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L ECHO DES V1LLEE8
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises ................................L. 8,—
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies . . .
Etranger . . • • • • • ..............
Plusieurs abonnements a la meme adresse . . .
Etats-Unis d’Amérique..........................
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Par an Pour 6 mois
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L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Numéro: 30 centimes »a.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimahles..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV. 8).
8
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Nos bons VŒUX.
Nous lès adressons, par ce premier numéro de la nouvelle année, à nos collaborateurs estimés, qui nous ont vaillamment secondés dan^ notre pénible tâche ;
à mos correspondants et collaborateurs
d’occasion... que nous souhaiterions plus
nombreux; à tous les amis du journal
qui s’emploient avec un zèle digne des
plus grands éloges à lui trouver de nouveaux abonnés; à nos frères Vaudois de
l’étranger qui nous demeurent fidèles dans
la bonne et dans la mauvaise fortune;
enfin, à tous nos lecteurs, sans distinction, qui nous ont supporté jusqu’ici et
sur lesquels nous appelons les bénédictions d’En-Haut.
Nous saisissons l’occasion pour remercier du fond du cœur les nombreux amis
de /’Echo qui, à l’occasion des fêtes, ont
bien voulu nous faire parvenir leurs précieux encouragements.
NOUVEL-AN
(De L’Ami Chrétien);.
« Cherchez l’Eternel pendant qu’il
se trouve ; invoquez-le tandis qu’il
■ m es* près».- Escêe
La vie est-elle courte ou longue.?
Tout le monde dit : « Le temps passe
vite... La vie est courte... », mais tous ne
se demandent pæ si c’est vrai. Le patriarche Jacob, quand on le présenta à Pharaon,
lui dit : « Les jours des années de ma vie
ont été peu nombreux et mauvais »,
bien qu’il eût, , juste auparavant, avoué
qu’il avait cent-trente ans (Gen. XLVII,
9). Cent-trente ans ! Pensez donc ! Les
jours que cela fait sontdls vraiment « peu
nombreux » ? Et nous, avec nos soixante,
soixante-dix ou quatre-vingts ans, aurionsnous le droit de dire que notre vie a été
courte, que la vie est courte ?
Une seule année est-eUe courte? Sans
doute il nous semble que l’hiver est revenu
vite et que les fêtes de Noël et de l’An ont
fait de même. Mais prenez tel fait qui s’est
passé en janvier dernier, ou à Pâques, et
vous aurez l’impression qu’il y a longtemps
qu U a eu lieu ; vous le verrez dans un
lointain appréciable. Vous ne direz pas que
les douze mois de l’année ont été courts,
ni même les neuf.
Pensez à votre enfance, à ce que vous
étiez et faisiez en 1860 ; pensez à la guerre
de 1870 ; pensez à votre mariage. Tâchez
de vous 'rappeler tout ce que vous avez
vu, fait ou subi, au cours de vos soixante
ans. Et constatez tout ce que vous avez
oublié : « Je ne m’en souviens pas... Il y a
si longtemps... ».
C’est alors que vous^ verrez que votre vie
n’a pas été courte, et que vous ne direz :
« Le temps passe vite », qu’avec des restrictions, des hésitations et des explicatiéns qui indiqueront qu’en somme il serait
plus juste de dire : « La vie est longue ».
Il est certain qu’il faut vivre longtemps
pour avoir septante ou quatre-vingts ans.
Ce n’est que lentement que l’on arrive à
©tre un vieillard. Les cheveux tombent ou
blanchissent peu à peu, sans qu’on s’en
doute, et les rides qui barrent le visage
des personnes âgées ont mis du temps, des
jours et des jours, à y creuser leurs sil
lons. Et ce que représentent ces septante
ans, ces cheveux blancs et ces rides, c’est
une infinité de choses, les unes bonnes, les
autres mauvaises, que personne ne saurait
énumérer, tant il y en a eu, tant on en a
oublié, tant certaines sont lointaines ; et
c’est une infinité de jours.
On peut donc dire: « La vie est longue »,
malgré Jacob. Et il n’ept écrit nulle part
que, comme les siens, nos jours doivent
être « mauvais». Car s’il a eu tant de misères, c’est en grande partie à ses propres
fautes qu’il les a dues. Et personne n’est
obligé de faire des fautes.
Mais l’essentiel, surtout au commencement d’une nouvelle année, le voici : Si
vous pensez, comme moi, que le temps ne
passe pas vite, dites-vous ceci : « J’ai devant moi, à vues humaines, une vie longue
et qui peut être bonne, utile, heureuse. Je
prendrai do;nc des forces morales en Dieu
pour bien faire ce long et difficile voyage
pour « marcher avec lui », pour le servir,
pour servir mon prochain, en bon chrétien
que je veux être ». Et en avant dans la
nouvelle année !
Si, au contraire, vous persistez à croire
que la vie est courte, qu’à cela ne tienne !
Dites : « Ehe est courte. Je n’en ai pas
pour longtemps. C’est pourquoi js prendrai en Dieu des forces morales et je m’appliquerai à faire beaucoup de travail, et
du .bon, pendant les quelques années que
je passerai sur cette terre ». Et en avant
dang la nouvelle année !
Qu’on la dise courte ou longue, la vie est
ce que l’homme en fait. Et pour en faire
quelque chose de bon, il faut y mettre la
pensée de Dieu, non. Dieu lui-même, partout et tous les jours :
A nous d’y penser et de le faire.
Je vous souhaite une bonne année.
H. D.
Ponr nos “petites écoles,,.
Vom n’allez pas vous récrier si nous revenonis encore — et probablement pas pour
la dernière fois — sur un sujet palpitant :
nos écoles de quartier.
Il n’en est pas de plus actuel, ni de plus
important, à cette heure, pour les Vaudois
des \Vdllées. Il défraye, depuis quatre ou
cinq semaines, vos paisibles conversations
h long de la veillée à l’écurie ou, pour les
« aristocrates » de chez nous, au « peîlou ».
Vous ne parlez que de cela; vos préoccupations, vos soucis, vos projets, en dehors
des intérêts plus directs de votre famille,
convergent tous sur ce sujet capital. Et
n’essayez même pas de me donner un démenti : je connais trop votre « vaudoisisme » de bon aloi pour courir le risque de
me tromper. Il a suffi d’un danger suspendu sur la tête de vos enfants, pour vous
mettre debout, prêts à lutter, pour conserver l’héritage des pères, d’abord, et ensuite pour garantir à ces mêmes enfants
ce minimum d’instruction auquel Us ont
droit et sans lequel ils ne seraient jamais
que des hommes incompiiets ou inférieurs...
Avant de continuer, laissez-moi regretter avec vous qu’une personne mieux qualifiée <m mieux documentée n’ait pas jugé
à propos de prendre une part active à notre entretien et que vous soyez condamnés
à lire constamment la même prose.
J’écris sans avoir un plan bien défini et
essentiellement pour tenir allumé le-feu
sacré : le sujet est si vaste, qu’il y aurait
de la présomption à prétendre de le traiter
en deux ou même trois articles. Aussi je
me bornerai à ajouter quelques réflexions
à celles que je faisais dans mon premier
article, à propos duquel certains lecteurs
pourraient m’accuser d’inexactitude ou, ce
cm pis est, d’ingratitude. Je disais donc
que « la munificence éclairée du général
Beekunth avait daté nos Vallées des écoles
de quartier », ce qui pourrait signifier que,
avant BeckuÂth, nous n’avions pas d’écoles
de, quartier et qu’aucun autre ami ou bienfaiteur des Vaudois, avant lui, ne s’était
eocaupé de notre instruction primaire en
vous fournissant de généreux subsides. Or
ce n’est absolument pas ce que j’ai voulu
dire. Je 'tenais simplement à mettre en relief que bon nombre des «maisonnettes»
oû sont logées, aujourd’hui encore, nos peittes écoles, nous viennent de Iq générosité
de"notre plus grand bienfaiteur. Mais je
n’oublie pas, tout comme les autres vingt
mille Vaudois, ce (que l’instruction popui(&re aux VaÜées doit au Comité Wallon,
.1 l’ambassadeur Waldburg-Truchsses et à
(Vautres généreux apds encore ; je n’oublie
que la moitié enmron du .subside (de
40 à 80 francs, d’après l’importance de l’école) accordé aux régents de quartier nous
venait, depuis plus 150 ans, tout droit
■ du Comité Wallon, qui continue. Dieu
merci, à s’intéresser à nous et dont les subsides vont nous être particulièrement précieux, maintenant que le Gouvernement
s’est totalement dégagé de ses devoirs sur
ce chapitre.
Ce qu’on s’est remué, ces deux ou trois
dernières semaines, dans toutes ms paroisses, sans exception. Des dizaines d’écoles
fermées le l.e,r décembre sont déjà rouvertes, d’autres vont se rouvrir dans le
courant de la semaine (dont les deux de
La Tour) ; d’autres encore se rouvriront
incessamment, à ce qu’on nous dit. Queh
ques-unes seulement, celles qui n’auraient
que quatre ou cinq élèves, vont demeurer
momentanément fermées, nutis sans préjudice pour Vavemir, c’est à dire pour le jour
où le nombre des enfants aura doublé ou
même triplé. Ne pas rouvrir telle ou telle
école aujourd’hui ne signifie nullement
qu’on y renonce à jamais. Les locaux sont
là, et vous allez en prendre soin comme
si l’école était en pléin fonctionnement ; le
jour où vous serez en mesure de les peupler et Où vous vous déclarerez disposés à
faire des sacrifices pcw vous assurer une
maîtresse, vous aurez la maîtresse et les
secours de ceux qui seront en devoir de
vous aider. Prenez donc courage et préparez-vous, dès maintenant, à rélever les
ruines.
Et cela nous amène tout naturéllcment
à causer finances. Nous allons, une fois de
plus déclarer la guerre à l’igmrance, sans
oublier cependant que « l’argent est le nerf
de la guerre». Il vous fa/ut donc de l’argent. — Combien ? — Cela dépend de votre générosité et de celle... de vos amis,
ainsi que des exigences du nouveau corps
enseignant qu’û s’agit de recruter. Faisons
un petit calcul, tout à fait préliminaire,
donc sujet à être sensiblement retouché.
H va y avoir à peu ' prrès' 4p maîtresses a
« stipendier ». S’il', fallait les payer en raison de ce que recevaient jusqu’ici les maîtresses régulières, il nous faudrait 160.000
lires, au bas mot, et tous nos efforts, avec
ceux de nos amis, ne parviendraient jamais à garantir cette somme formidable.
D’autre part, il n’est non plus question de
leur servir les maigres traitements de nos
régents de quartier de jadis, des quatrevingts, soixante et même quarante lires ^
avec lesquelles ils ne se payeraient ¡nême
pas une paire de souliers, par les temps
qui courent. Prenons alors la moyenne.
J’ai entendu parler de 100 lires par mois,
pour 6 mois d’école : cf 600 lires pour chaque école. Ce n’est pas beaucoup, mais il
paraît qu’on trouve des gens, pleins de
zèle, de bonne volonté... et de patriotisme,
disposés à se sacrifier pour cefte très modeste rémunération.
Prenons donc pour base ces 600 lires ; en
les multipliant par 40, cela nous donne
24.Q00 lires, sans compter tous les petits
frais de chauffage et autres qui doivent
demeurer entièrement à la charge du quartier. Ne me dites pas qu’il est. impossible
de les trouver sans compromettre les collectes ordinaires de l’Eglise. Avec un brin
de bonne volonté on peut les trouver, on
doit les trou/ver. Et si telle paroisse, pauvre, et mise en demeure de fournir le traitement de trois ou quatre maîtresses, par
eoœmple, a besoin <dêtre aidée, eh bien, on
l’aidera, mais seulement après qu’elle se
sera aidée elle-même, par tous les moyens
dont elle peut disposer.
A cet effet, /’Echo des Vallées adresse
un chaleureux appel « aux amis de l’instruction, Vaudois ou non, d’Italie ou du
dehors». Et ici nous renouvelons l’expression de notre très vive gratitude à M. J.
Aguet qui a été au-devant de nos désirs et
a donné le bon exemple. Je sais qu’il va
avoir des imitateurs tout aussi généreux
et qui n’attendaient que notre appel pour
nous donner des preuves tangibles de leur
intérêt pour /’instruction aux Vallées.
Nous publierons, semaine après semaine,
les noms des donateurs et nous garderons
par devers nous les sommes qu’on récoltera,
jusqu’au jour où les intéressés en demanderont la répartition... ou le placement
éventuel. Il demeure entendu que les Vaudois établis à l’étranger qui désireraient
contribuer pour l’école de leur village, en
particulier, adresseront leurs dons directement au Pasteur de la paroisse.
j. c.
Souscription
pour les Ecoles de Quartier.
M. James Aguet, Rome L. 1.000,—■.
ê
dalle origini ai nostri giorni
300 pagine con 46 illustrazioni
e carta geografica
L. IO* franco, per l’Italia.
L. 13* franco, per l’Estero.
Libreria « LA LUCE »
TORRE PELLICE (Torino).
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12
DIMANCHE 6 JANVIEK 1924.
Textes proposés pour Sermons et Allocutions : « C’est aussi un commandement
nouveau que je votas écris » (1 Jean II, 7
à 8). « Ne crains point, petit troupeau, car
il a plu à votre Père de vous donner le
royaume » (Luc XII, 32). « Bénissez le
Père qui vous a rendus capables d’avoir
part à l’héritage des saints dans la lumière » (iColossiens I, 12 et 13). « Que toutes les Nations... produisent leum témoins...
Vous êteis mes témoins » (Esaïe XLIII, 9,10
et 11). « Avec tous ceux qui invoquent, en
quelque lieu que ce soit, le nom de votre
Seigneur Jésus-Christ» (1 Cor., I, 2).
LUNDI 7 JANVIER 1924.
Actions de grâces et humiliation. Rendons grâces pour la révélation renouvelée
de Celui qui, au cours de chaque amnée et
au-delà de toutes les années, est le même
Seigneur, riche en miséricorde pour tous
ceux qui l’invoquent. Pour toutes les portes qui sont ouvertes devant Lui en tous
pays et pour Son ardent désir d’entrer, par
Son Esprit, dans Son Elglise et dans notre
vie individuelle. Pour tous ceux qui en
1923, de toutes races et de. toutes langues,
sont nés de nouveau à la vie en Christ.
Pour les réveils spirituels en beaucoup
d’endroits, qui montrent à l’œuvre Dieu,
l’Esprit saint.
Lectures bibliques : Esaïe XLIII, 7 à 19;
Psaume CXLV ; Actes XVI, 16 à 34 ; Colossiens I, 9 à 23.
MARDI 8 JANVIER 1924.
L’Eglise Universelle. Christ a aimé l’Eglise et s’est donné « Lui-même pour elle ».
Rendons grâces pour les desseins éternels
de Christ en vue de Son Eglise. Pour l’u-t
nité dont jouissent déjà devant Son trône
ceux qui invoquent Son nom. Pour toutes
les délibérations et conférences qui, au
cours de l’année écoulée, ont amené les disciples du Christ à comprendre mieux et à
travailler en communion comme à nouveau.
Pour ceux qui par leurs paroles ou leurs
écrits et par leurs vies de fidélité ont rendu
plus facile à d’autres de croire au Christ.
Prions pour que l’Eglise entière mette
en Dieu son attente et écoute solennellement Sa voix. Qu’elle place les choses essentielles en première ligne et ouvre plus
pleinement son cœur au Christ, son divin
Chef. Que par une expérience vivante de
Dieu en Christ, elle parvienne à une unité
plus véritaHe.
Lectures bibliques : Psaume LXXII ; Aggée II, 1 à i9 ; Esaïe XI ; Jean XVI ; Ephésiens IV, 1 à 16.
MERCREDI 9 JANVIER 1924.
Les Nations et leurs Chefs. Rendons
grâces pour l’assurance du dessein divin
dirigeant les destinées des nations. Pour
la certitude de Son gouvernement suprême, puisque le Seigneur est Roi, bien que
la terre n’ait jamais été aussi agitée. Pour
tous ceux qui, ayant cru en Lui, se sont
efforcés d’amener leur peuple à pratiquer
la justice, à aimer la miséricorde et à marcher humblement avec Dieu.
Confessons que les nations qui connaissent la foi chrétienne ont été indifférentes
aux souffrances d’autrui, pleines de suspL
cions, et ont manqué de charité et de compréhension. Qu’elles n’ont pas eu confiance
dans les voies du Christ, là où seulement
il y a vie et paix. Qu’elles ont succombé au
fatalisme et au désespoir, et n’ont pas accepté du Christ sa conception de la vie.
Prions pour tous les gouvernants, afin
qu’ils considèrent leur pouvoir comme un
dépôt à eux confié par Dieu. Qu’ils soient
délivrée, ainsi que leurs peuples, de la
crainte, de la suspicion et du manque de
confiance. Pour que s’établisse une paix
dans la joie de laquelle les nations vivront
ensemble, au ^service l’une de l’autre, sans
qu’aucune d’entre elles inspire à ses voisines de la crainte. Que chaque nation cherche à purifier ,sa propre vie des péchés qui
causent la souillure et la mort de l’âme
d’un peuple. Que dans chaque pays l’Eglise
du Christ devienne le guide moral des
peuples.
Lectures bibliques : î^ïe I ; Osée XIV ;
Matthieu VIII, 5 à 13 ; Apocalypse XXI, 1
à 8 et 22 à 27.
JEUDI 10 JANVIER 1924.
Missions. Prions pour que dans chaque
champ misisionnaire et sous tous les aspects du service chrétien, toutes choses
puissent être considérées à la lumière pénétrante du. Christ. Pour que les Sociétés
missionnaires reçoivent l’esprit de sagesse,
de patience et de puissance, afin qu’elles
sachent racheter le temps. Qu’elles ne perdent jamais la vision de leur Seigneur et
de sa Croix et ne cessent jamais de voir
en tous les hommes le,s objets de la rédemption divine en Christ. Que chaque
missionnaire soit rempli de la joie et de la
puissance du Seigneur. Que de nouvelles
voies vers le cœur de l’Islam puissent être
révélées à l’Eglise.
Lectures bibliques : Esaïe XLII, 1 à 16 ;
Esaïe LV ; Luc X, 1 à 20 ; Jean XVll.
VENDREDI 11 JANVIER 1924.
Familles, Ecoles, Collèges et la Jeunesse.'
Rendons grâces pour tous ceux qui, au.
foyer et dans les centres d’instruction, ont
tenu allumés continuellement les feux de
la foi. Rour tous les étudiants qui, pendant
l’année écoulée, sont entrés par la foi dans
le champ du Service chrétien. Pour tous
ceux qui, comme parents, instructeurs et
pasteurs, ont vécu de façon à attirer au
Christ l’enfance et la jeunesse. Pour 1^
écoles du dimanche et pour leurs instructeurs qui se donnent sans réseives à ce
saint service. Pour tous ceux qui, en "tous
lieux, ont cherché à gagner pour le Christ
les forces disponibles et intactes de la
jeunesse.
Prions pour que par le culte à l’autel de
la famiUe, la lecture de la Bible et le respect pour le jour du Seigneur, l’enfance et
la jeunesse puissent être préparées à affronter les périls du monde. Que tous les
instructeurs des écoles du dimanche aient
la sagesse et une patience inépuisables.
Qu’ils puissent rechercher, pour les enfants, le privilège de servir et non la richesse comme le but de la vie. Que les étudiants de tous pays entendent l’appel du
Christ à Son service sous des formes multiples.
Lectures bibliques : Prov. VIII ; 1 Sam.
III ; Luc II, 40 à 52 ; 2 Tim. L
SAMEDI 12 JANVIER 1924.
La Mission intérieure et l’Evangélisation
des Juifs. Rendons grâces pour tous ceux
qui, durant l’année écoulée, ont cherché
par leur évangélisation personnelle ou par
le ministère public, à amener des âmes au
Christ. Pour tous ceux qui, dans la vie publique de la nation, n’ont pas honte de
confesser leur foi au Christ et cherchent à
la mettre en pratique dans la vie industrielle et sociale. Pour les services couran
geux et patients de ceux qui font connaître, par l’amour chrétien, les grâces du Seigneur Jésus pour les Juifs, et pour tous
les encQuragemente qu’ils ont reçus.
Prions pour que tous dans l’église puissent entendre l’appel à partager la bonne
nouvelle du Sauveur avec ceux qui vivent
à leurs portes et qui lui sont étrangers.
Que l’église puisse donner la suprématie en
toutes choses à Jésus-Christ, et n’ait d’autre but que de faire connaître Sa vérité et
de manifester Sa volonté par le service
chrétien. Qu’il y ait un développement de
la foi personnelle, de l’espérance et de la
charité, parmi les travailleurs de toutes les
sections du service chrétien. Pour tous
ceux qui cherchent le bien spirituel des
jeunes gens et des jexmes filles.
Lectures bibliques ; Psaume LXXXV ;
Luc X, 17 à 24 ; Romains X ; Coloss. IV.
J. H. JOWETT.
Il y a quelques semaines, la mort frappait un homme puissant, Georges Clifford, bien connu dans le monde chrétien
par sa vaillance, considéré comme le
champion de toutes les nobles causes, ne
reculant jamais devant ce qu’il considérait comme un devoir. Membre de l’Eglise Baptiste, il prit part à toutes les
campagnes de réveil et eut un grand
succès.
Aujourd’hui, c’est un autre grand leader qui disparaît, un congrégationnaliste
d’abord, et en outre un presbytérien bien
décidé : le docteur J. H. Jowett, qui a
joué un rôle éminent en Angleterre et en
Amérique, et était considéré comme l’orateur le plus puissant du jour, attirant
l’attention des foules, des riches comme
des pauvres. Ce qui le caractérisait, c’était un langage clair, simple, toujours efficace. Ses prières étaient une véritable
conversation avec Dieu ; on aurait pu
croire que, même devant ses milliers
d’auditeurs, il était seul devant Dieu, lui
ouvrant son cœur, lui parlant comme un
enfant s’adressant à son père.
Depuis longtemps il était peu bien et
on lui accorda presque un an de congé.
Il séjourna en France (à Menton et à
Pau), et rentra ensuite en Angleterre, où
on le croyait hors de danger ; il occupa
même deux fois sa chaire à Westminster Chapel, mais il dut se convaincre que
c’était au-dessus de ses forces et il prit
sa retraite. Mercredi dernier il expira
dans sa maison, presque soudainement,
plongeant dans le deuil sa compagne,
son église et tout le monde chrétien qui
l’admirait, l’appréciait et espérait encore
dans la guérison. Il a quitté l’église militante pour l’Eglise triomphante. Pasteur
à New-Castle de 1889 à 1895, il se rendit à Birmingham de 1895 à 1911. Appelé par l’Eglise Presbytérienne de Fifth
Avenue, New-York, il s’y rendit en' y
exerçant son ministère pendant huit ans
et, en 1918, il reprit le chemin de Londres pour occuper la chaire de Westminster Chapei, rappelé, dit-on, par la
pression de Lloyd Georges.
J’ai vu de près ce chrétien éminent,
ami des Vaudois et écrivain distingué,
cet orateur qui attirait les foules, doux
et affable. Il part en laissant un grand
vide et de vifs regrets. C. A. TRON.
DÉDIÉ
i NI Jüiiiia gens des Déis UtÉges.
La 18^ Conférence des Unions Chrétiennes de France, réunie à Strasbourg du
1 au 4 novembre 1923, a voté, à la suite
d’une discussion des plus animées et des
plus émouvantes aussi, au sujet des relations internationales, le noble ordre du jour
suivant, qui demeure d’actualité:
Nous voulons travailler de tout notre
cœur, de toute notre âme, de toutes nos
forces à l’avènement du jour où les relations de respect, de droit et de fraternité
s’étant établies entre les patries, la volonté
sainte du Père régnera sur la terre purifiée.
Nous reconnaissons l’obligation, absolue
pour le chrétien, de la repentance pour
les fautes individuelles comme pour les
fautes nationales ou internationales, la
nécessité de la formation d’un esprit nouveau de soumission complète à l’esprit
de vérité, et l’union indissoluble des principes moraux, sociaux et religieux pour
les individus comme pour les peuples.
Nous repoussons comme impie la négation du droit à la vie des faibles, tant
individus que nations, et nous nions que
la lutte pour l’existence où le faible est
une proie assignée au plus fort, doive
régir l’humanité.
Nous réprouvons comme scandaleuse
etanti-chrétienne la théorie d’après laquelle
la guerre est expressément et pour la
suite des siècles voulue de Dieu.
Nous voulons donner aux jeunes qui
nous sont confiés dans les Unions Chré
tiennes une éducation civique et large-*
ment humaine, directement inspirée du’
• Christ, leur faisant comprendre que la^
patrie qu’ils aiment est, elle aussi, une.
province de l’humanité.
Nous voulons l’abolition de l’emploi
systématique de la violence comme mo-.l
yen de régler les conflits entre les '
nations. H
Nous réclamons l’organisation de l’ar-a
bitrage obligatoire et le développement |
de la Société des Nations, qui, pourvue*
des moyens de faire exécuter ses déci-«
sions, puisse fonder un régime de droiti
entre les patries enfin réconciliées et res-J
pectueuses les unes des aulres.
Avec une foi invincible, nous élevonsl
nos regards vers le Prince de la Paix,!
Jésus-Christ, unique et vivante espérance!
de tous les hommes. *
J
CHRONIQUE VAUDOISE. J
LA TOUR. Dimanche dernier a eu lieu
l’ensevelissement de Noémi Giaimè née Peyronel, décédée à l’Hôpital, ^ T âge de 45
ans, après une longue maladie. La défunte
laisse six enfants, dont trois en bas âge,
qui auraient encore eu un si grand besoin
des soins et de l’affection d’une mère. N(w
tre vive sympathie est assurée au mari,
aux orphelins et aux nombreux parents.
PARIS. Le Synode particulier de l’Eglise
luthérienne de Paris a nommé tout dernièrement, et en rempacement de M. Bach
atteint par la limite d’âge, M. Louis Appia
à la charge d’« inspecteur ecclœiastique »
«le fils du regretté pasteur Georges Appia, dit le Témoignage, de la paroisse de
Saint-Marcel, que la distinction de son esprit, la profondeur comme la largeur de
ses sentiments religieux et sa parfaite connaissance de plusieurs langues étrangères
désignaient naturellement pour cette fonction». Les amis des Vallées Vaudoises de
M. Appia se réjouissent naturellement avec
lui pour la charge de distinction qu’on
vient de lui confier.
■ SAINT-GERMAIN. Il nous arrive de
cette intéressante paroisse ime nouvelle’
qui remplit notre cœur de joie, une joie ;
que vous allez partager avec nous. Devinez combien d’abonnements — tous encaissés — ont été faits jusqu’ici, les anciens.
y compris, bien entendu. — Quatre-vingts?
— Beaucoup plus ! — Cent, alors ? — Vous
n’y êtes pas. Cent cinquante, s’il vous J
plaît! Faites le compte; comparez ce chiffre avec celui de la population vaudoise de
la paroisse et reconnaissez avec nous que
si toutes les autres paroisses vaudoises
nous donnaient la même proportion d’abonnés, le déficit de l’Echo ne tarderait pas
à disparaître.
Notre plus vive reconnaiæance va donc
au pasteur M. E. Tron et à ses vaillants:
collaborateurs des Unions Chrétiennes.
(Mais, vous (allez faire des jaloux et je ne
m’étonnerais guère de recevoir, un de œs
quatre matins, d’autres formidables listes
de nouveaux abonnés qui vont égaler si ce
n’est surpasser la vôtre. Attention !
— Le culte de Noël a réuni, comme d’habitude, un très nombreux public, et a été
rehaussé par l’exécution irréprochable d’up-'
beau chœur de notre Chorale, dirigée
M. Jahier.
Dans l’après-midi de dimanche nous
avons eu l’arbre de Noël, brillant de
mières et de fleurs, et qui a fait brdlOf
joie nos enfants. Chants, récitations f<^ I
applaudis... ainsi que la distribution dies^
dons traditionnels. Allocution approprié®
du Pasteur. »v
Nous désirons enfin témoigner publi<ïU®'
ment notre vive gratitude à M. Wideman»
pour le don de l’arbre. >.
VILLAR. Actes liturgiques du second se*
mestre 1923. Baptêmes : Barolin Florin^
Constance de Jean et de Charbonnier Ah'
nette (Maossa) ; Garnier Alexandrine df
David et de BaroUn Stéphanie (Boudein*)
Garnier Olandine Eveline de Jean et .
Albaréa Marguerite (Id.) ; Davit Rose
d«
3
0
Etienne et de Catalin Marie (Bessé) ;
Bouïssa Attilio Humbert de Pierre et de
Rivoira Clelia (Teynaud) ; Michelin-Salomon Jean Pierre de Etienne et de Re Ma-,
^ie (Buffa); Armand-Hugon Charles Humbert de Charles Henri et de Meyron Hélène (Ville) ; AUio Jean d’Albert et de
Mouchet Marie (Id.) ; Berton Suzanne
Jeanne de Jean et de Charbonnier Constance (Envers)Baridon Yvonne de Jean
et de Charbonnier Marie (Chiaus) ; Janavel Pauline de Barthélemy et de Baridon
Marguerite (Foin menu) ; Goss Jean Alfred de Vigne Marianne (Peyroun) ; Bertinat Anne Marie de Pierre et de Baridon
Suzanne (Id.) ; Gönnet Pauline Madeleine
de Jean Etienne et de Charlin Eveline (Saret) ; Michelin-Galomon Pierino de Jean
Pierre et de Talmon Marie (Id.) ; Costabel
Albertine d’Henri et de Ribero Rosa
(Rouet) ; Monnet Silvio d’Henri et de Ni.colet Annette (Chiotillaixi) ; Berton Marianne de Jean et de Michelin Judith (Saret) ; Berton Jean Pierre de Jean et de
Michelin Judith (Id.) ; Berton Catherine
de Jean et de Michelin Judith (Id.).
Mariages : Albaréa David (Boudeina) et
Pascal Amandine (Cucuruc) ; Vigne Louis
Félix (Vilte) et Long Amélie Anna Madeleine (W.) ; Bertucci Albert Pierre (Ville)
et Berton Caroline (Id.) ; Lausarot François (Buffa) et Michelin Judith Henriette
(Peni) ; Geymet Auguste (Ciarmis) et Jana vel Marie (Id.), ; Frache Daniel Edouard
(Ciarmis) et Dalmas Catherine Joséphine
(]Combe).
Décès : Bertin Eulalie née Virmont, 54
ans (Ville) ; Vigne Pierre feu Pierre, 62
ans (Id.) ; Coìsson Joseph de N. N. et d’Albertine Coisson, 3 mois (Id.) ; Charbonnier
Catherine née Bertin, 53 ans (Teynaud) ;
Bertinat Jean Daniel feu Daniel, 76 ans
(Id.) ; Frache Jean Pierre, ancien, 69 ans
(Combe) ; Mourglia Jacques feu Jacques,
53 ans (Ville) ; Tron Ferdinand de Henri,
3 mois (Envers) ; Berton Juliette de Joseph, 4 mois et demi (Sarëtas) ; Barolin
Marie née Pontet, 86 ans (Cassarots) ; Ri->
voire Jacques feu Jean Pierre, 23 ans
(Lioussa).
Nous ne faisons pas souvent gémir
la presse (et c’est dommage - Réd.) et encore moins sonner la trompette. Cela ne
\eut pourtant pas dire qu’on ne soit très
sérieusement à l’œuvre au Villar tout comme ailleurs. Le Pasteur vient de faire un
effort spécial en visitant systématiquement
toutes les familles de la paroisise. Les réunions sur semaine dans les quartiers,
moins nombreuses, mais bien préparées
par ces visites à domicile, sont des plus
encourageantes.
'toutes nos sociétés d’activité chrétienne:
Unions de la jeunesse. Chorale, Union des
mères, sont à l’œuvre, chacune s’efforçant
d’accomplir modestement, mais fidèlement,
sa tâche.
Nous venons de faire une abondante collecte en nature : environ 180 Mg. de pommes de terre et 63 Mg. de châtaignes ont
été envoyés à nos différents établissements
de bienfaisance : ce qui représente environ
douze cents lires.
Dans le courant de ce dernier trimestre,
notre Eglise a eu l’avantage de recevoir
la visite de M. le Modérateur, de M.me A.
Angelini, de M. le Directeur de la Maison
des Diaconesses et de M. l’nstitüteur missionnaire Ganz. Nous renouvelons à ces
chers amis notre vive reconnaissance pour
le bien qu’ils nous ont fait.
Notre profonde reconnaissance est pareillement assurée à M. Amato Jalla qui,
pour la seconde fois dans le courant de
I année, nous a fait parvenir lires deux
cents en faveur de nos pauvres.
Nous devons enfin accuser réception de
lires trente (15 pour l’évangélisation et 15
pour les missions) envoyées par M. Daniel
Grand de Colonia Vaidense.
Chers Villarenqs qui êtes momentané-i
ment éloignés de votre Eglise et qui lisez
ces lignes, veuillez prendre bonne note que
mus avons besoin, cette année aussi, ____
cette année plus que jamais«-— que vous
fassiez -parvenir, avant le l.er mai, votre
cotisation pour 1924. B. S.
VILLBSECHE. Pendant l’après-midi de
Noël, limpide et tiède comme une journée
de printemps, une scène inusitée se déroulait dans l’austère vieux temple de ViUesèche. Les jeunes gens du village se sont
donné beaucoup de mal pour empêcher
tout accès à la lumière du dehors, mais
malgré leurs efforts, 'et comme pour les
narguer, quelques rayons indiscrets se faufilent ISOUS la porte, ou se glissent victorieusement à travers les plis des rideaux improvisés. Que se passe-t-il donc ici, que l’on
ne veut pas de nous ? ont-41s l’air de se
demander.
Ah ! c’est que là, devant la chaire, trône
un magnifique sapin, ses grands bras étendus chargés de fruits axxxquels il n’a jamais rêvé : comment il tient, si droit sur
les daUes, ceux-là seuls qui l’ont dressé
pourraient nous le dire. Et autour de lui
cent vingt enfants et bon nombre de
grandes personnes, attendent les yeux brillants d’animation et de plaisir. Après une
allocution du Pasteur, pas plus longue qu’il
ne faut, vu la circonstance, les bougies
s’allument, une à une, comme les étoiles au
firmament, tandis que les enfants entonnent un cantique qui laisse peut-être un
peu à désirer quant à l’ensemble, car l’atr
tention est partagée ; puis quelques récitations et enfin la partie la plus intéresn
santé... pour les intéressés. Un à un les
enfants défilent devant l’arbre pour recevoir une tablette de chocolat, une orange,
f
une carte... et je ne siais quoi encore, en
tout cas plus qu’ils ne semblent attendre,
car plusieurs retourneraient à leur place
sans avoir tout ce qui leur revient, si deux
bas robustes ne leur barraient le passage.
Enfin, le dernie'r nom a résonné dans la
salle, personne n’a été oublié ; les bougies
s’éteignent et nous voilà plongés dans
l’obscurité la plus complète, oar le soleil
lui-onême s’est caché derrière la montagne.
Tout est donc fini ! Non pas. Tout à coup
sur la paroi en face des auditeurs se dessine nettement, pour être ensuite suivie
de plusieurs autres, une scène de la Vie
de Jésus, et la même voix qui parlait tantôt depuis l’estrade, tombe maintenant de
la galerie, expliquant ou interrogeant. De
temps à autre, quelque autre voix, toute
petite, encouragée par l’obscurité, essaye
de répondre, de deviner : C’est Jésus dans
l’étable ; c’est le mauvais riche et Lazare ;
c’est le pharisien et le rép... non, le publicain...
— Voici la dernière vue, regardez-la
bien, annonce-t-on de la galerie. — Déjà î.
murmureJt-on en bas. Hélas ! oui, les belles choses ont une fin, tout comme les autres. Encore un cantique, puis un long applaudissement, en guise de remerciement,
à l’adresse des personnes qui, soit par leurs
dons, soit par leur bonne volonté, ont contribué à la réussite de la jolie fête, et l’on
quitte le temple en lui disant : « au revoir au 17 février ».
L’écho dâi... <iNouvaré».
CHROIVIdVE POLITIQUE.
Le Gouvernement a profité des derniers
jours des pleins pouvoirs pour compléter la
réforme tributaire commencée par le Ministre des finances. Il s’agit d’innovations importantes comportant l’abolition de la taxe
de famille, remplacée par un impôt global
sur le revenu, la modification des impôts
sur le patrimoine, sur les terrains, les maisons, etc. Une réforme vaste et hardie,
qu on ne pourra juger qu’après en avoir
fait 1 expérience. Ce qui est certain, c’est
que leg impôts ne vont pas diminuer ; les
noms changent, mais... la chose reste.
Le Conseil des ¡Ministres a aussi remanié
la loi de l’a^rance obligatoire de l’invalidité et la vieillesse, augmenté le traite^
ment des maîtres d’école qui atteindra un
maxûpujn de 9.500 francs par an, et rendu
l’instruction élémentaire obligatoire jusqu’à 14 ans.
— L’hon. Amendola, ex^ministre des Colonies et directeur du journal anti-fasciste
U Mondo, a été assailli, le 26 décembre.
Par des inconnus, dans une rue de Rome
et bléssé, d’une façon assez grave, de plusieurs coups de canne. L’acte brutal et barbare, en tout semblable à l’attentat contre
Miguri, a été vivement stigmatisé par la
presse libérale et par les dirigeants fascistes eux-mêmes. Ce qui est étrange, apparemment du moins, c’est que les assaillants
demeurent introuvables, malgré toutes les
recherches de la police.
— Dans son message de nouvel-an, le
Directeur du parti fasciste énumère avec
complaisance les progrès accomplis pendant l’année écoulée. IJ adresse un appel
de paix et de oonrarde à tous les Italiens,
tout en leur répétant que ses forces sont
invincibles et qu’il compte 777.000 adeptes.
— Nos troupes coloniales ont entrepris
en Tripolitaine une vaste expédition punitive contre les rebelles sénussites qui pnt
été mis en déroute, laissant sur le champ
de bataille bon nombre de morts et d’abondantes provisions.
— Le message de Noël que le nouveau
chancelier, M. Marx, a adressé au peuple,
est empreint de tristesse et de pessimisme :
il annonce de nouveaux impôts « élevant
la pauvreté à principe de la nation allemande » et invoque un acte de conciliation
de la paît des Alliés leur promettant des
résultats surprenants « si on laissait à l’Allemagne la possibilité de démontrer ses
bonnes intentions».
— Le dirigeable françaig « Dixmunde »,
un ex-Zeppeln livré à la France en vertu
du Traité de Versailles, parti pour une
longue croisière sur l’Afrique du Nord, a
disparu tragiquement dans la Méditerranée. Le cadavre du commandant a été re^
trouvé près des côtes de la Sicile, non loin
de Girgenti. L’équipage comprenait cinquante personnes, dont 14 officiers.
— M. ¡Poincaré et le ministre M. Benes
viennent de signer un traité d’aUiance
franco-tchèque. Par cet accord, préparé
depuis longtemps, la France acquiert, dans
l’Euroi)e centrale, une position de premier
ordre et devient l’arbitre de la Petite Entante qu’elle continue à aider financièrement. Mais l’Angleterre ne voit pas de bon
œil cette- politique et s’apprête à faire, à
Paris, des démarches pas trop amicales.
— M. Venizelos s’est embarqué à Marseille pour Athènes, où il est attendu avec
anxiété par ses partisans; le sort de la
Grèce est de nouveau entre ses mains.
A. S.
BIBLIOGRAPHIE.
SiLvio Pons : Racine : Les plaideurs avec introdution et notes. - Firenze, Lemonnier. - L. 6. — L’élégant petit volume
fait partie de la « collection de classiques
étrangers» que l’éditeur LemOnnier publie à l’usage des Italiens désireux de connaître et goûter les chefs-d’œuvre des littératures étrangères, de la françaisè surtout. La belle pièce de Racine imitée des
« Guêpes », d’Aristophane, chef-d’œuvre
d’humeur satirique et de gaîté expansive,
nullement inférieure aux plus spirituelles
farces de Molière, est copieusement, je dis
mieux, savamment commentée par M. Pons
qui a également soin de traduire avec précision les mots, locutions ou tournures
qu’un lecteur italien, peu familiarisé avec
le français, aurait de la peine à comprendre. A ce titre surtout, nous recommandons tout particulièrement l’ouvrage aux
coliques, professeurs de langues modernes,
ainsi qu’aux élèves des classes supérieures
de français de notre patrie.
# » *
Sommaire de Revues.
FOI ET VIE (l.er décembre 1923).
P. Doumergue : Parabole de la nature
et de la vie ; Ph. De Felice : La terre qui
n’est à personne ; Mathilde Wredo : Dans
les prisons de Finlande ; B. Couve et W.
Mpnod : Le bilan rehgieux du XIX siècle ;
E. Doumergm : Le procès Conrad! et la
la Russie. - Notes et docun^nts. - Cahier
B- : L. Daillère : M. G. Santayana et la
tradition philO«>phique de M. Harvard.
(16 décembre 1923).
G. Boutier ; Contes de Noël (en marge
de l’Evangile) ; Ch. Dombre : Jusqu’à ce
qu’il l’ait trouvée ; Etienne GUson : Le bilan religieux du XIX siècle français ; P.
Doumergue ; Plaidoyer pour le moi - le
pauvre « moi » devant la crèche ; B. Valbton : Sur le roc ; Aline Giraud ; Pages
de service social ; E. Doumergue : Le procès Conradi. - Notes et documents. - Cahier B. : Raoul Patry : Dix mois dans la
Ruhr.
Abonnements payés.
1924: Longrag E., Turin (15) — Barai Albert, Envers Pinache — Long Aline, Marseille
(25) — Gaydou Jean, Angrogne (9) — Coïsson
Marguerite née Buffa, Id. (9) — jouvenal Téophile, Turin — Tourn prof. N., Milan — Armand-Hugon D., pasteur émérite. Colonia Valdense — Rivoir doct. D., Torre Pellice — Lunghi Albertina, Rio Marina (15) — Giretti Ed.,
Bricherasio — Rabaglio S., Turin — Coucourde F., Florence — Rivoiro E., Turin —
Ferrerò L., Id. — Vidossich E., Piazza S. Stefano — Rodet A., S. Secondo (12) — Coucourde M., Envers Pinache (15) — Famille
Bertalot, Abbadia — Tron G. G. R., Massello
(12) — Tron prof. S., Pinerolo (12) — Sappé
Adolphe, Viarnïes (22,80) — Chauvie Madeleine, Jouves, Angrogne — Decker W., Turin
(15) — Camino C., Turin — Bertalot A. e T.,
Jourdans, Angrogne — Bertin Aline, Sterpà,
Id. — Bertin M., Bonneton, Id. — Odin Marie, Moulin neuf. Id. — Simond Madeleine,
Pradutour, Id. — Odin Amélie, Malans, Id.
Prarustih: Gay Emilie, Serre (12) — Cardon
Matthieu, Billia (12) — Gaudin C., Godina —
Coïsson-Forneron M., Merli — Pastre Pierre,
Allamanda — De Pasquale C., Pocapaglia —
Bonnet M., Collaretto — Reynaud Jean, Id.
(10) — Forneron Laurent, Favé (10) — Gaudin Michel, Godina (12) — Gardiol Suzanne,
Costalungia (12) — Pasquet Henriette, Franzoi
(9) — Gaudin Lydie, Barbé (12) — Gönnet
Jacques, Fortuna — Bertalot Henri, Ciarvet
(10) — Gaudin Annette, Roc du Gay (11) —
Constantin C., Ciaboutin — Jahier A., pasteur
(10) — Pasquet Jean, Ciabot Crotta, S. Secondo
(10) — Bouchard J. P., Rinodera, Id. — Refourn François, Pignerol, 1923 et 1924 (26) —
Griset Barthélemy, Envers Pinache — Vola P.,
Turin (15). (A suivre).
Petite Poste.
M. M., Sampierdarena : Je ne suis plus
du tout dans Te mouvemenit et ne sais com4
ment vous faire donner des indications.
Souhaits.
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BOBBIO PELLJCE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Slg. D. Gaydou.
FERRERÒ - Pastore ; Luigi Micol.
FINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore; Giulio Tron.
FRALI - Pastore ; Guido Comba.
FRA MOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori : C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville
i Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa,; Corso Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Caro^ 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Potrai, Casa Boglietti Bottallno.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (a»g. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietiro VarveUi, Via CirconvaRazione.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
GALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15.
CHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni Grilli, Via S. Martino, 8.
CORATO - Chiesa EvangeUca : Via Garibaldi Pastore G. Moggia, ivi.
^ COURMAYEUR - Chiesa EvangeRca.
DOVADOLA - Chiesa EvangeRca.
PELONICA PO - Chiesa EvangeRca - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa; Via Serragli, 51 - Pastore ; V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore ; E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa : Via Sem B^neUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Corsani.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore ;
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica:.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Giovanni Bertinatti - Via S. Nazario, 3.
LA MADDALENA ' Chiesa EvangeRca.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
' Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via GaRi Tassì, 18 - Culto
ogni Domenica aRe ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evangeRco, Cassarate {Lugano).
MANTOVA - Chiesa,: Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto CeRi.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto. Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
EmRio CorBani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore AttiUo Arias, ivi.
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa ; Via Macqueda, 36 /- Pastore ; Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANGIANO - Chiesa EvangeRca.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
* - Pastore : Arturo Vinay, ivi:
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni. Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Cossa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Cardtieci, 116.
SANREMO - . Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa,: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Ciilto ogni Martedì
alle ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ;
^ Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesai: Palazzo Cavagnis (S. M. ^
- Formosa) - Pastore : Emilio Rivoire, ivi. '
VERONA - Chiesa: Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeRi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica. - Sig. V. Trobia.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori :(?. Rostagno,
Ern. Comba, T, Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 29.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pel-'
Ree - Preside: Prof. D- Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Penice - Direttore; Prof. A. Jalla.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Prof. G. Maggiore (Torre PelRce).
CONVITTO MASCHILE - Torre PéRice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ORFANOTROFIO - Torre PeUice - Direttrice :
Sig.ra Turin.
ISTITUTO GOULD : Via Serragli, 51, Firenze (33) - Direttore : Past. V. Sommani. *
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore : Pastore P. A. Billour.
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI .• Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione: Via Berthollet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARI (annesse aRe Chiese):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Hip Marina, SaRe, Sanremo, VaRecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
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