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Soixante-dìxième année - Anno XII*.
20 Juillet 1934
N* 29
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
Etranger...........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SB PAYE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Prof. Louis Micol - Torre Pellice — pour
l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N“ 2 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
O Le naméro: 30 centimes o
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.,., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
AVIS.
Comme d’habitude, L’ECHO prend
une semaine de vacance: notre prochain numéro ne paraîtra donc pas
le 27 juillet, mais le 3 août.
CHIESA EVANGELICA VALDESE.
L’adwncunza del Corpp Pastorale è ccmvacata per il giorno di Giovedì 16 Agosto,
aille ore 9, neila Casa Valdkse in Torre
Peïlice, con il seguente Ordine del giorno :
1“ Nomina delle Commissioni esaminatrici;
2° Esame di fede dei Candidati in
Teologia;
3° Comunicazioni e proposte varie.
I mewjbri laici della prossima Assemblea
Sinodale che desiderano prender parte (Ma
nomina dele Commiissioni esaminatrici dovranno presertard, al momento dell’apertura della seduta, muniti del loro mandatto.
Torre PlelUice, 16 Luglio 1934.
Per la Tavola :
V. Alberto Costabel, moderatore.
Fête du XV août
au Val Pérouse.
Pour favoriser le public moins «alpiniste » la réwmn se tiendra D. V., cette
année, dans la localité, d’ailleurs charmante, de Pra Pounsoon (ait. 800 m.) : air
embaumé et solitude reposante, riche pancrnama tour à tour riant et sévère, sources exquises, bois et clairières à volonté,
mperbe forêt de sapins...
Pra Poimsoun.' est à 3/4 d’heure de SaintGermain, (tu-dessus du hameam de «La
Sagna ».
COLLEGIO VALDESE
nOGMIi Oli COHCOIISII BORSE DI SIHO.
I. Borse Barge ss-Kinnaird<
Bibbia: La manarchia d’Israele dallo soisma alla caduta di Sajnaria (in lingua
francese).
Storia Valdese: I Vaildesi sotto il regno
di Vittorio Amedeo II.
Latino : Tito Livio. - Storie : Libro XXX,
cap. 16-45. Sintassi del congiuntivo.
Greco : Senofonte. - Anabaisi : Libro TV,
cap. 6-8. Analisi dei ve*rbi.
Matematica: Equaizioni di primo grado a
1 incognita' numeriche e letterali. Problemi relativi.
NB. Borse' per alunni dei Collegio Valdese che intendono dledicarsi all’opera diel
ministerio evangelico ; i quali da un^ anno
almeno appar’tengono all’Istituto e tra
anni di studio vi devano ancora trascorrere.
li. Borsa Gillet-Brez.
Bibbia : Il profeta Eliseo (in lingua
francese).
Geografia : Le colonie italiane.
Storia: Roma sotto i re.
Latino: Cornelio Nepote, Vite di Epa.minonda e di Pelopida. Uso del dativo.
Matematica: Problemi di disegno geometrico eletaentane, entro i limiti del corso
di 3“ ginnasiale.
NB. Borsa per aUlunni valdesi, senza distinzione di sesso, ammessi ala 4* ginnasiale, ,appartenenti a fa'miglia domiciliata
da almeno cinque anni in Torre Pelice.
Torre PeUice, 18 Lu^io 1934.
Il ¡Moderatore :
V. Alberto Cootabel.
PODA U ni iUTÁmAniiR
La üñeVelüPE d’Atigaloin.
Fils du roi David, Absalom se distingiuait ipour Tagileté de son corps, la vigueur idis ses muscles, la beauté de son
visiage encadré dans ,une magnifique chevlalure. La Bible affirme (2 Samuel XIV,
25) « qu’il n’y avait pas; d’homme aussi
beau qu’Absalom dans tout Israël, et sa
bea/uté était fort célèbre ; depuis la plante
des pieife j usqu’aJU sommet de la tête, il
était sans défaut. Et quand il se coupait
les cheveux, le poids de sa chevielure était
de 200 siclés, alu poids du roi ».
Or, dans un combat contre les soldats
de David, l’armée d’Absalom est mise en
fuite. Lui-même est empor'bé par son cheval dans une épaisse forêt ; « le cheval
étant entré sous lés branches entrelacées
d’un grand chêne, sa tête fut prise dans
les branches du chêne, et il demeura entre
le ciel et la terre» le cheval qui était sous
lui ayant passé outre... et Joab ayant pris
trois dards en sa maiin, les enfonça dans
le cœur d’Absalom qui était encore vivant
au milieu du chêne».
Bût-il été chauve, Absalom n’eiût pas
rencontré la mort au milieu des branches
d’uU chêne ! ,
Des chevelures d’Ahsalomi qui forment
notre Orgueil pt constituent notre perte»
il n’y en a que trop, même aujourd’hui.
* * *
Voici la beauté physique : un visage
mignon, un corps harmonique, amènent
fadltement à la vanité, à la légèreté, à la
coq,u)etterie. Que de jeunes filles qui partent de nos montagne pour la viHe, et
dont la fraîcheur du visage, les traits simples et purs attirent les regards, et puis
les comphmients et puis les amitiés et
puis... Que de mères souhaiteraient à leurs
files 'une bosse plutôt que dé lire sur leur
visage la navrante histoire des péchés
commis !
Voici la santé : un homme frêle et maladif évite les excès de travail, de nourriture, de boisson, et atteint une viedleBse
avancée, tandis que les robustes tracassent
telement leur corps qu’il ne tardera Pias,
à se briser, comme uine montre dont le
ressort se casse so(us un effort trop violent.
Voifci l’argent, privilège et ruine de
maintes personnes. Il crée la puissance,
mais une puissance qui s’exerce le plus
souvent pour le mal ; il pouirrait être mia
au service des hommes, mais on s’eïi sert
pour les exploiter. Ce qui devrait nous
rapprocher du cial nous rive à la terre.
Voici l’inteligence, don inestimable, qui
cependant, affolée d’orgueil, nous éloigne
de Dieu qui se révèle aux petits enfants,
fourvoyée par Batan, produit les livres immoraux, les mensonges, les crimes^ fabrique les canons et confectionne les gas asphyxiants. Et les bonnes œuvres, couronne
et parfum de notre vie, deviennent la
cause de notre condamnatibn si nous nous
en servons pour établir notre justice et
remercier le Seigneur de ce que nous ne
sommes pas comme le reste des hommes.
Et la foi, cette perle de grand prix qui
nous donne la force de vivre et le courage de mourir, peut dégénérer en fanar
tisma intrai^igeant et en bigoterie insupportable.
* * *
1: H œt humililant de constater que les
plus beaux dons de l’Eternel se corrompent dans nos mains. Donnez à un enfant
un joudt fin, il aura vite fait de le gâter.
Enfants perpétuels, nous sommes pareils à un gamin qui se coupe les doigts
avec le canif qui aurait dû lui servir pour
teiiUer des baguettea
H faut veiHielr. Agir avec prudence : la
mise èni activité de nos dons Texiga
Nos dons ne sont pas pour un usage
égoïste ; ils nous imposent des devoits plus
qu’ils ne noifâ oOTifèrent dés diroits, et ce
qui est certain c’est qu’un jour nous devrons en rendre compte.
A Dieu ne veuille que, semblables à la
chevelure d’AtsaJom, nos talents nous
peirdent! Alb. R,
£($ bienfaits de la « crise
».
^ Je commence à croire que la crise qui
afRige l’humanité entière a du bon. Tout
jee qui est dans le plan de Dieu se conclut
en bénédiction pour ceux qui L’aiment.
"¿Voyons un peu. Plusieurs d’entre nous
ont beaucoupi plus de temps disponible
|ti’üs ri'en ont j'amais eu. Cela les afflige,
naturelllement : ils sont effrayés de ne
plus pouvoir gagner Iqur vie, humiliés de
&3 sentir inutiles. Mais la crise, qui ne
leur laisse pas de marge pour gaspiller
CO temps dans des plaisirs frivoles et coûteux, les oblige à l’employer dans la méditation. Es ont maintenant tout le loisir
de réfléchir, ce qui ne leur était jamais
arrivé, peut-être.
Il est ¡permis d’espérer que beaucoup
de chrétiens, beaiucoup, de Vaudois, reprennent .ainsi leur Bible, ne fût-ce que pour
passer le temps, et qu’ils finissent par se
trouver, après cette période d’épreuve,
beaucoup plus riches spirituidllemient, même si toute leur richesse monjdlaine aura
disparu. Et quand ils pourront reprendre
leur travail et qu’ils seront de nouveau
très ocoupés, ils sauront alors trouver toujours quelques heures pour la méditation
et la prière dont üs auront pris ^habitude.
Mais la crise Bous apprend; bien d’autres
choses encorel, C’est une salutaire leçon
pour le monde qui avait donné trop d’importance aux valeurs matérielles et à l'argent. C’est pour nous Vaudois un rappel
aux temips glorieux où notre économie
était perpétuellement « en crise ».
La crise actuelle est la crise de la bourgeoisie, en tatit que crise d’un régime économique dont lai bourgoisie a perdu le contrôle. C’est aussi «notre crise». Nous
étions en train de devenir terriblement
« bourgeois », nous autres. Etre bourgeois
ce n'eSt' pas seulement appartenir à une
certaine classe sociale, c’est aussi un état
d’âme.
C’est l’état d’âme du jeune riche de
l'Evangile.
Je viene de recevoir un appel du Comité
du Collège. Il y est dit que notre Collège
a été pendant des années la pépinière de
notre « bourgeoisie ihtellectuêüe ». Hélas !
Beaucoup plus bourgeoise qu’intellectuelle
dans bien des cas. Ce n’est pas la faute
au Collège. C’est peut-être la faute à certains côtés de notre « complex » de montagnards qui', empêAés pmdant des années de nous développer, avons pris notre
revanche depuis que nous avons pu res
pirer uiU' peu librement. C’est um problème
qui m’a toujours laissé perplexe. Depuis
l’enfance. Vivant dans une grande ville,
né d’une famille vauidoise, bourgeoïse depuis ¡plusieurs générations, j’ai senti dès
mon adolescence uni certain contraste entre
notre façon pratique de vivre et les enseignements que je recevais à la maison et
à l’écola du dimanche. Etre vaudois me
semblait parfois une originalité aristocraite, d’autre^ fois un poids gênant, un
obstacle à me falire un chemin au milieu
d’une majorité indifférente, sinon hostile.
De temps en temps je voyais chez nous
des Vaudois venus « de làJxaut ». Ils me
paraissaient un peu ridicules et cependant terriblement intére^ants. Puis ils
se transformaiitent. Ils « s’iembourgeoisissaient ». Ils transformaient leurs vertus
en « bonnes qualités ». L’or de leur caractère se changeait en monnaie courante.
De rudes et honnêtes, ils devenaient corrects ; d|ei bons, aim'ables, ils laissaient
leurs sabots pour des escarpins; la rigidité de leur conscience pour le «savoir
faire». Ils avafent souvent du sucefe. On
les voyait de moins en moins aux cultes :
ils avaisnit tellement « à faire » ! Quelquefois un «bon maria',ge» les mettait dSfi.nitivement « en place », c’est à dire ils effâçajient on eux tout ce qui pouvait encore
Subsister de Vaudoia
Mais, même quand ils restaient attachés
à leur Eglise, et qu’ils continuaient à se
sentir bons Vaudois, ils dolvenâient inguér^a,blement bourgeoefe. Scepticisme, amour
du gain et du succès, cuite des apparences,
matérialisme, absence de charité et d’esprit héroïque, pauvreté spirituelle. Voilà ce
qu’ils acquéraieUt en devenant bourgeois.
Lutte acharnée pour se faire un chemin, une belle position ensuite, des décoraltiions, enfin de belles obsèques. Voilà leur
programme.
La crise a bouleversé tout cela.
Bien de ceux d’entre nous qui lui survivront, devront retourner à la modestie
de leurs origines. Mais ils seront probablement redevenus ¡de vrais Vaudoia
Notre peuple sortira de la crise appauvri, notre’ Eglise devra, prohabtemeint renoncer à quelques-une» dé ses œuvres.
Est-ce un mal ?
Je me souviens qu’en 1917, quand Tarméa italienne se retira sur un front plus
restreint, bien des gens crièrent au désastre et à la catastrophe. Ce fut, au contraire, te commencement de la reprise, te
premier pas vers la victoire.
Quand ces années sombres seront passées, notre peuple et notre' Eglise auront
appris une rude leçon. Dieu veuile qu’ele
soit efficace. Nous avons de consolantes
raisons pour Tespérer. De jour en jo\ir
davantage nous serrons nos rangs, nous
rentrons au bercail et nous comprenons
davantage quel est notre terrible' privilège. L’I'sraë'l des Alpes s’aperçoit qne le
veau d’or ne peut pas être son dieu. Il
comprend que sa mission n’est pas d’acquérir des «lettres de bourgeoisie» sur
la terre, mais pour te Royaume de Dieu.
H peut commencer ses actions de grâce en
constatant encore une fois que : « Toutes
choses concourent au bien de ceux qui
aiment Dieu ». M. E.
Tout homme doit être pdi, mais aussi
il doit être libre. Montesquieu.
2
s
L’Echo des Vallées - Venâmdi 20 Juillet 1934-XII
Bribes hi$loriqijes.
Die la parti d’uim Papteur et Professedur
nieuchâtelods, conniu il y a quelqiies années
à Borgio Veirezzi, noiuB avons reçu il y a
quelque temps déjà unie très intéressante
lettre diéraontrant, s’il en était encore besoim!, que les relations dieB différentes Eglises die la Suisse avec ceUies de nos VaHlées^
ne idlatent nd dfaujourd’hui ni d.’hier^ m^is^
de plusieurs siècles. Peut-être même eSfc-il
possible d’affirmer dé façon péremptoire
que ces relations remontent’au lendemain
die la Réformation et qu’elles ont continué,
plus QU moins régulièrement, pendant les
siècles suivants jusqu’à nos jours.
Nous ne doutons donc aucunement qu’il
settiait très intéressant et très utile de coîiiniaitre feutes ces relations fraternelles qui
sont et seront toujours 'UÎU' titre d’honneur
pour ces Eglises qui ont, dans le passé,
tendu leurs bras secouraMes et leur bourse
à ceux qui étaient opprimés ou pourchassés dis heu en Heu et qui n’avaient pas,
te plus souvient, de quoi subvenir à leurs
plus prenants besoins. Mais beaucoup de
faits sont (encore ignorés et quantité de
données sont encore ensevehes dans les
archives des différents pays et attendent
la; main diligente qui les découvre et les
fa^e 'ooniuaitreL II est conséquemment de
notre devoir et de celui de tous de rendre
piuMic tout œ qui, à ce sujet, vient à notre ootunaissancel, afin qiue quelqu’un puisse
ujn jour, en se servant de tous les matériaux qu!i seront à sa disposition, écrire
l’histoire complète dies relations de notre
peupla ajvep les peuples évangéliques de
fBurope. "
Et pour œ motif que, tout en re^ettapt de né pouvoir faire alujourd’hui
davantage, nous publions les lignes qui
suiveint et remiercions pubhqueiment le vénérable pasteur en retraite, (M. James Chopiard, flfui nous les a envoyées, gérant
qjj’aprfe oaies-çî, d’alutres et de plus important données sur notre Eglise puisait encore nous parvenir ide la même
source.
« Il m’^ arrivé ces derniers temps à
avoir à consuiter le Hyre des Actes de la
Compaginde des Pàsteurs du commenceraient d|U) 18® siècle. Or, chose curieuse, j’y
ai trouvé quelques ahusions à vos Eghses.
A la date du 1®"^ novembre 1718 je lis
par exemple ce qui suit : « La, Compagnie
étant instruite paT des lettres de M. Jayet
£Jahier] à M. Ofetervald de la misère où
sont les Eghses des Vallées du Piémont
qui les emipêche en particulier de pouvoir
faire étudier des gens pour le Saint Ministère, touchée de leur état, a résolu pour
aidier à . (te personnes qui vouidTont étudier, de donner la scMume dei dix Eous
blancs i)ar an pendant six ans, de quoi
M. OstervaJd, pasteur à Neuchâtel, donnera iavis à ML Jayet».
Le 17 mars 1721 se trouve cette note’ :
« On a accordé à un Régent d’école des
Vallées deux écus blancs».
Plus loin, à la date du 28 avril 1723,
je lis encore : « La Compagnie ayant oy
devant accordé pour l’espace d® cinq ans
une somme atnniuelie de dix écus blancs,
pour contribuer à l’entretien d’un Proposant des Vallées, et la dite somme n’ayant
pas été employée on a résolu à la requête
des Messieurs de la Compagnie des Pasteurs de Genève, de consacrer <tete somme
pour un proposant de la Vallée du Pragete, sous la condition que tes autres Vallées pour lesquelles eil& avait été donnée,
y consentent».
La première moitié seulement du Registre en (ïuestiion ayant été consultée, il est
fort probable ^e d'autres allusions à nos
Eglises SW trtiuveronti soit dans l’autre
moitié soit dans tes Registres antérieurs
et pcKStérieurs au commencement du 18®
siècle. Serions-nous assez heureux d’en
être plus tard informés ? Nous l'espérons
vîvemerit, t. p.
AUX CORRESPONDANTS.
A. M. - Pour te numéro du 3 août, probabtemiont, — J'ai vereé L. 25 à R. N.
et réglé l'abonnement de votre frère
(L. 24).
Dpiniiz-l|i ce p vous avez île neilleer.
5 J'ai lu l’histoire d’une jeune infirmière
chrétienne, dans la vdBe de Saint-Louis,
qui conçut un vif attachement pour la peitite fiHe d'une de ses patientes. L’enfant
s’apipelait Marguerite. Elle était d’un cararitère aîmahte qui savait gagner l’affection, mais elle ne se montrait pas (hsposée
à se soumettre aux exigenoes de Dieu sur
sa vie. Bhe estimait être trop jeune pour
devenir chrétienmie et désirait d’aborid
« jouir de la vie ».
Un jour, alors que la malade se trouvait mieux, une amie lui envoya une gerbe
de behes fleurs blanches.
— Je suis d’aviB, (ht l’infirmière à Marguerite, que nous ne portions pas mainteniant ces fle’Urs à votre mère ; elles sont
si fraîches et si (délicates ; gardons-les ici
au sEdon pendant quelques jours avaint de
te mettre dans sa chambre.
Bti ce disant, elle aMia chercher un vase
et de l’eaiu Marguerite la considéra d’abord
avec étonnemient, sans miot dire, puis elle
se fâcha :
— Vous n’allez pas faiir© une tehe chose !
s’élcria-t-elle. Il faut que ma chère mar
man ait la jouteaUce de ces belles fleurs
immédiatement!
Ttenidrement, 1’,infirmière passa son bras
autiouT de la taille Kte l’enfant :
— Oui, ma chérie, je pense comme vous
que votre bSen-aimée mère doit avoir ces
fleurs pendant qu’eles sont datas toute
leur beauté. IMais Dieui n’est-R pas digne
que vous lui donniez votre vie dans co
(ju’élle a de meilleur ? Et pourtant, vous
la lui refusez, attendant pour vous coavertir d’être plus âeée, et, vous pensez que
vous serez disposée alors à lui offrir quslques-uns ¡de vos jours qui ne seront pas
vos meilleurs!
Marguerite comprit la leçon que son
amie voulait lui enseigner, et ce même
jour élte donna son cœur aju Seigneur
Jésus. (Le Relèv&mmt).
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OOOOOOOOOOOOOOOQ O g
Le Peieiage MMi en Suit
Le 25 juillet, comme nous l’avons aiînoncé, le Pèlerinage Vaudois en Suisse
pairtira de La Tour, par te train de 6 h.
Les participants 'habitant Saint-Jean, ï5gnerol ou Turin pourront se joindre à
leurs compagnons à cies gares.
L’Administraticlni des Chemins de fer de
l’Etat italfen a accordé au Pèlerinage uh
yi'agon direct réservé de Torre Peffic© à
Genève et retour ; n(Jus devons lui être
reconnaissants pour ce privilège qui (£adhte consddérableraent le voyages. , . «1
Pour ce qui regarde te programme,
quelques précisions sont inécessaires aux
participants.
A Genève, c’est M. Guillaume Fatio (jui
nous illuBtrera la vieüle viUe historique
si pleine de souvenirs émouvants; et.qui,
ie soir, diahs la réunion de,bienvenue, ti|eadra une causerie : A trafmrs la Gmèae
Æawtrefcàs, avec de magnifiques projiœtíons lumineuses ; et c’est te vice-modérateur (de la Compagnie • des Pasteurs,
M. Aloys Gautier, qui présidera la réception dans la cathédrale de Saint-Pierre.
A Lausanne, une cérémonie de réceptipn
aura lieu à la magnifique église de SaintFrançois, sous la présidence dui Modérateur de k Comm ission Synodale ; et k cathédrale sera illustrée par l’architecte de
l'éghse même.
Un changement a été porté au programme du (hmanche 29 : te excursions facultatives sont supprimées ; les organisateurs
du Pèlerinage offrent aux participants une
très belle et intéressante tournée en automobile à travers les florissantes campagnes
du i)ays de Vaud et de k Gruyète,
Enfin, k visite à Aix-les-Bains a été organisée très soigneusement par le pasteur
de l'éghse réformée de k Savoie, ML Ed.
Guiraud, (jui attend le Pèlerinage avec des
sentiments profondément fraternds. Uue
agréable promenade d’une demi-heure conduira les voyageurs au bord du kc du
Bourget ; d’où en batpau ils se rendront
p:
à k mionuimsntale AJbaye de Hauitecombe,
qui contient te tombeaux desj anciens
corates et ducs de Savoie, et qui appartient encore au Roi d’Italie. Au retour à
Aix, ils visit(iront les fameuses eaux et
grattes thermales; un bon souper et un
bon ht seront préparés pour eux; et le
lendleimaiin vers 6 heures ils reprendrorit
le vpyaige vers l’Itahe. Le prix total du
séjour à Aix (bâteau, visites, souper. Ht,
déjeunelr), sera d’à peu près 25 francs
frani^is, que chaque voyageur versera à
k Direction.
Ainsi, le Pélarinage est à k veille du
départ. Nous souhaitons qu’il devienne,
avec l’aidé de Dieu, un moyen’ efficace
de développement intellectuel et spirituel
pour tous les participants, et établisse des
liens toujours ¡plus forts entre les Vaudois
des Valiées et leurs frères de Suisse.
A. J.
nnnnnnnnnnnnnnnonnnnnn
Au nord du Rio Negro.
Nous avons beaucoup de familles disséminées dans rUrugUay, au nord du Rio
Negro (Fleuve Noir). Gef immense fleuve
traverse toute k République et la (hvise
en deux parties presque égales. Dans les
départemenltls de Rio Negro et Payscrndît
nous avons deux nouveles cotonies : Bellaco ou Nueva Valdense et Nin y Silva.
Dieu m’a accordé le privilège de visiter
ces ifamiles, pour leur apporter te consolations de l’Evangile.
La Parole de Dieu a été annoncée avec
fidélité par l’évangéliste C. A. Griot, auquel tous rendent un bon témoignage;
M. E. Plenc le remijikce provisoirement.
Oe n’est pas sans émotion que j’ai revu
ces amis, après plusieurs années, et que
nous avons prié et chanté etnsemble’. Dieu
nous a accordé un temps magnifique et
nous avons eu de belles réunions partout.
Nous avons senti la présence de l’Ete.prit
de Dieu au millieu de nous.
Les quelques cents kilomètres qui hous
séparent de ces colonte, se parcourent en
auto en 5 ou 6 heures. On traverse le Rio
Negro, large de 6 à 700 mètres, sur un
bac, sans même desaendre de l’auto. Ce
qui était aiutreMs une tournée fatigante,
devidnt ainsi un voyage d’agrément.
La première colonie qu’on trouve est
oeiEe de 'Bellaco, fondée ü y a 7 ans.
J’ai été surpris des progrès matériels
des colons. Leurs maisons sont entourées
de nombreuse» pkntations id’arbres', surtout ^’euicalyptus, qui ont brisé l’uniformité du pays. Ils sont très: prospères malgré rihvasion des sauterelles pendant deux
années consécutives. Les champs kbourés
sont très étendus. Chaque colon occupe des
centainies d’,hectares, et il y a de k place
pour un plus grand nombre. A cause de
k baisse de prix du bétail, les éleveurs
font semer leurs estancias, terrain vierge,
qui n’a j,amáis été cultivé.
Uestando est une propriété de mifliers
d’hectares appartenant à un seul propriétaire. Il y en a de 3, 4 ou 5 mille hectares, raíais il y en a ajussi de 10, 12, 15 et
même 30 mille hecta.res. Entre les colonies
Bellaco et Nin y Silva il y aur a plus de
cent mile hectares de terrain magnifiquei,
presque tout kbourable. Aussi fait-on bien
d’encourager nos Vaudois, surtout les jaunies, resserrés dans les vieilles colonies, à
venir ibi et renforcer ces groupes. Un colon me disait : J’ai pu par mon travail,
avec k bénédiction de Dieu, acquérir 150
hectares et j’ai l’avenir assuré pour mes
enfants.
Oe sont presque partout des familles
jeunes et nombreuses. Les colons ont bâti
une chapelte pour le culte. Ils ont aussi
uln cimetièrio, mais il n’y a pas encore eu.
d’enterrement. Ils sont \me trentaine de
familles. C’est un beau groupe très uni.
J’ai aædsté à un markge et pendant mon
séjour il y a ou trois naissances, signe de
prospérité. Le' (hmanche, dans k. chapelle,
et les jours ouvrables (kns les maisons
plus que bondées d’auditeurs attentifs et
sérieux, je leur ai présenté « Christ mort
pour nos offenses et ressuscité pour notre
justification », avec silmpheité et en toute
humilité.
Un voisin, catholique, me ,(hsait : Je ne
pratique pas ma religion, j’ai assisté une
seule_ fois à un enterrement et je n’y ai
rien compris. Ici c’est simple et je comprends. Je vais aussi envoyer mes enfants
à l’école du dimanche.
Je l’ai beaucoup encouragé à te faire
et je lui ai parlé de la seule et vraie
église et comment on en. (tevient membre.
C’est celle qui est le cor|» de Christ, son
Epouse, qU’R viendra bientôt chercher.
G’est k glorieuse espérance du chrétien.
Il me remercia et semble avoir compris.
En quelques heures de train je me rendis ensuite à Guichôn, où il y a plusieurs
familles. Nous eûmes deux renions : un©
chez k famille Gaïrus qt l’autre chez Pedro
Gauthier. J’ai visité magna, Marie Fontana
veuve CaïruB, du Vilar, qui a, 90 ans...
Nous nous sentions tous près du Seigneur,
et te parents m© dirent : Vous l’avez ra-,
jeunie de dix ans, par votre visite.
C'était près de minuit. Et nous nous
sommes séparés, après k prière, avec larmes, en pensant : Nous ne nous reverrons
plus ici-bas, mais certains de nous révoh’
un jour dans tes demeuires célestes.
J’ai Visité ensuite Nin y Süva. Je me
suis trouvé comme en famille. Presque tous
ces colons étaient mes voisins à Colonia
Valderise et plusieurs assistaient à nos
réunions au Saïuce, Je ne les avais pas
avertis, aussi leur surprise et notre joie
étaient d’autant plus grandes.
J’ai trouvé à Nin y Silva un jeune homme, Louis Pons, de PraruStin, venu il y
a 8 ans environ, et qui travaille dans une
kitarie.
Ici ils n’ont pas 'encore de chapelle, mais
les m,aisons s’ouvrent toutes larges et
même un colion a bâti, une grande salle,
pour y recevoir l’école du dimanche. Ils
sont très unis entre eux et pas une famille n’a manqué aux réunions.
Le cœur sa serre quand on doit se séparer l’ie {^es chers dissémini^^ et pensais au Psaume que nous chantions anx
Vallées : Faut-il, d Dteu, que nous soyems
épars... Alors, c’était à cause des persécutions, ici c’est pour d’autres motifs. Toujours est-il (jue te Vaiudois, nous sommes
un peuple épars. Malgré le iietit nombre,
on en trouve presque partout et combien
que l’on ignore ! Qh ! si au moins nous
étions fidèles à la foi, comme nos ancêtres !
J’aii constaté- partout que tel monide est
bien plus disposé ’qu’on, ne te pense à écouter l’Evatiigile, et que nous avons tous besoin d’être plus hardis et dîhgents, pour
donner notre témoignage « en temps et
hors de temps ». Et Dieu bénit oe que
nous faisons pour Lui bien au delà de
ce que nous pensons !
— Nos dépairts : Henri Durand, de Rorà,
78 ans, à Rosario Tak ; Jacques Peyronel,
de Rickret, 87 ans, à Venado Tuerto ;
Madeleme Durand veuve Tcnrni, de Rorà,
85 ans, à S, Pleldro (Colonia); Frédéric
Revel, de. Saint-Germain-, 75 ans, à San
Gustavo ; Jean D. Costabel, de La Tour,
70 ans, à Monte Nievas (Pamipa); Susanne
Clôt femme de Jean Jacques Baridon, du
Vilar, 68 ans, à Carmelo (Colonk).
L Jourdan.
Principes pris au sérienx.
Nous lisons dons La Stamipa (inuiméro du
5 mai 1934) qu’une femme appartenant
à une des castes les plus hautes de l’Inde
tomba dans un puits et que deux parias,
qui k virent en (knger de se noyer, accoururent à son secours. Les deux jeunes
parias avaient bifen été rappelés par les
cris de la dame en danger, mais dès que
oeHe-ci les reconnut, éllje s’écria : « Ne
descendez pas, ne souillez pas l’eau. Je
préfère mouirir».
Les sauvétieurs, sachant que s’ils avaient
plongé dans l’eau ils auraient ensuite eu
des difficultés avec les castes supérieures
du viUage, obéirent à k femme en danger, et eUe se noya.
Cela s’appelle prendre ses principes au
serieux !
À
Í
3
L’Echo des VaUées - Vendredi 20 Juillet 1934-XH
î
CHRONIQUE VAUDOISE
.? a.
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CITILE dal 9 al 15 Loglio 1931-XII
Nascite N» 1 — Decessi N* 2
DONS R
EÇU!
Poar le Collège:
In memoria deUa sig.ra Elisa
SchaJjck-Couirtiial L. 1000,—
Dott. Benìamiino Pl^rronel e Signora » 100,—
» » «
Per l’Asilo dei Vecchi di Som Germano:
Enrico Schalek, in memoria della sig.ra
Elisa Schalck-Courtial, L. 2000 - Francesco Poet, Coloìmila Belgraino, in memoria
deilla moglie Margherita Ferrier, 40.
s= * *
Per l’Asilo dei Vecchi di San Germano.,
fiori in ricordo del rimpianto fondatore
C. \A. Tran : C. Fontana-EOux, L. 100 - Te^
resa Genìcoiud, 20 - Sofìa Eoetan, 5 - Fa^
miglia Eosaibrusin, 50 - M. B. B„ San Germano, 10 - Cajv. Fernando Pellegrini, 500.
* * *
ANGROGNIE. Le culte à Saint-Lajurenit,
dimanche prochain, sera présidé par M. G.
Bert, évangéliste émérite. Le culte de dimanche prochain, au Serre, est suspendu.
R. N.
LA TOUR. La chaire idu temple neuf
sera occupée, dimanche prochain 22 courant, à 10 h. 30, par le pasteur Daivid
Bosio, professeur à notre Faculté de
Théologie.
— Samedi derniisr a été célébré le ma)riage die M. Giordan Barthélemy et de
M.me Eynard Catherine’. Que Dieu bénisse
ce nouveau, foyer. j. t.
MARSEILLE. Depuis le mois de janvier, IM. Jean Cldt, ides « I*latanes » à la
Pomme, souffre d’une idéurésie. Sa mère
et tous les siens lui ont prodigué des soins
assidus.
Le mois de mat, Jean Qbt, cousin de
Jean Qlot des « Platanés », a été blessé
dans un accident ; il est en ce moment
complètement guéri.
Dernièrement, Henri Ptons de Jean, ancien de la Balsille, paroifese de MasseL a
été duremient éprouvé, ayant eu une jambe
cassée dans un accident de tramway.
Que Dieu soit avec tous les malades,
comme il a été auprès de moi dans ma
maladie. Paul Hewbi Bouchard.
MASSEL. Dons reçus pour les réparations au Temple : Chev. Jean Henri Mathieu, L. 25 - M. Théophile Mathieu, 25 M. Joseph Pons, 3. R.
SAINT-JEAN. Saniedi 14 courant a été
béni, dans notre tetople, le mariage de
M. Federico Cangidi avec (M.lle MargM0rite 'Bonnet, institutrice. Que Dieu atecompagne ces époux et les bénisse dans toute
leur vie.
— M. le pasteur B. Gardiol a présidé,
le 13 courant, les funérailles de PaM Bertalot, de Castiusset, décédé au Refuge Eoii
Ghariles-Albert, à l’âge de 75 ans. Que Dieu
répande ses consolations sur les parenfs
affligés.
VILLAR. Baptême. Le 17 juin a été
présenté aiu Seignéur, pair le rite du baptême, le cher enfant Bruno Mathieu de
Geraldo et de Long Anita. A la touchante
cérémonie étaient inésents, au complet, les
grands-parents du cher petit, M.me et
M. Théophile ¡Mathieu, de La Tour, et M.me
et M. Héli Long.
Que Dieu bénisse l’objet de tant de tendresse et qu’il dirige, dans leur tâche,
ceux 'auxquels il a confié charge d’âme.
— Départs. Jeudi, 12 courant, nous avons
pris deux fois le chemin du cimetière«, p«our
accompagner à l«euir dernière demeure les
dépouilles mortelles de deux chers frères :
Pierre Rivoir feu Jeaïi Daniel, de la Fusinassa, arrêté soudainement dans la pleine
activité de ses belles forces par un mal
inexorable, à l’âge de 66 ans ; et Mondon
Anne Marie veuve 'Bertinat, feu Jacques,
de Coste Gaïrussi^ déc&iée, après uné lôlngue et douloureuse infirmité, à l’Hôgpital
de La Tour, à l’âge de 73 ans. ,
Aux «familles en deuiL nous exprimons
notre sympathie fratieirnelfle.
— Tournée Unioniste. Dimanche, 8 courant, im groupe d|e courageux Unionistes
cyclistes, mepréseintants de toutes nos
Unions masculines, accompagné par le Pasteur et trois memibres du Consistoire, s’est
rendu à bibydette à Coazze, pour y visiter ce sympathique «et vivant « premier
poste» de notre champ d’évangélisation.
A la nuit tomibasite, le groupe nentrait
en paroisse sans incidents et heureux ix>ur
la bonne journée et pour l’accudl friâternel et généreux reçu« dans cette chère et
belle église de Coazze et très particujièremient par M. et lM.me Boero, que nous
tenons à remercier encore.
— Visite. Ce même idîmanche, chez nous,
là chaire était occupée par M. le prof. Louis
MicoL de La Tour, que nous lemeroions
pour son amabilité et pour son message
pratique et efficace.
— L’assemMée d’é0se du 24 juin a
nommé notre député au prochain Synode
en la personne de M. Humbert Pascal,
diacre du quartier du Serre. j.
VILLESÈCHE. Notre famille paroissiale
a été affligée, dans le courant de la semaine dernière, par deux nouveaux deuils.
Le 11 courant nous .avons accomipagué
au champ du repos la dépouille mortelle
de notre sœur Clôt Mine de Jacques, die
la Rivoire, emportée à la fleur de fâge
par une courte mais pénible maladie ; et
le 13 courant celle ide Genre Marguerite,
des Granges de Bouvil, âgée de 86 ans.
Aux famiffles si douioureusement éprouvées nous renouvelons notre profoude S3onpathie chrétienne.
PERSONALIA.
. ‘ '.t -■ . ■
M.Ue Elda Travers, exhélève de notre
Collège ViaudoiS, vient d’obtenir le « diploma superiore di Magistero per pianoforte » auprès du Lycée G. Verdi, de Turin. — Très vives félicitations.
REVUE DE LA PRESSE.
Encore une mise en garde de la part
de L’Osservatoro Rcaniano, journal de la
cité du Vatican, gui rend célèbre le obeteur Henri Pons, agent de la Société Biblique Britammique et Etrangère.
LE TRUFFE ALLA PONS.
Ci si scrive :
« Più presso a Te, Signor !... E’ il titolo
d’Un libro di pie considerazioni, scritto
da Giovanni Rostagno e pubblicato dalla
« daudiana » di Torre Peflice.
« L’unitume di pietà, di slancio misticoide e di aspirazioni a motopompa, di cui
il libro è condito, potrebbe trarre, ed ha
tratto, in inganno qualche cattolico incauto. Si tratta invece d’un libro senza
imprimatur e di autentica marca pretestantico-valdese, che sotto apparenza di
pietà è veicolo di empientà (sic) e di
errore ». Occhio al galeotto !
(L’Osservatore Romano, 28-6-1934).
« * »
II Lavoro, de Gênes, a consacré un entrefilet à notre égh’sfâ de Samipierdarena,
qui vient d’être restaurée. L’auteur parle
avec une admiration sympathique du pasteur M. Lupo, qui lui a servi de guide
« toitelligent et courtois », et loue sincèrement le temple. « Nous avons finalement
trouvé un temiple qui porte à l’isolement
spirituel, reciueiille l’âme comme la coquille
la perle, et l’élève dans le domaine du
siance et de la méditation ».
H continue la description du local en
relevant qu’il ïi’y a aucun ornement inutile qui distrait, que sa nudité ne refroidit
pas et n’intim'ide pas : c’est, en un mot,
un tribut d’admiration.
W ET NOETELLES.
î\''
AassiffiTiaESBE. Une réwmm sigmficative
àlà'Mansion Hoilsè», Londres. Soas la
présajdtence du Lord iMaire dje Londres et
à SCSI inritation, quelque 900 personnam de ]a grande cité britennique'as^
t&ïint, le 12 jtiin dernier, à la « Mansion
Hgpae», à une importante manifestation
de caractère œcuménique. Le Primat d’Anglelterre, l’Archevêque de Canterbury, fut
le premier orateur. Il fit un tableau réaliste de la gravité actuelle des relations
intematâonailes et économJqpes et montra
la nécessité d’un esprit nouveau dans les
relations entre les peuples. Seul l’Ebprit
du Christ est en mesure de restaurer
runité et la paix, d’où responsabilité partibulière des Eglises chrétiennes.
Le pasteur H. L. HenrioKi, secrétaire
générail dû Conseil ceouménique dû« Cbrifetiankme Pratique, démontra que oet organisme lést un instrument de premier
ordre piour la colllajboiration des Eglises et
leur influence sur les questions de. principes et d'action commiune L’Evêque de
Ohichester, président du Gonseil œcuménique, insista sur les responsabilités des
Efeilsels dans le «domaibe socia«l et fit un
vigoureux appel à la ooililaboration morale
et finatocièrfe de ses auditeurs. Lord C5ecil
of Chelwaod, champion de. la cause du désarmement, remercia le Lord Maire et les
orateurs précédents et montra que le
monde est en face d’une altexnatï've grave:
ou bien poursuivre sans défaillance le
grand effort entrepris pour une coopération intemationialle efficace, ou. bien revehfir aUx méthodes d’avant-guerre qui aboutiraient inévitablement à ime guerre plus
terrible encore que celle de 1914-1918. Lord
Rochester appuya en termes élevés la mq-.
tion de remerciements.
(Serv. Œc. de Presse, Genève).
IT
* * *
.^ïur enseigner à nos lecteurs à se ser
des statistiqiwis, nous reproduisons ce,.
fui suit :
t Ou a beaucoup parlé de l’accroissement
de l’Eglise catholique en Angleterre : le
Rapport lannuy. de la « Société protestante
fiour la Vérité» (Protestant Truth So^ety) dit à ce sujet : « Rome se vante de
iE.000 convertis sortant annueflemeut du
KOtestantisrne ; mais efle ne «dît" rien dû
pit du’ieflle en perd énviTon, lè.OOO éllemême chaque année.
(■Tournai Rdigieùx de la Suisse romande).
L’assemblée générale de l’Union des EgM.ses congrégationajlisteB d’Angleterre a pris,
mercredi dem.ier, une décision de capitale
importance. Jusqu’ici le propre du congrégationalisme était l’entière linidépendance
de chaque église locale. L’'asseralblée a
chargé une Commistion de constituer une
sorte de caisse centraile qui permettrait
d’assurer à tous les pasteurs un traitement raisonnalble. E faudra commencer
par trouver lun supplément annuel de
20.000 livres stering (320.000 francs).
C’est un pais considjéraÙe de Tind^)endanoe absolue à Tinteirdépendlance des églises oongrégationalistes. Le profond enthousiasme avec lequel fut adoptée cette proposition idlu pasteur Frank Lenwoexi, montre que cette vériitable révolution corres]X)nd au désir diœ élises eilles-mêmes.
(Le Christiamisnie au XX® siècle).
Ecosse. Le nouvèau modérateur de
l’Eglise d’Ecosse est le doct. P. D. Thomson, de Glasgow. E va être un modérateur
moderne ; nom apprenons par les journaux anglais qu'îl sera le premier modérateur qui se servira de l’avion pour ses
tournées. Il a établi de visiter, pendant
le mois de juillet, les îles Orkney, mais
comme il devra revenir à Edimbourg à
l’occasion de la visite iroyale, pour gagner
du temips il d loué lun avion qui le
transportera rapidemient d’un endroit à
l’autre (1).
L’ex-moidérateur, doct. MacLean Watt,
pasteur ide la cath«êdrale de Glasgow, a
pris sa retraite. Nous lui sonhaitons un
repos heureux et bîenfaîsant et le rappelons avec Bsonpûthie, car c’était un ami
de notre Eglise pour laquelle il contribuait.
* «
Hollande. Une mitîatine intéressante.
H vient de se former un cercle de jeunes
filles, membres de l’Eglise Réformée Libre
de Haarlem, qui ont déclaré se mettre à
la disposition des membres empêchés d’assister au service divin. Ces jeunes filles
remplaceront ces membres auprès d’enfants ou de malades.
(S. PL év. des Pceys-Bas).
(1) La visite du Roi en Ecosse a déjà eu
lieu et le Modérateur s’est déjà rendu aux
îles Orkney.
S0QET1 NUC1 Ulim L FWTIEIU.
■ Dlfertq'di Oiògno 1974.
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Torino
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Pinerolo
Bricherasio
Luserna S. G.
Torre Pellice
(3)
0,25
1,03
1,22
a.
(I) Feriale — (2) Festivo — (3) Al Lunedi.
6,— > 7,15 12,38 16,58 18,20 (I) 19,48
6,04 l 7,19 -, 12,42 17,02 18,24 19,53
6,15 — ■■ 7,33 12,52 17,15 18,41 20,07
6,36 7,- 7,53 10,45 13,14 17,38 19,04 20,25
6,50 7,26 8,05 11,06 13,33 18,01 19,20 20,49
7,20 8,10 8,30 11,47 14,07 18,42 19,51 21,27
5,01 6,36 7,56 11,36 13,20 17,27 18,25 19,06
5,46 7,22 8,26 12,14 14,02 18,02 19,08 19,32
6,07 7,48 8,41 12,36 14,23 18,18 19,28 19,46
J 8,06 9,04 12,53 14,40 18,40 ^ 20,13
8,17 9,14 13,04 14,51 18,51 20,24
» 8,21 9,18 13,08 14,55 18,55 20,28
(2)
21,03
21,08
21,20
21.39
22,02
22.40
20,10
20,44
21,—
(Nuova coppia di treni con servizio a tutte le stazioni intermedie);
Partenza da Torino; ore 4,50 - Arrivo a Torre Pellice ; ore 6,20
Partenza da Torre Pellice ; ore 10,10 - Arrivo a Pinerolo ; ore 10,45- Arrivo a Torino ; ore 11,47
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriois >
VillarP. »
Via Fourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9
ORABIO AUTOMOBILE TOBRE-BOBBIO PELLICE
(1)
11,20
11,25
11,32
11,39
11,45
11,50
15,05.
15,10
15,17
15,24
15,29
15,35
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
BobbioP.p.
ViaFourca »
VillarP. .
Chabriois >
S. Margh. »
Torre P. a.
(1) AI Venerdì (Mercato a Torre Pellice).
6,30 (1) 7,15 11,55 17,35
6,35 7,20 12,— 17,40
6,41 7,26 12,06 17,46
6,48 7,33 12,13 17,58
6,56 7,41 12,20 18,7,- 7,45 12,25 18,05
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGENTINA
Pinerolo p.
Ponte Leroina (fac.) »
Abbadia »
Riaglietto-Fiugera(/oc)»
S. Martino »
Porte »
Malanaggio (fac.) >
S. Germano »
VillarPerosa »
Dubbione >
Pinasca »
S. Sebastiano »
Perosa Argentina
a.
Perosa Argentina p.
S. Sebastiano .
Pinasca »
Dubbione »
VillarPerosa »
S. Germano .
Malanaggio (fac.) »
Porte »
S. Martino »
Riaglietto-Fiugeraf/ac>
Abbadia >
Ponte Lemina (fac.) »
Pinerolo a.'
6,15 (I) (2) (3) (4)
7,52 8,50 10,45 12,45 14,35 16,40 18,25 19,50 21,13
6,23 7,59 — 10,52 12,52 14,42 16,48 18,32 19,57 21,20
6,26 8,02 — 10,55 12,55 14,45 16,51 18,35 20,- 21,23
6,30 8,05 — 10,58 12,58 14,49 16,55 18,38 20,03 21,26
6,33 8,08 — 11,01 13,01 14,52 16,57 18,41 20,06 21,29
6,36 8,11 — 11,04 13,04 14,55 17,- 18,44 20,09 21,32
— 8,16 — 11,07 13,08 14,59 17,03 20,12 21,35
6,44 8,19 9,10 11,10 13,12 15,02 17,06 18,51 20,15 21,38
6,54 8,26 9,16 11,17 13,21 15,10 17,13 18,58 20,22 21,45
7,02 8,33 — 11,24 13,26 15,18 17,20 19,05 20,29 21,53
7,05 8,36 — 11,27 13,29 15,21 17,23 19,08 20,32 21,56
— — — 11,34 13,36 15,29 17,28 — 20,37 22,—
7,15 8,45 9,30 11,40 13,39 15,35 17,31 19,16 20,40 22,03
6,50 (2) (3) (4)
7,35 8,55 9,35 12,05 13,55 16,20 17,56 19,35 20,35
6,53 7,38 — — 12,08 13,59 16,23 19,38 20,38
6,58 7,43 9,02 9,42 12,13 14,05 16,28 18,06 19,43 20,43
7,01 7,46 9,05 9,45 12,16 14,08 16,31 18,09 19,46 20,46
7,07 7,53 9,15 9,52 12,23 14,15 16,45 18,16 19,53 20,53
7,17 8,— 9,22 10,— 12,30 14,22 16,53 18,24 20,— 21,—
7,20 8,03 9,25 10,03 12,33 14,40 16,56 20,03 21,03
7,24 8,10 9,28 10,12 12,39 14,43 17,- 18,31 20,08 21,08
7,27 8,13 9,31 10,15 12,42 14,46 17,03 18,34 20,11 21,11
7,30 8,16 9,33 10,18 12,45 14,49 17,06 18,37 20,14 21,14
7,33 8,19 9,36 10,21 12,48 14,52 17,10 18,40 20,17 21,17
7,36 8,22 9,39 10,24 12,51 14,55 17,13 18,43 20,20 21,20
7,42 8,30 9,45 10,30 12,58 15,- 17,20 18,50 20,25 21,25
(!) Dai 15 Luglio ai 2 Settembre — (2) Sabato (Mercato a Pinerolo)
(3) Festivo fino al 14 Luglio e dai 3 Settembre in poi — (4) Festivo dai 15 Luglio al 2 Settembre.
ORARIO AUTOMOBILE PEROSA-PERRERO-PRALY in vigore dal 15 Luglio.
Perosa Argentina P- 7,35 13,50 19,30 Praly P.
Poniaretto 7,43 13,58 19,38 Perrero »
Chiotti-Riclaretto » 7,58 14,13 19,53 Trossieri Faetto »
Trossieri-Faetto » 8,02 14,17 19,57 Chiotti-Riclaretto »
Perrero » 8,10 14,20 20,- Poniaretto »
Praly a. 9,- 15,10 20,55 Perosa a.
5,05
6
6,03
6,07
6,22
6,30
10,35
11,25
11,28
11,32
11,47
11,55
16.15
17.15
17,18
17,22
17,37
17,45
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