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rtalie.............. L. 3
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Amérique du Sud . . . d 9
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Chez M. Ernest Robert (Pignerol)
St à l'impriinevie Alpina à
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et se paye d'avance.
Année XIX. N. 17.
27-Avril 1893.
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 centimes chacun.
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pour une seule fois — 15 centimes dç 2 à 5 fois et ,10 centimes pourèfoiset au déssùs
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le Past. H. Meille, Túrne PelHce
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Elisée Cpslabel, Tot^ePellice.
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■ payé 0.25 centimes.
ECHO, ÜES VALLEES VAUDOÏ8ES
Paraissant chaque Jeudi ^
Vûu« lUK BBi'Bi lâmoinu. A«t. 1,8. Snivaut la vérité avec la charité. Epli. IV, 15. Que Ion règne vlonue. llulUi. VI, 10
O m «M U il'«:
Signifleation des fêtes de Rome. —, Une
conférence sur la Réforme en Italie- —
L’Hirondelle, (poésie). — Chronique
, Vaudoise. — Souscriptions diverses.—
Nouvelles Religieuses. — Revue Politique.
t fêtes êe Rome
1® Un hommage sponlané, cha5eureux, universel rendu par notre
peuple aux i|ualités qui font d’Humbert et de Marguei'ite des souverains
St dignes d’être respectés et aimés,
et cèt hommage rendu par toutes
les claSse.s de la population (noblesse,
' boui'geoisie, otivrier.s): témoignage
touêiiant d’une alïeclion qui n’a fait
'que grandir pendant les 25 années
de leur heureuse union.
2“ Ürle. affirmation'solennelie de
la pai t de notre peuple que malgré
rie lourds impôts, malgré une crise
ihcjqstiiéllé'êt tídramerciale qui dure
depü|s trop lôrigtemp's, malgré Tes
déceptions amères que lui' font éproüdes hotmhes â qui il ' devrait
ver
pouvoirrègafcler comme à dqs mode
les de justice et d’honnêteté, déclare
qu’il ne voudra jamais être, que ce
qu’il est actuellement, un peuple uni,
libre, indépendant, et qu’il ne rècoimaîtra .jamais d’autre centre de
sa vie politique (]ue Rome.
3“ Une-confirmatiüii de la*'part
des nations Européenhes de l’acte
par lequel elles reçonuurent eu 1871
l’existence du royaume d’Ualié avec
Rome comme sa capitale.
4® Une nouvelle sanction don -'
née à la politique dite de, la. triple
alliance, politique dont l’Italie ne rétirera, au point de vue économique,
que (le nouvelles pertes à ajouto' à
toutes celles qu'elle a déjà'si Vaillamment supportées, mais qui assurera à l’Europe les avantages inestimables ,de la paix.'
5° ]^reuve;bien.qn'écieuse à recueillii' - que jsÎ îlà ■Riitvssié ‘ebt l’alliée
de la France, elle ne l’èst pus au
point-qu’elle ne tienne à rQHterï(,laos
les meilleurs rapports avec ritalie et,
l’Allemagne. (Présence à Rome de
l’Archiduc Vladimir), . ..
6® Autre démonstialion, .si elle
était nécessaire, que le pouvoir temporel des Papes appartient à ' un
passé qui né reviendra [ilus, et que
l’influence des Papes sur la marche
'des événements, et sur l’esprit de
' A',''
. ■.
'^ÎMr
2
- 130
ceux qui conduisent, les peuples, est
sur son déclin. (Présence de l’Arehidue Reynier de la maison d’Autriche, de celle rnoison qui s’est toujours glorifiée d’être la colonne de
la papauté, au Quirinal, à mettre en
rapport avec le fait qu’il n’a |ias été
reçu au Vatican, et qu’il n’a pas
demandé d’y être reçu).
'7« Une démonstration éclatante
donnée, pai''le peuple italien, que le
monde a besoin de paix, qu’il a besoin ■ lYordre, qu’il a besoin d’être
conduit par des hommes droits dans
leurs intentions, 'fidèles à leurs engagements, désintéressés, soucieux
avant toute chose, uniquement, de
la prospérité du peuple confié à leurs
soins; par dos hommes qui puissent
dire comme notre Roi, dans sa réponse aux félicitations de la Chainl)rè:
<( ia patrie sait ejue moi et ma
jainillc nous, vivons de sa vie, et c¡ue
c'est à son bonheur que tendent toutes
nos pensées; mais c’est néanmoins un
vif besoin de mon cœur de le répéter
aux représentants de la Ration, pour
quils soient auprès d’elle les interpretes de notre recomia'LSsancc èt de notre
immense affection pour le peuple italien ».
Une Conférencii
sur la Réforme eu Italie
---——
Il se donne chaque printemps,
dans la grande Salie du Palais Gi^
nori, à Florence une série de conférences sur des sujets variés et plus
OU moins intéressants. Ces conférences sont suivies par tout ce qu’il
y a de plus intelligent dans la ville
et le local est plein demi heure à
l’avance, f^es conférenciers, invités
par un Comité spécial, sont des ,
hommes illustres non seulement de
Florence, mais de toute l’Italie. On
y a entendu Bonghi, Garducci, Pan-*
zacchi, Fogazzaro, Martelli (j’en passe
et des meilleurs) parler d’histoire,
de littérature, de beaux arts, môme
de finance et d’économie politique.
Le sujet de Mercredi dernier était
la Rélorme du XVI® siècle en Italie.
On s’attendait sans doute, à l’énoncé
du sujet, à ce que le conférencier
fût notre ami le Docteur Comba,
l’homme d’Jlalie qui a le plus étudié la matière, et celui auquel recourent volontiers tous ceux qui
veulent en savoir quelque chose.
Mais nous ne sommes pas encore
arrivés à ce point de libéralisme
qu’un professeur et pasteur Vaudois
soit invité par le Gouvernement ou'
par un Comité quelconque à donner
une conférence sur un sujet religieux.
Mais s’il n’a pas donné lui-même
la conférence, je ne crois pas commettre d’indiscrétion en disant que
noire savant historien a bien un peu
« soufllé » le prof. Ernesto Masi,
avec lequel il a été pendant quelque temps en correspondance assez
assidue. C'est à cela, je pense que
nous devons, en bonne partie, la
justice qui a été rendue Mercredi
dernier, à nos réformateurs italiens
du XVI® siècle,
Le prof. Masi est un homme encore jeune et de grand avenir. Sa
j)arole est sans emphase, claire et
directe; un vrai style d’historien qui
ne dédaigne pa.s, à l’occasion un
trait, d’espt'il, on un élan d’enthousiasme. En t'entendant, je pensais:
c’est un peu ainsi que nous devrions
prêcher.
Il commença par raconter d’une
façon pittoresque le voyage de Calviti à Fen-are au printemps de 1536,
Ce voyage a été par les uns agrandi
dans les proporlions d’une légende.
On a lait demeurer le grand réformateui' en Italie {)endant six mois;
3
- 131
on l’a fait prêcher dans la chapelle
.de la cour de la duchesse Renée,
arrêter et envoyer à Rome par le
duc, délivrer en roule par des sbires envoyés par la duchesse, et linalement rentrer en Suisse par le Val
d’Aoste. Tout cela est purerneul légendaire ; mais on ne s’éloigne pas
moins tie la vérité en niant que (lalviii soit jamais venu à Ferrare, corn’ me le font certains historiens catholiques. Le fait est qu’il y est venu,
mais, comme il l’a .souvent répété
lui même à son biographe Théodoi'e
de Béze, il ri’a fait qu’entrer et sortir.
Ce voyage de Calvin à Ferrare,
exagéré par les uns, nié par les autres, est i)ien l’image de l’hisloire
de la Réforme Italienne. D’un côté,
les historiens protestants, entrainés
par de.s préoccupations dogmatiques
ont, comme Maccrie, montré l’Italie
tout errtiére à la veille d’embrasser
la Réf.)rme; de l’autre, les catholiques se font presque un scrupule
d’en parler, et semblent craindre
d’entretenir leurs lecteurs des idées
et des actions des hérétiques, ou
bien encore ils ne le font qu’avec
injustice et parti-pris. Du r'este l’iristôir’e s’est beaucoup tr'op limitée jrrsqu’ici aux batailles et à la politique.
Macchiavelli, Gtiicciaralini et tous
.nos gr'ands historiens sont tombés
dans ce travers, qui était de leurtemps. Ils rte diserrt pas urr mot de
la réfor-me en Italie, et mentiomrent
à peine « la grande révolution protestante qui a détaché à tout jamais
de la Papauté un bon tier-s de l’Eu... rope». Ce n’est pas ainsi que l’on
doit écrire l’histoire; les mouvements
de la pensée humaine, de la pensée
religieuse surtout, ont bien plus d’impor-tance que telle guerr-e ou tel
traité, et l’on ne pourra bien corrnaîtr-e, ou bien comprendre le XVI®
.siècle en Italie que lor-sque les essais de réforme religieuse tentés en
deçà des Alpes dans ce siècle si
agité, aurorrt été mis en pleine lumière et appréciés à leur juste valeur.
Oui, la « révolution protestante »
(c’est ainsi que l’on appelle mainterrant dans certains cer-cles historique la réforme du XVI® siècle) n’a
pas mattqué de pr-oduire dès le commencement une gr-ande agitation dans
presque toute.s les villes de la péninsule. Les écrits fie Luther et plus
lard ceux de Calvin, .se répandaient
pai'tout de Venise à Naples. Partout
l’on se mettait à discutei- sur le
grand dogme de la justification paila foi, et cela était naturel, car ce
dogme alfranchissait les consciences
du joug d’un clergé corrorppu, et
d’une religion devenue purement
formelle. L’agilation qui s’en suivit,
pi-odnisit trois tendances distinctes:
1“ les réformés, qui embrassèrent et
propagèrent avec ardeur tes doctrines Calvinistes et dans plus d’un cas
scellèrent' leur foi par le .sacrifice fie
leur vie; les conciliants (lui tentèrent de réaliser le vain songe d’une
réforme dans l’Eglise par l’Eglise
elle-même; et finalement les
liques, c’est-cà-dire le pape, les Jésuites et l’Inquisition qui étouffèrent
la réforme par le feu et le sang,
Naturellement, le conférencier ne
pouvait dans , une heure raconter
toute cette grande et noble histoire.
11 se contenta d’en donner pour ainsi
dire des spécimens. Le mouvement
produit à Naples par Juan Valdes,
1’« Accademia » des Grillenzoni do
Modène; les prédications de Pietro
Martire Vermigli à Lucques, bien
d’autres fails encore furent rapidement passés en revue, mais tous ne
pouvaient l’être, Venise en particulier fut laissée dans l’ombre. Puis
vinrent les persécutions, les martyres, l’exil. Il ne fut point nécessaire
de lever des armées pour éci'aser
une insurrection qui ne se produisit jamais: une prison, un tribunal,
un échafaud dans chaque ville fui-ent plus que suffisants.
Mais la principale cause de l’insuccès de la réforme italienne du
XVI® siècle, ce fut l’indilîérence et
l’apaihie de la grande masse du peu-
4
132
|)le. (le !a pénitiHule. L’agitation ré- ;
l'orrniale se produisit un |).eu partout
mais toujours. dans de?, cercles rep■Ireints de noldes darnes, de,gentilshommes, de lettrés, de prêtres, de
savants. Le peu[)le y demeura étrariger; aucun souverain n’en épousa la
causei Gosrne de, Médi.cis, après avoir
livré au Pape son a.mi Carnesecchi
(il s’agissait d’olrtenijr lei titre de
grand-duc avec préséance sur le duc
de Ferrai'e, et cela valait bien la
vie, , non pas d’un, mais des dix Carnesecchi), tout en intercédaiit ensuite
pour lui, l’appelait..rm. pécfetni, pour
avoir préféré le. bûcher^ ;a raitjuralion. u.Com’è cinquiceniisla:, .anzi,
dici-amolo pum^ com’è iküiano,. quella
parofa »•, .s’écrie'le conférencier.!'
.Et ainsi fut écrasée la l'évolntion
protestante italienne. Il ne resta
comme repré.sentant du pi'Otestantisme en, Italie que le petit peuple
Vaudois, plus ancien que la réforme,
mais (|ui l’avait embrassée avec ardeur. Et iei de conféreneier nous lit
toute espèce,do,complimenls que je
me gardei’ai bien de réj)étei'. Du
reste, dams tout le cours (Je sa conférenqe le prof. Masi a été aussi f,especinèux qu’il est po.ssible de l’étre.
pour les.'réformateurs, italiens. ,Evidemment ;aes,.sympathies, sinon ses
oo(ivicliOB5H!élalent• 'avec: eux,..et le
poètrait'qu’il draça de la noble du' chesse Renée de Ferrare fuL salué,
par lune, salve frap[»iaudidsements.'
. Par. canLre , illlétrih.. ayeç,, la plms,
grande franchise les désordres de la
papauté, 'la cornupUon du -clergé, et
. les cruautés de,rin(|uisition..'
/Ilf fallait pourtant conclai'e, . et le
conférencier ,se demanda si l’écrasement de la réforme en Italie fut un
bien ou un. mal“? Sans rmaliç,e, .,je
crois qu’il fut h,eureu,x qije J’heui'e
fût plus q,ue passée. 11 put, ain,si se
contenter de dii'B à son auditoire;
Pensateci miy : ■ .
Enî sortant du! Palais Ginoii, j’entendis , une darne dire au monsieur
qui raccompag.naiU, .Carlo Haoidoj
pensateci voit Hélas, pensais-je, Carlo
est .bien trop Placido pour s’occuper d’une chose si grave et si sérieuse. Mais peut-être quelques uns
des nombreux audileiii's du pimt.
Masi ti’auronl pas entendu „en vain
que riiisioire de ,1a Réforme en Italie est liien différente de ce (pi’en
disent les prêcheurs du Carême,
Pour nous évangéliques, nous ne
pouvons qn’étre reconnaissaids au
conférencier qui nous a rendu justice, et espéi'èr q'n’il n’aura pas parlé
tout à fait en vain.
Florence, Avril 93.
Qii’aige entendu là-haut,de ma fenêtre?
Un ,cr.i joyeux Iquê j’ai cru reconnaître;.
Seràit-ce Vous, chers oiseaux du printemps
Qui nous aviez quittés pour Si longtemps?
Oui, je vous vois charmantes hirondelles
Nous'apportant les beaux jours .sur, vos ailes,
A notrç toit réparez votre nid;
Les vents du Nord, hélas! l'ont dégarni.
Puis quand viendra le moment plein de
[charmes
Où vous verrez, non sans quelques alarmes,
Vos chers petits quitter le nid moelleux,
L’œil inquiet vous veillerez sur eux.
Pourquoi sitôt fuir la douce tutelle?
Ne plus dormir sous l'aile lïiaternelle?..;
Il faut l’espace, il faut l’azur des deux, .
Vers l’avenir ils s’élancent joyeux. ...
Ainsi que vous, pauvre mère;h:rondelle,
Après avoir abfi.té sous notre aile
Avec amour des enfants bien-aimés, _ ■
Nous les voyons knn fle'nous dispersés.
1
Bien, des périls menacent vos couvées;,
pes ouragans pendant les traversées,
La dent du chat, la serre des vautours,
Peuvent, héla.?! mettre un terme à leurs
[jours.
Mille dangers entourent' nos'iatiiilles.''
Comme l’onvoit aux cliampssous les faucilles
Epis et fleurs tomber frappés de mort,
Pour nos ohérisnous craignons même sort.
5
133
Que de soucis, de cruelles alarmes.
Nous font souffrir en ce séjour de larmes,
Si notre foi ne compte sur ce Dieu
Dont l'œil nous suit et nous garde en tout
[lieu.
Que sur Lui donc notre âme se repose,
D'an.s son amour nou.s trouvons toute eliose.
Dieu qui prend soin même des passerqaux.
Dit: iiiVous valez bien plus que des oiseaiix »,
, O’ C‘ O a
O ü U
e. Ch. P.
O 'O' O' O iy
ClIltOIVIQDE VAUDOISE
TORRE PELLICE. Fêtes pour les
noces d'Argent. — On se croyait revenu aux fêtes du bicentenaire avec
cette dillérence que si alors la population catholujue de notre commune se comporta avec dignité et
même avec bienveillance, dans les
fêtes d’hier, elle put s’unir complètement à la joie des Vaudois, et rivaliser avec elle d’entrain et même
d’entliou.siasme.
Samedi donc notre petite ville
disparaissait sous les drapeaux les
uns tout petits .et modestes, d’autres
comptant jusqu’à 7 m. dp longueur.
Aux barmiéres de là Maison Vaudoise faisait pendant la grande oriflamme du ConvUto. Partout on voyait le monde activement occupé à
préparer verres de couleurs, lanternes vénitiennes, lumin hors de mode,
mais ,cependant d’un effet brillant,
comme le prouva la décoration de
la Maison Vaudoise et celle de la
maison du major Malan.
Dans l’afifès-midi les enfants de
nos écoles conduits par M. Forneroii
exécutèrent des chants patriotiques
sous la halle du Municipe.
Le soir, l’effet était charmant. C’é(ait uiie vraie illumination « a gioi’no.»
Sur les deux cimes de Rocca Roudet et de Vandajin, brillérèrit jusqu’à une heure avancée de splendides falos. Le m,qnde s’arrêlait éirahi
devant l’étoile, tiiulticolore ile la rhàison Municipale et ceux iqui pQu.sséreht leur'promenade un peu loin
des deux côtés, apprécièrent le bOn
goût avec lequel avarént été illuniinées la maison Boêr, la cure, les
maisons et les jardins des maisons
neuves, et la maison dé M. l’àvocat
Vola. La soirée fut égayée de morceaux exécutés frar la banda municipàle et de chœurs chantés ' par
YEc'ho du Vallon.
Le Dithanche, aux deux cultes'des
prières ferventes montèrent au i?of
des rois pour qu’il veuille nous garder de longues années encofé nos
bïen-aimés souverains.
Le Dimanche, aprés 'tnidi dans le
ihéâti'e aliénant an Café dit Giardino,
M. le prof. Jahier fit, devant un hOmbreux public composé surtout de
sociétés ouvrières, une '.coUférènOe
sur le « Galaiitomismo délia, Casa
di Savoia », conférence Suivie’de vifs
j applaudissemeuLs. ' ' ^
X
S. GERMAIN. Nous avons reçu
trop tard pour la publier dans ce
numéro, une correspondance de M.
P, Malan instiluleur sur la fondation'de l’Asile des Viéillàrds. ‘Ce sera
pour la semaine pro.;haine. •
Fonds des .Noees d’Argent
(pour rOrpheliPàt VaUdois)
-<xX>^0-00'
À reporter Fr.
J. N. »
G, G. M. _ »,
J,, D. Rillour et famille »
M.lle Elisa Charbonnier »
Matthieu Coslabel. »
i , Gollecle de M'assel:
J. J. R. Trot) pasteur
Trori J. ex régent
Pons Pierre, ancien
TrOh César-Aügbste
Mi'ôûl Giov.-Giacorho
Pascal J.-Pierre
Micol Bàtti), fu Piëti-e
927;60
5,' 3■2,^
3,■%
» 4,» 2,» 1,» 2,^
» 2,™
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Micoi Louis » 1,—
Micol Jean de Jean Antoine » 0,50
Meytre Jean-Aiigusle » —
Meytre Jean-Henri » 1,—
Meytre Fréléric » i,—
Breuza Jean-Jacques » 0,50
Tron Jean » 1,—
Tron Jean-Henri » 0,50
Meytre Jeari-Jacques » 1,—
Tron » » » 0,50
Meytre Jacques a 0,50
Meytre Jean-Pierre a 1,—
Meytre » » » 0,50
Ereuze Pierre » 0,50
Tron Giov.-Giacomo » 0,50
Tron Jacques-Henri » 1,—
Micol Giacomo » 0,50
Pons Jacques (Sarei) » 1,—
Micol Pierre » 1,—
Vinay Louise » %—
Tron Antoine » 1,—
Ti'on Frédéric » 1,—
Tron Giacomo » 0,50
Matthieu Jean-Henri » 0,50
Micol Alessandro . » 0,25
Micol » fu Giov. » 0,30
Plusieurs jeunes gens » 0,55
Collecte d’Angrogne (suite):
Daniel Berlalot »
Laurent Travers »
Jean DI. Malan »
DavidChauvie (Pradulour) »
Di. Monnet, syndic »
P. Coslabel ' v
Pierre Odio f. DI. »
A. Berlalot, instit. »
Jean Chauvie (Serremalan)»
Guillaume Malati (Ciabas)»
Jacq. Gbauvie (Odin)
Jean I-ong
Et. Berlin
Pierre Rivoire
Ecole des Jourdans
» de Cacet-Rivoirea
Ev. B. »
Collecte de S. Jean:
Bourse des pauvres de S. Jean
A. Gay, pasteur »
David Albarin ^Fon(aine) »
Revel Jean, ancien »
Fenouil Pierre, diacre »
M. et M.me Emile Musset»
0,50
0,50
0,50
0,50
H
0,50
0,50
0,50
0,50
0,50
0,50
0,40
0,30
0,20
1
1,65
0,45
100,—
5,—
5,
2,~
2,
%
Parander past, émérite » 1,—
M.me Henri Voile (Liouna)» 1,—
Jean Morglia (Bibiane) » 2,—
M.lle N. N. » 5,—
» Bellion » 2,—
IHerre Malan (S. Jean) » 1,—
M. Guigou » 1,—
Bailh. Tourn, assesseur » 5,—
Paul Robert (Turin) . » 20,—
M® Veuve Davit (Bobi) » 5,—
M. et M® H. Tron pasteur» 5,—
N. N. (Rorà) » 2,—
Daniel Morel (Rocas) » 1,—
N. N. » 5,—
Delphine Tourn (Briqnéras) 1,10
Augustine Tourn » 0,25
Veuve Cougn » 0,50
H. B. » ' 2,—
M. Pellegrin, notaire » ' 2,—
Collecte de Roderei ;
J. Ribelli, pasteur ^ » 5,—
Philippe Pons, régent » 1,—
Jean Brdme de.s Côtes » 0,25
François Pons (Gardiole) » 0,50
Elie Tron feu Elie » 0,15
Pascal Jean leu Jean » 0,50
Jean Pierre Vinay » 0,50
Jean Pon.s (Gardiole) » 0,50
Elle Tron (Champ du Glot) » 0,50
Barthélemy Pons » 0,50
François Garou » 0,25
Etienne Garou » 0,25
Jean Meynier » 0,50
David Bal me » 0,60
Henri Pascal feu Henri » 1,—
Total 9 1179,05
POUR LA VENTE
efl faveur de eos ttahllsaemeuts d’instruclioe
À reporter Fr. 140,—
26,10
10,5,25,—
10
Monsieur Riddali »
M.me Louise Demaria »
A. O. »
M. le past. G. A. Tron »
» J, D. Billour, anc. instituteur et famille »
7
135
M. Pellegrin, no.taire d 5,M.lle Prificilla Cignoiii » 20,
Madame Merckisch » 5,
» Hutchison » 256,
Tolal » 502,10
Asile des Yieillards
A reporter Fi'. 5,596,—
M, Peltegrin, notaire » 5,—
Seconde Liste Total » 5,601,—
Nouvelles Religieuses
L’Union clirélienne de Genève se
voit ibrcée de bâtir. I.e terrain est
acheté, les plans sont faits et l’on
est en train de dresser les devi.s de
la construction qui, dès cet été, va
commencer à s’élever. Rencontrant
d’emblée de l’appui chez quelques
généreux souscnpleurs, la Société
de l’Immeuble de l’Union chrétienne
a déjà reçu 130,000 ; fr. 250,000 lui
sont nécessaire.s, elle les trouvera
cerlainement. Le nouveau bâtiment
abritera aussi, cela va sans dire, le
Comité central international des Unions. Des appartements locatifs
fourniront à la Société de l’Immeuble un revenu ipii lui, permetti a de
-servir les inlérêts de son emprunt
et de su|)porter, en partie, les autres charges de l’Immeuble. 1.,’Unibn
de Genève a aujourd’hui .un budget
de 18,000 fr.
X
A Kirin, dans la Mandtcbourie,
où le missionnaire docteur Greig
eut lant â .souifrir l’an dei-nier, son
succe.sseur le rlocleur Toung jouit à
l’heure qu’il est d’un crédit exlraoi'dinaire. Les visiteurs viennent jusqu’à une heure avancée de la nuit
réclamer ses soins et parmi eux
bon nombre de mandarins. Un local
plus vaste et plus eonfoilable que
par le passé a été mis à la disposition du courageux missionnaire. Dans
un autre endi'oit, à Taipinggau, quarante-sept nouveaux convertis ont
pu être baptisés. Parmi eux se trouvait une pauvre femme presque aveugle. Plusieurs (le ces néophytes
avaient été amenés à l’Evangile par
un vieillard nommé Tschan'g, aveugle lui aussi, et qui à plusieurs reprises déjà, a dù soulî'rir pour sa
foi.
X
Grâce à la libéralité d’amis rieucliâlelois, te missionnaire H. A.Ljunod
a pu construire ce printemps à Rikatla (Lourenço-Manjuez) une jolie
chapelle qu’il comptait inaugurer ces
jours-ci. Couverte de chaume, avec
portes et fenêtres vitrées celte chapelle africaine est ornée de bancs
nouveau système, dont le dossier
peut servir de table, à volonté, et
d’une sorte de pupitre-chaise' très
pratique pour le pasteur,, qui doit
être tour à tour prédicateur ef ,maître d’école.
Revue Rolili<|iie
l(»lie Les .fêtes pour les Noces d’Argent à Rome ont été jusqu’ici, on ne peut mieux. Samedi
a eu lieu sur la place du Quiriiial
une démonstration populaire si enthousiaste que le Roi lui-même dit
n’en avoir vu aucune semblable,
— L’Empereur d’AllemagIre a été
reçu avec cordialité. Il a.déposé lui-'
même une couronne sur la tombe
de 'Victor Emmanuel au Panthéon
et a envoyé son adjulant en déposer
line autre au pied du monument de
Dogali. Dimanche â 3 h 1 ’Empereur
et l’Impératrice se sont rendus au
Vatican. L’entrevue particulière de
l’Empereur avec le Pape a duré
8
136
environ une heure; il ne semble
pas qu’elle ait rien changé aux rapports actuels du Gouvernement Allemand avec la papauté.
— Un tremblement de terre qui
a beaucoup effrayé la populalipn,
s’est fait sentir a Gatane et surtout
a, Linguaglossa dont quelques maisons ont souffert.
— Le 23 a eu lieu l’iilauguration
de la nouvelle ligne de chemin-defer Firenzer Faenza.
X
Angletei'r« — Le projet de loi
du Home Ride est passé, à la seconde lecture, avec une majorité
d’environ 4Q voix.
BiifjttièQUË Vautloise dp du CollPse
Ouvrage^ reçus dernièrement :
Jules Bonnet, Lettres françaises de Jean Calvin, 2 voit. 8« Paris
1854 — Don de Mr Dav. Bert, Toulon.
Sainte Bible (la) avec les arguments et les réflexions sur les< chapitres et: de.s noies par J. F. Ostervald, 2 voli. loi. Neulchatel 1744.—
Même donateur.
Fi^anek, Ad, Réformateurs et publicistes de _ l'Europe.' Moyèn-âge.
' 'Renaissance 8" Par. 1864 flV 507.
Don 'de Mr. Jacq. Charbonnier,
Marseille.
V, Torquemada. Drame.
12° Par. (16'7. —(Même donateur.
Baudet, Ay. L’évangéli-ste. 42°.
Par. 83 (375. —- Mêmé donateur.
|*eljl«;tf»n, Eug, Décadence de la"
rao.p,ai'çhié française, 4® ,éd.'l8® Par.
7Ô',,(l9i —i Même donateur, .,
Mont«si€|uien,' Œuvres-.!■.,4 voll.
12° Amst. 741.
Godet, F, Introd. aù Nouv. Testament, 1 Ep. de S-. Paul, 8° Neucb.
93 (XV 737. — Don de l’auteur.
Cantii, G, Storia universale. 3“
ed. 12“ Tor, 40-47 : 20 vol. di racconto, 2 vol. di letteratura, 1 vol:
sulle religioni, 1 vol. delle legislazioni, 1 voi. di geografia politica, 1
voi. sulla guerra, 1 voi. sulla filosofia, i voi. di'indici, 1 voi. di cronologia. En lout 32 volumes. — Don
de Mr. le Gomrn. Pierre Lan tare!,
D.D- past, émérite.
Nous remercions bien cordialement chaque donateur.
Torre Pedice, le 25 Avril 1893.
Le Bibliothécaire
Al. Vinay.
Ont payé leur abonnement pour 1893:
De PRAL, Jean Qarrou, Giraud pasteur;
De PERRIER, Pascal Syndic;
De VILLESÈCHE, Ai. Genre, D. H. Bert, ■
J. P, Gril;
De POMARET,’Gliîgo Enrico;
De PRAMOL, Jean David Plavan;
D’ANGROGNE, J. Dl. Odin, B-ini Pons, 1
.lean Pierre Combe;
De S. JEAN, Et. idalan, Jos. Long;
Dé la TOUR, J. J. Rostaiî, anc., M.me
Frache, Hôpital Vaurtois, H. Beîn, M.me
Muston, M.me B. Malan, M-me Fissour, J.
D. Charbonnier, prof.,
De RORA, Ph. Canton, syndic; *
De BOBi, B.mi Gardiol, pasteur, J, Bon-',,
jour anc., D.d D.i Mondon, ancien.
de PIGNKROL, E.ri Pascal past. Bérard
Caifarei, H.i'i Rostan;
De TÙRlNf.Ch- Vol'a, âignorilia Ang. Ma-;;
schera, M.me Veuve Malanot, Meypier
Decker;
AUTRES PARTIES dTTALlE, ArroisSogliffi
prof. L., G.ni Pons past., Signbra Chiesi'l
Alinari, M.me Servettaz, Signora E. Bot-;'!
tino, R. Youig;
SRANDE BRETAGNE, J. DI. Màurin,
—....
J, P. MalÀn, Gérant , |
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