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Soixante-cinonipme annp« - Ann
N“ 10
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
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(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez|ldM. les Pasteurs.
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S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Cnïss')'s, professeur,
Torre PeUice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
Le Naméro: centimes
Que toutes les choses vraie^honnêtes, justes, pures, aimables...... dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
K
FAUSSE HONTE.
La honte, tout court, c’est à dire le sentiment pénible, toujours troublant, humiliant pour notre amour-propre, que ncius
éprouvons pour des paroles ou des actes
qui ne sont pas à notre honneur ou qui
nous nuisent dans l’opinion d’autrui, a du
bon, est généralement salutaire, puisqu’elle
nous invite à la prudence, à une plus stricte
surveillance de nous-mêmes et châtié toujours notre orgueil. La fausse honte, par
contre, est également un sentiment pénible et humiliant, mais un sentiment que
nous éprouvons pour des paroles, des actions ou un état de choses qui ne sont nullement à blâmer en elles-mêmes ; je dis
plus, pour des choses louables, et <1 i ev n
tuellement, nous font ou nous feraient le
plus grand honneur. Ce qui veut dire -a il
n’en faut pas, qu’il faut la combattre a
outrance, nous en dépouiller totalement.
Je dis nous parce que c'est encore là un
travers dont peu de personnes sont entièrement exemptes.
Et afin qu’on n’ait pas à nous accuseif“de
lancer des propos en l’air, nous ti'icherons
de nous appuyer sur des exemples prlitirques ; et ce qu’on pourrait en citer! V^ÿs
combien on trouve difficilement des personnes n’éprouvant pas une certaine gêne,
une espèce de contrainte, une fausse honte,
en un mot, à s’entretenir de certains sujets, même avec leurs intimes et même
lorsque le moment serait particulièrement
propice pour émettre leur avis, pour dévoiler le fond de leur pensée, pour affirmer avec un peu de courage ce qu’ils pensent, ce qu’ils croient, les principes qu’ils
professent, surtout en matière religieuse.
Nous n’avons pas plus de sympathie que
vous pour les gens au langage onctueux,
vous bombardant à tout propos de citations
bibliques, ramenant sans cesse, en temps
et hors de temps, la conversation, toute
conversation, sur la religion. Manie ou affectation qui n’est nullement à encourager.
Mais, en voulant éviter, coûte que coûte,
le patois de Canaan qui nous choque, nous
allons facilement vers l’extrême opposé, et
l’on dirait qu’on se fait un devoir, même
dans les milieux sérieux, même parmi les
gens foncièrement religieux, d’écarter de
la conversation les sujets ou les allusions
se rapportant à la religion : on éprouve la
fausse honte de manifester nos sentiments
les plus intimes, les plus personnels, sur
des questions qui cependant nous tiennent
à cœur et sur lesquelles nous nous bornons
à méditer dans la solitude... de crainte
qu’on ne nous accuse de vouloir nous afficher. La réserve, la pudeur des sentiments
—• deux qualités bien vaudoises..! lorsque
ce sont des qualités — ont certainement
du bon, mais il ne faudrait pas les pousser
à l'excès.
Et, toujours dans le même ordre d’idées,
combien n’en trouve-t-on pas qui se refuseraient à avouer, dans certains milieux,
qu’ils sont protestants ou vaudois, et dont
le front se couvre de fausse honte lorsque,
tout à coup, une personne renseignée dévoile leur identité qu’ils croyaient pouvoir
garder jalousement cachée ! Plus d’un de
nos petits soldats à la caserne, plus d’une
de nos petites bonnes tombées dans une
famille eatholiqué qu’elle devine hostile à
notre religion, pourraient nous en dire
quelque chose. Nous avons entendu, de nos
oreilles, à l’époque de la dernière guerre,
un soldat vaudois, ou du moins issu de
'Vaudois, se vanter d’avoir séjourné des
mois dans un hôpital, sans que les Sœurs
(catholiques) qui le soignaient, aient jamais eu le moindre soupçon qu’il était protestant ! Et il s’en glorifiait, le pauvre !
Il paraît qu'on trouve pas mal de gens
— partis de très bas et ayant monté un
ou deux échelons de l’échelle sociale — qui
rougissent de leurs humbles origines. Y
a-t-il fausse honte plus stupide et plus lâche que ceUe-l'à ? comme s’il n’y avait pas
plus de mérite à monter qu’â descendre,
ou même, tout simplement, qu’à garder
une position qui vous a été transmise. Rougir d’être sorti d’une famille pauvre, mais
honnête et honorable, alors qu’ils ne rougiraient probablement pas d’avoir parmi
leurs, ascendants un. financier véreux. Tin
banqueroutier, urj Jîferchand malhonnête...
pourvu qu’ils,dehors de bour
descendre d’une
s ou d’ouvriers,
ôire,dd ceuxiqui
íSíiliSi.
disait UIÌ jour un
geois cossus !
honnête familléd
c’est faire inju:
vous ont donné
..dejreZi ,1e pluw.
— « Tu es né paysan
tel à quelqu’un qui était fils de ses œuvres, « tu n’as donc pas lieu de t'en glorifier ni d’essayer d’en faire accroire ! ». —
« C’est vrai », répliqua l’autre avec à propos ; « seulement je te ferai observer que
très très probablement, si tu étais né paysan ou ouvrier, tu le serais encore :! ». II
n’eut jamais la fausse honte de ses origines le grand Pasteur, fils d’un modeste
tanneur. « Oh mon père et ma mère,
s’écrait-il un jour, c’est à vous, après Dieu,
que je dois tout ce que je suis ». Il n’avait
pas honte de ses origines l’ex-président de
la République française, M. Loubet, lorsque, au faîte du pouvoir, au cours d’une
cérémonie publique, il donnait fièrement le
bras à sa vieille mère, qui était non moins
fièrement parée de sa coiffe et de son costume de paysanne qu’elle ne voulut jamais
quitter. J’en passe, et des meiUeurs, que
je pourrais choisir dans l’histoire de tous
les pays, notamment dans celle des EtatsUnis, où la plupart des Présidents sont
issus de modestes familles de paysans, sans
qu’un seul d’entre eux n'ait jamais songé
à s’en cacher et d’autant moins à en rougir.
■— On prétend que les Chinois avaient jadis une coutume que je cite à Tappui de
ma thèse. On décernait un titre de noblesse
à l’homme qui s’était illustré par un acte
héroïque ou avait rendu des services éminents au pays ; seulement, ce titre n’était
pas réversible sur la tête de ses enfants,
mais ennoblissait et anoblissait uniquement les ancêtres dont il descendait.
La fausse honte est toujours coupable ;
elle est aussi parfois tout simplement ridicule. Ridicule la fausse honte du « bourgeois » — le « civile » du midi — qui prend
les chemins écartés pour que ses connaissances n’aient pas à le surprendre portant
un paquet un peu volumineux. Ridicule
celle qui rougirait d’être surprise en
train de s’acquitter de certains travaux de
ménagère qu’eUe juge au-dessous de sa dignité. Ridicule la fausse honte de celui qui
— au grand scandale des sots — doit
avouer d’ignorer des choses qu’il n'est ab
solument pas tenu de savoir. Ridicule la
* honte de celui ou celle qui, comparant son
intérieur modeste, mais cependant adapté
à sa position, avec celui du voisin ou de la
voisine, plus confortable et même luxueux,
se surprend à faire des comparaisons qui
l’humilient et lui font parfois mépriser ce
qu’il avait toujours apprécié. Ridicule et
un peu moins innocente la honte de celui
qui rougit devant les gens de son bord...
et de son acabit, alors qu’on le surprend
dans l’intimité de personnes tout à fait
respectables mais d’une classe inférieure
à la sienne !...
Combien de petitesses d’esprit et de
cœur, que de choses mesquines, en nous
et autour de nous, et c’est à peine si, loin
d’en éprouver une honte salutaire, nous
nous en rendons compte ! j. c.
Les étapes séculaires de l’Iiisioire Yaudoise
829-^ 929
L’annœ 829 marque le terme du ministère courageusement réformateur de Tévê’ que Claude de Turin. Si ses successeurs
s’empressèrent de rétablir les cérémonies
superstitieuses qu’il avait abolies, sa mort
i n’effaça pas toute trace de son œuvre, car
,, ses ennemis mêmes nous apprennent que
«son erreur revécut dans le cœur de ses
« disciples ».
1, . Il est cependant peu probable que ces
C disciples, s’ils se retirèrent dans nos ValpTées, aient pu y maintenir la tradition du
É’. pieux et savant prélat, car au siècle sui■ vaut, wrs 929, la région était occupée et
*^désoTée par le^tSEFr'asins, "destruefeurs dé
tout vestige de culte chrétien.
En 1029, nous sommes au lendemain des
faits de Monforte, le premier exemple
connu de chrétiens condamnés au bûcher
par d’autres chrétiens.
En 1129, Pierre de Bruys est au plus
fort de sa lutte violente contre l’idolâtrie
dans le midi de la France. S’il périt par
les mêmes armes qu’il avait employées,
Valdo relève le drapeau de la vérité sans
autre arme que la Bible, et ses disciples
se répandent des deux côtés des Alpes. Si
aucune mention n’est faite de nos "Yallées de 1220 à 1230, le Concile de Toulouse de 1229 se déchaîne contre les Vaudois de France. A la même époque, Reinier Saccon, vaudois apostat devenu inquisiteur, écrit qu’« ils étaient nombreux
dans toute l’Italie. Dans la seule Val Camonica, ils avaient dix écoles, entretenues
par des contributions établies dans toutes
leurs sociétés ».
En 1429 la persécution sévit en Dauphiné, ainsi qu’aux Vallées, où exerce son
action l’inquisiteur de Pignerol, Ludovico
da Soncino.
En 1529 la réforme de Luther a éclaté
depuis plusieurs annéœ, mais les Vaudois
n'y ont pas encore adhéré. Pape et souverains se font l’illusion de pouvoir empêcher que ces idées franchissent les Alpes. En juillet. Clément VII et le duc
Charles s’entendent pour la nomination
de Téyêque d’Aoste, Gazzino, comme collecteur des dîmes dans le duché, dans le
but de combattre la diffusion des hérésies
pénétrant de la Suisse, dans les terres ducales. Eli décembre, le Pape écrit encore
au Duc pour qu’il défende les prédications
des réformés, d’autant plus qu’un moine,
Pallavicino, après avoir enseigné TEvangile à Brescia, le faisait publiquement à
Chieri. C’est ce moine qui fut enfermé
au château Saint-Ange où le retrouva
Benvenuto Cellini, lors de son emprisonnement. Mais les fruits de sa prédication
furent tels qu’un peu plus tard Chieri était
appelée une petite Genève.
Un français, Perrot, étudiant en droit à
Turin, écrivait que la piété avait disparu
de cette ville, mais qu’il connaissait queL
que peu de personnes qui aimaient les choses saintes, les livres, les discours et les
docteure qui traitaient de la foi.
Dans le diocèse d'Aoste, deux personnes
eurent la tête tranchée pour avoir répandu
l’Evangile. C’est l’époque où le marquis de
Saluces était accusé d’hérésie pour avoir
mangé de la viande en temps de carême,
et où l’évêque d’Ivrée ordonnait de jeter au
vent les cendres du roi Arduin, après cinq
siècles, parce qu’il avait été excommunié.
Eii févriér et mará 1629, les. Yàudœs,
sous les ordres du marquis Philippe d’Angrogne, se barricadent au Val Pérouse
pour arrêter l’armée française. Mais
celle-ci, au lieu de passer le col de Sestrières, descend à Oulx, force le pas de
Suse, occupe Pignerol et Saluces et envahit
les Vallées par le bas. Au milieu de ces
malheurs, que sa politique avait attirés
sur ses sujets, Charles Emmanuel trouve
encore le temps de « défendre aux catholiques d’avoir aucun commerce avec les
hérétiques », bien que les Vaudois se fussent battus pour lui tout comme les autres.
En septembre, les pasteurs des Vallées,
au complet, se trouvaient réunis en synode au Vülar. C’était pour la dernière
fois. Quelques mois plus tard, la peste les
avait tous fauchés, sauf deux.
Le 23 août, une formidable trombe d’eau
fondit sur les Alpes Cottiennes grossissant
en peu d’heures les rivières à tel point
qu’elles produisirent des dommages inouïs
jusqu’alors. Aux Vallées, ce furent surtout Pral et Bobi qui en souffrirent, mais
le Pélis dévasta ses rives sur tout son parcours. Ainsi à Briquéras il emporta 80 journaux de terrain.
Ce même phénomène se répéta un siècle plus tard, en 1728. Des coEectes furent
faites en Angleterre et en Hdlande, en
1729, pour subvenir aux nécessités des sinistrés. C’est pour administrer ces fonds
que les Eglises des réfugiés aux Pays-Bas
constituèrent en 1729-30 le Comité Wallon, qui collecta 50.000 florins et qui n a
cessé, dès lors, de s’intéresser aux besoins
des Vallées. C’est alors que fut bâti à Bobi
le rempart dit de Cromwell. Les premiers
secours arrivèrent d’Amsterdam le 10 mars.
De son côté, Genève envoya le pasteur
Michel Léger, petit-fils du modérateur Antoine, qui parcourut les Vallées et dressa
une relation de son enquête, attirant ainsi
sur leur état de misère l’attention des
Genevois.
En 1829, une autre génération de bienfaiteurs est à l’œuvre. Gilly a obtenu le
rétablissement des subsides anglais. Dans
2
Í'V;
son second voyage, en 1829, il décida la
fondation du Collège. Beckwith exerçait
sa bienfaisance avec une telle générosité
que le pasteur de la Tour écrivait : ' « La
longueur de l’hiver et l’affluence des pauvres de toute communion, attirés par le
séjour du Colonel, ont nécessité l’achat de
2 sacs de hlé pour eux, distribué en pain ».
Les pasteurs renoncent à une partie des
subsides arriérés obtenus par Gilly, pour
pouvoir créer les nouveaux postes de pasteurs à Rodoret et à Macel, Les premiers
occupants furent Jean Jacques Eonjour et
Jean Revel.
La Société Biblique de Paris aidait à
répandre la Bible aux Vallées. Par contre, le pape Pie VIII, dans une encyclique lancée peu après son élection, tonnait
contre les Sociétés bibliques, la philosophie
irréligieuse, les Sociétés secrètes, les mauvais livres. Quel assemblage !
En février, l’évêque de Pignerol, Mgr.
Rey, avait publié une pastorale, à laquelle
quelques pasteurs répliquèrent, sans pouvoir publier leurs réponses.
D’autre part, le généreux patriote Ferdinando Dal Pczzo livrait à la presse un
plaidoyer en faveur des Vaudois.
Que nous réserve 1929 ? Dieu seul le sait.
L’avenir est entre Ses mains, et nous
nous remettons à Lui avec confiance.
J. J.
M. JEAN BARTHELEMY BOSiO
pasteur émérite
a été rappelé par le Maître vendredi,
mars. Il avait 82 ans. Depuis quelques
mois sa santé était fortement ébranlée. Un
mal, contre lequel la science est souvent
impuissante, accomplissait inexorablement
son œuvre. Les crises qui se suivaient chaque fois plus douloureuses et qui empiraient brusquement son état, ne laissèrent
bientôt plus de doute quant à son départ
très proche. Cette certitude, qui ne le troubla nullement en ce qui le concernait personnellement, ne lui causa qu’une ombre
pénible, très naturelle : de se séparer de
sa compagne bien-aimée. Mais à l’école du
Christ il avait appris à accepter la volonté
de Dieu quelle qu’elle fût, et le Seigneur
lui donna la force d’être obéissant et fidèle jusqu’à la fin.
M. Bosio, né à Pramoh était entré aux
écoles secondaires dans l’intention de devenir régent ; puis, conseilé et encouragé
par un de ses professeurs, qui avait remarqué dans son élève les qualités d’un
ministre de la Parole, il entreprit les études qui devaient lui ouvrir les portes de
la Faculté de Théologie.
Il fut appelé à exercer le ministère pastoral dans diverses localités ; dans le sud
de l’Italie d’abord, à San Bartolomeo in
Caldo, son premier champ d’activité, à Naples ; puis à Rio Marina, à Turin, à Aoste,
à Suse ; enfin aux Vallées : à Saint^Jean,
à Saint-Germain, à Rorà, son dernier poste,
où il travailla durant six ans.
C’est à La Tour qu’il vint se fixer dès
qu’il passa a la catégorie des Pasteurs émérites, et c’est dans notre petite capitale
des Vallées qu’il vécut les douze dernières
années de son existence.
Nous n’avons pas vu M. Bosio à l’œuvre ;
par contre nous avons entendu maints témoignages élogieux que lui ont rendus ceux
qui ont été ses compagnons de travail, ou
qui l’ont eu comme aide dans la même par
roisse. Si nous rappelons ici quelques beaux
traits de ce serviteur du Seigneur, ce n’est
pas pour la vaine gloire humaine, mais
parce que la mémoire d’un homme de Dieu
est toujours source d’inspiration et de vie.
M. Bosio a été paisteur dans l’âme. Son
caractère jovial, la simplicité dans ses paroles et dans ses manières le rendaient
aussitôt sympathique à ses paroissiens ; et
c’est surtout par de fréquentes visites aux
familles qu’il préparait les cœurs où, au
moment voulu, il aurait jeté la semence
divine.
Il avait un grand cœur. On m’a dit de
lui : Il ne pouvait pas avoir d’ennemis. Sa
bonté était proverbiale, elle se lisait sur
son front. Mais c’était une bonté éclairée
qui ne transige pas avec le mal et qui h’exclut pas une sévère discipline pour le main-.
tien de l’ordre.
Il a été fidèle. Soucieux du bien spirituel
de son troupeau, il donna tout ce qu’il
avait reçu et comme il l’avait reçu. Il a été
le serviteur de l’Evangile dans toute sa
pureté.
Il a puisé abondamment à deux sources
pour fortifier son être intérieur : la méditation de la Sainte Ecriture et la contemplation de la nature dans laquelle il
voyait la beauté de tout ce qui sort de la
main du Créateur et la bonté de Dieu. Ce
que ses yeux ont vu très imparfaitement
ici-bas, ils le contemplent maintenant dans
la splendeur de la Maison du Père.
Ses obsèques ont eu lieu dimanche dernier. Ont pris part au service funèbre,
outre le Pasteur de la paroisse, le Vice-Modérateur et les vénérés collègues et amis
du regretté M. Bosio, MM. C. A. Tron et
B. Gardiol.
Nous tenons à redire à la famille en
deuil, surtout à Madame Bosio, l’expression de notre profonde sympathie. j. t.
Madame BoSiO-CH4RBONNiER et les parents, touchés par les nombreuses démonstrations de sympathie à l'occasion du départ, pour la Patrie Céleste, de leur bien
aime
J. B. BOSIO
pasteur émérite
remercient vivement M. le pasteur Jules
Tron, MM. C. A. Tron et D. Bosio ; Sœur
Eva Gay, des soins qu’elle a donnés au
cher malade avec tant de dévouement, les
voisins, et les nombreux amis qui leur ont
témoigné quelle place tenait en leur cœur
le cher défunt.
M. ANTOINE BARTHÉLEMY TRON.
La mort vient d’enlever en quelques f
jours quatre ouvriers de l’Eglise Vaudoise. !
Il est vrai que tous étaient à la retraité^^
et cependant ces départs sont impressionnants.
Quoique depuis de longues années nous
n’eussions plus eu le plaisir de revoir aux
Vallées M. A. B. Tron, il était cependant
bien connu, puisqu’il était originaire de
La Tour, où vivent encore actuellement
quelques membres de sa famille.
'Né en 1846, il eut le privilège de suivre
les écoles paroissiales et ensuite le Collège,
où il fit ses études régulières. Membre actif
de la Société « La Balsille », il fut aussi élu
capitaine de la compagnie du Collège, où
il sut faire régner la discipline. En quittant La Tour, il se rendit à Florence pour
les études théologiques. Ayant subi ses
grands examens et soutenu sa thèse, il demanda la consécration et obtint comme
première place le poste de S. Pier d’Arena,
d’où il se rendait, chaque quinze jours, à
Bordighera, prêtant main forte, en même
temps, à l’Eglise de Gênes, quand le Pasteur titulaire s’absentait;
Le docteur Prochet s’étant installé à Rome, il appela auprès de lui, comme secrétaire, A. B. Tron, qui fut pendant de très
longues années à ce poste d’honneur, mais
difficile.
De Rome, le Comité le désigna comme
pasteur de Bordighera et directeur de
l’Institut Boyce. Il consacra à cette œuvre si belle toutes ses forces, jusqu’au
moment où il prit sa retraite. Il était tellement affectionné à l’Institut, qu’il se fixa
définitivement à Bordighera, où, le 27 février, il termina ses jours terrestes, à l’âge
de 83 ans.
Il laisse une veuve et un fils, ex-capitaine dans l’armée italienne, une fille et
une sœur, M.me Lydie Rostan, auxquels
nous exprimons notre plus vive sympathie
chrétienne. C. A. Tron.
M. VINCENZO TROBIA.
Ce frère était un témoin fidèle de l’Evangile et de Christ. Non seulement il a rendu
un témoignage par la parole et une conduite exemplaire, mais encore par une activité admirable. Notre Administration lui
confia la direction de plusieurs travaux, où
il se révéla honnête et capable.
Après s’être occupé de l’enseignement
dans nos écoles, il consacra une partie de
son activité à l’évangélisation, surtout à
Vittoria, où la direction de l’Eglise lui fut
confiée. Il attira à Christ les membres de
sa famille, après avoir soutenu de grandes
luttes. Il laisse en Sicile le meilleur des
souvenirs, un exemple de ce que peut la
fidélité chrétienne.
Nous exprimons à la famille, et d’une
manière spéciale au beau-fils, M. le pasteur
Moggia, toute notre sympathie.
C. A. Tron.
Madame MARIE PONS-GAY.
Un nouveau deuil vient de frapper notre
grande famille pastorale : Marie Pons-Gay
est entrée dans son repos le 28 février, à
l’âge de 83 ans, à Diano Marina, chez sa
fille cadette qui l’a entourée pendant des
années des soins les plus affectueux.
Fille du vénéré pasteur Matthieu Gay,
le premier pasteur vaudois consacré aux
Vallées, elle se rendit très jeune en Angleterre, où elle passa quelques années
avant son mariage avec Barthélemy Pons,
ators évangéliste à Turin. Elle le suivit
dans différentes églises, Brescia, Venise,
Livourne, mais ce fut à Florence qu’elle
séjourna le plus longtemps, son mari étant
directeur des publications de la Claudiana.
Une nombreuse famille, beaucoup de
chagrins, la perte de quatre de ses enfants,
puis celle de son mari, en 1913, ébranlèrent sa santé, mais jamais sa foi. Elle pasisa
ses dernières années, sereine et confiante,
trouvant un bonheur infini dans la lecture
de sa Bible.
A tous ceux qui l’ont connue, elle laisse
un souvenir béni et un exemple de modes_tie et d’humilité à imiter,
'Notre sympathie affectueuse va à ses
quatre enfants qui la pleurent, à son frère
et à sa sœur. s. r.
Enfin nous apprenons à la dernière
heure que
NI. NIANFREDO GAY
fils du Pasteur de Bergame, s’est éteint
à Leysin (Suisse), le 24 février.
Le jeune Manfredo Gay fut un élève
distingué de notre Lycée où il laisse le
meilleur souvenir et de profonds regrets.
Aussi, nous sommes sûr d’interpréter les
sentiments de ses professeurs et anciens
condisciples en priant M. H. T. Gay et
tous les siens, de vouloir trouver ici, avec
la nôtre, l’expression de leur vive, cordiale
et chrétienne sympathie.
ColonùsilevaiaDttSütlEDViisilepliiinaii
Nous apprenons, au dernier moment, le
départ d’un autre ouvrier de l’Eglise, l’ancien-évangéliste V. Trobia.
[ongris international et nenviime imûi national.
Ce Congrès, qui aura lieu à Pau les
4, 5, 6 et 7 avril, à la fin des prochaines
vacances de Pâques, s’annonce comme un
des plus imiwrtants depuis la mort de
Louis Comte, leur incomparable animateur.
D’importantes délégations étrangères
sont attendues, plusieurs ministres et anciens ministres ont promis d’y assister, et
la Ville de Pau, ainsi que la Compagnie
des Chemins de Fer du Midi, préparent
des réceptions et des excursions qui en
accroîtront l’intérêt.
Demander le programme et tous renseignements, envoyer les adhésions soit au
doct. Dequidt, président du Comité national des Colonies de vacances - 52, Rue StGeorges, à Paris (û"*) - soit 'à M. E. GiUard,
commissaire général - 12, Rue BenjaminConstant, à Toulouse.
CHRONIQUE VAUDOISE
Communication Officielle.
L’Eglise de San Giovanni in Conca, Milan, est déclarée vacante. La nomination
de son futur pasteur devra être faite à
teneur des articles 13, 14 ei 25 des Bêlements Organiques.
Rome, le 28 février 1929.
V. Albert Costabel, modérateur.
S: S: 3:
SoTiscription pour les Collèges.
Doct. Carlo Comba, Florence
(2"« don) L. l.,()00,—
*
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes précédentes L. 13.350,66
M.mcs et M.rs :
Bazzetta Pierino » 20,—
Union des J. Filles, Pomaret » 60,—
Coïsson Lorenzo » 20,—
Grill Jean, Villa de Prali » 30,—
S. Colucci, pasteur » 25,—
Total L. 13,505.66
:!= H: !l:
VENDONS1: Casellari per Ufficio, Scrivania e Torchio per Copialettere. Rivolgersi Tipografia Alpina.
B0BI. Trois deuils ont encore frappé
récemment notre paroisse : c’est d’alx>rd
Madeleine Crof née Bert, des Eyssarts, oui
nous a quittés après une longue maladie,
à l’âge de 80 ans ; puis Laiisarot Anne,
femme de Laurent Ribet, originaire des.
Oches de Massel, décédée au Laus, à 57
ans. Et enfin, Geymonat Paul de Josué,
qu’une violente maladie a enlevé à l’affection des siens, à l’âge de 9 ans. Doux
et affable, il avait su, soit à l'école, soit
à-l’école du dimanche, s’attirer la bienveillance de tous ; aussi ses funérailles furent une vraie et touchante manifestation
de sympathie de la part de toute la population envers la famille éplorée. H. T.
LA TOUR. Dimanche dernier, à SainteMarguerite, M. l’instituteur-missionnaire
E. Ganz a entretenu, de façon fort intéressante, un nombreux public de la mission suédoise dans notre Colonie Erythrée.
'Irions- en A* dit le-’leintain-début, leÉ-uA*veloppements successifs à travers ces cinquante dernières années, aboutissant à
l’état réjouissant dans lequel elle se trouve
actuellement avec ses écoles florissantes et
très nombreuses, ses œuvres sociales — la
médicale entre autres — sa typographie
qui répand à profusion toute une littérature religieuse. Il dit la reconnaissance
que nous devons, comme Italiens, aux chrétiens suédois, et plaide chaleureusement
la cause de cette mission si promettante
et qui devrait être soutenue par tout le
protestantisme italien. M. Ganz fut naturellement remercié par les applaudissements de ses auditeurs.
— A l’Aula Magna du Collège, samedi
16 c., à 20 h. 45, aura lieu la représentation d’un drame vaudois : L’Apostata, en
5 actes, de Strong. Le produit de la représentation, donnée par un groupe d’Unionistes de Pignerol ; M.lles Lageard et Costantino, MM. le prof. Samuel Tron, Albert Costabello, rag. B. Grill, Godino, E.
Coraba, ira à l’Asile d’enfance. I^es billets
se trouvent en vente à la « Bottega délia
Carta » et au magasin Jouve.
LONDRES. Grâce à la généreuse hospitalité de la famille Moore-Appia, les
Vaudois dispersés aux quatre vents de la
capitale anglaise ou aux environs immédiats de cette immense métropole, ont
commémoré eux aussi, dans l’après-midi
du dimanche 17 février, la grande fête de
la Liberté.
Malgré la rigueur de la saison et \’influenza qui sévit depuis plusieurs semaines, vingt-cinq personnes, dont cinq jeunes filles en costume vaudois, répondirent
à l’appel.
M. le pasteur Micol, de passage à Londres, présida le culte d’occasion. Il nous
parla de l’œuvre d’évangélisation de notre
patrie et nous rappela nos devoirs et nos
responsabilités de bons Vaudois.
Nous nous sentîmes en communion d’esprit avec nos frères des Vallées, et d’une
manière toute spéciale dans cette minute
de silence, pendant laquelle chacun de
3
fr' * í
í ■
íut invité à concentrer ses pensées
sur sa farnille et son village.
Après le thé, une Chorale improvisée,
brillant moins par les qualités généralement requises que par sa bonne volonté
et son enthousiasme, groupée autour du
piano, entonna avec entrain nos chants
patriotiques vaudois et plusieurs de ces
jolies chansons si connues dans les Vallées.
Mais tout a une fin. Vint le chant
d adieu, après quoi chacun reprit le chemin du retour, emportant un souvenir
béni de cette fête, qui nous a fait respirer une bouffée d’air de la patrie et a
resserré les liens qui unissent entre eux
les exilés vaudois de Londres.
Je suis sûre d’interpréter leurs sentiments à tous en disant encore un chaud
merci à la chère famille Moore-Appia,
pour l’immense jouissance qu’eUe nous a
procurée. Une Vaudoise de cœur.
NEW-YORK, 17 février 1929. Notre
Eglise Vaudoise de New-York a fêté, une
fois de jJus, cette date mémorable. Nous
avons eu une très belle assemblée au temple. Le sermon vibrant de foi et d’enthousiasme de M. le doct. Pirazzini, professeur
à l’école de théologie de New-York, a été
pour nous un renouveau de forces et de
joie dans le Seigneur.
Le soir nous a réunis à nouveau pour
le dîner traditionnel qui a eu lieu, cette
année, dans le restaurant d’Anselmo Rar
mella-Tron. Soixante personnes environ y
prirent part. C’est la première fois que le
17 février groupe autant de convives de
notre congrégation.
Après le dîner nous avons eu discours
et chants auxquels prirent part l’ancien
L. Peyrot, M.l.le Germaine Gottero, MM.
Armand, Bardet et R. Grill.
Nous tenons à remercier les anciens L.
Peyrot et Ph. Rostan et notre hôte M. Ramella qui nous ont préparé une si belle
soirée.
— Notre Eglise a été aussi appelée à passer par le deuil. Deux de nos membres
.-Jaous ont été enlevés à la..fleur. de, l’iSE^ :
ils laissent tous deux femme et enfants :
■César Tron, qui venait de partir pour s’établir à Valdese, et Jean Micol, qui a succombé après de longues et cruelles
souffrances.
« C’est moi, dit l’Eternel,
C’est moi qui console ».
— Baptêmes : Bosc Raymond - Grill Emilie Liliana d’Emile et Marguerite Rostaing
- Pons Irène d’Emile et Anna Meytre.
Bakth. Trox.
PRALI. Notre Eglise a eu le privilège
d’être officiellement visitée, les 2 et 3 c.,
par notre chef de District, M, le pasteur
Louis Marauda. Le Pasteur visitant nous
a donné une série de réunions fort édifiantes, dans lesquelles il a magistralement
•souligné les sujets de vie religieuse que le
Consistoire désirait soumettre à notre attention. Le culte solennel de dimanche, 3
mars, avec la célébration de la Sainte-Cène,
a été des plus édifiants et marquera, nous
l’espérons, un nouvel et vigoureux élan
de spiritualité dans la marche de notre
Eglise.
— Deux familles de notre paroisse ont
été frappées dernièrement par le deuil.
Mentionnons d’abord la petite Améline
limes Peyrot, du Malzat, enlevée après
■quelques jours de maladie, à l’âge de 15
mois ; ensuite Griü Jean feu François, de
la ViUe, emporté lui aussi subitement à
l’âge de 64 ans. Aux familles affligées,
notre sincère sympathie chrétienne, a. f.
PRARUSTI'N. Encore des départs ! Voici
les noms de ceux qui nous ont quittés pendant le mois de février : Roman Jean Daniel, mari de Honorine Gaudin, 55 ans (Romans), le 9 - Maero Dino Aurelio d’Aurelio, 3 jours (Pralaroissa), le 10 - Peyronel Marie veuve de Rivoir Jacques, 86 ans
(Farcola), le 15 - Forneron Jacqwes, mari
de Marguerite Forneron, 83 ans (Cardouna), le 20 - Gardiol David, mari de
Amélie Cardon, 49 ans (Gays), le 25.
Nos cordiales condoléances aux familles
dans le deuil. A. J.
SAINT-JEAN. Dimanche, 10 c., à 5 h.
du soir, dans la « Salle Albarin », l’avocat
doct. Nino Salvaneschi, l’illustre journaliste aveugle, donnera une conférence publique et gratuite sur : Le mystère de
Jeanine dArc. Le public ne manquera pas
d’accourir très nombreux.
l^louvelles de la Semaine.
L’événement capital de la politique intérieure de la semaine est sans contredit la
formation et l’approbation, par le Grand
Conseil, de la liste des 400 députés qui devront être votés aux « élections plébiscitaires » du 24 courant. Les quotidiens nous
informent que la liste fut votée par acclamations au cours de la grande séance du
27 février.
Il est à remarquer que toutes les organisations de la vie nationale vont avoir
leurs représentants. Ainsi la classe des
agricidteurs, qui sera la plus largement
représentée, aura 73 députés ; l’industrie
en aura 57, le commerce 26, les écoles secondaires 5, les écoles primaires 4, le centre catholique national 4, l’Association des
Combattants 40, etc. Les noms des nouveaux candidats ont été choisis « en tenant
compte de leur ancienneté du point de vue
fasciste », ainsi que de leur valeur personnelle. Parmi les députés de la dernière
Chambre, 200 seulement sont inclus dans
la liste des 400 et « rentrent à la Chambre
corporative pour y représenter la continuation du régime » ; tandis qu’une cinquantaine sont passés au Sénat et 30 autres « servent fidèlement le régime dans
les différentes administrations de l’Etat ».
A souligner aussi le fait que la nouvelle
Chambre accueillera dans son sein un nombre considérable d’ouvriers et de paysans
authentiques.
Nous sommes trop peu au courant de
la vie politique et de la valeur personnelle
des futurs députés pour signaler à l’attention des lecteurs les principaux d’entre
eux. Sauf de très rares exceptions, ces
noms nous sont totalement inconnus. Nous
ne signalerons donc que celui' de M. Mussolini, unanimement désigné par toutes les
organisations, et ceux de quelques représentants du Piémont, entre autres M. Gino
Olivetti, personnellement connu de maints
lecteurs ; le havpn^jnanuele Ba^e, le docteur Domenico Bagnasco qui vient du nationalisme, M. Edoardo Malusardi, grand
oi'ganisateur des syndicats, le grand industriel et financier comte Carlo'Parea, etc.
Nous rappelons enfin, en nous répétant,
que ce qui, entre autres choses, distingue
cette élection politique de toutes celles qui
l’ont précédée, c’est le fait que les candidats choisis par le Grand Conseil sont,
d’ores et déjà, absolument certains d’être
élus.
A quelques jours de distance seulement,
on eut deux nouvelles fournées de sénateurs: à savoir, par un décret du 26 février, sur la proposition du Chef du Gouvernement, une première liste de 22 ; et
par un autre décret, du 2 c., une deuxième
liste, toujours proposée par M. Mussolini,
comprenant 29 noms, où l’on trouve 6 piémontais, dont MM. Tancredi Galimberti
qui fut député de huit législatures, le marquis Asinari di Bernezzo, l’ancien député
Falcioni et le peintre Giacomo Grosso.
Dans la première liste nous relevons le
nom de Tito Poggi, un apôtre de l’agriculture au cours d’un demi-siècle, le fondateur de la première chaire ambulante
d’agriculture.
Contrairement à ce que nous avions cru
ou compris, les candidats (les 400) se feront entendre aux électeurs, dans les viUes
et dans les campagnes. Les journaux nous
informent à ce sujet que, « après avoir
pris les ordres du Duce et par sa volonté,
les candidats prononceront des discours
pour illustrer au peuple les lois et les actions du fascisme, depuis la marche sur
Rome jusqu’à ce jour ».
— FRANCE. Après une discussion de
trois jours et à la suite d’un magnifique
discours de M, Briand, la Chambre vote
la ratification du Pacte Kellogg par 570
voix contre 12, les douze membres du
groupe communiste. M. Briand admet que
le Pacte est loin d’être parfait, « mais ne
suiffit-il pas qu’il marque un progrès pour
qu’on ait à s’en féliciter ? ». « Pour avoir
la paix, il s’agit d’avoir foi en la paix, la
confiance qui persévère et ne se décourage
jamais... Nous disons à la guerre ; 'Vous
êtes une criminelle... ».
— Le pacte franco-belge. Voilà plus de
huit jours que la presse du monde entier
commente, discute et improuve le texte
d’un pacte militaire franco-bejge révélé
par un journal hollandais qui le dit authentique, tandis que les Gouvernements
français et belge affirment que le pacte.
ou plutôt le traité militaire secret en question, serait faux de toutes pièces. Et c’est
tant mieux, vu que, toujours d’apr&i ledit
journal hollandais, l’aide militaire que les
contractants se prêteraient mutuellement,
serait dirigée, le cas échéant, d’un côté
contre la Hollande et l’AUemagne, et de
l’autre contre Tltalie, et même l’Espagne
au besoin ! Vous voyez qu’il y avait de quoi
monter les têtes, et les protestations officielles et extra-officielles de pleuvoir de
tout côté... jusqu’au moment — hier, 4 c.
— où l’on eut les preuves palpables que
le fameux document est apocryphe et que
la Hollande et, avec elle le monde entier,
ont été victimes d’une stupide mystification, On pourrait cependant faire quelques
réflexions là-dessus, si nous en avions le
loisir.
— ETATS-UNIS. Lundi, 4 c., le nouveau président, M. Hoover, a été solennellement installé dans ses fonctions, après
avoir prêté serment de fidélité à la Constitution entre les mains du plus haut juge
de l’Union, qui est l’ex-président M. Taft.
M. Hoover délivre ensuite, devant une assemblée de plus de 200.000 personnes, massées dans la place du Capitole de Washington, son message de rigueur par lequel il
ose affirmer que les Etats-Unis sont en
train « d’édifier une race nouvelle, une
nouvelle civilisation ». Après quoi il prend
possession de la Maison Blanche d’où
M. Coolidge venait de sortir, pour se rendre à 'Northampton (Massachussets) où il
fixera nouvellement sa demeure. Jon.
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d’une grande expre.ssion, .Les dimensions
de ces tableautins vont de 0,15 X 0,20 à
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pour ce dernier prix on a un vrai petit
tableau.
Nous engageons nos lecteurs ayant l’occasion de se rendre à Turin de jeter un
coup d’œil à la belle papeterie-librairie
« Le Orme », si bien fournie en livres d’un
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riche assortiment d’objets pour bureau, cabinet d’étude, écoles, etc.
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sont particulièrement indiqués pour petits
cadeaux à l’occasion des prochaines fêtes
de Pâques. Escompte aux Pasteurs et aux
revendeurs.
Le 28 février 1929, à Diano Marina, le
Seigneur a rappelé à Lui
MARIE GAY
veuve du Pasteur Barthélemy Pons, et fille
de Matthieu Gay, premier Pasteur vaudois
consacré aux Vallées, dans le temple de
Saint-Germain.
Les enfants : Marie Ina Koella et son
époux ; Dino avec son épouse et enfants ;
Mino avec son épouse et fille ; Minetta
REAmn avec son époux et enfants ; sa bellefille Bianca Paolini veuve Pons et ses
enfants ; le frère Paui., pasteur, et la sœur
Mathilde, ainsi que tous les autres parents, en donnent la triste nouvelle.
On n’envoie pas de participations personnelles.
«J’ai invoqué l'Eternel et l’Eteinel in’a répondu ».
Psanme CXVIII, .5.
Diano Marina, le 2/3/1929.
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Nouvelles religieuses et faits divers.
La prohibition aux Etats-Unis. L’élection
de M. Hoover montre ce qu’il faut croire
de l'affirmation si souvent répétée qu’une
infime minorité des citoyens américains
sont favorables à la prohibition et que la
plupart la considèrent comme une expérience désastreuse qu’il faut conclure au
plus tôt. Certes, tous ceux qui ont voté
pour M. Hoover n’étaient pas pour la prohibition, mais il est remarquable que
les déclarations anti-prohibitionnistes de
M. Smith aient pu détacher du parti démocrate de nombreux électeurs du Sud qui
ont fait passer le maintien de la prohibition avant la fidélité à leur parti. Ces défections ont largement compensé celles des
Républicains qui, par haine de la prohibition, se sont ralliés à la cause du candidat
démocrate. H est bien difficile, après cela,
de prétendre que la prohibition américaine
est imposée au peuple par une minorité
fanatique.
En ce qui concerne l’application de la
prohibition, il est évident que celle-ci sera
meilleure avec M. Hoover comme président. On sait depuis longtemps qu’il attribue à la prohibition une part de la prospérité économique dont jouissent actuellement les Etats-Unis. Il travaillera certainement de tout son pouvoir — et il est
grand — à réprimer les abus et à assurer
le succès complet de la loi prohibitive qui
a toutes ses sympathies.
Si le gouverneur Smith avait été nommé,
il avait promis sans doute de faire respecter la prohibition tant qil’eUe serait
inscrite dans la Constitution ; mais ce n’est
pas lui faire injure que de penser que,
adversaire de la prohibition, il n’y aurait
pas mis une grande énergie. En outre,
avec une franchise qu’il faut reconnaître,
il avait annoncé son intention de proposer
la modification de la loi d’application de la
prohibition. Celle-ci aurait désormais autorisé l’usage de la bière et des vins légers, considérés comme n’étant pas intoxicants, quitte à chaque Etat de se montrer
plus sévère que la loi fédérale ; ici la bière
aurait été permise, mais non le vin, ailleurs le vin et la bière auraient été autorisés, ailleurs encore la prohibition aurait été complète. Ce système peut être
séduisant en apparence, son application
aurait été bien difficile.
Un fait qui montre combien les idées
aux Etats-Unis sont en avance dans ce domaine, c’est que personne n’a recommandé
d’autoriser à nouveau la vente des boissons distillées ou la réouverture des cabarets. Sincèrement ou non, les démocrates
antiprohibitionnistes, M. Smith à leur tête,
ont déclaré que le saloon ne devait et ne
pouvait pas renaître.
Ceux qui, même sans être partisans de
principe de la prohibition, suivent avec
intérêt l’expérience américaine, peuvent
être heureux que, du fait de l’élection du
6 novembre, elle ait toutes les chances
d’être poursuivie assez longtemps pour
être entièrement concluante.
{Bureau international contre l’alcoolisme).
«
Là Bible au Portugal. M. Robert Moreton, qui a été pendant 28 ans le représentant de la Société Biblique Britannique
et Etrangère au Portugal, donne d’encourageantes nouvelles de son travail. Il y a
eu naturellement des difficultés oui tiennent surtout à l’état de trouble du pays,
où de constantes révolutions surgissent.
Pourtant de merveilleuses ventes ont été
accomplies par les colporteurs en ces dernières années, et la Société jouit de Taide
efficace de bien des personnalités influentes,
comprenant les autorités militaires et les
maires. Au commencement de l’année,
M. Moreton et le pasteur W. H. Rainey
ont fait une tournée à l’occasion du tricentenaire de la naissance d’Almeida qui
a publié le premier Nouveau Testament
en langue portugaise en 1681, et ont eu
une succession d’importantes réunions avec
4
d’énormes foules. La Société a la cordial
apipui des Eglises évangtliquei et réncontre peu d’opposition de quelque côté que
ce soit. (2Le Bible in the world).
Abonnements payes et Dons.
{Le «don» est entre parenti lèse).
1929 : Jourdan Madeleine, Genova (2) Roman Pietro, Luserna S. Giov. - Pontet
Paolo, Id. - Revel Giulio, Id. - Revel Giovanni fu Pietro, Id. - Vola Arturo, Id. Rostagno P rancesco. Id. - Bouchard Célestine, S. Germano (2) - Peyrot Francesco,
Riclaretto - Viglielm Jules, Id. - Poet Ernesto, Traverse (2) - M. Gay, Torre PeJlice (3) - Tourn Pélix, Rorà - Pavarin G.
Giacomo, Id. - Rcstan Jenny, S. Germano Ganière Susanna, Torre Pedice - Ing. J.
Jervis, Milano (10) - Lupo Carlo, Torino
- Rochon Marguerite, Inverso Rinasca
(2,50) - Bertalmio veuve M., Id. - Revel
Oreste, Pomaretto - Bertalot Margherita,
Luserna S. Giov. - Long Michel, Angrogna - Gay Alice, New-York (6) - Covarel
Luisa, Bologna (2) - Comba Carlo, Firenze
(10) - Bertinat Giovanni, Torino (3) Luigi Grill, Acqui (10) - Paschetto Adolfo,
Luserna S. Giov. - Rivoire Luigi, Torino
(2) - Odin Jenny. S. Secondo ("Z) - Avondet Madeleine. Prarostmo (2j
[A suivre).
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PROSSIME PARTENZE
(Salvo variazioni)
Per NEW-YORK.
Angastas' 8 Marzo da Genova, 9 da Napoli.
Roma: 26 Marzo da Genova, 29 da Gibilterra.
Per il SUD AMERICA.
Giallo Cesare: 14 Marzo da Genova e da
Villafranca.
Dnilio: 4 Aprile da Genova e Villafranca
Per 11 CENTRO AMERICA e PACIFICO.
Taormina: 28 Marzo da Genova.
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giorno dell’anno) (in tela L. 10), brochure
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martire G. L. Pascal)........................................
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3° I libri poetici e gli Apocrifi dell’ A. T. - Il Canone e il Testo
dell’A. T., Ern. Comba...................................
4° I libri storici del N. T. - 11 Canone e il testo dell’A. T. - T. Bongo
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VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore: Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Pastore ; Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMAREITO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore ; Alberto Fuhrmanii.
PRAMOLLO - Paslore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore: Augusto Jahier.
RICLAREITO - Pastore : Guido Miegge.
RODORETTO - Carid. teol. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascili.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Pietro Chauvie.
PRA DEL TORNO - Evangelista D. Gaydou.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore: Corrado dalla,
da Piume.
AOSTA - Chiesa : Rue Croix de Ville, 3.
BARI - Chiesa - Pastore ; G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Cliiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Via MìrabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa : Plani di VaUecirrsia
- Pastore : Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa; Via Maida, 15 Pastore : C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore ; Eugenio Revel, ivi.
CHIETI .- Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarincì, Largo Vezlo, 19.
COAZZE - Sig. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore ;
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro Varvelli.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chie.sa eli Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore ; Corrado dalla, Salita Flanatica,
Casa Benco al Calvario.
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista
G. B. Azzarelli.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa; Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Colucci.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. Celli, Piazza Missori, 3 —
Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffretlo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. EHo Eynani.
PACHINO - Cliiesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymot.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECHOSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Berna, 15 - Pastore ; Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : S. Colucci, da Messina — Culto la Domenica alle ore 16.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Minga rdi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore:
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore: Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore ; Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa: Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Alessio Balmas, ivi.
SANREMO - Chiesa ; Via Roma - Pastoie :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Cliiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - J’astore ;
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
alle ore 18. - Cand. teol. Enrico Geymet-, da
l’acliiiio.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Evangelista Gustavo Beri, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore ; Antonio Misera, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa ; Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
ìlartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Dia.spora : Sig. Carlo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa: Via S. M. Maggiore - Pastore; G. Del Pesco, Via Scorcola, Ì5.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bei tinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via^
Pigna) - Pastore : F. Peyronel, da Brescia.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Evangelista.
Enrico Oorsani.
Il culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabef,.
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quatti’o Novemlire,.
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori: G. Rostafpio,
Ern. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttole:
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVIITO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice: Sig.na Sofia Rostan.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice: Sig.na A. Vinçon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valiecrosia - Direttore : Pastore ArwiUlo Cornija.
ORFANOTROFIO FBMMINTi.E - Torre Pc4lice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre Pellice, a Pòmaretto, a Torino (Via Berthollet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Lnserna
San Giovanni (Torino) - Direttore: Pastoie
Davide Forneron, Torre Pellice.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLOALBERTO» - Lnserna San Giovanni.
ASILO PEI VE'OCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Ciiisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelleValli Valdesi ; Carema, Dovaclola, Grotte,.
Facilino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle,
Sanremo, Vallecrosia, Vittoria.
CHIESE valdesi
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. 0. del Uruguay) - Pastore:
Ernesto Tion - Pastore emerito ; D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore :
Enrico Beux - Pastore emerito ; Pietro
Bounous.
COLONIA ARTILLEROS - Pastore: Enrico
Beux.
TARARIRAS (Departamento de Colonia - Rep.
O. del Uruguay) - Pastore : Guido Rivoir.
colonie R1ACHÚELO-S. PEDRO - Pastore;
Guido Rivoir.
OMBUES DE LAVARLE (Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Evangelista Daniel Rreoze.
COLONIA MI CUELETE - Evangelista Daniel
IBrGGZ6‘
san SALVADOR (Cañada de Nieto - Dolores
- Rep. O. del Uruguay) - Evangelista:
G. E. -Gönnet.
COLONIA IRIS (Jacinto Araiiz - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore : SilvioLong.
COLONIA BETGRANO (Est. Wildermuth, F.
C. C. A. - Prov. S. Fè - Rep. Argentina) Pastore : Levi Tron.
Colonia del Sacramento, G Ionia De Nin Y Silva,
Colonia Nuova Vaidense e altre Colonie non
hanno un Pastore a posto fisso e sono visitate periodicamente.