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Cinquantième année.
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14 Août 1914
L ËGHO DES
PARAISSANT C H A Q U E V E N D R E D I
Prix d’abonnement par an:
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Vallées Vaudoises . . Fr. 2,50 — Italie . . . . Fr 300
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1 Imprimerie Alpine; dans toutes les paroisses,chez MM. les
Pasteurs.
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S’adresser ponr la Rédaction à M. C.*A. Taon, past., Torre PeÚiee,
et ponr l’Administration à M. J. CoIsBon, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte Ifi eentimes, sanf cenx dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 16 eeni
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables. dignes de louange, occupent vos pensées. (Phil. IV, 8),
SOMMAIRE:
La puissance de l’amour — Problèmes moraux — Correspondance — De quoi vit
l'Église catholique en France depuis la
séparation —■ Chronique vaudoise —
Opera Balnearia G. P. Meille — Croce
Rossa Italianq, — Nouvelles politiques.
LA PUISSANCE DE L’AMOUR.
Ruth I, 16.
On se demande souvent pourquoi on
trouve le livre de Ruth dans le recueil des
livres bibliques. Qu’a à faire une Moabite
avec le peuple de Dieu ? C’est bien simple, puisque nous devons la placer au
nombre des ancêtres de Celui qui est le
Sauveur du monde. Rarement nous trouvons dans la Bible un fait aussi touchant
que celui de cette Moabite. Du temps
des juges, lors d’une famine, un homme
de Bethléhem, Elimélec, étant venu à
Moab avec sa femme Naomi et deux fils,
Naomi resta au bout de quelque temps
toute seule avec deux belles-filles, la
mort lui ayant enlevé son mari et ses
deiTX fils. Ayant appris que dans son pays
la famine avait disparu, elle prit la résolution de retourner auprès de son peuple.
Ses deux belles-filles l’accompagnèrent
pendant une partie du chemin, mais à
l’instance de Naomi, Horpa la quitta
pour s’en aller vers ses parents, tandis
que Ruth, bien décidée, malgré toutes
les observations possibles de sa bellemère, voulut l’accompagner en prononçant ces paroles sublimes: « Ne me presse
pas de te laisser, de retourner loin de toi 1
où tu iras j’irai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu; où tu
mourras je mourrai, et j’y serai enterrée ».
Ce langage ne peut être que sincère et
dicté par un amour vrai et puissant. S’agit-il ici d’un cas de sympathie; sont-ce
deux caractères qui se sont rencontrés
pour aller d’accord ? — Probablement il
y avait cela, mais plus que cela, il y avait
un cœur qui s’était attaché à un autre
cœur. — Naomi, ne l’oublions pas, appartenait au peuple de Dieu et nous n’avons
pas lieu de douter de sa connaissance et
de sa foi. Aussi, quand elle perd son mari
et ses deux fils, elle a du être une force
consolatrice auprès de ses deux belles-filles et spécialement auprès de Ruth qui ne
pouvait rien trouver auprès de ses dieux,
mais qui a tout trouvé auprès du Dieu
d’Israël. Par le moyen de Naomi elle a
appris à connaître le Dieu qui protège,
qui aime et qui console. Devant elle s’est
ouvert un monde inconnu, et elle apprit
à être forte, à accepter la volonté d’un
Père céleste, à se soumettre et à se laisser
guider par lui. Peut-elle se séparer de
celle de qui elle a reçu de si grandes choses ? Cela lui est impossible. La reconnaissance et l’amour lui font un devoir de suivre celle loin de laquelle elle ne peut vivre ;
elle peut lui être utile, elle est jeune et
vaillante et se donnera pour sa belle
mère, elle lui sera une compagne, elle continuera à être éclairée et à suivre dans
cette atmosphère si chaude dans laquelle
elle se sent heureuse. Il y a un voyage
long et pénible devant elle, un pays inconnu, des habitants qui ne la comprendront pas, mais que lui importe, elle sera
près de celle qui l’a amenée à la connaissance de Dieu, qui l’a consolée et aimée,
auprès de celle qu’elle aime. Rien ne lui
sera difficile, elle acceptera tout avec
bonne grâce.
Et quel a été le dénouement de cette
histoire si touchante ? Il est bien connu.
Ruth en suivant les instructions de Naomi est amenée auprès de Booz, qui ayant
appris le dévouement de cette Moabite,
n’hésite pas à user d’un droit qui lui est
conféré par la loi Mosaïque et devient le
mari de Ruth, qui se trouve ainsi placée
dans une des meilleures familles d’Israël,
en étant le soutien de sa belle-mère et en
donnant, à travers les siècles, un exemple
d’amour et de dévouement.
Un tel exemple est rare, mais grâce'à '
Dieu, il est là pour nous dire que tout n’est
pas ingratitude dans ce monde, et que au
milieu de l’égoïsme, de l’amour pour les
aises de la vie et de la richesse, il y a encore des cœurs nobles et généreux qui savent apprécier le bien et se donner au
bien. C’est un encouragement, que nous
ne devons pas dédaigner et qui nous fait
oublier bien des infirmités.— Non, tout
n est pas sombre, il y a encore dans ce
vaste monde des points lumineux, des
phares qui brillent dans tout leur éclat,
et qui disent aux voyageurs effarés: « Il
y a un port tranquille où la tempête ne
peut rien ».
Mais ce noble exemple de Ruth doit
nous dire quelque chose de plus, à nous
chrétiens; il doit nous dire, voilà ce que
chacun de nous doit faire et peut faire
pour Christ. — Si Naomi dans sa vieillesse
n’avait plus rien à offrir à Ruth, si rien ne
la faisait désirer, étant pauvre et en voyage, n’eu est-il pas ainsi de Celui qui n’a
aucune apparence, qui est venu à nous
sans être désiré, de Jésus qui a choisi la
pauvreté, l’humilité, se tenant de préférence avec les pauvres, refusant tout ce
qui aurait pu l’élever ? Et cependant II
a fait plus qu’une Naomi envers Ruth:
Non seulement il nous a appris à connaître Dieu, mais II s’est donné pour nous,
mais II a payé notre dette, mais II a préparé une place, mais II console. Il protège, et bénit. Ruth a suivi, n’en feronsnous pas autant ? Oh ! si Dieu a parlé à
notre cœur, si nous avons trouvé la paix,
pouvons-nous nous séparer de lui, en présence du long voyage, des déserts à traverser, des ennemis à rencontrer ? N’avons-nous pas besoin de le sentir près de
nous, la main dans la main ? Pouvonsnous nous passer de ses conseils et de ses
lumières ?
Dans notre intérêt et par reconnaissance comme par amour, ayons la foi
d’une Euth et disons avec elle : Où tu iras
j’irai, où tu demeureras je demeurerai;
ton peiiple sera mon peuple, et ton Dieu
sera mon Dieu. Ici il ne s’agit que d’une
créature, attachée à une autre créature,
•i !1J,, ...
mais pour nous il s’agit d’une créature
qui doit être unie à son Créateur, à son
Dieu Sàuy'eUr. — Ce langage tenons-Ie
pendai^ ùotre pèlerinage terrestre pour
être heureux et forts, mais tenons-le surtout en vue du départ, lorsque traversant
la vallée de l’ombre de la mort, nous ar
. ik'.: i - - , r ■
riverons au port eternel pour y retrouver
notre pïùs sûr ami qui saura nous accueillir et ndùs serrer dans ses bras.
Et sijRpth a eu sa récompense, combien pliis grande sera la nôtre, car il ne
s’agit plus dé quelques propriétés, d’une
vie aisée rela.tivement facile, mais il s’agit des biens éternels, d’une couronne,
d’une victoire pour toujours assurée.
, C’est^çi jqu’a^jiu contemplç^
au môrrient de sa iapidàtion, un Paul
lorsque vers la fin de son pèlerinage, dans
les chaînes, voyait par la foi son départ
final: Au reste, je sais que la couronne de
justice m’est réservée.
Notre christianisme sera-t-il moins efficace que le foi d’une Moabite ? Aussi,
ne renvoyons pas cette noble confession
et disons à Jésus: Où irai-je loin de toi ?
Ta vië c’est ma vie; tes victoires ce sont
mes victoires; ta gloire c’est ma gloire.
Car j’ai l’assurance que ni la mort, ni la
vie, ni les anges, ni les dominations, ni les
choses présentes, ni les choses à venir, ni
les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra
nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.
C. A. Thon.
2° De ta solidarité ecclésiastique qu’il
est indispensable d’encourager et de développer. « Les paroissiens laissent trop
facilement aux pasteurs la,respons^iIitó
dans l’administration temporelj^ ^t spirituèlle ou morale' de l’Eglisej ‘quitte à
les critiquer si les mesures adoptées ne
leur conviennent pas », disait ùn membre du Consistoire avec beaucoup de
raison. *
L’inconvénient est d’une gravité excep tionnelle puisqu’il contribue à génèralisèr
l’idée que la tâche du pasteur consiste, à
réveiller l'Eglise, à l’édifier, à la nourrir/
à lui communiquer la vie, et celle du
membre d’Eglise consiste à lui résister
en face, voire même à détruire son œuvre
déjà si imparfaite, à lui opposer uné inertie intentionnelle, à lui faire sentir qué'
leur tache n’est pas la même. Et, qü’en'
tous cas, il n’est pas indispensable qu’une’
solidarité trop grande existe entre le pas-*
teur et le troupeau. ^ ■ “- -i
+ ’ClértM îab^nnsJiMue^^ ¿ésxul,
PROBLÈMES MORAUX. (I)
Pourquoi ne profiterait-on pas de l’occasion spéciale et solennelle d’une assemblée d’Eglise pour étudier aussi les problèmes moraux qui s’imposent à l’attention des chrétiens ? —- Nous ne faisons
pas allusion à la corruption individuelle,
au vice, à la débauche, au mensonge,
puisque ces défauts sont combattus depuis longtemps avec un succès qui n’échappe à personne. Nous voulons parler:
1° Du sentiment de la responsabilité personnelle de chacun dans les œuvres de
l’Eglise. Il est de mode de croire que si
tout va bien, c’est le mérite du pasteur;
c’est sa faute si tout va mal. Il y a là une
erreur funeste qu’il convient de combattre en faisant sentir à chacun que de son
activité dépend, en partie, le développement de l’Eglise et ses victoires sur le
mal.
(i) Extrait du rapport : «Visites d’Eglises ».
Éa premère partie du rapport est consacrée à l’étude du problème religieux.
tés| Thàbïtùde du ciilte domesïiquel fes
réunions dé prièrés bien fréquentées sdnl: ^
des choses excellentes, mais elles né* suffisent pas. Si Îa solidarité entre les niém- *
bres de l’Eglise et l’œuvre qu’elle poursuit se relâche, sa mission est sérieusement compromise.
30 Nous devons développer l’/ion/ic/e/é,
collective. Nous ne disons pas l’honnêteté
individuelle, qui, nous, l’espérons, ne,
manque jamais dans la vie des chrétiens.
L’honnêteté collective est moins grande,
moins exemplaire. « Sans réserve, sans
honte, sans trêves on mendie alors que
souvent on pourrait se tirer d’affaire avec
ce que l’on a », écrivait un pasteur étranger, en parlant des Eglises de son pays.
N’a-t-il pas voulu faire allusion à nous ?
Nous ne le croyons pas. Il est cependant
trop vrai que souvent nous demandons à
Londres ce que nous devrions demander
et obtenir ici. Nos Eglises n’ont pas encore
suffisamment compris que les persécutions, les privations, la misère et la famine sont des choses heureusement passées. Pourquoi une population qui fait
vivre et prospérer une centaine de caba-i
rets, ne trouve-t-elle pas les fonds pour
réparer un temple, l’école, ou pour l’entretien du culte et des locaux dont elle a,
besoin sans recourir aux étrangers ,? —
Est-ce peut-être parce que « les enfants
de ce siècle » sont plus généreux que les '
enfants de Dieu ? — Pourquoi l’Eglise ne
dirait-elle pas: « La Chiesa Valdese farà
da sè » ? — C’est une question d’honnêteté collective qui s’impose, un désir et
une sainte ambition qui a besoin d’être
encouragée. — Nous connaissons un pasteur qui a osé arborer un jour ce drapeau,
mais il a dû le remettre rapidement en
poche. Une seule personne osa l’applaudir et l’approuver. C’était un docteur.
« Nous avons besoin d’apptendre, disàit-il|^
2
lÉÀ.
qu’une des lois éternelles du monde spirituel, lois plus immuables;, encore "que
celles qui règlent runivers matériel est
que tout ce que nous recevons de Dieu s§ns
le payer est perdu.t i jÿ:
Le problème que nous touchons s’impoife à l’attention de notre Eglise avec
une gravité qui n’échappe à personne,
non seulement parce qqe les ressources
qui proviennent du dehors diminuent
d’uïie manière constante, mais' aussi et
surtout parce que les organismes qui prétendent de vivre en Marge de la loi de
sacrifice sont voués à la mort ignominieuse
des' parasites auxquels l’hôte nourricier
refuse lés vivres. Si noire Eglise veut vivre
elle doit se suffire à elle-même.
» Commission exécutive, pasteurs et délégués, si vous changez les idées de notre Eglise; si vous arrivez à nous persuader qu’il y a là une question d’honnêteté collective, de vie ou de mort, vous aurez
mérité les applaudissements de notre
peuple et sa reconnaissance.
CORRESPONDANCE.
C’est aujourd’hui qu’est avérée la parole
du Christ « les hommes rendant l’âme de
terreur dans l’attente de ce qui surviendra
sur la terre ». Si même la Suisse, la plus
innocente de toutes les nations, est éprouvée comme de loin on ne peut pas s’en
rendre compte, que sera-ce dans les localités où se livreront les grandes batailles ? Quel aveuglement, quelle stupidité
de la part de ceux qui ont provoqué l’horrible boucherie qui va commencer et qui
durera Dieu seul sait juqu’à quand. Ils
assument une épouvantable responsabilité devant le tribunal de l’histoire et surtout devant le tribunal de Celui qui jugera en dernier ressort les individus et les
peuples.
La Suisse n’est en guerre avec personne,
elle ne veut que défendre sa neutralité
et son üidépendance, voilà pourquoi elle
a, avec une étonnante rapidité, appelé à
couvrir ses frontières tous les hommes
valides. C’est du côté de la France et de
l’Âllemagne que se masse l’armée fédérale
car du côté de l’Italie il n’y a rien à craindre. En moins de 48 heures, pour ne parler que de Lugano, tous les rappelés
étaient prêts à marcher, avec armes et
bagages. Jeunes gens à moustaches naissantes, pères de familles grisonnants, employés des postes et des télégraphes, commis de banques ou de magasins, laboureurs et maîtres d’écoles, pâtres et professeurs, négociants et docteurs... nul
n’est resté en arrière, tout s’effectue avec
un ordre admirable sans explosion de patriotisme patriotard, mais avec un sérieux
impressionnant. La physionomie de la
ville a été transformée en un clin d’œil:
les étrangers qui animaient les portiques,
le quai, les environs du lac sont presque
tous partis, les rues sont désertes, plusieurs magasins fermés, toutes les bêtes
de somme, tous les véhicules depuis les
plus élégantes automobiles jusqu’à la plus
modeste voiture, tout est déclaré au service de l’armée; le riche brasseur mon
voisin, sur 38 chevaux doit en donner 35
contre une indemnité à fixer plus tard.
Redoublons de prières pour que le Règne de Satan prenne fin et que le Règne
de Dieu de justice et de vérité, de liberté,
d’amour et de paix sur la terre vienne
bientôt.
La mobilisation de 400.000 hommes de
l’armée fédérale coûtera de 150 à 200 millions de francs par mois. Le prix des denrées a déjà subi une augmentation du 1015 pour cent, et les billets italiens une
perte du 7-10 pour cent. Les fournisseurs
ne vendent plus qu’argent comptant et
veulent être payés en or ou en argent
suisse. Ce matin en tout Lugano je n’ai pu
changer un billet suisse de 50 fr. La ipisére s’annonce effroyable et nous somMe^
loin du théâtre de la guerre ! — Qu’afri*
yéra-t-il % ■ é ^
Redoublons de prières pour que le
Tout-Puissant rétablisse la paix que Jes
grandes Impuissances ont rompue d’une
manière vraiment criminelle.
•mm
lü quoi vilTÉglise catholique en Fraie ^
denuis la séparation?
D’abord du denier du culte, c’estli dire
des contributions volontaires des fidèles
'pour les frais de culte, et ensuite des con^
tributions occasionnelles que l’on appelle
« le casuel ».
Le denier du culte est administré par
la caisse du diocèse, et, au comnïehce
ment, les contributions y affluaient d’une
manière réjouissante, mais maintenant
de toute part on se plaint qu’elles, diminuent d’année en année. Dans le diocèse
de Bayonne seulement 224 paroisses
consignent la somme qui leur est imposée, tandis que 277 n’y arrivent pas. Le
diocèse de Chambéry a un déficit annuel
d’environ 60.000 frs. Dans le diocèse de
la 'Tarantaise, l’un des plus pieux, pi des
plus pauvres aussi, seulement 11 paroisses paraissent verser leur contribution,
qui s’élève à une moyenne de 1 fr! par
personne. Dans le diocèse de Puy l’évêque a besoin de 75.000 frs. et n’en reçoit
que 27.000. Les seuls diocèses de Lille
Lyon et Paris, produisent plus què leur
nécessaire. Mais même dans les paroisses
les plus riches de Paris, les contributions
diminuent. Pour augmenter les rentés on
a recours à la sanction individuellè, et à
. • ' • . . ' ■ '"vi- ^
la sanction paroissiale. La première consiste en céci, que l’Eglise ne prend part
aux mpriages et sépültures de ce|x qui
ne'contribuent'pas, que contré le'payement d’un tarif doüble.; la seconde consiste à retirer le prêtre aux paroisses qui
oublient leur devoir de contribuables pour
exciter leur zèle. Mais il est évident qu’on
n’emploie ces moyens que lorsqu’on est
sûrs du résultat positif, et que le cas ne
doit pas se présenter trop souvent.
Le casuel aussi est en retard. Les riches, auxquels on demande continuellement pour toute espèce de bonnes œuvres
sont obligés de se restreindre au strict
nécessaire :— et l’on remarque souvent,
surtout dans les campagnes, que les paysans n’ont plus pour le prêtre le respect
qu’ils avaient une fois, depuis qu’il a
cessé d’être un employé de l’Etat.
Jadis les diocèses riches aidaient les
pauvres ; maintenant ils gardent leur indépendance, et tandis que Ton voit l’archevêque de Toulouse qui se construit un
magnifique palais, celui de Cambrai qui
en reçoit deux de la part de riches seigneurs, celui de Montauban qui réside
dans un château — l’on remarque aussi
que celui de Tarantaise doit se contenter
d’une simple maisonnette, que bien des
curés de campagne considéreraient comme misérable; il ne reçoit que 4000 frs.,
et les prêtres de son diocèse n’en reçoivent que 400 et quelquefois moins. Pour
augmenter leurs moyens de subsistance
et se procurer le pain quotidien, ils exercent souvent un métier, agriculteurs,
apiculteurs, relieurs, imprimeurs, mécaniciens, photographes. L’Alliance des prêtres ouvriers compte plusieurs centaines
de membres.
Plus nombreux encore sont ceux qui se
sont congédiés après la séparation, d’autant plus que à cette calamité vint s’ajouter la chasse aux modernistes, et que
quelques évêques obtinrent de Rome la
permission de renvoyer les prêtres qui ne
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leur semblaient pas assez capables. Et le
nombre des prêtres diminue. En 1908 la
Semaine Religieuse de Périgueux écrivait :
« Dans quelques années il n’y aura plus
de prêtres dans les petites paroisses ». Et
l’évêque de Châlons se lamentait et disait : « Après les classes élevées de la société, c’est maintenant le tour des paysans de se montrer infidèles au sanctuaire,
ils ne donnent plus leurs fils à l’Eglise; si
nos efforts communs pour guérir cette
plaie n’aboutissent pas à un bon résultat, c’est l’existence même du diocèse qui
est en danger ». De 1905 à 1910 le nombre des élèves dans les séminaires a diminué du 50 pour cent, et en 1912 il y
avait 200 paroisses dans le diocèse de
Sens qui n’avaient pas de curé.
(Chr. Welt. N° 29 - 1914).
CHRONIQUE VAUOOISE
GÈNES. L’Alliance Evangélique de
Gênes a eu la bonne idée de convoquer le
2 août une réunion à laquelle prirent part
les membres des différentes Eglises et où
l’on intercéda auprès de Dieu en faveur
des malheureux frappés par la guerre et en
implorant la paix. Cet exemple d’union
fraternelle est digne de louange.
LA TOUR. Dimanche dernier a eu lieu
l’assemblée d’Eglise, convoquée dans l’école de Sainte-Marguerite. Malgré une
chaleur suffocante, une quarantaine de
personnes répondirent à l’appel. Après le
chant, la lecture du chapitre I de la première épître à Timothée et une prière
adressée à Dieu, le pasteur donna lecture
du Rapport de l’Eglise, en expliquant les
paragraphes les plus importants. On toucha à la question des deux pasteurs qui
pendant l’année 1913-14 prêtèrent leurs
services à la paroisse, et on renouvela des
remerciements sincères à MM. David
Forneron et David Peyrot. Les catéchumènes attirèrent aussi l’attention de quelques membres, en relevant le fait que
l’instruction doit être donnée, si possible,
par le pasteur, lequel pour ce motif et
pour d’autres encore ne peut pas facilement quitter la paroisse sans inconvénients pour la bonne marche de l’Eglise
dans son ensemble. Après une heure et
demie d’entretien fraternel, M. le pasteur
J. D. Hugon clôtura par la prière.
— Samedi soir, dans l’Aula Magna, on
offrit au public une représentation en faveur des Unions. Nous regrettons que les
moments difficiles que nous traversons,
et peut-être aussi faute de publicité, il
n’y ait pas eu le grand public habituel.
Nous le regrettons, d’autant plus qu’il
valait la peine d’être là. Les acteurs se
sont réellement distingués en jouant leur
rôle à merveille. Le Roman d'un jeune
homme pauvre, d’Octave Feuillet, a
trouvé de vrais interprètes surtout en
M.lles E. Charbonnier, E. Cougn et MM.
J. P. Rein, L. Bertea et D. Stallé.
— La Società per la propagazione della
Verità Cristiana terrà, come al solito, il
suo Meeting alpestre il giorno 15 del corrente mese, nella solita località detta La
Bicocca delle Sonaglieite. — Vi saranno
due conferenze, una antimeridiana alle
ore 9, l’altra pomeridiana alle ore 3. —
L’argomento della prima sarà : La Pace;
quello della seconda sarà; La Guerra. —
Il pubblico è cordialmente invitato.
LIVOURNE. On nous fait observer
qu’il n’y a pas eu une présentation formelle de M. Muston depuis la chaire, et
cela d’accord avec le Chef de District.
M. le candidat Leonardi s’est limité
à présenter M. Muston aux membres de
l’Eglise après le culte.
PISE. Dans notre dernier numéro nous
avons fait mention du départ de M. Mi
chele Nardi, enlevé en peu de temps par
?’une péritonite foudroyante. Aujourd’hui
nous désirons faire connaître la mort de
M. Agostino Pierotti, pasteur de l’Eglise
Méthodiste Episcopale à Pise. Nous avons
connu cet ouvrier, il y a longtemps de
ceci, quand il appartenait à l’Eglise Libre,
de laquelle il était une colonne. À Pise
il se fit connaître non seulement comme
prédicateur, mais comme homme politi•que, car il a été non seulement conseiller
communal, mais assesseur, membre de
la Junte. Il était en outre à la tête d’un
Institut qu’on nous dit assez prospère et
auquel il se consacrait, surtout dans ces
dernières années. C’est uii ouvrier qui
vient d’être enlevé quand il pouvait encore rendre des services, et nous exprimons à la famille et à son Eglise notre
sympathie chrétienne.
NAPLES. La convention nationale des
étudiants pour études religieuses dont
nous avons dit deux mots la semaine dernière a eu lieu à Naples du 30 juillet au 5
août. Une cinquantaine de délégués venus de différentes villes d’Italie étaient
présents. Les séances eurent lieü dans le
beau salon de la Fédération sous la présidence de la généreuse Miss Leavith, qui,
secondée par l’actif et aimable secrétaire
M. Cesare Gay, a été l’organisatrice de la
convention. Les matinées furent dédiées
à la lecture et à la discussion des différentes relations. Nous ferons remarquer
rapidement la très belle relation de M. le
pasteur Ugo Janni sur la crise du Christianisme; l’étude éloquente du prof. Gennaro Avolio sur les relations entre Christianisme et Socialisme; et celle du prof.
Attilio Jaffa sur l’élément essentiel et
. permanent de la morale chrétienne. ■—
Trois conférences furent données le soir
dans le beau et vaste salon de la Galleria
Principe di Napoli par M. Ugo Janni,
on. Romolo Murri, prof. M. Falchi, devant un nombreux auditoire. — La convention se termina par un banquet en
commun à Posillipo le soir du 5 août.
SAINT-JEAN. C’est M. le docteur H.*
Meÿnier qui a présidé, dimanche dernier,
la réunion au Chabas.
— Jeudi prochain, 20 août, aura lieu
dans notre Maison Vaudoise la traditionnelle et sympathique Vente de la Société
du iiPrintempsi) en faveur de nos Œuvres
ecclésiastiques et de bienfaisance. Tout
le public est cordialement invité.
SAN REMO. Du Rapport de l’Eglise
de S. Remo, qui compte 101 membres
communiants et qui a collecté 2000 frs.
pour ses différentes œuvres, nous sommes heureux de reproduire ce qui suit:
Vita religiosa. — Il nöstro culto principale della Domenica è una beffa festa
dello spirito : il , Tempio sempre pieno
nelle Domeniche ordinarie (eccettuato un
mese e mezzo nell’estate) e riboccante di
pubblico nelle solennità, il servizio liturgico solenne, variato e vivente, con prevalente carattere di adorazione, la lettura
biblica fatta con discernimento eseguendo
11 'rt 1 il i-v ^ 1 T ■
un piano metodico nell’anno ecclesiastico (1), la sobrietà della predicazione
svoltasi essa pure secondo il piano metodico delle letture bibliche e formante perciò nell’anno un tutto organico; l’unità
di concetto tra le singole parti di ciascun
culto (preghiere, inni, letture, meditazione), la soddisfacente puntualità dei
fratelli, la cresciuta dignità del contegno
nell’assemblea, la Santa Céna celebrata
mensilmente sempre con numerosi comunicanti e con l’assistenza di tutta l’Assemblea, come centro del culto e non già
come appendice di esso, sono stati altrettanti mezzi per determinare un ambiente
propizio affo svolgersi delle correnti spirituali, alle manifestazioni della presenza
del Signore neff’Assemblea, affa elevazione delle anime a Dio. Sempre durante
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(i) Da non confondersi con l’anno antministrativo.
;
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il culto domenicale noi abbiamo sentito
— e molti fratelli ed estranei che ci manifestarono le loro impressioni lo hanno
sentito con noi — che quella era veramente « la casa di Dio e la porta del
cielo ». Le persone che lasciano San Remo
serbano vivo ricordo e talvolta una profon^da nostalgia dei culti nella nostra piccolà ma bella Chiesa. Abbiamo a questo
riguardo preziose e consolanti testimonianze. Una persona inglese, rimasta a
noi sconosciuta tranne che pel nome,
pripia di partire, da San Remo, faceva
pervenire al Pastore una lettera in francese da cui stralciamo questi brani senza
ritóceàrne lo stile che è imperfetto trattandosi di lingua straniera per chi scriveva: « ...Je voudrais un peu exprimer ma
reconnaissance à Dieu et à vous pour les
deux « predicazioni » que j’ai entendu chez
^ vous les deux derniers Dimanches. Il me
semblait vraiment qu’elles étaient pour moi,
et je voudrais vous remercier de tout mon
; cœur. J’ai été en grande trouble depuis un
an, et votre « predicazione » du 22 était jaite
I pour cela. El ce matin il me semblait que
cette « vita spiritual » en abondance est une
grande chose, la chose grande qui me fallait.
J’ai pris des notes ce matin, mais pas
l’autre Dimanche. Est-ce que vous pourriez
me prêtez vos notes ? Je suis anglaise;
nous étions, ma mère et moi, rnissionnaires
aux Indes... Je sais très peu de la Chiesa
% Valdese, je ne sais rien de votre oeuvre;
' mais je me souviendrai toujours des Ser
vices auxquelles j’ai assisté, et j’espère que
la bénédiction de Dieu restera toujours sur
vous et votre œuvre... ». Un’altra persona
evangelica straniera che dimorò lunghi
anni a San Remo frequentando i nostri
culti e negli ultimi anni unendosi alla
Chiesa nostra, ritornata in patria (paese
evangelico) continua a mandarci la sua
contribuzione annua, e pochi giorni fa,
rimettendo al Pastore la contribuzione
di quest’anno, gli scriveva; « Mi sento
tanto legata alla sua Chiesa, e Tesserne
lontana mi dà un gran vuoto nel cuore:
la Domenica non è più per me una Domenica come lo era a San Remo. Perciò,
finché posso, voglio rimanere membro
della sua Chiesa per avere almeno questa
conspl^zione... ». C’è da domandarsi qual
sia il grado di vita spirituale interiore
che nella vita cultuale si manifesta e su
cui questa reagisce. La risposta è diflìcile
poiché è impossibile penetrare nell’intimo
X dei cuori; ma da quello che si può dedurre dalle cose visibili possiamo essere
abbastanza soddisfatti della vita spirituale della congregazione. Ciò non vuol
dire, però, che non vi sieno lacune, anche
importanti nella vita della comunità in
genere e deficienze individuali notevoli !
Preghiamo il Signore di aiutarci a superare e le une e le altre, a trasformare sempre più il nostro culto in un focolare di
vita e la nostra vita in una manifestazione di culto. Esortiamo quei fratelli che
non possono, per forza maggiore, intervenire al culto principale di non privarsi
mai del culto pomeridiano. Raccomandiamo a tutti (è questo un altro punto
debole che va rilevato) un maggiore inte, ressamento jper le adunanze settimanali
f di studio biblico o d’evangelizzazione.
Quanto più grande sarebbe Tefficacia
della nostra azione se a questo appello
tutti quelli che possono rispondessero con
slancio e con fervore 1
Evangelizzazione. — Ci siamo convinti
per esperienza che il miglior mezzo di
evangelizzazione è il nostro culto principale della Domenica. Perciò non abbiamo
perduto di vista, tra i fini di esso, questo
scopo particolarissimo, ed abbiamo colto
tutte le opportunità proprizie per richiamare estranei al nostro Tempio. Le predicazioni speciali dell’Avvento e quelle
di Quaresima ebbero per effetto di far
intervenire numerosi estranei. Ci proponiamo di coltivare con crescente cura,
ftef nella prossima stagione d’autunno e d’inverno, questo mezzo di azione evangelistica. Desideriamo, a tal riguardo, una
maggiore cooperazione da parte dei membri di Chiesa, cooperazione modestissima
e che non richiede sacrificii ma che può
produrre risultati gloriosi. Ciascuno di
voi, fratelli, ha dei conoscenti, degli amici, delle persone a cui è particolarmente
legato dai rapporti ordinarii della vita.
Cercate di invitare sistematicamente or
l’uno or l’altro dei conoscenti vostri ad
accompagnarvi al culto la Domenica.
Pensate alle benedizioni, per voi e per la
Chiesa, che proverrebbero dallo spiegamento di questo genere di attività ! Abbiamo avute alcune conference speciali,
a cui è accorso un gran pubblico. I giornali locali hanno sempre dato larghi resoconti così delle conferenze come dei
sermoni più importanti. Abbiamo notato,
alle conferenze, personalità cittadine
delle più opposte tendenze ed opinioni
politiche. È un fenomeno eccezionale in
questa città in cui le passioni e l’asprezza
delle lotte dei partiti sono tanto accentuate. Dobbiamo questa benedizione alla
cura posta nello stabilire e mantenere
rapporti con la cittadinanza senza occuparci del colore politico delle persone con
cui veniamo a contatto. Il reclutamento
di proseliti è qui, come altrove, una cosa
difficile : assai più difficile in una piccola
città che in una grande. Pure, da che la
congregazione fu organizzata in Chiesa
(cioè da 14 anni a questa parte) non un
anno vi fu senza ricevere qualche nuova
adesione di persone non evangeliche alla
Chiesa nostra; ed anche quest’anno,
come s’è visto più su, adesioni di tal genere non sono mancate. Ma il risultato
più importante dell’azione evangelistica
è l’influenza religiosa e cristianamente
libera che l’opera nostra esercita sulla
massa attraverso quei contatti che ci
sforziamo di alimentare mediante le assemblee di culto, le conferenze, la stampa,
le scuole diurne e la scuola domenicale.
OPERA BALNEARIA G. P. MEILLE.
Egregio Signor Direttore
dell’ « Echo des Vallées ».
Le sarei grato di voler pubblicare nello
spettabile Suo giornale il seguente comunicato :
Ci pregiamo portare a conoscenza delle
famiglie a cui appartengono i ragazzi ammessi alla cura marina di Pietra Ligure
che, visto le condizioni politiche attuali e la
possibilità di ulteriori complicazioni, l’Amministrazione dell’Opera Balnearia G. P.
Meille ha creduto opportuno, sebbene con
VIVO rincrescimento, di deliberare la sospensione della partenza della terza squadra {ragazzi). Il Presidente.
Ringraziandola della cortesia usatami,
mi permetto di aggiungere due sole parole. L’Amministrazione dell’Opera Ralnearia non ha preso la suddetta deliberazione alla leggiera, bensì dopo maturo
esame ed animata da uno spirito di prudenza e di riguardo che taluno forse troverà eccessivo — e voglia il cielo che
Tèsperienza lo dimostri tale — ma dal
quale essa non poteva nè doveva dipartirsi
in momenti cosi gravi e di fronte ad un
avvenire così incerto.
Nutriàmo pertanto la speranza che i
genitori tutti, per quanto delusi — e
siamo i primi a comprenderli — in una
legittima e gioconda speranza riguardo ai
cari loro figliuoletti, sapranno comprendere ed apprezzare i sentimenti di una
Opera la quale al dovere della beneficenza unisce — come ciò deve sempre accadere — il sentimento della propria responsabilità verso i suoi beneficati.
È inutile aggiungere che — senza per
questo assumere qualsiasi impegno al riguardo — Tanno venturo, D. V., le ammissioni di quest’anno saranno prese in
considerazione.
Con cordiali saluti
Dev.mo Alb. Prochet.
Croce Rossa Italiana
iitiiiiiiiiiiiiiiiiiimimiMiimmiiiiMiiiimii
COMITATO VAL PELLICE.
L’arruolamento del Personale Direttivo
e di truppa, rallentatosi in questi ultimi
decorsi anni, non ha però cessato; anzi
sappiamo che, fra gli altri, parecchi Bobbiesi per cura del locale delegato della
Istituzione, sig. ex-maresciallo Bonjour,
sono entrati testé in detto Personale.
Lunedì sera poi, riunitasi appositamente la Direzione del Comitato Val Pellice, deliberava, fra l’altro, di procedere
ad un nuovo arruolamento e di rivolgere
a tal uopo un caldo APPELLO alle nostre popolazioni.
L’appello rivolgesi anche a uomini che
sono bensì stati riformati, ma che godano
tuttavia di sana e forte costituzione fisipa; esso rivolgesi sopratutto agli uomini
di 3» categoria (di qualsiasi età) ed ài militi di 1» e 2» che sono passati nellalERmTORIALE. y,.
Non è necessario che si enumerino qua
i vari vantaggi riservati a costoro, quando
entranò nelle file della Croce Rossa.
Alcuni dei nostri medici locali, interrogati, hanno dichiarato d’essere disposti
a dare alcune lezioni pratiche ai nuovi
arruolati, non appena costoro abbiano
raggiunto un numero sufficiente da formare una classe.
Rivolgersi per l’arruolamento, come
nel passato,, alla Direzione della locale
Croce Rossa in Torre Pellice, od al Delegato di detta Croce Rossa che trovasi
in ogni Comune della Valle.
Non^è superfluo aggiungere che i ministri d| culto che si arruolano possono domandare di essere assunti nel Personale
Direttivo in qualità di cappellani.
IVciàyelles politiques.
D’attention du monde entier se concentre 'sur la guerre européenne qui n’est
qu’à son début et déjà a fait couler bien
du sang. Les nouvelles se succèdent avec
rapidité, souvent contradictoires, et il est
bien difficile de reconnaître la vérité. Il
est 4e la plus haute importance de tenir
compte de l’origine de chaque renseignement: les agences qui sont dans les différents pays racontent les faits au point de
vue national qui n’est pas toujours celui
de ïà'vérité. C’est ce qui est arrivé par
exemple, à propos des combats autour
de Liège ; Les Ailèm^nds diSaieiit avoir
occupé la ville, les Français soutenaient
que la ville n’était pas prise puisque les
forts de ceinture étaient encore au pouvoir des Belges, et les Allemands, après
être entrés dans la ville, avaient dû en
sortir. Ce qui est certain c’est qu’autour
de Liège il y eut une terrible bataille. Les
Allemands ont subi de grandes pertes et
ont été arrêtés dans leur marche en avant.
Ils se préparent à renouveler l’assaut et
une grande bataille va avoir lieu. L’armée belge a montré une grande valeur
qui fait l’admiration du monde entier.
L’Angleterre a envoyé un corps d’expédition qui a débarqué sur les côtes de
la Belgique et du nord de la France pour
aider les Belges à défendre leur pays. Une
armée française est aussi entrée en Belgique. L’Allemagne a fait venir les grosses artilleries et a concentré, à ce qu’on
dit quatre corps d’armée. La collision de
toutes ces forces armées sera épouvantable.
Le 15.me corps d’armée français a pénétré en Alsace et occupé Alkirch et Mulhouse presque sans résistance. Grand
enthousiasme en France pour cette occupation trop facile qui a déjà été payée
chèrement. Les Français ont été repoussés avec de fortes pertes, dans deux combats, Tun près de Mulhouse (là ville a dû
être évacuée) et l’autre à Lunéville. Un
général a été tué, un drapeau et de nombreux prisonniers sont dans les mains des
Allemands.
L’Autriche s’est enfin décidée à déclarer la guerre à la Russie. Des combats de
peu d’importance sont signalés à la frontière, surtout des escarmouches de cavalerie. L’ambassadeur autrichien se trouvait encore à Paris à la fin de la semaine
dernière, mais à la suite des a^bsl'd’hostilité la rupture diplomatique est. venue
et'il y a état de'guerre aussi entre TAutriche et la France. ’ V
Le Montenegro a aussi Ôéciàifè lajjuerre
à l’Autriche et à TAllémagne) et le roi
Nicolas a déjà remporté quelques succès.
II paraît que ses troupes sont entrées à
Scutari, abandonné par les troupjgs internationales, et du haut de la montaide
Lovcen il bombarde Cattaro et les environs. Un croiseur allemand a bombardé
Antivari détruisant plusieurs édi%^ publics, entre autres la station ra^iti^graphique. L’attitude belfiqueuse 4u M
tenegro est particulièremènt_ dangereuse
pour nous. D’un moment à Tautrè l’Italie peut être entraînée à sortir de la neutralité pour sauvegarder ses intérêts en
Orient. , ; ¿
Le duc d’Avarna, notre ambassadeur
à Vienne, est venu à Rome chargé d’une
mission confidentielle auprès de hôtré roi
et du gouvernement. On ne sait pàsiliaturellement, ce qu’il venait dêmander et
offrir, mais il n’est pas difficile de deviner que l’Autriche réclame notre concours. La réponse du gouvernement a
été que pour le moment l’Italie ne sort
pas de' la ligne de conduite adoptée au
début de la guerre.
On signale dans la mer Adriatique un
grand mouvement de navires autrichiens,
français et anglais. Les deux cuirassés allemands, Breslau et Goeben, qui. après,
avoir bombardé les côtes algériennes
étaient venus se refournir à Messine sans“|
pouvoir y rester à cause de la neutralité, i
semblent avoir pu s’unir à la flotté nu-*"
trichienne. Une bataille navale seiriblè
imminente. Les bruits de batailles ;na4
vales dans la mer du Nord ont été déi
mentis : pour le moment. l’Allemagne riè
veut pas risquer sa flotte; c’est sur terre
qu’elle compte remporter la" victoire.
E. L.
Postes et Télégraphes. ^ >
La Direction supérieure des postes
et des télégraphes de Turin nous prie de
publier ce qui suit : ? ; '| f
Per opportuna norma del pubbliçf is|
avvisa che il Ministero delle Poste e idei
Telegrafi ha dato le seguènti disposizioni
provvisorie per quanto riguarda la corrió
spondenza telegrafica: I
« Tutti i telegrammi, sia per l’intèrnjo
che per l’estero, devono essere redatti iii
linguaggio chiaro (restando perciò esclusi*
il linguaggio cifrato e quello convenutd?
le espressioni inintelligibili ed incòm-'
prensibili agli Uffici e le marche di commercio) ; avere Tindiriiizo in disteso (restando esclusi quindi gli indirizzi convenzionali ed abbreviati, siano essi registrai
a repertorio o soltanto tollerati); avere
la firma col vero cognome del mittente o
della Ditta o della Società speditrice (e
quindi non avranno corso senza* firma,
oppure se firmati col solo nome di battesimo).
« Sono provvisoriamente soppressi i
telegrammi-lettera e quelli differiti.
« Per i telegrammi diretti all’estero
l’accettazione è fatta a rischio e pericolo
dei mittenti, avvertendo che sonó ammesse le lingue italiana, francese, inglese
e tedesca, salvo le eccezioni che verranno;
indicate dagli Uffici telegrafici ».
Camera ili Commercio e Indostria di Torino.
Le esistenze di grano a Genova. ^
Per informazioni assunte da fonte ineccepibile, questa Camera è in grado di por- j
tare a conoscenza del pubblico che le esistenze attuali di grano, granturco èd
avena nel Porto e nei Magazzini e ilei
varí Depositi di Genova, Sampierdarena
e Rivarolo, aggiunte a quelle contenute
nei piroscafi in eminente arrivo, già preavvisati dal Mar Nero è dall’America,
ammontano a non meno di Quintali
350.000 di grano. Quintali 60.000 di granturco e Quintali 10.000 di avena.
Il Presidente F. Bócca.
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