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Qùarante-iLeuyième année.
5 Décembre 1913
N. 49.
L'ECHO DES MUEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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commencement dé l'année. j t
Los changements non accompagnés do la somme de 15 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses yr>e^s, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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Orphelinat ¿^r'"&arseille — Méditation —
, i^ïirfîer d’Angleterre — Le Secrétaire
^ général de l’Alliance Presbytérienne —
Rettifica —La Conférence M ssionnaire
à la Haye — Chronique vaùdoise —
Bibliographie — Nouvelles politiques.
ORPHELINAT DE MARSEILLE.
En réponse à notre appel en faveur
de cette œuvre de bienfaisance, où 22
orphelines Vaudoises sont recouvrées,
nous avons reçu la somme de frs. 26,20
de la paroisse de St-Germain et frs.
55.85 de la paroisse de Pomaret. Nous
nous approchons des fêtes de Noël et
nous sommes à la veille de la nouvelle
année, il est donc urgent de nous hâter
si nous voulons faire parvenir notre offrande au moment le plus difficile de
la saison. Nous invitons donc les Consistoires et les amis des orphelines à
faire parvenir au Modérateur avant le
15 Décembre, les sommes qu’ils croient j
bon d’affecter à cet objet.
La Table.
MÉDITATION.
Mais quiconque me reniera
devant les hommes, je le renierai
aussi devant mon Père qui est î
dans les cieux. ' Math. AT, 33.
Par la foi, par nos déclarations, par'
notre vie et par nos œuvres, nous confessons le beau nom de Christ, qui à son
tour, a solennellement promis de nous
confesser devant son Père qui est dans>
les deux. Par contre, quiconque l’atlra
renié devant les hommes, sera renié devant son Père. S’agît-il ici d’une menace? Non pas, mais d’un avertissement fraternel afin que personne ne se
berce d’illusions, et qu’au grand jour
chacun puisse porter son propre fardeau et sa responsabilité. Quiconque; il
n’y a donc point de distinction, point
de classes privilégiées. Cet avertissement s’adresse à tous, aux rois, aux nobles, aux riches, aux pauvres, aux blancs
et aux noirs. — Sur la terre, on trouve
toujours un moyen pour faire une différence, mais devant Dieu, non; c’est
le tribunal de la justice. Quiconque
m’aura renié, c’est à dire méconnu,
ignoré, qui aura eu honte de moi, pour
ce tel, moi aussi j’aurai honte de lui.
On peut renier Jésus-Christ de bien
des manières, sans contredit par négligence. On est lancé dans les affaires, on
est préoccupé, il faut allet au plus pressé
Cependant il faudrait penser à notre
capitaine, en lui donnant la première
place en toutes choses ; il y faudrait un
petit effort, un peu de bonne volonté,
mais... on renvoie. C’est de la négligence. Oui, plus que cela, c’est un reniement, qui consiste à penser à nous
avant tout et ensuite au Maître, dans
»os loisirs. Que de personnes se trou
vent classifiées dans cette catégorie !
quelle armée ! et, disons-le, même des
mieux intentionnées.
On renie Jésus-Christ par le silence
voulu et volontaire. Nous nous trouvons avec des amis que, au fond du cœur
nous blâmons à cause de leurs discours,
mais nous gardons le silence. Nous voyageons en chemin de fer et nous entendons comment on méprise tout ce
qu’il y a de plus saint, mais notre bouche reste fermée. Dans la société nous
entendons faire de l’esprit sur Celui qui
est notre unique espérance et nous laissons dire, comme si nous étions étrangers à la chose. Devant un lit de mort
on s’efforce de faire naître des espérances mensongères, comme s’il n’y avait
rien à craindre, et prudemment on se
tait. Ah ! pourquoi n’avons-nous pas le
courage de ce petit enfant, qui en présence du silence du père, le rappelle à
l’ordre, pour qu’il prononce la prière
qu’il laissait de côté à cause de certains
invités un peu gênants !
Ne gardons pas le silence, quand
d’une parole peut dépendre le salut
d’une âme.
On renie Jésus-Christ lorsqu’on a
honte de lui. C’est le cas de Simon Pierre.
Avait-il peur ? peut-être bien tremblaitil devant le ridicule duquel il pouvait
être l’objet. Ah ! cette fausse honte que
de victimes elle fait.
On renie Jésus-Christ par intérêt, pour
une position avantageuse, pour un bon
mariage, pour un trône, comme cela a
été le cas d’Henri IV, roi de France, qui
dans un moment de délire s’est écrié:
«Paris vaut bien une messe ». On a beau
recourir à la casuistique et nous prouver
que le pain de nos enfants est avant
tout, que notre avenir prime toutes
choses, qu’on serait accusé plus tard,
toute explica'tion est inutile car mettre
avant tout l’intérêt personnel, c’est un
reniement.
On renie J ésus-Christ en lui préférant
les plaisirs du monde qui sont si tentants. S’amuser, jouir de la vie, avoir
une bonne société, vivre comme tous
les autres, boire un peu à la coupe du
péché, ne pas oublier qu’avant de penser à Christ uniquement, il y a notre
moi qui veut jouir, tout cela se comprend au point de vue du monde, mais
pour Christ c’est un reniement.
Nous renions Jésus-Christ quand nous
le remplaçons par notre moi égoïste. Ils,
sont plus nombreux qu’on ne le croit
ceux qui veulent avoir la première
place et qui, désireux de triompher
coûte que coûte, foulent aux pieds tout
ce qu’ils croient les empêcher de réaliser
leurs ambitions, et renient ce Christ qui
cependant voulait leur bonheur.
On peut enfin renier Jésus-Christ en
présence de la mort, du martyr^ Si plu
sieurs ont su être inflexibles et si ces
plusieurs sont des légions, il y en a
aussi qui malheureusement ont préféré
la vie à la mort, en reniant leur Sauveur.
Jésus de son côté est explicite: Quiconque me reniera devant les hommes,
je le renierai aussi devant mon Père qui
est dans les cieux. — Pourra-t-on l’accuser de dureté? Ah ! certes, non, car
rien n’a été épargné pour attirer. Il a
appelé, supplié, frappé à la porte, aussi
touté la responsabilité devra retomber
sur celui qui a voulu renier.
Que nous dit l’Ecriture? Ce ne sont
pas tbüs ceux qui me disaient : Seigneur
Seigneur, qui entreront dans le royaume dés cieux, mais ceux-là seulement
qui font la volonté de mon Père qui est
dans les cieux. Plusieurs me diront en
ce joûï-là: Seigneur, Seigneur, n’avonsnous pas prophétisé en ton nom? et n’avons-nouS pas chassé les démons en ton
nom? Alors je leur dirai ouvertement:
Je né vous ai jamais connus; retirezvous de moi, vous qui pratiquez l’iniquité. Renier Christ est une chose facile, mais aussi quelles terribles conséquences ! Pensons-ÿ tandis qu’il en est
temps. Nous vivons dans des jours difficiles, agités, mauvais, mais nous pouvons compter sur Celui qui a dit: Ne
crains point petit troupeau, car il a plu
à votre Père de vous donner le royaume.
— Avec une telle promesse, soyons fermés et confessons le beau nom de JésusChrist. ' •"■■■ ' C. A. Tron.
COURRIER D’ANGLETERRE.
Nous en sommes toujours aux deux
grandes questions: le Home Rule et la
séparation dans le pays de Galles. Des
deux camps ennemis sont très actifs en
discussions et en démostrations. Ce qu’il
y a de certain c’est que si le gouvernement libéral continue à rester au pouvcâr, ces deux projets seront bientôt
réalisés. A propos du Home Rule, le gouvernement veut bien faire quelques concessions aux protestants de l’Ulster, en
les laissant pour quelques années libres
un peu en dehors de la loi, mais avec
l’assurance qu’ils ne tarderont pas à se
ranger à l’ordre établi: Il est évident
qu’à l’heure qu’il est, on ne peut plus
reculer et même avec la chute du gouvernement libéral, les Unionistes devraient s’occuper du problème et le résoudre.
,— M. Dloyd George vient de lancer
son grand projet sur la propriété -foncière, et il est évident que malgré les
grands cris jetés par les propriétaires,
ils vont être taxés et fourniront l’argent
nécessaire exigé par les grandes dépenses de la marine et de l’Armée. Ce que
nous ne réussissons pas à bien comprendre, c’est qu’on laisse de côté les
graiides industries, les richissimes spé
culateurs, les banquiers, les entrepreneurs, qui possèdent en réalité les millions et les milliards ; on nous assure
que la vraie raison est que le gouvernement, qu’il s’appelle libéral ou conservateur, a besoin de ces messieurs et de
la Banque en temps d’élection. Et alors ?
Cela signifie que les taxes ne sont pas
encore réparties selon la justice et 1 équité.
— Da grande grève de Dublin continue. M. Darkin, le chef des grévistes,
après avoir été emprisonné a dû être relâché. On chôme dans la capitale de
l’Irlande et la misère y est affreuse. M.
Darkin croit pouvoir obliger les riches
marchands à élever les gages des ouvriers.
— Dans la colonie anglaise de l'Afrique du Sud la grève s’est aussi déclarée
et avec elle, une espèce de guerre de
race. Des blancs et les indigènes se sont
coalisés contre les ouvriers venant de
l’Inde, et ces derniers sont surpris de se
voir reçus de cette manière par des
compatriotes. Ce qu’il y a de pire, c’est
qu’une espèce de scission s’est produite
entre les chefs du gouvernement Sud
Africain. Il y a eu de chaudes bagarres
et même des morts.
— Des suffragettes continuent leur
œuvre de ■violence et se rendent insupportables; elles sont considérées comme la terreur du pays. Une pétition circule avec force signatures demandant
que dans les prisons on n’oblige pas les
suffragettes à être nourries artificiellement. Plusieurs se refusent de signer,
parce qu’ils croient qu’il faut garder
et prolonger la "vie plutôt que de hâter
la mort; de cet avis est l’évêque de Durham.
— En Ecosse la question de l’Union
des deux grandes Eglises semble se ralentir un peu. De Presbytère ■ de Glasgo'w, le plus influent, semble s’être prononcé contre, ce qui montre que l’Eglise établie n’est pas prête à se détacher de l’Etat. Et cependant quelle
force serait cette union pour le bien de
l’Eglise dans son ensemble !
— En Ecosse aussi, le progrès est en
marche. Une dame, après avoir été conseillère municipale pendant des années,
vient d’être appelée à exercer les fonctions de Dord Provost (maire) de sa
Commune. Il paraît qu’elle a des talents
spéciaux pour l’administration. Allons,
tant mieux. Reporter.
Le Secrétaire oénéral de l’Alliance Presbytérienne.
Comme nous l’avons annoncé, le docteur Matthe-ws ayant été rappelé à Dieu
à un âge avancé, c’est le docteur Dykes
Scha'W qui a été choisi et élu pour lui
succéder dans cette importante charge,
de secrétaire général de l’Alliance Presbytéri.nne pour l’Europe. Il n’est pas
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e4qualité de sec|ë'taire ||d^nt,^rCOiime,|
cela a eu lieu à Àberdeé'n en juin der-*
nier. lyC docteur Schaw est né à Bridge
of Allan, a suivi ses cours à Sterling et
ensuite à Edimbourg où il fit ses études théologiques. Il passa quelque
temps à Heidelberg fi. au collège de l’Eglise indépendante de Neuchâtel. Il a
été pasteur',12 ans à Hamilton et de là
fut appelé; à 'Edimbourg pour diriger
’rEgiise de Hope Park., IIs’est toujours
montré un homme dévoué et actif. Il a
publié un livre sur les épîtres de St.
Paul qui est arrivé à sa 4.me édition et
il a contribué largement aux journaux
et.teyufs ftP insérant des articles appréciés. En 1904, rUniversité d’Edimbourg lui a conféré le titre honorifique
de docteur en Théologie, Cette nomination a été vivement applaudie par
tous les amis de l’alliance, et nous avons
l’assurance qu’il sera aussi pour nous
Vaudois ce qu’a été son prédécesseur
le docteur Matthews. Nous le verrons
avec plaisir au milieu de nous, et dès
maintenant nous implorons sur lui et
sur son œuvre les plus précieuses bénédictions de Dieu. C. A. Tron.
RETTIFICA.
-- Sanremo, 29 Novembre 1913.
Caro Sig. Direttore,
‘ Nell’atto stesso che vivamente ringrazio l’amico sig. Bertalot per l’articplo così simpatico verso il mio recente
libro, nell’ultimo numero dell’Eo^o, mi
Córre l’obbligo di rettificare unapicco la
osservazione di dettaglio che egli fa alla
fine del suo articolo.
Dopo avere rilevato che Gesù è per
me Passio ma della perfezione umana e
che egli è in un rapporto unico ed insuperabile con Dio, osserva il sig. Bertalot
che Gesù, in questa nozione « n’est toujouts qu’un homme ».
Questa osservazione mi attribuisce un
modo di pensare intorno al Cristo che
è ri preciso opposto di quello che io professo e manifesto nel mio libro. D’amico
Bertalot s’è fermato al terzo capitolo in
cui si tratta della umanità di Gesù. Ma
il terzo capitolo non è il tutto, è soltanto
il principio della mia trattazione cristologica. Questa si svolge nei capitoli
, quarto e quinto nei quali si tratta della
divinità di Gesù, affermando di Dui le
due nature, divina ed umana, unite
nell’wm'ca persona di Gesù Cristo la
puale è divina e non umana.
Mi scriveva giorni fa il sig. Bertalot
che, a causa delle sue molte occupazioni in queste settimane che precedono la sua partenza per l’estero, non
^ aveva avuto tempo di leggere il mio
libro con molta attenzione. Io comprendo, quindi, che egli sia caduto in
equivoco sopra un punto del medesimo,
e sono ben lungi dal fargliene colpa. Ma,
per l’importanza della cosa, questa rettifica era indispensabile.
Grazie e saluti cordiali dal dev.mo suo
Ugo Janni.
La Coatace issidoaie i la Haye.
■¡¡pscs en ibSver, et les membres du Comité
‘pouvant à leur aise passer des heulfe
I bénies en communion fraternelle, ap?
prenant à se connaître, à s’aimer et à
travailler pour l’avancement du règne
de Dieu. De docteur John Mott a ùn
talent spécial pour la présidence, s’ini terposant toujours au juste moment
et dirigeant les discussions d’une matière admirable : on peut bien dire qu’il
a été désigné à cette place d’honneur
comme un instrument de la Providence. Tous, jeunes et vieux, sont
heureux de travailler avec un tel président. — Toutes les dénominations
sont représentées dans ce Comité : D’Eglise anglicane par l’évêque de Winchester, M.rs Grighton et le rev. Cyril
' Bardsley; l’Eglise Dibre par le docteur
Wardlaw Thompson, le doct. Henri
Haigh, le doct. Henri Hodgkin et Sir
Macalpine; les Sociétés missionnaires
par Walter Sloan, le rev. Ritson; l’Ecosse par le docteur Ogilvie et M. Durcan Maclaren ; l’Amérique et le Canada
par le docteur Barton, le docteur Coucher, M. Mc. Bee, l’évêque Dloyd, M.rs
Peabody et le docteur Watson; le Continent par le comte de Woltke, le doct.
Richter, l’évêque Henning, le D.r Gunning, le docteur Karl Pries, M. Daniel
Couve. Il s’est fait un travail sérieux
et béni.
Parmi les événements du jour .nous
signalons la lettre ou message de la
Reine de Hollande, qui a déjà été publiée dans ce journal, et le Rapport présenté par M. Mott lui-même, sous la forme d’un volume, distribué aux membres
du Comité et qui sera publié vers la
fin de l’année. Ce rapport passe en revue ce qu’a fait John Mott en Orient.
Il a été décidé que le président ^devra
consacrer un peu plus de son temps
au Comité et visiter l’Afrique du Sud.
Plusieurs autres rapports furent présentés, et tous accentuent le désir de
voir l’œuvre des Missions devenir de
plus en plus l’œuvre de l’entente de l’Eglise Universelle, désir noble que nous
souhaitons de grand cœur voir se réaliser. C. A. Tron.
CHRONIQUE VAUDOISE
Da Conférence mondiale missionnaire
■ qui s’est tenue à Edimbourg, il y a quel, ques années, continue son œruvre par le
'. moyen d’un Comité permanent, présidé
par M. John Mott. Ce Comité, s’est réuni
tout dernièrement à Da Haye, dans le
splendide Hotel Chateau ond Wassenaar,
mis à sa*disposition par l’intermédiaire
du docteur Geeming. Voilà huit jours
de séances dans ce vaste Hôtel, à peu
près vide, les voyageurs n’y résidant
ANGROGNE. M. Frache, le secrétaire communal d’Angrogiie et de Rorà,
après de longues et fidèles années de
service a donné sa démission pour prendre un repos bien mérité.
CAMPO. M. B. Revel écrit à La Luce
en donnant des détails sur les obsèques
de M.me Arine Gessner-Noerbel, la sœur
de M.me Bertrand, décédée à Campo.
M. Revel a présidé le culte et le maire
de la localité a ajouté des paroles élogieuses, à l’adresse de la défunte et de
la famille.
CODONIA VADDENSE. On nous
informe que la récolte du froment et
des fruits a été, cette année, plutôt médiocre ; par contre, la récolte du lin est
abondante.
COSMOPODITA (Uruguay). Des dernières nouvelles sur la santé de M.me
Bounous ne sont, malheureusement,
pas bonnes. Nous demandons à Dieu
de la fortifier, dans la grande épreuve
par laquelle elle doit passer.
COME. M. le prof. J. Gardiol, qui de
Gênes avait été transféré à Còme, vient
d’être appelé tout à coup à Salerno, où
il enseignera à l’école de commerce,
passant ainsi sous la direction du ministère de l’agriculture.
HODDANDE. M. le pasteur F. Bal
mas en Hollande. Un journal de Rotter
dam {Rotterdamsch NieuwsblaiPf -pxiHie ^le 25 novembre dans la rubrique « Chronique intérieure » l’entrefilet suivant,
consacré au collecteur de l’EgliseW'audoise :
« Dimanche matin S. M. la Reine, S.
« A. R. le Prince Henri, une partie des
« dames et messieurs de la Cour, et plus;
« de 80 invités, assistaient eu culte dans
« la chapelle royale du Château du Doo,
« présidé en langue française par le pas«teur F. Balmas, des Communautés
« Vaudoises en Italie. Il avait choisi
« pour texte les paroles de i Tim. iv, 15.
« Des cantiques que l’on a chanté sont
« aussi indiqués par le journal ».
Je félicite M.r Balmas pour 1’honne^.^r
Vachère. Ceux qui le virent passer à
l’aube et ceux qui le rencontrèrent ên
Iputf dfeent que, malgré son âge (une
jo.e d’aiinées), il marchait librement et
gaîment. Vers 8 h. il avait dépassé lés
derniers châlets qui se trouvent sur la
route; depuis lors, personne n’a su ce
qui s’estipassé. Da nuit du samedi au
dimanche il tomba un peu de neige sur
les hauteurs et la nuit du dimanche 23
au lundi 24 il neigea abondamment.
Des parents de notre frère, voÿàht
qu’à la suite de la neige tombée, il ne
pouvait pas revenir par en haut, ne
soupçonnaient aucun malheur, croyant
qu’il serait revenu par Pignerol ou par
la collette de Rocheplate. De mardi ma
qui lui a été fait comme représentant S;in cependant, ne le voyant pas venir.
de l’Eglise Vaudoise aux Pays-Bas ; et
je me félicite aussi bien sincèrement de
lui avoir cédé la place dans cette besogne difficile et ingrate, mais qui a aussi
ses encouragements. G. D. Buffa.
DA TOUR. Nous devons signaler,
cette semaine, deux décès : celui de Susanne Combe, veuve Frache, du Pra du
Tour, âgée de 75 ans et celui de Marguerite Jourdan de Chiot-Prin, enlevée
à l’affection des siens à l’âge de 61 ans
seulement. Presque toutes les familles
du quartier des Rousseings ont tenu à
témoigner leur sympathie à notre jeune
frère David Jourdan qui a aussi perdu,
il y a quelques mois, son père. Des deux
sœurs sont à New-York, et nous demandons à Dieu qu’il veuille soutenir ces
jeunes gens dans leur grande épreuve.
— C’est avec regret que nous avons
dû nous séparer de notre vaillante organiste, Eveline Trossarelli, qui pendant de si longues années a tenu l’orgue avec une habilité admirable. De
Consistoire lui a exprimé sa vive reconnaissance et nous n’oublierons pas notre sœur qui va s’établir pour quelques
temps à la capitale.
— M. Georges Maggiore, le fils cadet
de notre preside, après avoir achevé ses
études à Pignerol, a été se fixer à Mi
an, où se trouve déj à aussi le fils aîné
de M. le prof. Jean Jalla. Nous accompagnons ces jeunes frères avec nos meilleurs vœux.
— Une vraie caravane de jeunes gens
de la Tour, est partie Samedi dernier de
Boulogne-sur-mer pour New-York. —
Nous les confions à la garde de Dieu.
— La Mutualità scolastica terrà la
sua Assemblea generale annua di questa
Sezione, Domenica, 7 corrente, alle ore
15, nella Sala della Società Operaia
(Via Roma) col seguente
ORDINE DEC giorno:
1. Relazione del Comitato direttivo,
2. Rendiconto finanziario,
3. Proposte eventuali. — Nomine.
Torre Pellice, 2 Dicembre 1913
Il Comitato.
PRAMOD. Mardi dernier a eu lieu, à
Peumian, la sépulture de Jean Reynaud
de Peumian, présidée par M. le prof,
docteur H. Bosio. Ce frère, bien connu
dans la Commune a été trouvé mort
près de la Vachère: depuis deux jours
il était absent de la maison. Un mal subit doit l’avoir atteint en route, et l’on
comprend qu*à ses funérailles il y ait
eu un grand concours de monde. D’émotion était visible.
— Notre paroisse vient d’être péniblement frappée par la mort tragique
de Jean Reynaud de Peumian. Notre
frère, devant se rendre au Pra du Tour
pour ses affaires, quittait la maison samedi matin 22 novembre dans l’intention de traverser la montagne par la
ils envoyèrent au ciabot à Costabelle
pour s’assurer s’il était de retour; et ne
l’y trouvant pas, son fiÎâ,-.a.çcompagné
d’un jeune homme de l’endroit,~~patUt
pour le Pra du Tour où on lui donna & '
triste nouvelle que son père, qui était
bien attendu n’avait cependant pas
paru.
Alors commencèrent* les recherches
pendant trois jours par une trentaine
de braves montagnards de Peumian.
Deurs recherches étaient vaines ; on invita tous les hommes de la Commune à
vouloir se joindre à ceux du quartier,
et dimanche 30 novembre, environ 100
personnes de toutes les fractions de la
Commune se portèrent sur lë versant
d’Angrogne où l’on disait l’avoir vu
passer au Bagnau.
Après d’inutiles efforts, nos braves
recommencèrent leurs travaux du côté
de Pramol, et cette fois leurs recherches
furent couronnées de succès : en passant par l’endroit le plus beau de la
montagne, loin de tout danger, et en
fouillant un peu dans la neige qui, dans
ces derniers jours, avait sensiblement
diminué, ils trouvèrent, notre pauvre
frère plié sur son manteau non loin de
son bâton ët de son chapeau qui, dans
sa chute, avait roulé à peine quelques
centimètres.
D’enterrement eut lieu mardi, 2 décembre, présidé, en l’absence du pasteur,
par M. le prof. ém. H. Bosio à qui nous
exprimons nos vifs remercîments. — A
la veuve, au fils et à tous les parents,
nous exprimons encore notre profonde
sympathie chrétienne.
— Une autre perte la paroisse vient
de faire par le décès, survenu à la suite
d’une longue maladie, à!Henri Jahier
feu Jacques et feu Beux Elisabeth,
mort à l’âge de 62 ans. A notre ami, le
régent des Beux, et à tous ses parents,
nous exprimons notre sympathie fraternelle.
— Baptêmes: Sappé Elise et Sappé
Emilia de Henri et de Pia van Madeleine (Piene) — Dong Emma de Jacques et de Beux Marie (Piene).
— Mariages: Bounous Barthélemy
de Barthélemy et de Madeleine Dong
avec Bounous Henriette de Jean et de
Marthe Reynaud (Peumian), auxquels
nous envoyons nos meilleurs vœux de
bonheur.
ROME. Mercredi dernier, le 26 novembre, a eu lieu dans le temple Vaudois de Via Nazionale, la commémoration du 30.me anniversaire de l’ouverture de notre temple au culte, à Rome.
Plusieurs orateurs se sont succédés et
nous mentionnons entre autres, M. D.
Buffa, le chef du district ; le docteur Robert Prochet, le docteur S. Rocchi, l’avocat Piacentini et le docteur Gray, de
l’Eglise Ecossaise. Tous lés orateurs ont
été d’accord pour relevetle fait réjouis
"S
ii
3
sant que l’œuvre a progressé d’une manière merveilleuse, ce qui est uu excellent pronostic pour l’inauguration d’un
autre temple, qui se trouve à l’angle de
la place Cavour. I^a cérémonie ä laissé
sur tous une excellente impression.
— Novembre a été pour notre com
munauté Vaudoise de Rome le commencement encourageant de la saison d’hiver. Re 9 eut lieu l’Assemblée d’EgUse,
qui approuva je rapport du Consistoire
et procéda à l’élection d’un ancien (prof,
cav. N. Introna) et de deux diacres (Coïsson et Barazzuoli). Ee service de S.teCène célébré le i6 a été assez bien fréquenté. Ees cultes ont repris leur physionomie imposante par le nombre des
personnes qui y interviennent et par lex
recueillement des fidèles. On^a--etr^e
plaisir d’entendre prêcl^î crtïtre M. Bertinat, M. Kî^f^no, dont la coo
pérat,ioarpÔur la direction des exercices
dé chant est très précieuse. De bonnes
conférences attirent les auditeurs aux
cultes du soir. — Ee Consistoire a eu
une entrevue avec le président du Comité M. Giampiccoli et M. Muston, qui
surveille les travaux de la bâtisse de
place Cavour, pour savoir quels seront,
les caractères de l’œuvre qüe l’ôü â l’intention d’y faire, et pour s’assurer que
ce ne sera pas une œuvre" en « concurrence » et au détriment de celle qui se
fait à Via Nazionale.
— Mardi 25, à 8.30 h. du sOir bp célébra le 30.e anniversaire du temple de
Via Nazionale qui a été inàuguré le 25
novembre 1883. Ee- pasteur-Bufia de
Naples, qui en a été le premier pasteur,
rappela avec émotion les il 'aûné^iqü’il
a passées à Rome, de 1883-1894; le docteur Brochet parla des 13 années d’évangélisation qui précédèrent l’inauguration du temple, de l’inauguration
même et des pasteurs qui se succédèrent dans la direction de la congrégation quis’yrattache. Ee docteur Rocchi
raconta comment il était entré, jeune
étudiant en médecine, athée, et poussé
par la curiosité et le hasard le jour de
l’inauguration du temple — et s’était
ainsi trouvé sur une voie nouvelle qui
conduit à Dieu et a ses bénédictions.
E’ av. Piacentini avec enthousiasme
parla au nom des jeUnes dans les rnains
desquels est l’espérance et l’avenir et
qui ont devant eux un vaste champ de
travail : le renouvellement de la' conscience nationale, tâche difficile, mais
dont un caractère chrétien doit triompher. — M. Muston termina la belle soirée par une fervente prière dans laquelle
il rappela l’œuvre qu’on va commencer
à Piazza Cavour.
— E’inauguration de ce nouveau
temple Vaudois, qui devait avoir liéu
à la fin de ce mois a été renvoyée à la
mi-janvier 1914, à cause de la lenteur
avec laquelle les travaux procèdent.
— E’A. C; D. g. a repris ses cours de
gymnastiques, de conférences, ses réunions, promenades, etc. Ea série des
conférences a été inaugurée par une
commémoration de Verdi; le discours
fut prononcé par le brillant avocat U.
Regard et la partie musicale fut exécutée par M.lle Musumeci, soprano, et
M. Arturo Pellegrino, bariton. Ee programme annonce deux conférences du
docteur chev. R. Brochet sur les dialectes italiens.
VIEEAR. Actes liturgiques d’octobre ET DE NOVEMBRE. — Baptêmes:
Gönnet Etienne Joseph et Florine, de
Eouis et Gönnet Annette (Fen menu).
Mariages: Michelin-Salomon Jean
Daniel (Bufïa) et Charbonnier Marie
(Piautà) — Fostel Jean Pierre (Piantà)
et Barolin Marguerite Marie (Cassarots)
— Bonjour Jean Daniel (Barma)-et
Baridon Anne ((^avom 4e'Villa).*")
Enterrements: Talmon Alexandre feu
Jean Pierre et feu Mondon-Marin Marie
44 ans (Ville) — Davit Marie de Joseph
et de Charbonnier Susanne, 19 ans
(Piantà). A. J.
Gercansi Maestre Evangeliche
per Scuole Elementari Valdesi. — Rivolgersi al sig. dott. E. Meynier - 23,
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BiBUüGRÀPHiE.
KanSo Outchimoura; La crise d’âme
d’un Japonais ou comment je suis de^'^enu ctiretien - P'rs. 3 - Genève, J. H,
Jeheber, éditeur - 28, Rue du Marché.
Il y a longtemps que je n’ai pas lu un
livre aussi intéressant. C’est l'autobiographie, surtout spirituelle, d’un J aponais qui est devenu chrétien, mais vraiment chrétien. Cet homme se trouve
être un excellent écrivain, un psycholo- ,.
gue, une âme profonde, une conscience
d'une intransigeante rectitude, et en
même temps quelqu’un qui ne nous,ressemble pas, uu oriental très fier de ses
origines, de sa race, de sa mentalité. Cequ'il nous montre, c’est notre religion,
vue par des yeux, qui ne sont pas les nôtres, appréciée par un esprit qui, s’il a
- des préjugés, n'a du moins pas ceux
qui nous aveuglent, et je ne sais rien de
si attachant pi dé si instructif.Outchimoura est la franchise même. Il va
droit son chemin dans une solitude superbe et ne veut être le mercenaire de
personne. Il observe, il éprouve, il cherche, et croit selon qu’il a trouvé. Cela
donne à ses jugements une indépendance qui nous est bien pfécieuSê.’Qu’il
' nous montre ,Ies, formidables inconséquences de la civilisation soi-disant chrétienne,” qu’il s’élève contre certains pror
cédés missionnaires ou apologétiques, ou
encore contre la pitié blessante que tirop
souvent les blancs alïectent, par sotte
ignorance, à l’égard des pauvres païèns
jaunes ; qu’il montre comment il convient de présenter l’Evangile aux orientaux, qui ne sont pas des philosophes,
mais des poètes, il parle avec tant de
conviction et d’autorité qu’il entraîne
notre assentiment. E’évolution de sa
foi est, elle aussi, propte à nous instruire. Il essaie, il tâtonne, il progressé,
il goûte successivement de la piété formaliste, de la religion de terre chaude,
du moraliste rigide, il s’arrête à corisidérer les sectes, se prolonge dans des
apocalypses, découvre, un jour inoubliable, la vraie valeur des prophètes et
aboutit finalement à une notion simple,
profonde et moderne du christianisme.
Cet ouvrage est un document de psychologie humaine et chrétienne d’une .
très grande valeur. Elégamment tra- ’
duit par M. J. Rambaud, il est précédé
d’une préface de M. Allier qui rend à '
ces pages et à leur auteur l’hommage
éclairé qu’ils méritent.
J. Breitenstein
Professeur à l’Uuiversité de Genève.
• Ea riche et fertile ímagination de
^ronne Prcry.^’^st dpnné libre carj^ire 4ans.^ce fphi^ qùi fera certaine«
^nt passer quetques -heures agréablés :
|(®eux qui le liront - et-41s seront nbmj^UX'l ' fr'' " -- -'r- z
Oirezione Stìperigre Poste ejelepraíf-ToriM;
FAT'Ì'URE COMMERCIAI,
Dato il numero considerevcie 41
dami che le Ditte commerciali.soglionq
avanzare all’Amministratone ;^òStale
per il rinvio di fatture irregoìarhietite
affrancate, devesi arguire che il ceto
commerciale o buona parte di esso, non
abbia presenti le disposizioni che regOr
lano il trattamento delle fatture medesime e cada, senza volerlo, nell’errpre
di affrancazione 4onde deriva la restituzione delle fatture ai rispettivi mittenti. ■ .
Si ritiene pertanto opportuno, riepilogare qui appresso le condizioni richieste per l’ammissione alla speciale tariffa
delle stampe delle fatturedi commerciò.
Sono ammesse al trattamento delle
stampe, limitatamente nel servizio intèrno le fatture di commercio, le quali: ..
1° Siano spedite aperte e le spedizioni!
constino di.,un solo foglio.
2° Siano predisposte a stampa o con
qualsiasi processo meccanico facile a riconoscersi, eccetto il calco e i a macchina
da, sctìvere. . ..... ...l«..».»™,.,,,
E permesso di aggiungervi manoscritte le''indicazióni seguenti :
d) Il nome e l’indirizzo del mittente
o ddlsho ràppresehtàhtfe b d?àisn|sario.
h) Il nome e l’iiidirizzo* del destinatario.-'''''' - ■■'i! '
c) :Ea : ,designa?iòhe -della 'iPbp
esseri fatta in Ìettefe ^er%isteéoJ in cifrerò Qon semplici, inj?àa)^),i;#
d) Ea data di rimessa e quella di regolamento.
e) ‘Cifre indicanti il peso lordo, la tara,
il peso netto, l’importo lordo, lo sconto,
l’importo netto, la spesa di .iiuballaggip
e l’ihiporto totale.
NB. — Ogni altra indicazione del
nuffiero .ptogresaivo della fattura, dd
mezzo di spedizione della merce, del numero delle ca^i ¡^pncchi, ecp, non consentite fa perdere alìe^fatture il beneficio di ífüifé déllá'taSsa di d'úe''céhte"siffli. ' .."X
^colórAìdittè des dasses pspölaires. Mais
U fard; malhteoir If paix^, sociale, perfec
Les Chandeliers de VEmpereur, roman
par la baronne Orcry — Un volume
in 12°, à frs. 3 — Edition J. H. Jeheber, Genève.
Ees romans de la Baronne Orcry sont <
très répandus et très goûtés en Angleterre. ,
E’auteur aime à donner à ses romans
un cadre historique, ce qui rend la lecture d’autant plus intéressante et émou-1
vante. Ee volunie que la Eibrairie Jeheber offre aujourd’hui sous le titre
«Les Chandeliers de V Empereur est
particulièrement captivant. Il s’agit ici
.des fameux chandeliers dont lamalheüreuse reine Marie-Antoinette se servait
pour envoyer des messages à ses parents
résidant à Vienne. Ee sort de ses chandeliers qui passent de mains en mains
dans des circonstances tout à fait drammatiques tient le lecteur en haleine
tout en le mettant en contact avec de
hauts personnages des cours de Vienne
et de S.t-Pétersbourg, des nihilistes russes, un nonce papal, etc. .
ÎVouvelles
La XXIV législature *a été ouverte
jéüdi de la semaine dernière avec la solennité àccontuméè.,Journée Splendide à
Rome: une grande -foule se pressait dans
les rues dé la ville en fête. Dans la ¡,
grande salle du Sénat où le roi: a lu le .
discours du-trône, près de 200 sénateurs
étaient présents, et 379 députés ont prononcé le serment de «fidélilé au roi et à
la patrie. Le discours de .la couronne, ,,
élaboré par le conseil des ministres, a
fait très bonne impression et a été très
applaudi. Le roi salue d’abord les représentants de la nation élus pour la
.première fois avec le suffrage universel.
« Le premier derni-siècle du royaume
avait été clos par une exposition universelle qu’a révélé au monde les progrès réalisés par l’Italie grâce à son unité
et.à sa liberté; le second s’ouvre par
deux conquêtes splendides: la Lybie et
le suffrage universel. L’expédition de
Lybie, en même temps qu’une vaste colonie et une situation politique plus forte
et plus digne de nous, nous donne la
conscience des vertus de notre peuple...
Les manifestations en l’honneur de nos
soldats prouvent combien le sentiment
de la patrie vibre avec force dans le
cœur du peuple italien... L’Italie a une
grande mission civilisatrice à accomplir
auprès des populations indigènes de nos
colonies et c’est là que doit aussi se diriger le courant de l’émigration...
législatifs une plus grande sollicitude
pour l’éiéyatioR intellectuelle, morale et
l’industrie et la' ifiariné... L’instruction
doit étre impartie ^Svtous les citoyens...
Le jgouverneirient proposera une réforme
du Code civil afin de donner à la femme
la place qui lui revient dans la famille...
hés rapports de l’Eglise et de l’Etat,
sont établis paf nos lois sur la base de
la liberté religieus’e la plus ample:, tout
empiètement du clergé sur les pouvoirs
de ,ï’Etat ne peut être admis...
L’Europe a été dernièrment troublée
par la guerre. L’Italie a joué son rôle
de grande puissance dans la crise balkanique et nous faisons des veux sincères pour que ces peuples jouissent de
la paix après tant de tourments... Les finances publiques ont une base solide
qu’il ne faut pas ébranler : s’il faut aller
à l’encontre de sacrifices pour les maintenirs le patriotisme des classes aisées
ne voudra pas les refuser».
, Tel est dans ses grande lignes le discours du trône. Lorsque le roi a affirmé
que l’armée et la flotte devront être maintenus dans une proportion qui corresponde à notre position politique, les
applaudissements ont été très vifs et prolongés.S.: ^ /
La Chambte a commencé ses séances
vendredi matin par l’élection du bureau
et des commissions parlementaires. M.
Mareora est réélu président avec 304
voix contre 81 donnée a Mr. Prampolini-candidat des socialistes., jl y avait
,4a.nj,J’urne^b7. bulletins blancs. Sont
élus: vice-présidents MM. Carcano par
202 " Wkl èrippo 1&, Cappelli 145,
Alessio 143. Les socialistes n’ont obtenu
aucune place dans le bureau. C’ést ce
qui lés"â' rendùs'",très aggressifs dans
iël* séances suivantes' dans lesquelles
ils ont provoqué plusieurs incidents
bruyants, tes incidents continuent à ce
reproduire à propos de la convalidation
de dép,utés dont l’élection est plus ou
moins contestée.
FRANCE. La crise ministérielle est
déclarée. Le'cabinet Barthou a été renversé par M. Caillaux chef du nouveau
groupe radical. La position du ministère
s’était montrée )très faible dès la reprise
des travaux parlementaires. Après la
Idisçussion de la réforme électorale avec
la représentation proportionnelle le gouvernement avait présenté un projet de
loi pour un emprunt de treize cents
millions. La loi a été votée à très faible
majorité, mais dans une discussion sur
l’impôt a établir sur les titres de rente
de l’état, M. Caillaux a attaqué si vivement le ministère que celui-ci a succombé dans la question de confiance et
présenté à M. Poincaré sa démission
immédiatement acceptée. La chute du
cabinet représente aussi un échec pour
la politique personnelle de M. Poincaré.
AUTRICHE. Les étudiants allemands
de l’Université de Gratz, au nombre d’un
millier ont forcé avec violence les étudiants italiens à quitter l’Université.
Dans la bagarre on a échangé force
coups de bâtons et il y a eu de nombreux bleSsés. En guise de protestation
contre ces incidents les élèves des écoles
italiennes de Trieste sont restés chez
eux : un cortège qu’ils ont tenté d’organiser dans la ville a été dispersé par la
police. Dans toutes les villes universitaires italiennes les étudiants ont organisé des cortèges de protestation contre
les violences subies par leur camarades.
Ab. payés et non quittancés.
1914: Constantin, capitaine, Canicatti
Mattino)a Conti, Pallanza - M.me Bertinat,
Turin - M.me Noélie Malan, Id. - E. BauLa réforme dU suffrage exige des corps-.Ljmann, Gavitate - John Biava, Milan - Marauda, Suse - M.ta Richard, Cairo.
O.-A. ïaoN, Direçiewr^onsdbie^
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