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Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
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SOMMAIRE: Ea Prédication de la Croix
— Grains d’expérience — Sionisme —
Ea Mission suédoise — Chronique vaudoise — Nouvelles religieuses — Chronique politique.
La Préilicati de la CrDii.
III.
« Tout est accompli ! ».
, (Jean xix, 30).
Les prophéties se sont réalisées; et Jésus
a accompli Son œuvre rédemptrice. Les siècles, en regardant à Lui, le célébreront comme le Sauveur pariait. « Tout est accompli !).
Et la grande œuvre accomplie par le Sauveur se présente aux yeux de la loi sous les
trois aspects suivants:
I. - En premier lieu, « tout est accompli
pour ce qui concerne la révélation parfaite
de la Vériié. L’humanité s’efforçait en vain
de trouver la vérité; et l’enseignement des
plus grands philosophes et les affirmations
les plus catégoriques ne parvenaient jamais
à répondre à une foule de demandes angoissantes. — Mais « le jreuple qui marchait
dans les ténèbres voit une grande lumière »
(Esaïe IX, i). C’est la plénitude de la lumière :
c’est la lumière resplendissante du Ciel qui
est' descendue ici-bas, dans la personne de
Celui qui peut dire: « je suis la lumière du
monde; celui qui me suit ne marchera pas
dans les ténèbres, mais il aura la lumière
de la vie» (Jean viii, 2). A tous ceux qui,
avec l’insouciance d’un Pilate ou bien avec
le vif dé,sir des âmes ardentes demandent:
« Qu’est-ce que la vérité? » (Jean xviii, 38),
Jésus réiiond: «Je suis la vérité » (Jean
XIV, 6).
Bien des savants ont consacré toute leur
vie à la recherche de la vérité ; et quel ne
fut,pas leur bonheur, lorsqu’ils parvinrent
à arracher à la nature ou à la philosophie
l’un de leurs nombreux secrets, ou à résoudre un problème... Mais ce n’était là qu’une
partie infiniment petite du grand édifice de
la Vérité. Et plus d’un savant n’a pas même
éprouvé cette joie, et a dû quitter ce monde
en n’ayant pu faire autre chose que préparer le terrain, et frayer la route aux génération suivantes... — L’œuvre de Jésus, au
contraire, est une œuvre accomplie, parce
qu’elle est la Révélation divine.
Il est vrai que dans l’Evangile lui-même
tout n’est pas évident, et que bien des vérités sont encore cachées à notre intelligence
humaine et limitée. Toutefois, tout ce que
nous pouvions comprendre et qui était nécessaire pour notre salut, Jésus nous l’a révélé; quant à l’autre partie de la Vérité,
nous la connaîtrons dans le séjour de la lumière parfaite dont le Sauveur nous a ouvert le chemin.
En dùtre, l’enseignement de Jésus, soit
dans son ensemble, soit dans ses détails,
nous offre un terrain parfaitement sûr : dixneuf siècles de recherches scientifiques et
philosophiques ne l’ont nullement éclipsé,
et sa doctrine est toujours bien au-dessus
de toute autre doctrine, car c’est la doctrine
divine. Jésus peut dire dans la prière sacerdotale: « Jeteur ai donné Ta parole » (Jean
xvii, 14). Et comme nous l’affirme solennellement la dernière page du livre de la Révélation (Apoc. xxn, 18-19) l’Evangile est un
monument auquel l’on ne doit rien ajouter
ni rien enlever. « Tout est accompli ! ». —
Recevons dans notre cœur la Vérité parfaite
de Jésus-Christ:
II. - « Tout est accompli ! ». — Outre la
Vérité, Jésus nous ofire l’expression de
l’idéal, dans Sa vie qui est parfaite. C’est
ici encore que la supériorité de Jésus est
manifeste: dans l’harmonie parfaite cjui
existe entre Sou enseignement pariait et
Sa vie sainte. Quand II dit : « Soyez parfaits,
comme votre Père céleste est parfait »
Matth. v, 48), Il ne donne pas un précepte
abstrait, dont il soit difficile de se faire une
idée précise; non, mais plus que par des paroles, Jésus nous dit par Sa vie qui est parfaite comme celle de Son Père ce que doit
être notre vie. Il peut lancer ce défi: « Qui
de vous me convaincra de péché?» (Jean
vin, 46). C'est ainsi que l’homme désormais
n’aura pas seulement devant lui l’Idéal,
mais aussi l’Incarnation de l’Idéal: une viemodèle, une existence à imiter, une sainteté
à conquérir.
Or, à qui jamais aurait pu regarder l’homme, cet homme qui avait perdu la notion
du bien? Dans les meilleures existences il
voyait des contradictions et des fautes...
Mais désormais on pourra exhorter l’homme
de la façon la plus pratique: à vivre « comme
Jésus a vécu» (i Jean 11, 3-6). L’Idéal est
devant nous. Jésus a tout accompli. A nous,
d’accomplir notre devoir, en regardant à
Jésus, et en imitant» Jésus.
III. - « Tout est accompli ! ». Et c’est surtout l’œuvre de notre Rédemption qui est
accomplie. L’œuvre de la Révélation, loin
de suffire à l’homme aurait, à elle seule,
rendu l’homme plus malheureux encore, ¿t
la contemplation de l’Idéal dans la vie
sainte de Jésus n’aurait pas pu le satisfaire
davantage. Au contraire: une plus grande
lumière et un idéal saint, en lui ouvrant les
yeux, lui eussent fait voir toute sa misère,
en rendant plus déchirante encore l’angoisse
d’une félicité perdue, d’une conscience impure, d’une âme précipitée dans l’abîme !■
C’est encore et surtout ici que nous voyons
la supériorité infinie de Jésus. Le Sauveur
prend l’humanité par la main, lui communique Son Esprit, et l’aide à marcher sur la
route qui conduit à l’Idéal. Mais il existe
encore un triste passé de fautes et de transgressions, dont le poids écrasant empêche la
marche ; et à l’avenir encore cette humanité
rebelle sera infidèle à sa vocation... C’est
pourquoi, Jésus offre le grand sacrifice: lÎ
meurt sur la croix, et par son sang II délivre l’Humanité de la condamnation éterjjeUe. — « Je suis la lumière», a-t-Il dit...;
« Je suis la vérité »... — Mais II a dit aussi:
« Je suis la vie »... Et II est vraiment la vie
du monde.
— Qui de nous pourra, à son heure dernière, regarder à'son passé et dire comme
Jésus d’avoir accompli toute la mission que
Dieu lui a confiée ici-bas? Hélas, personne...
Mais ce que nous pouvons et devons faire,
c’est recevoir dans nos cœurs la Vérité parfaite du Christ; c’est marcher sur Ses traces vers la perfection; c’est surtout croire
et croire encore, en plaçant toute notre confiance dans cette Croix rédemptrice sur laquelle Il nous dit que « Tout est accmpli ! ».
J. Bekïinatti.
GRAINS D'EXPÉRIENCE
Les enfants prodiges.
— Nous n’avons pas d'enfants prodiges
dans nos classes, vous diront les instituteurs
rompus au métier et qui ne sont plus guère
susceptibles de s’emballer; nous n’en avons
presque jamais connu durant toute une longue carrière, et c’est tout au plus si nous
distinguons de temps à autre une intelligence au-dessus de la moyenne. Bon nombre
de parents ne sont cependant pas de votre
avis. Ils en coniiais,sent, eux, des enfants
prodiges, ils en ont couvé au moins un, quelquefois deux ; de petits être étonnants, épatants, dont les saillies vous stupéfient, qui
vous font, à cinq, six ans, des remarques on
ne peut plus originales, qui ont réponse à
tout, ne disant jamais que des choses fort
spirituelles; de petits bonshommes qui apprennent à lire sans s’en douter, doués d’une
excellente mémoire... et que sais-je encore?
De là 'à croire à l’enfant prodige il n’y a
qu’un pas. Ce marmot est extraordinaire,
absolument extraordinaire vous dira, avec
nu orgueil à peine dissimulé, l’heureuse
maman du petit phénomène, qu’elle exhibe
aux visiteurs en leur répétant ses bons
mots (parfois revus et corrigés), ses saillies,
ses fines reparties. Et l’on s’esclaffe, et l’on
admire sans réserves, en prédisant au petit
être d’exception le plus brillant avenir.
Un beau jour bébé-prodige entrera à
l’école où il va écraser ])ar son inconte.stable
supéiiorité tous ses petits condisciples. Il
faiit qu’il en soit sinsi : je voudrais voir qu’il
ne brillât pas à l’école comme il a brillé à
la maison! Seulement, voilà: il rencontre
par hasard deux ou trois petits camarades
qui le valent et lui disputent la jialme. Ce
n’est pas croyable qu’il y en ait un autre
qui puisse se mesurer avec lui... ou bien
alors c’est que le maître ou la maîtresse font
des injustices. Alors on chauffe la machine,
on pousse le pauvre enfant qui doit absolument être toujours le premier. Il devra être
le plus jeune et en même temps le plus distingué de sa classe du Gymnase ou de l’Ecole
Normale. Il fera du grec à douze ou treize
ans, voire même de la pédagogie. Qu’elle
gloire pour la famille et quel noble orgueil
de pouvoir dire, dans quelques années : Mon
fils, ma fille a eu sa licence gymnasiale à 14
ans, sa licence normale à 16 I
Malheureusement — ou heureusement —^
ces enfants précoces, de simples produits de
serre chaude, ne sont pas toujours ceux qui
feront la meilleure réussite dans la vie. Demandez-le à ceux qui ont élevé beaucoup
d’enfants... des autres et qui les ont suivis
à la sortie de leurs études. D’Alembert disait déjà: « Ces petits prodiges de l’enfance,
souvent dans l’âge mûr sont à peine des
hommes ordinaires ». Et alors ? — Alors,
chers parents, ne vous tourmentez pas outre
mesure pour faire briller vos enfants. À
vouloir forcer la plante, ‘on risque de l’épuiser et l’on nuit toujours à son développement ultérieur. Cultivez pourtant chez eux
le sentiment de l’émulation, mais que leur
rivalité soit toujours noble et généreuse,
jamais brutale, ni mesquine, ni envieuse.
Pour une sotte vanité ou un faux orgueil,
vous risquez de compromettre la santé d’abord et plus tard l’avenir de votre enfant.
N’empêche que nous ne reconnaissions
aux parents le droit de souhaiter que leurs
enfants commencent à se distinguer dès les
bancs de l’école, et qu’ils exigent d’eux de
l’application, de l’ordre et des travaux soignés. Mais il y a la mesure, une juste mesure
qu’il ne faudrait jamais dépasser. Si l’enfant a de la facilité, des aptitudes exceptionnelles, tant mieux pour lui et pour vous : il
fera ses études comme en se jouant, il ne
connaîtra jamais le surmenage si nuisible
au développement intellectuel et physique
des enfants et des jeunes gens. Et ne vous
. frappez pas si Gustave ou Henriette ne sont
pas toujours les premiers de leur classe:'cela
aura si peu d’importance quelques années
après la fin dé leurs études ! Et surtout n’aecusez pas les maîtres de partialité injuste, ni
la classe d’être un éteignoir des intelligences brillantes, chaque fois que le jugement
serein et équitable de l’école ne cadrera pas
avec le vôtre, paternel ou maternel.
Quant au côté moral de la question qui
mériterait d’être développé à part, nous
nous borons à le placer sous les yeux des
parents soucieux de sauvegarder la modestie de leurs enfants, en les exhortant à écarter de leur programme de pédagogie familiale toute idée de préséance, orgueilleuse, de
jalousie et d’égoïsme. j. e.
La Conférence de la paix vient de se prononcer sur les destinées de la Turquie. Malgré la vive protestation des chrétiens anglais, le Turc est désormais sûr ct’ocçuper
Constantinople qui restera la capitale de
l’empire. Il est vrai que la Mésopotamie, la
Syrie passeront à l’Angleterre et à la France
et que le d'étrdit des Dardanelles seta surveillé par les Alliés; il est vrai aussi que la
flotte est supprimée, ainsi que l’armée en
grande partie, et cependant, malgré cela,
nous regrettons que le Turc puisse encore
2
CKercer son influence néfaste en Europe.
C’est déplorable que pour certains intérêts
matériels on ait sacrifié l’honneur de la chrétienté et de la civilisation. Serait-il vrai
qu’on a craint le péril musuhuan? nous en
doutons fort, car, après tout, dans les Indes
ils sont en minorité. Quoiqu’il en soit la
Conférence s’est prononcée et il faudra accepter le fait accompli. La Palestine ayant
été soustraite à l’influence des Arabes, ceuxci se montrent fort mécontents, car, disjx)Sés
à accepter l’influence anglaise, ils se révoltent à l’idée d’iine influence juive et surtout
à l’idée d’un royaume juif. Les Sionistes en
ce moment ont contre eux les Arabes, les
Chrétiens et les Juifs eux-mêmes qui se refusent de recevoir leurs coreligionnaires de
Russie parce que, paraît-il, ces derniers sont
sales, intrigants, rusés et guidés par des
tendances au bolchevisme. Un royaume
composé de tels éléments est mal noté auprès
de tout le monde et on peut bien dire qu’on
fera le possible pour empêcher la réalisation d’un tel pfojet. Jérusalem, ne l’oublions
pas, est la capitale de trois grandes religions :
la chrétienne, la juive et la mahométane;
laquelle pourra affirmer sa suprématie?
Evidemment les Juifs ont la primauté,
puisque c’est là que s’est développée leur
énergie et que s’est affirmée leur gloire. Il
y a plus: pour nous qui sommes chrétiens,
ayant une foi absolue dans les Saintes Ecritures, les Juifs dispersés doivent rentrer chez
eux et après d’autres péripéties admettre
que le Christ est vraiment le Fils de Dieu,
le Sauveur dü monde.
Sur ce point, nous ne voulons pas hésiter
un instant. Mais alors dira-t-on, où loger
ces 12 millions de Juifs dispersés dans le
monde entier? Jérusalem est dans l’impossibilité de faire un tel miracle. Il paraîtrait,
cependant, que en Palestine, selon les promesses faites par Dieu à Abraham, on devrait admettre d’autres frontières et agrandir le territoire aux dépens des pays limitrophes. Tout cela est possible, et, dans tous
tes cas, même si tous les Juifs ne rentraient
pas, si les millionnaires qui résident à Londres et à Paris préféraient, ce qui est très
possible, de rester dans ces belles capitales,
la promesse ou plutôt la prophétie se réaliserait quand même. Quoiqu’il en soit, nous
suivons avec intérêt l’avenir de ce pays qui
nous intéresse au plus haut degré, puisque
c’est là que notre Sauveur a accompli sa
tâche, en se donnant pour l’humanité. La
Palestine d’aujourd’hui va se transformant
de jdur en jour à cause du progrès de la civilisation: la lumière électrique, les chemins
de fer, les villas, tout cela paraît étrange en
pensant à ce qu’elle était au temps de David et de Jésus, mais une autre transformation plus glorieuse, plus miraculeuse encore
se prépare, et c’est à celle-ci que nous regardons en attendant l’accomplissement des
prophéties.
Nos vœux, cela va sans dire, vont aux
Sionistes, auxquels nous souhaitons un heureux succès. Spectator.
COURRIER DE L'EVANGELISATION.
Les nouvelles qui nous arrivent de notre
nouvelle église de Trieste sont toujours très
bonnes.On y a commémoré avec enthousiasme
le 17 Février et M. le pasteur G. Del Pesco a
saisi l’occasion pour donner une conférence
sur la valeur de cette date dans l’histoire de
la liberté de conscience eu Italie. Il y avait
un public de plus de 200 personnes. Jusqu’à Pâques le pasteur continuera à donner
chaque Dimanche soir des conférences spéciales de propagande. Le nombre des catéchumènes est de 14; les enfants à l’école du
Dimanche 32.
Nos étudiants de Théologie de Florence
contribuent vaillamment à l’œuvre des
Unions Chrétiennes de la ville. Ils ont fondé
une section de la « Pra dèl Torno » et c’est
sous les auspices de cette société qu’ont eu
lieu, le 29 Février et le 7 Mars, deux conférences très intéressantes de M.r Alexandre
Tron sur la Mission Suédoise de la Colonie
Erythrée, dont il a été pendant plusieurs
années un collaborateur intelligent et dévoué.
Un beau mouvement s’est manifesté dernièrement à Castel di Sangro, dans les Abruces. Jusqu’à présent nos réunions se tenaient dans la maison d’un frère de l’église,
mais on a été obligé de louer une salle qui
contient 350 personnes et elle est toujours
pleine. On a constitué une union de Jeunes
Gens qui a été accueillie avec joie par la
population.
— Un homme très connu et estimé dans
la ville de Cutané où il dirigeait, jusqu’à présent, un journal, s’est uni à notre église. Il
s’agit du prof. G. Calabrô, directeur du
Lycée Cutella. Il donna, à la fin du mois
dernier, dans notre église de Catane,' une.
conférence, au cours de laquelle il expliqua
pourquoi à 60 ans il s’était décidé à laisser
l’église catholique pour la Vaudoise. Il se
déclara disciple de P. Valdo et exprima sa
douleur de n’avoir pu*se rattacher à notre
église qu’à la fin de sa vie. « Quoique vieux
et fatigué, dit-il, je suis venu pour rendre à
Christ un témoignage public de ma foi et
parce que je sais que j’ai le devoir de donner l’exemple à mes enfants, à mes étudiants,
à mes amis. Dieu m’a appelé tard dans la
vie et je dois me résigner à n’être qu’un pauvre ouvrier de la dernière heure. Une seule
chose alimente le courage dans mon âme:
le pensée que Dieu, Maître généreux, donne
à ses ouvriers de la dernière heure la même
récompense qu’à ceux qui ont eu le bonheur
de dépenser toute leur vie pour le triomphe
de Jésus-Christ».
Au Caire, en Egypte, l’ensevelissement
d’un professeur arménien a attiré dernièrement l’attention d’un grand nombre de
personnes sur notre œuvre qui se poursuit
au milieu de personnes appartenant à un '
grand nombre de races et de nations. M.r le '
pasteur D. Pons est bien encouragé.
La fête du 17 Février a été célélirée cette
année dans plusieurs dre nos églises, avec
l’intervention des frères évangéliques appartenant aux autres dénominations. A
Rome on a eu un magnifique culte auquel
ont participé plus de 700 personnes et pendant lequel plusieurs pasteurs ont parlé en
montrant comment le 17 Février est la fête
de tous les Evangéliques d’Italie, auxquels
cette date a ouvert les portes de la liberté.
A Milan un généreux anonyme a donné
L. 30.000 pour douer l’église de P. G. Missori de nouvelles orgues.
A San Remo notre pasteur M. U. Jauni
à l’approche de Pâques a recommencé à
donner des conférences spéciales qui sont
fréquentées par l’élite intellectuelle et spirituelle de la ville.
Nos écoles de San Remo comptent 100
élèves catholiques. Notre œuvre « Prb Soldati » continue à faire beaucoup de bien à
ces chers militaires.
Nous sommes heureux de pouvoir donner
de bonnes nouvelles de notre Orphelinat .
Vaudois de Vallecrosia sur la Riviera. M.r
F. Billour, directeur de cette excellente institution, annonce dans son rapport (1918-19)
que le nombre des orphelines s’est élevé
cette année à 68. Quatorze élèves furent reçues dans l’église le jour de Pentecôte. Toutes
ont donné beaucoup de satisfaction à leurs ,
maîtresses soit au point de vue de l’étude,
soit à celui des travaux de couture. Les dépenses se sont élevées à plus de 52.000 frs.,
tandis que les entrées n’ont été que de 45.000
frs. Le déficit a été comblé par la Table Vaudoise. Nos lecteurs comprendront toutefois
que ce n’est pas là une chose régulière, vu
que la Table a une quantité d’œuvtes à
maintenir et qu’elle doit collecter à son tour.
Nous comprenons donc aisément l’apiael que
M.r F. Billour adresse à tou® les amis de
l’œuiwe, afin qu’ils démontrent pour elle
un intérêt' toujours plus grand.
LA MISSION SUÉDOISE
DANS LA COLONIE ERYTRÉE.
Nous recevons de la part de cette Mission
un magnifique rapport sur le travail qu’elle
a accompli dans notre Gilonie Erythrée, au
cours des dernières 50 années. *
Le rapport nous parle des grandes difficultés que les missionnaires ont d|i surmonter soit à cause des guerres qui ont souvent
'sévi dans ces régions, soit à cause des terribles épidémies, soit à cause de quelques malentendus qui ont parfois surgi entre la Mission et tel fonctionnaire du Gouvernement
Italien peu favorable aux protestants. La
Mission compte actuellement 60 stations,
missionnaires, dont 10 des,servies par des
missionnaires européens, au nombre de 30,
et 50 desservies par des. évangélistes indigènes. Le nombre des élèves des écoles s’élève à 1600; le nombre des membres d’église
à 2.600 ; celui des régents et maîtresses à 82.
Le rapport rappelle le nom de quelques
frères Vaudois qui ont pris part à la vie de
, cette Mission soit comme pa.steurs (M. Philippe Grill) soit comme évangélistes (M. B.
Giudici), ou régents (M. Alexandre Tron et
1 sa dame) qui se trouvent encore au service
de la Mission).
Les frais de la Mission, qui s’élèvent à
l8o.ooo francs par an, sont eu bonne partie
supportés par le Comité Suédois dont elle
dépend.
Nos meilleurs vœux accompagnent ces
chers frères dans leur travail. Le rapport,
avec iio magnifiques photographies de missionnaires, d’églises et de groupes d’indigènes chrétiens est en vente au prix de L. 3
chez la Libreria Claudiana (Via Serragli, 51
- Firenze). Nous ne pourrions conseiller à
..des parents chrétiens un plus beau cadeau
pour leurs enfants.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LaTour. M. le prof. Falchi a donné, Dimanche soir dans l’école de Ste-Marguerite,
une intéressante conférence sur la fraternité
des peuples. « Vous vous souvenez il y a 15
ou 20 jours — nous dit-il en commençant
— on s’étonnait que le printemps fût venu
si vite et on craignait que le temps ne retournât au froid: il y est retourné en effet ».
Il en a été de même de la grande idée de la.
fraternité des peuples. Il y a eu un moment,
quand l’armistice fut signé, dans lequel nous
avons tous cru que l’heure de la fraternité
et de la paix universelle avait enfin sonné;
puis nous sommes retournés en arrière et il
y a maintenant beaucoup de monde qui
doute. Ne nous laissons pas aller au découragement. La grande idée avance, elle doit
triompher. Il y a de nombreux signes qui
nous disent que la guerre a puissamment
contribué a accélérer la marclie de l’humanité vers les sommets de la justice et de la
paix.
Massel. -^-^La grippe a rudement sévi
chez nous pendant ces dernières semaines,
surtout à la Balsille, à Grangedidier et aux
Portes. Nous devons enregistrer deux décès:
celui de Anne Rostan de Jules, âgée de 24
ans et celui de Pons Jean Jacques feu Jeam
Jacques, de Grangedidier. Toute notre sympathie chrétienne est assurée aux deux familles en deuil.
— Les maîtresses diplômées qui, à la
« spicciolata » sont arrivées pour remplacer
uos maîtresses prpvisoires sont les suivantes: Fiora Maria Rosa (Champ-la-Salse) ;
Pavesio Ida (Rochas); Santi Teresa (Chabers); Sacco Giuseppina (Portes); Rolando
Rosa (Oches). Les écoles de Bré-la-Combe,
Robers et Gros Passet ont été fermées par
les autorités sc<rfaire§.
-— Nous avons pu envoyer à nos institutions hospitalières zStJ kg. de pommes de
terre, 27 kg. de fèves ; 23 kg. de haricots et
de pois.
Pramol. 4-^ Le 25 Février' a
été enseveli dans le cimetièrè de Costabelle
Alexandre Long de J. F. des Maisons Neuves des Clots, âgé de onze mois. Notre sympathie aux parents affligés.
— A la cure de Pramol, le 14 Mars 1920
a été béni le mariage de M. StaUé Albert de
St-Jean, avec M.lle Peyronel Catherine de
Pramol (Tournim). Aux heureux époux nos
meilleurs vœux.
Prarustin. (/. B.). Un autre deuil
bien douloureux vient de frapper notre paroisse. Notre cher ancien Paul Rostagno du
Saret nous a quittés, tandis qu’à vues humaines notre Eglise avait si grand besoin
de son témoignage fidèle et de son activité
vraiment dévouée. La mort de son bienaimé fils Giulio, victime de la guerre, avait
été un rude coup pour son organisme qui ne
se rétablit jamais complètement; et une
chute a déterminé la fin.
Ses funérailles ont été un plébiscite d’affection profonde et de sympathie chrétienne.
Outre le Pasteur de Prarustin, ont pris
part active au service funèbre M. le pasteur
L. Marauda et MM. les professeurs H. Forneron et C. Jalla. M. le pasteur Bonnet,
accouru lui aussi, ne put s’arrêter pour
la cérémonie et il laissa par écrit l’expression
de son affection et de sa sympathie.
Que Dieu veuille consoler Lui-même la
famille si rudement éprouvée, et qu’il bénisse cette Eglise pour laquelle notre frère
(qui en fut ancien pendant vingt ans) souhaitait avec ardeur un réveil spirituel et une
vie florissante.
Les membres de la famille Rostagno remercient cordialement toutes les personnes
qui leur ont témoigné de tant de manière
leur sympathie.
Rome. M. le modérateur Giampiccoli a
pris part, avec les membres de la Table, à
l’ensevelissement du docteur /. G. Grm,
et a parlé au nom. de tous lès évangéliques
Italiens. Parmi les nombreuses couronnes il
y en avait une envoyée par toutes les Directions des œuvres évangéliques d’Italie qui
se réunissaient ces jours mêmes à Rome.
Paris. Nous avons déjà publié la semaine
passée quelques détails sur la réunion de nos
Vaudois de Paris, le 22 Février. Voici un
récit complet de la fête:
« Selon une coutume déjà ancieiuie, les
Vaudois résidant à Paris se sont réunis, à
l’occasion du 17 Février, invités par M.me
Georges Appia et le pasteur Louis Appia.
40 à 50 Vaudois représentant les paroisses
de La Tour, Vülar, Angrogne, Rorà, Rodoret et Periier ont passé l’après-midi de Dimanche dernier 22 Février, dans la jolie
salle attenante à l’église St-Marcel, la dernière. qu’inaugura et desservit M. Georges
Appia.
Les bannières françaises et italiennes mêlent leurs plis sur l’estrade. Sur la grande
table les photographies de nos montagnes,
les,portraits des soldats tombés, le guide des
Vallées, transportent nos amis vers la patrie lointaine, tandis que, pour rendre l’illusion plus grande une « touracine » est là
portant la coiffe si seyante et qu’un autre
égaie ses compatriotes par une pièce en
patois.
Une joyeuse ovation est faite à M. Mourglia, ancien habitué des « 17 Février parisiens », revenu de la guerre, après quelques
années d’absence et de captivité.
Des détails sont donnés sur les Vallées;
séance commémorative célébrée lors du Synode ; œuvre locales, nouvelles de tous genre.
La Maison des Vieillards et l’Orphelinat de
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M
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rt
K
í.
■ta Tour, représenté parmi nous par la nièce
4e la chère ancienne directrice Mlle Charbonnier, sont mis sur le coeur de tous et une
quête pour ces deux- œuvres réunit 50 à 60
francs. VEcho est chaudement recommandé
4 ces enfants exilés des Vallées.
■ Après le thé M. Louis Appia, qui a déjà
raconté quelques traits frappants, termine
pas un petit culte.
De l’exemple de St-Pierre, si prompt à
tirer l’épée, mais si prompt aussi à renier son
Maître, il tire une leçon d’actualité et présente à ses auditeurs les deux courages ; le
courage militaire et le courage civil, qui devraient être inséparables et sont loin de
l’être toujours.
Avant la dispersion chacun reçoit quelque brochure notamment celle du 17 Février 1920, arrivée pour la circonstance. On
est heureux que la tradition en ait été reprise après les années d’interruption dues
à la guerre.
Bonne séance, resserrant les liens unissant ceux qui aiment ces Vallées des Alpes,
leur rappelant les souffrances des pères et
leur intrépide attachement à la foi évangélique.
PS. Parmi les assistants, quelques Vaudois étaient là pour la première fois bien
qu’habitant Paris depuis plus de 10 ans.
Mais ils ignoraient cette réunion annuelle.
Qu’il soit permis à ce propos à la famille qui
lès reçoit de recommander vivement aux
parents et aux pasteurs de lui signaler ceux
qui viennent à Paris. Adresser les indications: 9, Rue du Val de Grâce ».
Amérique du Sud. M. Juan Pontet lance
dans les colonnes du journal de nos Colonies
Vaudoises de l’Amérique du Sud, 1 idee d élever un monument à la mémoire de M. le
pasteur Paul Davyt.
■ Il arrivait souvent pendant la guerre que tel
soldat s'adressait à un de nos Vaudois en lui
demandant quelles étaient les différences entre
Véglise catholique et la vaudoise. Je ne voudrais pas faire de tort à nos soldats, mais je
crains que dans bien des cas la. réponse de
nos Vaudois se réduisait à mentionner le fait
que les pasteurs étaient mariés et le$ prêtres
non, et que les F audois n allaient pas à la
messe. On ne connaît pas en general les grandes différences doctrinales entre les deux egHses.
Cest poruquoi nous recommandons vivement
à nos lecteurs le livre polémique de M.. U.
Janni sur II Culto Cristiano.
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Prix: L. t, franco.
France. Le Comité Protestant Français
publie un opuscule intitulé Nos pqstems au
feu, qui nous donne des détails profondément
émouvants sur la part qu’ont eue lespasteurs
protestants français dans les souffrances de
la grande guerre. Non moins de 43 pasteurs
et évangélistes et 52 étudiants en théologie
sont morts ou disparus; 166 fils de pasteurs sont morts pour leurs pays : 20 pasteurs et 3 étudiants en théologie ont été
nommés chevaliers de la Légion d’Honueur.
Nous lisons parmi les noms des pasteurs
morts celui de M. C. Clôt, qui dirigeait l’église réformée de Freyssinière (Vallées Vaudoises des Hautes-Alpes).
M. L. Dupin de Saint-André, bien connu
parmi nous, a été cité à l’oidre du jour pour
son activité, ainsi que M. P. Jarillon que
nous eûmes le plaisir d’entendre à notre dei'iiier Synode, et M. J. P. Beltrando,pasteur
à Codognan et originaire de notre parois^
de Pramol.
Vatican. Le pape, vu les frais croissants
dès‘ voitures et des automobiles a autorisé
les cardinaux, même à Rome, à circuler à
pied ; mais ils sont tenus, quand ils veulent
le faire, de déposer les insignes cardinalices
et de se faire accompagner par un ecclésiastique ou un valet de chambre. Vu son
importance mondiale et ses conséquences
magnifiques, cette nouvelle devait figurer
dans les colonnes du journal. Quel remède
efficace aux détresses de l’humanité qui
marche dans la nuit ! Quel emplâtre bienfaisant sur toutes ses blessures ! Comme le cuir
est cher et la chaussure hors de prix, nous
espérons que l’an prochain les cardinaux
seront autorisés à aller pieds nus, mais nous
n’en sommes pas encore là.
{Evangile et Liberté). .
, Pour l’ECHO aux “Hirondelles,,.
Report L. 455,60
Burattini-Malan R., Firenze » 3.—
PonS J. P., Baratier » 4>—
Coïsson Pablo, E.st. Tarariras » 7,5»
Gaydou M., Monett *■
Total L. 488,10
Chronique politique.
NOUVELLES RELIGIEUSES.
Allemagne. Si un journal religieux de
l’Allemagne a pu écrire cette confession:
« Les conditions que nous font nos vainqueurs sont dures; nous devons dire que
nous ne recevons û[ue ce que nous avons mérité » (Luc XXIII, 41), il n’en est pas moins
vrai que les différentes Sociétés Missionnaires sont plongées dans une bien grande
affliction par le fait que la perte des Colonies
de l’Allemagne entraîne aussi la perte de la
grande œuvre missionnaire entreprise avec,
enthousiasme et poursuivie avec tant d’amour et de sacrifices dans plusieurs parties
de l’Afrique par exemple dans 1 Usambara
oà un homme de la plus haute distinction,
tel que le docteur Ernst Johansen, a èonsadté ses talents et sa fortune personnelle à
l’éducation chrétienne des indigènes et à su
s’y faire aimer comme un père. Nous savons
qu’un nombre considérable de missionnaires
anglais expèrent que leur gouvernement,
sans compromettre ses buts politiques, saura
trouver inoyen de permettre aux missionnaires allemands de retourner dans leurs
champs d’activité, vu qu’aujourd’hui la
Grande Bretagne n’a plus rien à craindre
de l’Allemagne. •, P. CALvmo.
Il était facile de prévoir que nous aurions
une crise partielle de Cabinet ; on était
également fixé sur le désir de M. Nitti de
garder le jjoavoir coûte que coûte. Ou voyait
moins clairement rorientation politique du
Ministère à reconstituer vu que son président n’a pas de programme ou, du moins,
son passé de chef du Gouveinement ne nous
-a pas indiqué jusqu’ici quelle ligne de conduite il se propose de suivre surtout au
point de vue de la politique intérieure. Aussi
lorsqu’il s’est agi de combler les vides produits par la démission volontaire ou forcée,
d’un certain nombre de ses collègues, s’est-il
adressé successivement à toutes les fractions de la Chambre comme si les tendances
et la couleur politiques n’avaient pas la
moindre importance lorsque l’on est au
pouvoir. Après avoir essuyé des refus, des
cléricaux d’abord, ensuite de quelques socialistes parmi les plus en vue et les mieux
qualifiés pour collaborer au gouvernement,
M. Nitti a enfin réussi à trouver par-ci {)ar-là,
une douzaine d’hommes de bonne volonté
«y compris les quatres survivants de l’ancien
Cabinet, qui constituent le noQ¥ean ministëre et dont les noms suivent:
HM-. Nitti, présidence, intérieur et intérim
des Colonies — Scialoia, affaires étrangères
— L. Luzzatti, trésor — Schanzer, finances
— Ivanoe Bonomi, guerre — Andrea Torre,
instruction — Mortar a, justice et cultes —
De Nava, travaux publics et intérim des
transports — Giov. Sechi, marine — Alfredo
Falcioni, agriculture — G. Alessio, postes
et télégraphes — G. Raineri, terres affranchies de l’ennemi.
lies hujt nouveaux ministres, nommé? par
décret royal du 13 courant, ont prêté serment le 15, ainsi que les nouveaux sousjsecrétaires, nommés le jour-même. La Chambre est convoquée pour lundi 22 courant, et
à ce qu’on dit, pour trouver grâce devant
elle, le nouveau Cabinet se présenterait avec
un. vaste programme de réformes, entre autres avec le projet d’étendre le système de
la représentation proportionnelle aux élections administratives, après avoir accordé
le vote aux femmes. Il y aurait en outre tout
un plan de réformes pour la réduction des
dépenses militaires,. Voilà qui serait bien.
M. Luzzatti préparerait de son côté un
projet de loi pour l’institution d’une chambre
de compensation interalliée qui auràit pour
but de mitiger le change. Nous verrons,
nous verrons t
— D’un bout à l’autre de la péninsule, le
centième anniversaire de la naiasance de Victor-Emmanuel II a été solennellement commémoré le 14 Mars. Et nous ne pouvons
qu’applaudir à cette manifestation de reconnaissance, officielle ou toute spontanée,
envers l’un des ]ilus grands ouvriers de l’unité
nationale. Mais nous faisons nos réserves
quant à l’opportmrité ou à la nécessité de
déclarer fête nationale à pei-pétuité 4e 14
Mars de chaque année, comme si l’on n’avait pas assez de fêtes chez nous !
— A souligner, à propos de la commémo- ■
ration du centenaire du grand Roi, le geste
P|uéril du Syndic de Milan qui a donné sa
démission parce que le Préfet lui a enjoint
de mettre 1e drapeau au balcon de l’hôtel
de ville, en signe de fête nationale. Obliger
un syndic socialiste à pavoiser pour une
fête dynastique ! Quel crime abominable !
— Le dernier terme pour la déclaration
des patrimoines aux effets du nouvel impôt
progressif, est prorogé au 31 Mai.
— Nous avons cru un moment que toute
l’Allemagne était sens dessus dessous. Un
coup d'état militariste avait éclaté à
Berlin le 13 courant, les trouiies contrerévolutionnaires s’étaient emparées de la
capitale que le Gouvernement de Bauer
abandonna aussitôt. Von Kapp et le général
Von Lutwitz s’emparent du pouvoir en décrétant la dissolution de la Constituante.
Le parti socialiste, d’accord avec le Gouvernement renversé, proclame la grève générale. Voyez s’il n’y avait pas lieu de se
préoccuper, en Allemagne et ailleurs et s’il
n’y avait pas raison de croire à uü vrai coup
d’état pour le rétablissement de la monarchie? Mais les dernières nouvelles nous rassurent à ce sujet : Kapp renonce au Gouvernement, les deux partis se sont mis d’accord
à la condition qu’on fasse les élections pour
un nouveau Reickstag dans le délai de deux
mois et qu’un nouveau ministère, formé en
grande partie d’hommes pratiques ou de
« techniciens » soit institué immédiatement.
Et c’est tout... pour le quart d’heure..
— Le Parlement français va discuter un
projet de loi concernant la reprise des relations diplomatiques avec le Vatican. Malgré
l’opposition probable des radicaux et très
certaine des socialistes, il est à prévoir que
le piojet sera voté et que, d’ici jieu, la
France, aura de nouveau son ambassadeur
près le Saint-Siège.^C’est M. le député-pasteur Soulier qui va être content ! j. c.
Longo G.,; Firenze — Salonion D., Co|l.
B|igttelete — J. P. Long, C. Vaidense ^
Plavan H., Id. — Griot R., Id. — G. G.
Ribetti, Biella — Albarin E., Jolanda —
Bounous M., San Germano .— Richard M.,
Cairo — Sappé J., Pramollo — Sappé Jacq.,
Allier — Sappé H., feu Jean, Balmas J.,
Sappé H. feu Franeçois, .Long J. H., Ribet
J. de Fréd., Sappé J. D., Plavan H., Beux
J. P., Bertalot M., Sappé Alexandrine, Pramollo — Crumière E., Villar Pellice — Davit
D., Monett — Pasquet J., Buenos-Ayres —
Bertin P., Nice — Danne D., Torre Pellice
— Bertalot Th., Id. — Goss Esther, Id. —
Frache H., Id. — Bosio G. B., Id. — Mouiglia H., Rorà — Perazzi V., Torino — Falchi R., Id. — A. C. D. G., Id. — Gay H. T.,
Bergamo — Refour J., Faetto — Barus D.,
Id. — Pejuonel M., Riclaretto — Tron H., .
Traverse — Ribet L., Varese — Peyronel L.,
Riclaretto — Plavan J. H., S. Germano —
Varvelli G., Torino — Messina C., Casale
Guigou St., Pomaretto — Cardon M., S. Secondo — Justet C., Inverso Pinasca— Odin
A., Savona — Jaffa A., Zambèze — Gaydou
D., Torre Pellice — Genre D., Pascal F.,
Pascal J. H., Pascal J. feu H., Pascal J. P.,
Pascal H., Pons Louis, Pons P., Salza.
— ■ Pons Ph., Pelosa — Rostan Maurice,
Id. — Salomon J. P. M., Tarariras — Forneron Marthe, Prarostino — Bouchard Lariiy,. Pramollo — Beux Henri, Id. — Stalle
Ketty, Nice — Ribet Mathilde, Torino —
Vallebona Vitt., Genova — Fontana-Roux
El., Chatillon — Eynard Aug., Torre Pellice
— Revel Margu., Angrogne — Cairns Susanne, Purdy — Gay Mad. née Pontet, Bobbio — Salomon Marthe, Id. — Sappé H. et
El., San Remo — Balme Alex. (Les Gilles),
Pomaretto — Rochon Margu., Inverso Pinasca — Collet Ad., Torino — Tron J. P.,
Pomaretto — Pons Darius, Inverso Pinasca
— Jahier Marie, Id. — Giaiero H., Perosa
Arg. — Durand-Chambon Jacqueline, Inverso Pinasca — Ribet Mad., Id. Long
Pierre’ Id. — Jahier Pierre. Id-. — Grill
Pierre feu Pierre, Pomaretto — Perrou
Mad., Id, — Bleynat Thomas; Id. — Long
Jacques, Inverso Pinasca — Baret Pauline,
Id. — Long Henri, Vivian - Uliva Albert,
Id. — Long L. veüve Léger, Id. — Ribet
Louis, ancien. Id. — Coucourde B., Id.
Barus Cath., Id. — Barai Albert, Id. —
Pons Fréd., Clos de Faët — Pastre Aug.,
Perosa — Piene Paul, Col. Miguelete —
Planchon Ern., Monett — Versloot Louise,
Rotterdam — Malan Rachel, Luserna S. G.
— Micol Marie, Massello — Balme Paul, Trayerse — Pons Pierre, anc., Bessé — Ribet
Susanne, Chiabrano — Combe Jacques (Martinat), Inv. Porte — Forneron Rachel (Vernei), S. Secondo — Jahier Marie (Gondins),
S. Germano — Ribet Césarine (Gorges), Id.
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Henri, Ogdeii — Martinat Marie (Chiotas),
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La veuve GAY de Pocapaglia {Prarustin)
remercie cordialement M. le pasteur Jean Bertinatti et toutes les personnes qui lui ont témoigné leur sympathie fraternelle, pendant ta
maladie et aux funérailles de sa bien-aimée fiUe
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et de son cher mari
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décédés dans l'espace de trois jours seulement.
Prârüstin, 14 Mars 1920.
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