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Vienne . . « Fr. 3
On s’alioniie
All bureau íVAdmiiiistratíon;
Chez MM. íes Pasteurs -, et à
rimp. Besson à Torre Pellice.
y ab o n n e m e il t s e pay e d’a v a n ee. ^
Année XXXIV. X. 49.
7 Décembre 1899
Numéros séparés demandée avant
le tiragOt 10 centimes chacun.
Aujionces: 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois — 15 centimes de 2 à n fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S'adresser pour la Rédaction à M,
N. Tourn, prof., Torre Tellice et
pour l'Administrafion à M. Jean
Jalla, ¡»lüf-, Torre reltice.
Tout changement d'adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi,
Vous me serez témoins, .éot. 1,3. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton règne vieniio. Matt. VI 10.
Sommaire :
Echos d'o la semaine — Jésus, les justes et les
pécheurs — Cürrespondajice — Courrier
Missiounaire — Société Vaudoise d’Utilité publique — Nouvelles et faits divers
—. Revue Politique — Annonces.
Echos de la semaine
Les journaux protestants français
se montrent généralement satisfaits
du résultat de la Conférence de Lyon.
Aucun d’eux ne chante victoire pour
son parti (et cela même est déjà un
bon signe), mais tous sont unanimes
à reconnaître qu'un esprit conciliant
et fraternel a régné dans l’assemblée
et qu’aucune des craintes qu’on en
avait conçues n’a été justifiée par les
faits. C’est un premier pas vers ,1e
rétablissement de l'unité dans l’Eglise.
L’esprit qui s’est manifesté pendant
et après la conférence nous est garant que l’on continuera dans cette
voie, et que les évènement donneront raison à ceux qui, comme le
professeur Doumerguc dans le Christianismis, voient dans la Conférence
de Lyon « un évènement tout-a-fait
considérable dans 1' histoire actuelle
du protestantisme français »,
Il y a quelques jours, à propos
d’un article de M. Capurro paru dans
la Jîimia Cristiana, nous exprimions
le vœu qu’ il y eût bientôt « une
conférence de toutes les dénominations, où r on traiterait, dans un
esprit de véritable fraternité chrétienne, des nioyens à employer pour
que l’Evangile fasse plus de progrès
en Italie », et que le commencement
du XX siècle vît maitre une véritable Alliance évangélique italienne.
Nous avons appris depuis lors,
par VJtaüa EvangeUca, que nos frères
de l’Eglise baptiste avaient déjà fait
une proposition dans ce sens. Le
Comité de cette Eglise, à la suite
de sa séance du mois d’octobre, a
adressé une lettre aux Comités de toutes les autres dénominations* pour proposer la réunion d’un Congrès évangélique italien à Rome en 1900.
— Toutes les dénominations nommeraient d’un commun accord un
Comité général chargé d’arrêter le
programme du Congrès. — A cette
occasion, chaque Eglise pourrait tenir
à Rome son assemblée ou synode,
et il y aurait des jours consacrés à
ces assemblées particulières et d’autres réservés aux séances du Congrès.
Nous ignorons si les Comités des
différentes Eglises sont entrés
2
886
r
ir
ces vues. Nous le souhaitons, tout
en faisant quelques réserves au sujet
des réunions particulières et dénoininationnelles à tenir en même temps
que le Congrès. Il eût peut-être mieux
valu ne pas en parler dans une première proposition d’un caractère si
général. Mais ce détail n’ôte rien à
l’opportunité de la proposition en
elle-même et nous espérons bien
qu’on ne la laissera pas tomber et
que l’année sainte {hélas !1) verra s’accomplir à Rome cette œuvre, bien
autrement sai?ite que les pèlerinages
qui amèneront des milliers de dévots
dans les églises de Rome — et des
millions dans les caisses du Vatican.
Nos lecteurs trouveront plus loin
une lettre de Rome qui nous a vivement réjouis par les bonnes nouvelles qu’elle nous annonce. Que nos
chers amis reçoivent l’expression de
notre chaleureuse sympathie et de
nos ardents souhaits pour que Dieu
bénisse 1’ œuvre de lutte contre le
péché et de relèvement qu' ils ont si
courageusement entreprise. ,
les justes et les pécheurs
Que veut dire Jésus lorsqu’il déclare
aux Pharisiens: «Je ne suis pas
venu appeler à la repentance des
justes, mais des pécheurs»? Luc 5, 32.
Suivant Dieu et sa parole pouvonsnous et devons-nous dire qu’ il y a
des hommes justes ? Oui ; tels furent
Hénoc, Noé, Abraham, Lot, le roi
David,Zacharie etsa femme Elisabeth,
le vieillard Siméon, le centurion
Corneille de Césarée. Ce sont tous
ceux qui ont le cœur pur, qui craignent Dieu, n’aiment aucun péché,
no vivent dans aucun péché, ne
sont esclaves d’aucun péché ( quoiqu’ ils en commettent même souvent
à cause de la faiblesse de la chair)
mais qui, en somme vivent selon la
sagesse, la justice *et la piété. Ceux
là, à quelque Religion qu’ ils appartiennent, sont vraiment animés et
éclairés par le St. Esprit, que Dieu
donne à tous ceux qui le lui demandent; et ils sont conduits par lui.
Cet Esprit leur montre aussi leurs
fautes, et fait qu' ils s’ en repentent
d’eux-mêmes, et sans le secours de
leurs semblables, et en demandent
sincèrement pardon à leur Dieu, même
avec larmes; et ils ne sont tranquilles
et contents que lorsqu’ ils sentent
intérieurement que les péchés leur
sont remis. Il n’ est donc pas nécessaire que Jésus les appelle ou fasse
appeler à la repentance, et ce n’est
pas ce qu' il fait parce que notre
Seigneur ne fait pas les choses inutiles
ou seulement superflues. Il ne reste
à ces justes que de croire au Fils
de Dieu; et c’est ce qu’ils font dès
qu’ il leur est annoncé.
Les pécheurs, au contraire, sont
ceux qui vivent sans penser à Dieu
et à la justice; ils vivent habituellement dans un ou plusieurs péchés
et ÿ trouveiü du plaisir. Ils n’ ont pas
le St. Esprit et ne le recherchent
pas; ou ils l’ont éteint; ou encore
ils en sont maintenant privés étant
anathèmes. Et ainsi ils ne peuvent
pas se repentir par eux-mêmes, parce
qu’ ils ne connaissent même pas leurs
péchés. Pour qu’ ils arrivent à la
repentance, il faut donc qu’ ils y
soient appelés du dehors, surtout
par un de leurs semblables et mieux
encore par un homme qui n’ait
jamais connu aucun péché, ou en
son nom ; c’est à dire par Jésus,
ou quelqu’un de ses disciples. Ils
ne peuvent lui méconnaître ce droit
et n’ont aucune excuse contre une
telle invitation, présentée par un tel
personnage ou en sont nom.
Voilà, ce me semble, et suivant
nos saintes Ecritures mêmes, la vraie
signification et le motif réel de la
parole si connue de notre Seigneur,
que nous voulions expliquer. Et
certainernent ils nous aident à mieii:^
3
ft-;
Bàf
comprendre toute sa conduite sur
notre terre.
Td. G.
COBBËSPOHDAHCË
Eojne, le 29 novembre 1899.
Très honoré Monsieur,
Permettez-moi de vous .signaler
un petit événement qui vient de se
produire dans notre capitale, et qui,
nous r espérons bien sincèrement,
pourra donner des résultats dont,
peut-être, nous sommes loin de prévoir
toute la portée.
Le Comité Directif de l’Union
Chrétienne de cette ville, a organisé
tout récemment une série de conférences spéciales auxquelles ont été
conviés tous les jeunes gens, en
particulier, et, en général, tous ceux
qui ne craignent pas, de temps en
temps, de consacrer quelques instants à r étude de ces graves et
douloureux problèmes dont la solu, tion infiniment ardue si ce n’ est
décourageante poursuit et tourmente
Ceux là encore qui s’inquiètent sérieusement du but et de l’avenir de
l’humanité.
La première de ces conférences
Uent d’avoir lieu lundi dernier, 27
Novembre, dans le grand Gymnase
Social où, pour l’occasion, se pressait
dne foule de jeunes gens et d’hommes
d’âge déjà mûr, accourus pour entendre la parole ardente et persuasive
de notre jeune pasteur vaudois, qui
^vait pris à tâche de dire courageusement “ à Jacob son crime, et à Israël
péché
Le sujet de la conférence, “ Guerra
vizio Guerre au vice, tout en
ti’ayant pas le mérite de la nouveauté,
't'a pourtant jamais été d’une actualité aussi palpitante que mainte**Unt, où il semble que toutes les
'^lasses sociales se trouvent ici fondues
dans une parfaite entente pour aspirer
^ pleins poumons l’air vicié, méphi
tique et mortel de la corruption la
plus raffinée et de la débauche la
plus éhontée. Et c’ est bien du sentiment d’une si navrante réalité que
se trouvait compris le vaillant orateur
lorsque s’adressant personnellement
à cette large assemblée d'hommes
appartenant presque tous au monde,
où l’on s’amuse, il attaqua sans réserve
le cœur même de la question, en
dénonçant l’immoralité géniale qui
comme une lèpre hideuse envahit
toutes les couches de cette société
branlante et tarée, pénètre et se
répand dans les familles, au sein
desquelles s’opère l’œuvre la plus
triste de désagrégation du sens moral,
et qui, finalement, amoncelle victimes
sur victimes dont elle souille honteusement les âmes et les corps.
Pénétré d’un noble et saint enthousiasme pour cette cause qui lui
tient tant à cœur, M. R. a su remuer
vivement son auditoire et se faire
applaudir chaleureusement et à plusieurs reprises par ceux là mêmes
auxquels il venait de reprocher si
durement la lâche brutalité de leurs
ignobles passions. Les vices secrets,
la prostitution, ses horreurs, ses hj?pocrisie, r abîme de misères morales et
physiques qu’ elle entraîne avec soi,
l’attrait morbide d’une presse malsaine et corrompue, ont servi de
prétexte à l’orateur pour adresser
un appel ardent et angois.sé à tout
ce qui subsiste encore de noble et
de loyal dans les insondables replis
du cœur humain, même chez les
plus blasés.
Mais ce n’ est pas pour vous donner
un compte-rendu de cette conférence,
qui pourtant mériterait mieux qu’un
simple aperçu, que je vous adresse
ces lignes ; c’ est plutôt pour vous
faire part du résultat immédiat qu’elle
a produit. Lorsque l’orateur, au milieu
d’un ouragan d'applaudissements
bien chauds et bien nourris, tels en
somme que sait en produire un
public italien lorsqu’ il est enlevé,
lorsque l’orateur, dis-je, se préparait
à se congédier de ses auditeurs, un
4
888
monsieur, qui fut reconnu pour le
prof. T., élevant la voix et s’adressant à rassemblée, non seulement
se déclara complètement d’accord
avec tout ce qui venait d’être dit,
mais proposa de ne point quitter la
salle avant d’avoir posé les premières
bases d’une « Assoùiatkm contre la
prostitution et la littérature poniogra'phique ».
La prœosition fut acclamée, et,
immédiamment rallia un bon nombre
de partisans au point que, séance
tenante, plus de 8o jeunes gens
donnèrent leur nom et leur adresse
dans le but d’être convoqués, dans
le plus court délai possible , afin
d’étudier sérieusement la question
des meilleurs moyens à employer
pour arriver à une solution pratique
permettant non seulement de formuler
des vœux et d’exprimer des désirs,
mais de conduire à des résultats
tangibles et salutaires.
Voilà, monsieur le directeur, le
petit événement tel qu’il vient de
se produire, et sur lequel il m’a
paru bon d’attirer votre attention
et celle de vos lecteurs. Pour intéressant qu’il puisse me paraître, je
n’ aurais probablement pas eu l’idée
de vous en entretenir, si je n’ eusse
réfléchi au grand nombre de jeunes
gens qui sont habitués à puiser dans
votre journal, des conseils, des recommandations, voire même, comme dans
notre cas, des exemples à suivre.
Si nous réussissons à quelque chose
il sera toujours agréable à 1’ Echo
des Vallées de se dire « Je les ai vus
naître». Et si, d’autre part, nous
venions à ne pas pouvoir remporter
tout le succès que nous en attendons,
vous pourrez toujours avoir la satisfaction de vous dire que vous avez
assisté à un honnête et courageux
effort.
Malgré notre désir de réussir nous
ne nous leurrons pas, mais il y a
malgré tout un sentiment qui nous
pousse à entrer courageusement dans
une lutte si étrangement disproportionnée.
L’idée nous soutient que lors même
qu’ il ne serait pas donné de remporter la victoire, nous aurons cependant raison de nous réjouir d’avoir
contribué à enfoncer un jalon de
plus, servant 'de poteau d’alarme,
pour détourner la jeunesse imprudente
et frivole, de cette route large et
facile qui sous un parterre fleuri
cache de terribles abîmes où tant
de jeunes gens, victimes souvent
inconscientes de leurs passions, s’engouffrent, précipitent et se broient
misérablement !
Veuillez, très honoré monsieur, me
croire votre très dévoué
P. R. Prochet.
louFHGF missionnaiFG
Dans le dernier N. du Journal des
Missions, la Société de Paris fait un
appel pressant aux amis^et soutiens
de son oeuvre, pour l’aider à affronter
les devoirs toujours croissants de ses
différents champs de travail. Le budget qui n’atteignait pas, il y a trois
ans, un demi-million, dépasse aujourd’ hui le million, et les entrées
sont, jusqu’ici, bien inférieures à ce
qu’ elles étaient à pareille époque
en 1898.
Pour l’œuvre générale, les dépenses
dépassent déjà les entrées de 200,000
francs, pour Madagascar de 263,000,
et pour le Zambèze de 63,000.
On avait compté réveiller l’intérêt
des églises au moyen d’une tournée
dans laquelle M. Bœgner aurait fait
connaître les résultats de son voyage;
mais le verdict des médecins 1’ a
obligé à prendre six mois de repos
absolu, et même à quitter Paris et
la France. Aux donateurs, donc, de
prendre eux-mêmes les dcv'ants pour
subvenir à l’urgence des besoins de
cette belle œuvre.
Outre les dons, l’intérêt pour la
mission peut se manifester, spécia-lement à la fin de l’année, en s’ a-
5
bonnant aux journaux missionnaires
ou en achetant, pour soi ou pour en
faire cadeau, quelqu’un des ouvrages
qui viennent de paraître, comme le
“ Rapport^ de MM. Bœgner et Germond sur leur délégation à Madagascar, avec cartes et gravures, prix
4 francs ; le “ Petit Jlessager de
Noël „ 0,25, avec de forts rabais sur
les grosses commandes ; r“Àlinanach
des Missions ^ 0,30 ; “ Madagascar
illustré par M. Eynard, 2 fr. ;
“ Notre voyage au Zambèze ,, par
Liénard, membre de la dcrnici'e expédition , 4 fr. 50 en .souscription,
6 fr. en librairie ; “ En Afrique avec
le missionnaire Coillard,, par M. Bertrand, 3 fr. 50, sans compter les
publications des années précédentes.
La Société compte actuellement 22
étudiants ou candidats, outre ceux
qui poursuivent leurs études dan.s
diverses Facultés et qui ont manifesté le désir de .se donner à la
mission. Deux vaudois .se trouvent
actuellement à Paris : MM. Georges
Voila, qui a terminé .ses études de
théologie à Neuchâtel, et Albert
Lageard, du Pomarct, qui en est à
sa dernière année d’études.
La guerre du Sud de l’Afrique
rend assez difficiles les communications avec le Lessonto, dont la Conférence a eu lieu à Thaba-Bossiou.
Par contre, les lettres du Zambèze
continuent à parvenir par courriers
hebdomadaires et, croyons-nous, sans
retard. Le dernier courrier porte les
timbres de Bidawayo et Durban
(Natal). Il a donc probablement suivi
la route de Bulawayo, Fort Salisbury
et Beira sur l’Océan Indien, d’où un
navire a dû le porter à Natal, et de
là au Cap. L’ adre.sse de nos missionnaires reste la même; la direction des postes du Cap avise au
meilleur moyen de faire parvenir les
missives. On recommande cependant
de suspendre l’envoi des colis.
Le Journal publie des details copieux et intéressants sur le Zambèze,
le Congo, rOcéanie, Madagascar où
les missions anglaises vont reprendre
une grande partie de l’œuvre qu’ils
avaient dû abandonner devant la
ligue du chauvinisme et du jésuitisme. C’est un immense soulagement
pour la Société de Paris.
La guerre a suggéré à un collaborateur du Journal une étude très
intéressante sur les missions dans
les territoires qui sont le théâtre
de ces douloureux événements. Les
Boers, qui ont longtemps négligé et
méprisé l'âme et les besoins religieux
des races nègres, ont entrepris, eux
aussi, des missions. A cet égard,
r Orange est sensiblement en progrès sur le Tran,svaal.
Les statistiques, bien qu’ aproximatives, sont instructives à plus d’un
point de vue.
La Colonie du Cap, y compris le
Lessouto, compte 350,000 Boers,
140.000 Anglais, 1,534,000 hommes
de couleur, 310,000 chrétiens indigènes. — Le Natal 15,000 Boers,
45.000 Anglais, 713,000 indigènes
dont 37,000 chrétiens. — Transvaal,
200.000 Boers, 55,000 Anglais, 642
mille indigènes dont 73,000 chrétiens. Orange, 80,000 Boers, 5,000
Anglais, 140,006 indigènes desquels
20.000 chrétiens.
Dans r Orange, chacune des 25
paroisses réformées possède une petite paroisse nègre, et ce réseau
mi.ssionnaire embrasse tout le pays.
Il y a aussi quelques mi.ssionnaires
berlinois, méthodistes, et un évêché
anglican.
Cinq Sociétés de missions se partagent le Transvaal : celle de Ilermannsbourg avec 26 stations ; celle
de Berlin, avec 23 stations et 18,472
baptisés ; les méthodistes avec 25
stations et 3,000 membres; la mission
de la Suisse romande avec 5 stations
et environ 1,000 membres. Enfin,
l’Eglise réformée hollandaise du Cap,
composée de Boers, compte 5 stations avec plus de 2,000 bapti.sés.
Un des mis.sionnaires est M. Henri
Gonin, appartenant à une famille
d’Angrogne réfugiée à Lausanne il
y a 3 siècles, et qui est venu visiter
6
le j>ays de ses pères. Il occupe la
station de Saul's Poort. Un de ses
fcollègues, M. Roux, descend de Vauddis' de Provence réfugiés au Cap.
Toutes ces missions auront leur
marche troublée par la guerre et
compteront des morts et des blessés ;
que nos églises sc joignent aux
prières qu’ elles font sans doute monter aux cieux pour la cessation d’une
lutte fratricide.
dfi^ONlQliïi
La Tour. Lea approches des fêtes
de Roël et du nouvel-au sont marquées
par le passage (ou rétablissement?)
dans notre petite ville d’une armée
d’orgues de barbarie qui ne vous
permettent plus de faire cent pas dans
les rues sans être assourdis par cette
musique enragée. J’ignore si les lois
ne donnent aucun moyen aux autorités
munlcipalca d’empêcher ce système
d’exploitation fort commode et, à ce
qu’ il paraît, assez
dites autorités ne
vaille la peine de
bagatelles. Le fait
de mendicité
lucratif, ou si les
croient pas qu’ il
s’occuper de ces
est que ce genre
ambulante prend des
ne faut pas encouJe viens de voir, conduisant un
prositions qu’ il
rager.
de ces instruments, deux hommes
grands efforts qui ne paraissent souffrir d’aucune infirmité si ce n’est,
prohablemont, d’un appétit de sounadom\ faire lenteinent leur tour de ville
en s’arrêtant devant toutes les boutiques et en arrêtant tous les passants
pour demander la récompense de leur
travail. Il serait temps, vraiment, que
l’on cessât d’encourager une pareille
industrie.
Turili. Nous avons appris avec une
vive satisfaction la nouvelle distinction
que le Roi vient d’accorder à M. Paul
Meilie. Sa Majesté, par décret du 12
novembre, l’a nommé motu proprio,
commandeur de l’Ordre de la Couronne d’Italie. En envoyant nos fé
licitations à M. Meilie nous faisons
des vœux pour qu’il puisse encore
pendant do longues années consacrer
son temps et ses forces à ces œuvres
philanthropiques dont la fondation est
due en grande partie à son initiative
et dont il est le principal soutien, l’asile
de nuit Umberto I et la société Pro
Pmritia.
Soüiélé Yaodflisc
Section de la Tour,
La section de la Tour est convoquée pour lundi soir, 11 déc. à 8 h ;
au Collège.
ORDRE DU JOUR:
1 Bureau de renseignements.
2 Nominations diver-ses.
3 Propositions.
LE BUREAU.
NB. — Tons les membres sont instamment
priés d’intervenir à la séance.
Liste des contributions reçues depuis
le 20 Juillet 1899.
Messienra et Mesdames,
Mourglia .Tacq., Villar
Monnet .1. Rodol. „
Bertou Etienne „
Garnier Jean „
Beneoh Emile, Torre PeSliee
Monnet Pierre, Ciapera
Ariioulet .Joséphine, ’F. P.
Coâtabel Marie, Cop. Ville
Malan Achille Ing., St. Jean
Richard Jean ferblantier, T. P.
Decker Adolphe, Gênes
Jouve Jean, T. P.
Meynet Jean „
Gos.s David, Turin
Meynier Henry, Rome
Pétavel Abram, St, Jean ‘
98-99 L. 2
99 „ 1
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97-99 „ 3
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