1
Qtiarante-neuvième année.
5 Septembre 1913
N. 36.
L
PARAISSANT CH AOU E VENDREDI
Prix d’abonnement par an; .
Vallées Vaudoises . . Fr. g,50 — Italie . . . . Fr. 3,00
Etranger...............................................
Plus d’un‘exemplaire à la même adresse, chacun . » 4
Allemagne, Autriche-Hongrie, Belgique, Brésil, Danemark,
Egypte, Hollande, Suède, Suisse, par abonnement
Postal selon AùeOrd de Vienne ...... > 3,00
On s’^abonnç: à Torre Pellico au bureau d’administration et à
1 imprimerie Alpine ; dans toutes les paroisses, chez MM. lés
Pasteurs.
L’abonnement se paya d’avance.
Pour tontes les annonces, s’adresser A l’Imprimerie Alpine,
concessionnaire. '
S’adresser pour là Bédaetlon à M. C.-A. Tnbw, past., Torre PelUee,
et pour l’Administration à M. J. Coïsson, prof., Torre Pelltce.;
Tout changement d’adresse coûte IS centimes, sauf ceux dn
commencement de l’année.
Les changements non accompagnés de la somme de 16 cent,
ne seront pas pris en considération.
Que toutes les phoâes vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....dignes de louange,''occupent vos>pensées. (Phil' IV, S).
Pitfgiàmaie des réunions du Dimanche 7
Septembre — Synode Vaudois de 1913
— Le palais de justice Le Congrès
catholique Allemand. — Chronique ;yaudoise. . '
PROGRAMME DES nEuniune. u
OU DIMANCHE i7 iSEPIEM8Rl.
Cultes du matin ;
'.Ufs l
Lâ Tàur, prof. G. Ruzzi. ' ' .
S'aint-Jedn, M. Ern. Gíáinpí;9coli. 1
Angrogné, M. D. Peÿrof,‘‘ ‘
, -I - ; v; V.. ■ ■ 31',. U > i :
‘ 'Villar, M. Rouis Marauda.
Bohi, M. Albert Procbet.
, Réimion du Dimanche après-midi (4 h).
Temple de la Tour,
.1.Président; 'M,. Çh.. Ai. Trou.
Orateurs: MM:. A. Prochet, Ernest
, > Comba, G^ioyaupi rRostagno..-: ^
í^Eámioh du DîniaUôhe' Soir (8 h. Ii2).
'' ’ '' ' ’ 'Sallé du 'Synode. ' ■
^ Président: M. Îérn. Giampiccoli.
/O'ifférents orateurs; Réjii:).ion libre de
chant, éxhortat^bns et prière. ^ '
■ vm
':\î:
SYNODE VÎUDOtS DE 1913.
: . f: Ri.-.»'..;;. / .;>J “ciÎvijR.! ■>;; yj;..;.,- .
RUNRG fb SEPRpiEM^^ j
Re Synode dés Eglises Eváíigéliques
Vaudoises s’est ouvert lundi dernier,
le l'septembre, dans le Temple neuf de
la Tour,,p|,]-iyiié pj|4Mation du pasteur Giov. Grilli, de tRivourne. '(Actes
XVR 7, 9). R’orateur s'efforce'démontrer avec érudition et jforcel que l’Eglise
a une mission conservatriee] eL de conquête. Pour la première fois dn ,a essayé
la nouvelle liturgie ; la¡Kllcfeur-a chanté
ayeç.entrain et harmonie. :A 3 h, et 20
le culte était terminé. > /i .
Re Bureau du Synode résultq composé comme suit: Paúl:Calvino, président; Ernest Comba, prof., i.vice^président; E. Bertalot, Emilio Corsani,
A. Comba, pasteurs, sécrétaixes; T.
Rongo et H. Pascal, assesseurs.
M. Calvino assume la présidence, en
remerciant, et en passantj en revüe les
pasteurs que Dieu a rappelés à Rui pendant l’année ecclésiastique:.A.'(Malan,
J. Quattrini, T, : Gay, P. Rongo, fP. Giraud et B. Pons de Tarariras. R’ordre
du jour étant fixé de 8 h. à 12 et de 2
à 6, le terme extrême des Séances étant
vendredi à midi, M. Calvino donne lecture d’un télégramme de S. E. l’hon.
Facta, ministre des finances, qui salue
le Synode Vaudois en faisant les meilleurs vœux pour notre peuple. Ce télégramme est accueilli par .des applaudissements bien nourris, et le président
est chargé d’y répondre, -r- Ra séance
est close à .5 h. par la prière du docteur
Bosio.
A 8 h. 14 salle synodale, bien^ peuplée, offrait un beau coup d’œil. M. le
prof. D. Jahier occupe le fauteuil présidentiel, et la séance de la Société
d’Histoire Vaudoise est ouverte par la
lecture du procès verbal, suivie immédiatement par la commémoration des
deux ex-présidents de la Société MM.
P. Longo et T. Gay, faite par M. le pasteur C. A. Trou. Après la commémoration, qui prit 25 minutes environ, M.
le président D. Jahier passe en revue
-çe qui a été fait.pendant l’ahaée, et est
, beure;;p d’apnoPP^r la publication du
vBqüetin, contenant la rentrée authmtijg'î^.dfi peuple,Vaudois;, par H. Arnaud,
doqUipieiit qu’on a découvert b Genève
eRqu’on a cédé à qn prix de faveur.
^ Qornmunication est aussi donnée d’une
^vlettre (d’un général sur la bataille de la
Mfi^sa^iq,. S /aqqçjle prirent part dfô
; ( yaudois^en, ;^693. R’assembJée décide
.de se fajire représenter à riuaqgqfation
du monument-en votant une petite
sorqme cet effet. M. Ig secrétaire J.
, P,ii Hugon ht encore^. en dialecte Rourenc qne légendebur le loup et le renard,
l%ende assez originale. Re président
communique encore que pendant l’an,mée il s’est ajouté à Iq société 47 nouveaux merqbres, après quoi l’assemblée éljt son Bureau dans les personnes
de MM. D. Jahier, prof., président; D.
Peyrot, yiee-président; J. D. Hugon,
secrétaire; J. Maggiore, prof., tréso._,rier; et J., J alla, prof, archiviste.
, ,j II est IQ b. Y2, et la séance est déclarée dose.
-'1
MARDI, 2 septembre.
Râ'séance s’ouvre à 8 h. précises par
le chant du cantique 148, par la lecture dé quelques versets du chapitre
VI de Saint-Jean et des premiers versets du chapitre XIII aux Romains;
on chante encore le premier verset du
icantique 129, suivi d’une prière, après
quoi lecture est donnée* du procès verbal. — M. le comm. Piovanelli, de Rome, réclame qu’à l’avenir, dans la publication des séances du Synode, le Bureau ne se permette jamais de modifier
ce qui a été approuvé par le Synode
même,
M. l’ing Eynard, élu membre du Synode sans être convoqué par la Commission Exécutive, envoie une lettre
au Synode, en faisant les meilleurs
vœux pour l’Eglise et le Synode. M.
Josué Trou donne des explications à
cet égard, qui justifient la Commission Exécutive.
-M. David Ponâ, du Caire, envoie pat
M.' Muston, au nom des Eglises d’Alexandrie et du Caite, ses salutations les
plus cordiales. Re Bureau envoie un télégramme à S. M. le Roi et nomme
comme membres de la Commission des
propositions MM.' H; Rivoir, R. Marauda, idoct,- Grilli, eomm. Piovattelb,
E.j.Jabier. M. Muston, au nom de la
Saéiété Biblique, oSre aux pasteurs un
exêîttplaire des Evangiles et des Actes
desjApbtres. :
Ml jE. ReVel,'pasteur, lit le ContreRapport sur la gêsffow dé fa Tai/e.— A
propos de Pramol et dès journaux, on
recommande qu’ils soient neutres dans
la }uttê politique ; à propos de la Tour,
ouyglèvé que Vinsiruction religieusè est
donnée régulièrement, commè partout
ailleurs ; à propos de .BoèiV s’engage une
di^qssion sur la question du chant:
M1|R Masâel, Gardiol, E. Revel, A. Rivo|r, Muston, Giampicepb et B. Réger.
. Smith de Knoxville, x&pxkse^ant des Egbses.Presbytériennes des
■ Etats-Unis, s'adresse à l’aBsembléei II
a été pasteur à Roehester et c’est là qu’il
a fait la connaissance des Vaudois auxquels il s’est vivement intéressé. ?I1 est
maintenant à Knoxyille, où il continue
à s’intéresser à nous d’une manière spéciale ; il a mis. à part un dimanche dans
le mois pour s’occuper éuangèlisation des Italiens. Il indique le danger du
Romanisme et de son système. Il ¡ retrace 1 ’histoire. des Vaudois dans .leur
origine et ce qui les distingue c’est l’esprit de propagande, de patience et de
persévérance. Ra gloire de l’Eglise Vau^ doise est d( avoir brisé les chaînes dc; la
Bible, qui la retenaient à la chaire-ou
, au Temple. Il encourage notre Egbse
„ qui a une noble mission, et, avec des paroles de feu et d’enthousiasme, il nous
fait entrevoir la récompense d,e la fidér
bté. — M. le président Calvino répond
avec beaucoup d’à propos, en chargeant
le Rev. Smith d’apporter nos meilleures salutations à la puissante Eglise
Presbytérienne des Etats-Unis,
. A 10 h. la séance, après, 10 minutes de suspension, est reprisct MM- A.
Rivoir et docteur Rocebi parlent d^s
besoins des Eglises de Colonia Valdense
et de Tarariras. M. Réger exprime la
sympathie du Synode à l’égard des
Eglises de l’Amérique du Sud, qui traversent un moment dijfficile. On adresse
une parole d’encouragement aux pasteurs qui ne s’épargnent pas dans le
travail bien rude qui est devant eux.
Un appel est adressé aussi aux pasteurs pour accepter une vocation auprès des Eglises de l’Amérique du Sud;
trois places devraient être occupées à
l’heure actuelle. Re groupe Las Gardas
demande à son tour un régent-évangébète; et un appel est adressé dans
ce sens aux régents.
M. H. Pons relève le peu d’élèves
promus à Vécole latine, à la fin de l’année scolaire. On croit trouver ‘l’explication de la chose dans le fait de l’admission d’élèves peu préparés pour les
écoles secondaires. M. Réger dotMie des
explications sur la marche dé l’école
latine et de sa direction. ■ *■
M. B. Soulierise réjouit à propos de
Valdese, de ce que les Administrations
ont trouvé un ouvrier qui à répondu à
'l'appel de l’Egliserie Vald^é; e’èst M.
Etnilio Trou qui va se consacrér à’ces
chers frères. ' * ''* ■ ' ■
Ra Tablé propose aü Sÿnodê dè inettre à la retraite sürdeùr 'demandé,'MM.
le doct; H. Boêio et J. J. R. Troni; le
Synode la voté à l’unànîmité/'
■ M. E. ’ Giampiceob, 'aü"paragraphe
Ecole Normale; remercié là Cotnttiission
des finances,'présidée par 'M. V. Terazzi, pour là grande activité déployée
pour recueillir les fonds nécéssaites au
maintien de cette école. Il se'place en
présence de-là délibération dèsi Administrations ' de l’Eglise, et doit se déclarer contraire à touverture Aë!X”Ë4<îoIq.
au mois d’Octobre procbàm.5 R’état-des
finances de la Table, l’incertitude £ sur
le résultat des collectes à l’étr'ànger,
les vocations pastorales excessivement
rares, le conduisent à se prononcer contre à l'ouverture de l’Ecole Xormalei
Quelques observations •-sont présentées sur les contributions yolo^iâ^fiSs^^ax
MM. A. Comba, doct. H| Bons, È. Revel.
A 2 h.; préciseSi sous la présidèpee du
prof. Comba, l’examen, du'Rapport de
, la Table est.contiuùé, et. Mi, île'pasteur
de/a Tomz attire l’attention dmSynode
sùr \q$ conditions spirituelles^d&s, Vallées. Il est tempsrd’y penser, car il y a
un danger qui est à la porte; il faut y
obvier, coûte ..que coûte, soit en redoublant d’énergie, soit en soiguauR de
plus près les enfants, soit en résistant
avec plus de fermeté contre le mal qui
tend à nous enchaîner. —- M. B, Léger
parle dans le même sens, en insistant
qu’il faut arriver à penser plus aux choses spirituelles .qu’aux choses matérielles. — M. D. Peyrot est heureux qu’on
s’arrête sur l’état spirituel de nos .Vallées, mais W tableaux . sont sombres ;
que faut-il faire ? chercher plus haut.
— M. le dùct. Grilli est heureux qu’on
ne soif pas content de ,l’état actuel;
c’est un bon signe.^ Il indique sa manière de voir pour obtenir quelque
chose de mieux. — M. B. Gardiol se
demande si le manque de vie religieuse ne vient pas des pasteurs euxmêmes; est-cè qu’on ne laisserait pas
trop croire que tout va bien ? Dans ce
cas on endort les âmes qui se croient en
règle avec le Seigneur. Il faut insister
davântage sur le péché et la croix. ' —
M, J. J. Ribet croit que poûr le -rétcU
2
des Eglises il faut avapt tout le secours
de Dieu, la prière, le concours §És fidè
>les, Vétude direct de là Warole M Dieu,
M. Arn. Cothba indique deux .causea
|de l’indifférence panni nous, dans le
irecrutement des membres de l’Eglise et
|datis la négligence de la discipline au
|sèiif de l’Eglise.
I M. B. Léger, au sujet de VEcole Norimale, tient à déclarer qu’il n’est pas fa|vorable à l’ouverture immédiate, vu
¡que 1^ fonds ne sont pas encore assurés. — M. A. Muston, n’est pas de
cet avis, et croit que si l’institution
^est Utile, il ne faut pas reculer devant
“^^la responsabilité qui est placée devant
fnous. -J- M. C, A. Tron, comme président de la Commission technique, monstre comment la question de l’Ecole
Normale a été lancée et comment elle
peut s’effectuer, malgré les difficultés
qu’on, peut trouver.
M. Christen, député de l’Eglise de
Genève, adresse la parole au Synode
en apportant ses salutations à l’Eglise
qui est comme la sienne; il représente
l’Eglise deiCalvin, qui a aimé la nôtre.
E’Eglise de Genèye s’est séparée. de
l’Etat, mais maintenant les catholiques
sont en majorité et déploient leur activité; à côté de cela, de la séparation,
l’activité des cathohques a fait un bien
énorme. E’Eglise de Genève trouve
250.000 francs pour ses besoins ; elle a
d’excellentes relations avec l’Eglise hibre et les, deux Facultés se sont rapprochées, ainsi que la collaboration des
œuvres sociales. Il est heureux de constater que l’Eglise Vaudoise est conservatrice, mais surtout conquérante. E’orage menace, mais la lumière brille, la
lumière de l’Evangile de notre Seigneur
Jésus-Christ.,
M. Calvino souligne les applaudissements qui ont salué les paroles de l’orateur, ,Genève et les Vallées seront
toujours unies; les Vaudois n’oublieront jamais ce qu’a fait Genève pour
nos aïeux.
Genève reste toujours la grande cité
qui brille comme la lumière.
M. Petazzi, président de la Commission financière pour l'Ecole Normale,
présente un tableau détaillé de ce qui
a été collecté; 70.000 francs, ont été
trouvés en Italie; le président du Comité ne s’est pas épargné et à gagné à
la cause des amis fidèles ; on peut affirmer que près de 200.000 francs sont
assurés.
M. le doct. R. Brochet croit que la
càuse esFjgagnée; il n’y a pas à hésiter
à ouvrir i’Eccle Normale, car l’hésitation serait fatale; c'est une nécessité
qui s’impose.
M. D. Jahier croît la discussion inutile après le mandat qu’ont reçu les
Administrations par le Synode dernier. Ees Administrations, après le
mandat reçu, ont décidé. — M. M us
tori donne encore quelques explications
personnelles devant céder la place à
un autre président. È’œuvre d’évangélisation réclame, des régents évangéliques, aussi a-t-il appuyé la proposition d’une Ecole Normale. Ees
fonds viendront, car les débuts sont
encourageants. Ayons le courage d’un
vote explicite. — M. Giampiccoli déclare n'avoir rien dit contre la nécessité d’une Ecole Normale.
M. E. Revel, président du contreRapport de la gestion de la Table, retire l’ordre du jour qu’il proposait au
Synode, sur l’ouverture de l’Ecole Normale. — M. le prof. Bosio se réjouit de
ce que M. Revel a retiré l’ordre du jour.
— M. Falchi se déclare contraire à un
vote sur la j^question. 4
M. le prof. H. Bosio est noMmé
Trustes des bourses Campbell. r
A 5 h. précises, dans le Tempîe'de-’
la Tour, devant une assemblée très
nombreuse et recueillie, M. le professeur Raoul Allier, de la Faculté Théologique de Paris, donna une admirable
conférence sur les Missions et leur influence civilisatrice. Nous ne nous aventurons pas à analyser cette conférence,
qui a laissé chez tous ceux qui ont pu
l’entendre une forte impression. Nous
avons entendu le vrai philosophe chrétien, et aussi le pasteur de la Tour a-t-il
pu le remercier, au nom de toute l’assemblée, très cordialement.
MERCREDI, 3 septembre. ‘
A 8 h., le Synode commence sa séance par un culté* après quoi on entend
la lecture du procès verbal.
M. le vice-président E. Comba donne
la parole au rapporteur de la Commission sur la gestion de l’Evangélisation,
M. F. Rostan, de Gênes. — De contreRapport est longrmais intéressant; un
ouragan d’applaudissements salue le
paragraphe consacré au présidents M.
A. Muston, qui termine son septennat. •
— M. M, Falchi demande qu’à la mort
d’un ouvrier de l’EgUse, le .Rapport
indique la date de naissance et* les
champs occupés.
Au paragraphe Savona, M. le pasteur
Janni déclare qiue la Conférence ë’est
occupée de ce nouveau poste occupé
parle Comité d’Evangélisation; C’est
un essai qui a été tenté, pas davantage ;
cependant nous nous trouvons en présence d’un grand problème, celui ■des
relations que nous devons avoin avec
les autres dénominations qui travaillent en Italie. Nous devons agiter la
bannière du Valdeismo non pas en regardant au passé, mais à l’attachement
à certains principes traditionnels, qui
sont la propriété de la réforme et des
temps précédents. Nous ne devons pas
sacrifier l’esprit fraternel, mais nous ne
pouvons pas non plus abolir le privilège d’affirmer nos droits. Unissons à
la prière les œuvres, et évitons les rivalités Ce qui sauvera l’Italie, c’est la
coopération.
M. A. Muston demande qu’on épargne l’Eglise et son œuvre, en la laissant en dehors de tout ce qui pourrait lui nuire. Il donne des renseignements sur Savone et sur ce qui a conduit le Comité à tenter un essai. D’amples explications sont aussi données sur
les relations entre les diverses dénominations et le Consiglio Evangelico. Recueillons-nous dans l’esprit de fraternité, tout en distinguant bien le champ
d’activité.
M. Messina se sent poussé à parler
parce qu’il connaît le terrain de Savone. Il est heureux que le Synode se
soit arrêté sur la question provoquée
par lui-même dans son Rapport.
M. Em. Rivoir rend un témoignage
ému à la mémoire de son prédécesseur
M. P. LongOi qui a rendu un témoignage fidèle à l’évangile dans son activité et dans ses souffrances.
M. M. Falchi rappelle les noms de
M.mes Pusterla, Turino et P. Uongo.
M. B. Revel exprime le désir que M.
Calvino puisse encore exercer un ministère béni à Uugano, après l’épreuve
qu’il a traversée durant la campagne
d’hiver. Il exprime aussi sa sympathie
à M. Balmas de Venise et à l’Eglise de
Venise.
, M. Petrai rectifie quelques données.^
du Rapport sur Sienne. ? I
» M. D. Buffa relève une phràse du
^.Rapport sur la presse qui diemande de
^lus nombreuses nouvelles des Eglises. ^
M. le docteur Rocchi Stanislao, comme député de Roniè, rend le meilleur
témoignage à M. le prof. Comba qui
a été le conducteur de l’Eglise de R6-*'
me pendant huit ans, en l’accompagnant de ses meilleurs vœux dans son >
nouveau poste. M. le comm. Piovanelli s’unit à ce témoignage. ’
M’. P. Chauvie remercie aussi M.
Emilio Tron qui a accepté l’appel de
l’Eglise de Valdese, N. C.
M. A. Muston donne des détails sur
V œuvre parmi les /w/s établis à Rome,
œuvre qui a été offerte à l’Eglise Vaudoise, ainsi que deux ouvriers qui, pour
des raisons valables, ont dû laisser l’Eglise.
A 2 heures précises a eu lieu l’ouverturë* du Bazar au profit de l’Ecole
Normale, par un discours du pasteur
de la Tour et de M. Calvino, président
du Synode. Ee bazàr préparé pàr les
soins des dames de là Tour et de St.
Jean, est rklrement pouryu, et, a erjrju- .
ger par les chalands, on a dû faire de
très bonnes affaires.
A 3 heures, le Synode reprend sa
séance. MM. Janni et J. Tron parlent
de Casalanguida et Carunchio.
M. JaWÆ Pii., à propos’' de Naples,
rend un bon ténjoignagf à la mémoir^.
de M. J^^àttrini. / ii ’’H
M. Laffarel, en sa qualité de magistraty rend un bon témoignage à' l’ouverture d’une écolè à Reggio Calàhria.
— M. Buffa D., exprime sa reconnaissance à M. Caffarel, qui a dohné un
bon coup de main à notre œuvre.
M. A. Muston s’associe à M'.‘ Buffa
en remerciant M. Caffarel. U'donne
des explications sur un don Norvégien
avec lequel on peut ouvrir fine école.
M. Emile Corsani se réjouit des ré- '
sultats obtenus en Sicile. '
M. E. Longo, prof.; affirme être l’œu- 1
Vte à Càtane prospère, mais i faudrait
avoir un autre local plus central. Un
changement d’ouvrier actuellement serait nuisible au progrès de l’Eglise.
M. G. Fasulo est reconnaissant à M.
le prof. Eongo pour l’aide qu’il a donnée
à l’Eglise de Catane. Il remercie Dieu
pour le travail qu’il a pu faire luimême, en un moment favorable...
M. le comm. Piovanelli recommande
chaleureusement l’œuvre de VAsmdra,
où M. Alexandre Tton va remplacer
l’ouvrier qui revient. — M. Artùro Muston donne les meilleurs renseignements
sur cette œuvre. Un indigène se prépare actuelllement pour être plus tard
un évangéliste. Ee temps est aussi arrivé de penser à la Eybie; à Malte
même, des besoins religieux se font
sentir. MM. Petrai, Luzzi, Paul Coïsson
et G. Bertinat ajoutent quelques paroles à cet égard. — M. le prof, E.
Comba demande des explications sur
la Typographie Claudienne, exprimant
le regret qu’on l’ait cédée; d’un autre
côté il recommande à l’administration
future la Rivista Cristiana, — M. E.
Jalla explique comment et pourquoi
on a dû céder la Typographie. — M.
le prof. Luzzi assure que la Typographie continuera à rendre les mêmes
services que par le passé et avec le
même esprit.
Ee comm. Piovanelli recommande
qu’on continue l’œuvre parmi les catholiques, au milieu des populations
mixtes, comme l’a initiée le prof. Falchi à la Tour, — M. A. Muston désirç
remercier la commission d’examen; il
exprime le désir* que l’on continue à
donner pour l’école de théologie U est
impossible nep^ùrecourir aux pasteurs
déS grandes vîfles pour la collecte à
l’étranger; ce qu’il y a de certain--c’est
qu’on doit toujours faire davantage en
Italie, pour éviter les collectes à l’étfànger. — M. D. Forner on regrette
' que les souscriptions de l’Amérique du
Sud ne figurent pas dans les statistiques, et'cela est dû au fait que l’envoi
est arrivé en retard.
M. ri. Muston déplore que te gain
fièt de l’année ne Soit pas meilleur,
cependant les chiffres ne donnent' pas
mne idée du travail accompli E'œuvre
des milrions plus facile que celle qui
,se fait au sein des nations civilisées,
est cependant moins prospère, ce qui
implique une foi plus grânde dans l’avenir de notre œuvre. Tout cè~quq M.
Muston a toujours tâché de développer,
c’est le sentiment du devoir; le secret
du succès ne doit pas se chercher dans
„ES- .irO™.ité,„directe.ur, mais, dans.le zèle
déployé p>ar chaque ouvrier. Il reme.rcie
le Synodë''-péûn‘-ràfféctio-n ijÛÎ lui a
;:€tè'iìiémòignéd' pefidánt-Xon septennat,
se déclarant prêt à continuer sa'collaboration à son successeur. Ces déclarations. sont saluées par de vifs
spplaudisscments, — E^ Synode vote
l’ordre du jour proposé par le rapporteur éFfemFfciant le 'Côm et d’une
sépale. «pUfton. M. le
S? l’assemblée
exprime encore à ÎÆ. Muston sa reconnaissance'pour* la fidélité déployée dans
l’accomplissement de sa tâche.
■Ì i- ' (ri suivre).
visitée à tour par tous nos pasteurs ' de
i Uruguay.
Cette Congrégation a continué, pendant cette troisième année de son existence, à être desservie par tous nos pasteurs de l’Uruguày, qui venaient à tour
le dèrniér dimanehe de chaque mois
présider les cultes'et l’école du dimanche, et donnaient à l’occasion de chaque visite trois leÇons de catéchisme.
Mais deux de ces visites n’ont pas pu
se faire: une à cause du mauvais temps
et l’autre à cause de la maladie qui
vient de nous emporter M. le pasteur
Benjamin A- Pons.
Ea Congrégation désirerait quelque
chose déplus, mais avec’notre pénürie
de pasteurs, elle est reconnaisSànte
pour,ce que ces derniers,ont fait et sont
disposés à faire encore pour elle. '
Ees cultes sont en général bièii fréquentés. Jusqu’à septembre ils ont été
célébrés à l’ancienne « Estancia » du
Miguelete, chez David Bonjour, auquel
la Congrégation entière vote ses remerciements, et depuis octobre dans la chapelle construite expressément dans une
demi « cuadra » (3690 mètres carrés) de
terrain, donné par Jean Jacques Pontet, et inaugurée solennellement le dernier Dimanche de novembre. Cette
chapelle a coûté environ 700 Pesos
(375® francs), et cette somme a été
fournie, la plus grande partie, par la
Congrégation elle-même.
Malheureusement quand il n’y a pas
de pasteur, il n’y a que l’école du dimanche, mais celle-ci a fonctionné régulièrement tous les dimanches, sous la
direction de Elie Cayrus, assisté d’un
certain nombre de moniteurs et monitrices. Elle est fréquentée par une quarantaine d’enfants.
Ees catéchumènes y assez réguliers du
reste, n’ont pu'recevoir qu’une viùg
-1
4
■'I
3
%
taine de leçons. Faute dé temps pour
les préparer et les ex^iipiner, aucun
deux n’a pu être reçu«comme membre d’Eglise pendant i l’année, mais
nous espérons pouvoir oie faire en automne. O,
Nous mentionnons avec joie l’existence d'une Union Chrétienne mixte,
qui a commencé par des exercices de
chant hebdomadaires, èt qui a des éléments et de l’entrain qui promettent
de la faire vivre.
Ua question de savoir s’il faut administrer le baptême à tous ceux que l’on
présente indistinctement, ou seulement aux enfants dont les parents ou,
tuteurs soutiennent l’Eglise matériel'-'
lement et moralement et slêîH^agent à
élever et éduquer leuis-ôfants d’après
ce que le baptême exige et implique,
a été expe^ée à la Congrégation qui en
reconnaît toute l’importance, mais ne
se sent pas assez préparée pour la résoudre.
Ea Congrégation a fait dans son
sein, avec un résultat encourageant,
toutes les collectes qui lui ont été demandées par la Conférence et la Commission Exécutive. Ee résultat en est
consigné dans le Rapport de cette dernière, ainsi que les tableaux statistisquej
Résumé du Rapport du Consistoire,
par P. Davit, pasteur. , , , ,
LE PALAIS DÉ U PÀÎX.
Il est difficile de pouvoir imaginer
une paix parfaite sur la terre; c’est une ‘
chose que l’on renvoié voloûtiers au '
milleni|um. Dans la plus humble chaumière comme dans le palais des rois et
des princes, on y trouve plus facilement l’élément dissolvaht de la guerre,
plutôt que celui de la paix, et cependant il y a quelques jours, à la Haye,
capitale de la Hollande, on a inauguré
devant-la reine, la cour, les représentants des nations, les délégués du Congrès , pacifiste, le palais de la paix.
Pendant la cérémonie d’inauguration,
toutes les cloches de la ville ont sonné.
M. Carnegie, portant le grand cordon
d’Orange Nassau a été vivement acclamé par l’assistance lorsque M. van
Connebeck rappela dans un discours
son acte généreux en faveur de l’humanité. Dans sa simplicité, la cérémonie a fait une profonde impression sur
les assistants, qui visitèrent les différentes salles du palais. Ee philanthrope
américain a dû jouir de voir un de ses
vœux, le plus cher, complètement réalisé. Il a été certainement plus heureux
là au milieu de cette atmosphère de
paix, qu’au milieu de ces milliers d’ouvriers de Pittsburgh, travaillant à l’enrichir, à le rendre milliardaire. Parmi
les héros de l’humanité, nous plaçons
volontiers le riche américain d’origine
écossaise, qui sait si bien dépenser son
argent, et qui désarme ainsi les farouches anarchistes ou les socialistes prêts
à procéder à la répartition des économies des peuples. Nous ne voulons pas
oublier que toutes les nations ont voulu
contribuer à renrichissement* de ce palais ; l’Italie a offert ses plus beaux
marbres de Carrare.
Si lors du 20“® Congrès Üniversel de
la paix les socialistes d’Amsterdam,
harangués par des compagnons venus
de France et d’Allemagne, ont protesté
contre lui, parce qu’ils lui reprochent
d’être trop bourgeois, d’autre part
l’Université de Eeyde a conféré le titre
de docteurs ès sciences politiques honoris causa à trois hommes qui ont travaillé au rapprochement d^ peuples :
l’éminent jurisconsulte français Louis
Renault, l’homme d’état américain
Elihu Root, qui fut, sous le président
Taft, ministre des affaires étrangères
de la grande république nord-américaine, et un publiciste qui a gagné tous
ses galons sur les champs de bataille
du pacifisme, le journaliste viennois
Alfred Fied. Nous ne parlerons pas du
Congrès proprement dit, qui a montré
beaucoup de prudence et de sagesse. Il
est bon qu’il y ait un palais de la paix,
des hommes qui travaillent à la réalisation de ce problème, des tribunaux
d’arbitrage, des efforts pour arrêter le
sang que l’on verse trop facilement, et
nous croyons fermement que tout chrétien est profondément convaincu que
avec le prince de la paix qui nous a
appelés à -son service, nous devons
travailler à la paix entre nations, familles et individus, et que celui qui vit
en paix avec son prochain vaut autant
que celui qui travaille à la paix entre
nations, et que celui qui fait fi de la
paix entie frères est tout aussi dangereux qu’un général ambitieux sur le
champ de bataille. C. A. Tron.
Le Conorès
Metz a été choisie pour accueillir le
Congrès, qui s’est réuni ces derniers
jours dans la ville jadis française, aujourd’hui allemande. On a adopté,pour
éviter tout froissement, les deuxlangues
française et allemande, malgré la mauvaise humeur des allemands. Ees évêqwps accourus en assez grand nombre,
exercèrent sur les congressistes une surveillance très directe. Et si apparemment le Congrès a été un succès, si le
premier jour une procession de 35.000
personnes traversa les rues pour se rendre à la cathédrale, au fond, on s’est
séparé d’assez; méchante humeur, car '
la grande question, si débattue, si brûlante, n’avait pas été résolue. Ees cercles ouvriers catholiques sont partagés
en deux camps, le premier représenté
par la tendance catholique, approuvée
par le pape, qui n’admet que des catholiques comme membres, et le second
représenté par Cologne, qui admet qu’on
peut accueillir dans ces cercles même des protestants. Cette tendance, de
beaucoup la plus nombreuse, s’est affirmée au Congrès, mais l’impression
générale est que la tendance de Berlin
a les sympathies de Pie X, qui s’est
contenté d’envoyer sa bénédiction en se
plaignant de sa position, qui lui empêche d’exercer librement son ministère.
Ees braves Teutons lui ont répondu en
le félicitant pour sa guérison, pour la
commémoration de l’édit de Constantin, qui avait donné la liberté à l’église
de Rome ? nous dirions chrétienne, et
en promettant de protester contre l’usurpation Italienne, qui détient le pouvoir, et enfin, en s’engageant à envoyer
l’obole si nécessaire pour maintenir le
prestige du Vatican. Ne pouvant blâmer le pape, qui n’a pas voulu trancher
le différend entre les deux tendances,
ces dernières se sont vengées en attaquant violemment le légat du pape qui
se trouve en Bavière, et qui n’a pas
daigné faire acte de présence. Ee Nonce
cependant a ses bons motifs pour ne pas
intervenir, car il sait ce qui lui en coûterait.
Ee Congrès catholique allemand,tout
en ayant fait beaucoup de besogne,
s’est séparé avec l’amertume dans le
cœur de ses membres, qui auraient
voulu en finir avec les malentendus, et
pour le centre catholique, les cercles
mixtes sont indispensables pour garder sa majorité compacte. Ohl la politique 1 0. 0. «.
CHRONIQ.UFVAUDOISE
EA Tour. Ee Rapport sur le concours scolaire pacifiste du 18 mai 1913,
assigne le 2.me prix à l’in*stituteur M.
A, Rivoir; un prix de 10 frs., à Jourdain Pauline; un prix de 5 frs. à Eynàrd Marie et Jourdan Marguerite; une
mention honorable à Malan Joséphine,
Jourdan Emma, Ricca Félix; et une
dèuxième mention honorable aux élèves Bertin Paul, Poët Jean et Roland
Ec#îs. Une brochure sur l'une des conféiemces de la Haye, sera remise, à titre de souvenir, à tous les élèves ayant
pïis part au concours. Ees médailles
du Palais de la paix seront réparties
entre les lauréats.
— Ea journée de dimanche dernier
a été vraiment bien belle et bénie. Au
culte du matin, nous entendîmes M. le
pasteur E. Giampiccoli, de Turin, prêchant sur ces mots : « Que voulez-vous
qéè'je vous /assè»,'en montrant qu’il
y a une quantité de personnes qui n’ont
rien à demander, d’autres qui ne peuvent rien demander, d’autres qui demandent, mais se limitant à des choses
du jour, et d’autres enfin qui demandent
tokt ce qu’il y a de plus beau et de sublime, la paix, le bonheur, le salut.
iy A cinq heures le Temple était de
nohveau bondé, et nous eûmes le privilège" d’assister à la dernière conférence du prof. Rostagno sur ces mots ;
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, je vous le dis encore, réjouissezvoiC:s~$6n discours, divisé en deux parties nous montre ce que peut faire la
joie d’un certain nombre, pn se donnant
à Izscience, au devoir o.ta.1’amour, mais
tout cela ne peut suffire, car tout cela
passe avec le monde. Il nous faut nous
réjouir et le chrêtieh tr^ûvéra du bon- j
heur dans la sdènçé, le devoir et l*àmour; mais il y a l’amour plus sublime
de Dieu qui est présent et proche, éternel. Nous ne pourrons jamais assez refnercier le prof. Rostagno pour ses quatre conférences qui nous ont fait un
bien immense, et cette semence jetée
dans les cœurs avec tant "de puissance
et de foi, ne pourrà’qûe porter des fruits
bénis à la gloire de Dieu. Merci, cher
professeur, et que Dieu vous garde longtemps à votre Eglise. — Ea collecte à
l’issue du culte a produit frs. 76,20.
— Ee soir, à 8 h. 14. notre Temple se
rouvrait encore pour accueillir un public de 350 personnes environ, accouru
pour jouir du concert sacré, donné au
bénéfice de l’Ecole Normale. Nous ne
reviendrons pas sur ce qui a été pubhé
déjà dans ce journal, mais nous tenons
à remercier la Chorale dirigée par M. le
pasteur E. Revel, et qui s’est vraiment
distinguée, quoique la répétition du
concert eût été décidée au dernier moment. Nous remercions aussi M.lleTrosnarelli, qui avec sa maestria habituelle
arrache à notre orgue, qu’on accuse
d’être trop faible, des accents mélodieux, ainsi que M. Marco Peyrot, un
véritable artiste, M.lle H. Didero, si
favorablement connue déjà au milieu
, ie nous et M. G. Turin.
— E’invitation à la jeunesse qui a
été à l’étranger pendant l’année, nous
a procuré le plaisir de serrer la main à
une vingtaine de jeunes demoiselles et
à deux jeunes gens. Outre le pasteur,
nous eûmes la joie d’entendre quelques
paroles du doct. Grilli et de M.me Potter, de New-York.
— Ea réunion de 3 h., aux Giordanots, a été présidée par M. l'évangéliste
Arnoulet d’Alexandrie d’Egypte. Il a
' f (
donné des détails intér«|S|kante ^0* son
œuvre. JîrJt!
— Samedi dernier, dans le Temple
de la Tour, a été béni le mariage de M,
Joseph Vitone avec Lydie Pelle
grin. Nous adressons aux époux, nos
meilleurs vœux. i
PIGNEROE. Ee 2 septembre, à Pignerol, a été béni le mariage de M.
Adolphe Vola, petit-fils du doct. Vola
de la Tour, avec M.lle llma\Bounous,
de la Tour aussi, quoique maintenant
établie à Pignerol. Nous adressons nos
meilleurs vœux aux époux et nos sincères félicitations aux parents.
TURIN. Notre jeunesse se fait honneur. Nous apprenons avec une vive
satisfaction que M. Robert Turin a obtenu brillamment, ces jours derniers,
son Diplôme d’ingénieur au Polythecnicum Royal de Turin. Bien qu’ayant
de forts penchants pour la carrière musicale artistique, pour obéir à un désir
paternel, il sacrifia cette inclination naturelle, aux sciences abstraiteh' âe la
mathématiquë; il en est d’autant plus
digne de louanges. — Peu de , temps
,avant lui son fidèle ami et compagnon
d’études M. Guido Decker, obtenait lui
aussi, d’une façon brillante, l<e .même
diplôme; a lui aussi toutes nos félicitations.
VIEEAR. Ea chaire a été occupée,
ces deux derniers dimanches, jgar MM.
les pasteurs Adolphe Comba, de Gênes,
et Emmanuel Christen, de Cdlo|ny,
près Genève. ‘ ?
Dans les réunions de l’après-nudi,
sous les beaux châtaigniers des; Gambettes, du Sablon et de la Piantà,» M.
Edouard Jalla nous à parlé de Î’éyangélisation de l’Italie par le moÿei| de
la presse, et M. Charles Arnoulet nous
a entretenus de l’œuvre que ijÈ^se
Vaudôise accomplit en Egypte, surtout à Alexandrie et au Caire, jp^ le
moyen de ses trois ouvriers. — I|n cordial merci à ces chers frères, qiîi i|ous
ont tous vivement intéressés, j '
— Dimanche prochain la chaiie |era
occupée, D. V., par M. Eôuis Màfadda,
pasteur à Pignerol. Â. J.
LICEO-GINNASIO VALDESE^
TORRE PEbl/ICE ■ '
PAREGGIATO AI GOVERNATIVI.
Gli esami di Eicenza Eiceale, ammissione e prtmozione incominceranno il
1° Ottobre p. v., alle ore 8; quelli di
Eicenza Ginnaside, il 2 Ottobre, alle
ore 8.
Ee domande, corredate dei documenti di legge, dovranno essere presentate prima del giorno 15 Settembre
corrente al preside sottoscritto.
Collegio, 1° Settembre 1913.
Il, Preside G. MAGGIORE.
BIBLIOGRAPHIE.’
Una nuova monografia ha,pubblicato di questi giorni il prof.* Arturo
Pascal sulla Riforma Protestanten Cuneo
nel Secolo XF/. E’opera, ricca di documenti inediti, narra’minutamente le
vicende delle congreghe riforflaate di
Cuneo e Caragìio, daH’inizio.;^ä^ moto
riformistico alla sua violènta soffocazione. È un’opera che si l^^ge coh vivo
interesse e merita di essere lar^tnente
diffusa nel pubblico evangelico. Annunziamo pertanto-eh’essa .si; trova in
vendita a Torre Pellice priè^So la Eibreria Gilles ed a Pinerolo presso la
Tipografia Sociale, al modico prezzo
di una lira.
C.-A. Tron, DireeUur-respon^çdiie.
4
CERCANSI
due Còppie - marito e
moglie - possibilmente
senza figli, od almeno senza bambini
piccoli, per due importanti portinerie
in Roma. Inutile mandare domande se
non si possono fornire ottimi certificati
e rispondere ai seguenti requisiti: Il
marito deve avere a^olto ogni obbligo
di leva militare e non avere oltrepassato il cinquantesimo anno d’età; deve
avere inoltre una bella presenza, senza
difetti fisici, ed avere l’istruzione corrispondente alla licenza elementare. Saranno preferiti coloro che conoscono il
francese e l’inglese e che, essendo stati
nell’Arma dei carabinieri o delle guardie di finanza, godono di una pensione
governativa.
Rivolgere domande e documenti alrAmministrazione Stabili Chiesa Valdese107, Via Nazionale - Roma.
D.“ D. Rivom
MÉDECIN DENTISTE
REÇOIT TOUS L.ES JOURS
dans l’après midi d’une heure à quatre
DENTS ET DENTIEDS ARTIFICIELS
D.'‘ JOHN BIAVA
Ameriean Dentist
VIA QUINTINO SELLA
MILANO
■ÌP0NTUM MODERNE
systèmes nationnanx et étrangers
Véllx ^ Vite
Via Tenti Settembre - li. 3
Peinture à la fresque et à l’huile
Tapisseries en papiers et incrustations
Blanchissages à la chaux
Dorures, etc.
Prix modérés —'a/w^
BgSB8CS0gCC4cB0ÜBSSC808
Studio Dentistico Mece"
diretto dal Sig. P. A. MOMDOiH D. D. S.,
Laureato e premiato all’Università di Cincinnaci (S. U. d’America), Vice-Presidente
Onorario deH’Associazione dei diplomati Dentisti della suddetta Università.
vomivo: 25 Corso Oporto 25 - Piano I«
Telefono 51-33.
TOBRi: PEI.I.1C1! --------------
Casa TJgo - Piano U° — Ogni Sabato.
ODoe(.àRDVIIVOFERRERO°
0 DIRECTEUR DE LA SECTION
0 OTO-RINO-LARINGOLOGIQUE
Q AU « NUOVO OSPEDALE » DE TURIN
0 Spécialiste pour les maladies
du iiiimii!iioiiMiiii|aiiiiiMiiiiiiiMimimiiini|iiMiiiiiliiiliiiiiiiiiii»i
de la OOROE:
..... et des
y Guérison sûre et rapide (en 24
Q heures) des défauts de respira- Q
û tion nasale. Q
X TURIN - Via Goito, 6 (près de la “
0
Gare Centrale) de 1 n.à 4 del apres-m.idi.
y
n Téléphone 4-S3.
QO&QOOOOOOOOÔO'
MALADIES'
m VOIES
Reins - Vessie
Prostate Urèthre
^ i
g Docteur S. COLOIHBIIVO
Q ^ SPECIALISTE ~
0 ancien assistant à l’hôpital Nécker
0 de Paris
0
I
fj Turin - 30, Via Orto Botanico
Q Téléphone 23-26
8888888888^88888888888
biglietti DA VISITA '
Rivolgersi alla Tipografia Alpina.
AVIS
à MM. les Pasteurs.
Instituteurs et libraires que le seul dépôt autorisé
pour les Vallées, par la Société Biblique
Britanique et Etrangère, est toujours
Rue Garibaldi, iV. 4 à TORRE PELLICE. — Escompte aux revendeurs.
DAGOTTl (casa Coïsson)
FARMACIE
tifi ill
iiiinmiiimiiuiiinmimiiimiiiimiiiumtiiiiin
TfîlvlEtFONO INT^RCOMUNAIiK, 82
VIA CARLO ALBERTO, N° 24
^ ^ ^ ^ m ^ m m ^ m
0. 0
0 0
0
0
0 0
0 0
0 IMtlllil 1 Mlllllil -
0 0
0 .Xif : A.i Bù '.iiì ■ • , ' ■ : . "k
0 di primissima qualità . : Í Í 0
0 0.
0 ■ -i ' ■ ■ - . w
0 ALLA CARTOLERIA ALPINA. 0
0 0:
0 0
0
0 --l- ■: . ■ r ; ' 0
0 '¿fi ■ • 0
0 SN.
0
I
M ^ '0. ^ ^ ^ ^ '0. 0 0
VÔLËTi LA SALUTE??.
A
2 ta
s
m O a
O Ö
(D
tonico ricostituente del Sangue.
ACQUA-NOCERA-UMBRA
< Sorgente Angelica >
HI CAPELLI E m m BARBA PER LA BELLEZZA E CONSERVAZIONE DELLA PELtE#
CHININA-WIGONE jum caduta dei capelli, li sviluppa, li raí- forza ed ammorb.disce. Una sola applicazione rimuove la forfora e dà capelli una bellezza speciale. Si vende profumata, inodora od al pe- trolio in flaconi da L. 1,80 e L. 2,50 ed in bottiglie da L. 4,20, L. 6,30 e L. 10,—. Per le spedizioni del flacone da L. 1,80 aggiungere L. 0,25; per le altre L.0,80. ^ EBINA-SVIIGÓNE gione ed alla pelle la bianchezza e la- morbidezza proprie della gioventù. Con essa Si Combattono i rossori, le lentiggini e si toglie l’abbronzatura bagni di rriare o dal sole. Si vende in jNQjj elegante astuccio a L. 3, più L. 0,80 pel pacco postale. Tre fiale L. 9» franche di porto. '
CREMA FL0RIS-MI60NE profumo, conserva ed accresce la bellezza del colorito natu- rale, nonché la freschezza è l’elasticità ie^iidermica. Un va- setto in elegante astuccio costa L. T,50, più cent. 25 per l‘af- francazione. Tre vasétti L. 5,— ; franchi di porto. POLVERE GRASSA-MIGONE Raggiiiftge perfettamente lo scopo di abbél- lire il colorito della carnagione essendo assai aderente alla pelle, mentre riesce af- fatto inoffensiva. Costa L. 1,50 la scatola, più cent. 25 per l'affrancazione. Tre scatole L. 5, franche di porto.
ANTIGAN^-MIG0NE__^^^^^^ ottenere un effetto sorprendente, Costa L. 4,— la bottiglia, più centesimi 80 pel pacco postale. Due bottiglie L.8| etrebottiglie L». 11. franche di porto e dì imballo.
TINTURA MILANESE-MIGONE Ha la proprietà di tingere istantaneamente i capelli e la barba nei colori BIONDO, CASTANO e NERO senza togliere al pelo la sua luituraie flessibilità. Costa L. 4 la scatola, più cent. ^ pel pacco postale. Tre scatole L. 11, franchedi porto.
PER LA BELLEZZA E CONSERVAZIONE DEI DENTI
PETTINE DISTRIBUTORE per facilitare la distribuzione omc^nea delle tinture sui capelli esulta ha>i)a. Essf> è <i’uso assai facile e permette, inoltre, econo- mia del liquido. Costa L. 5,— più L. 0,25per laraccomandazione« ^ ARRIGCIOLINA-MIGONE C qtiesto preparato si dà alla capigliatura un'ai rìcciatura persistente, impartendo pure ai cajielli morbidezza e lustro. Si vende in flaconi la ly. 1,2). più cent. 80 per la spedizione. Tre flaconi i.. 4, franchi di porto. ODONT-MIGONÈ È un preparato in ELISIR, in polvere ed in crema, che ha ÌMwwLLÌSÌtfMWSi 1* proprietà di conservare i denti bianchi e sani. Esso dà un profumo piacevole al palato cd esercita un’a- rione tonica e benefica, neutraliz- zando in modo assoluto le cause 'Si iiiTr’rrii alti?razione che possono subire ,i denti e la bocca. Si vende al prezzo di L. 2,— 1’ Elisir, L. !,— la Polvere, L. 0.75 la Crema. Alle spedizioni per posta raccomandata aggiungere L. 0,25 per ogni articolo.
LE SUDDETTE SPECIALITÀ SONO IN VENDITA DA TUTTI 1 FARMACISTI, PnOFUMIERI E DROGHilRI
Esportazione In tutto U mondo.
froèmaOM Mmite HO.OOO.OOO di bottiglie.
Deposito Generale da MIGONE & C. - MILANO, Via Orefici - (Passajp Centelle, 2)
KOBBB raLblOB ~ UlRBIMBBIB àliFIliB.