1
Soixante-et-unième année
10 Aril 1925
N“ 15
PRIX D'
PARAISSANT CHAQUE
^clonies
^9®
Vallées Vaudoises . • •
Italie (en dehors des Vallée
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique
Par an
L. 8,
10,20,19,1 doll.
Pour 6 moia
5, —
6, —
11
y, doll.
On a'«bonne! à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VÉcho (Via>
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Çoïsso«, profess^^^^^^
Torre Pellfce — pour l’Admini»tr«tion, au Bureau au journal. Va «• ,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les «nnoncea s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencen>ent
de l’année.
Le Noméro: 90 centimei
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« Maintenant Christ est ressuscité
de,s morts ; U est les piémices de ceux
qui sont morts ». 1 Cor. XV, 20.
Le Prinoe de la vie, qui, du haut des
¿eux où il est remonté, dispose de la toute
pui^ance, a secrètement touché de sa
vertu vivifiante notre terre. Elle a tressailli. La neige a fondu. Les prés ont reverdi. Les fleurettes ont pointé dans les
gazons. Les oiseaux ont recommencé à
chanter dans les airs. Toute, la nature
engourdie s’ost réveillée une nouvelle fois.
Et, tandis que. vont sonner les cloches de
Pâques, elle nous crie, elle aussi, la grande
nouvelle : Résurrection, .résurrection !
Et, jusqu’à la fin du monde, l’homme
aura des yeux qui suivront avec le plus
vif intérêt le réveil printanier et béni de
la vi,e. Ce, qui s’exprime dans cette universelle et étemelle sympathie pour le prin^ temps, c’est l’amour de la vie, c’est la répugnance pour la mort. Car le printemps
' c’est la vie. et l’hiver c’est la mort, ! — Comprenez-vous la signification de ce fait élémentaire : l’amour de la vie, la répugnance
de la mort ? 11 veut dire, que nous n’étions
p «rééa pour la. mort, mais pour la vie.
Ü! N! ®
Et le vieux Livre qui, pour les croyants,
s’appelle la Parole de Dieu, a soin de nous
enseigner que l’homme ne devait pas mourir, que la mort est le salaire de son péché.
Pour la Bible, si je la comprends bien,
l’homme devait, sa carrière ici-bas finie,
partir pour le ciel dans une transfiguration, comme, Hénoc, comme Elie, comme
Jésus après la résurrection, lors de son
ascension. Voilà le chemin qui nous avait
été tracé par le Créateur. Notre route, normale eût été celle de la gloire.
Maintenant la mort règne, avec le, péché.
Mais la Bible ne ae borne pas à constater
le fait, à la façon des médecins sincères
qui vous disent bien le mal dont vous
souffrez, mais sont obligés de se déclarer
impuissants à le guérir. Après avoir parlé
de mort et de jugement dans l’Ancien Test.ame,nt, la Bible nous parle de résurrection dans le Nouveau : Eie nous montre le
Christ venu pour mourir, ressortant par
un miracle de la mort, glorifié par la Résurrection. Elle nous crie à son tour : Résurrection, l’ésurrection !
* !Ü î!:
Ne sentez-vous pas que c’est précisément
là le message dont nous avions besoin ? Il
connaissait bien nos pauvres cœurs le Dieu
Tout-Puissant qui nous offre un Sa,uveur
mort pour nos péchés, mais aussi ressuscité
pour nous apporter une. promesse de vie
dans la mort. D’avance, dans les paraboles
de la nature, dans le printemps qui fait
toutes chos^ nouvelles, dans la, chenille devenue papillon, dans l’éveil de l’enfant
succédant à son profond sommeil..., dans
tous ces faits, comme en autant de symboles, Dieu avait annoncé la Résurrection de
son Fils. — Recueilli sur la montagne,
épiant les bruits des campagnes et des
cités, le poète a entendu deux voix, dont
l’une disait : Nature ; l’autre ; Humanité.
Et j’entends aussi deux voix, celle de la
nature reverdie et celle de l’humanité, de
notre instinct à tous, de notre, amour à
tous pour la vie, redire en -ces jours d’une.
ma,nière vibrante : Résurrection ! La voix
qui, le matin de Pâques, vient jusqu’à
nous du jardin de Joseph d’Arimathée, est
la réponse de Dieu aux deux premières.
Et toutes les. trois s’unissent, dans un puissant accord pour nous inviter à tourner
nos pensées vers le monde invisible où nous
attend la plénitude de la vie., où les esprits bienheureux s’associent à la gloire du
Ressuscité.
* « »
Frères, si nous voulons être les vrais
témoins du Ressuscité, il fa,ut à tout prix
que nous manifestions son amour ; il ne
suffit pas que, nous croyions à sa résurrection par notre intelligence, cela n’aidera personne à y croire avec nous ; il faut que
nous y croyions par notre cœur, en étant
tellement en communion vivante avec Lui
que sa, vie devienne notre vie, son amour
notre amour ; si nous sommes durs, égoïstes, critiques, susceptibles, sévères pour les
autres, rancuniers, nous éclipsons le Ressuscité, et sa puissance, n’étant pas en
nous, apparaît nulle. Si, au contraire, l’a,mour remplit nos cœurs, et rayonne tout
autour de nous, grâce à notré. communion
avec le Ressuscité, il est impossible que notre foi .en lui ne se, communique pas. Mais
de. même que le Christ ressuscité continue
à servir les siens et manifeste sa puissance
et son amour par ce service même, il faut
que. ses disciples en communion avec lui le
fassent connaître aux autres de la même
manière. Mourir et ressusciter a,vec lui ne
signifient pas autre ch(®e, : c’est se dégager du tombeau de sa vie propre., de son
moi, pour s’élancer vers une vie nouvelle,
au service de nos semblables. Il n’y a pas
de meilleure manière de convraincre, de la
résurrection du Sa,uveur, le monde incrédule, ni de nous préparer à la vie du ciel.
B. S.
i[ les im de uoiinier.
Soyez sans inquiétude : si j’enfourche
nouvelle.me,nt mon dada, ce n’est pas pour
vous demander de, l’argent, cette fois...
quoique notre souscription ad hoc soit toujours ouverte à deux battants. Soit dit
en passant.
Le. but de ces lignes serait plutôt d’appeler l’attention de nos autorités communales et ecclésiastiques sur une décision
qui a été prise, dernièrement par le. Ministère de l’Instruction et qui, quoique ne
nous concernant pas directement, pourrait
nous toucher de fort près.
Voici plutôt.
Les journaux de la, Province nous informent que — très probablement à la
suite de pressantes démarches des intéressés — le Ministre de l’Instruction a chargé
un inspecteur central de se rendre dans la
Vallée d’Aoste pour enquêter au sujet des
écoles supprimées et prendre ensuite, toutes les mesures aptes à conjurer la gravité de la situation. Quoique le communiqué ne le dise pas explicitement, il est bien
entendu que ces mesuTCs sous-entendent le,
concours financier du Gouvernement pour
l’entretien ou la réouverture de bon nombre de ces petites écoles.
On a déjà compris où je veux en venir.
Il y a une, certaine analogie entre la Vallée d’Aoste et les Vallées Vaudoises : deux
populations de frontière, également bilin
gues, ég-alement cantonnées depuis des siècles dans le,urs petits vallons et sur les
(fanes escarpés des montagnes ; également
jalouses de leurs petites écoles qui ont fait
leur gloire, et furent fondées, au prix de
tant de sacrifices, de,puis des centaines
d’années, jusque dans les hameaux les plus
recplés ; également fières, à juste titre,
d’avoir. eu — jusqu’ici — une proportion
l’illiêtt'rés (si tant est qu’il y en eût) de
beaucoup inférieure à celle de toute autre
région de l’Italie.
Or, la nouvelle loi a, comme chacun sait,
supprimé brutalement, aveuglément toutes les écoles qui n’avaient pas les 15 inscrits de rigueur sans soupçonner le moins
du monde que, par la stricte application de
oet ukase si peu intelligent, des dizaines
de milliers d’enfants, p.a,rmi les populaSons de montagne surtout, seraient par là
condamnés à croupir dans l’ignorance.
Vous savez les effets de la loi chez nous où
l’on décréta la suppression pure et simple
djline cinquantaine de petites écoles. Dans
la Vallée d’Aœte, beaucoup plus étendue
eV Plœ peuplée que les nôtres, les écoles
supprimées sont en bien plus grand nombre, même proportionnellement aux habitants et l’on a peut-être aussi, moins de
^sources encore que chez nous. Voilà qui
Explique les protestations plus qu’énergiques, violentes, dès Valdôtains auprès des
autorités scolaires de la région et de l’Etat,
protestations qu’on a dernièrement résumées en un mémorial par lequel on demande au Gouvernement, entre autres
choses, d’accorder un subside d’un milher
de lires pour chaque, école d’au moins cinq
élèves réguliers, jugée indispensable pour
l’instruction des enfants qui ne pourraient
absolument pas, vu l’éloigne.ment ou les
dangers à courir dans la mauvaise saison,
se rendre à l’écoZe régulière la plus rapprochée.
Vous comprenez maintenant pourquoi
le Gouvernement tient à juger de la situation sur les lieux. Chez nous, hâtons-nous
de le constater, le mal est moins grave ;
moins grave parce que. nos gens ont su
s’imposer des sacrifice, parce qu’on les a
aidés, parce que nos frères établis hors des
Vallées se. sont émus et ont envoyé, dans
chaque paroisse, des secours pour les écoles de leurs villages lespectifs, sa,ns parler
de ceux qui ont généreusement contribué
à la souscription générale de. VEcho. Il s’ensuit qu’il y a actuellement, aux Vallées, un
petit nombre seulement d’écoles de quartier — indispensables — qui aient dû rester fermées, faute de ressources.
Voilà pour le présent; mais nous ne sommes pas sans inquiétudes pour l’avenir. Et
si notre beau zèle pour l’instruction venait
à se refroidir, si ceux qui nous ont donné
avec enthousiasme, une, deux, trois fois,
nous laissaient comprendre, un jour, que
nos sollicitations trop fréquemment réitérées les importunent ? Tout est possible. Si
les Communes, aux ressources restreintes
— et c’est le grand nombre — venaient, à
réduire leurs subsides ? Vous voyez que la
situation demeure précaire, et forcément
provisoire. Alors, nous nous demandons,,
avec notre confrère U Pellice, s’il ne conviendrait pas (te, profiter des bonnes dispositions du Gouvernement en lui demandant
de m.ettre nos Vallées exactement sur le
même pied que les Valdôtains. Ce ne serait
que. de la justice distributive. Et pour
commencer, il s’agirait, croyons-nous, d’engager l'inspecte,ur, chargé de visiter la Vallée. d’Aoste, de pousser une, pointe dans les
Vallées du iPignerolais (Val Pragela et Vallées Vaudotees, en particulier) où il trou^
venait une situation absolument semblable.
Je lance ma petite idée,, dans l’espoir
que les intéressés (Communes, Consistoires, représentants de la Province, autorités de l’église, etc.) voudront l’examiner
avec bienveillance. Une toute petite fille
disait un jour : « Je n’a pas demandé,
'¡nais on m’a rien donné». Nous n’a,vons
rien demandé au Gouvernement, jusqu’ici,
pour nos petites écoles. On pourrait toujours essayer. .?• c
PENSÉES.
Notre vie ne nous est pas donnée toute
faite : nous avons à la faire.
L. Monod.
Un homme sans religion est semblable
à un coursier sans freins.
Le pauvre sans désirs, possède le plus
grand des tr^rs, il se possède, luirmême.
Le riche qui convoite, n’est qu’un esclave
misérable.
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La Bienheureuse Résurrection
CpoêsieJ
mmiiimiiiiiiiimijimiitiaii
ou est, ô mort ! ton aiguillon 'i
Où est, ô sépulcre t ta victoire ?
1 Coi'. XV, .55.
■ O mort, je ne crains jrliis ta victoire êphêmdrc;
ÿ Par un vaillant héros ton pouvoir fut dompté.
Jésus, mon Rédempteur, sur la croix du Ccd’ [mire,
ï Subit le châtiment que j'ai seul mérité.
j Le sépulcre reçut sa dépouille sanglante;
? Mais au troisième jour, ü sortit victorieux.
ï II rentra dans le ciel, oü sa main triomphante
I Prépare à ses élus un séjour glorieux.
I Mon corps inanimé sera mis dans lu tei re ;
} Ma mémoire, mop nom, ici-bas vont périr.
Mais Jésus, mon Sauveur, à qui mon âme est
i [chère,
\ Dans le séjour des saints viendra me recueillir.
Puis, quand retentira la céleste ti'ompette.
Et que les rachetés sortiront du tombeau.
Je me réveillerai pour l’éternelle fête.
Et j’irai, plein de joie, au-devant de l'Agneau.
Ce pauvre corps détruit par la nide souffrance.
Alors resplendira de grâce et de santé...
Oui, je vivrai toujours... oh! joyeuse espérance!
Rien ne pourra flétrir ma céleste beauté.
Sur une lyre d’or je dirai tes louanges.
Ton amour infini qui sauva le pécheur ;
Et j’unirai ma voix au saint concert des anges
Pour célébrer ton nom, ô Jésus, mon Sauveur !
J. J. 1Í1BF.T.
/
Ì
¿
2
CORRESPONDANCE
Fédération vaudoise.
Chers Amis,
Quelques éclaircissements, aujourd’hui.
•Mais d’abord laissez-nous vous dire que,
grâce au doct. Malan, 20 Vaudois de, Philadelphie se sont, par une seule poussée,
rattachés à notre Fédération ; et qu’à
New-York un nouveau groupe complet
(30 dollars) s’est constitué. C’est M.Ile
Alice Duvoisin, Suissesse, admiratrice des
efforts missionnaires de l”Eglise Vaudoisê,
qui en est l’organisatrice.
D’autres groupes vont se former au sein
de^ notre nombreuse Colonie de la grande
nœtropole américaine : pas de doute. ,En
général ce n’est pas la bonne volonté qui
manque à nos amis de New-Yodk, pas plus
qu’a ceux de d’autres localités. Les 225
dollars qu’ils ont contribué, ,il y a quelques
mois, indépendamment de la Fédération,
*en sont la preuve. C’est plutôt la connaissance de notre projet, ou bien quelques
élucidations, là où cette idée a commencé
à pénétrer, mais avec l’accompagnement de
malentendus ou de préjugés.
Nous sommes persuadés que lorsque nos
Vaudois de New-York, et d’Amérique en
général, se rendront compte que ce n’est
pas avant tout et uniquement une collecte
que nous nous proposons de faire, mais
une œuvre de ralliement et de spiritualisation, ils seront heureux d’entrer dans le
mouvement et de contribuer, eux auæi, de
concert avec la Fédération.
Réunir en faisceau les énergies dispersées des Vaudois de ce pays, qui sont restés
ou qui sont devenus enfants de Dieu ; et
cela i»ur éveiller, si possible, dans la masse,
un réel intérêt pour les choses de ¡Dieu.
Voilà le but.
Pour ce qui nous concerne, jamais nous
n’aurions mis la main à cette entreprise,
SI c’eût été uniquement pour coUecter,
quelque utile que la Fédération puisse
être (et ait été) à cet égard. Nous sommes mus à jalousie pour notre peuple.
Nous le voudrions grand, moralement et
spirituellement, tout pénétré de la noble
mission que Dieu lui a confiée, et que Dieu
pourrait bien lui retirer...
Cest avant tout en vue de cela., répétons-le, que le projet d’une Fédération
s’est, peu à peu, imposé à notre esprit.
Et quel bien ne pourraient pas faire dans
ce sens des chefs de groupe zélés, la distribution ou l’indication de brochures ou
de livres choisis, une plus large diffusion
de l’Echo, la correspondance privée,, les visites, surtout si l’on vient de loin et que
1 on ne se soit plus vu depuis longtemps
ou que 1 on se rencontre p>our la première
fois!
D’autre part, un renouveau de vie spirituelle se manifesterait nécessairement
d’une, manière pratique... ,De là, l’idée de la
cotisation d un doUar en faveur d^ différentes œuvres que poursuit l’Eglise d’où
nous sommes venus, la seule institution,
pour le moment du moins, qui puisse avoir
droit à la sympathie et à la reconnaissance
de toutes nos Colonies.
Oh ! nous savons quelles objections plus
d un Vaudois nous fera : « Nous sommes
assiégés de collectes, diront-ils, les IPlasteurs ne font que demander, demander,
demander».
Nous allons essayer de projeter un peu
de lumière là dedans, aussi, mais une autre fois. A bientôt, donc, chers Amis ! En
attendant, vous qui lisez ces lignes, ne
voudriez-vous pas dire à vos connaissances
une bonne parole en faveur de l’Echo et
la nécessité de s’y abonner? Un dollar
par an. That’s ail !
Pierre Griglio
secrétaire-trésorier provisoire
11422, Fairchüd Ave.
(Xeveland (Ohio),
En faisant les vœux les plus ardents
pour la complète réussite de la belle œuvre, la Fédération, à lagueUe notre cher
ami M. Griglio s’est voué corps et âme,
nous tenons à le remercier pour sa chaude
recommandation en faveur de î’Echo, qui
ne semble pas avoir de trèà chauds partisans parmi nos Vaudois des Etats-Unis,
d’où nous ne recevons pas assez souvent
des correspondances; j’entends de vraies
correspondances, comme celles de M.M
Griglio et G. Tron, par exemple.
Avec les chroniques, qui ont cependant
leur prix, envoyez-nous plus souvent du>s
faits. Il nous faudrait aussi aux EtatsUnis, comme nous en avons aux Vcdlées et
dans l’Amérique du Sud, plus de gens de
bonne vodonté, pasteurs ou laïques, pour
solliciter et recueülir les abonnements.
(Réd.).
de noUe amour, aidons-les de tout notre
pouvoir, en étant nous-mêmes des chrétiens plus fidèles. E
(De L’Ami Chrétien).
❖ Hî Hi
En pensant à nos Confirmants.
A tous ces catéchumènes qui, le jour des
Rameaux, devant l’Eglise assemblée, confirmeront le vœu de leur baptême, on voudrait pouvoir dire avec confiance, comme
à des troupes jeunes et prêtes au combat •
«Va avec cette force que, tu as»
(Juges VI, 14).
Parmi eux, certainement, il en est qui
demain, seront, pour l’Eglise, des éléments’
actifs, vivants, fidèles : chevilles, ouvrières
des Unions Chrétiennes, plus tard de nos
Conseils d’Eglise et de nos multiples œuvres, collaborateurs toujours bien disposés
pour les diverses tâches qui s’offriront.
Freres plus âgés, sur qui, aujourd’hui, nous
¡savons pouvoir compter, vous avez été, il
y a dix, vingt, trente ans et plus, de ces
catéchumène^. .'De même que votre instruction religieuse et votre confirmation vous
ont été en bénédiction, elles le seront encore pour un grand nombre de ceux que
nous entourerons le 5 avril (...ou le 10)
Cependant nous ne pouvons ignorer ce
qu’il y a de jeunesse, d’inexpérience, d’insouciance chez ces enfants; nous savons
les lacunes de leur préparation, et combien chez la plupart manquent la force, ■
la ferveur, la foi, l’esprit d© prière.
_ 'Est-ce très étonnant? Ces enfants ont- i
ils en général trouvé autour d’eux les
exemples encoura^ants, l’atmosphère fai
vorable, la possibilité d’un développement
spirituel ? Plus encore ces dernières an- •
nées qu’autrefois, ne sont-ils pas les ténaoins - les victimes - de la démoralisatiofi,
d’une licence sans bornes, de l’âpre,té du
gain, de la soif de jouir qui nous font une
société de décadence et nous conduiraient
infaïUiblement à notre déchéance si l’on
ne réagit pas énergiquement ?
Ces enfants, leur pasteur les a mis en
contact avec l’Evangüe. Il en a commenté
avec eux les scènes sublimes ; il leur a
présenté le Sauveur des âmes et du monde;
il leur a donné des connaissances ; il a prié
avec eux, pour eux ; il a souffert en pensant à eux, à leur avenir; ü les a aimés.
11 les accompagnera tant qu’ü pourra de,
ses prières, de sa sollicitude, de son amitié.
Mais seul, il ne peut pas grand’ chose,.
iBn ces jours qui précèdent la confirmation, parents et amis de nos catéchumènes,
faites un retour sur vous-mêmes. Ce qu’on
leur demande, à ces enfants, à bien plus
forte raison, vous le demande-t-on à vous
Donnez-leur un müieu où puissent germer
et mûrir ces frêles semences déposées dans
leur âme. Donnez-leur l’exemple de la fréquentation du culte, de la piété, de la
droiture., de la modestie, de la solidité morale que. nos pères avaient certainement
plus que nous.
¡Réagissons de toutes nos forces contre
ce qui porte atteinte à la famille, à l’Eglise
à la société. Nous avons déjà beaucoup
trop glissé sur la pente. Il n’est que, temps
de nous ressaisir.
Nous leur laissons, à ceux qui viennent
après nous, une tâche formidable. Nous
n’en sommes pas entièrement responsables
sans doute et nous avons souffert notre
part. Cependant, si nous ne pouvons pas
nous-mêmes reconstruire, s’ils ont, nos enfante, à rendre à l’Eglise sa vitalité, à la
Patrie sa prospérité matérielie et sa sève
morale; si nous les mettons devant un
amoncellement de ruines, qu'ils tiennent
de nous au moins quelque chance de victoire. Aidons-les de nos prières, aidons-les
Souvenir de la (Jonfirmation.
Le (Pasteur à ses Catéchumènes :
Jeune homme, jeune fille, souviens-toi
que tu as, aujourd’hui :
Un Dieu à glorifier (1 Corinthiens VI, 20).
Un Sauveur qu’il faut imiter (1 Pierre
II. 21).
Un corps à mortifier par l’Esprit (Romains VIII, 13).
Des passions à subjuguer (Colcssiens III, 5).
Des grâces et des vertus à implorer par
des prières ferventes (Philippiens IV, 6).
De la reconnaissance à témoigner pour des
miséricordes et des délivrances (Psaume LVI, 13, 14 - Psaume CIII, 1 à 4).
Des œuvres de charité à accomplir (Ma,tthieu XXV, 40).
Un prochain à édifier (Romains XV, 2).
Une langue à dompter (Jacques III, 8).
Du temps à racheter (Ephésiens V, 16).
A méditer sur l’éternité (Colcssiens III, 2).
Et a veiller pour le jour du jugement
(2 Corinthiens V, 10).
Et que tout ceci doit être accompli non
par ta projwe force, qui est la faiblesse
même (Philippiens IV, 13).
Mais par h grâce de Christ (2 Corinthiens
XII, 9).
CHRONIQUE VAUDOISE
----
ANGROGNE. 1/Assemblée électorale,
dans ses séances du 15 mars et du 5 avril,
a complété le Consistoire par la nomina-^
tion des quatres anciens et cinq diacres
dont suivent les noms. Anciens : MjM. Danrêl Buffa (quartier des ¡Pbns) ; Piston
Louis (Coïsson-Ricca-Serre Malan); Rivoire
Louis (Bonnenuit) ; Gon'in Jacques (Odin) ;
Diacres : Rivoire Alexis (Stringat) ; Monnet Laurent (Bonnenuit) ; Bertin Emile
de 'César (Verné) ; Bertalot Jacques
(Coumbalot) et Pons Etienne (Pons). Par
ces nominations le nombre des Anciens <est
porte à 12, un par quartier, et celui des
Diacres passe de 2 à 7.
— Samedi dernier la Chorale, a répété,
à la satisfaction générale, sa soirée de bienfaisance. ,Dimanche après-midi c’était le
tour de l’Union Chrétienne de, Cacet-Rivoire qui, devant un public nombreux, a
développé un riche programme de récitations et de, chante. La pièce principalie
était le drame vaudois Gl’Invincibûi, en
trois actes. Pc^ies, diali^ues, comédies et
c^nts ont été accueillis par de vifs applaudissements.
Un « bravo » de cœur aux organisateurs
M. Etienne Benech, président de l’A. C. D.
G., et M.lle Hélène Chauvie, maîtresse,
ainsi qu’au dii'ecteur de chant M. Daniel
Buffa (mieux connu sous le nom de « Lin
Grand ») et à tous les artistes improvisés.
— Dimanche soir le prof. Attilio Jalla
a tenu une conférence, avec projections
lumineuses, sur la Croix Rouge, dans l’école
de Saint-Laurent. Cette fois le public d’Angrogne s’est fait honneur : il était nombreux et il a bien voulu donner à l’orateur,
au terme de la soirée, une pre,uve tangible
de son intérêt pour la grande œuvre que
poursuit la Croix Rouge en faveur de ceux
qui souffrent. j) p
FAEir. Dimanche 5 avril, dans un local
scolaire des Clos, a eu lieu im dîner en
honneur de, M. Ghigo Jean Jacqwes, syndic de Faët, récemment nommé chevalier
de la Couronne d’Italie, pour le travail accompli fidèlement pendant de longues années en faveur de la Commune.
La démonstration n’aurait pu être plus
sympathique ni mieux réussie.
Une centaine de convives (et ils auraient
été plus nombreux si le local avait pu les
contenir) entouraient M. Ghigo de leur
sympathie. Bien représentée la Commune,
nombreux les amis du dehors, entre autres
S. .B. Facta, les avocate Risso, Peyrot et
Pitlavino, Humbert PeUegrin, secrétaire;,
presque tous les Syndics de la Valléesi
amis, admirateurs, sans compter les nom-;
breuses adhésions.
Les discours de circonstance n©, manquèrent pas : S. E. Facta, les avocate Risso et
Peyrot, M. David Gaydou, M. Jacques Massel, don Gay, Louis Micol, prirent tour à
tour la parole.
La fête termina par les remerciements
de M. Ghigo.
LA TOUR. Le Congrès que nous annoncions dans notre dernier numéro, des représentants de 1’« Alliance, Mondiale (Section latine) pour la paix par les Eglises »
a donc eu lieu les 7 et 8 courant, et a tenu
ses séances en partie à la Maison Vaudoise
et en partie à Vüla Olanda.
Il y avait là des représenta,nts de toutes les nations latines sauf la Belgique., et
parmi les personnalités on remarquait : le
sénateur et poète M. Réveülaud, MM. Bianquis et Jézéquèl, de Paris ; le comm. Proch©t et le prctf. Comba, de Rome ; les pasteurs D. Bosio, F. Peyronel et Ugo Janni,
ainsi que les re.prfeentants du Comité mondial, MM. Dickinson, Ramsay et Atkinson.
A souligner parmi les discours, que nous
n’avons pas eu l’avantage d’entendre, celui de. M. Janni par lequel il exprime le ^
désir que le sujet de la paix attire de plus
en plus l’attention des églises et des masses ; que des associations pacifistes soient
organisées un peu partout, et qu’on fasse ^
appel, à cet effet, à la coopération de représentants de toutes les classes sociales.
Les propositions de M. Janni ont été ample-ment discutées par l’assemblée.
Voilà tout ce que nous pouvons en dü-fe
à l’heure de mettre en page. Nous publierons volontiers, dans notre prochain numéro, le ou les ordres du jour qui seront |
votés dans la journée, ainsi que les conclusions qu’une âme charitable voudra ■
bien nous communiquer.
PERRIER-MANEILLE. Le 29 mars nous
avons accompagné au champ du repos Ba- \
rrdy Jfemr-KttB~n)euve rmt- a ua ”
Roche, à l’âge de 6(9 ans.
Nous exprimons à ses enfants et aux parents notre sympathie chrétie,nne.
PRARUSTIN. Actes liturgiques du trimestre janvier-mars 1925. Baptêmes : For- j
nerón Emma de Henri (Vernei) - Don '
Franco de David Elmile (Riveuira) - Forneron Inès de Frédéric (Saint-Barthélemy)
- Rivoir Secondina et Jacques de Henri
(Milon) - Armellino Ida de Michel (Crotta). I
Mariage : Gaudin Guido IDaniel (Cavou- \
ret), et Forneron Adefina (Massera), le 15
' janvier.
Enterrements : Pasquet Catherine veuve
Pasquet, 77 ans (Serre), 18 janvier - Gaudin Suzanne veuve Roman, 87 ans (Cardonera), 20 février - Gay Emilie veuve
Gay, 51 ans (Serre.), 20 février - Gaudin
Suzanne veuve Constantin, 68 ans (Ciabotin), 28 mare.
— Dimanche, 22 mars, l’assemblée d’église procédait à l’élection de deux anciens
et d’un diacre.. MM. Antoine Gay et Henri
Bertalot, qui avaient achevé leurs années
réglementaires, furent réélus anciens, le
premier du quartier du Coularei, et le second de celui des Gay. M. Michel Gaudin,
qui Se trouvait dans les mêmes conditions,
fut confirmé dans sa charge de diacre.
A notre grand regret, M. Gay ne crut
pas devoi.r accepter sa réélection.
Le dimanche des Rameaux, une assemblée très nombreuse entourait de sa
sympathie les vingt catéchumènes admis
dans réghse, au culte, principal. Un chant
d’occasion, exécuté par la Chorale sous la
direction de M. Vicino, contribua à la solennité du culte.
Dans l’après-midi, les .jeunes fiUes reçues
furent 1 objet de l’attention affectueuse des
Mères de famille et des Unionistes de la
paroisse, qui les invitèrent à un entretien
familier, dans la grande école, ornée d®
verdure, et de fleurs. Ce qui donnait un cachet particulièrement sympathique à la
fête, c’est que toutes les présentes — une
centaine de pereonnes — portaient la belle
coiffe vaudoise. A. J.
3
RORA’. Nos catéchumènes, particulière,ment nombreux cette année, seront reçus,
comme d’habitude, le jour de vendredi
saint. Nous leur rappelons, ainsi qu’aux
parents, qu’un cordial et affectueux accueil leur est préparé par nos Unionistes,
pKJur dimanche 12 avril, à 2 heures de lapnès-midi, dans la salle de notre grande
école. Aucun d’eux ne manquera, certes, à
l’appel. "■
— Un génére.ux frère d’Amérique, don
Pedm Tourn, de Alejandra (prov. de Santa
Fè), a bien voulu nous faire parvenir
L. 100 pour notre école de Rumer, non
« subsidiée » par le Gouvernement. Nous le
remercions vivement. A cette somme, il a
encore ajouté L. 20, et avec lui M. le chev.
Margaria nous a remis L. 15 pour le, Parco
àeUa Rimembranza. A. F.
VlLIiESECHE.. Jeudi, le 2 courant, les
51 catéchumènes de la paroisse, dont 33
du premier cours et 18 du second, se réumirent au presbytère pour rendre' compte,
par un examen, des connaissances acquises
pendant Thiver.
1^ Consistoire, qui était presque au complet, eut une bonne impression de la manière dont chaque élève sut répondre, aux
questions qui lui furent adressées, ce qui
•démontre évidemment que l’instruction catéthétique. fut particulièrement soignée.
M.
Nouvelles Politiques.
,La passionnante discussion du Sénat au
sujet de la réorganisation de l’armée selon
le projet Di Giorgio a pris fin. Après les
ifiEcours des généraux Cadorna, iDiaz, Giardino, qui ont critiqué à fond le côté technique de la réforme, en s’inquiétant de ce
que l’armée fût réduite à des cadres trop
exigus en temps de paix, avec une période
-d’instruction insuffisante^ à donner la préparation nécessaire, aux troupes, le minisI tre Di Giorgio s’est évertué à défendre son
^ projet. Sa défense, âpre, non sans esprit
V polémique fort discutable, n’a pas servi à
® T.'rdmer les" trame uns du. Sénafi qui, à" forte
majorité, appuyait le ¡Bureau Central contre le Ministre.
Le Président du Conseil s’étant présenté
comme pacificateur, dans la séance de
jeudi, a, par un remarquable discours, admirable pour la manière magistrale de,
placer la question, recueilli les applaudissements de tous les Sénateurs. M. Mussoimi a déclaré qu’il retirait le, projet pour
!e soumettre à un nouvel examen et le modifier selon les conseils des personnalités
militaires qui avaient donné un ton si
élevé à la discussion de la réforme. Sa réforme démolie, ou presque, le minisire Di
■Giorgio a donné sa démission. Le Roi, en
r,acceptant, a chargé le Président du Gonse]] de 1’« interim » de la Guerre. M. Mussolini travaillera pour effectuer l’unïfication des services militaires (Armée, Marine, Aviation) en vue de la formation du
Ministère de la Défense, nationale.
La Chambre vient de prendre ses vacances après avoir examiné « à vol d’oiseau »
et approuvé les budgets de la Marine, Travaux Publics, Guerre e.t Finances. Mie se
j'&uvrira le 11 mai prochain pour discuter,
entre autres quêtions, l’organisation de,
l’armée et les lois sur la presse. Il est à
espérer que ces discussions seront sérieuses, car il s’agit de deux problèmes fort
importants pour la Nation.
L’obligation du « v.erse.ment du quart »
ayant été étendue aussi aux ordres de
vente à terme, tes agents de bourse ont repris la grève, blanche. Les Bourses seront
fermées du 9 au 13 courant, pour les fêtes
de Pâques.
Les Oppositions ont tenu une. réunion,
pour plaider la liberté de presse, à laquelle
ont pris part les personnalité marquan^ des sécessionistes, comme Turati et
Amoldóla. A la fin du comice ont eu lieu
des incidents provoqué par les fascistes ;
les << ma^anelli » ont commencé la danse
et blesse plusieurs personnes de part et
d autre. Rien de bien grave, cependant,
mais toujours déplorable.
France. La lutte des clérico-réactionnaires contre le Cabinet Herriot est de
plus en plus serré et ü n’est pas de moyen
qu’on ne mette en œuvre pour ^sayer de
le renve,rser. A l’Université de Paris ont
eu lieu des tumultes provoqué par les éudiants adhérant aux partis de droite, dé
cidés à empêcher les leçons du prof. Scelle,
récemment choisi par le Ministre de l’Instruction au détriment d’un autre profes
seur partageant les idés des clérico-nationalistes. Les tumultes, assez graves, ont
provoqué, de la part du Gouvernement, la
fermeture de l’Université et la suspension
du recteur Barthélemy, qui avait refusé
de recourir à la force, publique poui’ rétablir l’ordre. Les étudiants, par représailles, ont déclaré la grève, dans toute la
France.
Pendant que les clérico-nationalistes attaquent toujours plus sérieusement le Gouvernement, au sein même de la majorité
comme,ncent à se manifester des divergences entre, les radicaux et les socialistes au
sujet de la situation financière ; et il y a
de quoi car elle n’est guère brillante, tout
comme la nôtre, si Ton pense aux 278 milliards de dette intérieure et, aux 41 milliards de papier monnaie que Ton voudrait
porter à 45. Le ministre actuel. De Mousie, remplaçant de Clémentel, voudrait en
outre, émettre un emprunt forcé qui serait
comme un impôt du 10 pour cent sur le
capital des contribuables. C’est sur ce dernier point surtout que, se sont manifestées
les divergences dont nous parlons plus
haut.
— AUemagne. Le nombre des candidats
à la préidence du Reich, qui se. préenteront aux élections du 26 avril, est sensiblement réduit. suffrages des électeurs
seront partagé entre Marx, ex-chancelier,
qui sera le candidat des gauches ; Simons,
actuel président intérimaire de, la République ; et Jarres, qui probablement sera
le candidat officiel de la droite monarchiste
nationaliste..
— Belgiqm. Les élections politiques pour
la formation de la nouvelle Chambre, qui
ont eu lieu dimanche 5 courant, ont donné
les résultats que voici : 78 socialistes, 81
catholiques, 25 libéraux, 2 indépendants.
M. Max, le fameux bourgmestre de Bruxelles, est le candidat libéral qui a recueilli
le plus petit nombre de voix, mais il sera
élu grâce aux voix de préférence. M. Theunis a préenté au Roi sa démission de président du Conseil et celle dé tout le Cabinet actuel. t.
i\onvelles religieuses.
France. Le « Comité Général de, l’Union
Nationale de France » a assumé, à partir
du .premier avril, la direction de Evan^
gile et Liberté, un hebdomadaire protestant de premier ordre, qui aura iK)ur rédacteur en chef M. le pasteur E. Dejarnac. Evangile et Liberté avait été supérieurement dirigé, depuis sa fondation, par
le vaillant journaliste et paste-ur M. Louis
Lafon avec la collaboration, entre autres, de
M. Jézéquel, en qualité de rédacteur. Nous
n’avons pas à nous prononcer sur les motifs qui ont dicté cés changements, mais il
nous sera permis au moins d’exprimer un
regret tout à fait personnel : celui de, ne
plus lire, à l’avenir, dans un journal que
nous apprécions hautement, les excellente
articles de M. Lafon. Nous faisons cependant les meilleurs vœux pour le journal et
sa nouvelle réda,ction.
— Union sacrée. Dernièrement, le curé
d’une localité tré éloignée de Troyes, téléphonait au pasteur pour le prier de. venir
préider les obsèques d’un Suisse protestant. Le lendemain, apré un voyajge de
deux heures par chemin de fer et... camionnette (décorée du nom d’« autobus »),
le pasteur, à peine arrivé à Ta,uberge, domicile, mortuaire, y recevait la visite du
curé, venu pour lui souha,i.ter la, bienvenue et lui faire servir une boisson chaude. Pendant le service funèbre., le
curé faisait sonner la cloche de, l’église. A
la sortie du cimetière, ü attendait le pasteur et l’emmenait, encore revêtu de sa
robe, au presbytère. Après un long et fraternel entretien, il le raccompagna.it à Tauberge, puis à Tauto, et ne le quittait qu’au
moment du départ, après une chaleureuse
poignée de mains. (L’Union Protestante).
— La célébration du culte catholique,
suspendue dans une Commune, est rétablie grâce à une dame protesta;nte.. La
Commune de Sassenage, chef-lieu de. Canton important des environs de Grenoble,
est depuis quelque temps privée des services du culte catholique.
La municipalité avait profité de Texpination du bail du presbytère pour exiger
que le prix de location fût porté de 158
francs à 300 francs, alors que des particuliers en offraient jusqu’à i.OOO francs.
Mais, si le curé acceptait cette majoration,
Têvêque s’y opposa d’une façon formelle,
en protestant une fois de plus contre la
loi de spoliation de 1905.
Les catholiques de Sassenage offrirent de
compléter eux-mêmes le prix de location ;
Tévêque s’y opposa encore. A la suite de
ces incidents, le maire organisait une réunion publique où tous les habitants de la
Commune était convoqués ; il y exposa
avec netteté les pièces du procès. Puis un
membre du Conseü paroissial indiqua pour
quelles raisons les catholiques se voyaient
obligés de suivre à la lettre les instructions de Mgr Caillot, évêque de Grenoble.
Dans la soirée, on a appris que, par l’entremise d’une protestante, un accord pourrait intervenii', sa médiation aussi bien
que sa contribution financière permettant
aux catholiques de réaliser un accord sans
engager la responsabilité de Tévêché.
(Du Temps).
*
Afrique. Une université à la Côte d’Or.
Grâce aux efforts du gouverneur anglais
Guggisberg, une université va s’ouvrir à
Aebimota près Accra (Côte d’Or) à l’usage
des indigènes. Les bâtiments seuls coûteront 6.000.000 de francs. Le recteur sera
un missionnaire du nom de Fraser, qui dirige lactuellemcnt un collège à Ceylan. Il
aura pour le seconder un nègre de la Côte
d’Or, le docteur Aggrey, qui a étudié en
Amérique et est docteur de la Columbia
Univérsity, à New-York. Le corps des professeurs comprendra des blancs et des
noiirs. On compte aussi sur la collaboration
du professe.ur Diedrich Westermann, qui
fut autrefois au service de la mission de
Brême et qui passe pour connaître 100
langues africaines.
L’université d’Achimota préparera aux
professions techniques, commerciales et libérales. Mais elle entend respecter et même cultiver l’originalité nationale et ethnique de ses étudiants et n’en pas faire
des « Européens qui par hasard seraient
nés noirs ». L’inspiration qui préside à
tout cela est donc bien celle que nous avons
souvent admirée chez les meilleurs de nos
missionnaires. (Semaine Religieuse).
¡L’Eglise russe de Copenhague. La spoliation dont vient d’être victime la ’ paraisse orthodoxe, russe à Copenhague est
un acte de persécution religieuse qui soulève de tous côtés, de vives protestations.
Poursuivant la campagne acharnée qu’il
mène en Russie contre le christianisme, le
gouvernement bolchévique. s’efforce de traquer, nlême à Tétrauger, le^ Russes coupables de continuer à adorer Dieu. Il vient
d’obtenir des tribunaux danois un jugement qui le met en possession de Téglise.
fusse à Copenhague.
Nous ne, connaissons pas les considérants
'de oet arrêt, ni le texte des lois sur lesquelles il s’appuie. Ce qui est certain, c’est
que le sort de nombreuses églises en 'Russie, expropriées et transformées en salles
de spectacle et de cinéma ou en bureaux,
indique chez les Soviets l’intention bien
arrêtée de profaner les édifices consacrés
au culte et de priver les fidèles de la possibilité de se réunir pour assister aux cérémonies religieuses. Cette mainmise sur
les édifices religieux peut être légale. Devant la conscience chrétienne comme devant la morale naturelle, elle n’est qu’un
acte, de spoliation et de persécution dicté
par une haine fanatique contre l’idée même de religion. (Semaine Rdigieuse).
DICTONS VAUDOIS.
(Patience, résignation, etc.).
Apre d’ün tëmp, la gn’ê sampre vëngü ün
autre.
L’auro, î mên pâ sampre s’ dâ même saret.
Quant la s’ po pâ fâ coum la vôl - la së
fai coum la po.
La cosa, lâ van pâ sampre ben.
Piglia lâ cosa d’iour boun caire (ëntd).
Tû II giouërn gn’ën passo ün.
ü! sC *
(Apparences, ete.)
Lâ(s) apparënsa - lâ(s) ëngannën.
Dë neuit, tû lî dat soun grî.
La davo pâ tou soc bougie
ou
L’amasso pâ tou soc ê grâ.
L’ê meigl pëdt e ardì - quë grant e müfi.
ou
Mdgl pëdt ma boun - quë grant e
mindoun.
L’ê pâ or tou soc lui.
Lou Diaou ê pâ si brut coum ün lou fai.
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BIB1JOGRÂPH1E.
Madame Penn-Lewis : L’âme et l’esprit et
leurs puissances respectives — Editions
Coueslant - Cahors — Traduit par Madame G. Brunel.
Ce livre — que nous venons de lire avec
un vif intérêt et dont le but est d’établir
la différence qu’il y a entre Tâme et l’esprit, quelles en sont les fonctions respectives et quelle doit être - en conséqueince l’attitude et la préoccupation quotidienne
du chrétien véritable — sera, noitô n’en
doutons nullement, très utile à bon nombre de. personnes. Car, généralement, on
est très ignorant sur ces questions et d’autres de ce genre, qui ont été portées en
Occident par la théosophie et les doctrines
secrètes orientales, et qui ont eu un si
grand retentissement dans certains milieux
de l’Europe non latine spécialement; et
par là, on n’est point préparé à s’opposer
aux efforts de l’Ennemi qui se sert de tous
les moyens possibles pour étendre, son règne et nous asservir à son joug. Aussi,
l’étude de M.me Penn-Lewis, qui ne se
fonde que sur les données de la Bible et
qui est dictée par un pur esprit chrétien,
ne pourra qu’être, utile aux personnes qui,
s’occupent des problèmes spirituels de notre éiK»que.
Pour l’auteur, l’homme se compose, non
pas comme on croit généralement, du
corps et de Tâme seulement, mais d’une
troisième partie, de l’esprit (1 Thess. V,
22 ; Hébr. IV, 12) : le corps est le siège
des sens; Tâme des affections, des sentiments, de. ce qui constitue la personnalité,
le moi ; tandis que l’esprit est notre partie
la plus noble, qui seule peut être influencée. par T'Esprit et qui, par le moyen de
Tâme dont elle se sert comme de point
■d’appui ou comme instrument indispensable, agit sur le corps et par son moyen.
De là, la nécessité de maintenir vivant notre esprit, de ne pas le laisser étouffer;
car si nous perdons ce contact, nos actions
ne seront plus inspirées par l'Esprit de
Dieu, mais par d’autre forces, psychiques
ou chamelles ; et l’homme nouveau qui
était né en noiiS sera étouffé par le vieil
Adam, qui noos ramènera dans les parements et les plaisirs mondains. Comment
le chrétien peut-il donc vivre avec Dieu
dans l’esprit ? « Par le don complet de soi
au Christ » ; par la « prière vigilante, et
persévérante » ; en « portant sa croix chaque jour » ; en nous rappelant enfin, dans
nos indécisions et nos difficultés intérieures, que «c’est encore et toujours la Parole de Dieu qui nous donnera la lumière
nécessaire » pour éviter les dangers de
toutes sortes, pour résister aux forces coalisées de l’Ennemi (spiritisme, hypnotisme,
psychomancie, occultisme, psychanalyse,
etc.).
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écrit en français, si limpide en est la traduction, se trouve en vente chez M.me G.
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VALLI VALDESI.
ÀNGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LI7SERNA S. GIOV. - PEistore Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
PERHEEO- - Pastore : Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Ghauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Auguste Jahier.
RIOLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Puhrmann.
3. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart, Souller.
làBBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Crolx de Ville PEistore: Eugenio Revel, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carq, 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Potrai, Casa Boglietti, Biella-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore ; Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Viale B.
Oarfc) V, 49 0.
5ALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Evangelista ; C. Bonavia, ivi.
CASALE Monferrato - chiesa : piazza
Giardini Pubblici - Pastore; A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
DHIETT - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
ViUa Comunale, Casa Munez.
OOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
DOMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore : A. Vinay.
DOURMATEUR - Chiesa Evangelica.
DGVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto GiudicL
FIRENZE - Chiesa: Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via ManzonL 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - PaArnaldo Oomba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
CorsanL
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. SlmeonL Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
D. Porneron.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. VerdL 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore: Giuseppe Messina, ivi.
PIUME
store ;
fiILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore •
Emilio Coreani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attillo Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore '
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI^ PUGLIA - Candidato teol. Carlo
Lupo, Via S. Filippo, 76, Benevento.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore • S
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica Evangelista: G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore: G. Moggia.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese; Via Quattro Novembre, 107,
e Pia.zza Cavour - Pastori ; Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducoi, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5. - Pastóre:
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore; S.
Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35 - Pastore : Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Emilio Rlvolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeUi, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
Il culto principale ai celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cessa,
42, Roma (26) - Professori : Q. Rostagno,
Em. Oomha, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 3l. — Commissione delle pubblicazUmi : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. PerazzL
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
PeUice - Direttore : Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomai’etto - Direttore :
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CON VITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore: Pastone F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice: Sig.na A. Vincon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeUlce - Presidente : Prof.
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OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Berthollet, 36 - Direttrice: Suor Lidia Pasquet.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaietto - Direttrice : Suor E. Perret.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
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ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gouid)
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