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Soixante-troisième année.
30 Septembre 1927
N» 38
L’ECHO DES VALLEES
Spàtt. PB3AICE
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
Par an Pour 6 moia
PRIX D’ABONNEMENT I
Italie (y compris I-* Vallées) et Ccflonies . . . . L. 10,— 6,—
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On s'abonne^, à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de VEcho (Via
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S’adresser: pour
Torre PelÜce —
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our la Rédaction, au Directeur M. Jeah Coïsson, professeur,
pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N" 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces ^s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement^d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année. ' ^
vu Le Numéro: S5 centimes ‘w
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables...... dismes àè louanges, occupent vos pensées (Phil. IV. 8).
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»
«J’ai acheté un champ et je suis
obligé d’aller le voir... ».
Luc XIV, 18.
L’homme qui prononçait ces mots
n’avait pas besoin d’aller voir tout de
suite la propriété qu’il venait d’acheter ;
il aurait pu renvoyer à plus tard : c’était
là une simple excuse parce qu’il ne
voulait pas participer au grand souper
auquel on l’invitait.
Ce procédé est très commun de nos
jours de la part de ceux qui, n’ayant
aucun amour pour les choses spirituelles
et désirant se soustraire à leurs devoirs
religieux, donnent une importance exagérée, invraisemblable, ridicule à certains
devoirs qui, tout en étant légitimes, n’en
sont pas moins secondaires et pourraient
très bien être différés pour faire place
aux obligations supérieures. Se retranchant derrière ces devoirs secondaires,
ces gens s’excusent de ne pas pouvoir..,
''penser aux choses d’En-Haut. En réalité,
nous le savons, dans leur for intérieur,
ils pensent qu’il est plus sage de ne se
préoccuper que des choses «d’en-bas»,
. des choses qui se voient, des réalités
matérielles ; ils pensent que c’est dans
. la contemplation et dans la possession
”de ces biens qu’ils trouveront leur bonheur véritable. Et, continuant à ajouter
maison à maison, champ à champ, dividende à dividende, sans trop se soucier
d’autre chose que de leurs intérêts, ces
gens ne savent pas ce qu’ils perdent en
négligeant le salut dedetir âme : ils ignorent quel élément nouveau de sérénité,
de joie, de bonheur, de paix, descendrait
dans leur vie s’ils élevaient leurs regards
au-dessus des formes matérielles qui
s’évanouissent ; ils ne savent pas combien
la présence de Dieu dans leur cœur
rendrait la possession de leurs biens
moins inquiète et leurs plaisirs plus doux,
dissipant tout ce qu’il y a de trompeur
dans le charme illusoire des biens inférieurs. Ils ignorent, les pauvres (pauvres
malgré leurs richesses), l’expérience faite
en matière par bien des chrétiens, par
ce riche propriétaire, par exemple, auquel on demandait un jour : « Vos propriétés doivent être pour vous le plus
grand des dangers... » — « Pas le moins
du monde, répondait-il : je trouve Dieu
en tout ». Et lorsque, peu de temps après,
le riche propriétaire perdait, par un revers de fortune, tout son avoir, comme
on lui disait : « Combien votre pauvreté
doit vous être sensible !» — « Non,
répondait-il, car je trouve tout en Dieu ».
Dieu en tout et tout en Dieu : telle
n’est certes pas l’expérience de celui qui
dit: «Jai acheté un champ et je suis
obligé d’aller le voir ; excuse-moi je te
prie ».
Et cependant cet homme sait qu’un
jour il devra quitter ce monde, sans
espoir d’y revenir ; il sait qu’il devra
quitter ses propriétés, ses terres, ses
maisons, ses meubles, ses livres, ses marchandises, ses machines, ses œuvres
d’art ; il sait tout cela et malgré tout,
aveuglé par la passion des richesses
matérielles, il renonce à rnettre Dieu dans
ses affaires maintenant qu’il serait encore
à temps... et plus tard, lorsqu’il devra
'dire adieu à la vie et se séparer à jamais
de ses biens, il cherchera probablement
Dieu, mais il ne le trouvera... nulle part.
D. P.
On ne peut plus vivre!
Je lisais dernièrement, je ne sais plus
où, une petite phrase conçue à peu près
en ces termes : « Les idées souvent émises
finissent par s’imposer peu à peu et se
traduire en pratique ». C’est le repetita
iuvant des pédagogues anciens et moder>nes, justifiant les fréquentes répétitions
d’une même règle, d’une même idée ou
d’une maxime qu’on voudrait enfoncer dans
le crâne du disciple. Et c’est l’excuse qu’il
me faudrait alléguer chaque fois que je
reviens sur certains sujets de la vie pratiqiue, au risque de redire des choses, de
bonnes choses fl me semble, qu’on a entendues maintes fois, mais avec si peu de pro- *
fit, hélas !
L’exclamation de découragement que je
mets en tête de ma causerie, je l’entends,
et nos lecteurs âgés l’entendent, comme
moi, depuis un bon demi-siècle. — « La vie
n’a jamais été si difficile — Ça va de mal
en pis — Les temps sont durs — Rien ne
va plus — Il faut absolument que cela
change... et autres phrases ou cris du même genre traduisant le mécontentement,
le malaise, l’inquiétude du grand nombre.
Mais il y a des époques où on les entend
plus fréquemment — depuis la guerre, par
exemple — et où ce pessimisme semble
tout particulièrement justifié, non seulement dans notre pays, mais même dans
ceux qui sont bien piùs riches que le nôtre. Les conséquences désastreuses d’une
guerre, qui a moissonné des millions d’hommes et anéanti les richesses accumiuiées
par plusieurs générations sont réelles et
évidentes, et l’on dirait qu’à mesure que
les années passent et nous éloignent ,du
cataclysme, on les ressent avec plus
d’intensité.
Nous n’avons pas à vous entretenir ,de
la crise morale, très grave aussi ; c’est de
la crise économique qu’il nous faudrait
parler, de celle que les économistes dénomment « crise d'arrangement » {d’assestamento), un euphémisme destiné à nous
faire prendre patience puisqu’il nous laisse
entrevoir le jour, plus ou moins éloigné,
où « les choses s’arrangeront ».
Mais n’allons pas faire abstraction de la
réalité présente et convenons que la vie
est difficile, qu’elle l’est un peu pour tout
le monde et tout particulièrement pour
celui qui ne vit que de son travail, ce qui
esi le cas pour la très grande majorité,de
nos lecteurs. — L’amélioration de notre
change, qui aura d’heureux effets au point
de vue de l’économie de la nation, a amené
comme conséquence immédiate une très
sensible diminution dans la paye des ouvriers, des privilégiée, malgré tout, qui
continuent à travailler, tandis que la crise
industrielle, également amenée par le brusque assainissement de notre monnaie, en
oblige des miliers et des milliers d’autres
à se croiser ,les bras faute d’ouvrage. Nos
paysans se plaignent, avec un peu de raison, que la vente de leurs produits n’esf
plus rémunératrice comme elle l’était ces
dernières années, tandis que tout ce qu’ils
achètent se vend encore fort cher. Enfin,
il éfet de toute évidence qu’on est un peu
I ::1, à l’heure actuelle, qu’on ne l’était
cls toutes dernières années et beaucoup
moins bien qu’avant la guerre.
La sagesse populaire nous dit qu’il y a
remède à tout ; la sagesse la plus élémen
tairè nous avertirait que le remède souverain pour conjurer les tristes effets de la
crise économique que nous traversons, serait de nous restreindre dans les dépenses,
en tâchant de les proportionner aux entrées forcément diminuées, et cela en attendant les jours meilleurs. Ne rien retrancher, si possible, sur notre nourriture
et celle dé nos enfants, mais nous restreindre sur les dépenses voluptuaires et sur
tout ce qui n’est pas absolument nécessaire. d’une fagon qui de l’autre,
n’esbce pas que ¡nous faisons tous des dépenses inutiles qui n’ajoutent rien au bienêtre proprement dit ? D’une façon, ou de
l’autre, nous continuons à donner au « superflu » une partie de nos ressources,
quitte à nous plaindre ensuite qu’il n’y a
plus moyen de vivre et qu’il nous est impoæible d’arriver à nouer les deux bouts !
On dit que l’argent devient rare, et le
gaspillage continue, à la ville et à la campagne. iAi la ville, les théâtres, les cinémas,
les cafés, les lieux où l’on s’amuse ne dé^
seniplissent-dans aucune saison, et l’élément ouvrier leur fournit ,1a majeure partie de leur‘clientèle ; tel qui se plaint que
l’ouvrage manque sera de toutes les fêtes...
pour tuer de temps ! A la campagne, on
est en généi’al plus rangé, plus économe,
aussi parce qu’on a moinis d’occasions dé
déi>enser ; mais demandez aux gargotiers
si leurs affaires se ressentent de la crise
économique ; il y a toujours de l’argent
pour le litre ou le demi-litre, toujours de
l’argent pour le tabac et les cigarettes, le
thé et le café,' et maintes autres choses
dont on pourrait aisément se passer ; toujours de l’argent pour les toilettes prétentieuses et coûteuses des jeunes filles ; en
un mot, toujours encore de l’argent pour
le superflu, quitte a se plaindre le nécessaire et l’indispensable même.
Ce qu’il faudrait, ce qu^il faut coûte que
coûte, c’est de revenir à la simplicité, en
établissant nettement.la distinction entre
nos besoins réels et impérieux et nos besoins factices. Ecartons résolument et systématiquement ces derniers et nous aurons
l’agréable surprise de constater que nœ
ressources ne sont pas aussi chétives qu’elles nous avaient d’abord semblé et que, à
part quelques regrettables exceptions, elles
sont amplement, suffisantes à nous faire
vivre. Revenons à la simplicité par devoir
de chrétiens, par devoir patriotique et
aussi parce qu’il y va de notre intérêt
bien compris, de notre intérêt dans toutes
les acceptions du terme. j. c.
Vient de paraître :
L’AMICO DI CASA
Almanacco Popolare lllusiralo
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lED
II a eu lieu à Buda-Pesth, du 4 au 13
septembre. Les délégués, a« nombre
d’environ 130, représentant les églises
reformées de l’Europe et des autres
parties du monde, se réunirent dans la
grande salle du Collège Théologique Réformé de Buda-Pesth et à l’Université
de Debrecen, la Rome Calviniste de la
Hongrie. Les sujets discutés furent de la
plus grande importance : le culte dans
l’Eglise Réformée, notre attitude envers
les églises romaine et greco-orientale, la
^position et l’avenir des églises réformées
dans l’Europe Continentale, la mission
intérieure, la mission parmi les payens,
etc. Le soussigné, en prenant part à la
discussion de ces sujets, put parler
deux fois de notre Eglise, et l’attention
et la sympathie qu’on lui témoigna, les
applaudissements chaleureux qui accueillirent la dépêche envoyée à la Conférence
par notre Synode, démontrèrent une fois
de plus la considération et l’affection
dont notre Eglise jouit dans le monde
presbytérien.
Pendant le Congrès nous avons été
comblés de gentillesses par les autorités
de l’Eglise Réformée. Et que dire des
autorités civiles? La proverbiale hospitalité hongroise s’est surpassée.
Le Maire de Buda-Pesth, au nom de
la ville, le Ministre du Commerce, au
nom du Gouvernement, nous ont donné ,
la bienvenue dans la séance d’inauguration, invoquant (quoique catholiques-romains), les bénédictions sur nos travaux.
La Municipalité et le Ministre de l’Instruction Publique nous ont offert un dîner
somptueux. S. E. le comte Bethlen, président du Conseil des Ministres et M.me
la Comtesse, nous ont invités à passer
la soirée chez eux. S. A. Sérénissime le
régent Horty nous a reçus au Palais
Royal s’entretenant avec chaque invité :
avec le soussigné il parla en italien,
exprimant son admiration pour S. E.
Mussolini, et son amitié pour notre pays.
Il faut dire qu’en ce moment l’Italie
jouit de beaucoup de sympathie en Hongrie comme me le déclara aussi, entre
autres, M. le Vice-Président de la Chambre des Députés, qui eut l’amabilité de
m’inviter un soir chez lui.
Le Congrès se clôtura par un excellent
discours de M. le pasteur Merle d’Aubigné, D. D., président de l’Alliance, qui
se fit beaucoup apprécier par son tact
et sa fermeté, ainsi que par son don étonnant des langues.
Nous pouvons dire que celui auquel
nous avons eu le privilège de prendre
part, a été un bon Congrès Evangélique
Presbytérien de nations et tendances théologiques différentes, nous nous sommes
sentis membres d’une même famille, unis •
dans la foi, dans les aspirations, dans
les préoccupations, dans Tambur. Notre
vie spirituelle a été enrichie et fortifiée
et nous nous sommes fait réellement du
bien.
Nous renouvelons ici liexpression de
toute notre reconnaissance à nos frères
Réformés de Hongrie, dont l’hospitalité,
qui ne pouvait être ni plus chaude ni
plus généreuse, nous a ^profondément
touchés, et une fois de plus nous leur
souhaitons que leur Eglise, que nous avons
2
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« découverte » dans sa force imposante,
promesse et gage de plus grands développements futurs, et le^r nation, qui a
une si glorieuse histoire, puissent, avec
l’aide de Dieu, sortir au plus tôt des
graves difficultés, où elles se débattent
à la suite de la dernière guerre.
G. Del Pesco.
Du "Courrier du Zambèze
JV
(Extraits d’une longue et intéressante
' lettre de Mlle Graziella Jajla qu’on a eu
robligeance de nous communiquer).
Livingstone, 17-7-27.
Cherès amies des Missions,
C’est au nom de la Conférence que je
suis chargée de vous écrire et je vous apporte l’expression de notre reconnaissance
a tous pour l'intérêt et l’affection avec lesquels vous nous entourez.
C’est à J<ivin,gstone que nous nous sommes réunis cette année, et ce saut dans la
civilisation nous fait du bien à tous. Nos
journées sont très remplies par les diverses discussions et décisions à prendre ; les
soirées se passent à lire et à écouter la
lecture des rapports de nos différentes stations dont vous lirez le résumé dans le
Journal Vert. L’impression générale est
celle d’une marche en avant et nous ne
pouvons qu’en bénir Dieu...
...Nous sommes de nouveau remplis d’es-*
poir pour l’avenir maintenant que des jeunes forces sont là et nous venons vous remercier vous aussi, chères amies, qui par
vos dons et.votre affection avez contribué
à l’envoi de ces renforts. Vous aurez des
détails par le Journal Vert, mais vous serez
heureuses de savoir quelques semaines
plus tôt ce qu’on a décidé pour les placements. M. et M.mie Burger vont à Lukona
faire leur stage auprès de M. et M.me
Eéguelin qui, D. V., pourront encore nous
rester jusqu’au printemps prochain. —■
M. Boiteux va à Sediéké où l’œuvre reli- ^
gieuse est en souffrance depuis le départ
de M. Lageard. Le district est immense
et il est impossible au docteur Reutter de
s’en occuper comme il le faudrait. Tout le
long du jour un défilé de malades et de
blessés viennent au dispensaire de Seshéké
et cela entravait singulièrement la tâche
du docteur et de la garde-ahalade que de
devoir abandonner une consultation et les
soins à un malade grave pour courir à
l’école, au village pour exhorter, gronder
et conseiler élèves, instituteurs et évangélistes chrétiens ou professants, ce qui
est la tâche du m‘issionnaire. Nous sommes
reconnaissants que M. ¡Boiteux puisse aller
aider nos amis de Seshéké, mais la tâche
reste immense, et ü est urgent que le missionnaire expérimenté soit soulagé par un
jeune qui pourra parcourir le pays et visiter les annexes éloignées. Vous comprendrez notre joie en apprenant les secours
qui vont encore nous arriver. Nous sommes heureux à ,1a pensée qiue le jeune cou'ple Lageard va venir prendre place dans
les rangs, laissés Vides,par leurs chers pa^ rents. Voilà encore' un Vaudois qui se
donne à la Missiôn du Zambèze et vous
devez être fières de, ce que nos Vallées continuent à envoyer des missionnaires en
terre païenne.
Nos chrétiens commencent à s’affirmer
et s’il y, en a encore qui tombent, il y en
a un bon nombre qui progressent et luttent pour se rendre dignes du beau nom
de chrétiens...
...L’œuivre scolaire sur nos stations et
leurs diverses annexes a fait im grand
progrès et nous ne pouvons que nous en
réjouir. Les teachers sentent mieux leur
responsabilité • et plusieurs d’entre eux
sont des aides inteffigents et dévoués...
...Notre Conférence s’est terminée hier,
et dqmain, lundi, s’ouvrira The General
Missionary Conférence for Ncmthern Rhodesia. Quelques^ins d’entre nous n’y assisteront que pendant deux ou. trois jours,
car les examens de fin d’année nous attendent au Borotse, mais nous nous réjouissons de prendre part à cès quelques
séances. Chaque missionnaire apportera
ses expériences et cet échange de vues
aidera beaucoup à l’avancement du règne
de Dieu dans la sauvage Afrique...
...Dans quelque semaines M., M.me et
M.Ue Coïsson, ainsi que M.lle Briod, seront, D. V., sur mer, en route .vers le Borotse. Tous ont leur place à Sefula, qui se
félicite de les recevoir.
• A Maburabu, nous serons encore deux
seules demoiselles, M.lle Saucon et moi ;
mais Dieu qui nous a aidées jusqu’à présent nous aidera encore et nous comptons
sur vous, cÎières amies, sur votre affection
et vos prières, pour nous redonner le courage, si parfois il vient à manquer.
Au nom de tous les missionnaires réunis en Conférence je vous envoie nos messages reconnaissants et sincères.
Croyez^^moi votre affectionnée
GrazielluV Jali^.
HENRY HILL.
Les Vaudois ont une quantité d’amis
et de bienfaiteurs, et c’est là un grand
privilège que Dieu a voulu nous accorder.
Les bienfaiteurs se sont fait connaître
en aidant notre Eglise dans la grande
oeuvre qui lui a été confiée, plusieurs se
sont imposés dans ce but des sacrifices
pendant toute leur vie. Les amis, par
contre, se sont limités à nous aimer, à
prier pour nous et à nous suivre avec
-sympathie dans la grande lutte.
Parmi ces derniers nous désirons mentionner le nom de Henry Hill, bien connu
par un certain nombre de pasteurs. Il
était peintre, négociant, mais fut surfput
un chrétien vivant. Notre ami se rattachait
à l’Eglise Wesleyenne et était un prédicateur laïque, présidant les cultes' et les
écoles du dimanche. Il travailla avec fidélité jusqu’au dernier moment de sa vie.
Ayant visité nos Vallées, il s’affectionna
à notre peuple et à notre Eglise, et il a
voulu avoir à son service deux Vaudoises de Saint-Germain, qui ont été heureuses dans ce milieu chrétien.
Les Collecteurs Vaudois, en Angleterre,
ont toujours trouvé chez lui un accueil
des plus bienveillants et se reposaient
volontiers quelques jours dans cette belle
maison située sur une colline dominant
toute la vallée magnifique de Woldingham,
non loin de Croydon. L’année dernière
il eut le chagrin de ne pas voir à Prague
un délégué Vaudois au Congrès de la
« fraternité », car il aurait tant désiré
implanter cette institution chez nous !
Notre frère, qui s’en est allé soudainement dans la maison du Père, avait
dépassé les quatre-vingts ans.
Nous exprimons toute notre sympathie
chrétienne à la veuve et à la fille,
M.lle Dora Hill. C. A. TRON.
FEDERATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS.
---* A 026--1 927 ---
Colonie de Chicago.
4.me Groupe - A. Massaro.
Ont versé leur cotisation ; Giulio Cereghino, Davide Cereghino, M.me Davide Cereghino, ancien membre de l’Eglise Vaudoise de Favale, et 13 autres membres de
l’Eglise Presbytérienne Italienne de Chicago qui ne sont pas Vaudois et dont les
noms paraîtront dans un journal d’ici. Total dollars AQ.
Colonie de New-York.
12.me Groupe - Madeleine Caïrus (II)..
Ont versé leur cotisation : Pierre Fostel,
Albert Ayassot, Paul Michelin-Salomon.
Ont contribué pour les écoles du ViUar ;
Marguerite Caïrus, M.me A. Buongarzone,
M .me V. Serposis (2 dollars chacune), et
Suzanne Brez, M.me A. Coïsson, Madeleine
Caïrus (1 dollar chacune). - Total dollars 12.
13.7746 Groupe - Alice Duvoisin.
Ont versé leur cotisation : A. Masi, M.me
A. Ma^, M.me J. MaJanot, M. Salomon,
M.me Salomon, M.me Giaveno, Aldo Giaveno, Fr. Grill (44 Str.), Pauline GriU,
Henri Costabel', M.me Henri Costabd, Fr.
GriU (120 Str.), H. Ern. Jahier, Mme Réduy, Louis Martinat, M.me L. Martinat,
M.me Blanc, Jules Cardon, M. J. Cardon,
Miss Copello, M.me L. Viceré, Miss J. 'Au
çhincloss, Marguerite Menusan, Henri Pons
(Bessé), Louis Jahier.
Ont donné une contribution spéciale :
« Une amis des Vaudois », dollars 2 ; Alice
Duvoisin, dôllars 3. - Total dollars 30.
14.7746 Grouppe - M.me Pierre Baridon.
Ont versé leur cotisation : Henri Tron
(L.-ÌL), M.me P. L. Rostan, M.me P. Barbieri, M.me Em. Coïsson, M.me Ern. Jahier, M.me Josué Tron, Pierre Baridon,
M.me Pierre Baridon.
A donné une contribution supplémentaire (pour Collèges Vaudois), le pasteur
,P. Griglio, 2 doUars. - Total ddUars 10.
15.7776 Groupe - M.me Albert Jahier.
Ont versé leur cotisation : Alexandrine
Ribet, Alice Travers, M.me Attilio Paschetto, Albert Jahier, M.me Albert Jahier, M.me D. Boerio, P. L. Rostan, M.me
C. Garrignes, Jean Jourdan, Eugène Durand. - Total dollars 10. p. g.
Suit une « souscription de Pralins de
New-York » (dollars 32,50) pour les réparations au temple de Prali. Nos frères de
Proli, les seuls intéressés, connaissent déjà
les - noms des donateurs, que nous noua^
dispensons de publier pour ne pas créer
de précédents.
CHRONIQUE VAUDOISE
SOUSCBIPTION POUR LES COLLÈGES VAUOOIS.
L. 122.841,55
50,
Listes précédentes
M.mes et M.rs :
Robert Coïsson, Riga (l.er
versement) »
Souvenir du 15 septembre
1926 » » 50,—
M.me Vicqtuerot, Donneloye
(Suisse) » 52,60
Marguerite Rivoire, Stalliats » 4,—
(A suivre).
Total L. 122.998,15
H» H" ®
ECOLE LITI DU POMinET.
La reprise des cours, pour la prochaine
année 1927-28, aura lieu le 3 octobre, à
8 heures.
Le Directeur : David Jahier.
« ÿ H:
COLLEEE MOIS DE lOmiE PElilCt
L’inauguration de la nouvelle anné scolaire aura lieu le 3 octobre 1927, à 15 h.,
dans la salle du Synode, à la Maison
Vaudôîse. Le discours d’ouverture sera
prononcé par le prof. Attilio Jalla.
Le lendemain, 4 octobre, les leçons
reprendront régulièrement.
Le Preside : David Jahier.
JEUNESSE VAUDOISE.
Notre Jeunesse de la Vallée est cordialement invitée^ à une réunion spéciale
qui se tiendra dans le Temple du Chabas,
dimanche prochain 2 octobre, à 3 heures
de l’après-midi, et sera suivie d’une
«deuxième partie récréative , en plein
air, si le temps le permettra.
LA TOUR. La « soirée pour le Collège »,
annoncée dans les numéros précédents, eut
lieu samedi, à l’Aula Magna, devant un
nombreux public, sympathique et amusé
par la nouveauté du spectacle.
La délicieuse opérette : Giovannino a
Fangopoli a été jouée on ne peut mieux
par quelques douzaines de petits acteurs, actrices et comparses, recrutés surtout à l’Orphelinat et à l’Asñe d’enfanee,
intelligemment dressés avec une patience
infinie par l’infatigable organisatrice de la
soirée, M.me Balma, secondée par les de«
moiselles Arias et autres personnes de
bonne volonté.
Les 4 actes de la pièce sont plutôt quatre tableaux ravissants où figurent, dans
les trois premiers, les frimousses barbouillées et impertinentes des enfants, très pittoresques sous leurs haillons d’emprunt,
qui ont horreuT de l’eau, du savon, de
l’éponge et de la brosse, et se gaussant de
Giovannino, Spugnina et Catino qui voudraient leur inculquer l’idée de la propreté.
Après s’être rendu compte de l’heureuse
transformation opérée sur l’un d’entre eux
à la suit© d’un nettoyage et débarbouilJage
forcé, les voilà reparaître, au 4.me acte,
tous transformés à leur tour, les cheveux
bien peignés, la figure propre, parés de
leurs plus beaux habits, et qui entonnent
un hymne à la vertu de Teau, du savon
et de l’éponge. La piécette a donc sa ¡petite portée morale, et hygiénique.
iLes acteurs principaux, au nombre de
sept ou huit, ont joué leur rôle resiiectif
avec beaucoup de naturel et d’aplomb, surtout le protagoniste, Giovannino, un bon
futur acteur de nos Unions de jeunesse.
Dans les entr’actes, plusieurs élèves de
M.me Balma nous ont joué de gentils morceaux de piano et le public les a applaudis,
comme il a applaudi chaleureusement les
quatre actes de la pièce.
On nous dit que la « soirée » a été répétée dimanche soir, au profit de l’Orphelinat, avec le même beau résultat artistique et financier.
SAINT-GERMAIN. Asüe des Vieillards.
En souvenir du chev. Barthélemy Rostan :
Frères, sœurs et belle-sœur, L. 250 —
M.me veuve Rostan et famille, 100.
Nous remercions ces chers amis frappés
par un si grand deuil et. nous sympathisons avec eux. C. A. Thon.
SAINT-JEAN. Notre chaire a été occupée, pendant le mois de septembre, par
MM. Henri Rivoir, Enrico Corsani, Enrico
Meynier, et le sera, D. V., dimanche prochain, par M. David Revel.
Nous les remercions bien cordialement.
— Le 18 septembre a eu lieu l’enterrement de la petite Eisa Malan, âgée de quelques mois seulenient.
Nous exprimons aux parents affligés nos
condoléances sincères.
— Une intéressante conférence sur
l’Amérique du Sud a été donnéei par M. L.
Jourdan, dimanche soir, dans la salle Albarin. L’orateur, après avoir été présenté
par M. Tron, a parié d’une ¡façon très captivante, pendant plus d’une heure, sur les
Colonies du Sud-lAmérique, de la iTosition
matérielle et spirituelle des nombreux Vaudois qui les composent. Le public nombreux
a écouté avec un vif intérêt cette belle et
instructive causerie et a su gré à M. Jour- '3
dan de toutes les nouvelles, de" toutes les 'J
impressions qu’il a exposées avec tant de 1
•îm
précision et tant de clarté.
Ensuite le Pasteur lui adresse, au nom ‘j
de tous, des - remetcîmients et des souhaits
sincères et le charge d’apporter aux Vau-,^^:,;'
dois d’outre-mer, qu’il va revoir bientôt, '
nos salutations fraternelles. Y. - ¡.
VALLECRCSIA. Le dernier rapport
(1926-27) de VIstituto Femminile Valdese'
de Vallecrosia, soigneusement rédigé et
clairement documenté par le nouveau directeur, M. le pasteur Arnaldo Cornba, constate la bonne marche de cette institution,
qui a droit à la sympathie... pratique des
membres de nos églises. Les élèves sont
actuellement au nombre de 40, ressortissant à nos différentes Eglises d’Italie et
provenant des quatre coins du royaume :
des orphelines de guerre, des orphelines
de mère, ou de pere, ou de père et mère,
ou des victimes de la désunion des parents.
Toutes ces fillettes ont suivi avec profit
leurs cours scolaires, ainsi que le travail
à l’atelier et les exercices pratiques des
travaux de la maison.
Le compte-rendu financier accuse lires
.109.908,65 aux entrées — y compris les
versements mensuels des parents (12.000)
et le subside de la Table (12.000) — et
une somme égale aux sorties, avec un boni
de L. 985. D’où ü j^ésùlte que les finances
sont en? bon état et permettent au rapporteur « d’envisager l’avenir avec confiance »
...à la condition, toutefois, que les vieux
amis de l’œuvre ne se relâchent pas dans
leurs générosités et qu’il en surgisse de
nouveaux, « pratiquant la religion d’après
le précepte de Saint-Jacques I, 27 ».
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V
Nouyelles de la semaine.
Mi':’.' D’après les dernières données du compte
-<iu Trésor, il résulterait que la situation
1^. ¿financière continue à s’améliorer. La « cir-culation » bancaire totale est descendue
amdessous de 19 milliards. Les réserves
or de la Banque d’Italie se montent à 2.004
m- minions contre les 1.661 millions d’avant'.'î.-guerre, ce qui signifie que la lire papier
i'-jj? vaut actuellement centimes 16,33 or, avec
"i, une très sensible augmentation sur les
■deux ou trois dernières années.
Toujours en matière de finances, ü est
r bon de souligner que les Instituts de Crédit ont décidé de réduire, à partir du l.er
octobre, de 50 centimes pour cent l’intérêt
de tous les dépôts, et de réduire dans la —
même mesure la taxe d’escompte sur le
^-portefeuille commercial.
Les 8, 9 et 10 octobre prochain auront
^ lieu, à Rome, les congrès des syndicats agricoles (techniciens, journaliers, métayers.
m
f ;
propriétaires, bûcherons et bergers) qui
?ï auront à s’occuper de maintes questions
fe ■concernant l’agriculture : contrat de traf-' vail, emploi de la main d’œuvre, émigration intérieure, politique de la colonisation,
pacte de métayage, améliorations des cultures, crédit agraire, organisation pour la
vente des produits, etc.
A propos de la célébration de la fête nationale du XX septembre, l’Osserwiore Romano fait certaines remarques qu’il vaut
la peine de relever. L’organe du Vatican
reconnaît qqe le Gouvernement actuel n’a
plus envers l’Eglise les « manières rudes
„ . et violentes» de jadis, mais il ajoute :
| « Les causes de dissidence demeurent cependant et elles ne cesseraient que le jour
•où l’on trouverait le moyen d’assurer au
Pape, en face du monde catholique, la
pleine et réelle indépendance... La question
' n’est pas uniquement nationale mais tou,/«che tous les peuples, et toutes les nations
catholiques... ». On voit par là que la « réconciliation » que d’aUcuns préconisent et
“ 'd’autres redoutent est toujours encore à
fc faire.
I ' Un traité d’arbitrage et une convention
^"y■commerciale viennent d’être conclus entre •
Italie et la Lettonie et signés dernièrei < ment à Rome par M. Mussolini et le Miÿ histre des affaires étrangères de Lithuanie.
Wlfî* — On annonce de maints côtés — mais
iV'-'la nouvelle n’est pas encore officiellement
1^” «confirmée — que M. Chamberiain, ministre
v" des affaires étrangères anglais, actuellement en croisière dans la Méditerra.née, s’aboucherait prochainement avec
■M. Mussolini.
, — Les grandes manœuvres aériennes
I ,j^‘Qui viennent d’avoir lieu en Vénitie, se
• ïÿ sont déroulées sans accroc ni accidents, ont
’ ^ mis en relief l’abnégation, l’élan, le courage
et la capacité de tout le personnel et ont
permis de faire des expériences précieuses
pour l’avenir et le développement de l’avia„ii - tion nationale, ainsi qu’a pu le constater
le général Armani, chef d’état major de
l’aviation.
— En Chine la situation demeure grave,
la guerre des partis n’est pas près de finir
et l’on y voit de moins en moins clair. De .
graves démonstrations xénophobes (contre
les étrangers) ont eu lieu dernièrement à
Hankow, contre las Anglais et les Japonais ; ces derniers ont même dû recourir
aux mitrailleuses pour se défendre. Des
bai'ricades furent dressées autour de la
concession française.
— L’Amérique, l’Europe et le monde entier se sont passionnés, des semaines durant, autour du match de boxe qui eut
lieu le 23 courant, à Chicago, entre les
deux fameux champions Bempsey et Tunney. Nous aurions des réserves à faire, sur
l’importance démesurée qu’on a voulu donner à une séance de pugilat, mais nous
■devons la mentionner pour la chronique.
Songez que 150 mille spectateurs y ont
assisté, que l’entrepreneur a encaissé 42
miBions de lires dont 18 vont au vainqueur
Tunney et 9 à Dempsey..
— Un autre match —s’il est permis de
le qualifier ainsi — bien autrement important est celui qui eut lieu, dans le ciel
de Venise, le 26 courant, pour la coupe
Schneider, match aéronautique international de vélocité, mais auquel n’ont pris part
que des aviateurs anglais et italiens. La
coupe fut adjugée à l’anglais Webster, qui
a yqlé à une moyenne de 453 km., à l’heure.
— Les journaux continuent à enregis, trer désastres sur désastres dans maints
endroits de l’Europe, dus aux pluies torrentielles^ de ces dernières semaines. Dans
le haut Aidige on eut un vrai déluge :
l’Isarco (Eisak), déntesurément grossi, a
inondé la ligne du chemin de fer près de
Portezza : 16 noyés ; Bressanone sous l’eau,
maisons emportées dans plusieurs localités.
Jon.
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NoQYelles religieases et faits divers.
Le Frayer Book. La révision de la liturgie
de l’Eglise Anglicane vient de franchir un
nouveau pas difficile. Elle a été adoptée par
l’assemblée de l'Eglise Anglicane, sorte de
Synode. La discussion a provoqué de violents incidents. L’archevêque de Cantorbéry a été salué des cris de : « Traître,
Judas », au moment où il ouvrait la session. La révision a été votée par 34 évêques contre 4, par 253 membres du clergé
contre 37, et par 230 laïques contre 92.
On sait que cette révision du séculaire document liturgique de l’Eglise d’Angleterre
contient des formulaires nouveaux de tendances nettement catholicisantes. Cette révision n’est pas sans inquiéter, aüleurs
qu’en Angleterre. Cet automne, les deux
Chambres du Parlement. Britannique doivent encore se prononcer sur cette révision, avant qu’on puisse l’introduire, et,
en dernier ressort, par le roi.
{Semeur Vaudois).
« « «
La Croix, de Paris, a publié les renseignements suivants ;
C’est l’éternelle histoire. Plus la religion baisse, plus la superstition s’étend.
En voulez^ous la preuve ? La Préfecture de police de Paris vient d’établir qu’il
y a, dans la capitale, 3.460 cabinets de pythoniisses auxquels la clientèle verse chaque jour une moyenne de plus de '200.000
francs de « cachets ».
Ces cabinets, dit la Préfecture de police,
font de la consultation d’astrologie, de magnétisme, de poule noire, de jeu de piquet, de graphologie, de chiromancie et
d’occultisme.
Ils sont tenus généralement par des
femmes appelées « diseuses de bonne aventure ». Ces femmes vous prédisent tout ce
qui vous arrivera dans la vie, bon ou mauvais, et à ce jeu gagnent, .bon an mal an,
73 millions.
Certains journaux, ajoute-la Préfecture,
encaissent- chaque année trois cent miiUe
francs d’annonces de cette sorcellerie.
» * *
Lévites réfcrrmés. Ce système, qui a
donné depuis longtemps des résultats sa«tisfaisants en Hongrie, est plus nécessaire
encore en Roumanie, où le Gouvernement
ne fait rien pour faciliter le recrutement
du clergé de langue hongroise. Au reste,
dans cette Roumanie qui, par son attitude
envers les minorités, manque totalement
de générosité, l’institution dès lévites se
heurte à de graves obstacles et a besoin
d’être très isérieusement organisée. Beaucoup d’écoles hongroises, catholiques aussi
bien que réformées, ayant été fermées ou
nationalisées par l’Etat, il se trouve que
de nombreux lévites ont été mis dans l’impossibilité de poursuivre leur enseignement
et ne peuvent plus s’occuper que de cure
d’âmes. On a donc dû les déplacer et les
établir dans des communautés où ils soient
à même d’exercer leur double mission.
Tout cela n’a pas été sans bien des difficultés. Pour former les futurs 'lévites roumains, l’église a décidé d’organiser à leur
intention un enseignement spécial dans le
séminaire d’instituteur de Nagyenyed.
(Le Christianisme).
* * *
Espagne. Il vient‘de se passer, dans ce
pays, informe le Semeur Vaudois, un acte
d’intolérance incroyable à notre époque et
dont nous tenons le récit directement d’une
des personnes qui ont joué un rôle dans
cette affaire.
Une femme, mère de famille, suivait les
cultes protestants. Elle entendit mentionner les frères et sœurs de Jésus. Elle interrogea une protestante qui .lui montra
les passages des évangiles qui mentionnent la chose: Matt. XII, 47; XIII, 55
et 56; Marc III, 32; Luc VIII, 20. Elle
parla du fait et le propos fut rapporté au
prêtre. Celui-«ci vint, avec deux témoins,
interroger la femme et lui demander s’il
était vrai qu’elle avait dit que Jésus avait
des frères et sœurs. Effrayée, celle-ci répondit : « Ce n’est pas moi. C’est SaintMatthieu et Saint-Luc qui le disent».
Là-dessus un procès fut engagé contre
la pauvre femme, pour cause de lèse-religion. .Elle fut condamnée à deux ans de
pénitencier. Le pasteur et la communauté
intervinrent ; on interjeta appel du juge-^
ment qui fut porté devant la cour de Madrid. Celle-ci confirma la condanmation. Le
procureur-général fit cette déclaration formidable : « Ces propos sont plus graves
qu’un blasphème, car ils portent atteinte
au dogme de la religion d’Etat». Il est,
. en effet, possible d’entendre dans la rue
blasphémer contre le Christ ou l’hostie. On
s’en tire alors, paraît-il, s’il y a plainte,
avec une quinzaine de jours de prison.
Mais mettre en doute l’immaculée concej»«tion du la virginité perpétuelle de Marie,
dogmes catholiques, contraires aux évangflfis, est beaucoup plus grave.
Si extraordinaire que cela paraisse, au
XX.me siêde, la femme coupable du propos séditieux, qui est simplement biblique,
est actueliement en prison et subit sa
peine. Mais l’opinion publique ne protestera-t-elle pas contre une pareille iniquité,
dont on n’avait plifô eu d’exemple, même
en Espagne, depuis bien longtemps !
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à faire dans la presse protestante de notre
pays : chacun sait qu’ü fut un des meilleurs prédicateurs, un des plus fervents
apologistes des principe,s chrétiens et une
de nos meilleures plumes lévangéliques.
Les dix méditations du beau volume qui
vient de paraître : La Foi - La Foi sans
les œuvres et la Foi avec les œuvres - La
Foi des Réformateurs - La Foi évangélique
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de Saint-Paul à la charité - Amour envers
Lfieu et envers le prochain - L’Amour évangélique, vigoureusement et clairement écritês, édifiées sur la pure doctrine évangélique 'éclairée par la conscience, la culture
et l’expérience du chrétien qui veut convaincre par une argumentation toujours
logique et droite; ces méditations, dis-je,
vont instruire et édifier les croyants et seront lues avec intérêt et profit même par
ceux qui ne partagent pas notre foi.
* ^ s
Reno Balma : Il 7° Campo Alpine Unionista {al Pra) - dal 5 al 15 Agosto 1927.
En vente chez l’auteur. - L. 1.
Contient, dans ses 32 pages, les procèsverbaux des 10 journées du Camp, résumés avec beaucoup d’esprit, de verve et
d'humour, et sera lu avec bonheur par tous
les jeunes qui n’ont pas eu l’avantage d’y
prendre part. Le côté religieux et spirituel
du Camp y occupe la place qui lui revient.
üt « *
C. Bonavia : Commènti àl Vangélo — Libreria Editrice Qaudiana - Torre Pellice — L. 5.
Ce n’est pas un commentaire de l’Evangile ; c’est un recueil de méditations que
M. Bonavia, le jeune poète de « I Servi »,
a publiées pour ses amis intimes et pour
tous ceux qui aiment, avant de commencer
leur rude labeur journalier, s’abreuver
pour quelques instants aux sources éternelles de la vip, quefe Chist nous a révélées.
C’est donc un ouvrage de piété, toujours
simple et à la portée de toute âme ayant
des .besoins religieux, et qu’anime, d’un
bout à l’autre, un souffle de mysticisme
pratique et chrétien servant comme de fil
conducteur pour relier les divers chapitres
qui constituent le volume.
Nous ne doutons pas que le livre va être
en bénédiction pour bien des personnes ;
car toutes y trouveront la page qui les empoigne ou qui les émeut en leur ouvrant,
- et quelquefois inopinément, de nouveaux
et de plus larges horizons, sur tel passage
ou personnage biblique : soit qu’ü parle
de l’homme en général ou de quelque apôtre en particulier, de l’église ou de la
prière, de la femme ou de la foi, etc. Th.
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Colombo: 13 Ottobre da Genova, 14 da
Napoli per New-York.
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Duca degli Abruzzi: 4 Ottobre da
Napoli, 5 da Genova, per Barcellona, Dakar
(ev.). Rio Janeiro, Santos, Montevideo e
Buenos Aires.
Principessa Mafalda: li Ottobre da
Genova, per Barcellona, Dakar, Rio Janeiro,
Santos, Montevideo e Buenos Aires.
Duca d'Aosta: 19 Ottobre da Napoli,
20 da Genova, per Barcellona, Rio Janeiro,
Montevideo e Buenos Aires.
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Orazio: 22 Ottobre da Genova,
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