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„te-<iuatrième année
Anno VI»/"''
13 Juillet 1928 '•y''
N» 28
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PRIX D’ABONNBMeNTi
,|Jtalie (y compris les Vallées et Colonies) .
étranger (y compris les deux Amériques)
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Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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ÉDITATION.
!
« Il fleurira «onime te lis ».
Osée XIV, 4-8.
^eur est ordinairentent dans la Bible
me de la fragilité ; elle passe comme
ive : épanouie, le matin, nous la trouÍ »s/au soir,, flétrie et mourante. Et sous
râp les latitudes, cette image trouve
ï implication. Au moment où nous écristees lignes, quelles splendeurs dans
pagnes ! Quelle exubérance de vie !
richesses et quelle diversité dans
!joyaux vivants sortis de la main de
Et demain, cette gloire sera passée,
iÿtix l’aura couchée en longs, andains ;
lelques fleurs qu'une main amie avait
sur la table du foyer familial ou
e chambre de malade tomberont moret desséchées. Ainsi en esteU de tant
ries, de toutes nos. vies,
l'pourtant hâtons-nous de le dire, la
n’est pas seulement un rêve, un soufItan jour. Dieu l’a créée pour la beauté,
elle il veut nous élever nous grandir,
mettre en contact avec sa propre
raté. Pas une fleur qui ne soit beUe,
on prend la peine de l’examiner,
•cette ou sauge, trèfle ou marguerite,
e nous attire et nous charme par
iforme, sa grâce, son attitu.de ou ses
l’urfô possède la vigueur, l’autre
'^êlI^éÎ l'éclat, celle-là la pu^
Chacune a sa valeur et l’on sent
’ioutes ont grandi dans une atmo-sphère
leauté. Et si nous les contemplons dans
détails, notre admiration ne peut
l’s’augmenter encore. Ainsi, quand la
[ humaine sort des mains du Père, elle
beDe, et toujoure elle conserve sa
ideur dans la mesure où, affranchie de
rtains contacts terrestres, elle demeure
liliement unie à son Créateur. Il est
pauvres existences qtii, jadis, avaient
it pour être lumineusés et bonnes ; elles
Jsbnt égarées dans les chemins du mal
8e sont flétries en un moment. D’autres,
JXKiées aux mêmes misères, se sont
hïées avec persévérance vers le soleil
et ont retrouvé la splendeur parte. Ce qui importe dans la vie, ce n’e^
Í tant sa longueur ou sa brièveté, c’est
beauté intime et profonde, celle que
ÇQ cultive et ramène en nous tous par
1 amour infini.
fyec sa magnificence, la fleur a souvent
8 parfum, mais toutes ne sont pas êga' sous ce rapport. Si les unes ont largent reçu ce privilège, d’autres en sont
partiellement ou totalement. Image
f saisissante de l'influence que nous
P'iOns exercer autour de nous ! Certaines
® propagent, hélas I comme une odeur
■^rt. Pm" leur dissipation ou leur bî«leurs mauvais exemples ou leur vomd'idéal, elles tuent la puissance divîbe,
effacent tout ce qui est pur dans les
rs des petits et des grands. Malheur
existences, si elles ne reviennent h
|Ui qui peut les transformer et répa^r
P brèches du passé ! Il y en a d’autres
P aucun parfum: indifférentes, égpïsWi dominées par l’orgueil ou la suffisance,
n’apportent rien à d'auti*q? ,/l | ne
aucune force pour le hien, pù^'fiouffle d’élévation ou de pureté, !Et,
l" contre, d’autres sont une riçhess^ et
^ bén^iction. Opulentes ou dêi>ourvues
f biens, terrestres, heureuses ou la|ou
l’épreuve, elles sont faites de yjp
II
toi res sur le mal, de renoncements, de
fidélité à Dieu et d’amour pour le prochain ; elles ont un rayonnement continuel
pour le bien. De la vie de Jean c’est l’affection sainte qui se détache : de. la vie
d’Etienne, c’est l’énergie ; de Paul la foi ;
de Marie l’adoration ; du Christ, la vie
dans sa plénitude de sainteté et d’amour.
Encore ici, qu’importe l’extérieur, si nous
sommes odeur de vie et si nous grandissons constamment dans cette direction ?
Enfin la fleur a pour eUe une troisième
grâce de Dieu : elle se résout toujours
dans une graine ou dans un fruit. Nectar
délicieux, substances nutritives, matières
colorantes, remèdes précieux, gisements
séculaires de houille auxquels l’homme demandera tant de produits utiles, que ne
tirons-nous pas de ces fleurs magnifiques ?
Elles sont un trésor ét elles ont des trésors à nous donner. Oh ! si l’on pouvait en
dire autant de chacune de nos vies et de
nos institutions ; famille, école, Eglise, patrie ! Si nous étions fidèles pour apporter
notre contribution régulière au bonheur et
à la gloire de notre humanité ! Il ne s’agit
pas ici d’exercer une influence passagère,
mais de déposer partout quelque ferment
de vie nouvelle, quelque fait réconfortant,
un écrit bienfaisant, une pensée féconde,
un témoignage puissant. Il s'i^it de mon
trer par toute notre manière d’être que
nous ne nous appartenons plus à nousmêmes, mais que nous désirons vivre de
Dieu et pour Dieu.
Fleurir ëcttnme le lis, comme la vigne, jeter ses racines comme le cèdre du Liban,
comment le pourrons-nous ? Comment nos
vies acquerront-elles cette beauté, ce parfum, cette richesse qu’il faut répandre
autour de nous ? Par un seul moyen : la
rosée de l’Esprit divin. Si la fleur tire du
sol certaines substances nutritives, eUe
reçoit d’en haut la vie et les splendeurs
qui raniment, l’air qu’elle respire, la chaleur qui fait vivre, la pluie et la rosée rafraîchissantes, le soleil qui la colore. H
n’en est pas autrement pour nous. La vie
d’en bas nous demande beaucoup, eUe nous
donne q)eu ; par contre, le ciel ne nous
demande pas au delà de ce que nous pouvons donner, et il nous apporte en abondance tout ce qui est indispensable. Nous
épanouir au souffle de Dieu, tout est. là
«Je serai pour mon peuple comme la rosée », dit l’Etemel. Enrichis de ces trésors magnifiques et permanents, à nous de
fleurir, de répandre partout la vie divine
et de porter beaucoup de fruits à la gloire
de Dieu. D. M.
(Du Semeur Vaudois).
LIEUX COMMUNS
Egards envers les humbles.
La cause principale du manque d’affection et d’estime réciproques, des petites
gens d'un côté, des riches, des personnes
cultivées ou ayant une position en vue,
de l’autre, n’est pas toujours de nature
économique, mais dérive le plus souvent
du manque d’égards des uns envers les
autres, d’une incompréhension mutuelle
voulue, des froissements, des piqûres à
l’amour propre, toujours en éveil, que les
« grands » infligent, parfois inconsciemment, aux « petits » dans leurs rapports
journaliers.
Qudles sont, en général, les personnes
dont le commerce est le plus agréable?
les personnes qu’on dit sympathiques, en
donnant au terme sa signification usuelle
qui a légèrement dévié du sens etymoion
gique ? Ce ne sont certes pas les gens qui
se mordraient la langue — et ce qu’il y en
a! — plutôt que de vous dire, l’occasion
s'offrirait-elle d’ellef^même, quelque chose
d’aimable et qui vous ferait plaisir ? iNon,
mais ce sont cdles qui, par un penchant naturel de leur être s’appliquent à vous
être agréables, à ne jamais vous frodssèr
inutilement, à ménager votre •susceptibilité ne vous tenant jamais des propos qui
pourraient yous blesser, vous faire de la
peine, ou éveiller en voug des souvenirs
humiliants. Voilà les gens sympathiques.
Chacun de nous en compte heureusement
un certain nombre parmi ses connaissances
et parmi les personnes que nous fréquentons habituellement; et il suffit parfois
d’apercevoir, ne fût-ce qu’en passant,
leurs figures bienveillantes pour que toute
notre journée en soit ensileillée.
Ces quelques lignes d’introduction m’amènent au sujet que je désire traiter brièvement : « les Isards envers les petites
gens», envers les humbles de ce monde,
c’est à dire envers une très nombreuse
catégorie de personnes dont la susceptibilité est toujours en éveil et que les meilleurs d’entre nous auront froissées sans le
vouloir, que d’autres, moins délicats, blessent, le sachant et le voulant. Il en faut
si peu ; un geste, une parole imprudente,
une poignée de main que vous n^ligez
de leur donner, voilà de sérieux griefs susceptibles de vous en faire des ennuis
pour toute la vie.
— Ce sont donc les soi-disant petits qui
ont tort et qui devraient avoir l'épiderme
moins sensible. — Pas toujours, et comme
il n’y a pas d’effets sans cause, leur susceptibilité a sa raison d’être dans votre
attitude coutumière à leur égard ; ils sont
sensibles aux coups d’épingle parce qu’on
leur inflige souvent de vraies blessures,
des humiliations voulues. Nous vivons au
milieu des paysans, les neuf dixièmes de
nos lecteurs sont paysans eux-mêmes, enfants ou petits-enfants de paysans, qu’ils
se l’avouent ou non. Or le temps n’est
plus, grâce à Dieu, où le mot paysan était
un terme de mépris : on se fait mainter
nant une autre idée du paysan, pramiu
au rang de cidtivaieu/r ; on sait que le
travail de la terre va être désormais presque ime science; on sait également qu’en
fait d’éducation, on pourrait trouver de
jeunes paysans qui, malgré leur gaucherie, en remontreraient sur bien des points
à tels soi-disant «fils de bonne famille»
qui les regardent de haut en bas. On sait
que la fineesse tout extérieure et les simagrées de certaines mijaurées bouffies d’orgueil ne valent pas la délicatesse de sentiments innée de telles campagnardes authentiques. Le paysan et là paysanne n’ignorent rien de tout cela, parce qu’ils ne
se laissent plus éblouir par les faux-semblants, et ont pris conscience de ce qu’ils
sont réellement et de ce qu’ils valent. Us
ne souffrent plus qu’on les méprise; et
en réalité, tous ceux qui ont le cœur et
l’esprit bien faits et une intelligence
moyenne ont pour les paysans l’estime
et les égards qui leur sont dus.
Mais vous trouvez encore des gens qui
ne veulent pas marcher avec les temps,
de pauvres gens, pauvres d’esprit, aux
idées surannées, qui continuent à voir
dans le paysan un être inférieur qu'il
est de bon ton de tenir à distance ; qui
vous jettent à la face le terme de paysan comme suprême injure et qui croient
de bonne foi qu’il est permis d’avoir a
son égard une attitude, des manières, des
procédés qu’on se garderait bien d’employer avec une autre classe de personnes ; et le campagnard, quoique fin observateur, prend parfois ces peu louables
exceptions pour la règle, met tous les
« sgnour » dans le même sac, les bons et
les mauvais, les intelligents... et ceux qui
ne le sont guère, se méfie d’eux si tant
est qu’il ne nourrisse pas à leur égard des
sentiments de profonde aversion dont je
viens d’expliquer la cause.
C’est donc le cas de nous appliquer ici
aussi la règle d’or de FEvangile : « Fais
aux autr^ ce que tu voudrais qu’on te
fît » ; aie pour ton prochain, queJ qu’il soit
et quelle que soit sa position sociale, les
égards, tous les égards que tu voudrais
qu’on eût pour toi. Il n’est peut-être pas
un seul lecteur, une seule lectrice de ces
lignes, qui ne. se trouve à avoir des rapports fréquents avec une ou des personnes de condition inférieure à la sienne
ou qui, de quelque façon, dépendent de lui.
En réfléchissant un brin vous me comprenez. Eh bien ! faisons^nous une règle absolue, non seulement de les traiter toujours équitablement et avec bonté, mais
d’avoir pour eux tous les égards que notre conscience et notrè cœur nous imposent. Gardons-nous, si nous sommes plus
instruits qu’eux, de faire parade de notre
science, gardons-nous surtout, si nous sonir
mes riches ou dans l’aisance, de leur faire
sentir qu’ils sont pauvres et nous sont inférieurs... parce que nous les payons ! Métnageons leurs susceptibilités, leur fierté,
chaque fois qu’eUes nous semblent légitimes. Loin de nous la sotte préoccupation
de marquer les distances entre eux et
nous. Voilà les seuls moyens de se faire
des amis de ceux qui, sans cela, vous
jalousent, et vous chargent, le plus sauvent à tort, de tous les iiéchés d'Israël
Que les privilégiés, commodément attablés
au banquet du bonheur, n’oublient jamais
que
«Tous n’y sont pas assis également à
l’aise». j. c.
ÜDÍ0DS Gbrétiennes de Jeunes Filles.
Le 7”® Camp national des Ubions Chrétiennes de Jeunes Filles aura lieu à Pral
du 20 au 28 juillet.
Le programme des plus attrayants comprend, à côté de la partie récréative et
des excursions dans le voisinage, des cultes et des conférences sur des sujets d’actualité, de M.mes E. Meynier et Œtostarih
Romano et de MM. Fuhrmann, Giov,
Miegge, Cesare Gay, etc.
Le prix de la pension est de L. 12 par
jour iKflir les sociétaires, de L. 14 pour
les autres — pour le ligement... en grange.
Celles qui voudraient une chambre la payeront à part.
Pour de plus amples informations,
s’adresser à M,Be Quattrocchi - Pinerdo.
2
John Bunyan.
Dans chacune de nos bibliothèques pa^
roissiaJes on trouve au moins un exemplaire du Pélerimgè du Chrétien, ce sublime récit ou poème allégorique qui a
édifié et remué des centaines de milliers,
probablement des millions de piersonnes
de tout pays, de toute langue, au cours
des trois derniers siècles. On affirme même
que c’est, auprès la Bible, le livre le plus
répandu qu’on ait jamais imprimé ; songez
qu’il a été traduit en 122 langues et il
n’est pas un de nos lecteurs d’un certain
âge qui n’en ait fait ses délices dans son
enfance. Nos enfants d’aujourd’hui lisent
autre chose, des récits fort captivants sans
doute, mais qui ne les empoigneront jamais à l’égal du Pèlerinage du chrétien,
fruit de l’expérience et de la foi d’un chrétien vivant, doublé d’un artiste de génie.
John Bunyan naquit près de Bedford
(Angleterre méridionale) en 1628 d’un
chaudronnier, un humble état que, le futur
écrivain et prédicateur exerça dans sa
première jeunesse. Sa femme fut, entre
les mains de Dieu, l’instrument de sa conversion; et voiE notre jeune homme, —
indifférent jusqu’alors en fait de religion
et qui avait de sérieux écarts de jeunesse
à se reprocher — transformé totalement ;
le voilà entreprendre des études sommaires, doué d une intelligence peu commune,
dans le but de se consacrer à E prédication de l’Evangile ; et ü fut bientôt un
prédicateur puissant et original attirant
des foules innombrables au pied de la croix.
Mais les temps étaient particulièrement
durs pour les pasteurs non conformistes
que les Stuarts se prirent à persécuter;
et Bunyan, accusé de présider illégalement
des réunions religieuæs, fut condamné à
remprisonnement. Sa captivité dans la
mai«)n de détention de Bedford dura 12
longues années et fut providentielle, puisque c’est en prison que Bunyan, s’inspirant des Saintes Ecritures et de quelques
livres d’édification qui étaient à sa portée, imagina et écrivit l’admirable récit
allégorique que vous savez, un chef d’œuvre, même au point de vue h'ttéraire, qu’on
a pu comparer, à certains égards, au « Paradis perdu » de Milton ; un livre précieux
qui a rechauffé des millions de cœurs parce
que son auteur y a fait passer l’ardeur
de sa foi et l’expérience précieuse d’une
vie de complète consécration ; un livre, dit
M. A. Taylor « qui durera aussi longtemps
que l’homme croira d’avoir une âme et
d’être responsable de ses actions et de ses
pensées ».
Les protestants anglo-saxons ont donc
été bien inspirés en rappelant par des
commémorations ad hoc la mémoire de
J<rfin Bunyan à l’occasion du 3“® centenaire de sa naissance. c.
La « Libreria Claudiana » a eu l’heureuse
inspiration de réimprimer U PeUegrinaggio dd Cristiano (traduction de S. BSanciardi) à l’occasion du 3™® centenaire de
Bunyan. Le joli volume sobrement illustré
et à l’impression soignée, d’environ 400 paSes — qui vient de sortir des presses de
E Typographie Alpine — est mis en vente
pour le modique prix de î,. 5 broché et de
L. 7,50 relié en toüe, et mérite d’être largement répandu. S’adresser à la «Libreria CEudiana» - Torre Pellice.
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Dictimiairt egcfdopime de lé BiUe.
La Société anonyme de l’imprimerie,
librairie et publications « Je sers », désireuse de mettre à la disposition des pasteurs, étudiants, moniteurs des écoles du
dimanche, membres d’unions chrétiennes,
laïques, etc., un ouvrage important, où seraient fixé^ succinctement les connaissances actuellement acquises au point de vue
critique et historique, de nature à rendre la Bible plus intelligible, et par conséquent plus vivante, a décidé d’entreprendre la publication d’un Dictionnaire
Encydopedique de la Bible en trois volumes innquarto.
Cette Encyclopédie consacrera ses deux
premiers volumes au dictionnaire proprement dit, conçu sur le plan des grands
dictionnaires récemment édités en Angleterre, en Amérique et en Allemagne. On
^ y trouvera, dans 1 ordre alphabétique, les
articles relatifs au milieu dans les,quels
la revelation hjebraïque a vu le jour, aux
choses, aux hommes et aux doctrines de E
Bible.
Le troisième volume sera consacré aux
effets de la Bible dans l’Histoire, et cela
au point de vue évangélique protestant.
On y trouvera :
1° La filiation spirituelle du protestantisme à travers les siècles, depuis les
temps évangéliques jusqu’à nos jours;
2“ une notice historique sur les
multiples sociétés ecclésEstiques qui le
composent ;
3“ une revue, des œuvres du protestantisme français ;
4" un dictionnaire des contemporains :
courtes biographies des personnalités qui
ont marqué dans l’histoire du protestanitisme français depuis 1830.
L’utilité d’un pareil ouvrage, qui mettra
à E portée de tous un ensemble de renseignements qu on ne pourrait trouver qu’à
grands frais, et sans coordination, dans
une riche bibliothèque, n’échappera à personne. Voilà environ un demi-siècle que
notre protestantisme n’a pas produit d’ouvrage de ce genre. Chacun s’en plaint. De
son côté, 1 Egh'se catholique, qui possède
le grand ouvrage de l’abbé Vigouroux sur
1 état actuel de E science chrétienne, vient
de publier, sous le titre Ecclesia, une Encyclopédie populaire de connaissance religieuse destinée à vulgariser partout E doctrine romaine et ses notions sur l’histoire
du christianisme. On ne peut qu’adnïirer
son effort, et prendre exemple de son
zèle.
Il faut, pour les besoins de nos Eglises,
pour leur culture, pour leur marche en
avant, qu’une Encyclopédie protestante de
E Bible, qui est le livre de E Parole de
notre Dieu et le palladium de E Réforme,
soit mise à E disposition de chaque pasteur et placé dans les bibliothèques de
toutes nos paroisses. Nous faisons à l’élite
intellectuelle de nos milieux chrétiens cette
confiance qu’ils nous aideront à mener à
chef 1 œuvre urgente, et nous comptons
sur tous nos coreligionnaires, queUe que
soit leur église, pour nous assurer, par
une active propagande, les isouscriptions
nécessaires à sa publication et à sa diffusion dans tout le protestantisme de langue
française.
^ La Société «Je sers» a remis E direction du travail à M. le professeur Alexandre Westphal, qui aura avec lui, au Comité de rédaction, INI’, le professeur E.
de Faye, MM. les pasteurs Philémon Vincent, 'Albert Dartigue, Jean Laroche.
Déjà de précieuses colEborations sont
acquises. On fera le nécessaire pour qu’elles soient aussi nombreuses, aussi éclairées que possible. La souscription sera
ouverte le !«'• octobre. Un avis ultérieur
en fera connaître les conditions.
On peut adresser, dès mainfenant, toutes les communications et suggestions concernant le Dictionnaire Encydopédique
de la Bible, à M'. le professeur Alexandre Westphal - 102, Boulevard 'Arago Paris (14®).
À VENDRE, toute ou en partie, jolie
propriété sur la colline de La Tour.
Occasion unique. - S’adresser Tip. Alpina.
FEDERATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS
iiiiiiiniiiiNiimiiiiiiijiiiiim
-1 927--1 928.
Ont souscrit pour l’Eglise Mère en versant leur cotisation d’un àdlar (les chiffres entre parenthèse indiquent des contributions spéciales) les personnes dont
les noms suivent :
Colonie de New-York et environs.
Groupe Madeleine Caïrus.
Ernesta Vola, M.me Silvia Giaveno, Mary
Giaveno, M.me Pauline Rivoire, M.me Léa
Caïrus, M.me Nelly Bertin, Lamy Bertin,
David Bertin, Marie Hugon, M.me Hélène
Massoero, Augustine Besnier, Silvio Rivoire, M.me Catherine Jourdan, David
Coïsson, Emile Coïsson, Attilio Coïsson,
M.me Attilio Coïsson, Emma Bein, Albertine Dalmas, Madeleine Caïrus. - Total
ddlars 20.
Colonie de Chicago.
Groupe Ernest Mûris.
Jean Et. Rostan feu François, Jean L.
Rostan, Henri Grill junior. Guido Rostan,
Eugène Breuza, Henri Rostan feu Antoine,
Henri Rostan feu François, M.me Marguerite Balma, François Garrou, Ernest Mûris (1,50). - Total dollars 10,50.
Groupe Philippe Berger.
Humbert Rostan, Silvio Scaruffi, François Grill senior, François: Grill fils, François Grill de Jean, François Peyrot de Jacques, Antoine Berger, Albert Peyrot, Emmanuel Perrou, M.me Philippe Berger,
Philippe Berger (2). - Total dollars 12.
Groupe Antoine Pons.
François Richard, Miss Susanne Richard,
Jacques Balma, Vittorio Bulzone, M.me
Malvina Rostan, Henri Grill senior (5),
Henri Peyrot, François Peyrot de Philippe (5), Alex. Peyrot, Gius. Bertalmio,
Marie Pons, Jean Etienne Garrou, M.me
Antoine Pons (3), Antoine Pons (3). Total ddlars 26.
CHRONIQUE VAUDOISE
Faculté Taudoise de théologie.
Du 22 au 30 juin eut Heu E « session
ordinaire d’examens » où les étudiants inscrits régulièrement ont tous été interrogés et avec des résultats satisfaisants, sur
E matière étudiée dans le 2™® semestre.
M. le candidat Henri Geymet a soutenu
une partie de ses examens généraux.
MM. les candidats; Ermanno Genre et Süvio Long ont obtenu leur « licence théologique» ce qui doit signifier qu’ils vont
demander leur consécration dès le prochain Synode.
Quatre autres candidats : MM. Albert
Ricca, Lorenzo Rivoira, Robert Nisbet et
Eho Eynard, ayant terminé leur triennat
d études, ise sont inscrits pour E isession
extraordinaire d’examens généraux de la
seconde semaine de septembre, à La
Tour.
H: * *
CLEVELAND (Etats-Unis). Nous apprenons indirectement E mort soudaine
de M. Daniel Eynard, décédé à l’âge de
78 ans, à E suite d’une bronco-pneumonie.
M. Eynard était parti du pays en 1872 et
habitait les Eîtats-Unis depuis presque 50
ans, ce qui ne l’empêchait pas d’aimer ses
Vallées ni de s’intéresser à telles de nos
œuvres de bienfaisance.
Les funérailles, qui eurent lieu à NewYork où le corps fut transporté par les
soins de sa famille, groupèrent autour du
cercueil couvert de fleurs, bon nombre de
Vaudois et d’amis américains. Notre sympathie va à E famille et en particuHer
à M. Eîtienne Eynard (Garablin) qui pleure
un frère bienhaimé, le dernier, vivement
regretté de tous ceux qui l’ont connu, pour
sa bonté et sa parfaite droiture.
PERRIER-MANEILLE. Le premier dimanche de juillet a eu lieu l’instaflation
de M. Poët Humbert comme ancien du
quartier de Traverse, vacant à E suite
de E démission de M. Pioët Ernest.
— Actes liturgiques du trimestre avriljuin. Mariage : Poët Jacques de Jean Paul
i(ClouteS) avec Guigou Marie Marguerite
(Plan de Faët).
Baptêmes : Tron Pauline de Jacques
(Clôt du Zors) ; Bertalot Guido Jean de
Paul (Creuset) ; Ferrier Attilio de Jean
Pierre (Poumeifrè) ; Micol Jeann%
d’Alexandre (Baisse). >
Enterrements.: Pons François,
Jacques (Baisse) ; Pons Hélène
Tron (Faureng) ; Peyrot Jacques?(,
set) ; Guigou Tliéophile (Perrier)..«i
NEW-YORK. A la première Eglis%
doise de New-York. Nos cultes des
des solennités du printemps (Ra
Pâques, Pentecôte) ont répondu à
attente, et au-delà, quant au nombd
ceux qui y ont participé. Nous pouÂ
en dire autant de nos assemblées du
manche des Mères (13 mai) et du dii
che des Enfants (10 juin).
En cette dernière occasion les élè,
notre école du dimanche, presque au
plet, ont pris part active au progr'
en récitant des paroles de Jésus en fi
çais, cela va sans dire, et en nou^
sant entendre de beaux chants,
que le 125 de nôtre Recueil (cantic
E famille), parfaitement nouveau
l’auditoire.
Ils étaient nombreux dans le noî^
Recueil les cantiques non connus des,,
des personnes. Sils commencent à leur
familiers c’est qu’ils ont été chantés
tre culte principal par un groupe de
çons et de filles ayant eu l’opportuni;
les exercer à l’école du dimanche
«l’instruction religieuse». ;
Vers E fin de cette même réuniofi
prix ont été distribués aux élèves- ay
le plus de présences à l’école du dirH'
depuis septembre dernier.
Comme déjà à E fête des Mères, le
teur, a, naturellement, traité un ,si
apprqprié à E circonstance. En p
de l’importance de l’instruction r^
de l’enfance et de E jeunesse, il a
porté le jugement d’un homme ayant
longue expérience en matière de jusl
criminelle ; celui du juge Rosalsky di
Cour dès General Sessions. D’après t
l’on doit en croire YEvening Sun (un
grands quotidiens de New-York) le 90
des crimineE de tout genre sont des
qui « ont été élevés sans aucun 'ertsei
ment religieux ».
— Le dimanche des Rameaux, de
une nombreuse assemblée, très rec
lie, nous avions eu le bonheur d'
mettre comme nouveaux membres d’égi
6 jeunes gens et 4 jeunes fillesi’'
d’entre eux sortaient de notre catéch
nat, tandis que les trois autres nous
naient d’assez loin et même de deux 1
lités différentes.
Tout en ayant suivi dès leur enfa
l’école du dimanche de leur village res'
tif, ils ont voulu (peut-être aussi i
répondre a un d&ir de leurs parent
être reçus chez nous. Ce qui nous a
tainement réjouis ; mais ne nous a pas;
pêchés —- bien au contraire — de
recommander de se rattacher offiriment, par certificat, à l’Eglise de l’em
où ils résident, à quelque dénomi
que cette Eglise appartienne.
Journée bénie et mémorable... pott
Pasteur officiant à cette cérémonie, ffl
sans doute aussi pour nos jeunes an
et, nous voulons l’espérer, pour cha<
des présents.
En souvenir de cette date, doublent
solennelle pour elles, nos nouvelles recïf
ont reçu un magnifique exempEire
mat de poche), en français, du Nouve
Testament.
Mais à Pâques l’affluence a été bien
grande. Remplie comme un œuf,
î^lise, ce jour-là. Elle ne l’avait ja
été de cette façon.
■— D'où sont-ils sortis ? — se dei
daient complaisamment nos habitués?
voyant tant de figures nouvelles. Bon
bre étaient venus des environs de
York ; mais aussi de E vaste métro
!i|kigrogne, entre autres (voiE un
qui va particulièrement réjouir le Di
teur de l’Echo), Angrogne était
quement représentée.
Nos dix jeunes frères et sœurs
ment reçus étaient là. lE furent les
miers à s’approcher de E table d»
gneur. CelIeKii réunit autour d'dllo
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nombre inusité de commixniants ; au point
que, vers la fin de la cérémonie, le concierge, auquel nous nous en remettons
pour les préparatifs de la SainteÆène,
s’est entendu dire ; « il n’y a plus de vin ».
L’offrande a aussi été particulièrement
bonne : 133 dollars. \
C’est l’oipinion du Conseil d’Egliæ que
[ les cultes que nous venons de retracer ou
•simplement de mentionner, constituent
’ une autre bonne étape dans l’histoire de
notre Congrégation. P. G.
ROME. Les journaux de la capitale annoncent la nomination des nouveaux gerarchi de la Banque d’Italie, à savoir : le
Gouverneur, le Directeur général et le
jViceKÎirecteur général; ce dernier en la
personne du comm. Niccdd Introna, membre de notre Eglise Vaudoise de Rome et
qui fut vice^président d’un de nos derniers Synodes. Le Giornale d’Italia le qualifie « un fonctionnaire doué de qualités
de premier ordre, d’une haute compétence
technique, de valeur authentique, homme
très intègre, à la conscience adamantine ».
En qualité de coreligionnaire nous nous
réjouissons -vivement avec le comm. Introna pour les très hautes fonctions dont
il vient d’être revêtu, en dépit de la
guerre déloyale qui lui fut faite dans certains milieux intolérants. c.
SAINT-JEAN. Actes liturgiques du 1®*'
semestre 1928.
Baptêmes : Ponte Bruno de François ;
Pons Jean de Jean; Pons Aline de Jean
(1®” janvier) ; Barthélemy Bounous de
Jean ; Pons Sergio de Jean (29 février), ;
Goas David de Elie ; Goss Eldmira de Elie
(8 mars) ; Cerutti Romolo de Vincenzo
(12 mars) ; Gay Guido de Charles (25
mars) ; Odin Velma de Jean (3 avril) ;
Martinat Ferruccio de Alexis; Meynier
Gino de Jean (4 avril) ; Malan Emilie de
Frédéric ; Bastie Esterina et Bastie Marie
Ida de Charles (6 avril) ; Vola Aldo Charles de Arthur ; Costabel Erminia, Costabel
Henriette de Annibaie (8 avril) ; Marti^.nat Edda de Lamy ; Malan Nelly de Louis
(15 avril) ; Malan Robert de Etienne (22
avril) ; Roman Ersilia de Emmanuel (23
avril) ; Benech Mario de Oscar (25 avril) ;
Bellion Hélène de Giulio (6 mai) ; Peyrat
Albino de Edouard (13 mai) ; Gaydou Fre*dino de Frédéric ; Avondet Hélène dé
Louis (20 mai) ; Malan Prosper de Barthélemy (27 mai) ; Anderset Lydia Cécile
de Alphonse (3 juin).
— Jeudi matin un long cortège accompagnait à sa dernière demeure terrestre
la dépouille mortelle de Revel Lydie que
Dieu a rappelée à Lui 'à l’âge de 62 ans.
Originaire de Saint-Jean, elle avait fait
ses études au Pensionnat de La Tour,
après quoi elle était entrée comme institutrice dans une famille à Rome où elle
resta pendant plus de 40 ans, en dépensant ses dons, ses capacités, son intelligence au service des autres. Très active,
elle fut grandement appréciée et laisse
parmi tous ceux qui l’ont connue un bienfaisant souvenir.
Le service funèbre a eu lieu dans le
temple et a été présidé par M. Tron.
Nous exprimons notre profonde sympathie aux sœurs ainsi qu’à tous les parents.
Y.
Institutions Hospitalières Vandoises.
C’est avec une réelle douleur que nous
avons appris le décès, survenu subitement
à Ceres, de M.lle Marguerite, Péllegrim
fille de M. le banquier David Pellegrini.
Adonnée de tout son cœur aux affections
de famille, elle avait cependant accepté,
l’année passée, d’être notre collectrice à
Turin en faveur du Refuge, et notre dernier rapport montre avec quel zèle eUe a
affronté cette tâche souvent ingrate.
C’est avec une vive reconnaissance pour
ce qu’elle a fait et de profonds regrets
pour son départ prématuré qpxe la Comimission Hospitalière exprime toute sa sympathie à la famille affligée.
Nous adressons les expr^îsions de notre reconnaissance à la Società Anonima
Italiana S. Verudii, qui a bien voulu nous
envoyer deux nulle lires en souvenir de
la défunte fille de son président, M. D.
PeUegrinli.
Noayelles de la Semaine.
Nous n’arrivons pas à trouver dans 1^
quotidiens des nouvelles de poiitîque intérieure qui méritent d'être particulièrement signalées... ce qui veut dire, je suppose, que tout va comme sur des roulettes. Le Chef du Gouvernement a déposé
à la Chambre le projet de loi sur l’état
juridique et économique des secrétaires
communaux qui, comme chacun sait, vont
devenir, à partir du 1®” janvier de l’année prochaine, des fonctionnaires de l’Etat.
Des fonctionnaires bién rétribués, avec un
« traitement initial » qui va de L. 28.500
pour les secrétaires des grandes villes à
7.000 pour ceux des communes de moins
de 2.000 habitants, sans compter les augmentations périodiques.
La Caisse d’amortissement de la dette
publique, qui .ne compte même pas un
an d’existence, se trouve déjà en possession, à ce qu’on affirme, de 580 millions
de lires de titres de la dette publique, y
compris les dons reçus ; ce qui voudrait
signifier que plus d’un demi-milliard de
notre dette devrait être considéré comme
déjà amortisé.
ün accord commercial entre l’Italie et
l’Esthonie, sous la « clause de la Nation
la plus favoriisée», vient d’être conclu à
Rome.
Les ministres Volpi (Finances) et Fedele (Instruction), démissionnaires pour
des raisons qui nous échappent, ont été
remplacés par : le sénateur Antonio Mosconi aux Finances et par le député Giuseppe Belluzzo à l’Instruction, lequel est
à son tour remplacé à 1’« Economie » par
le député Alessandro Martelli. Par la
même occasion, M. Mussolini fait nommer
8 nouveaux sous-secrétaires en remplacement de ceux qui ont dû ou ont voulu résigner leurs fonctions.
La grande nouvelle qui défraye la presse
nationale et étrangère, depuis plusieurs
jours, est de celles qui ‘font réellement
honneur à notre pays. Vous saurez donc
que nos célèbres aviateurs Carlo Del Frété
et Arturo Ferrarin viennent de voler,
d’un seul trait, de Rome à Port Natal
(Brésil). Partis nmrdi 3 c. à 19 h. 45
de Monte Cfelio, ils ont atterri directement
— après avoir successivement traversé la
Méditerranée et l’Atlantique en 50 h. 14’
de vol initerrompu — sur les côtes septentrionalles du Brésil. Ce parcours de
km. 7.296 constitue le record mondial de
distance. A remarquer que l’Italie détef nait déjià le record du vol en hauteur
(m. 11;.827)„ du vol de durée et du vol
rapide (km. 512 à l’heure). Tout autant
de records pour lesquels l’Italie est fort
complimentée à l’étranger, mais que notre presse exalte avec un langage hyperbolique qui n’a plus de mesure et dont
on (se moque un peu au dehors. Soyons
modestes dans le triomphe.
— FRANCE. On vient d’assister à un
évènement fort rare et peu banal, à
l’inauguration d’un monument à l’honneur
d’un homme vivant qui est présent à la
cérémonie ; le monument à Vex-généralissime Foch, érigé à Cassel, dominant la
plaine immense, qui s’étend jusqu’aux dunes d’Ypres, et inauguré le 7 c., à la présence du Ministre de la Guerre, des maréchaux Pétain et Foch et d’un grand
nombre de généraux et d’anciens combattants, par M. Poincaré qui fit du grand
maréchal le plus bel éloge qu’on pût souhaiter ; « ...dans les postes qu’il a succesr
sivement occupés, Foch a toujours été, au
moment voulu, l’homme le plus apte â
accomplir les fonctions qui lui étaient
confiées ».
—- ALLEIMAGNE. Le Reichstag a accueilli plutôt froidement, mais .sans hostilité, le programme du nouveau chancelier
Muller. Le Gouvernement affirme-t-il, s'inspirera à une politique de paix, à l’intérieur comme à l’extérieur en renonçant
à toute_idée de revanche. Il insiste cependant, comme ses prédécesseurs, sur la nécessité de l’évacuation prochaine et totale
de la Rhénanie ; et enfin, dans le but d’accentuer la républicanisation du pays, il
établit que le 11 aoûL date de la constitution de Weimar, soit proclamé jour de
fête nationale.
— MEXIQUE. Les élections qui ont eu
lieu dernièrement ont porté à la présidence le général Obrégnon, en remiplacement de M. Galles, l’ennemi irréductible
du clergé pohticien. On espère que le nouveau président, plus accommodant et plus
souple que son prédécesseur, va s’employer
efficacement à ramener la paix à l'intérieur.
— YOUGOSLAVIE. A la suite des troubles et des luttes de races que vous savez,
le ministère a dû démissionner et la crise
peut durer plus longtemps qu’on ne
pense. Radie, qu’on avait d’abord chargé
de former le nouveau Cabinet se dérobe,
sous prétexte qu’il serait malade. Mais il
y a autre chose : les Croates exigent rien
moins que la dissolution de la Scupcina
. suivie de l’élection d’une nouvelle ChamH bre qui devrait modifier le Statut.
— Le drame pdaire est toujours entouré de mystère, toujours angoissant si
l’on songe au sort de nos naufragés ainsi
qu’à ceux des autres nations accourus
pour secourir les nôtres. On est toujours
‘ sans nouvelles du groupe Mariano, toujours sans nouvelles du groupe demeuré
sur la charpente de l’aéronef, ainsi que
des membres de l’expédition Aknundsen.
Mais las recherches sont poursuivies avec
ardeur, les navires brise-glace russes avancent péniblement, mais avancent vers le
■ ’ lieu de la catastrophe. L’aviateur russe
• jBabukin qu’on craignait perdu a pu re' tourner à bord de son navire. En outre,
le 6 c., un aéroplane suédois, descendu
sur le groupe Viglieri a repris et emporté
avec soi l’aviateur Lundborg, le sauveteur
■? de Nobile qui était tombé sur le groupe,
comme on s’en souvient, en essayant de
sauver un deuxième naufragé. Jon.
L’EMMEN ËDICAUVANT LE MARIAGE.
Cette grave question de l’examen médical avant le mariage est étudiée en ce
moment dans tous les pays d’Europe. En
France, un projet de loi rendant obligatoire cet ex^en, vient d’être déposé à la
Chambre.
En Belgique, la Croix-Rouge et la Société Belge d’Eugénique se sont occupées
dé cette question. On a compris qu’il ne
pouvait être question d’essayer d’imposer
cet examen, mais toutéfois, il est nécessaire d’attirer l’attention du public sur sa
néîessité. Une première réalisation va être
faite. Tous les bourgmestres de l’agglomération bruxelloise réunis ont décidé, à la
demande de la Croix-Rouge et de la Société
Belge d’Eugénique, que les chef.s de bureaux de l’état civil remettraient une notice à ce sujet à tous les futurs époux qui
viennent solliciter leur inscription en vue
de leur mariage.
Nous donnons ci-après le texte de cet
avis :
« Croix-Rouge de Belgique et Société
Belge d’Eugénique.
« Conseils aiix futurs époux :
«Si vous n’êtes pas bien portants tous
les deux, votre union ne sera ni prospère
ni heureuse, car la maladie du mari entraîne la misère, et celle de la femme le
désordre du foyer. IDe plus, certaines affections se transmettent d’un époux à l’autre, et de ceux-ci aux enfants.
« Il faut donc, avant de "vous marier, demander à un médecin qui ait votre confiance de vous examiner complètement et
de vous donner son avis que vous vous comimuniquerez l’un à l’autre. Votre responsabilité serait grave si vous négligiez cette
précaution et vous pourriez en être cruellement punis en vous-mêmes et dans vos
futurs enfants.
« Les médecins sont tenus au secret par
la loi : ils ne peuvent, san^ votre autorisation formelle, répéter à qui que ce soit ce
que vous leur aurez dit ou ce qu’ils auront
constaté au cours de leur examen.
« Si le médecin vous conseille de remettre -votre mariage en raison de votre état
de santé, écoutez la voix de la sagesse et
cLe votre conscience. Sans doute, votre désappointement sera grand, mais il sera
bien plus grand encore si Tunion dont vous
attendiez le bonheur devenait, par votre
propre imprudence, une source de chagrins
et de maux pour vous et vos enfants.
« Dans la majorité des cas, d’ailleurs, le
médecin pourra vous donner un avis favorable, et c’est avec d’autant plus de confiance que vous réaliserez le projet qui
vous est cher ».
Attirer l’attention du public et — surtout — des jeunes gens sur cette question,
c’est faire une œuvre très efficace de protection de la santé. H. S. M.
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NAVIGAZI0NE_6ENERALE ITALIANA
PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per GLI STATI UNITI
Dnilio: 24 Luglio da Genova, 25 da Napoli
per New-York.
Colombo; 28 Luglio da Genova, 30 da Palermo
per New-York.
Per il SUD AMERICA
Angnstns : 12 Luglio da Genova
per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro, Santos,
Montevideo e Buenos Aires.
Doiiio: 30 Agosto da Genova
per Barcellona, Dakar (ev.), Rio Janeiro
Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Per CUBA, CENTRO AMERICA
e PACIFICO
Virgilio: 31 Luglio da Genova
per Marsiglia, Barcellona (ev.), Cadice
Avana, P. Barrios, P. Limón, P. Colum
bia, Cartagena, Cristobal (Colon), Buena
ventura (ev.), Guayaquil, Callao, Moliendo
Arica, Antofagasta, Valparaiso, Talcabuano
S. Antonio (ev.).
Per L'AUSTRALIA
Caprera: 26 Luglio da Genova
27 da Livorno
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