un message
au Duc de Savoie, pour pérorer la cause
des Vaudois persécutés, menaçant de faire
passer sur les Alpes la flotte anglaise, si
les Puritains des Vallées n’étaient pas laissés en paix. En 1655, il écrivit son fameux
sonnet sur les « Pâques Piémontaises », qui
commence ainsi:
succédé depuis la guerre ; un cri d’alarme en face des déficits qui s’accumulent
et une invocation à la restauration économique et financière de l’Etat que le
Gouvernement doit imposer « avec une
fermeté et une énergie indomptables ».
Notre pauvre Italie vient d’être, une
fois de plus, cruellement frappée. Le 28
septembre, vers 3 heures du matin, une
poudrière du fort de Falconara près de
Spezia ayant pris feu, une explosion formidable s’ensuivit qui démolit, presque littéralement, les localités du voisinage, dont
S. Terenziq, et fit plus de 200 victimes,
sans compter plusieurs centaines de blessés. Jamais tremblement de terre n’a produit de pareils ravages et jeté les populations dans une plus grande détresse.
Les autorités de l’endroit d’abord, le Gouvernement ensuite, ont hâté l’envoi de
secours en hommes, en argent et en nature ; des comités se constituent, un peu
partout, et font appel à la générosité du
public en faveur de ces concitoyens si durement éprouvés.
En Grèce une insurrection, où le sang
n’a pas coulé heureusement, provoquée
par les nationalistes, partisans de 'Venizelos, avec le concours de Farmée et de
la marine, a abouti à la chute du Gouvernement, à l’occupation d’Athènes par
les rebelles et à la deuxième abdication
■de Gonstantin. De la capitale l’insurrection s’étend rapidement aux îles et à la
Province. Le Roi vient de s’embarquer
pour Palerme avec la Reine et ses plus
jeunes enfants. Le Diadoque (prince héritier) a aussitôt prêté serment entre les
mains du Gouvernement provisoire et
prend le nom de Georges IL Les dernières
nouvelles informent que le nouveau Cabinet est constitué sous la présidence de
M. Zaimis (en attendant Tapparition de
M. Venizelos) et que les élections auront
lieu en novembre.
On n’ose pas encore affirmer de façon
certaine que le conflit diphmatiçpie entre
l’Entente et Kemal Pacha -est en voie de
solution ; mais on a bon espoir. Vous saurez que l’Angleterre avait envoyé — peutêtre imprudemment — un ultimatum à
Kemal, lui enjoignant d’évacuer la zone
de Cianak. Kemal réplique qu’il est prêt
à évacuer, si les Anglais évacuent à leur
tour ; et chacun demeure ferme à son
point de vue. Ajoutez que la Grèce se refuse à évacuer la Thrace ; qu’on l’accuse
d’y massacrer les Musulman.s tout comme
« Avenge, 0 Lord, thy slaughtered saints... »
(T. Gay, Histoire des' Vaudois, 367).
En 1688., lors de la seconde tentative de
retour dans les Vallées, le -bailli d’Aigle,
FRÉDÉRIC THURMANN, dit avec les
larmes aux yeux, aux Vaudois réunis à
Bex, pour se mettre en route par le Grand
Saint-Bernard, et qu’il devait disperser:
« Pauvres Vaudois, le Seigneur se souviendra de vos détresses, car il ne peut qu’approuver le zèle que vous témoignez pour
rétablir sa sainte religion dans le sanctuaire
de vos aïeux, où elle n’a jamais été éteinte,
et où il vous ramènera infailliblement un
jour dans votre patrie » (A. Muston, Histoire des Vaudois, III, 50, 51).
Le général ZIMMERMANN, ancien colonel des gardes suisses à Paris, entré depuis au service du roi de Sardaigne, Victor Amédée III, dans un mémoire au monarque en faveur des Vaudois (15 Juin
1797), écrit: « ...Il n’est personne que la
Cour de Savoie devrait avoir plus à cœur
de s’attacher que les habitants des Vallées... qui ont donné en tant d’occasions
les preuves les moins suspectes de l’amour
pour leurs souverains » (A. Muston, Histoire des Vaudois, IV. 93, 94).
Le ,ii Décembre 1799, le général SUCHET publie un ordre du jour à son armée de France, pour déclarer les Vaudois
« dignes de la reconnaissance nationale »
pour les services rendus au Malanage et à
Bobi (T. Gay, Histoire des Vaudois, p. 165;
A. Muston, Histoire des Vaudois, IV, p, 105).
En 1805, NAPOLÉON T, se rendant à
Milan pour mettre sur son front la couronne de fer, reçut, à Turin, une députation de la Table Vaudoise. Au cours de la
conversation qu’il eut avec le modérateur
Peyran, il lui dit: « Vous avez eu des bra
on accuse les Turcs de inassacrer les chrétiens en Asie Mineure... et vous réaliserez
combien la situation a été grave. Enfin,
après maintes démarches, maints pourparlers, il a été convenu de tenir une
Conférence à Mudania (côte S. E. de la
mer de Marmara) pour la conclusion de
rarihistice turco-grec. La France, Tltalie
et l’Angleterre y seront représentées chacune par un général, la Turquie par Ismet pacha. Il ne nous reste qu’à souhaiter
que cet abouchement puisse écarter tout
daàger, toute velléité de guerre. j. c.
ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI.
11“ Lista di Sottoscrisioni.
Sig. Bartolomeo Pascal, missionario (Orfanotrofio) L. 100,—
Lo stesso, in ricordo cure avute
dalla sorella sua Maria, all’Ospedale di Pomaretto » 100,—
Scuola Domenicale di Lugano
(Rifugio) » 105,—
Mrs. Atkinson (Id.) » 100,—
Sig. Cardon, parrucchiere (Id.)» 10,—
Lo stesso (Ospedali) » 10,—
Lo stesso (Orfanotrofio) » 10,—
Sig. Giov. Luigi Garrou, NewYork, in occasione sposalizio
(Ospedali) » 50,—
Lo stesso (Orfanotrofio) » 53,—
Sig. ;a. ij. Bfflour (Id.) » 10,—
Lo stesso «(Rifugio) > IO,—
Sig. D. Gaydou, anziano-evangelista * (Id.) > 10,—
Lo stesso (Orfanotrofio) » 10,—
Sig. Davit Giovanni, Torre Pellice (Id.) » 16,65
Lo stesso (Ospedali) » 16,65
Lo stesso (Rifugio) » 16,70
S%. D. P. Eynard, Cleveland
(Id.) » K»,—
Là stesso (Ospedali) » 100,—■
Lo stesso (Orfanotrofio) » 100,—
Sig.ra Perro Maddalena, Villasecca (Rifugio) » 8,—
Alcuni amici del Rifugio, Viliecca » 25,—
Sig. Giulio Revel, S. Giovanni
(Ospedali) » 10,—
Lo stesso (Orfanotrofio) » 10,—
Deputati al Sinodo alloggiati
all’Orfanotrofio » 70,—
Sig.ra Negrin Maria/(Rifugio) » 50,—
Sig. e Sig.ra Schalck. (Orfanotrofio) » 50,—
Cav. P. Fontanaroux (Id.) » 200,—
Lo stesso (Ospedali) * » 200,—
ves parmi vous », faisant probablement allusion aux Vaudois de la Glorieuse Rentrée
(A. Muston, Histoire des Vaudois, IV, 145).
FÉLIX NEFF, I’ai)ôtre des Hautes Alpes, visita en 1826 les Vallées du Piémont,
qu’il trouva dans un état de torpeur spirituelle. « Les Vaudois — écrit-il —ont
bien dégénéré, et plusieurs d’entre eux,
sans avoir extérieurement changé de religion, se trouvent plus éloignés de la foi
de leurs pères que s’ils s’étaient faits catholiques » (A. Muston, Histoire des Vaudois, IV, 208).
Le général J. CHARLES BECKWITH
(1789 t 1862), le plus grand bienfaiteur des
Vaudois, fit, en automne de 1807, sa première visite aux Vallées, « anxieux au plus
haut degré de contempler ce pays qu’il
était arrivé à se figurer comme tout peuplé d’anges, et où — ajoutait-il en riant
— il avait bien aussi trouvé quelques diables 1) (J. P. Meille, Vie du général Beckwith, p. 16).
« Beckwith — écrit son biographe (page
159, 160) — voyait en eux (les Vaudois)
les restes de la primitive église de Christ
en Piémont; des membres de la grande
église latine, abandonnés par leurs évêques,
lorsque, au commencement du douzième
siècle, l’influence de la papauté... y fut
devenue prépondérante...; les enfants spirituels, par conséquent, de cet illustre Claude,
évêque de lurin, qui, dans ces temps de
profonde ignorance, fut comme une lampe
dissipant, à une grande distance, les épaisses ténèbres dans lesquelles le monde entier était alors plongé ».
Beckwith écrit, à la date du 10 Avril
1844: « ...J’aime à croire que... ces jeunes
soldats de la foi. . ne terniront en rien l’antique réputation de leurs ancêtres, qui ont
si loyalement versé leur sang pour soutenir les vraies libertés du genre humain...
Sig.ra Noëlle Malan (Rifugio) » 75,—
Sig. Daniele Godine, Roccapiatta (Id.) » 6,—
Sig. Roman Cesare, Id. (Id.) » 1.—
Sig. Gönnet Alfredo (Id.) » 2,—
L. 1.685,—
Liste precedenti » 42.055,20
TOTALE L. 43.690,20
En souvenir de Soeur Maxie.
Sig.ra Rivoìre Margherita, Angrogna L. 5,
Sig. Giacomo Benech, Id. » 5,
Sig.na Meta Bauer » 100,
Violettfi » 5,
L. 115,
Liste precedenti » 240,
TOTALE L. 355,—
COMUNICATO.
LOTTERIA PRO CIECHI DI GUERRA.
Il Prefetto di Roma, con decreto del 10
corrente, prorogò al 22 Ottobre 1922 la
data di estrazione della Lotteria pro Ciechi di guerra, promossa dal Comitato di
Azione patriottica fra postelegrafonici e
da estrarsi in Roma.
Abonnements payés.
1922 : Ribet Jenny, Ridgerwood (2“
seni, e .^anno 1923) — JaSa ìHerre, Paris
(1923) — Ribet J. P., Hérimoncourt (id.)
— Gardiol S., Prarostino (id.) — Famiglia Viglielmo, Ridaretto — îæiavel, Cd.
Miguelete — Gardiol F., Tarariras — Vicino L., Roma (1923) Baui U., Id. (id.)
— Mantica aw. A., Messina (ìd.) — Pons
S., Arnaud, Rodoretto — Genre P., Gardiola, Prali (2» sem. e 1" 1923) — Grifi
M,, Nice (1923 e 1924) — Porcero Lea,
Genova (1923) — Micci J. J., Rosario
(1923 e compì. 1922) — Eivoir M., La
Haye (1923) — Pons G., Milano (2° sem.
e anno 1923) — Miller D„ Bordighera
(1923) — Beux S., La Pâquerette (1923
e compì. 1922) — Beux Eli J., Ogden City
(1922-1925) — M.me De Saint-André,
Tours (1923) — Combe E., Marseille
(2° sem.) — Peyronel J., Id. (id.).
J. Bonnet, Rêdacteur-ResponsaMe.
Torre Pellice - Imprimerie Alpine.
CERCO PIANOFORTE, ottimo stato.
— Scrivere Cado Vidossich - Via Pio V,
N° 11 - Torino.
COMPRASI libro « Exaucements
remarquables de la prière », par. J.
Richardson Philipps. Offerte Amminisfrtzione giornale.
Votre Eglise est appelée à porter à travers
les siècles le flambeau de l’Evangile, et à
manifester la lumière au milieu des ténèbres. Qu’elle s’applique donc à accomplir
l’immense tâche que Dieu lui a imposée...
îl ne vous manque rien: vous avez vos Bibles, vos ministres, vos temples, votre liturgie, votre confession de foi, voS’ écoles,
vos bibliothèques, votre intelligence, vos
amis partout... Gardez intact le précieux
dépôt qui vous a été confié depuis de longs
siècles, comme presbuteroi de l’ancienne
église de Christ en Piémont » (p. 209).
Peu avant l’Emancipation, le 4 Janvier
1848, il écrivait: « Il s’agit maintenant de
lutter corps à corps avec vos compatriotes
du Piémont', de les dominer, ou de vous
placer sur le même niveau. Si vous avez
la force intrinsèque, vous réussirez; si non,
vous resterez confondus dans la masse et
on n’entendra plus parler de vous... Dorénavant, ou vous êtes des missionnaires,
ou vous n’êtes rien... » (p. 211, 212).
Le 22 Septembre 1856, Beckwith écrivit
à ses amis des Vallées: « Je vous engage
toujours plus à... agir comme des hommes
spécialement chargés des intérêts de l’église
de Christ dans ces contrées; à liquider la
dette contractée envers votre Sauveur par
ces longues années de conservation, de protection, d’encouragement, de bénédiction
qui vous ont été départies... C’est comme
peuple et comme église que vous avez été
portés sur les bras éternels et mis en évidence devant le monde; c’est comme peuple et comme église que vous êtes appelés
à manifester la vérité » (p. 265).
Le 14 Juillet 1857, il écrivit: '< ...Ma tâche... était de mettre en évidence l’ancienne
église qui avait, pour témoigner en sa faveur, son histoire, ses traditions, ses droits,
sa fidélité, son martyre » (p. 274).
{A suivre).
6
INDIRIZZI
delie printipaii t&iese ed Opere falde» io Italia
VALLI VALDESI.
Aarrogna - Pastore : Eugenio Revel.
Bobbio Pellice - Pastore: E. Bertalot.
Loserna S, Giovanni - Pastore: Giovanni
Boiinet.
Massello - Pastore: Pietro Chauvie.
Ferrerò - Pastore; Enrico Tron, S.
Pinerolo - Pastore: Luigi Marauda.
Pomaretto - Pastore: Giulio Tron.
Frali - Pastore Guido Comba.
'Pramollo - Pastore; Em. Tron.
Prarostino - Pastore: Giov. Bertinatti.
Biclaretto: - Pastore; G. Marauda.
Rodoretto - Pastore: Alberto Fuhrmann.
Rorè - Pastore: F. Peyronei.
S.GermanoCbisone-Pastore; Enrico Tron, J.
Torre Pellice - Pastore: Davide Bosio.
VillarPellice - Pastore; Bart. Soulier.
Aosta - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore: Aug. Jahier, ivi.
Bart - Chiesa: Corso Vitt. Em., 164,
Benevento - Sig. Aut. Cornelio. Via Pietro
De Caro, 17.
Biella - Chiesa: Via Funicolare - Pastore:
G. G. Ribetti, Casa Boglietti Bottalino.
Borrello - Chiesa Evangelica, Sig. G. Bert.
Brescia - Chiesa; Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
Brindisi - Chiesa: Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli. Via Circonvallazione.
Casale Monferrato - Chiesa: Piazza Giardini Pubblici - Pastore : Davide Forneron.
Catania - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore: Giuseppe Fasulo, ivi.
Caltanissetta - Chiesa: Via Maida, 15 - Pastore: Luigi Mi col, ivi.
Chieti - Chiesa Evangelica; Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
Coazze - Pastore: R. Burattini.
Como - Chiesa: Via Rusconi, 9 - Pastore:
Giovanni Grilli - 8, Via S. Martino.
Corato - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore: G. Moggia, ivi.
Dovadola - Chiesa Evangelica. '
Pelonìca Po - Chiesa Evangelica - Sig. Ben.
Giudici.
Firenze - Chiesa: Via Serragli, 51.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore:
E. Meynier, ivi.
Fiume - Chiesa: Via Sem Benelli, 6 - Pastore; Arnaldo Comba - Via Trieste, 219.
Forano - Chiesa Evangelica: Sig. Enrico
Corsaui.
Genova Chiesa; Via Assarotti - Pastore:
Bart. Revel - 2, Via Curtatone.
Grotte - Chiesa Evangelica - Pastore; I.uigi
Micol. _
Ivrea - Chiesa: 5, Corso Botta - Pa.store;
G. D. Maurin - 3, Via S. Nazario.
La Maddalena - Chiesa Evangelica ; Sig.
Enrico Robutti.
Livorno - Chiesa; Via G. Verdi, 3 - Pastore:
Arturo Muston, ivi.
Lucca - Chiesa; Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19,30 • Pastore:
G. D. Buffa.
Lugano - Chiesa Evangelica - Pastore :
Paolo Calvino.
Mantova - Chiesa: Via Bacchio, 4 - Pastore:
Benv. Celli.
Messina - Chiesa: Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
Milano - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel - 22, Via
Telesio. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore: Emilio Corsani, 1 Via Stradivari.
Napoli - Chiesa: 25, Piazzetta Tagliavia Pastore: Attilio Arias, ivi.
Pachino - Chiesa Evangelica - Pastore: Davide Pons, ivi.
Palermo - Chiesa; Via Macqueda, 36 - Pastore; Rinaldo Malan, ivi.
Pescolanciano - Chiesa Evangelica.
Piani di Vallecrosia - Pastore: F. A. Billour,
Asilo Evangelico.
Pisa - Chiesa; Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa - 23, Via Mazzini.
Reggio Calabria - Chiesa: Piazza S. Marco Pastore; Arturo Vinay, ivi. ,
Riesi - Chiesa Evangelica - Pastore; Arturo
Mingardi. '
Rio Marina - Chiesa Evangelica - Pastore:
Gius. Banchetti,
Roma: Chiese: Via Tre Novembre, 107, e
Piazza Cavour - Pastore: Alesa. Simeoui,
107, Via Tre Novembre - Sig. Virgilio
Sommani, 57, Via Marianna Dionigi,
Sampierdarena - Chiesa: 16. Via G. Carducci - Pastore: Giovanni Petrai, ivi.
Sanremo - Chiesa; Via Roma - Pastore Ugo
Janni, ivi.
Savona - Chiesa; Corso Crisi. Colombo, 13Pastore; G. Petrai,
Siena - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostau, ivi.
Siracusa - Via Cavour - Culto ogni Martedì alle ore 18 - Pastore: Davide Pons.
Susa - Chiesa: 14, Via Umberto I - Pastore:
R. Buràttini.
Taranto - Chiesa: Via d'Aquiuo, 132 - Sig.
Pietro Varvelli.
Torino - Chiesa: Corso Vitt, Emanuele II
(angolo »Via Principe Tommaso) - Pastori : Alberto Prochet e Paolo Bosio,
15, Via Pio Quinto,
Trieste - Chiesa : Via S.M.Magglore - Pastore :
Guglielmo Del Pesco - 535, Via Scorcoia.
Venezia - Chiesa : Palazzo Cavagnis (Santa
Maria Formosa) -Past. : Davide Revel, ivi.
Verona - Chiesa; Via Pigna (presso il Duomo)
- Pastore: B. Celli, 2,_ Vicolo S. Andrea.
Vittoria - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trob^a.
Ufficio di Presidenza della Tavola Valdese
Sig. Past. Bartolomeo Léger, Moderatore
Sig. Past. Ant. Rostan, Segretario-Cassiere, 107, Via Tre Novembre, Roma.
^Facoltà di T^logiarRoma (26) -ViaPietro
Cossa, 42 : Prof. G. Lusti,G. Rostagno, Ern.
Comba.
Ufficio Pubblicazioni: Torre Pellice, Via
Arnaud, 29.
Liceo-Ginnasio Pareggiato: Torre Pellice •
Preside: Prof. G. Maggiore.
Scuola Normale Pareggiata: TorrePellice
Direttore : Prof. G. Ribet.
Scuola Latina: Pomar&tto • Direttore : Prof
D. Jahier.
Convitto Maschile: TorrePellice - Direttore:
Past. P. Grill.
Convitto Femminile: TorrePellice ■ Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
Orfanotrofio; Torre Pellice - Direttrice : Sig.na
N. Arnoulet.
Istituto Femminile Valdese di Vallecrosia
Direttore Past.F. A. Billour.
Rifugio per incurabili: LusernaS. Giovano
Asilo pei Vecchi: Luserna 3. Giovanni.
Asilo pei Vecchi: S. Germano Chìsone,
Casa delle Diaconesse - Sede e Direzione
Via Berthollet, 36 - Torino. — Direitore
A. Comba - 22, Via Beaumont - Torino,
Scuole elementari (annesse alle Chiese) : Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salb-,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte
chiese alle ore ir circa della Domenica.
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