1
H^rant avec la Poste.
jJli^**’*honneinent par an
Fi'. 3
6
ex. à la même
186, chacun Fi-. 5
''6,A.uti‘iche-Hongrie,
I Brésil, Danemark,
Hollande, Safede
Pogii' ahnnjienient
' Vit,,, selon V Ar.covd de
. . . Fr, e
s’abonne
fW d’Adininistrat.ion i
ihaia n ■ Pasteurs; et à
4 "forre Pellioe.
Année XXXV. K 28.
L’abonnement 86 paye d’avance.
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N. Tourn, prof., ?b»-re Pellice et
luv l’Administration i
pour l'Administration 4 M. Jean
Jalla, prof-. Tome Pellice.
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15 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
J^^aeres témoins. Acl. 1,3. Suivant la vérité avec la charité. Eph. IV, 15. Que ton régno vienne. Malt, VI 10.
i
Sommaipe :
d’Allemagne — L’éducation de la personnalité — Madame Nicoolini — Miesions
phronique — Périodiques — Revue
Politique — Anmmces.
corame nos aïeux, surent tout sacri
lettre d’Allemagne
Dttreii, 28 Juin 1.Í100.
“ Â'cho des Vaüées. .
cher
viens d’.assister à une belle fête:
*’de A.ssemblôc de la Société Gus
I «e
3Ve.
q,.. Adolphe de la Prusse lihénane,
a' i\cL ' T\.‘î__ J.. OK
® est célébrée à Düron du 25 au
qg ’ et je voudrais t’en donner uue
ijjo'*'® description qui pourra peut-être
. f/id Irifii-ûnva
h
esser tes lecteurs.
qh ^.“^en est une ville située à mientre Cologne et Aix-la-Oliaet à 20 Kilom. au Xord de
% !• CTolbiacum des Eomaius) où
iflo la célèbre
bataille en l’an
C| .i'll so terinina par la victoire de
hu et sa conversion au ehristia
— Püreu compte aujourd’ hui
' habitaftts dont 3000 seulement
■ *• retestants réformés, descendants,
Pq Srando partie, de ces glorieux
ï'jg®eutés pour c.ause de religion en
’^dre et dans les Pays-Bas, qui,
L
fier pour rester fidèles à leur conscience
et à leur Dieu. C’est cette petite paroisse,
qui a eu le courage d’inviter la Société
Gust.-Ad, à célébrer dans son sein
sa fêto annuelle — une de ces fêtes
comme ou ne les voit guère que dans
les grands centres protestants et que
cette minorité évangélique dans une
ville aux 9jl0 catholique a su rendre
si belle, si intéressante que tous ceux
qui ont eu le privilège d’y assister
sont unanimes à déclarer que la réalité
a de beaucoup dépassé leur attente.
A r arrivée des députés de la province et du dehors, même de 1’.Italie
comme ton serviteur, chacun était
étonné de voir les principales rues
pavoisées et ornées de drapeaux et
de bannières aux couleurs allemandes
(blanc noir rouge) ou prussiennes
{blanc et noir ) ; mais le pjns bel
ornement c’ était la cordialité avec
laquelle on était accueilli par les
coreligionnaires et conduit dans les
familles où les logements étaient préparés. Pour ma part j’ai été reçu
dans une famille des plus charmantes
que je connaisse et traité comme un
frère.
Le Lundi soir eut lieu la réception
solennelle des invités dans le Gemeinda
Hans grande et belle maison, propriété
H
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2
218
de la conirnuniiuté évangélique. Là on
entendit de bien beaux discours du
Bürgermeiscer (Maire) du Surintendant Millier, Pasteur de Düren souhaitant la bienvenue aux coreligionnaires,
puis les réponses du Président de la
Société, du Surintendant général de
toute la Province et do quelques autres
qreraonnages.
Le lendemain matin eut lieu la
séance privée dans laquelle on oxainine
et discute les demandes des différentes
églises de la dispersion (diaspora) et
des institutions anologues. Ce qui
frappe et réjouit en même temps
c’ est la cordialité, la courtoisie qui ne
cessent de régner au milieu dos discussions les plus animées. An sujet
de F-Italie le subside proposé était de
400 Mk. mais il fut élevé à 600 à
diviser eu deux parties égales entre
notre Chiesa Valàese et F antre église
également italienne.
A mi-séance ont lieu une panse
d’un quart d’heure dont chacun profita pour faire visite au buffet préparé
dans une salle à côté par les soins
du Comité de réception. — On nous
offre du bouillon, du Butterbrod avec
de la viande, du fromage, du vin ou de
la bière, à choix, et lorsque je crois
de payer mon écot F on me répond :
Cela ne coûte rien.
L’ après-midi eut lieu dans F église
— bondée — un service divin, très
long mais extrêmement intéressant,
soit par le discours du Pasteur Laue
notre cher ami, soit par le compterendu exposé par le Président Dr.
Terlinden d’une façon vraiment magistrale, soit par les choeurs de toute
beauté exécutés alternativement par
UE choil des meilleures voix des
membres de l’église et par la jeunesse
des écoles — Savent-ils chanter ces
Allemands ! Un moment des pins intéressants fut celui deR offrandes faites
par telle église ou société en faveur
de quelqu’ autre église plus pauvre,
et que Fou juge du la surprise do
. l’Assemblée lorsque lo Surintendant
Miiller, au nom de la paroisse do
Düren déposa entre’ les mains du
Pi ■ésident la jolie somme de
Marks soit 52500 fr. destinés à
un fond dont les interets
seront distribués aux comm
se trouvent dans le besoin, soit
l’érection de locaux de culte,
pour Fontretien des écoles évang®*
ques.
42000 marcs collectés dans
communauté de 3000 âmes cela,
dire deux choses: d’abord qite
descendants de persécutés pour laU
et la liberté ont su par leur actD'D
leur esprit d’initiative et leur
totc se créer une belle position fl***
téviellc — on m’ a dit que les
Evangéliques de Düren payent aiit®
d’impôts que les 24000 Oath. l'OinaE j
— cela vont dire en second lien
ont le cœur chaud et la main ouv®
pour faire du bien à tous et pr'® ^
paiement aux domestiejnes. de la fff.- \
aux « Glaubensgeiiossen » aux
011 la foi. En effet on trouvera ^
ficilement une autre ville qui soit - .
riche que Düren en fait d’instituti® .
de bienfaisance de toute sorte d®^
à F initiative et à la générosité *^1«
princièro des industriels protesta®,
— car Düren est une ville esseiiF®
lemont industrielle. — Eabrique®,.^
papier, de drap, d’aiguilles à i
etc, occupent un grand nombre df ■'
vriers généralement catholiques
mains tandis que les patrons
majorité protestants; mais les
tiens entre les deux confessions
excellentes, car la bienfaisance
riches est lo pont qui les rappr®
des pauvres.
Le soir eut lieu une grande ass
er
hlée où F on entendit les discour® U
MM. Gerbert, llackonberg député ^
Parlement prussien (Landtag)Plied®,
de Madrid, et du député de F
italienne des Yallôes du PiémouV^| i
discours entremêlés de belle
vocale et instrumentale — chœ® p
Holi, plain-chant — C’était bien
-Le lomlcmain on entendit
orateurs, mi excellent sermon du
rinfendaiit Meyer do Zwickau
des coniptes-reiuliis sur Fœiivr® .
4
3
219 —
»y i'ie (du cher ami Meyerliofcr) etc.
banquet auquel prirent part
l^ttc-être 300 porsonues fut aussi une
l^'Plus belles occasions d’entendre
a,® propos de table l'emplis de cœur,
®«Prit et d’ amour fraternel,
j. ”’î(sse l’église évangélique de Düren
jjA^^dlir les fruits de toutes Ida bé®fotions que lui souhaitent tous
^ qui comme moi ont eu le privide jouir de cette belle fête de
®®pitalité chrétienne et de 1’ amour
éternel.
P. C.
JC III pciimia
(V. N.oa 17, IB. 21 et 24)
sentiment ■ de la personnalité
P ®ianifcste de bonne heure chez
^®nfant. Il est parfois excessif; il
' le diriger, souvent, le corriger,
jS'i'uais le comprimer. Au con
ïCiute manière le développement,
plus mauvaise manière de faire
il faut en aider et favoriser
[|®du,
r«ci
cation de la personnalité, c’est
''Vouloir en toute chose sïibstituer
. Propre personnalité à celle de
¡.jg'^'^.nt. Beaucoup de parents ont ce
[ Ils voudraient que leur enfant
' ^ecût, pour ainsi dire, qu’en eux
% eux — si .ee n’est pour eux.
; ^®f^r pour lui, vouloir pour lui,
u/ ipiii pour lui, voilà leur grand
L, ^cipe d’éducation. J’y pense moi,
leur grand mot. Après avoir
^ concerne sa pre
éducation, y compris la nature
a-miisenients, ils penseront à. la
î ÿ .^'^tion qu’ il devra prendre, puis
carrière qu’il devra choisir, puis
1^^ place qu’il devra occuper, puis'
*Qoment où il devra se marier et
^hoix qutil devra faire.
■ I
'..Jq meilleur souhait que l’on puisse
pour un eufapt élevé de cette
*'"'ère, c’est que le sentiment de
f personnalité se réveille en lui et
qu’ il réagisse et se révolte contre
un système qui a pour effet de paralyser toutes les énergies de sa
nature et de le maintenir dans un
état de perpétuelle minorité. ■
Si vous voulez que votre enfant
devienne un homme, ne le traitez
pas comme un être d’une nature
inférieure, qui aura toujours besoin
d’une autre raison, d’une autre conscience, d’une autre volonté pour se
conduire dans la vie. Considér6z-le
simplement comme un homme qui,
au point de vue moral comme au
physique, n’a pas encore atteint sa
stature normale. Mettez-le dans des
conditions favorables pour qu’il puisse
se développer et croître, dans un sens
comme dans l’autre. Secondez ce
développement et, en voyant votre enfant prendre de plus en plus conscience de lui-même et de sa personnalité ne regardez pas cela comme
un sujet d'inquiétude, mais plutôt
comme un sujet de joie, et d’espérance. Au lieu de vouloir le plus
longtemps possible être tout pour
lui et pourv'oir à tout, pensez à le
mettre le plus tôt possible en mesure de se conduire par lui-même et
de se suffire à lui-même. Son respect
et son affection pour vous n’en seront nullement diminués. Au contraire, il vous sera d’autant plus
reconnaissant que vous aurez mieux
su faire de lui un,, homme libre et
indépendant.
• Autant il est mauvais et dangereux
d’exiger des enfants des choses audessus de leurs forces physiques ou
intellectuelles, autant il- est bon,
utile et éducatif de leur confier de
bonne heure, de petites tâches qui
requièrent de jeur part une certaine
attention et impliquent une certaine
responsabilité. I.es enfants ont un
grand besoin d’activité. On le voit
dans leurs jeux. Ils y déploient souvent beaucoup d’intelligence, d’esprit
de suite et de ténacité. Il faut voir
comme ils se montrent ingénieux à
tourner les difficultés, si ce ii’est à
les surmonter. .Sachez profiter de
4
— 220 —
ces dispositions naturelles, à la fois
pour les habituer à se rendre utiles
et pour les familiariser progressivement avec les exigences et les difcultés de la vie.
On se récrie contre «l'imprudence»
des parents qui envoient de tout
jeunes enfants faire de petites commissions à une certaine distance, sans
trop s’inquiéter des petits dangers
qu’ ils peuvent rencontrer. Ne vous
laissez pas arrêter par ces craintes.
Traitez un peu les enfants en hommes, et vous en ferez des hommes.
Heureux et fiers de se sentir capables de faire quelque chose, ils mettront toute leur attention à bien
s’acquitter de leur message, et il vous
arrivera bien rarement d’avoir à vous
repentir de le leur avoir confié.
Je ne dis pas qu’ il ne leur arrivera
jamais de laisser tomber le paquet
ou de tomber eux-mêmes, mais ces
petits accidents mêmes seront pour
eux autant d’expériences personnelles
dont ils profiteront bien plus que de
beaucoup de recommandations. Sui
vez, en cela comme en tout, une
marche progressive et confiez-leur
des tâches de plus en plus importantes, à mesure que leurs forces
augmentent.
Ne craignez pas de les mettre
quelque peu à part de vos propres
occupations, même, jusqu’ à un certain point, de vos préoccupations,
si ce n’ est de vos soucis. Qu’ ils
sachent ce que les choses coûtent,
afin qu’ ils en apprécient mieux la
valeur. Pour autant qu’ il est possible
que chacun de vos enfants ait Quelque chose à faire dans la maison,
une espèce de département qui lui
soit tout particulièrement confié et
dont il ait la responsabilité — et
que cette marque de confiance soit
regardée comme un honneur : et que
celui à qui il est « le plus confié »,
c’ est-à-dire, à qui l’on demande
davantage, s’en sente le plus honoré.
Je vous conseillerais en particulier
de charger un de vos enfants, celui
qui a le plus d’ordre, de tenir la
ait;
comptabilité de la maison. Si
n’ avez pas l'habitude d’inscrife
par jour vos recettes et vos dépeO^
prenez-la, pour 1’ éducation de
enfants. Vous les initiez ainsi à .
vie pratique et vous leur faites pï® ,
dre des habitudes d’ordre, ûe®
choses également précieuses. Les ^
blêmes pratiques que votre
mathématicien et teneur de
devra ainsi résoudre jour par j®''■
si simples qu’ ils soient (et ils op
seront pas toujours),seront plus
pour former son esprit que les p‘■
compliqués d’entre ceux qu’ on
enseigne à résoudre à l’ école.
Il est bon aussi que l’enfant
quelque chose qui soit à lui et dû
il ait la pleine responsabilité. •,
possible, que ce soit quelque cîiû® ;
dont l’entretien lui coûte quelfi'*^
soins — et mieux encore, qusl‘1':.’
chose dont il puisse accroître ,
valeur par ses soins et son traV^'^
La propriété individuelle, malgré te
le mal qu’ en disent beaucoup ^
gens et, disons-le aussi, malgré l’nP .
que beaucoup de gens en font, ® ■
toujours un des plus puissants facteu ^
d’éducation et de progrès sous t^n
les rapports — et cela est vr»‘
tous les âges.
J’ai parlé ailleurs des jeuX
exercices de l’enfance et de la
nesse. Je n’y reviens ici que
vous recommander de leur laisset'^
ce sujet, la plus grande liberté
sible, je veux dire toute la
qui est compatible avec la prudei’^
bien comprise — qui n’est p
timidité — et avec cette loi
monie qui doit gouverner toute *
ducation pour mettre l’équilibre da^ ;
le développement des différentes -I
ft
cultés. De même, ne vous
pas trop de leurs petites quet®^
et laissez-les régler entre eux
petits différents. Gela aussi est
école où l’on apprend à conu^'“Jf
en petit ce que 1’ on trouvera
tard en grand dans la vie. Ces
tements ont leur influence suf
formation de la personnalité. En
5
— 2‘il. —
trop Ies réprimer ou les résoudre
Votre propre autorité, vous em
Juchez plus de bien que vous n’ en
Wes
-6s. La politique de non intervenest presque toujours la bonne
pareil cas. N ’ intervenez que quand
apercevez des signes de maudispositions qu’ il faut couper
leur source où qu’ elles se mani*^tent.
, ,1-1 y a malheureusement un cas
ces querelles d’enfants ont un
.®^t désastreux pour 1’ éducation :
jP est celui où les parents s’ en mêùt de part et d’autre, non pas pour
^6ttre la paix, mais pour prendre
P^rti chacun pour les siens. Le rePtoehe le moins sévère que l’on
puisse faire aux parents qui agissent
f linsi (et ils sont nombreux) c’ est
> ® dire qu’ ils sont de mauvais édu^ ®^teurs.
(A miwe).
Valtlésius.
îlaaame NICCOLINI
C’ est avec une profonde douleur
' nous annonçons le départ de la
( énérée Directrice de notre Ecole
'■ j,Upérieure, enlevée subitement à
, affection des siens et à l’œuvre
elle accomplissait avec tant de
^evouement. Après avoir assisté, mer: matin,, aüx examens, elle passa
®Pcore toute l’après-midi avec les
I ^^eves, qui achevaient leurs ouvrages
( P coûture, et ne rentra chez elle
■ six heures. Après un frugal
ÎpPas, elle se rendit, comme elle le
Îài
^^sait souvent, chez M.me Jalla. Ce
là que, au moment où elle se
, ' ^®posait à retourner à la maison,
, il® se sentit tout-à-coup mal et ne
Put piyg partir. Elle s’est éteinte
. ,^^edi matin dans les bras de son
,A^Uveur, sans avoir pu, pendant ces
' jours de maladie, prononcer une
Pifóle, ni faire un mouvement qui
indiquât qu’elle fût en possession de
ses sens. Un très nombreux cortège
l’a accompagnée dimanche soir à sa
dernière demeure.
Nous ne pouvons dire aujourd’hui
tout ce qu’ a été M.me Niccolini pour
l’Etablissement auquel elle a consacré
son activité pendant près d’un demisiècle, Nous labsons ce soin à une
plume plus autorisée. Si nous devions
caractériser d’im seul mot son système pédagogique, nous dirions qu’il
a été celui ; de la bonté. Les très
nombreuses élèves qui ont passé par
l’établissement seraient unanimes à
affirmer que c’ était le bon et qu’ il
a eu les meilleurs ré.sultats. On peut
bien dire que Madame Niccolini a
été aimée de toutes ses élèves et
que toutes celles qui ont été au
« Pensionnat » ont conservé d’elle
un affectueux et reconnaissant sou
venir.
Que Dieu soit avec toutes les personnes que son départ a frappée plus
directement, et en particulier avec
sa sœur, M.lle Peyran, qu’elle laisse
tout-à-fait seule.
Poiiiaret. Pendant qu’à La Tour
les derniers devoirs se rendaient à
Madame Niccolini, un bon nombre
de parents, amis et autres personnes
réunies, d’après l’invitation du pa.steur, dans l’école de La Pérouse, y
prenaient part à un service commémoratif de la chère et vénérée défunte, lequel fut, en même temps,
au premier chef, un service d’édification. Des passages bibliques et des
cantiques adaptés à la circonstance,
un aperçu de ce que fut la vie de
M.me Niccolini, des appels sérieux
aux âmes, des prières pour les cœurs
affligés rendirent ce service particulièrement touchant et concourront à
ce que la mémoire de notre chère
sœur soit en bénédiction aussi dans
le Val Pérouse.
6
‘22Ü
Le courrier du 17 avril, qui vient
d’arriver du Zambèze, est encore plus
triste que le précédent. A Loatile,
l’enfant de Prosch mort-né, MM.
Coillard et Burnier assez sérieusement malades, ainsi que les trois
Mann. M. Mann, surtout, avait une
inflammation de la moelle épinière,
qui lui avait déjà paralysé le côté
droit de la tête, et dont les effets
terribles tendaient à s’étendre encore.
A Sesiieke, tout le monde très
faible. M.lle Dupuy a passé par des
crises terribles d’hystérisme cpii l’ont
rendue folle furieuse; elle a expiré
le 13 avril pendant une de ces crises.
L’inondation, plus forte qu’elle n’avait été depuis 1878, retenait encore
les Jalla, Ramseyer et Rittener, qui
prévoyaient de ne pas pouvoir partir
avant la mi-mai.
Par contre, les Lemue, arrivés le
11 mai àBoulouwayo, avaient pu passer par la ligne de Beira et un télégramme reçu à Piiris nous apprend
qu’ aux derniers jours de juin ils
étaient heureusement parvenus à Mozambique, sur l’Océan Indien. Prions
pour que Dieu épargne les autres
membres de la .mission du Zambèze
et que les nombreux sacrifices de
vies qu’ elle a coûtés produisent de
nombreux fruits, à la gloire du maître de la moisson.
dfifiOjMIQlÎHÎ
Collège. L’examen de licence lycéale a eu un résultat très satisfaisant.
Outre les trois élèves qui ont été
dispensés de tous les examens, deux
autres, M M. Willie Long et Adolphe
Chauvie, ont été licenciés, et le sixième n’aura que l’italien à réparer en
automne.
L’examen de licence gymnasiale
a été moins heureux. Un seul élève
sur cinq a emporté sa. licence d,n
premier coup. I.es autres auront '
ou plusieurs branches à réparer. .■
Les examens de promotion n®»
pas été brillants, surtout au Lyc®f'
Cinq nouveaux élèves sont def
admis en quatrième année et qnS’^j
en première.
A l’Ecole Supérieure, là
des élèves qui se sont présentées, ,•
l’examen ont obtenu la proniotio®'
Quatre nouvelles admissions.
Bibliothèque. M'. le professeur
Vinay, bibliothécaire, nous prie
noncer que la rentrée générale |
livres de la Bibliothèque pastof^f
et de la Bibliothèque du GoUèl^
aura lieu mercredi prochain, 18 coM)'®“
Pouiarct. On nou.s écrit:
Les promotions à l’Ecole Lati^®
ont eu lieu Vendredi 2g Juin
il
heures, sous la présidence de
Léger- secrétaire de la Table et
vaut un public assez nombreux i®?"
partenant à toutes les pai'oisseS “
la Vallée, de Prarustin à Praly.
L’année scolaire s’était oiiveri®
avec 31 élèves ; deux nous ont quitt?®en route, les autres ont subi jP.
examens d’une manière en génef^
satisfaisante. Vingt-quatre élèves pA-, ,
été promus ; trois ont une brancW 1
à refaire, deux ei> ont plusieurs. i
La 3.111e année avait 8 élèves,
6 se, sont présentés pour les exatn^^, ■
d’admission à la Tour et ont as?^' ;
bien réussi, puisqu’il n’y a, sur.
totalité, qu’ un examen de latin
réparer.
Il ne s’est présenté cette
pour r introduction que 7 élèves ® ■
nous avons dû en renvoyer deU^L-;
Cinq, ce .n' est pas assez pour :
première .année! Nous' prions
pasteurs de plaider la cause de J
qui est aussi celle de la Vallès ®-Ô
de notre peuple. Après la lectuf®. .1
des résultats et la distribution
prix, Mm. Léger, Micol, Weitzecks*!
C. A. Tron et Fornerofi ont
aux élèves dès paroles d’encoUfà .L
7
— 223 —
et de recommandation pleines
® vérité et d’ à-propos.
Un auditeur.
' famille Peijraii remercie cha
'■fiusement ceux qui, à 1’ occasion
QA'nar'f erxiirl Cl Î T» rio Icini- Tiicin — ciìi'n/iia
départ soudain de leur bien-aimée
^ladaine Aiigiistiub Niccoliui
“’it témoigné leur sympathie aux
Parents affliges. Les personnes qui
auraient pas reçu la participation
^ rlonil K</^n4* rl ^ ov i-'ti
ce deuil sont priées d'excuser
oubli involontaire.
I® é ® I ® il 11 m © S)
Bollettino del Colportaggio
, ,^’est un nouveau périodique, trimespublié par l'Agcuce italienne de la
8,
l^ciété Biblique Britainiique et Etraù
^^'’6- Il ae propose: “ 1“ de fournir à
. chera collaborateurs les dépositaires
ÿ colporteurs de la Soc. Bibl. Br. et
] comme aussi à ceux qm Iravadpour d’autres sociétés et comités,
trait d’union, un encouragement,
le moyen d’un journal qui leur
jPNrte les nouvelles de notre œuvre
toutes les parties du monde et
spécialement en Italie — 2^ de faire
^ ^jiaître cette œuvre importante aussi
, d autres, et spécialeraent aux églises
Vangéliques d’Italie, qui, nous ,croyda pouvoir le dire sans offenser per.dne, ne la connaissent et no l’appré®ht pas comme elles le devraient.
r i'-- ........—,
LC premier numéro contient, entre
«très choses, une notice courte et
l^cstantielle sur la Société Biblique
et Etr.
1 Be Bollettino paraîtra le Ir Juillet,
® Octobre, le U’ Janvier et le 1 r
Avril.
ïitutile de dire que c’est M. A.
%
, -ciIIqj Agent de la. Société, qui on a
la clifirs:c.
!^os bons soiiluitrt confraternels.
t.
L’Ami de la Jeunesse.
Sommaire (la du 7 Juillet 1900.
L’eau, poésie, O. Âuhert (illustré). — Les
Cliiiiois et leur éiTiigrat.ioii en Amérique. —•
Hahitatioiis à bon marché à New-York. — Les
deux filles de la Couite.sse Léoiia (suite), 7..
Biron. — Souvenirs d’uiie promenade dans
l'Amérique du Sud (suite), Trezzini-Bou
diet (illustré). — Le Basset du Trentième,
trad, de Rod~Loy (illustré). — Beux aveugles
qui ont fait leur chemin. — Questions nouvelles.
Revue Politique
Il est bien regrettable que la Chambre
11’ ait pas su s'imposer le saeriftee de quelques
séances de plus, avant les vacances, pour
discuter, d’après la qiroposition de SI. Pantano,
le projet de loi sur l’émigration. O’ est nue
erreur déplorable que les socialistes auront
quebiue raison d’exploiter et ils n’ y. manqueront certainement pas. De quels droits les
libéraux déplorerout-ils l’intransigeance ultra-radicale. lorsqu' Us so sont refusés à discuter une loi ayant un oaraotère social et
se rapportant aux conditions économiques du
pays ? — A vant de s_’ ajourner la Chambre
a cependant appronvé 1’ accord commercial
avec les Etats-L’nis et.... enseveli le pirojet
relatif aux rabais à accorder sur les voies
ferrées du royaume, aux maîtres élémentaires.
Le Gouvernement a promis, il est vrai, d'étndier la question, mai.s nous né savons que
trop ce que cela signifie.
Les nouvelles de la Chine continuent à
Être exceptionnellement graves. Aux massacres
des Boxers sont venus s'ajoutey le coup
d'état et la révolution. Les vic;e-rois paraît-il
auraient omiseillé la suppression des Boxers
et .stigmatisé les horreurs qu’ ils ont commises.
L’impératrice aurait partagé leur avis. Mais
le prince Tiian, le père de l'héritier présomptif
de la couronne intervint eu déclarant qu'il
assumait la responsabilité do déclarer la
guerre aux étrangers. Aus.sitôt le cri •. Mort
aux étrangers retentit dans le palais. Le
jeune empereur et l’impératrice furent (l'abord
gardés à vue et condamnés plus tard a boire
du .pijison. Pékin est donc en pleine révolution, livrée an.x excès de la populace. La
plupart des légations sont brûlées et tout le
personnel s’ est réfugié à l’ambassade d’Angleterre protégée par des troupes européennes.
Heureusement pour nous, les Chinois semblent
en proie aux divisions intestines; ils se détiMiiaoTit iiiitvr. fil,: T.ft narti de V (\rdre. l’at.
tnii.sent entre eux Le parti de ! ordre, l’attitude énergique de plusieur.s vice-rois nous
laissent espérer que le.s Boxers et Icnrs complices vont être réduit.s à. hi. raison. Mais les
pnis.sn.nc.es continnent d envoyer des troupes.
L'Italie seitlement va envoyer environ 2.900
8
224
h. Le Japon, enconragé par l’Angleterre,
enverra le contingent, ¡e pins con.sideralle,
20,000 h. dit-on,- et eu présence du danger
commun, le.s'autres nations ne feront aucune
objection; Pourvu qu’il n’abuse pas de la
confiance qu’ on doit forcément Ini accorder.
A propos de la démission des généraux
Delanne et Jamoiit, 1’ nn généralissime et
l'autre chef d’état major de l’armée française,
M. Waldeck-E,ou,sseau, interpellé, a prononcé
un courageux et magnifique discours où il a
flétri les menées des nationalistes, lesquels
sous prétexte de défendre l’armée qui n’a
nul besoin d’être défendue, veulent prendre
une infinence sur elle en vue de desseins
inayon.ables. “ Il iie faut absolument pa.s,
dit-il, permettre que la politique s’infiltre
dans l'armée,,. On a voté à une assez grande
majorité F afficliago du discours dans toutes
les communes de laPrance.
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Giulio Itari'ili, di Edoardo Calandra, di Vitt“‘
Ber.sezio, di Do Gaetync a di altri acciaia*
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