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Soìxante-et-unième année.
3 Juillet 1925
N» 27
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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Vallées Vaudotses
Italie (en dehors de» -dées) et Colonies
Etranger...............................
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Etats-Unis d’Amérique............... .
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L. 8,
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w Le Noméro; % 5 ceotimes ■»«<
Que tontes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..... dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8).
8
«Doux valent mieux qu’un. Si l’iiii
tombe, l’autre peut le relever. Mais
malheur à celui qui ast seul ! ».
Ecc. IV, 9, 10.
¡Malheur à celui qui est seul ! Il y a longtemps que ce cri fut poussé par le chantre
désabusé de toutes les vanités. Sans doute
art-ii lui-même souffert de la solitude, savouré l'amertume de l’isolement. Avant lui,
après lui, de tout temps, que 4’âmes ont
connu raffreuse réalité qu’exprime cette
plajnte : malheur à qui est seul !
Malheur à Forphelih, â l’enfant a,bandonné par le crime ou par la mort de ses
parents, livré sans ressources, sans défense
à tous les dangers de. la vie, à tous les risques de mort.
Malheur au vieiDard qui achève sa vie
dans l’isolement, sans foyer où recliauffer
son cœur et ses membres, sans fils ni fille
qui puisse soigner ses infirmités, gagner
son pain, l’aider à franchir cette sombre
étape où l’être décline.
Malheur à la veuve qui n’a plus auprès
d’eUe le bras sur lequel elle aimait s’appuyer, le compagnon de sa vie, son soutien,
son défenseur.
Malheur ' â "rôùvMêré ’ qu'hssïêgènt Ips
tentations de la misère et, plus encore, celles du luxe : qu’assiègent aussi les sollicitations de ces faux amis qui ne pensent
qu’à la séduire pour i’abandonnef.
Malheur également à celui qui souffre de
la solitude morale au milieu de gens, parfois de sa propre famille, qui ne le comprennent pas, qui le heurtent, qui peutêtre lui fönt la vie dure s’il ne veut pas
suivre avec eux les sentiers battus par la
foule, tel Jésus au milieu de son peuple,
même de Ses disciples. Il n’est pas de pire
douleur que celle des incompris.
Malheur à tous ceux qui passent dans la
vie, n’ayant personne qui les aime, personne qui les aide, surtout personne qu’ils
puissent aimer, qui doivent s’efforcer
d’étouflfer en leur cœur le besoin de tendresse que tout être qui n’est pas dénaturé
porte en soi.
Qu’ü est nombreux et qu’il est douloureux le long cortège des solitaires dont l’attitude seule, lassée, découragée, dont les
larmes disent à leur manière : malheur à
qui est seul !
Pitié, ayons pitié de ceux qui souffrent
de la solitude, si nous n’en souffrons pas
nous-mêmes, pitié des veuves et des orphelins, des abandonnés, des cœurs aigris,
froissés par quelque abandon, par quelque
trahison. Ouvrons-leur nos cœurs, nos
foyers, s’il se peut, tendons-leur la main,
prouvohs-kur notre sympathie par des actes. Et, si nous souffrons de la solitude,
raison de plus pour rechercher, non pas
ceux que le bonheur rend égoïstes, mais
d autres solitaires comme nous. Deux solitudes qui se rapprochent cessent d’être des
solitudes. Et, dans tous les cas, deux valent, mieux qu’un.
Beux valent mieux qu'un. A’ ceux qui
vivent dans un asile nous disons ; Efforcezrvous d’expérimenter par vous-même et
entre vous tous ce qu’enferme d’excellent
pour la vie physique et pour la vie spirituelle la formule: deux valent mieux qu’un.
C’^ une alliance défensive contre les souffrances, les difficultés journalières, les
épreuves ou les tentations. C’est un pacte
d’entr’aidfe mutuelle que vous devez contracter et tenter de pratiquer au cours des
jours qui passent et quoi qu’ils vous apportent aux uns et aux autres. Essayez, avec
l’aide de Celui dont l’amour peut triompher
en tout cœur d’homme de ses antipathies
raisonnées ou irraisonnées, raisonnables ou
déraisonnables, de vivre ix)ur accomplir
toujours et envers tous la tâche qu’assigne à chaque enfant de Dieu cette parole
où il faut voir un mot d’ordre : si Vim
tombe, l’autre relève son compagrwn, et
vous serez les premiers à bénéficier de ce
que vous aurez fait pour les autres, à
vous consoler en les consolant, à vous relever en les relevant. Grâce à vous, à vos efforts, à vos sacrificeSi, les asiles deviendront réellement un sanctuaire d’Amour,
un coin du ciel ici-bas. Et vous direz : comme il y fait bon !
A ceux qui liront ces lignes et qui connaissent la douceur de la vie familiale et
tous ses réconforts, qu'il me soit permis de
dire : Frères, dans nos familles mêmes,
dans le cercle social où nous vivons, que ce
soit ce même pacte d’entriaide mutuelle
qui inspire tous nos actes. Puis, élargissons nos cœurs, comme doivent fairè des
chrétiens, jusqu'à étendre à ce.ux qui vivent loin de nous, isolés dè ce monde ou
réfugiés des asiles, cette alliance défensive
qui doit s’exprimer par des faits, par des
duns, à commencer par le don de nousmêmes. A la pratiquer, nous ne serons pas
seuls à jouer ce rôle de défenseurs où notre vanité trouve à se satisfaire,, car ceuxlà même que nous aimerons, que nous aiderons, avec lesquels nous nous solidariserons dans leurs souffrances, nous défendront à leur tour contre cet isolement moral où tente toujours de nous enfermer
l’i%oasme.
La prière du Christ : « Qu’ils soient un'
comme nous sommes un », cessera d’être
un idéal inexaucé.
Et, tout autant que la communion de nos
frères, nous goûterons la douceur de la
communion avec Celui à qui s’applique, de
manière unique, et parfaite, la déclaration
de l’Ecclésiaste : deux valent mieux qu’un...
Si l’un tombe., l’autre relève son compagnon.
Seigneur, Toi qui as promis : « Je ne
vous laisserai pas, je ne vous abandonnerai pas, je viendrai à vous », Seigneur,
reste avec nous, avec chacun de nous, surtout avec les plus seuls. H. Guex.
(L’Aube, cité par Le Chrétien Belge).
DICTONS VAUDOIS.
(Bien agir, devoirs, etc.).
Entò vioure e laissâ vioure.
Qui fai ben - attend Ijen ou Qui ben fai
ben trobbo.
A fâ ben ün pert jamais.
Fai soc tü deve, e beuic pâ gl’autri ou Fai
soc tü devo, l’aribbe soc la vôl.
Fâ ben, passo tout.
(Expérience, etc.).
La pratico val pi d’Ia gramático.
Qui fai trenta po fâ trent’ün ou Qui passo
Po, passo Varaita.
L’ê boun fâ ëmparâ s'lâ(s) eipatta dë
gl’autri !
Entò vê për creire.
Quant ün ê brüsa da l’aigo daotido, la
freído fai poou.
S’ia s’poughêse aciattâ dë e. soopw» (1).
________ t. p.
(1) des «si j’avais su.'..,».
impressions romaines.
Le pèlerinage d’un hérétique à la ville
du jubilé, au moment où la canicule, s’annonce, a quelque chose de bien spécial. En
^et, ce n’est pas pour faire sa révérence
^ S. S., ni pour parcourir l’exixBition missionnaire du Vatican — (tardive copie
des merveilleuses expositions missionnaires
évangéliques de l’Angleterre et des EtatsUnis) — qu’un Pasteur Vaudois prend son
billet — con relativa «tessera» — pour
|ßome.
I Que i’hon. Martire ne répète pas la maladresse de taper sur l’hérétique qui profite des prix réduits pour son voyage, car
Celui-ci lui ferait bien vite observer que les
):hemins de fer ne sont pas encore aux dépendances du pape, et que tout citoyen qui
paye les impôts a le droit de bénéficier des
réductions que le Gouvernement national
accorde, quels qu’en soient la cause ou le
prétexte.
(Du rœte, l’hon. M. ferait mieux de persuader les autorités ecclésiastiques à ne
.pas accorder de tessera aux excommunié,
même lorsque cela aurait la conséquence
vde priver les caisses du Vatican d’un non
^indifférent appoint d’argent, sortant de
. poches hêrétiqiies ; si tan); esLque l’excommunication s’étende aussi au portemonnaie!
C’était pour prendre part à la Conférence du III.me District que je me rendais
, à Eome, et moi qui ai toujours été un assidu et un fervent habitué de ces réunions,
je n’ai pas changé d’avis à leur égard,
aussi me suis-je mis en route malgré l’encombrement des trains, qui rend peu sympathique le voyage en compagnie de troupeaux cosmopolites de touristes, truqués en
pèlerins, chaperonnés par des compères en
soutane. On ne peut que faire d’intéressantes observations sur ce nouveau genre
de pèlerinage XX.m,e siècle.
Si, jusqu’ici, le mérite du pèlerin consistait essentiellement dans l’usure de la
plante des pieds, dans l’aplatissement des
côtes, en couchant à la dure, sur le sol,
dans la mortification des appareils digestifs, en grignotant du pain rassis et buvant de l’eau de ruisseau, aujourd’hui tout
est changé. On. arrive, en express, aæis sur
de moelleux coussins, à la gare de la ville
étemelle. A la sortie on trouve automobiles, tra.ms spéciaux et équipages pour
porter aux différents garnis, pensions et
hôtels les pieux voyageurs.
La visite aux basiliques se fait avec les
mêmes moyens expéditifs de locomotion, et
tout est admirablement organisé pour éviter quelconque tracas ou inconvénient à
ces pauvres hères qui ont franchi des centaines et des milliers de kilomètres pour
promener leurs exotiques physionomies et
leur étrange accoutrement le long des rues
que les pieds des Césars et des pontifes
ont foulées autrefois.
J’entre dans Sainte-Marie Majeure et je
remarque que sur le pas de la porte les
dames en décolleté, bras nus et courte jupe,
se hâtent d’e'niiler une espèce de houppelande qui leur permet d’en franchir le
seuil sous les yeux d’argus du suisse qui,
autrement, leur empêcherait d’aller outre ; quitte, à la sortie, de s’en dévêtir
promptement. Il en est des austérités de,
l’église et des relâchements du monde, au
physique comme au moral ; il y a toujours
d^ accommodements.
A l’intérieur, un pèlerinage français se
déroule lentement, de chapelle en chapelle,
au chant cadencé d’une litanie qui, par son
incessant refrain : Ave, ave, ave Maria,
vous tape sur le cerveau comme un maillet
qui étourdit et hébète.
Après les dévotions et les aumônes à
tous les reliquaires, ils se tassent dans la
grande chapelle de droite, et là un curé à
la mine réjouie commence un panégyrique.
Il a une voix très agréable, chatouülei:^,
insinuante ; il ne fait aucun effort d’éloquence, mais ü possède un art homüétique
consommé. J’écoute toujours. Hélas 1 au
lieu du ;æul et parfait modèle de vie sainte,
c’est Bernadette Soubirous qu’il proïKise à
ses auditeurs, puisqu’elle va, en peu de
jours, être introduite dans TOlympe du
papisme et classifiée parmi les béates.
Oh ! me disais-je, si avec cette voix entraînante, avec ces accents convaincus,
avec cette souplesse de langag^, ce brave
curé était venu à Eome pour f prêcher,
sur les traces de Saint-Paul, Jésus-Christ,
quel bien il aurait pu faire !... Mais non,
tous ses talents sont au service de la superstition et de cette idolâtrie qui relègue
le Christ à l’arrière plan et lui donne, comme Médiateur et Avocat, de nombreux
concurrents. . /
De Sainte-Marie je me ronds au «Jésus», mais pour y tomber de Scylla en
Charybde!
Ici, on se croirait dans une salle de concert. Il y a illumination a giorno, grâce
aux milliers de lampes électriques, disposées fort artistiquement, de toute part,
mais aboutissant au féerique foyer de lumière du grand autel, où tous les regards
doivent converger, car il y a hautp messe
et un cardinal est en fonction. Un orchestre dispute avec l’encens la i)Ossession de
Tair ; on se sent pris par tous 1^ sens extérieurs, mais il n’y a rien pour l’esprit,
car le marmottage qui nous arrive de l’autel est un brouhaha intraduisible à l’intelligence du public, qui du reste n’a pas l’air
dé chercher un aliment spirituel, mais écarquille les yeux devant les étranges simagrées que le rituel impose aux pfficiants.
Ce qui me semble du nouveau, c’est de
voir adossés aux piliers et debout près de
l’entrée de chaque chapelle des couples de
gendarmes, montant la garde. Sont-ils en
faction d’honneur, doivent-ils protéger le
clergé ou veiller sur la sûreté des pèlerins
et de leurs bourses ? Je l’ignore, mais cet
état de siège dans des sanctuaires (car
j’avais remarqué les mêmes dispositions à
Sainte-Marie Majeure) — me paraît peu
en harmonie avec le caractère pacifique
d’un lieu de culte ; à moins que la présence
de gens d’armes à côté de gens d’église ne
doive rappeler à tout adorateur qu’il s’agit
bien, en ce lieu, d’une religion nationale.
Un père jésuite, en surplis, circule entre
les chaises et les banœ, en distribuant
force traités et feuillets volants ; il me
toise du haut en bas et flaire l’hérétique,
car il ne m’honore pas de la p^ns petite
feuille. Il pa^e et repasse en me foudroyant de ses regards, qui de ma personne
vont aux gendarmes plus rapprochés et
semblent me dire : « Gare à toi, si tu of-'
fenses de quelque façon la religion nationale, je te fais ligoter ». Et, à vrai dire, sa
figure d’inquisiteur aurait réjoui le cœur
d’Ardeugo Soffici qui rêve de semblables
hér<s dé la corde et de la roue pour le
2
triomphe du romanisme qu’il professe... â
en croire sa plume.
Sans me presser, je sons, car mes organes respiratoires réclament de l’oxygène
dont ils ont été privés sous ces lourdes
voûtes.
Spirituellement parlant, j’en respire à
plçins poumons dans la salle, bien modeste,
comparée aux cathédrales du papisme, où
se réimit notre Conférence.
Quelle joie de serrer la main à de nombreux collègues et amis qui apportent, si
non de grasses gerbes, au moins de beaux
épis dorés, de leur champ de travail !
Un trait caractéristique de notre District, c’est qu’il compte trois des doyens
d’âge des pasteurs en activité de service
et plusieurs parmi les plus jeunes pasteurs
et évangélistes. Malgré cela, l’entente est
parfaite, l’ardeur et l’enthousiasme soutenus de part et d’autre ; les jeimes et les
vieux mettent en commun leurs succès et
leurs défaites, aussi n’y a-t-il ni de vieux
grognards, ni de jeunes présomptueux ; ce
sont tous des serviteurs dévoués du même
iMaître, qui, se sentant étroitement unis à
Lui, le sont entre eux.
'Nous avons passé de belles et utiles heures ensemble ; aussi, en reprenant la route
du labour et des semaüles, nous apportons
avec nous les meilleures impressions de nos
journées romaines, qui parsèmeront notre
sentier des fleurs de l’amour frabe.mel et
l’éclaireront de la sainte espérance de. victoires plus étendues sur l’erreur et le mal.
Les frères de Eome n’ont rien négbgé
ÎKJur nous offrir le plus chaud et bienveillant accueil, et c’est encore une douce impression qui ne s’effacera pas de nos cœurs
reconnais^ts. Arthur Muston.
Unis aoûl Ihéâlral ?
J’ai lu avec plaisir l’article du Directeur
de l’Echo, pardon, de j. c., sur le 15 août,
non seulement parce que je vois que je ne
suis pas la se.ule à regretter la délibération
de la dernière Conférence du Pomaret,
mais parce que, j’en suis certaine, l’initiative qui semble avoir été ensevelie, sous
une bonne pelletée de terre, et sur laquelle
la Conférence a récité le Requiescat in
pace, surgira de sa tombe. En tout cas, je
le souhaite. D’abord pour M. Meüle qui
avait lancé l’idée avec tant d’enthousiasme
(c’est une marchandise si rare de nos
jours !) et qui pourrait peut-être, après
cette douche froide, se sentir découragé.
Ensuite pour la proposition elle-même qui
était si géniale et que la grande majorité
des Vaudois, nous pouvons le supposer,
avait trouvée si sensée et à propos.
On a découvert dans la proposition
Meille, un double défaut. D’abord on l’a
black-boulée comme étant une initiative
individuelle. Une initiative individuelle!
Quel admirable défaut ! Mais, à mon modeste avis, il n’y a que cela qui vaille et qui
ait chance de prospérer. Les grands faits
de l’histoire n’ont-ils pas été souvent des
initiatives individuelles ? Ne me donnez
pas des Commissions ad hoc, donnezrmoi
l’homme, et je vous assure le succès de
n’importe quelle cause. On lui a trouvé un
second défaut à cette proixjsition : elle ferait du 15 août une fête théâtrale, un duplicatum de la Maggiolata. Un duplicatum de la Maggiolata ! Mais, c’est précisément ce que l’on veut éviter.
Vous oubliez. Messieurs, que l’on ne propose pas de toucher à la fête religieuse ; on
veut, à celle-ci, garder intacte toute la matinée, comme par le passé. On en veut seulement au vide, au désordre de l’après-midi.
.Rst-ce un mal que de substituer au bal, à
la débauche et à l’ennui, un concours de
poésies vaudoises, de drames vaudois ?
Vous appelez cela de la théâtralité ? Ne
recourez-vous pas vous-mêmes, bien souvent, à cette théâtralité, pour subvenir à
nos bonnes œuvres ? Les deux défauts que
vous reprochez à la proposition Meille ne
sont-ils pas plutôt des mérites ?
Comme je n’ai pu prendre part à la Conférence, permettez-moi de dire là-dessus
mon très modeste avis. Je n’ajouterai, je
le veux bien, rien de nouveau, mais je contribuerai peut-être à éclaircir un point, selon moi, très important et que personne, si
j’ai bonne souvenance, n’a traité encore.
ÎM. MeiUe voudrait un 15 août entièrement vaudois. J’ajoute que comme tel ü devrait présenter un double caractère, ainsi
que le 17 février ; il devrait, c’est-à-dire,
être une fête’ ecclésiastique tout à la fois
et civile : ecclésiastique le matin, civile
l’après-midi. Le matin, fête de l’Eglise
Vaudoise ; l’après-midi, fête du peuple vaudois. Aux ecclésiastiques, l’organisation de
la matinée ; aux laïques (et pourquoi n’inviterait-on pas, à cet effet, nos autorités civiles vaudoises ? ), l’organisation de
l’après-midi.
Cette distinction faite, l’initiative Meille
cesse, me semble-t-il, d’être du ressort de
l’Eglise et d’intéresser directement ses organes compétents. Elle devient une question civile et peut et doit être, confiée à
une organisation laïque. Le fait même que
la Conférence du Pomaret s’est contentée
d’une critique négative et n’a avancé aucune proposition positive, prouve bien assez que, pour des raisons par trop évidentes de prudence et de responsabilité,
l’î^lise ne semble pouvoir s’occuper que
d’intérêts strictement religieux et que
pourtant, si elle voulait organiser l’aprèsmidi, elle ferait de ce dernier, par sa
frayeur des innovations, une simple répétition de la matinée. Eh bien ! vu que la
fête du 15 août est surtout la fête de la
jeunesse et que les jeunes ont besoin de
saines distractions, est-ce que cela est désirable ?
Conclusion : Ne vous laissez donc pas
arrêter par la délibération de la Conférence. Toujours de l’avant, M. Meille. C’est
une mère qui vous le dit. Tante Rom.
flux F0ÈTE5 v/muois.
Mes amis.
J’ai rencontré l’autre jour, aux Martels,
im vieillard qui m’a crié ; Voyez donc, le
sommet du Vandalin; qu’il est beau! Et'
la fillette qu’il tenait par la main m’a
tendu un bouquet de violettes et m’a dit
en souriant : Tes veux-tu ?
C’étaient deux de nos poètes. Nous en
avons en grand nombre au sein de notre
bonne race montagnarde et religieuse..
Eh bien ! Poètes vaudois, hommes et
femmes, de toute condition et de tout âge,
causons quelques instants entre nous.
M. le pasteur Auguste Jahier, de Prarustin, a eu la Ixinté de « faire passer »
toutes les collections de nos journaux vaudois présents et passés {L’Echo des Vallées, Le Témoin, La Luce, L’italia Evangdica, La^,Rivista Cristiana) ; il m’a envoyé la liste de toutes les poésies parues
en un demi-siècle {combien !) et il m’a procuré le texte de plusieurs d’entre elles.
D’autre part, M. le prof. Jean Jalla a
mis â ma disposition, d^ l’année dernière,
certains caJiiers de notes relatives à d’anciennes Poésies vaudoises, cahiers que je
n’ai malheureusement pas eu, jusqu’ici, la
possibilité de consulter.
Vous conviendrez avec moi que la bonne
cause des dictions de 'Poésies vaudoises —
en faveur de laquelle le Directeur de TEcho
a iompu vaillammieut plusieurs lances —^
doit à ces trois Messieurs un chaleureux
Merci.
J’espère pouvoir « dire », au prochain I5'
août, quelques-unes de oes poésies anciennes et modernes. Mais je désire vivement
tie pas faire de tort aux adeptes contemporains de la Muse vaudoise...
D’autre part — et j© confesse humblement de ne pas réussir à y trouver un
pourquoi — il a été prescrit qu’il ne faut
pas faire de concours à la fête du 15 août.
Nous allons donc nous en passer et agir
simplement ainsi :
Ayez la bonté de m’envoyer le plus tôt
possible vos Poésies vaudoises, signées d’un
pseudonyme, que vous répéterez sur une
enveloppe fermée, dans laquelle vous aurez
mis votre nom et votre adresse. Les poésies doivent être inédites, soit en français,
soit en italien.
A la proc^ine fête du 15 août, dans la
réunion de l'après-midi, je lirai les poésies
qui, me sembleront les meilleures. Après
diaque lecture, j’ouvrirai l’enveloppe et
j’annoncerai au public le nom de l’auteur
ou de,.. Vautrice.
— Tous d’accord ? Ça ira ?
— Alors, aUons-y ! Mais dépêchez-vous !
Votre ami et frère vaudois
Jean H. Meille
Via Mascheroni, 22 - Müan.
CORRESPONDANCE
FÉDÉRATION VAÜDOISÉ.
9 juin 1925.
Chers Amis,
Que le projet d’une Fédération Vaudoise
fût déstiné à devenir populaire à NswYobk aussi bien qu’ailleurs, c’est là quelque chose dont nous n’avons jamais douté.
« Ça viendra », nous sommes-nous toujours
dit. Et nous ne nous sommes pas trompés. En effet, avec l’invitation adressée, il
y a deux ou trois mois, à M. Etienne 'GriU
et à M.Uè Alice Duvoisin à prendre, respectivement les charges de secrétaire et
d’aide.-secrétaire de Colonie, savez-vous ce
qui est arrivé ? Que non seulement ces
deux personnes ont, dans leur dévouement,
accepté le mandat, mais se sont auæitôit
mises à l’œuvre pour créer, à leur tour,
, des chefs de groupes, représentant, si possible,, les paroisses des Vallées qui ont le
plus d’émigrés à New-York.
Au rnoment où nous vous écrivons, ces
volontaires sont toute une phalange, tout ce
qu il faut, quant au nombre, pour arriver
jusqu’à nœ compatriotes les plus isolœ
dans ce vaste labyrinthe, malgré ses voies
droites, qui s’appelle New-York. « Pour arriver jusqu’à eux et leur demander une
contribution pour l’Eglise Vaudoise!»,
ajoutera tel de nos lecteurs, avec un sourire tant soit peu malin.
— Pourquoi pas ? répliquons-nous. Quand
on ne remplirait d’autre mission auprès
d’eux, ne serajt-ce pas déjà leur rendre
service ? Les aider à sortir, moralement,
de leur isolement et à s’occuper aussi des
autres^ leur parljgr d’œuvres excellentes à
soutenir, n’est-ce pas leur indiquer un des
plus sûrs chemins du bonheur ? Vivons
pour nousrmêmes, rien que pour nous-mêmes et nous aurons l’enfer dans l’âme ;
élargissons le cercle de nos pensées, de nos
intérêts, de notre activité ; donnons-nous,
sans calcul, sans arrière-pensée;, et le ciel
ne pourra que devenir, et de plus en plus,
une réalité « au dedans de nous ».
Oe. n’est pas seulement le nombre de
nos chefs de groupe neworkais, c’est aussi
et surtout le zèle dont ils sont animés, qui
nous donne l’assurance d’un travail soutenu et béni. Tous, ou presque tous, ont
commencé leur groupe et même, deux d’entre eux, M.lles Emesta Vola, de Saint-Jean,
et Céline Caïrus, dû Villar, ont déjà versé
ime jolie somme provqnant de cotisations
reçues.
Cordialement . P. Griglio
11422, Fairchild Ave.
Cleveland (Ohio).
CHRONIQUE VAUDOISE
A la mémoire de l'av. JEAN GAY.
Onzième Liste de Souscription :
Raccolte dal maggiore cav. A. Ghigo, alla
Vüla di Frali (in memoria della sig.ra
Adele Garrou nata Gay e del cav. avv.
Giovanni Gay, pro Ospedale di Pomaretto:
Matthéoud don Gipv. Battista, L. 10 —
Abede Ghigo, 10 — Marianna GeymonatGhigo, 10 — Pascal Francesco fu Davide,
10 — Rostan Maria vedova Grill, 5 — Rostan Stefano fu Pietro, 5 — Gaxrou Antonio, 5 — Grill Antonio fu Francesco, 2
— Grill Giovanni fu Francesco, 3 — Garrou Luigi, 3 — Grill Edmondo, 6 — Grill
Alberto, 2,50 — Micol Isidoro, 5 — Garrou
Francesco, 5 — Grill Giovanni fu Pietro,
5 — Rostan Stafano fu Stefano, 5 — Grill
Giovanni, Funicolare, 20 — Richard Giovanni, 5 — Garrou Stefano, 5 — Rostan
Beniamino, 5 — Richard Francesco, 5 —
Breuza Augusto, 2,50 — Grill Stefano fu
Francesco, 5 — Totale L. 139.
Pur le Monrat i HENRI ARNAUD.
Huitième Liste de Souscription:
Riporto 7“ Lista L. 16.630,50
Milano :
Mical Pascal »
* Torre PeUice :
Elena e Alberto Fomeron, not. »
Giosuè Tron, pastore emerito »
2“ Colletta sig.ne Lanfranco e
MaUm : Famiglia Theiler, L. 15
- M. Cocorda, 3 - Famiglia Giordano, 10 - A. e E. Vertù, 10 Rollini, 3 - M. Luisa Giordano,
10 - Celtest. Eynard, 2 - |M. Bernoulli, 5 - Doth Quattrini, 5 Melania Cesan, 25 - G. Costabel,
10 - Pensione Malan, 2|0 ' = »
Colletta sig.ne I. e O. Rivoir :
P. Margiunti, L. 25 - M. Falchi,
10 - A. Rivoir e famiglia, 15 P. V., 5 - G. Maggiore, 10 - G.
Tron, past., 10 - Linder-Bert, 20
- Ettore Jalla, 25 - J. P. Bein, 5 J. J. M., IO - F. GriU, pastore,
10 - Ros. Jourdan, 5 - L. Bein,
2 - G. B. Arnoulet, 2 - A. G., 5
M. Salomon, 5 - Gius. Poins, 2 Ottavia Favat, 2 - E. Roland, 5
- C. Vertù, 2 - Vedova Pizzardi,
5 - StaUé, 1,50 - U. PeUegrin, notaio, 10 - Monnet, 10 - S. Rostan,
5 - M. A. Bosc, 5 - P. Bert, 3 E. Chiesa, 1 - Tenente A. Rivoir, 25 - E. Rostan, 2 - G. Eynard, 2 - Jenny Olivetti, 5 == »
Angrogna :
Colletta G. Rons - Quartiere
Pans : L<amy Malan, 5 - Luigi
Pons di Enr., 5 - Luigi Pans fu
Paolo, 5 - G. Odin, 1 - Teof. Bertalot, 2 - Aug. Poins, 1,50 - Paolo
Pons, 2 - St. Pbns, 2 - D. Buffa,
anz., 2 - G. P. Bertin, 2 - G. Bouchard, 1 - E. Rivoira, 3 - G. Rivoira, 2 - E. Long e S. Bertin,
3 - Ces. Pons, 1,50 - Dan. Malan, ■
2 - Cater. Malan-Bertin, 0,50 Stef. Malan di Dan., 0,50 - Dan.
Malan di Dan., 1 - B. Pons, 2 Elena Pons, 1 - G. Pons 5 = »
Colletta G. D. Gaydou - Quartiere Odin : G. D. Gaydou, 2 y ed. M. Buffa, 1,^ - Dan. Coisson, 1 - (j. Chauvie, 2 - P.'Coïsson, 2 - P. Buffa, cons., 2 - G. P.
Buffa, 2 - Maria Buffa, 2 - Gius.
Ricca, 2 - Sus. ved. Gaydou, 2 G. 'Gonin, 1 - G. Gaydou, 2 - L.
Malan, 2r - A. Jourdan, 2 - P.
Buffa, 1 - N. N., 1 == »
Colletta P. Benech - Serre, Cacet, Rivoira : 'Benech, Chiogautïe, 2 - A. Gaydou, 0,50 - C. Benech-Bonnet, 2 - P. Benech, 5 A. Plavan, 2 - Benech, P. iBarfé,
1 - G. G. Rivoire, 1 - Emma A.
Bosc, 5 - G. Gaydou, 1 - M. Coïsson, 1 - D. Coisson, Cougn, 2 D. Coisson, Crouï, 1,50 - L. Saru,
2 - B. Malan, 3 - P. Rivoira, 5 Dav. Coisson, 1 - P. Coisson, 1 Eli Rivoire, 2 - D. Piston, 2 St. Plavan, 1 - M. Benech, Bec,
1 - M. Benech, Buffetta, 1 - G. e
Naomi Rivoire, 2 - G. Odin, 2 G. Odin fu B., 1 - Clot. 'Besson,
1 - Gius. Benech-Besson, 1,50 G. Saru, 2 - M. Goœ, mugnaio,
1 - G. Monastier, 3 = »
Colletta Al. Rivoire - Quartiere Malans : Rivoire, Stringats, 5 - Trave.rs, Roussengs, 3
- Dav. iBertalot, 3 - Bonnet, Cia
bot, 3 - St. Odin, 3 - Dati. Bertalot, Rocciamanéout, 10 - C. G.,
Bassa, 2 - G. Jourdan, 1 - P.
Jourdan, 1 - P. Bertin, 2 - Sus.
Bertin, 2 - G. Malan, 2 - P. Benech, 2 - L. Gamba, 2 - E. Benech, 5 - G. L. 'Bertin, 2 - Célestine Bertalot, 2 = »
Colletta G. P. Malan - Quartiere .lourdans : B. Benech, 3 P. Jourdan, 3 - St. Staffé, 3 - N.
N. i0,50 - C. 'Bonnet, 1 - N. N., 2
- Fam. Bonnet, StaUiats, 3 - P.
Ricca, 2 - G. Jourdan, 1 - A.
Jourdan, 8 - Fam. Fontana, 3 P, Coïsson, 0,60 - G. Bertalot,
O, 60 - B. Coisson, 2 - G. Revel,
1,50 - P. G., 3-D. Fontana,
0,50 - B. Odin, 0,6(0 - D. Stallé,
1 - L. Malan, 2 - 'T. Chauvie, 2
- B. Sappé, 2 - Em. Gay, 5 - Fed.
Rivoira, 2 - Lina Coihson, 2 Prof. Malan e fratello, 15 - G. P.
Malan, 10 - Alb. Buffa, 0,50 N, N., 0,50 = »
15.
50,—
20.—
118,
249,50
50,
27,50
56,50 ì
50,—
J
78,3p
Totale da Hportare L. 17.345,30
3
I
la TOUE. La Pra dél Tottw, société
? missionnaire, annonce à tous ses amis et
3 tous ses membres honoraires et correspondants que la nouvelle Direction est
ainsi composée : Gardiol Henri, président ;
J)eodato Achille, vice-président-caissier ;
Rostan Ermanno, secrétaire ; et prie que
i, toute la correspondance soit, dorénavant,
adressée au Président - 'Piazaa Cavour, 5 •2’orre Pellice.
PERRIER-MANiEILLE. Une violente
pneumonie a emporté en quelques jours,
à l’âge de 34 ans, EmUe 'Pons, de la Baisse,
•qui a été enseveli le 24 juin.
Nous lexprimôns à sa vieille mère et à
ses sœurs notre profonde sympathie chrétienne. ^
La famille du défunt a remis au Pasteur L. 50 pour le Refuge, in memoriam,
au lieu de Heurs.
— M. François Poët, établi à Bdgrano
(R. Argentine), nous a fait parvenir les
sommes suivantes : (Pour harmonium, L. 38
- Pour l’école des Grangettes, 80 - Pour le
monument à iBOenri Arnaud, 40.
Nous remercions ce paroissien qui n’oublie ni son église ni les œuvres de l’église.
Im.
VILLAR. Il y a environ 4 mois, M. Paid
Plenc, originaire du ViUar, mais établi depuis de longues années au Miguelete (Colonia Valdense), nous envoyait, par l’entremise de son pasteur M. H. pascal, une
somme considérable, destinée en partie aux
écoles de quartier qui sont restées à la
charge du Consistoire et en paftie aux
pauvres. — Aujourd’hui, 30 juin, nous recevons la douloureuse nouvelle de la mort
•de notre bientfaiteur. Il n’avait que 61 ans.
" iM. le pasteur Pascal lui rend un excellent témoignage dans lés termes suivants :
« C’était un homme intègre et droit, qui
était très aimé et estimé dans notre Colonie. Il laisse après lui le meilleur des
souvenirs ».
Très douloureusement surpris par le départ de ce cher frère, qui a gardé jusqu’à
la fin un si grand amour pour sa imroisse
d’origine, nous venons respectueusement
déposer sur sa tombe la fleur de notre vive
et profonde reconnaissance. Veuille le Seigneur fortifier et consOkr les membres de
sa famille, ainsi que tous ses parents et
amis auxquels nous nous unissons pour
bénir sa mémoire. B. S.
iDiegs Hienits lie Jeune! Geii.
On nous prie d’annoncer que du 15 courant jusqu’au 31 août, une iCasa Estiva
Unionista sera ouverte à Saint-Barthélemy
de ¡Prarustin (700 m.), dans une charmante localité, avec vue sur la plaine et
sur les cimes neigeuses de nos Alpes ; les
bois et les vignobles donnent au paysage
une note des plus pittoresques.
Le séjour pour chaque pensionnaire va
de 15 en 15 jours et peut être renouvelé...
si les demandes ne sont pas trop nombreuses.
Le prix de la pension est de L. 15, payables au moment de l’inscription pour toute
la durée du séjour.
S'adresser, pour de plus amples informations, à M. l’avocat Cesare Gay, à Villa
Ada - Via Cittadella, 7 - Pinerolo.
On informe les pensionnaires ne provenant pas des Vallées qu’un service d’omnibus est organisé entre Rignerol et SaintSecond, et que de Saint-Second à SaintBartlrélemy il s’agit de faire la route à
pied, mais par un chemin des plus frais
et des plus ombragés.
ILAX
"—CONTRO’
Stitichezza, Flatuosità
Indigestione, Eccesso di Bile
Disturbi del Fegato a deiioStomaco
li flacone eh 50 pillole L450l Presso tutte le Ermada
NOUVELLES POLITIQUES.
A Chambre cloee, les nouvelles de notre
politique intérieure se réduisent à peu de
chose, sans perdre toutefois de leur imix>rtance.
Une divergence de vues vient de $e produire entre les 18 « Sdlom » de la Commission nommée par le Gouvernement pour
étudier la réforme du Statuto. Une tendance, prépondérante, voudrait changer radicalement le syistème électif actuel en incorporant tous les Italiens, selon leur emploi et leur capacité, en différentes corporations statales, en leur attribuant la
faculté d’élire un tiers des députés au
Parlement. L’autre tendance, celle de la
minorité, serait contraire à cette proposition, qui, mise à exécution, troublerait notre économie nationale.
La Commission d’instruction de la Haute
Cour de Justice vient d’émettre sentence
de non lieu contre le sénateur De Bono,
ex-directeur général de la Sûreté publique
et ex-généralissime de la Milice, au sujet
des 16 chelfs d’accusation portés contre lui
par le docteur Donati, ex-directeur du Popolo, relativement aux attentats contre les
hon. Misuri, Fomi, Amendola, à l’assassinat de l’hon. IMatteotti et autres délits.
Le Conseil National du Parti Libéral Italien, qui s’est réuni à Rome, vient de finir
sœ travaux au cours desquels ont été traités des sujets fort importants et, entre
autres, l’examen de la situation politique.
Les rapports présentés par les sénateurs
Ruffini (au sujet des libertés politiques)
et Mosca (au sujet du syndicalisme), ont
fourni matière pour une sérieuse discussion. Les discours du sénateur Benedetto
Croce, des hon. Soleri, 'Rossi, Giovannini,
iBoeri, ont été tous fort remarquables, et,
bien que de sujets différents, ils parvinrent tous à une conclusion identique en
démontrant encore une fois l’unité de la
doctrine et la rigueur de la méthode. Il ne
nous est pas donné de i>ouvoir citer les
points saillants de ces discours dont la publication intégrale a provoqué le séquestre
de la première édition des grands quotidiens libéraux.
A Rome, le Parti Populaire tient aussi,
ces jours-ci, son Congrès. Comme le Parti
Libéral, le Parti Populaire s’occupe des libertés et des réformes constitutionnelles,
et conclut de son côté qu’il faut « tenir
dur jusqu’à la fin».
— France. La Chambre français a approuvé, à une très forte majorité, la politique du Ministère au iMaroc. M. Painlevé
fit appel à l’union sacrée de tous les Français pour vaincre l’ennemi, dénonça la propagande des communistes et demanda aux
socialistes de ne pas se sépa,rer de la nation. Le bloc des gauches, qui semblait sur
le point de se désagréger, s’est arrangé
tant bien que mal pour approuver la politique marocaine du Cabinet Painlevé ;
mais dans les séances suivantes, au cours
de la discussion et de la votation sur les
projets financiers de M. Caillaux, le Cartel
des Gauches a brillé par l’absence de plus
de la moitié de ses membres, ce qui (fait
que le Ministère, sans l’appui de l’oppc^ition républicaine, aurait dû probablement
succomber. Les projets financiers ont été
approuvés à la Chambre par 330 voix contre 34 et au Sénat par 273 voix contre 11.
Les raisons de cette votation favorable sont
à rechercher dans le fait que, même les
opposants, n’ont pas voulu s’adosser la
responsabilité d’une crise ministérielle dans
un moment où ses conséquences sur la situation'financière auraient été désasteuses.
— Grèce. L’armée et la marine ont
obligé, par un nouveau pronundamento, le
Gouvernement à donner sa démission, sous
le prétexte qu’il n’avait pas veillé suffisamment aux préparatifs militaires. Le général Pángalos s’est emparé du pouvoir.
— Maroc. Abd-el-Krim, chef des riffains,
multiplie ses attaques contre l’aile droite
française en essayant encore ime fois d’occuper Taza et de séparer Fez de l’Algérie.
De leur côté, les Espagnols sont en train
de préparer un débarquement de troupes
à Alhucemas, pour bloquer la zone et empêcher la contrebande des armes. La campagne s’annonce comme fort rude, et, malgré les tentatives conciliantes du Gouvernement (français, il est à craindre que la
France devra encore supporter de longs et
douloureux sacrifices.
— Sur le circuit d’automobilisme de Spa.,
ritalie vient de remporter nouvellement la
victoire avec la puissante Alfa-Romeo.
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CERCASI, per piccola distinta famiglia,
Pinerolo, ragazza seria, per aiuto in casa.
Buon stipendio. — Scrivere G. F. Tipografia Alpina.
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vigne. Vue splendide. Adresse : Lévy Long.
Comunicato.
RIPRISTINO DELL’UFFICIO DEL REGISTRO IN TORRE PELLICE. 'Con recente
provvedimento ministeriale, e con effetto
dal 1" Luglio p. V., è stato ripristinato l’Ufficio del Registro di Torre PéUice con giurisdizione sui Comuni di Torre Pellice, Angrogna, Bbbbio Pellice, Lusema S. GiOr
vanni, Rorà, Villar Pellice e Lusemetta.
L’Ufficio avrà la sua sede nella palazzina
Morè, sul Viale della Rimembranza, piano
primo, con ingresso dal cortile.
Si avvertono i Signori Rivenditori di
Privative che, fino a quando l’Ufficio non
sarà completamente provvisto dei valori
bollati, dovranno continuare a provvedersi
presso l’Ufficio del Registro di Pinerolo.
Si avvertono pure gli interessati che, per
le denuncie e gli atti presentati o registrati a Pinerolo, le relative pratiche di
accertamento e il pagamento delle tasse
dovranno ancora eseguirsi presso quell’Ufficio Demaniale.
CERCASI. Famiglia valdese, senza bambimi, cerca due persone servizio vaidesi, pratiche, delle quali, almeno una,
trentenne. Buon stipendio. Esigonsi serie
referenze. Rivolgersi Direttore del Giornale.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
PAROISSE D’ANGtROGNE.
Hôpitaux :
M.rne veuve F. 'Gamior, Fornasa L. 5,—
M. Louis Bertin, Veriiet >
M.lle Madeleine Chauvic, -Jouves >
iM.me Lydie Bertalot, Ciatot :
Lieutenant-colonel Rivoire, Jouves :
M.me Célestine Bertalot, Oiataot >
M.me Thérèse Bertalot, Coumbalot ;
M.lle Elisabeth Rivoire, Stringat )
M. Rivoire P. feu Laurent,, Rivoire )
M,.Ue Catherine Malan, Prassuit :
M.me et M. David Pons, pasteur ;
Union Chrétienne de Cacet-Rivoire q
Société Chorale '
5,
10,
5,
10,
5,
2,
5,
5r
10,
5,
40,
50,
Total L. 157,—
Orphelinat : M.Ue Madeleine Chauvie, Jouves L. 10,—
M.me Lydie Bertalot, Ciabot » 5M.Ue Annette Chauvie,. St-Laurent » v„M.me Thérèse Bertalot, Coumbalot » 2,—
M.Ue Elisabetli Rivoire, Stringat » 5,M,Ue Catherine Malan, Prassuit » 10,—
N. N. » 1 —
Lieutenant-colonel, Rivoire, Jouv,"^ » 10,—
M.me veuve F. Garnier, Fornasa » 5,—
M.me et M. David Pons, pastoni' » 5.,—
Union Chrétienne de Cacet-Rivolre » 40,—
Société Chorale » 50,—
Consistoire d’Angrogne » 50,—
Total L. 200,—
Refuge «Roi Chmies-Albert » M.me veuve F. Garnier, Fornasa L. 5,—
(M.me Lydie Bertalot, Ciabot » ■5,—
M.lle Annette Chauvie, St-Laurent » 10,—
M.me Célestine Bertalot, Ciabot » 5,—
M.me Tliérèse Bertalot, Coumbalot » 2,M.me Cléanthe Chauvie, Paris » 10,—
M.lle Elisabeth Rivoire, Stringat » 5,—
M. Lamy Malan, Pons » 5,—
M.lle Madeleine Chauvie, Jouves » 10,—
M. Rivoire P. leu Laurent, Rivoire » 5 —
M. Eticnno Berti 11, Genève » 5,—
M. Pierre Odin, Serre » 5Lieutenant-colonel Rivoire, Jouvc.s » 10,M.me et M. David Pons, pasteur » 5,—
Société des Mères et U. C. J. F. » 60,—
Société Cliorale » 50,—
Total L. 197,—
Total général L. , .554,—
FAROISSE DU VILLAR. Orphelinat : N. N. L. 200,—
Union Clir. Mixte de la Piantà » 25,—
Geymonat raulinc, Bessé » 22,45
Geymonat .Marguerite, Id. > 22,45
Famille Caveglia, Garniers » 20,—
Jafla Cathei'ine, veuve » 10,—
Geymonat Marie, Bessé )Î> 10,—
Sæiir.s Giraudin, Subi.iusc » 10,—
Geymonat .Susette, vpuve, Ciarmi.s » 5 —
Magliit Catlierine, veuve. Vigne » •7 —
Maghit Ì.OUÌSC, Id. » '5,Total L. 334,90
Hôpitaux :
N. N.
Geymonat Pauline, Bessé
Geymonat Marguerite, Id.
Union. Chr. iMixte de la Planté.
Famille Caviglia, Gamiens
Jalla Catherine, veuve
Geymonat Marie, Bessé
Refuge « Roi Charles-Æhert » :
N. N.
Geymonat Pauline, 'Bessé
Geymonat Marguerite, Id.
Ayassot-Geymonat Esther, Giarmis
Famille Caveglia, Garniers
Geymonat Marie, Bessé
Forneron Charles-Albert, notaire
Jalja Catherine, veuve
Geymonat Susette, veuve, Ciarmis
M.me Charbonnier Marie, Planta
L. 200,—
> 44.90
» 44,90
» 25,» 20,—
> lOy—
> 10,L. 354,80
1 1 L. 200y—
» 44„90
» 44,90
» 25,,>> 20,—
> 10,-;
> 10„» 10,—i
» 5 —
5,rL. 374,80;.
L. 1.064,50
Dons en nature ;
Quartier du Teynaud : kg. 190,6 de pommes
de terre et kg. 81,5 de châtaignes ^ Quartier
du Ciarmis : kg, 260,5 id. et kg. 22 id. • Quartiers de Ville et Saret : kg. 173 id. et kg. 60 id.
— Quartier des Garins ; kg. 256 id. et kg. 70,5
id. _ Quartier de J’Envers : kg. 206 id. et
kg. 101,5 id. —• Quartier de Piantà-Suhiasc ;
kg. 436,2 id. et kg. 10,3 id. — Quartier du
'Bessé ; kg. 290,1 id. i— Quartier de MaossaBoudeinaJCombe': kg. 378 id. et kg. 89 id. —
Total kg. 2.190,4 de pommes de terre et
kg. 384,8 de châtaignes,
La Commission des Institutions Hospitalières Vaudoises serait fort reconnaissante
à MM. les Pasteurs de bien vouloir lui faire
parvenir, dans le mois couraiit, les contributions de leurs Eglises, ainsi que Içs noms
des souscripteurs. Elle se permet de rappeler encore les nouveaux besoins des Œuvres dont les difficultés financières se sont
accrues à cause de la recrudescence de la
vie chère.
Pour la Commission :
Le Président Albert Sigillé.
Jean Coïsnn, directeur-responsable
Terra Pellice - Imprimerie Alpine
ON CHERCHE pour Institutions Hospitalières Vaudoises Infirmière volontaire,
disposée à remplacer Içs Sœurs pendant
les vacances. — S’adresser au Président
Prof. A. Sibille - Torre Pellice.
.■nLETE t-A SALUTE ?
NOCERA-UMBRA
, (Sorgente Angelica)
Acqua MineraledaTawla
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La Bibbia nel giudizio di illustri italiani, A. Jahieb
Amore e Luce, T. Vasserot. Esposizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 444 pagine . .................................
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II valore deH'nomo, G. Banchetti......................
?'uel che pensava Fabrizio della Religione, G. Banchetti
elegrafia senza fili, G. Banchetti...................
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L'Idea Cristiana dell'Aldilà, U. Janni................
La Cena del Signore, nella purezza dell’idea evangelica, U. Janni
STORIA5LETTERARIA DELLA BIBBIA.
1® - I Libri storici dell'Antico Testamento, T. Longo
2® - I libri dei Profeti d'Israele, Ebn. Comba............
3® - I Libri poetici e gli apocrifi dell'Antico Testamento, Ern. Comba
4® - I Libri storici del Nuovo Testamento, T. Longo
5® - Le Epistole del Nuovo Testamento e l'Apocalisse, Ern. Comba
I cinque volumi insieme ................
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4,- 4,- 5,4,- 4,- 5,—
4,- 4.- 5,—
18,- 18,- 20.2,50 3,— 4,3,- 3,50 4,50
1,50 2,- 2,70
3,50 4,- 4,70
5- 5,50 6, 3,- 5,
TORRE PELLICE
(PROVINCIA DI TORINO)
MB. Chi desidera la raccomandazione azzlonsa Centesimi 50
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
INGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Emilio Tron.
MASSELLO - Slg, G. Miegge, candidato teol.
PERRERO - Pastore : Luigi Micci.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Pastore : G. Bertinatti.
PRAMOLLO - Pastore ; Pietro Chauvìe.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RIGLARETTO - Sig. D. Gaydou.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Bertinatti.
RORA’ - Pastore : Alberto Fuhrmann.
S. 6ERM, CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
ETORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Souiier.
ILBBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Fiume.
AOSTA - (Mesa: 3, Rue Croix de Ville Pastore: Eugenio Revei, ivi.
BARI - Chiesa - Candidato teol. T. R. CastigUone, Via Roberto da Bar i, 106.
BENJE5VENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De CarcA 17.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Pastore : Giovanni
Petrai, Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Candidato
teol. Amato Billour.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, ivi.
DALTANISSETTA - Chiesa: Via Maida, 15 Evangelista : C. Bonavia, ivL
CASALE MONFERRATO - Chiesa : Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : A. Comba.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore Giuseppe Fasulo, ivi.
DHIETI - Chiesa Evangelica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale, Casa Munez.
DOAZZE - Sig. Gustavo Bert, da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revei, ivi.
DORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PBLONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Be
' nedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivL
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastore: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUI, 6 - Pastore: Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig. Enrico
CorsanL
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti - Pastore :
A. Simeonl, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Evangelista:
C. Bonavia.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via Galli Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa,
LUGANO - Pastore ; Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Fastore; Comm. Dott. C. A. Tron.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel, Via Teleslo,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gloffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Candidato tool. Carlo
. Lupo.
PACHINO - Chiesa Evangelica - Pastore : S.
Colucci.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PES(X)LANCIANO - Chiesa Evangelica
Evangelista : G. B. AzzareUi.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
Billour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Dema, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza S. Marco
4 - Pastore ; Arturo Vinay, ivi.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore: Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
ROMA - Chiese: Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore: G. D. Maurin, ivi.
SANREMO r Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D, Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica,
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Francesco Ròstan, IvL
SIRACUSA - ^Via Cavour - Culto il Martedì,
ogni 15 giorni, alle ore 18 - Pastore: S.
Colucci.
BUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Evangelista: Gustavo Bert, IvL
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pa
store : Antonio Miscia, Via Dante Ali
ghieri, 17.
TORINO - Chiesa : (torso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
FRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore: G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore: Emilio Rlvolr, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso U Duomo) - Pastore: B.Ctelli, Vicolo S. Andrea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobla.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VAL<
DESI - Torre Pellice - Presidente : Prof
A. SibUle.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via Ber-i
tboUet, 36 - Direttrice; Suor Lidia Pasquet^
OSPEDALE VALDESE - Torre PeUice - Di-;
rettrice: Suor /. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Diret«.^
trice : ¡Suor E, Perret.
Il culto principale ti celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger. moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretarto-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FA(X)LTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro (tossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Ern. Comba, T. Longo.
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni: pief. Ern. (tomba, presidente;
sig*_ U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig V. Perazzl.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside: Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Toiie
Pellice - Direttore: Prof. A. Malan.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastoie F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
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Direttrice : Suor A. Beney.
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Pastore V. Sommani.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PeL
Uce - Direttrice -. Suor Ida Bert.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valle
crosla - Direttore: Pastore F, A. Billour^
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Ditezione: Via BerthoUet, 36, Torino - DirÓI
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