1
I—
Soixante-deuxième année.
18 Juin 1926
N» 25
»
i-'
w
O
a.
«s!
O
»
>
<!
Z
£3
S
H
s
O
O
LECR'; Des VALLEES
il
■Çi^
.o\sf*-.ÿ3Î^
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'M'i
Vallées Vaudoises . . . ^ - ...
Italie (en dehors des Vallées)^^i Colonies
Etranger..................i . . '. .
Plusieurs abonnements à la même adresse
Etats-Unis d’Amérique....................
Par aa Panr 6 mali
L. 8,» 10,—
» 20,» 19,1 doll.
5,611
Va doli.
On s'abonne : à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Écho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L’ABONNEMENT SE PAVE D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, au Directeur M. Jeah Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N* 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceiix du commencement!
de l’année.
«A. La Numéro: 25 sentîmes «a.
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables... dismes de louange, occupent vos pensées (Phil. IV. 8).
s
M
a
O
ci
Z
H
>
<
W
O
f
>
’T)
O
M
H
Vivre de leur vie.
Une des plus poignantes préoccupations
des conducteurs d’églises et des chrétiens
qui s’intéressent à la vie religieuse d© nos
communautés, est celle de devoir toujours
encore constater que, chez nous comme
partout ailleurs, on ne peut absolument
pas identifier l’église avec le peuple, vu
qu’un nombre trop considérable de nos
gens se soustrait volontairement, obstinément à toute influence religieuse. On dirait
parfois qu’il y a une sorte de cloison étanche entre les deux collectivités telles que
nous les entendons.
Dans chacune de nos paroisses on compte
bon nombre de personnes ne fréquentant
jamais le culte principal et fort peu les
réunions sur semaine ; quantité de jeunes
gens qu’on ne voit plus ni aux cultes ni
aux-Séances de l’Union Chrétienne, du jour
où ils |sont enfin émancipés, c’est à dire
du jour où « ils ont pris la communion» !
Et nos Pasteurs en souffrent, ils souffrent
de l’indifférence des uns, de l’impiété des
autres ; ils souffrent en voyant le relâchement des mœurs et les ravages de l’alcoolisme. Et ils soupirent après un réveil des
consciences, ils cherchent des remèdes aux
plaies de nos « malades », ils font maints
essais, maintes tentatives dans le but de
se mettre en contact avec tous les membres de leur troupeau ; mais les résultats
ne sont pas souvent tels qu’ils les souhaiteraient.
Ce n’est pas ime raison pour perdre courage et jeter le manche après la cognée,
malgré les difficultés formidables et malgré
les échecs répétés ; au surplus, nos Pasteurs ont compris, depuis toujours, qu’un
ministère n’est réellement efficace que si celui qui l’exerce ne s’est appliqué à vivre de
la vie de son /troupeau. Or, je me dis qu’il
faut chercher ailleurs que chez nous des
¡Pasteurs bornant leurs soins à la préparation, fût-elle même soignée, de leurs sermons et à quelques visites, aussi espacées
que possible, à leurs malades. Des Pasteurs
qui croiraient déroger en s’intéressant à
la vie matérielle, aux besoins, aux difficiiltés de toutes sortes, aux soucis de (leurs
paroissiens. Ce sont là des choses qui ne
les regardent pas ; ils estiment qu’on ne
doit pas s abaisser et que leur dignité leur '
defend de s occuper de choses étrangères
à la vie religieuse. Et ils deviennent par
là inaccessibles, se calfeutrant dans leur
égoïsme qu’ils qualifient de’ « respect de
soi-même». Ce sont des aristocrates, et ü
n’en faut pas dans cette carrière.
Il en va autrement chcK nous, Dièu
merci. La plupart de nos conducteurs sont
des enfants de nos montagnes, issus de familles de petits cultivateurs. Ils ont appris
par expérience combien la vie du paysan
de chez nous est pénible et combien nos
gens ont besoin de sympathie. Non seulement ils ne croient pas déroger en prenant intérêt aux occupations journalières
de leurs paroissiens, à leurs soucis de famille, au rude labeur qui est l’apanage du
grand nombre jet à tout ce qui touche à
leur vie matérielle, mais ils s’en font un
devoir, convaincus par l’expérience de chaque jour qu’il leur est par là bien plus
facile d’amener ensuite l’entretien sur les
sujets d’ordre plus élevé. Sous leur rude
écorce, nos gens sont infiniment sensiblœ
à la sympathie vraie.
iVoyez Félix Neff, voyez Oberlin dont
nous nous sommes entretenus tout dernièrement. Croyez-vous que leur ministère
aurait été béni comme il l’a été, avec les
admirables résultats que nous connaissons,
s’ils avaient borné leur activité à la fidèle
prédication de l’Evangile, 'à la partie exclusivement religieuse, sans le moindre
souci pour la « guenille », pour le icorps,
pour les besoins matériels de leur troupeau
respectif ? Absolument pas. Et nous songeons, à ce propos, aU brave et toujours
regretté Pierre Jalla et à son œuvre du
Pra-du-Tour, de cinquante ans passœ. On
ne l’a pas oublié là-'haut et les bons vieillards qui furent les témoins et l’objet de
son activité bénie vous en parlent aujourd’hui encore avec une reconnaissance émue.
On se souvient de sa « Société d’entr’aide
pour les travaux champêtres » où le brave
évangéliste payait généreusement de sa
personne. On le voyait la pioche ou la faux
à la main, dès le point du jour, travaillant
avec (ardeur, la figure rayonnante, pour un
paroissien malade. Il s’employait avec intelligence et un désintéressement absolu à
alléger la tâche si pénible des membres
de son troupeau, leur prodiguant en outre
de sages conseils en vue de leur apprendre
à tirer le meilleur parti de leurs maigres
ressources. En un mot, il ¡vivait, dans toute
l’extension du terme, de la vie de ceux que
Dieu lui avait confiés. i— Ah ! il n’est pas
fier, au moins, celui-là, disaient de lui nos
bonnes gens. Aussi, comme on l’aimait ! .
Comme il sut conquérir peu à peu, d’abord
l’estime, puis la confiance la plus absolue
du petit troupeau ! Et il fut naturellement
en bénédiction au point de vue spirituel.
S’il vous arrive de rappeler le nom de
Pierre Jalla aux barba et aux magna de
là-haut qui l’ont vu à l’œuvre et furent
l’objet de sa sollicitude, leurs paupières se
mouillent et d’aucuns regrettent probablement de l’avoir parfois méconnu.
Vivre de la vie jde leur troupeau comme
la grande majorité de nos conducteurs l’ont
fait jusqu’ici, et, permettez-moi d’ajouter,
toujours plus, toujours piieux. Lorsque les
indifférents ou les réfractaires à toute influence religieuse seront convaincus par des
preuves journalières que le «ministre»
partage leurs soucis ou leurs joies, qu’il
sait en toute occasion se mettre à leur portée, qu’ü s’intéresse à eux malgré tout, l’attitude de plusieurs d’entre eux à son égard
et à l’égard de la religion se modifiera sensiblement et l’on pourra se risquer à les
entretenir de choses plus élevées. On, en
aura non seulement le devoir, mais le droit.
Tous les (prétextes sont bons pour se dérober à l’influence religieuse. Un des plus
communs est celui des gens qui vous disent : « Oui, oui, ü fait bon prêcher la résignation et l’esprit de sacrifice lorsqu’on
est ¡bien pourvu (et Dieu sait comment on
est bien pourvu !) et qu’on n’a à redouter
ni la grêle, ni les mauvaises récoltes, ni les
maladies du bétail ». Ou bien cet autre plus
grossier encore : « Le ¡Pasteur est payé
pour ça, il fait son métier et je fais le
mien ! ». Des propos impies qu’ils ne tiendront probablemeint plus le jour où ils se
seront enfin aperçrtô que le ¡Pasteur veut
être de ¡ta famille, qu’il prend réellement
souci de tous les membres de son troupeau,
même et surtout des moins dignes, de ceux
qui le fuient parce que leur conscience a
quand même encore quelque chose à leur
reprocher. j. c.
i 11
[ a Booi.
Nous avons vu Antoine Bonjour s’évader du château de Revel et se retirer à
Malpertus, sa patrie, en 1597. Le Synode
le nomma pasteur de iBobi, et c’est là qu’il
termina ses Jours, après un long et fidèle
ministère. Il y fut suivi par son beau-frère,
le chirurgien Monero, qui avait été l’instrument de sa délivrance et était par conséquent compromis auprès des autorités
malveillantes.
La paroisse fit un excellent accueil à son
nouveau conducteur, échappé aux tenailles
des Inquisiteurs. Elle était probablement
vacante depuis quelques mois, le pasteur
Augustin Grosso ayant été transféré à Angrogna en |1596.
C’est sans doute en honneur de Bonjour
que fut bâti, ou tout au moins restauré à
fond, le presbytère, où Ton lit encore, sur
la pierre d’angle, la date 1597.
De cette résidence centrale. Bonjour
rayonnait dans les nombreux hameaux
composant sa vaste église, grimpait à la
Sarsenà, parcourait les trois vallons, alors
très peuplés, et prêchait .quatre fois par
sernaine, au temple du centre, et à ceux
de TArmaiUî pour la Combe de Giaussarand, des Queyrus pour celle de la Ferlière, et de la Roumana pour le Valguichard.
En été, quand des paroissiens occupaient
les huit alpages, du Pis à Julien, barbe
Antoine les visitait et leur faisait un culte
sous la voûte du Iciel.
En juillet 1601, le duc de Savoie, assuré
par le traité de Lyon de pouvoir conserver
le marquisat de Saluces, leva soudain le
masque de tolérance, qu’il avait gardé jusqu’alors, et décréta l’expulsion des réformés. Ceux de PraviÜelm obtinrent bientôt
de pouvoir rentrer. Néanmoins, cette concession était si précaire, que plusieurs se
fixèrent à Bobi, auprès de leur ancien ministre. Ce fut le cas de deux familles Berton, d’où sortirent deux jeunes gens que
le pasteur encouragea à étudier. L’un devint ministre et mourut de la peste. C’est
de l’autre, qui fut chirurgien, que descendent ceux qui portent encore ce nom à
Bobi.
Il s’y trouvait déjà les nobles familles
que la persécution de 1565 avait chassées
de Coni, de Carail, du comté de Nice. Chaque nouvelle vague de persécution poussait de nouveaux réchappés vers cette
commune qui, étant la plus reculée de la
vallée, semblait devoir offrir un asile plus
sûr. Ainsi en 1602 Bqbi servit de refuge
à (quelques familles de Bubiane. Non, cependant, que ce séjour fût à Tabri des ennemis de la foi.
En ¡effet, le l.er juillet 1603, le capitaine
Gallina, de Garnison à Luseme, survint à
Timproviste avec sa compagnie, sous prétexte de rechercher des bannis, et commença à maltraiter et blesser ceux qu’il
rencontrait. Mais, comme ü traversait le
bas de la viUe sans s’arrêter, on devina
qu’il eherchait le pasteur, la cure étant
au haut du viHagie. Bonjour, averti, put
se retirer vers les vignes, pendant que
les habitants s’armaient et que le tocsin
appelait à la rescousse ceux de toute la
vallée. On se trouva bientôt si nombreux
que GaUina, se voyant cerné, changea de
ton, demanda pardon de ses excès et n’osa
se retirer que sous bonne escorte.
Bonjour put continuer en paix son mi
nistère. On le voit pacifiant les discordes
pour empêcher qu’eUes dégénérassent en
procès ruineux, visitant les malades, assistant les mourants jusque dans les hameaux les plus reculés.
De 1612 à 1614 fut placé auprès de lui,
soit pour l'aider dans sa tâche pénible,
soit pour faire son stage, son disciple, le
jeune pasteur Jean Berton.
Bonjour prenait aussi rme part active
à la vie ecclésiastique du peuple vaudois.
Ainsi, il était modérateur au Synode de
1615, « presiedeva il vecchio Messere An^
tonio Bongiornoy>, nous apprend Rorengo.
Malgré son âge, il se rendit encore au Sy^
node de Pral en 1625, et y fut fiommé
Adjoint,
Ses dernières années furent assombries
par le deuil, la maladie et les divers fléaux
qui s’abattirent sur les Vallées. C’est vers
cette époque qu’ü perdit la fidèle compagne de ses dangers et de ses travaux, Elisabeth, fille du pasteur Bertrand Jordan.
L’année suivante, il fit son testament, dans
une pièce de l’étage supérieur de la cure,
« neUa caméra disopra ü portico deUa casa
délia comunità, abitazione del testatore »,
où il se trouvait malade. Il est assisté par
le pasteur du Villar et par le chirurgien,
sans doute pour l’immanquable saignée. Il
remercie Dieu de l’avoir appelé au nombre
de ses élus, et de Tavoir fait son ministre
pour prêcher sa Sainte parole, ce qu’il a fait
depuis plus de 45 ans, et il lui demande
de pouvoir persévérer dans la foi et dans
sa charge jusqu’à la fin de ses jours.
Se trouvant seul et avancé en âge, il
avait épousé en secondes noces, en décembre 1625, madonna Constance, veuve Michelin. Il lui lègue 40. pcus par an de pension, pour se suffire et avoir même une
domestique, si elle en a besoin. S’il s’achète
une maison pour y vivre pendant son éméritation, elle en aura l’usufruit ; sans cela,
les héritiers lui donneront 3. écus par an
pour l’aider à payer son loyer.
Ces héritiers sont ses quatre frères,
mais il fait des legs particuliers à chacun
de ses neveux et nièces, celles-ci mariées
Rostagnol, BiUour, Geymonat, Giraudin. iA!
remarquer le legs spécial qu’il fait, de 50
écUs, pour, aider son neveu, sieur Jean Bonjour, étudiant, mais seulement s’il veut
étudier la théologie et exercer le ministère.
Il lui laisse en outre le tiers de ses livres,
de théologie /et d’humanités.
Le vénérable vieillîird se releva de sa
maladie, mais sa constitution ébranlée ne
lui permit plus de reprendre entièrement
ses fonctions. Le Synode dut y aviser,
d’autant plus que c’était alors que le
prieur Rorengo travaillait activement pour
placer des moines dans chaque commune.
On lui adjoignit, au moins dès les premiers
mois de 1627, le ,pasteur Valère Grosso,
tout en lui laissant l’usage d’une partie du
presbytère.
Des actes ¡de février 1629 le montrent
incapable de faire sa signature per tremor
e debolezza dette mani. Le 19 de ce mois,
assis sur une chaise, fi dicta un codicille,
établissant que les legs mentionnés dans
son testament ne seraient payés qu’après
le décès de sa veuve.
Le 22 août, un acte parle de lui comme
très malade. Or c’est précisément le lendemain matin qu’eut lieu la trombe d'eau
par laquelle le Pélis, le Cruel et le ¡Coiunbal
de Guerra, réunis, surmontèrent le rempart et se jetèrent sur la vüle, obligeant
tous les habitants 'à s’enfuir. On peut ju-
2
:ï
ger dans quelles conditions le vieux pasteur dut chercher son salut vers la colline, sous la pluie torrentielle.
Quatre jours plus tard, rentré dans son
logis, il dicte un nouveau codicile où, re-,
connaissant la très grande fatigue et les
soins pénibles, que sa longue infirmité
cause là sa femme, et au gendre de celle-ci,
Michel Michelin, il assigne 300 florins à
l’une et 100 à l’autre. '
En septembre, il fit un (effort pour se
trouver au Synode du Villar. Gilles le nomme au premier rang, comme « ministre
reposant honorablement pour l’extrême
vieillesse ». La paroisse était alors confiée
à un jeune ministre, (Daniel RoseUo.
Des seize pasteurs qui se trouvèrent réunis, quatorze allaient être moissonnés dans
peu de .Anois.
La peste éclata en Piémont avec une violence extrême. Bobi y échappa quelque
temps, plus à ,cause de son isolement que
grâce aux remèdes qu’on avait fait venir
de Grenoble, 'à grand frais. Quand la contagion s’y déclara, elle y fit autant de ravages qu’aiUeurs. [Des familles entières,
même nomjbreuses, disparurent sans laisser de traces. La seconde femme de Bonjour, rmadonna Costanza, fut une des pr|e^nrières victimes. Le pasteur Rosel prit
alors soin de son vénérable collègue, autant que le lui permettait son ministère,
i^lamé de toutes parts. Le 20 septembre,
Kosel lui-même ressentit les premières atteintes du mal. Il chercha alors à qui confier le pauvre infirme ; aucun de ses parents de Malpertus, eux aussi décimés par
la peste, ne put s’en charger. Enfin Michel
Michelin se décida à le prendre chez lui.
C’est ce que nous apprend un acte du 23
septembre, fait devant la maison Michelin, car on entrait le imoins possible dans
les habitations. Bonjour lannulle son testament et ses codicilles ; décrépit et presque incapable de se mouvoir, ü fait donation totale de ses biens, livres, etc., a
Michelin, réservant cependant 50 fl. pour
chacun de ses neveux et 100 pour la Bourse
des pauvres. Michelin, de son côté, le soignera jusqu’à la fin et le fera ensevelir
honorablement, si possible.
Ne pouvant s’approcher les uns des autres, contractants et témoins, au lieu de
prêter serment sur les Ecritures, le faisaient en levant la main, vrais précurseurs
du fascisme. Michelin signa seul, sans
doute parœ qu’ü avait déjà (eu la peste
et en était guéri, tion gli altri per ü dmUo
del mal contagioso.
Six jours plus tard, le pasteur Rosel succombait. Au commencement d’octobre, il
n’y avait plus ¡aux Vallées que trois pasteurs survivants, outre Antoine Bonjour
« reposant et malade ».
Ce mois d’octobre fut des plus meurtriers. C’est au sein de cette désolation effroyable que le vénérable vieillard mourut,
le dernier jour du mois, proba,blement de
faiblesse et de marasme, « après avoir
heureusement continué son ministère environ 50 ans ». C’est par ces mots que
Pierre Gilles, dans son Histoire, prend
congé de cette figure si attachante.
Son neveu, l’étudiant Jean Bonjour, aninœ d’un beau zèle, avait déclaré qu’ü était
prêt à renoncer à l’héritage de ses parents
plutôt qu’à ses études, et avait cédé ses
droits à ses jfrères contre une modique
somme d’argent. Mais la peste le moissonna
avant la mort de son oncle, détruisant toutes les espérances fondées sur lui. J. J.
dOCONDü
purAtiva
iTi
UBERAI
B
>o
tPIfUTOi
Demiers messages de M.r Albert Lageard
aux amis Blancs et Noirs.
ÜomTtie s’ü avait eu le pressentiment de
sa fin prochaine, M. Lageard écrivait, quelques jours avant sa nvort, ces touchants
messages qu’on a trouvés dans ses papiers
et qii’cn lira avec émotion.
«Je conjure tous nos professants et
chrétiens de rester fidèles, je conjure les
nombreux renégats de s’amender. Dieu
leur en donne l’occasion. — G. Litia, Isha
Kwandu, Mokwoe, Isremia et vous tous,
chers (chrétiens de ce pays, que Dieu vous
bénisse et vous fasse la grâce d’être en bénédiction. Soyez fidèles et IDieu vous donnera la couronne de vie. Et vous, mes chers
coUogues bien-aimés, bon courage, la moisson avance, malgré tout. Et vous, chers
soutiens et amis de partout, tenez ferme :
le Vainqueur ne saurait être vaincu. Et
ici aussi Son Règne viendra ; il vient déjà...
(Plus loin): Je remercie tous ceux qui
m’entourent et qui ont été pour moi une
joie et une force. Dis à ceux que j’ai peinés
- au Zambèze oiu pilleurs - Blancs et Noirs
- que je leur demande pardon et tout spécialement à mes chers collègues. Je pense
à tout le Bien que j’aurais dû faire et que
je n’ai pas ¡fait ; à tout le mal que j’ai fait
et que je n’aurais pas dû faire. J’ai besoin
de Ton pardon, comme du pardon fie ceux
que j’ai peinés... je l’invoque humblement
et de tout mon cœur. Oui, iplus haut, Excdsior ! Plus près de Toi, mon Dieu et mon
Sauveur ! Mon message spécial à nos Nar
loliens et SéshéJdens que j’aime tant et
pour lesquels j’ai lutté, souffert, prié jusqu’à l’épuisement, ainsi qu’à tous les Borotse : « Que la semence semée germe à la
gloire de Son Nom pour le salut des âmes
de ce pays.! Défrichez, chers collègues, semezi. Dieu est fidèle à bénir ; la moisson
se lèvera, se lève déjà radieuse. Le Borotse
verra de beaux jours, de grands jours, je
l’ai toujours dit, toujours cru, je le redis
et le crois avec une foi renouvelée. Sursum
corda ! En avant, soldats du Roi des
rois ! »,
ENCORE UN CENTENAIRE.
Les centenaires se suivent... et se ressemblent ! Voici, après Naples, Florence
quj, fête le premier siècle d’existence de sa
Communauté Evangélique Réformée de
langue française et allemande. C’est au
frère d’Adolphe Monod, Guillaume, que la
capitale de la Toscane est redevable de la
fondation, le 2 juillet 1826, de cette 'Eglise
qu’il a plu (au Seigneur de maintenir en
vie et de faire prospérer pendant cent années ininterrompues et abondamment bénies. l'Et c’est au grand ami des Vaudois,
le comte de Waldburg-Truchsess, ministre
du roi de Prusse à la Cour de Turin, c’est
à'sa protection illuminée et bienveillante,
à ses démarches sans cesse répétées auprès
des autorités souvent fort mal disposées,
que la Communauté dont il s’agit a dû de
pouvoir se constituer et continuer son
œuvre, en triomphant de tous les obstacles
que lui opposaient à tout bout de champ
les ennemiis de l’Evangile.
Cet intéressant et émouvant centenaire
a été célébré, le dimanche 6 juin, en l’église
de Lungarno Guicciardini, par un ciüte trilingue, au cours duquel l’on entendit un
sermon du pasteur Iselin (en allemand),
un sermon du pasteur Tony André ,(en
français), des discours des représentants
des églises de la viUe (en italien), (et un
magnifique trio (violon, violoncelle et orgues). La réception de l’après-midi, dans
l’hospitalière villa MichæUes, fut le digne
couronnement d’une journée de joie et de
communion fraternelle.
Que le Seigneur bénisse nos frères de
Florence ! Gaio Gay.
Abonnements payés et Dons.
1926: IRicciotti Costantino, Bahia Blanca,
Rep. Argentina (9) - Grill Marie, Chicago
(et 1927 et 1928) - Chauvie Qéanthe, Paris - Toum Giovanni, Bricherasio - Servettaz, iSavona.
ON CHERCHE CUISINIÈRE, pour
l’Hôpital Vaudois de La Tour — Ecrire
ou se présenter à la Directrice.
CHRONIQUE VAUDOISE
ECOLE LATINE.
La fête des Promotions aura lieu, D. V.,
jeudi 24 courant, à 10 h. du matin, dans
la grande salle du <« Convitto » du Pomaret ; des chœurs et des récitations de circonstance rehausseront la solennité.
Que les amis de notre ancienne, vaillante
Ecole, veuillent bien ne pas manquer d’encourager par leur présence l’instruction et
le progrès dans cette Vallée. — Ceux d’entre eux qui désirent prendre part au modeste dîner en commun, sont priés de s’inscrire à l’avance chez un des Professeurs,
chez (le Pasteur local ou chez le soussigné.
Le Pomaret, 7 juin 1926.
L. Marauda, directeur.
LA^ TOUR. h’Eco dello 'Studio a célébré
samedi dernier, dans une salle du Collège
et dans la plus stricte intimité (il n’y avait
en fait de public que des prof^seurs et
des étudiants du Collège et quelques vieux
amis), son 67.me anniversaire, sous la présidence de Jean Rostagno. Et ce fut une
bonne séance. On eut un bon discours d’introduction du Président, un rapport soigné
sur l’activité sociale de l’année en cours du
secrétaire Amour, deux excellentes récitations : Waterloo (V. Hugo) de Emmanuel
Trop et une belle poésie de Carducci de
R. Jouve ; deux compositions italiennes
fort intéressantes, une en particulier, de
Amour et Bounous ; de petites allocutions
de quelques professeurs et des représentants de la « BalSille » et de la « Pra del
Tomo ». ‘
La sympathique Société, qui se recrute
dans le Gymnase supérieur qt dans la l.re
classe du Lycée, compte actuellement une
vingtaine de membres. D’après le nombre
des travaux (93 !) oraux et écrits, présentés dans pe courant de l’année, on a lieu
de croire qu’elle « réalise » la première
partie de sa belle devise : « Studio e amîâzia ». Nous lui souhaitons de réaliser également, et toujours imie^ux, la deuxième
partie. Il ne doit pas être bien difficile de
s’aimer, c’est à dire de s’entendre.... à cet
âge.
•e ^ ,
— Reunion missionnaire. Dimanche dernier la « Pra del Tomo » invita, dans une
salle de notre Collège, à une petite réunion
fraternelle, quelques missionnaires en vaoanoesj La réunion, à laquelle ont pris part
MM. les missionnaires L. Jalla, G. Jalla,
L. Giampiccoli, R. et iH. Coïsson et quelques amis, fut pr&idée, en l’absence du
prœident, par H. Gardiql, vice-président
de la Société qui, après la partie religieuse
de la réunion, salua, au nom de la « Pra
del Torno», les invités. Ensuite M. Louis
Jalla donna un 'aperçu sur les conditions
présentes de la Mission Evangélique de
Paris, et M. H. Coïsson dit aussi deux mots
sur l’évangélisation en Erythrée. Après ces
nouvelles intéressantes, pn fit encore, à nos
missionnaires, tous nos meilleurs vœux de
bonheur, et en particulier au jeune couple
qui nous quittera bientôt pour se rendre
à son champ de travail.i
Oui, chers amis missionnaires, soyez sûrs
que notre pensée .affectueuse vous accompagnera partout et toujours !
La petite réunion fut clôturée par un
thé garni et par qn phant, et fut pour tous
nos membres une heure de douce intimité
dont nous garderons un excellent souvenir.^
Un de la « Pra del Tomo ».
— Qu’il me Boit permis de dire quelques
mots sur l’émouvant départ pour la patrie
céleste d’une âme d’élite dont on n’a pas
parlé, (mais qui nous laisse un bel exemple
de foi et de soumission aux dispensations
du (Seigneur.
M.Ue Giannina Vanmwcini était née à
Cortona (Arezzo), d’une famille catholique ; après la mort dé ses parents, elle
s’était placée et gagnait honnêtement son
pain, lorsque la maladie (la surprit, il y a
huit ans, et la consuma petit à petit. Des
circonstances de famille — le mariage de
sa sœur avec M. Adolphe Revd de Milan,
fils de feu le prof. Dnésime — la conduisirent au miieu de nous et eUe fut accueillie,
deux ans passés, à rHôpital de La Tour.
C’est là que j’eus l’occasion de la con
•tes
naître, de la visiter chaque semaine et de
la voir mûrir pour le ciel.
Mercredi passé, 9 courant, on m’annonça
qu’elle était plus mal et je la trouvai résignée à son sort, qu’elle connaissait du reste.
Le lendemain, je la retrouvai souriante
comme le jour précédent. Je voulais lui réciter quelques versete de la Parde de Dieu
pour ne pas la fatiguer ; elle, croyant que
je n’avais pas mon Nouveau Testament,
m’offrit le sien et me pria de lui lire quelque chose. Je lus ,une, pujis deux, puis trois
portions parmi les plus consolantes de
l’Evangile ; et, chaque fois que je m’arrêtais, élle me disait avec son beau sourire:
« Encore ! ». Et j’ai lu encore... puis nous
avons (prié, et je l’ai laissée vers 11 h. ; à
15 h. elle s’est endormie dans les bras de
son Sauveur.
L’enterrement a eu lieu vendredi, avec
le concours d’un bon nombre de dames et
de demoiselles, amies de la famille Revel,
qui l’avaient connue ou visitée.
Nous exprimons encore notre sympathie
chrétieiune à M.me et M.. Ad. Revel, à l’autre sœur, M.me Sivory de Presibourgh
(Tchécoslovaquie), présente à la cérémonie,
à leur frère actudlement à Rome, ainsi
qu’à M.me Neuve Onésime Revel, que j'ai
souvent trouvée à son chevet et qui l’a soi
gnée comme sa propre enfant. phg.
PERRfER-MANEILIiE. Samedi 12 courant a eu lieu, à Maneille, le mariage de
Pons Albert, du OBlessé, avec Pons Adélaïde,
de la Baisse.
Les nombreux invités se rendirent ensuite à Chabrans pour le dîner de nocesj
Nous exprimons aux jeunes époux nos
meilleurs vœux.
— Baptême : Le dimanche 13, Rina Pey
ran d’Henri (Laurens), et Tron Auguste *
Henri (Clôt du Zors). «î|
PRALI. Dimanche 6 juin, cette église J
a reçu l’agréable visite du délégué de la
Société « Pra del Torno », M. TûUio Vinay, ]
dont le discours intéressant et enthousiaste "
a lété fort apprécié. Les Pralins ont réjxjndu
avec un égal enthousiasme à son appel pra- '
tique, par une contribution de 166 lires ,
pour l’œuvre des (Missions. , ^
L’apr^midi du même jour, à l’occasion
de la « Festa del Fiore » on a collecté, à
Prali, la belle somme de 205 lires pour
l’œuvre nationale pro tuberculeux. Le Comité organisateur de la fête était composé
du Podestà, du Brigadier des G. F., du Pasteur, du Curé, et des Imaîtresses de nos
écoles.
— Le dimanche suivant, 13 juin, le culte a
été présidé par M. le pasteur p. Comba,
qui est venu nous ¡rendre visite, accompagné de sa dame et d’une trentaine de jeunes gens et de jeunes (filles de son église.
Malgré la mauvaise humeur du temps,
la (journée a été très bonne.
Nous remercions encore une fois M. G.
Comba, sa dame et toute cette vaillante
jeunessie Poumarine pour l’agréable surprise. r. j.
PRAMOL. Dimanche 6 courant nous
avons eu le plaisir de visiter l’exposition
des ouvrages de couture, broderie et dessin des élèves de M.lle Esther iVinay, (et
nous avons pu constater les jobs résultats^
obtenus dans l’année scolaire. L.
RODORET. Le Consistoire remercie les
Eglises, les Unions et les frères qui ont
contribué à la collecte en faveur des sinistrés. Ne pouvant imprimer tous les noms
dans TEcho, nous commençons à rendre
compte de ce tque nous avons reçu des différentes congrégations, soit individuellement, soit par le moyen des Consistoires
ou des Unions, à savoir,: Aigle '(Suisse),
D 10 - Bordighera, 50 - Bricherasio, 5 - Cannes, 50 - Eymet (Dordogne), 90,60 - Fiume, 30 - Florence, 620 r Massel, 413,05 Milan, 275 - (Paris, 150 - ip^nerol, 25 Prali, 25 ,-i Rorà, 5(0 - St-Jean, 384 - San
Remo, 100 i- iRome, 100 - Torre Pellice,
1959,50 - (Turin, 1070 - Vilesèche, 419,50
- Villar 109,10 - Total L. 5934,75.
E>ès que la collecte aura été dose, le Consistoire publiera une feuille avec les noms
des donateurs (Consistoires, Unions ou
privés). Cette feuille sera envoyée aux
souscripteurs en mesure aussi large que
possible. /
..■L- '
3
Meréi, en attendant, à ceux qui ont déjà
contribuée
Nota : {Pbur tout le courant du mois de
juillet, je serai absent de Rodoret, ,pour
mon service militaire. Tous ceux qui voudraient contribuer encore, sont priés
d’adresser leurs dons exdusivement à M.
le prof. lAtttilio Jaila, à Torre PeUice, à M.
le pasteur Guido Comba, lau Pomaret, ou
au Directeur de l’Echo des Vaüées.
Guido Miegge.
SAINT-GEIRMIAIN. Nous recevons, avec
reconnaissance, les dons suivants, pour
rAsde des Vieillards : M. Dtienne ¡Ricca,
La Paz, L. 25 - M, J. Pierre Mauri,npibet,
50 - M.me veuve David Combe, Colonia,
113 - M. Louis Jourdan, Colonia Vaidense,
300 - N. N., par M. le fcandidat Rivoir, Tarariras, 250 - M. Santiago Guigou, en souvenir de Sa Imère, 50 - M. le prof. W. Long,
Rome, 25 - M.me Picotti-Voglino, 25 Eglise de Ebbi, par M. Caffarél, 50 - M.me
Clotilde iGay-Tron, Pérouse, en souvenir de
son cher mari, 500 - M.lle Caroline Hugon,
La Tour, en souvenir de son père, 100 M. B. Chauvie, (La Tour, en souvenir de sa
compagne Suzanne Gaydou, 50 - Eglise de
Coazze, 1925-26, 110. C. A. Tron.
SAINTJlEAN. ,Une réunion toute simple
mais très cordiale réunissait une trentaine
de dames de la Zambézia, mercredi 9 juin,
pour saluer le candidat missionnaire M.
Robert Coïsson et sa fiancée qui, aussitôt
après leur mariage, vont s’embarquer pour
le Zambèze. ¡La fête est présidée par le
Pasteur de la paroisse qui, danp sa vibrante
allocution, compare les jeimes missipinnaires à Saint-Pa,ul, animés du même idéal
et dont le but qu’ils sie proposent est le
même. Ils ont, comme lui, eu lune vision
céleste qu’il leur soubaite de réaliser, au
moins en grande partie sinon en entier.
M. Tron termine en souhaitant les bénédictions les plus précieuses sur eux-mê^
mes, sur leur foyer et sur leur carrière.
Une récitation appropriée, quelques paroles de M. Jallai miæionnaire, un petit
discours de Mrs. IBarmes, australienne, dont
la jmère jébaSt de StiJean, complètent les
vœux exprimés de part et d'autre, et M.
Gardiol termine cette première partie par
une ardente prière.
On offrit encore aux jeunes époux un
petit cadeau d’utilité pratique, et après le
thé, M. Coïsson, touché, remercie de l’accueil cordial, de la sympathie qui' leur à
été témoig-pée et qui leur a laissé une si
bienfaisante impression.
— Mercredi 9 juin, eut lieu l’ensevelissement de Joseph Malan, entré dans son repos mardi jraatin, à l’âge de ,76 ans.
Le service funèbre fut présidé par le
pasteur émérite M. Gardiol, qui prononça
des paroles de foi /et de vie étemelle, et fit
les appels de circonstance aux nombreuses
personnes qui se pressaient à la maison
mortuaire et au cimetière. Nous sympathisons de tout cœur avec la veuve et les
autres parente.
Le 12 courant a été béni le mariage
de M. Jean Pons avec M.De Marguerite
Bonnet. Nos meilleurs souhaits accompagnent les jeimes époux dans leur .nouveau
Y.!
foyer.
AIOUVëLLëS POIITKIIIES.
Le Sénat, après une courte interruption
de ses travaux, a repris, le 8 courant, l’examen des budgets pour l’année 1926-1927.
Dans la séance du 10 courant, quelques sénateurs ayant prœenté un projet ,de loi
tendant à instituer dans quatre stations
climatiques de frontière des maisons de jeu,
qui, en attirant les étrangers, puissent
faire concurrence aux stations étrangères
voisines, plusieurs orateurs ont vivement
désapprouvé ce projet de loi et le Sénat,
à une très forte majorité, en a repoussé
la prise en considération. Cette question
étant liquidée, le Sénat a donné suite à la
discuæion sur le ¡budget de l’Economie Nationale. Le ministre Bélluzzo, au cours de
la séance, exposa le programme économique du Gouvernement tel qu’M l’avait exposé à la Chambre. Le jour suivant, après
qudques recammandations des sénateurs
liuiggi et Corbino, au sujet de nos produite et du devodr de chaque italien de
leur donner la préférence, toujours en vue
de diminuer le déficit de la balance commerciale, le budget de TEconomie a été
approuvé.
Samedi dernier on a discuté et approuvé
le budget des Communicationsvet com
mencé, ensuite, T’examen de celui des Finances. Nous devons relever, ici, le remarquable discours prononcé par le sénateur
Ancona, en développant son ordre du jour
touchant la nécessité absolue pour le Gouvernement de mettre lun frein à l’augmentation des dépenses, et celle non moins absolue de ne pas augmenter la circulation
de papier monnayé (quel que soit le désir
— trop intéressé — de quelques industriels
exportateurs),.
L’orateur, en parlant de la cherté de la
vie, en a expliqué les causes plausibles (dépréciation de la monnaie, pression fiscale,
teneur de vie) et non plausibles teUes que
la conduite du petit commerce, dont il a
vivement déjxloré l’avidité immodérée de
gain et la manie de S’enrichir rapidement
au détriment des consommateurs, qü’il définit comme un « triste héritage de la
guerre » ; aussi invoque-t-il du Gouvernement des mesures aptes à arrêter la recrudescence de la cherté de vie et surtout des
mesures très rigoureuses pour mettre un
frein aux prétentions excessives des commerçante de denrées jde première nécessité. Le 14 courant, avec les déclarations
du ministre Vólpi, le Sénat a conclu la discussion sur le budget des Finances. Dans
son exposition, de laquelle il faut souligner
particulièrement la partie concernant le
problème de la stabilisation définitive de la
lire, le ministre a dit, à ce propos, «que
l’Italie sait bien qu’elle ne tpent isoler son
fait monétaire du dynamisme des valeurs
étrangères, aussi le Gouvernement examinera, dans l’intérêt lexolusif du pays, le
problème reconstructif de la lire au point
de vue international, quand ,ñ jugera que
le moment (sera venu, et il affrontera ce
problème en tenant compte des nécessités
économiques et sociales de la Nation, en
pensant aussi à tous ceux qui tirent leurs
moyens de subsistance des rentes fixes et
des conditions rémunératives qui s’adaptent mal aux changements continuels du
niveau des prix ». L’ordre du jour Ancona
a été accepté jpar le ministre et le budget
en question approuvé.
— Allemagne. Une lettre de Hindemburg
— dans laquéUe ¡le président de la République se déclare contraire au plébiscite
pour la confiscation des biens appartenant
aux princes allemands déchus ►— a suscité
de vives récriminations de la part des partis de feauche qui, dans une séance du
Reidistag, ont violemment attaqué l’auteur
de la lettre en l’accusant d’infidélité à la
Constitution. Cependant le chancelier Marx
a trouvé cette lettre parfaitement naturelle, la considérant comme l’expression,
d’un acte privé.
— Genève. La Société des Nations, à l’oc
casion de la récente réunion du (Conseil, a
passé par une petite crise. L’E3spa,gne et
le Brésü qui, au mois de mare, avaient vivement proclamé leurs droite pour avoir,
à côté de rAllemagne, un siège dans le Conseil de la Société, ont, Tim après l’autre,
résigné leur mandat et donné leur démission. La décision de ces deux nations, suggérée par leur amour-propre intense qui
les a empêchées d’accepter un compromis
avantageux pour tous, est considérée par
la presse anglaise comme rm heureux évènement éliminant le danger d’un vèto à
l’entrée prochaine dé l’Allemagne dans la
Société, qui compensera cette perte, légère
à vrai dire. ¡
— France. La conférence franco-espagnole pour le Maroc s’est ouverte à Paris
le 14 courant, par... un banquet, naturellement. Dans la première séance, présidée
par le maréchal Pétain, les deux délégations ont fixé le programme des négociations qui doivent rouler sur deux sujets :
organisation civile et militaire du Riff, et
traitement à accorder à Abd-El-Krim. Sur
le dernier point l’on prévoit des divergeances futures, mais sans gravité, tandis que
l’organisation du Eiff sera fort difficile à
régler, à ce jqu’il paraît.
Le Cabinet Briand est démissionnaire.
tj
VOLETE LA^^LUTE ?
TONICO
% mCÛSTITUEHTE DEI SANGUE f
NOCERA-UtlERA
^ (SorgehteAngeüca)
Acqua MineraledaTavqla
FAMILLE CHERCHE BONNE pour
Vallées été, Ville hiver - Bons gages. —
S’adresser au Bureau du Journal.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
PAROISSE DE BORI.
Collecte du Pasteur
Hôpitaux
iMadeleine Grand, Peyrelà L. 5,—
Geymonat David, iancien » 10,—
Bonjour J. Daniel, ex-maréchal » 10,Barolin Madeleine » 1 —
(ffegrin Jean feu Jean » 5Negrin Etiemne, ex-maréchal » 10,Chauvie Madeleine » 2,—
(Mères do famille » 12,85
Taul Davit, Fond de Boba » 10,—
Geymonat Josué, instituteur » 40,—
4. 0- D. G. («Capitaine Mondon » » 25,—
U. C. de Jeunes FiRes » 15,—
P. B. » 25,—
Un ami , » 50,25
Une amie » 50,25
Total L. 271,35
Orphelinat :
Paul Geymonat de Jean, à l’occasion
du baptême do son fils L. 5,Pontet David et Mondon Juditjli, à
l’occasion de ilteurs noces d’argent » 25,—
MeUi Etienne et Grand (Marguerite,
à l’occasion de leur mariage » 10,—
Lausarot J. J. feu Samuel » 5,—
(^ymonat David, (ancien » 5 —
N. N. » 15,Bonjour J. Daniel, ex-maréchal » 10,Jourdan Jean, Eyssarts » 5,—
Geymonat Anne feu (Paul » 10,—
Reynaudin Marguerite » 10,—
P. B. » 25,—
Negrin Jean feu Jean » 5,—
Negrin Etienne, ex-maréchal » 5,—
Mères de famille » 10,Paul Davit, Fond de Bobi » 10,—
A. O. D. G. K< Capitaine Mondon » ‘ » 25,—
Geymonat Josué, instituteur » 10 —
U. C. de Jeunes Fiües » 15,Pontet Etienne, mutilé » 5,—
Gönnet Madeleine, Pautaisset » 5,Un ami » 28,15
Une amie , » 28,15
Total L. 271,30
Refuge e.Roi Charles-Albert » :
Paul Geymonat, CourtU L. 5,Un membre du Consistoire, dans sa
69.me année » 5,—
Constanice MeUi » 5,—
MeUi Etienne et Grand iMarguerite,
à l’occasion de leur mariage » 10,—
Geymonat David, (ancien » 5,—
Berti n Juditîi » 3,Bonjour J. Daniel, ex-maréchal » 10,Bouchard David, à la mémoire de
Bonjour David, décédé au Refuge » 50,—
Geymonat Anne feu 'Paul » 10,—
Reynaudin (Marguerite » 10,—
P. B. » 25,—
Negrin Etienne, ex-maréchal » 10,—
Mères de famille » 10,« A la mémoire de ma mère » 5,AUasina François » 5,—
A. 0. D. G. (SC Capitaine Mondon » » 25,—
Ecole du dimanche des petits » 5,—
Geymonat Josué, instituteur » 10,—
M.me veuve Long et famüle » 10,—
Bonjour Etienne ¡feu J. Daniel » 10,—
Un ami » 21,60
Une amie •i 21,60
Total L. 271y20
Total général L. 813,85
^i: «
Fleurs en souvenir de M.me Suzanne^ Jalla
née, J altier :
M.me J. Jahier veuve Gaydou L. lôo.—
M. et M,me Daniel Frache » 50,—
M. et M.me Charilesi Frache: » 25,M. et M.me David Gardiol » 25,—
M. et M.me (Alfred Frache » 25,
Total L. 225,
I »
Noms avons reçu déjà, de plusieurs paroisses, les dons pour l’année 1925-26. Nous
prions instamment MM. les Pasteurs de
bien vouloir nous transmettre directement
les contfihuiions d’Eglise ainsi que les dons
particuliers de leurs paroissiens avant la
fin du mois courant.
Les dons reçus après cette date ne pourront plus figurer dans le Rapport du Synode.
(Pour la Commission :
‘ Le Président Albert Stbiliæ.
Pabblleitt BEITTOLONI • MHiao
GRANDE GITA NAZIONALE
Vienna-Budapest-Postamia-Trieste
JO Gingno-9 Loglio 1926.
Il Comitato Promotore, composto da S.
E. don Prospero Colonna, principe di Sonnino, senatore del Regno, 8. iE, fl marchese
Patrizio Patrizi Montoro, daH’on, Vincenzo
Buronzo e dall’on. lEgilberto Martire, deputati al Piulamento, organica nel periodo più propizio dal 30 'GHuigno al 9 Lur
glio 1926, una grande gita nazionale a
Vienna - Budapest - IPoetumia (Grotte) Trieste, a Scopo di propaganda culturale.
Quota di partecipazione ctanplessiva —
compreso viaggio dal confine italiano di
Tarvisio, vitto, alleggio, eoe. — L. 1.700.
I partecipanti godranno del ribasso del
30 0|0 sulle ferrovie dello Stato dai singoli
luoghi di residenza al confine e viceversas
Per informazioni, programmi e moduli
per ribasso sulle ferrovie dèlio Stato, rivolgersi alla sede del Comitato Promotore
« Gita Vienna-Budapest » - Via Gregoriana, i9 - Roma (6).
Jean '‘CoiMan, directeur-reBponsable
Tarra Palilo# - Imprimarla Alpina
M. Ißt M.me ARNALDO iPONS avec leurs
enfants SILVIA et ADRIANA, ainsi que
la nièce LINA PONS remercient toutes les
personnes qui les ont soulagés pendant la
maladie et qui ont assisté à l’enterrement
de leur bien-aimé père, beau-père et graitdpère
PIERRE PONS
décédé à Massél le )9 juin 1926, à l’âge de
82 cens.
n marito FIUPIPO PEYROT e le famiglie ROSTAN, LAGEARID, BOUNOUS e
COISSON, profondamertte commosse per le
dimostrazioni di affetto ricevute nella dolorosa circostanza della dipartita per la Patria Celeste della loro amatissima moglie,
zia, sorella e cognata
SILVIA LAGEARD-PEYROT
sentitamente ringraziano quanti vóhero accompagnare la salma alla ma ultima dimora
terrestre. In modo spedale ringraziano H
sig.. doti. Goucourde, Ut, Direttrice dell’Ospedale, i pastori Comba e Léger per le loro
paróle di simpatia e di conforto, la Corale,
gli Insegnanti di Penosa e Pomaretto e le
loro scolaresche, intervenuti con bandiera
e corone..
Pomaretto, 15 Giugno 1926.
APPARTEMENT MEUBLÉ, rez-dechaussée, avec jardin, position magnifique, à dix minutes de la gare, à louer
pour les mois de juillet et août. Prix modérés. — S’adresser Tipografia Alpina.
La Signorina Antinori apre una CASA
ESTIVA di vacanze per studentesse,
impiegate, ecc., sotto gli auspici delle
« amiche della Giovane ». Per informazioni
rivolgersi alla Sig.na ANTINORI - Tavollo
- Cattolica (Forlì).
FAMIGLIA INDUSTRIALI, PROTESTANTE, di paese Provincia di
Brescia, cerca per il p ossimo autunno
ragazza un po’ pratica nelle faccende di
cucina e che abbia buona volontà di
perfezionarsi come cuoca. — Indirizzare
offerte al Pastore H. Teofilo Gay - 5,
Via Giacomo Quarenghi - Bergamo.
STUDIO DENTISTICO
MOLINENGO ORESTE
Dottore in Medicina e Chinirgia
Siecialista per le malattie della Botu e del Desti
PINEROLO - Piazza S. Donato, 7
Telefono N® 139
Operazioni indolori - Denti e Dentiere
artificiali - Ponti - Corone oro - Dentiere senza palato (sistema americano)
eseguite secondo i più recenti sistemi
e con la massima perfezione.
Consultazioni in TORRE PËLLICE
ogni Venèrdi dalle 8 alle 17
Piazza Cavonr, 9 “ Caia Lavagne.
UECO DELLA STAMPA
il ben noto Ufficio di ritagli da giornali e
riviste, fondato nel 1901, non ha in Italia
nè corrispondenti nè succursali, ed ha sede
esclusivamente in Milano (12) - Corso
Porta Nuova, 24 - Telefono 53-01.
Chiedete condizioni e tariffe di abbonamento con semplice biglietto da visita.
4
Nevral
Lepetit
(CACHETS)
EMICRANIE
MALI DI DENTI
NEVRALGIE
RAFFREDDORI
Toriae - MiEliÀMO - Mapdi
In tutte le principali Farmacie
CERVINA
m
m
ü
►XI
li
wÆ
m
yÆ
m
m
wM
m
è il Prodotto da me creato
Æ
m
Sà«
m
per pulire
Calzature Scamosciate
i>ìi
É
1
i
di qualsiasi colore
M
É
m
1
m
M
B
i
ili SII
M
hm
m
A. SDTTER - Genova
INDIRIZZI delle principali Gliiese ed Opere Yaldesi in Italia.
VALLI VALDESI,
ANGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO PELLICE - Pastore: Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron,
MASSELLO - Sig. G. Miegge, candidato teol.
PERRERO - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETID - Pastore : Guido Comba.
PRALI - Sig. Roberto Jalüer, candidato teol.
PRAMOLLO - Pastore : Pietro Chauvie.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETLO - Sig. D. Gaydou, evangelista.
RODOREITO - Sig. Guido Miegge, cand. teol.
RORA’ - Pastore : Alberto Fulirmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart, Soulier,
PRADELTORNO - Sig. E. Coisson, evangelista.
ABBAZIA - Chiesa - Pastore : Arnaldo Comba,
da Piume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de ViRe Pastore : Eugenio Revel, ivi.
BARI - Cliiesa - Candidato teol. T. R. Castiglione, Via Roberto da Bari, 106.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica.
BIELLA - Cliiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Sig. Diodato Rosati, evang.. Casa Boglietti, BieUa-Piazzo.
BORRELLO - Chiesa Evangelica - Sig. Amato
Billoiir, evangelista,
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore: Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro Varvelli, evang. ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, ’l5 Sig. C. Bonavia, evangelista, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Piazza
Giardini Pubblici - Pastore: A. Comba.
CATANIA - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore : Giuseppe Fasulo, ivi.
ClilETI - Chiesa Evangelica - Sig. S. Pasqualoni, evang., Villa Comunale, Casa Munez.
COAZZE - Sig. Gustavo Bert, evang., da Susa.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica: Via Garibaldi Pastore : G. Moggia.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
PELONICA PO - Chiesa EvangeUca - Sig. Benedetto Guidici, evangelista.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa : Via Manzoni, 13 - Pastorei: E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Corso Vittorio
Emanuele III, 34.
FORANO - Chiesa Evangelica - Sig Antonio
Cornelio, evangelista.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Sig. C. Bonavia, evangelista.
IVREA - Chiesa: Corso Botta, 5 - Pastore:
D. Forneron, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore •
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa: Via GaUi Tassi, 18 - Culto
ogni Domenica aUe ore 19.30 - Pastore:
G. D. Buffa, da Pisa.
LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 4 ■ Pastore •
Benvenuto CeRi, da Verona.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : EmRio Corsani.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore: V. Alberto Costabel, Via Telesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore •
Rivoir, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore : AttUio Arias, ivi. — Sig. Enrico
Corsani, evangelista (Diaspora).
NIZZA - Chiesa : Bue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Sig. G. B. AzzareRi.
evangelista.
PACmNO - Chiesa EvangeRca - Pastore ■ S.
ColuccL
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastore : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa EvangeRca.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore : F. A.
BiRour, AsRo Evangelico.
PIEDICAVALLO - Chiesa.: Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : G.
D. Buffa, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4.
BIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica.
ROMA - Chiese : Via Quattro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Giovanni
Bonnet, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16-5 - Pastore : G. D. Maurin, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivL
SAVONA - Cliiesa: Corso Crist. Colombo, 13
- Pastore : G. D. Maurin, Via Giosuè Carducci, 16-5, Sampierdarena.
SCHIAVI - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa: Viale Curtatone, 5 - Pastore:
Giovanni Petrai. ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto R Martedì,
aRe ore 18 - Pastore : S. Colucci.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Bert, evangelista, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore: Antonio Miscia, Via Dante Alighieri, 17.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori :
Davide Bosio e Francesco PeyroneJ, Via
Pio Quinto, 15. — Sig. Carlo Lupo, candidato teol. (Diaspora), Corso Vlnzaglio,, 72.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. CeRi, Rigaste S. Zeno, 39.
VITTORIA - Chiesa EvangeRca - Sig. V. Trobia,
Il culto principale si celerà in tutte te
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA:
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Léger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107, Roma (1).
FACOLTA’ DI teologia - Via Pietro Cossa,
42, Roma »20) - Professori: G. Rostagno,
Ern. Cotica, T. Longo,
UFFICIO PUBBLICAZIONI - Torre PeRice,
Via Arnaud, 31. — Commissione delle pubblicazioni : prof. Ern. Comba, presidente ;
sig. U. Janni, prof. T. Longo, prof. D.
Jahier, sig. V. Perazzi.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore :
L. Marauda, Pinerolo.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeRice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto Direttrice : Sig.ra V. Davit.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeRice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
COMMISSIONE ISTITUTI OSPITALIERI VALDESI - Torre PeRice - Presidente : Prof,.
A. Sibille.
OSPEDALE VALDESE - Torre PeRice - Direttrice : Suor J. Cugny.
OSPEDALE VALDESE - Pomaretto - Diiettrice : Suor Ida Bert.
RIFUGIO PER INCURABILI « RE CARLO
ALBERTO » - Luserna S. Giovanni - Direttrice : Suor A. Beney.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre PelRee - Direttrice : Signa Adele Arias.
OSPEDALE EVANGELICO - Torino, Via BerthoRet, 36 - Direttrice : Suor Lidia Pasquet.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via SerragR, 51, Firenze - Direttore:
Pastore V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaRecrosia - Direttore: Pastore P. A. BiRour.
ASILO PEI* VECCHI - Luserna S. Giovanni..
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione c. Luserna S. Giovanni (Torino) Direttore : Pastore A. Comba, Angrogna
(Torino).
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle neHe
ValR Valdesi : Carema, Dovadola, Falerna,
Forano, Grotte, Pachino, Palermo, Riesi,
Rio Marina, SaRe, Sanremo, VaRecrosia,
Vittoria.
GIUSEPPE ROCCA - PARMA.
OFFICINE: Casa di Reclusione - Piazzale S. Francesco 6.
UFFICI E MAGAZZINI DI VENDITA: Viale A. Fratti, 10 (Barriera Garibaldi).
PRODOTTI PRINCIPALI
GABBIONI METALLICI ■peciali per arginamenti di flnmi c torrenti. Imbrigliamenti di frane e
acogliere marine. RETI METALLICHE a semplice e triplice torsione per costruzione di
recinti per orti, giardini, vigneti, ecc. — PILO FERRO DOPPIAMENTE ZINCATO per coltivazione di viti e pomodoro. —■ PILO FERRO RICOTTO per imballaggio fieno, paglia, tesPUNTE FRANCIA per lavorazione legrno, costrnzionig ecc. — UTENSILI PER
mestieri (badili forgiati, secchie da muratore, picconi, mazze, ecc.). — ATTREZZI
AGRICOLI (zappe, tridenti e quattrodsntl nazionali, germanici e francesi ; falci fienali, catene
1W bovini). — LAMIERE ZINCATE PIANE E ONDULATE- — CORDE METALLICHE
SPINOSE. — ARTICOLI PER LATTERIA (bidoni, secchielli, mastelli, mestoloni, ecc.). —
MOLLE PER ELASTICI. — RETI PER LETTO.
CHIEDERE CATALOGHI E LISTINI "
GRATUITI,
NOLEGGIO AUTOMOBILI FIAT mm mmà Luserna S. Giovanni - Albergo Italia SERVIZI SPECIALI per MATRIMONI e BATTESIMI
, npoemAviA AStPuta Via Amaud, 31 - TORRE PELLICE - Via Amaud, 31 LAVORI COMMERCIALI E DI LUSSO - EDIZIONI
T'
m
1
si