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4-ii®P‘e-oouraiit avec la Poste
Ì^D’ABONNKMSNTPìlR an
p? '® ... Fr,
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J®*nrìgDe, Aut.rtcho-Hongrie,
,,^^Ki<ïue, RrésiL, Danemark,
'fypU, Hollande, Suède'.
J^isse, Blc., cn s'abonnant
^ poste , ♦ i^r.
An*k '
pl d'Atlminislralion;
MM. les Pasteurs ; et k
Alpina à Torre Felliite.
^ abonnement pari du 1. Janvier
•- ^ paye d’avance.
Année XXI[. N. 15,
Numéros séparés demandés avant
le tirage, 10 oentfaaes chacun
Annonceê: SO centinaos par ligne
pour une seule fois - 10 cenlimes de 2 à 5 fois et 10 cen*
limes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour la Bédactlon et
pour r idmlnlstrfttlon à M.
Jean Jalla, prof.,Turrc Pellice.
Tout changement d’adresse coûle
15 centimes, sauf coux du commoncem'ent de l’année.
LE TEMOIN
ÉCHO DKS VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
>11« >tir«i lémuma. ict. I,#. Suivant !a vérité »veclaebarilé. Eph. IV, 15. Quolon règne vienne, Metlb. VI, lU
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M 41 ni III II I r « t
r
"'tniéfUMce ilos liffUso.s Vaiuttti.ses ilo l'Ainéi’ique du Sud — Nécrologie — Oorrespoii'lttnoti — Cln'ouir|ue Vauiloiso —
. . livajigéüsatioii — Missions — HiijlioSj graphie — Revue rolilitiue — Souspriptiotus — Avis.
Conltace des Eglises VaÉises
(le l’Amérique (lu Sud
fi.(r
1! 28 Février dernier, à 10 heiiT
du raaiiiij s’ouvrait dun.s le
Valdense (UruCotiférenee de.s
de l’Amérique
aille en langue
''etj
|,'"'’'"ide de Colonia
la seconile
Vaudoi.^es
Sud, par un
jjPagiiole dirigé par M, Bounous,
. 'J. [luljlie nombreux et altenlif y
.^.'^•sLait. f.ii Conféi-ence pi'oprernenL
pi'éîiidée ,par M. B. A. Pons
[ .‘t’U ne commença (|ue daips rapi'é.s22 membres lu composaient,
■ 5 pusieurs et 17 députés laï
lepi^éseiilaiil les Eglises ou
i’(le Coloniii Valdense, Cosl‘'^l'oliia, Artillei'üs, Iliachueloi ümH'*"n l.avalle avec S. 8ulvador,
Q^Bolonia Bclgraiio (Btp. Argent.)
• uiicun pi'ogiaumie n’eût
.— d’aVauce, la niaÜèro ne
nous mant|ua pas ; et l’aLLeiiLion
soutenue de l’auditoire, toujours assez iiomlrreux, démontra que le.s
.sujets t|ui lurent traites étaient vraiment d’intérêt général.
Ce fut d'abord le Rapport sur
l’Eglise de Colouia Valdense lu par
le pasteur M, Ugop qui nous üc,c,U;pa
pendant, presque; tonbi aaé, sèançe,
donnant lieu à un échange dp.yues
liés instructif et à une discussion
sérieuse à propos de catéchumènes
et d’écoles du Dimanche. Le Z\appori, dans son ensemble nous donne
l’idée d'uiie église forte et prospère:
cette église compte 500 membres
communiants, 7 école.s du Dimanche
avec 262 élèves, 7 écoles sur semaines avec 199 élèves présents à
l'examen iinal, une union de jeunes
gens prospère, et une de jeunes
filles qui vient de se former; elle
va avoir bientôt un nouveau temple... A ce propos M Bounous nous
encourage à taire nptre ; possible,
pour que celte bâtisse s’achève au
plus tôt sans déiieit, non,, pour ne
plus rien faire, mais-, poui en enIrepremlre d’aptres plus nécessaires ,
en core, à Onibues ile . La va Ile d’abord ut ensuite à Àrtilleros et ajiileurs. ,
M. l’uns donne upiès cela quelques reuseiguements sur le Lycée
2
- 114 _
de Gol. Valdense dont il est le di*
recteur: 33 élèves ont suivi les cours
pendant l’année dernière, les examens ont été exceptionnellement
bons; mais il est triste de constater
que les Vaudois de la Colonie ne
profitent pas comme ils le devraient
de celle institution fondée pour eux.
Le Rapport sur l’Eglise de Cosmopolita et annexes produit une
impression très favorable. Le champ
de travail est immense, et l’œuvre
est par conséquent imparfaite, mais
sans aucune faute de la part de
l’ouvrier; on s’étonne au contraire
qu’il puisse soutenir tant de travail,
Les 270 familles de sa vaste paroisse
ont toutes été visitées; il y a 5
écoles du Dimanche, mais il lui en
faudrait une 15® pour que tous
pussent y participer; il lui manque
des locaux, ainsi que des personnes
de bonne volonté et de capacité
pour l’aider, fia conférence se réjouit
avec M, Bounous du travail qu’il a
pu faire et exprime sa reconnaissance aux membres de l’Union
chrétienne qui lui onl prêté leur
concours. Il sei ait nécessaire de
secourir encore une fois M, B. par
l’envoi d’un autre pasteur pour que
le travail puisse se faire prolondé*
ment.
Un 3,me Rapport est présenté
par M, E. Beux sur l’Eglise de
Belgranu (Rép. Argentine). L’œuvre
étant nouvelle, tous sont intéressés
à là connaître; et les 'témoignages
de sympathie et les encouragements
se manifestent d’une façon réjouissante. Cette jeune église n’est encore
qu’en formation, l’année qui s’est
écoulée depuis l’arrivée du pasteur
-a été une année d’essai, qui lui
permet d’émettre maintenant l'opinion bien fondée que, à moins que
les choses ne changent d’une manière imprévue, l’Eglise de Belgraiio
ne sera jamais qu’une petite église,
formée de peu de membres, et
très disséminés. Un grand pas
s’est fait: l’église est constituée,
son Consistoire fonctionne, le trai
tement du pasteur a été fourni eï)
entier par les colons, qui ont eiii
outre souscrit plus de 500 piastres;';
(papier) pour réparations — l’école J
du Dimanche compte une 30’ d’élè' .
ves, et 24 catéchumènes ont reçu :
l’instruction religieuse pendant l'hi''
ver. Les points les plus sombres i
qu’indique la relation sont d’une
part la profanation du jour du Sel"
gneur dont se rendent coupables
plusieurs 'Vaudois au temps de le j
moisson, et de l’autre le nombre^!
relativement grand de Vaudois et;
autres Protestants de ces contrées
qui se montrent indiiîérenls si ce
n’est linstiles à l’établissement d’un®
église au milieu d’eux.
Enfin un dernier sujet est soumis,
à l’examen de la Conférence, savoir
le Projet de la Constitution quf
devra nous régir. Mentionnons eft'
core l’envoi d’un télégramme à 1*
Conférence Méthodiste réunie à Buè*
nos-Aires dans ces mêmes joufS
et la décision prise d’envoyer quç'^'‘
que représentant de noire Eglise
la dédicace du nouveau temple
l’Eglise Ecossaise dans la capital®,
dfi rAi'ffentine. -J
de l’Argentine. ^
La partie purement religieuse'®
été, outre le culte d’ouverture et deU^^I
autres le Dimanche avec dislribulio'L
de la Sainte Cène, une réunion 1^;
Vendredi soir à Colonia Valden*®
et une le Samedi soir à la Paz.
conférence s’est close dignement 1^
Dimanche soir par une réuni
extraordinaire de prière, dans 1^
quelle, comme du reste dans f
précédentes, plusieurs orateurs o®
pris la parole pour adresser ledf
supplications à Dieu en faveur
parents et enfants — des écoles
semaine et du Dimanche, des cat^
chumènes et îles unions chrétieiio®
— des dispersés de notre église )^
et enfin de toutes les œuvies mt®
sionnaires.
Colonie Belgrano, le 12 Mars {8S^\
Ë. Beux pr., secréUtif^\--
3
- 115
NÉCROLOGIE
Barthélemy Peyronel, l’économe
''6 l’Asile (les vieillards de St. Ger‘îiain, n'est plus; il a suffi d’une
- Maladie de 15 jours pour l’emporter
¡^aÉ'ré sa verte vieillesse (environ
73 ans). C’est une perte réelle pour
‘Asile des vieillards, car c’est lui
, [lui pour le premier en avait franchi
seuil et qui l’avait inauguré en
y lendant le dernier jour de 1894
pour être à son poste le l' Janvier
, m95; c’est lui qui spontanément
frétait oilert pour y occuper la place
u’économe, désirant consacrer (l’une
Oiariiére ou d’une autre ses dernié'■ps années au service du Seigneur;
•^est lui enfin qui, pour terminer
oes derniers jours avec sa compagne
^ans oet établissement de bienfaisance, y avait apporté sa dot, envij'on 4000 francs. Son séjour au miv'ieu de nous a été de 15 mois, et
s’est montré à la hauteur de sa
‘S'Che soit en dirigeant les cultes,
^it en économisant autant que cela
®Iait possible les deniers des pau’(fes. — B.my Peyronel a été régent
quartier pendant près de 30 ans,
*'^gent paroissial pendant deux ans,
avec ténacité il avait su mettre
côté quehjue chose pour ses
'’leux jours, tout en ayant été sou''pnt victime de l’astuce des mé^nants.
Nous le regrettons vivement et
^ bonne physionomie d’ancien
^^udois nous manquera beaucoup.
Seigneur veuille être avec sa
«onipagne et lui susciter un digne
plaçant,
G. A. Tron.
X
.ïoHaiide. — M. Juste Enschédé
J®nt de mourir à Harlem (Pays
Il était chef d’une grande et
®lèbre maison d’imprimerie, mais
** même temps c’était un savant.
et il était conservateur des archives
et du riche musée de peinture de
sa ville. Descendant de réfugiés, il
s’était associé avec M. le docteur dii
Rieu, bibliothécaire de Leyde, pour
faire relever sur fiches tous les actes
de l'état civil relatifs aux. réfugiés et
à leurs descendants. Ce fut un travail
immense. Non content de ce service
rendu à l’Histoire du Refuge, il venait d’entreprendre à ses frais la
publication de la Table générale
des noms propres du Biàleiin de
la Société de l’Histoire du proteslantisme français. Noire pays perd
en lui un fidèle ami, et ceux qui
l’ont connu n’oublieront pas les précieuses qualités de son cœur.
CORRESPONDANCE
La Tour, 4 Avril 189(.i,
Monsieur le Bédacleur,
Veuillez insérer ces quelques lignes dans le Témoin, touchant un
sujet ()ui nous tient fortement à
cœur, je veux dire celui du et Réveil ». Depuis quelques années cette
importante question est à l’ordre du
jour au milieu de nous. Tout vrai
chrétien en est préoccupé, en parle
et se dit constamment : Que puis-je
faire pour favoriser le Réveil? D’après ce que nous avons pu constater,
il y a dilférente.s manières de voir
et d’agir, à l’égard de ce mouvement
spirituel.
Permettez-moi, cher Monsieur,d’exprimer là-dessus ma pen.sée.
1® Pour pouvoir travailler efficacément au réveil des consciences,
il faut être soi-même né de nouveau:
une personne endormie ne pourra
jamais en réveiller une autre. Il ne
faut pas seulement de la religion la
forme extérieure, mais le cœur doit
être pris. N’y a-t-il peut-être pas eu
des chrétiens qui ont voulu liavail1er à cette œuvre avec un cœur
charnel? Ils ont gâté l’œuvre, et Dieu
4
iifi
n’a jamais accnrdé dos fruits a lonr
tiavail. Quoi (rélomianl, alors, de
les voir se Inurner contre tout mouvement (le r(5veil, et de les entendre
critiquer tout ce qui se fait eu vue
d’un renouvellement de vie“?
2" Îout chrétien, en qui la vie
de Christ a commencé, devrait avoir
le courage de rompre avec la routine qüi assoupilj ne pas craindre
d’être montré (lu doigt, ne plus
frayer avec ceux qui ne Veulent ni
de Jésus, ni du réveil; et s’unir, de
cœur, à tous ceux qui éprouvent le
besoin dé demander à Dieu une
ahondante elTusion de cet Esprit, qui
seul peut ramener la vie au sein de
nos églises. Nous sentons, chaque
jour, que ce qui nous manque c’est
cet esprit d’union et d’entente, indispensable pour fortifier l’homme
intérieur et nous permettre d’atteindre la masse qui gémit dans les
lénébres et se meurt loin de Dieu.
Enfants de Dieu, quelles que soient
vos vues particulières, unissez-vous
à vos frères et sœurs qui sou[iirent
après le réveil des consciences, et
qui souffrent de voir si peu de différence entre les soi-disants chrétiens
et les mondains déclarés. Oh ! je
vous prie, faites le sacrilice de vos
aises, de votre temps, et en assiégeant ainsi, tous ensemble, le triîne
des miséricoides, le Seigneur répondra certainement à nos prières.
Puisque flans telle de nos églises
nous avons l’occasion propice, le
Dimanche après le Culte et le 1'
lundi du mois, d’assister à des réunions spéciales de prières, efforcezvous d’y prendre part et une part
active, car plusieurs ont l’œil sur
vous. Voudriez-vous paralyser l’œuvré par votre abstention? Que les
préjugés soient bannis, faites votre
devoir. Voudrions-nous laisser perdre
les épis prêts à être moissonnés, ou
bien les laisser cueillir par d’autres? Ne laissons pas les pasteurs
et quelques rares fidèles seuls à la
brèche; car, même avec la meilleure
bonne volonté, leurs bras tomberont,
si nous ne les soutenons pas. Encourageons les, au conlraire, ue ffit'
ce que par notre préseiu’.e, parlout;
oii elle est requise. Ab ! rpie chn(Mii|’
se liâto de reconnnîire le talent ipé;
lui a été confié et de le faire valoir.,
avalit qne le .Maître vienne; de peu''
que, quand il viendra, il ne lui ni'- '
rive d'èire couvert de honte et de;
confiisiom
Votre tout dévoué frère en (ibri.st,
]). Gaydnu, aneieib ■
CBRONIUUE VAUDOIS6
TURIN — Nous avons reçu le
Bapport, du ComMoirc sur celle
paroisse pondant l’année 1895 Cé;,
rapport signale un réveil de vie spirituelle qui porte plusieurs membres ;
de l’église à collalmrer plus activement avec leurs pasteurs, anciens éf;,
diacres; un local de réunions et uneâ
école du dimanche ont pu s'ouvrii|s
dans le J3orgo San Donalo, les Unioné;
Cbrétiennes de jeunes cens et d^:,,
jeunes filles se sont développées eCi
affermies, des membres de l’églis®]
ont concouru à l’évangélisation de IsJ
ville au moyeu de la salle ouverte
Porte Palais. -'f
Des nombreuses œuvres spécialesoiif;
poursuivi leur travail Ijienfaisaul, le*f
flous ponrles pauvres ont été parlicU^
lièremeul aboiidauls; [tar contre, lefj
contributions pour les (rais de cuU^;
coiiiiuueiil il diminuer et accusent;
2000 frs fie déficit. La chambre di^
dome.sliques a alirité 42 vaudois^l*!
et une Suissesse, i’hôpital 40 homme*’:
et 63 femmes soit 103 personnesj
dont 43 vaudoises. A
L’église compte 137 électeurs, 300
communiants sur 657 insciits, 10^
enfants aux Ecoles du dimauebe. k
y a eu dans l’année 28 baplême^»,
22 sépultures, 7 mariages.
La somme collectée a été"
28467 fr,, dont 1361 pour l’Evart^
lisalion, 891 pour les missions,
5
ll7
pour Omîmes de îjnvalle, 224 ¡>our
^ letïi|jle de l^igiievnl, le reste pour
‘fis œuvTfis locales.
ÉVANGÉLISATION
Nous étions dans le vrai en afOrfi'anl dans le No du .26 Mars qu’en
189!
'5 la dilï'usion du Nouveau Tes
tarnent en Italie avait dépassé celle
*^6 1894. M. A. Meille le constate
dan.s sa recLi fi cation, Quant au chii‘>'6 tton.s le tenions d’un ¡oui nal qui
*-f*t plus près que nous de la source
ue.s informations.
Glanons maintenant dans le Bol‘ellttw et dans WItalia Evangelica,
Lut en recommandant à nos lecteurs
’Ces deux excellentes publications.
I.e vent est décidément aux confé'-ences qui ont certes leur à propos et leur utilité. Nos collègues de
' Kvangélisalion en font un peu parLut, profitant des occasions (|ui leur
*^ont fournies poui' répondre de l’esPérance qui est en eux. Une série
de conférences fort goûtées, et trai'îtiil. des bases mêmes du chrislia'Jisme, sont données ces temps-ci
dans notre église de Rome avec
I iniervenlion de nombreux auditeurs.
est loisible à ces derniers de présenter leurs objections, auxquelles il
‘^st répondu dans les conférences
/’aivanles. J^e jeune et docte conlé'‘encier a traité successivement les
®ûjels suivants:
'c La science et la foi. La faillite
la science. Jésus Christ et le XIX
Mcle. '
A Orbetello les familles sont dans
ûien des cas un empêchement à
éducation des enfants. Et si ce n’équ'à Orbetello!... La corruption
i'‘6st si grande que des enfants de
^ ans prononcent et comprennent
des fiaroles qui ne devraient
Jamais sortir de la bouche, même
Û68 grandes personnes. Et il laut
SUg -la maîtresse aille de maison en
lïi
î»ison suppliant les familles de ne
pas donner de scniidale à ses cher.s
petits éléve.s. Il en est cependant
HurtoiU parmi les plus petits — qui
donnent de la satislaction aux maî?
tresses qui s’occupent d’eux avec
amoui'.
M.lle Del Búllalo de Boggio Mirteto dans la Sabine visite elle aussi
les familles de ses élèves et elle réus.sit à évangéliser bien de.s groupes
de persojines. IJinfluenzar sévit à
ifocca Impériale au point que l’école a dû être fermée, toutes les
élèves étant atleiiites parla maladie.
La maîlres.se, quoique fi'appée elle
aussi, visite ses élèves maladet^ et
doit avoir repris les leçons à rhéure
qu’il est, les choses s’étant remises
au mieux. q
Le ]>ersont¡el et les élèves dek Ecoles Evaiigélique.s de Aap/es ont
donné dans une des salles de nblre
bâtisse de S. Tomraasoj Une .soirée
qui a réu.ssi au delà de l’attente
même des initiateurs. Très bel auditoire, programme bien garni et
bien réussi quant à l’exécution, abondantes l’ecelLes. ll iy eut des poésies,
des dialogues, des comédies,¡ dte (a
gymnastique, du piano, des uliGelirsq
enfin de tout un peu, et deSiappïaur
dissemenls à tout rompre. Les .geôles de Naples comptent 300 iétóves.
Barmi les catéchumènes qu’instruit M. L. Rostan de çafa«e i’un
a été arraclié à l’athéisme par la
puissance de l’Evangile et l’autre,
étudiant en philosophie, a laissé son
pileux déisme pour professer sa loi
au Dieu vivant et vrai., 11 «’est aussi
converti à Catane un jeune homme
de 22 ans, sacristain dé profession,
catholique fervent et très * dévoué à
son curé. Celui-ci ne lui rendait |jullement la pareille et le mattraiiait
même quelques fois. Le sacristain
qui avait conçu des doutes surtda
sincérité des prêtres et sur la bhnté
de leur religion, alla se confessèr à
un autre ecclésiastique et lui parla
des mauvais Iraitemonls . que «on
curé lui faisait sulur. Ne re.speclant
pas le secret juré, le confesseur ra-
6
- ll§
conta tont au curé, qui ,pe hâta de
mettre le saciistain à la rue. On
avait raconté à ce dernier nombre
rte sornettes à l'endroit des protestants qui, lui disait-on, adorent dans
leur temple une tête rte cheval, maudissent les chrétiens et la Vierge
Marie et obligent leurs prosélytes à
cracher sur la croix 1...
Un dimanche matin il vint à passer' à l’heure du culte devant notre
temple de Oatane. On chantait. Il
écoula... il entra et il enlendit parler', justement- ce matin là, de la
Vierge Marie, de son humilité, de
sa foi et de sa soumission à la volonté du Seigneur. Ce fut pour lui
une révélation. Il resta jusqu’à la
fin, écouta avec la plus grande attention, retourna régulièrement malin et soir à toutes les réunions. Il
professa bientôt ouverlâment « la
vraie religion chrétienne », mais aussi
il fut renvoyé par le maître lailleur
chez lequel il avait confectionné jusqu’alors des soutanes de prêtre.
Sans emploi et sans pain, il fut
reçu par sa mère qui po.ssède quelque chose, son père étant mort. Mais
hélas 1 sa mère est trè.s bigote, elle
a été »Jonne dans le temps et ne
peut admettre que son fils devienne
protestant évangélique.- Aussi a-telle tout tenté pour le ‘reconduire
dans le giron de l’églisé romaine:
paroles, prières, promes.ses, menaces et... tnauvais traitements. Il n’est
pas de soir, dit-ïl^ que je ne sente
dans ma chambre l’odeur piquante
'de l’encens et que je ne trouve mon
lit arrosé d’eau ¡bénite, pour chasser
lè Niable dont ma mère me croit
possédé. Celte pauvre mère aveuglée
par les prêtt'es donne à son fils
toutes sortes de noms et d’épithètes
et jusqu’à des coups.. Mais il dcr
meure ferme et il prie Dieu pour
elle; avec la certitude qil’ll la convertira aussi un jour.
A Tende le D’' Meynier a parlé à
son nombreux et sympathique auditoire des deux principaux réformés
de la province, tous deux morts
martyrs: Giolfredo Varaglia de Busca
et I,o(lovico Paschale deCuneo. Après
avoir décrit leur œuvre et leur martyre, l’orateur a terminé en hâtant
de ses vœux le jour où Cuneo sé
rappellerait son Pasehale, et chei
cherail à honorer dignement sa me
moue.
E. B.
MISSIONS
Au 25 Mars, il manquait encofS
58,000 francs à la Société de Paris
pour atteindre sans déficit lelermede
l’année financière (31 mars). Pour 1«
Zambèze, il manquait prés de lOOOO
francs. I/Assemblée Générale aui^
lieu le 23 Avril. La réunion familière se tiendra le dimanche suivant
sous la présidence de M. Appia;
heureusement remis de sa maladieMM. Krûger et Lauga ont pU
terminer, sans trop de difficultés,'
leur voyage de Tamalave à Tananarive, capitale de Madagascar; M-,
Krûger, que le climat avait asseï
éprouvé, se trouvait à pèu prêt
remis.
La Société a engagé un nouvel
ouvrier pour le Congo, M. Henri
Richard de Villerranche. B est ma'*:
rié, et compte partir en mai avec
la famille Allégret qui termine son
congé. M. Richard aura surtout à
sa charge la partie matérielle et
commerciale de l’œuvre, que toute
mission ,doit s’adjoindre à de si
grandes distances des pays civilisésM. Preen, directeur de l’Ecole
Industrielle du Lessouto, à Leloaleuffr!
vient de donner ses démis.sions après
26 ans d’activité. C’est M. Edget
Krûger qui le remplacera,
M. Ghristol, missionnaire à HermoP
(Lessouto) va prendre une année
de repos bien mérité. Il
Une réunion d’adieux a eu lien
le 23 mars, à Neuchâtel,
entendu successivement M.
sionnaire Paul Berthoud,
retourner à son poste, à Lourenze^,
On y e
le rh:^'
qui và
7
i';
i' •
— 119 —
^^rqués, et les trois jeunes missionnaires qui l’accompagnent, MM,
^Ijel de Meuron, A, Eberhard et
Arnold Borel.
Le 6 Mars M. L, Jalla arrivait à
Palachwe d’où, après avoir vendu
ohars et bœufs, il comptait repartir
‘O 12 pour Mal'eking. Il comptait y
arriver fin mars et s’y arrêter une
semaine pour terminer les préparàtifs de l’expédition Mercier qu’il a
’ '^éjà commencés à Palachwe. M.
Goillard coratinuait à être très-soufJ frant.
M. Mercier, débarqué au Cap le
Février, a passé au Lessouto
*^’où il amènera un évangéliste pour
Zambèze, peut-être ce même
Lévi qui y a déjà vécu des années.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages reçus:
G , Luzzi. La chiesa, Valdese e l’editto di emancipazione. Fir. Claudiana 1896. Eloquente et chaude
Commémoration de.scriptive, histo*‘ic|ue et religieuse, prononcée dans
l’église vaudoise de Via dei Serragli,
^ Florence, le 17 Février 1896.
Le même. Per il riposo dome ‘‘dicale. Discout’vS prononcé pour appuyer le mouvement qui se dessine
^ Florence en faveur du repos d’un
jour sur sept,
Lti ScMoîa Domenicale. 2® Irifuestre 1896. Les leçons se rapportent à la mort età la résurrection
du Sauveur.
Revue Pollliqite
, Le Parlement est en vacance, et
Ministère en profite pour fortifier
position et mieux établir son proS^'amme. Il vient de prendre une
’Mesure impoi tante dans le Imt d’aP^éliorer les tristes Conditions dans
lesquelles se (rouve la Sicile depuis
«' .plusieurs années Crispi voulait rë
soüdre les questions par le moyen
des lois exceptionnelles et des répressions violentes. Rudini a inauguré un système tout opposé. Après
avoir, par un décret royal, accordé
l’amnistie complète à tous ceux qui
étaient détenus pour idélit politique,
il a nommé un commissaire royal
revêtu de pleins pouvoirs politiques
et administratifs pour tout ce qui
concerne la sûreté publique, l’administration des provinces et des communes, les travaux publics provinciaux et communaux, les taxes locales,
les écoles etc. En un mot ce commissaire, pour ce qui regarde la
Sicile, exercera toutes les fonctions
des ministres de l’intérieur, des finances , des travaux publics, de
l’instruction et de l’agriculture iut
dustrie et commerce. C’est le sénateur Godronchi qui a été appelé à
cette charge importante et délicate.
Espérons que, les difficultés et les
besoins de l’île étant ainsi mieux
étudiés et plus exactement connus,
on pourra bientôt y pourvoir d'une
manière efficace.
Les négociations depaix continuent
avec le négus, mais avec tme lenteov
d’autant plus grande que Ménélik
s’est éloigné vers le Sud et se trouvé
maintenant à Makallé. On le ,dit
toujours bien disposé, mais ce qui
est certain c’est qu’il né se montre
pas pressé. Il a entre les mains pins
de 2000 personnes italiens,: et il
voudra sans doute en tirer le plus
grand parti possible. La saison des
pluies a commencé et les grandes
opérations ne pourront être reprises
avant l’automne. Espérons qu’avant
ce temps la paix pourra
à des conditions honoràblés. Adîgrat
est toujouns bloqué, mais pas, si
étroitement qu’on ne puisse en- recevoir et y faire parvenir des iiildrmations. On assure que la [daoe
peut tenir encore pendant 50 jours.
Ce sont les ias;du Tigié qpi poui'r
suivrotit le . «•* i'absençé dû
négus et de soi^ armée. On attribué
à Baldissera rintention de marcher
8
- 120 _
contre eux pour les obliger à lever
le siège.
I.es derviches, au riomlire de 5000,
ont aU[ir|ué le 2 conraiU un détai?hemetil.<|ui avait occupé le mont
Wocnun, [jrés des goi'gé.s- de Sabdeiat. Le colonel Stevaiii, accouru
de Kassala avec toutes les forces
dont il [»Oiivait disposer et quatre
]Héces ri’arlillerie, les a mis en fuite
api'és un combat de 4 heures, leur
infligeant des perles considérables.
Grâce à ce succès; la caravane qui
avait approvisionné Kassala a pu
en repartir le 3 sans danger d’être
atlaquée. Slevani après une reconnaissance avait compté marcher contre les derviches et les chasser des
bois où ils s’étaient réfugiés, mais
Oaldissera a jugé plus prudent de
ne pas lui permetlr’e de s’exposer,
et il lui a ordonné de retoiirner
avec sa colonne à A gord a t.
Souscription
en faveur des victimes dUrméiiie
Anonyme, Paroisse Vaudoise
de Turin Fr s 50 —
M.' H. Meille 10 ~
J. J. » 5
SOUSCRIPTION
EN FAVEUR DE L'ÉGLISE DE GROTTE
Report Fr.s 209,85.
! : . Tu rin.
M.me V.ve Decker-Peyrot » 5 —
Anonyme , » » 50 -
Ecole du Dimanche S. Donat (dont > les, enfants ont
renoncé à I leurs œufs de
Pâ(|ues en faveur! des affamés de G roi te) » 17 —
M.lle E, Charbonnier, Ste- f
venage, Angleterre » 6,35
Mi'Ffauçois Maiatij Dagots, » ,2 —
i, ' Total » 290,20
CONCOURS 0E.PETITES INDUSTRIES.
ri Le Comité rappelle aux intéressés
que ceux qui désirent concourir
aux deux prix de 150 fr. et de
fr. couforrnément au programmé*
publié dans le 7’émom et dans l'Avr '.
visatore Alpino sous la date du 23;
avril 1895, doivent en lairo la de'
mande par écrit an Comité avant
le 30 courant. Pour le Comité
N. TOURN..’
INFORMATIONS. d
Le ministre italien an Rrésil at'P|
nonce la persistance et l’éterrdue ex-';|
traordinaires de la lièvr'e jaune, étf
prémunit les Italiens contre touted
velléité d’émigrer dans ce l'ays.
Abonneiiients paj'és pour 1896:
M. Pii. Giraiul, Macet — M.me V.ve Varese, Turin (1895-96) — M. Manrin, Biell» ■
— M. Becker, Rothau, £.e trimestre.
TEMPLE DU CUBAS
Dimancbe 12 coiu'., à 3 h., culto *
avec prédication. Sujet; Les choses ^
vieilles sont passées, voici, louiez':
choses sont faites nouvelles.
. [f demande à Mens, prés Cre' |
^1 noble, chez famille pi'ot. di- j
T,stinguée, bonne âgée de iti
ans, environ, inutile de se présentei!..)
sans bonnes références. À
Adr. D.VNNE, past., Guilleslrol
H.*®® Alpes. j
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