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Soixante-treizième année
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PRIX D'ABONNEMENT i
Italie et Colonies Italiennes ....
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Par aoi Peur i mala
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Le EEméfo: 25 oentimes
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Philipp. IV, 8).
£($ exigences morales de la prfêre chrétienne.
r
I
(Suite et fin - Voir numéro précédent).
II.
Je vous disais, il y a huit jours, chers
amis, que notre interprétation habituelle
cLe la promesse du Seigneur d’exaucer les
prières faites « en son nom » était peutêtre erronée. Nous possédons désormais,
je crois, tous les éléments qu’ü nous faut
pour une meilleure compréhension de
cette parole.
A la lumière des passages que j'ai rappeléh dans la première partie de: mon
étude, la formule « prier au nom die Jésus » signifie, ni plus ni moins : demander- ce que Jésus demanderait lui^même,
demander comme il demanderait luimême.
En effet, que veut dire, dans le langage courartt, l’expression : faire quelque
chose, donner dé l’argent, assister à une
séance, participer à une entreprise au
nom de quelqu’un ? Cela ne veut-il pas
dire : prendre sa place, le faire à sa pkee,
le faire de sa part, le faire comme si
c’était lui ?
C’est la même chose dans le domaine
religieux. Lorsque nous prions «au nom
de Jésifâ », nous prions de sa part, nous
-prions GOHime si c’était lui qui prie.
Ainsi cette expression — qui n’aurait
point, ou fort peu, de valeur morale si
elle devait signifier seulement que nous
nous recommandons de Jésus, que nous
nous mettons au bénéfice de l’œuvre accomplie par Jésus — acquiert, au contraire, une prodigieuse valeur morale si
elle signifie qu’en priant « au nom de Jésus » nous voulons nous identifier avec
Jésus, nous voulons que Jésus s’incarne
en nous-mêmes, nous prions avec le$ mêmes sentiments de Jésus.
Et c’est alors que s’éclaire, pour nous,
cette mystérieuse parole de l’Apôtre :
« Nous ne savons pas ce que nous devons
demafider pour prier comme il faut ; mais
l’Esprit lui-même intercède pour nous par
des soupirs qui ne se peuvent exprimer »
(Romains VIII, 26),
Les sentiments de Jésus-Christ. Quels
sont-ils ?
Voilà que surgit devant nous, dans
toute sa spiritualité, dans toute sa beauté
et dans toute sa puissance l’austère exhortation de Paul aux Philippiens : « Ayez
les mêmes sentiments que Jésus-Christ a
eus... il s’est anéanti lui-même ; ...Ü s’est
rendu obéissant jusqu’à la mort, et à la
mort de la croix ! » (Phüipp. Il, 5, 7, 8).
, C’est toujours la même atmosphère :
l’aitmosphère de l'Evangile faite de foi,
d’anmu/r <at de sacrifice. Croire, aimer et
souffrir, s'il le faut : c’est garder les oom-.
mandements. Et celui qui garde les commandements « demeure en Dieu et Dieu
en lui ». « La semence de Dieu — comme
dit l’Apôtre — habite en lui » (1 Jœun
III, 9). Lorsqu'il prie — le véritable chrétien — c’est donc Dieu qui prie en lui
et nul doute que Dieu exauce les prières
de Dieu !
r-“
4 « *
Nous sommes maintenant — me semble-t-il — sitr les sommets, en pleine lumière. Et sur ces sommets — dans cette
lumière allumée en nous par l’Esprit —
nous comprenons comme nous ne les avons
jamais comprises les paroles du Seigneur ;
Ib'’
« Si deux d’entre vous s’accordent sur la
terre pour demander quelque chose, tout
ce qu’ils demanderont leur sera accordé
par mon Père qui est aux cieux, .^..car (remarquez ce car: c’est l’explication de la
promesse), car où il y a deux ou trois
assemblés « en mon nom » — animés de
mes sentiments, me faisant dans leur
cœur la plus large place — j’y sîiis au
milieu d’eux» (Matth. XVIII, 19-20).
U y est celui qui déclarait : « Je suis
en mon Père et mon Père est en moi ! »
(Jean XIV, 11). Et c’est parce qu’il était
ainsi « un avec, son Père » (Jean X, 30),
que Marthe lui disait ; « Je sais que —
maintenant même — tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera ! »
(Jean XI, 22).
C'est parce que Jésus est dans notre
cœur : c’est parce que c’est Lui qui prie
en nous : c’est pour cela que nous sommes exaucés !
$ « %
Le sens de la prière est ainsi complètement modifié, sa valeur est entièrement
renversée. Prier « au nom de Jésus » a
maintenant une signification religieuse ;
cela veut dire « prier selon la volonté de
Dieu ; DONC non plus pour nous, mais
pour Lui-». tTÎ
Et la prière cesse d’être une requêtè
égoïste, intéressée, une façon de mendier
indigne de nous et de Dieu. La prière devient un effort, non pas pour fléchir la
volonté de Dieu devant la nôtre ; mais un
effort, un noble effort pour connaître la
Volonté de Dieu, pour la comprendre, pour
nous y conformer, pour nous y soumettre : oui, pour harmoniser notre volonté
avec la Sienne, pour mettre notre volonté
dans la ligne, dans la direction de la
Sienne.
Tout est là ?
Oui, tout est là : l’héroïsme de la prière
est le secret de son efficace, de sa puissance, de son exaucement. Ce sont les héros de la prière qui peuvent s’écrier avec
l’Apôtre ; « C’est ici la confiance que nous
avons en lui ; que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce,
parce que nous avons obtenu ce que nous
lui avons demandé» (1 Jean V, 14-15).
% *
En conséquence de l’absolue soumission
de notre volonté à la volonté de Dieu, nos
requêtes subissent — dans notre esprit
et dans notre cœur — ;me transformation radicale, une révélation prodigieuse.
Les mots restent les mêmes ; mais voyez
quehe différence entre l’intention que
nous mettons habituellement dans nos demandes de l’intention nàuveüe, inspirée
alu « nom de Jésus » et à la « volonté du
Père ! ».
1" « Donne-nous, aujourd’hui, notre
pam quotidien ». Pourquoi ?
Non pas pour nous enlever nos soucis
d'ordre matériel ; mais pour que nous
puissions renouveler nos forces et les consacrer à ton service. Et nous revenons
ainsi à la signification originale de cette
requête : donne-nous chaque jour le pain
supra-substantiel, le pain qu’il nous faut
pour sustenter notre âme.
2° « Pardonne-nous nos péchés », Pourquoi !?
Non pas pour que .nous évitions le châ
timent ; mais pour que nous ne retombions plus dans nos fautes, pour faire la
place nette, afin que nous recommencions
» une nouvelle vie.
3" « Délivre-nous du mal ». Pourquoi ?
Non pas épargne-nous les épreuves,
SGUstrais-nous au sort qui est commun à
tous les mortels’ ; mais « déUvrei-nous du
malin », débarrasse-nous de l’emprise des
forces mauvaises, chasse loin de nous le
Prince des ténèbres.
4" « Guéris nos infirmités et nos ma<ladies ». Pourquoi ?
Non pas pour nous éviter la souffrance ;
mais — comme le Seigneur Jésus le fit
eti donnant la vue à l’aveugle-né — pour
glorifier ton nom et pour que nous puissions travailler plus efficacement à ton
service.
"f 5" « Sois avec nous, bénis-nous »,
pourquoi ?
Non pas pour nous accorder quelque
privilège, pour nous protéger, pour nous
^e propice, dans nos entreprises, dans
tfps affaires ; mais pour nous convertir —
lius convertir à Toi, Seigneur — et pour
(^riger notre vie comme tu le veux.
I 6” « Sauve-nous ». Pourquoi ?
|Non pas afin que nous soyons assurés
d’avoir une place au ciel ; mais afin que
no.us soyons enrôlés dans ta sainte milice
.afin que nous luttions dans tous les comîbats pour la Liberté, pour la Justice et
pour la Vérité.
« :jc :
Et alors, voilà que s’éclairent d’une lu^
mière éblouissante les paroles centrales
de l’Evangile : celles qui marquent d’une
façon définitive l’orientation et le sens de
la vie chrétienne :
— Ne vous mettez point en souci de ce
que vous mangerez, ou de ce que vous
boirez, et n’ayez jpoint l'esprit inquiet.
Ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; mais votre Père
sait que vous en avez besoin (Luc XII,
‘ 29-30). Il le sait avant que vous le hii demandiez (Matt. VI, 8). Mais cherchez
premièrement le Royaume de Dieu et toutes ces choses vous seront données par
dessus (Luc XII, 31).
j — Oui, Seigneur!
— Vous donc, priez ainsi : « Notre Père
qui es aux Cieux ton nom soit sanctifié,
ton Règne vienne, ta volonté soit faite »
(Matt. VI, 9). J. H. Meiliæ.
Notre prochain numéro paraîtra le
9 Juillet.
Pendant Fété tout ce qui regarde
la rédaction doit être adressé impersonnellement comme suit :
Rédaction de FEcho des ,Vallées
Tipografia Alpina S. A.
Torre pelIice.
Il ne faut pas demander aux hommes
plus quMls ne peuvent donner. Je dirai
plus: ü ne faut rien en attendre, maïs
leur donner tout. Quand, üs sont bons et
dévoués, on les bénit; quand üs sont hostües et indifférents, en les bénit encore.
F. H. Didow.
[hiéiien.
Une affirmation que nous avons entendue au dernier Synode par la docte parole
d’un de nos professeurs de théologie, et
qui a paru ensuite sur l’Echo des VoZh
lées du 11 décembre 1936, a été récenir
ment relevée par la revue catholique Fides : « Nous sommes malades d’un indivî■ dualisme impénitent».
Tous ceux qui ont lu la relation d’où ces
paroles ont été tirées savent qu’on parle
ici de l’individualisime qui naît de l’indiscipline, et dans ce sens nous accueillons
avec empressement qui nous met en garde
contre un individualisme exagéré, contre
la « maladie de l’individualisme ».
Mais le Rédacteur de Fides s'empresse
de souscrire à ce jugement, en mettant
en relief le désordre ecclésiastique et doctrinal, qui — selon lui — serait la conséquence nécessaire de l'individualisme-religieux. Pour lui, évidemment, ces juifs
de Bérée, qui, après avoir entendu SaintPaul et Silas, « exîuninaient tous les jours
les Ecritures, pour vérifier ce qu’on leur
disait» (Actes XVII, 11), ont donné un
dangereux exemple d’individualisme.
Toutefois nous ne pouvons pas ignorer
qu’un peu partout aujourd’hui, même
,„dans. lés., milisaix -protestants*.,^^
tons à une campagne contre l’idée individualiste. Comme s’exprime un auteur
contemporain, Edgar Pluviannes, « vouloir penser par soi-même, c’est faire acte
de présomption. Etre une personnalité,
c’est être un révolté, un anarchiste moral. En littérature, comme en religion... il
faut s’incliner avec le « bloc ». L’individualisme, voilà l’ennemi ».
La conséquence est qu'à force d'entendre parler d’individualisme dans un sens
péjoratif, nous courons le risque d’oublier
que l’individualisme est à la base même
de l’Evangile.
Nous savons que les juifs se considéraient comme un peuple élu de Dieu, et
toute leur religion reposait sur cette idée.
A l’origine même de son histoire, le pacte
que Dieu fit avec Abraham est intimement
lié avec le peuple duquel Abraham est le
I)ère : « Je te donnerai le pays où tu séjournes en étranger, et après toi à tes
descendants. Tout le pays dé Canaan sera
ta possession, à perpétuité ; et je serai
leur Dieu » (Genèse XVII, 8).
Mais déjà dans les écrits des prophètes
nous trouvons des réactions contre l’idée
d’une religion collective, et nous pouvons
lire dans Esaïe, l'idée d'un choix individuel, quand Ü écrit : « De même que les
souches du térébinthe et du chêne re' poussent quand on abat leur tronc, il restera aussi de ce peuple un rejeton, une
postérité sainte» (Esaïe VI, 13).
11 est à peine nécessaire de s’arrêter à
démontrer que toute la prédication et
l’œuvre de Jésus s’adressent avant tout
aux individus : le Bon Pasteut laisse les
quatre-vingt-dix-neuf brebis dans les pâturages pour aller à la recherche de celle
perdue ; c’est donc à une foi personnele,
à une conversion personnelle, à une consér
cration personnelle, que Jésus appelle tes
âmes. Gdia est si vrai qu’on peut dire que
la lutte entre le vieux judaïsme et le nouveau christianisme est précisément provoquée par le changement de la religion
ccdlective à celle individudle.
Malheureusement les conversions en
2
L’Echo des Vallées
rf*
di 25 Juin 1937-XV
ï-ùli"
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sf^
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//
masse, qui ont séduit Fésrlise au IV® siècle, ont fait reparaître l’ancienne idê© [
de la religion collective, et ce n'est
qu’aveç les Béfèrmateurs que nous re^trouvons en pleine lumière le messajge central de l'Evani^ : on est sauvé par la
Seule foi personnelle.
Nous aifirmons donc que l’idée individualiste est à la base de toute foi et de toute
Eglise vivante.
Nous savons très bien que l’individuar
üsme présente aussi des dangers, mais
quelle est la tendance de l’âme humaine,
qui ne présente pas les vsiens ?
Du reste, s’il s’agit de juger ces tendances par leur dégénération, nous avons le
droit d’opposer à l’individualisme sedtaire,
le cléricalisme, intolérant de toute initiative et de toute foi perscaineille.
Mais la solution du problème doit toujours être recherchée dans la Sainte Ecriture, et particulièrement où Saint-Paul
parle de l’Eglise comme corps de Christ :
« Comme nous avons plusieurs membres
dans un corps, et que tous les membres
n’ont pas la même fonction, ainsi nous
qui sommes plusieurs, nous formons un
seul corps en Christ » (Eomains XII, 4-5).
Ainsi les droits des différents membres
avec leurs différentes fonctions seront respectés ; et à leur tour les membres sauront qu’ils n’agissent pas pour eux-mêmes, mais sous la direction du Chef, qui
est Christ. R. Ntsbet.
Eglise de Cngano
et EVangilisatioii da Tessin.
Nom tirons qudques mffrceaux du rapport rédigé par M. le pasteur Giovanni
Grüli, de Lugano,
L’Eglise italienne et française de Lugano a 128 membres, 35 adhérents, 14 catéchumènes et 46 élèves à l’école dû dimanche. La diaspora tessinoise compte
78 membres, 6 catéchumènes et 50 élèves
à l’école du dimanche. 6 catéchumène^
ont été confirmés le dimanche des Rameaux ; chacun d’eux a reçu rm « Il pane
quotidiano dell’anima », livre qui rappelle
les « Paroles et Textes » des Frères Moraves et où les âmes trouvent leur pain
spirituel pour tous les jours de l’année.
Tous les dimanches, à la sortie des cultes de Lugano, des exemplaires des Saintes Ecritures en français et en italien,
traduites par des protestants et par des
catholiques (avec l’imprimatur), des livres de haute valeur religieuse, sont ex• posés en bel ordre sur rme table et s’offrent aux fidèles studieux qui passent.
L’année dernière, nous avons vendu, à la
porte du temple ou dans les maisons, 10
Bibles et 146 Nouveaux Testaments ; nous
avons distribué, en différentes occasions
et avec de ferventes intercessions, une
quantité d’Evangiles selon Saint-Luc et
de feuilles de propagande.
Quand Dieu permet qu’un sol soit en. semencé de la Parole de vie, c’est quil
veut y préparer une récolte abondante.
N; ü: 4:
***
Un temple, sans bibliothèque, est un
blocklxaus sans armes. Voilà pourquoi,
malgré les bibhothèques circulantes, nous
en avons voulu une pour notre Eglise. Elle
est ouverte avant et après le culte ; elle
est confiée aux soins de M.me Grüli. La
Bibliothèque est encore jeune et pauvre ; mais elle travaille déjà hardiment pour nous. Elle a eu, cette
année, 40 lecteurs et a prêté 225
livres. Ses livres éloignent des cinémas...
occupent les loisirs de notre jeunesse,
restaurent la vie de famille, donnent du
courage aux bien portants, consolent les
m'aJades ; ils font espérer. « ToUe et
lege ! ». Prenez-les et lisez-les !
Nous espérions, l’année dernière, avoir
deux aides : un colporteur et la radio.
Il n’en a rien été.
Nous r^rettons amèrement de ne pas
avoir dans l’œuvre un colporteur évangéliste. Il irait à la recherche des protes
tants disséminés qui sont plus nombreux
qu’on ne pense; il les exhorterait à «tenir ferme ce qu’ils, ont » ; ü les armerait
avec des livres aptes à renforcer leur foi,
avec les « arma veritatis » : la Bible ; il
les mettrait en relat'on les ims avec les
autres et tous avec l'Eglise de Lugano ;
ü nous aiderait à réaliser notre programme : « le Te^in à Dieu ! »." Notre
œuvre acquerrait ainsi de l’élan et de
l'ampleur.
* » *
Nous désirions réunir régulièrement,
dans le presbytère, les jewves filles protestantes de langue italienne et française
en service à Lugano. Elles auraient pu
se connaître, vivre ensemble quelques
heures de saine récréation et s’organiser
en groupe pour faire des promenades
pendant leur temps hbre. Nous les avons
invitées ; qudques-unes sont venues. Peu
à peu ces rendez-vous se sont transformés... en leçons de langue italienne. Elles
ont lieu une fois par semaine et sont gratuites ; elles sont données par M.me GriUi
et sont fréquentées par 4 jeunes... alémaniques intelligentes et studieuses.
»t» ^ ^
Quand nous élevons nos regards vers
Dieu et vivons sous son charme, nous
sommes heureux. Quand nous tournons
nos regards sur les hommes,, nous sommes saisis par leurs souffrances et nous
sommes malheureux. Douleur sacr'ée, elle
est le berceau de l'amour divin, de l’action bonne. Aider, aider notre prochain
autant que possible, devient alors pour
nous une nécessité. Nous remercions Dieu
pour les collaborateurs qu’ü nous a suscités...
L’Eglise de Lugano s’occupe aussi de
l’évangélisation du Tessm, mais cette ceur
vre remontre beaucoup de difficultés :
Les écoles primaires sont laïques, mais
elles ont été en grande partie confiées aux
cathohques pratiquants. L’instruction religieuse y est facultative; mais die doit
être catholique ; la protestante n’y est
pas tolérée. Elle devrait se donner avant
que les leçons sur les autres matières commencent ou après qu’elles ont fini ; par
là, ceux qui n’en veulent pas, pourraient
venir plus tard à l’école ou en partir plus
tôt : mais elle est placée entre les autres
leçons et ainsi, afin d’éviter des inconvénients et des ennuis, les enfants protestants restent présents aux leçons du prêtre et insensiblement finissent par y prendre part active. La façade est libérale, la
réalité est cléricale !
* * *
Le Tessin a environ 9.000 protestants;
plus de 7.000 sont alémaniques. Grâce à
son dimat, il attire chaque année des centaines de confédérés, presque tous protestantSi. Oserai-je le dire, confesserai-je notre honte ? Nous n’avons pas encore un
hôpital protestant, mais nos malades remplissent les cliniques privées qui abondent et sont presque toutes cléricales...
Une jeune malade protestante fut reçue dans une «maison de santé catholique » située pr^ de Lugano (S.). Sa maladie persistant, on la décida à recourir
à la Madone de Lourdes, très miraculeuse.
EUe se joignit à un pèlerinage; se rendit
à ce sanctuaire ; mais en revint aussi
souffrante qu’auparavant. On lui fit alors
comprendre qu’elle n’avait pas été guérie parce qu’elle était restée protestante.
« Si vous devenez catholique, lui dit-on,
et renouvelez le pèlerinage, pour sûr la
Madone sera émue, vaincue, et vous miraculera ». Elle fit ainsi et revint plus
malade encore. Maintenant on la tranquillise en lui répétant : « Vous expiez vos
fautes et celles de vos ancêtres protestants ; vos souffrances sont méritoires
pour vous et pour vos aïeux ! ».
Les services funèbres réunissent toujours un public nombreux, surtout dans
les petits centres, où le devoir d’honorer
les morts est très prononcé. Ils offrent
d’excellentes occasions pour parler du
Christ, source unique de notre foi.,.
Dernièrement, dans notre temple de
Lugano, après le culte, une dame catholique vint me trouver, pleine de reconnaissance envers Dieu, qui enfin lui avait
donné le courage d’aæister à un service
évangélique, malgré les menaces d’excomr
munioation prononcées par le clergé romain contre qui aurait une telle audace.
Elle me demanda une Bible, me priant
de lui indiquer les deux passages qui, à
ses yeux, résument en termes définitifs
le chi’istianisme et en dénoncent l’ennemi
implacable (1 Cor. XIII ; 2 Thess. II, 3-4).
* * *
Voici un dernier fait pour caractériser
nos adversaires. Nous avons, à Novaggîo,
une belle chapelle. La petite place qui,
l’entoure est soutenue par un mur qui
longe le grand chemin, et qui nous appartient. Dans ce mur, il y a longtemps,
on avait pratiqué une niche où était
peinte une Madone en couleurs criardes.
Lés années, les pluies et le soleil ont paæé
et peu à peu ont effacé cette image. Le
prêtre m’écrit, le 29 novembre 1935, en
nous demandant l’autorisation de refaire
cette peinture.
m * -r.
Vous en convenez : la prédication de
l’Evangile au Tessin et dans la langue du
Tessin est un deiwir patriotique et chrétien,, auquel on ne peut se soustraire.
Heureux le peuple qui pratique l’Evangile, car il est promis à tous les triomphes !
* îîî
Qu’avons-nous à opposer à cet adversaire redoutable qui nous attaque sous les
formes les plus inattendues, dans les domaines les plus divers, et qui a su unir
à son sort l’intérêt matériel des classes
les plus opposées 1 Rien, sauf l’Evangile ;
rien sauf Jésus-Christ ; rien, sauf le Sauveur, un « Nous » en nous qui est plus
« Nous-même » que nous. Mais avec Jésus-Christ nous aurons la victoire et le
royaume ! On nous répète sans cesse :
« Vous êtes si peu nombreux ! ». Cela est
vrai, mais quand Christ était pourchassé,
quand il mourut. Dieu était-il avec la majorité ? Qu’on nous répète plutôt avec Jésus ; « Ne crains point, petit troupeau,
car votre Père a trouv'é bon de vous donner le royaume ! ». Voilà la grande parole
évangélique, voilà notre foi et notre force,
notre espoir et notre avenir. Nous croyons
au Dieu qui fait des miracles.
« * w
Si je ne puis songer qu’avec la plus
vive sympathie aux pèlerinages partant
de chez nous pour se rendre chez nos frères protestants, Suisses ou Français
soient-ils, j’avoue que je verrais avec
tout autant de plaisir s’organiser de telles promenades collectives, ayant aussi ou
surtout un but religieux, vers notre orient
à nous, vers notre patrie.
Vous ne voudrez pas croire que ce qui
m’a suggéré une telle idée c’est ni plus
ni moins le grand et joyeux Raduno
des Alpins à Florence. Oui. Ce Raduno
qui pour plusieurs n’a été qu’un motif de
réjouissance patriotique, qui pour d’autres n’a eu pour but que de se retremper dans l’art toscan... si ce n’est dans
le cru savoureux du Chianti, a eu pour
nous, Vaudois, un cachet tout spéci£il :
nous avons revu ici, au milieu de nous,
nos montagnards vaudois, des Vaudois
pour ainsi dire authentiqua, que nos frères évangéliques d’Italie regardent, à
quelque juste titre certainement, comme
ceux qui leur ont sauvegardé leur foi,
leur Bible, à laquelle, souvent, ils sont
même plus attachés que nous, Vaudois
de... « là-haut ».
On ne s’est pas donné de rendez-vous,
on n’avait rien annoncé ni organisé au
préalable de particulièrement vaudoîs, et
pourtant dans le vieux temple vaudois de
Via dei Serragli on s’est retrouvé nombreux, tous ensemble, pour entendre l’exceltent M. Sommani parler de notre commune joie de nous revoir, de revoir ces
Alpins plus particulièrement à nous, ces
frères nous apportant « du haut des montagnes » et du « fond des montagnes » et
du « fond dœ vallées» comme une puissante senteur de foi, de cette foi vaudoise die bien vieille date, quoi qu’on en
dise, comme l’a relevé M. Sommani.
D'ailleurs, dès que le Raduno avait été
fixé, la jeunesse de notre «Union Chrétienne » s’était mise en branle dans le
même esprit et sentant, parfaitem^t
comme nous, que des pèlerins vaudois, ou
évangéliques, nous seraient venus de toutes parts, die avait compris qu'il fallait
leur préparer un accueil tout spécial, autant que spontané, comme à des frères
dévoués à la même cause idéale et Chrétienne pour laquelle nous vivons parfois
dans la lutte et dans l’anxiété, mais toitjours avec le regard fixé vers le même
but, qui nous unit si étroitement ; le
triomphe de la Parole dans toute sa pureté primitive et idéale. Et après avoir
reçu ces frères dans toute la modestie qui
caractérise la pauvreté de nos «Unions
Chrétiennes » (où sont les dollars qu’on
nous impute à péché?) on a cherché de
les piloter, trois jours durant, leur indiquant bien des choses qui ne pouvaient
intéresser qu’eux, par exemple la maison du comte. Piero Guicciardini, la prison du pasteur Geymonat au Bargello,
les souvenirs vivants du premier réveil
évangélique de la Toscane au temps des
Vieusseux, des Bianciardi, des MontanelH,
de Salvagnoli, de Lambruschini, de
Chiesi, Meyer, etc., etc. Puis on s’est attardé sur Savonarola, son bûclier, sa prison, son couvent, sa ceUule. On a, en un
mot, mis un accent particulier sur ce que
Florence a eu de plus rapproché de nous,
de commun presque avec nous, depuis le
couvent de Saint-François à Fiesole, jusqu’aux cimetières évangéliques dei AUori
et « degVlnglesi ». Vous voyez donc qu’un
Raduno même a pu, en partie du moins,
s’entend, être transformé en « pèlerinage
vers nous ». Et je vous assure que ces
pèlerinages sont très bienfaisants pour
nos communautés évangéliques et pour
chacun de nous en particulier.
Si donc les pèlerinages à l’étranger sont
excellents pour les contacts qu’ils servent
à maintenir avec nos frères en la foi, de
partout, s’ils servent à mieux nous faire
connaître leur histoire et leurs luttes, je
pense que dos « pèlerinages vers nous »
ne seraient que des plus salutaires à tous
égards.
Je sais que, jadis, des évangélieiues se
sont retrouvés, venant de tous les côtés
de l’Italie, en vrai pèlerinage, à Rome
même. Us ont été chanter le choral de
Luther dans les catacombes de la chrétienté d’autrefois. Ils ont pu voir le lieu
du martyre de Giovanni Luigi Paschale.
Ils ont pu voir aussi bien des choses en
parfait contraste avec leur conception
chrétienne. Mais n'est-ce pas de Rome
qu’est jaillie la « fatale étincelle » qui a
enflammé Luther ?
L’Italie ^religieuse, l’Italie « des hérésiarques et des hérétiques » a mille coins
du plus haut intérêt pour nous. Pourquoi
ne pas tâcher de les exploiter pour le
bien même de notre foi, pour celui de
nos frères et de nos concitoyens ? Croyezvous vraiment que des « pèlerinages vers
nous », aussi, ne seraient pas utiles et de
noire devoir ? SiLVto Pons.
r coÉ
,J,F.
La présente Conférence Internationale
correspond au 60" iin.niversaire de notre
Fédération, et a eu lieu à Bâle les 9, 10, ,
11 juin, dans la grande salle adjacente à
la Cathédrale, et a réuni un grand nombre d’« amies » proven.ant de vingt-huit
villes différentes. Les difficultés d’un
voyage à l’étranger, dans oes temps troublés et difficiles que nous vivons, n’bnt
pas empêché les délégués de la Romnanie, de la Hongrie, de la Lithuanie, de '
l’Egypte, de la Pol<^pne et des autres
pays à surmonter les obstacles pour s’unir
à leurs collègues, afin de partager les
joies de leur activité, leurs déceptions
3
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L’Echo des Vallées - Vendredi 25 Juin 1937-XV
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aussi, mais surtout retremper leur courage, leur zèle dans'cette fraternité bénie de tant de femmes qui se_ vouent à
l’œuvre «Amie de la Jeune Fille».
Le programme de la Cîonférence mettait à l’étude les champs d’aetivité sous
leur aspect actuel. La jeunesse cherche
des voies nouvelles, et cela dans tous les
, pays. C’est à nous de leur offrir un travail social bien organisé. Notre but est
d'arriver â réaliser les vœux que Joséphine Butler se proposait en fondant
l’œuvre des Amies de la Jeune Fille, qui
était de tendre un réseau protecteur sur
le monde de façon à assurer une action
qui, jusqu a ce qu’ellé soit totale, risquera
de ne pas donner toute la mesure dfe son
efficacité. Les brusques changements de
condition d'existence de nos populations,
créent chaque jour des besoins nouv©a,ux
auxquels il faut répondre. Une des tâches
il U Bureau Central est de travailler à
adapter l’œuvre aux circonstances qui
évoluent. L’excellence d^ travaux prœ
sentés et l’échange d’idées qui suivit et
cette mise en commun des expériences' ou
même des échecs franchement avoués, il
ressort une sensation de solidarité dans le
travail qui est un véritable viatique pour
tous.
Nous regrettons de ne pouvoir entrer
dans les détails des décisions prises, des
difficultés toujours croissantes de trouver
les personnes qualifiées comme directrices
de foyers, qui unissent à un cœur de
mère l’expérience de l’âge avec la force
et 1 entrain de la jeunesse, mais nous ne
IJüuvous abuser de l’hospitalité de notre
feuille. A ce propos, nous recommandons
aux Afnies qui recevront bientôt le Bulletin trimestriel avec un résumé détaiUé
<]o toutes les études, de bien vouloir le
lire ec attention, afin de se tenir au
courant de tous ces problèmes à l’ordre du
jour.
Le plus grand défaut de notre époque
est la perte de la spiritualité avec une
recrudescence de toutes les puissances du
mal. Malgré le contraste entre la simplicité des moyens employés et la grandeur
de la tâche qui nous incombe, nous devons réagir avec courage, avec force, avec
hardiesse envers cette jeunesse dont la
morale est faussée, si nous voulons que
notre travail soit couronné d’un succès
final et ne pas perdre de vue la base net■ tement évangélique de nos Statuts, bien
que le champ de notre activité soit intcrconfcssionnel.
La lecture d’une étude de M.me Mazzocchi, de Florence, sur une profession à
réhabiliter le travail domestique, a fait
connaître les lois d’Italie à ce sujet, le
Ministère des Corporations venant d’éteaidrc au personnel domestique le livret de
travail, qui est le premier moyen de contrôle du personnel destiné à vivre en contact étroit avec nos familles. En résumé,
dans tous les domaines une préparation
tec-hnicjue et professionnelle est nécessaire, voire même indispensable aux jeunes filles, pour trouver un gagne-pain. La
question des loisirs à accorder aux emfiloyées de maison a aussi été l’objet d'un
travail complet présenté par M.iié Hahn,
présidente de l’Union Suisse, Les loisirs
dans une vie humaine, ne sont pas un
luxe, mais un besoin, une nécessité. Ils
font partie du rythme de la vie et la
détente qu’ils représentent correspond à
la tension de l’effort du travail.
Ixis moments de délassement dans ces
trois journées de travail intense n'ont pas
manqué. Une soirée chez des hôtes d’une
amabilité raffinée a permis aux amies de
faire plus ample connaissance rune avec
1 autre, ainsi qu’un dîner en commun au
Restaurant du Jardin Zoologique, et une
visite aux différents homes de la ville,
dont nous avons pu admirer la parfaite
organisation et le bon fonctionnement.
Et pour terminer, qu’il me so^t permis
de remercier encore les Amies Bâloises,
dont l’hospitalité est proverbiale pour l'accueil cordial, généreux et chaud reçu, en
leur renouvelant ici l’expression de notre
gratitude et de notre admiration pour
l’organisation impeccable de ces journées,
l’esprit cordial et simple et l’intérêt des
questions soulevées. A. E. G.
SOCIETÀ DI STUDI VALDESI.
« FIORI » in immaria del compianto professare Davide Jahier, per la Società di
Studi Valdesi :
Sig. Umberto Bert, Riesi L. 10,—
Sigg. Adele e Umberto Piazzani,
Trieste » 50,—
Sig. Pietro Chauvde, Bobbio PeL
lice » 50,—
Sig. Roberto Nisbet, Angro^a » 20,—
Sig. Edoardo Aime, Torre Pellico » 10,—
Sig. Augusto Armand-Hugon Id. » 10,—
Sig. cav. Federico Avondetto, Torino » 25,—
Sigg. Violami, Prali » 15,—
Sig.ra Ida Linder-Bert, Torre
Pollice » 10,—
CHRONIQUE VAUDOISE
LA TOUR. Mardi, 29 courant,' à 16 heures, à l’Aula Magna, aura lieu 1© Saggio
que les enfants de notre asile froe.bélien
offrent chaque année à leurs parents et
aux amis de cette institution, et qui sont
cordialement invités à y assister.
'k LE COLLEGE. Elèves admis
en /’■«' Gymnase : Alberto Bonnet, Piero
Cavagnero, TuUio Contino, Attilio De Carolis, A-rnaldo Eynard, Alessandro Ferrerò, Giuseppina Giussani, Laura Lagostena, Edmondo Negrin, Alberto Pascal,
Gabriele. Pascal, Teofilo Pons, Roberto
Ribet.
MASSEL. Nous avons eu la joie d^avoir,
le 30 mai dernier, la visite de l’Union des
Mères de PramoL M. Rostan nous a, au
culte du matin, adressé un vibrant message, et, dans l’aprèsi-midi, après une visite à la Balsille, l’Union féminine de Massel et celle de Pralmol se sont retrouvées
devant une bonne tasse dé thé.-Nous souhaitons que les Mères et l’Eglise de Pramol aient conservé un bon souvenir de
leur visite à notre paroisse.
★ Jeudi, 14 juin, ont eu lieu les funérailles de notre sœui Marie Breuza, mère
de l’Ancien de Salze. EUe était la doyenne
de la paroisse, ayant atteint l’âge de
90 ans. Avant de la rappeler à Lui, Dieu
a vouhi lui demander encore une preuve
de sa foi à travers de longues et pénibles
souffrances, qui furent supportées avec
une force admirable. Notre sympathie à
la famille affligée.
PEBRIER-MANEILLE. Dimanche dernier, 21) courant, nous avons accompagné
au champ du repos la dépouille mortelle
de Lotóse Pans, de la Baisse, décédée à
l'âge de 70 ans, après une longue et pénible maladie, supportée avec soupiission
et avec foi. Nous renouvelons notre sympathie à tous les parents et d’une manière spéciale au mari et à la fille.
POHARBT, Dernièrement, nous ^ avons
administré le Saint Baptême à Franca
Castagna de feu César et de Modeste Maccari (Pérouse), et à Ezio Jean Mario Pons
d’Emile et de Nelda Tron (Pérouse). Encore une fois, nous invoquons sur eux et ■
sur leurs familles les bénédictions de Dieu.
★ L’Assemblée d’Eglise de fin d’année s’est réunie dimanche, 6 juin, après
le culte, pour la lecture du rapport moral
et Anancier de l’année 193&-37. Ensuite
les électeurs présents ont procédé à la nomination des délégués à la Conférence et
au Synode. Ont été élus pour la Conférence, MM. Pierre Grill d’Etienne, Charles Rochon et Ernest Jakier ; pour le Synode, Darius Pans, et suppléant Pierre
Grill d’Etierme,
PRABUSTOf. Un nouveau deuil a
frappé la paroisse : Alfred Ganimet, des
Rostan de Rocheplate, a été emporté par
une violente et pénible maladie, dans la
force de l’âge, à 49 ans. Il laisse sept orphelins, que nous présentons au Père
céleste.
, k Noua avons eu une courte mais bonne
visite du pasteur M. André Tracmè, pasteur du Chambon-«ur-Lyguon (HautçLoire), accompagné par sa dame. Nous remercions pour le message cpe M. Tracmè
nous a donné le dimanche 13 juin. G. R.
TURIlf. Vendredi, à 16 heures, Madame
Sumnne Pascal née Gay s’est endormie
dans le Seigneur, après une longue et pénible maladie, supportée avec une admirable résignation chrétienne et dans un
esprit de foi. La défunte avait 88 ans.
Veuve du toujours regretté tpasteur
M. Henri Pascal, elle habitait chez son
fils, M. le professeur Arthur Pascal, à Turin, et c’est là qu’elle a terminé sa carrière terrestre. Femme à la piété sincère,
elle possédait une grande énergie et une
forte Volonté. Elle a 'élevé ses enfants
d’une façon qui honore sa mémoire.
Ses fùnérailles se sont déroulées dimanche matin. Le pasteur M. Auguste Jahier
a présidé un bref culte à la maison avant
la levée du corps. Un long cort^e, où figuraient plusieurs collègues, se dirige ensuite vers le temple de Corso Vittorio
Emanuele, où M. le pasteur Simeoni prononce l’oraison funèbre. Le convoi porte
la dépouille mortelle au champ du repos,
où a lieu l’incinération.
Nous exprimons à nos amis MM. Henri,
et Arthur Pascal, à leurs familles et à
tous les parents, notre sympathie chrétienne.
yiLLESËOHB, Dimanche, 13 courant, a
eq lieu l’instaUation de M. Humhert Peyronel comme diacre du quartier du TrusiSan. Que Dieu veuiUe bénir notre frère
dans la tâche qui lui est confiée au sein
de son quartier et de notre Eglise.
Federation de la Jeenesse Yaedeise.
^Sur le magnifique plateau de la Baïssassa, sur les hauteurs du Lazara, a eu
lieu, dimanche dernier, 20 courant, la
Convention de Jeunesse, qui avait été
précédemment annoncée.
La réunion a été présidée par M. Marauda, vice-modérateur ; après le chant
de quelques cantiques, la lecture et la
prière, le pasteur M. Dœdato, par une
étude fort appropriée, introduit l’argufment, qui devait être l'objet de cette réunion : « Jeunesse forte et pure... ». Le désordre moral règne dans la nature • hte
maine. A la divine harmonie établie par
Dieu en créant l’homme, a succédé l’anarchie, ce qui devait obéir commande et ce
qui devait commander obéit, à la beauté
et à la pureté de l’amour a succédé une
dégradation infâme. Le devoir du Chréitien est de lutter pour rétablir le jus.te
équilibre moral, lutte difficile mais non
impossible, pour celui qui sait se servir
des forces que. Dieu met à sa disposition.
Le pasteur M. Rostan, après avoir rappelé l’épisode de la jeime fille de Gástelos, qui préféra se jeter à bas des rochers plutôt que de sacrifier son honneur
et sa pureté, par des considérations pratiques indique quels devraient être les
rapports entre le jeune homme et la jeune
fille, des rapports sérieux, honnêtes, purs,
respectueux ; l’amour est un sentiment
élevé et non une émotion sensuelle. Les
jeunes gens vaiudois devraient toujours
pouvoir se distinguer par leur conduite
morale, tandis que, hélas, combien de la• cunes doit-on constater même dans nos
VaUées. M. Rostan termine par une invitation à la? lutte à outrance pour la pureté ; ü est plus facUe de conquérir une
Hranchée ou une position ennemie que de
vaincre la lutte contre l’impureté, et cependant avec l’aide de Dieu on peut être
vainqueurs.
Le doct. Ribet, prenant encore la parole, indique qu’un des p|.us sûrs moyens
pour résister au mal est de fuir la tentation en évitant certains milieux où l'on
ne trouve que des excitations dangereuses.
M. Genre termine par la prière, après
quoi l’assemblée se disperse peu à peu.
La journée a été belle, pleine de soleil
et de joie, le brouiUard qui, du fond des
vallons, montait pour rejoindre les sommets, en était refoulé par le vent des cimes ; ainsi puisse l’Esprit de Dieu refour
1er de nos âmes les sombres brouiUards
de l’impureté et du mal, afin que nous
puissions voir Dieu. " A. Janavel.
RIDUZIONI FERROVIARIE.
GITE PÔPOIiARI di tre giorni (27-28-29
giugno) :
\ Terza classe - AndatOrRitarno. TorinoL. 12 - Torino-Roma, L. 44 - Torino-Venezia, 1^. 32 - Torino-Fireifee,
L. 30 - Torino-Bolzano, L. 34 - TorinoGorizia, L 39.
ONTE POPOLARI di un sol giorno (27
giugno):
Terza classe. Andata-Ritorno, TorinoSpezia, L. 27 - Torino-Bardonecchia, L. 9
- Torino-Torre PeUice, L. 6 - Torino-Domodossola, L. 15 - Torino-Milano, L. 14 Torino-Ancona, L. 38 - TorinoiVentiini-glia, L. 22.
La famüle TREZZI, touchée par les
nombreux témoignages de sympathie dont
elle a été entourée à Voccarian de la mort
soudaine de son flls '
Aldo
remercie toutes les personnes qui, de qmlconque façon, ont contribué à soulager sa
grande douleur.
Les familles GÖNNET et GARDIOL, en
faisant part du décès de leur hîenravmé
Alfred Gönnet
que Dieu a rappelé le 17 juin, à l’âge de
49 ans, remercient tous ceux qui, dam la
pénible maladie, ont aidé et démontré
leur sympathie, ceux qui ont pris part
au service funèbre, et particuMèremenf
les ^Combattenti:» et le ^Dopolavoro-»,
présents avec leur drapeau.
Rocheplate, ce 20 juin 1937-XV.
La famille BONNET a la douleur d'an
npncer la mort de son très cher
Sidrac Bonnet
Ex-Guardia Comunale
sm-venue le 22 courant, et remercie très
sincèrement tous ceux qui prirent* part
à son grand chagrin.
Luserne Saint-Jean, le 23 juin 1937-XV.
m
liflHitloB HBpitillin: fanliliet.
IN MEMORIAM».
Refuge :
N. N., Milan, Heurs à la .mémoire de M.me Marie Rollier-Vigne
Louise Marauda, Luserne StJean, lieurs à Ja mémoire de
sa fiUe bien-aimée Lidia
Pavese
Elisa Lantaret, Pomaret, Aeurs
à la mémoire de MatiHe
Lantaret
Pierre Rivoire, Torre Pellice,
fleurs en souvenir de sa
femme A. Marguerite Chauvis
La famille. Id., à la mémoire
du pasteur Héli Jahier
Peyrot Ernest et famille,
Prali, en souvenir du papa
E. M., Rome, en souvenir
d’une personne bien chère
Adeline Selli, Id., en souvenir du pasteur Héli Jahier
Hôpitaux:
N. N., Milan, fleurs à la mémoire de M.me Marie Rollier-Vigne '
Eglise Vaudoise de' Messine,
en souvenir de la Médaille
d’or Tito Minniti
Canal Oreste, Pomaret, à la mémoire de son frère Filiberto
Pons Adèle, Id., à la mémoire
de son mari
Decker Carolina Boringhieri,
Torre Pellice, à la mémoire
de M.me Marie Rollier-Vigne
L. 1000,—
» 30,
» 20,
» 20,» 400,» 50,
» 10,
» 50,
L. lOOO,—
» 30,
» 25,
» 10,
Orphelinat :
E. P., Turin, in memoriam
N. N., Milan, fleurs à lai mémoire de M.me Marie Rollier-Vigne
Guido et Berta Mathieu, Pomaret, à la mémoire de G.
Luigi Rostagno
Pietro, Méry, Enrico e Paolina, Perrero, e¡n* souvenir
de leur chère maman
Pierre Rivoi're, Torre Pellice,
fleurs en souvenir de sa
» 50,
L. 500,
» 1000,
» 25,
» 40,
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4
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' ^ ‘ ' ■ L’Ççîio jä^ Vàjjè©«
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V^^rèdì 25 Juin 1937-XV
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»' 50,—
» 50,—
» 600,—
^.X-----;;r-r • -- ^
femme Anne Marguerite , '.^
Chauvie ,. ', ' f '’(, j, ^ lÀfl ' 50,
lAvinia Vigliano, Lusema S. , / •
Giovanni,' en souvenir de’’’"'
son frère ■■'
Alfredo et Elena Vigliano,
Milan, à la mémoire de leur
' onck Bonetti
La famille. Torre Felice,' à la
mémoire du pasteur Hélî
Jahier
Mathilde Gay, Villar Pdlice
(Teynaud), en souvenir de
son frère, le pasteur Paul
■ Gay
Peyrot Ernest et famile.
Frali, en souvenir du papa >? 50,—
Adeline Seli, Rome, en souvenir du pasteur Héli Jahier » ^ 50,—
Olhy ClotildCi, Torre Felice,
en souvenir » 50,—
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3
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13,11
13,29
14,11
14,32
14,50
15,01
15,04
17,25
18,03
18,19
18,40
18,51
18,54
18,36
19,14
19,31
19,05
19,31
19,44
20,02
20,13
20,16
20,15
20,52
21,08
(i) Feriale — (z) Dal i° Luglio al 31 Ottobre — (3) Festivo — (4) Al Lunedì.
ORARIO FERROVIA ELETTRICA PINEROLO-PEROSA ARGEM INA
(1) Daini Luglio al 5 Seltctribre (2) Festivo fino ai 10 Luglio e dal 6 Setlembre in poi.
(3) Festivo dall’ll Luglio ai 5 Sett. (4) Dal 10 Luglio al ."i Sett. (5' Festivo tino al 10 Luglio c dal 6 Sett, in poi.
(6) Festivo daini Luglio al 5 Settembre.
Torre P. p.
S. Margh. »
Chabriois >
Villar P. .
ViaFourca »
Bobbio P. a.
8,30
8,35
8,42
8,49
8,55
9
OBABIO ACnOMOBUE TOBBE-BOBBIO PELLICE
I 2
7,15 11,50 17,35 19,—
7,20 11,55 17,40 19,05
7,26 12,01 17,46 19,11
7,33 12,08 17,53 19,18
7,41 12,15 18,— 19,25 20,06
7,45 12,20 18,05 19,30 20,10
11,
11,05
11,12
11,19
11,24
11,30
15,15
15,20
15,27
15,34
15,39
15,45
19,05
19,10
19,17
19,24
19,29
19,35
20,25
20,30
20,37
20,44
20,50
20,55
BobbioP.p.
ViaFourca »
VillarP. .
Chabriois >
S. Margh. >
Torre P. a.
6,30
6,35
6,41
6,48
6,56
7,
19,40
19,45
19,51
19,59
(1) Al Venerdì - (2) Feriaje - (3) Festivo.
Perosa Argentina
Pomaretto
Chiotti-Riclaretto
Trossieri-Faetto
OBABIO AUTOMOBILE PBB08A-PEBBEBO-PBALT.
3
Perrero
Chiabrano-Maniglia
Pomeifrè
Crosetto-Gardiola
Rodoretto
Praly (Villa)
Praly (Ghigo)
9,
9,08
9,23
9,27
9,30
9,35
9,43
9,47
9,59
10,07
10,16
10,20
13,55
14.03
14,18
14,22
14,25
14,30
14,38
14,42
14,54
15.04
15,11
15,15
19,30
19,38
19,53
T9,57
20,20,05
20,14
20,19
20,32
20,41
20,50
20,55
Praly (Ghigo)
Praly (Villa)
Rodoretto
Crosetto-Gardiola
Pomeifrè
Chiabrano-Maniglia
Perrero
Trossieri-Faetto
Chiotti-Riclaretto
Pomaretto
Perosa Argentina
a.
P
a.
5,5,05
5,14
5,23
5,38
5,40
5.50
5.50
5,53
5,57
6,12
6,20
10,35
10,39
10.47
10.55
11,07
11,11
11,20
11,25
11,28
11,32
11.47
11.55
3
16,25
16.30
16,39
16,48
17,01
17,05
17,15
17,20
17,23
17,27
17,42
17,50
(1) Fra Ferrerò e Praly dallTl Luglio al 5 Settembre —(2) Prosegue per Praly soltanto nei giorni precedenti
I festivi e festivi dal 10 Luglio al 5 Settembre — (3) Proviene da Praly nei giorni festivi e susseguenti I festivi
dall’ll Luglio al 6 Settembre. — ìt servizio fra Ferrerò e Frali/ st effettua dal 27 Giugno al 26 Settembre.
OBABIO AUTOMOBILS SAN SECONDO - PINEBOLO
Pinerolo P- 6,45 7,52 1 9,05 10,35 12,50 14,40 16,45 18,28 2 19,48 3 21,15 i
Ponte Lemina (fac.) > 6,53 7,59 9,12 10,42 12,57 14,47 16,53 18,35 19,55 21,22 ■ 'trf Vd
Abbadia » 6,56 8,02 9,15 10,45 13,- 14,50 16,54 18,38 19,59 21,25
Riaglietto-Fiugera(/oc)» 7- 8,05 9,18 10,48 13,03 14,54 17,- 18,41 20.01 21,28
S. Martino > 7,03 8,08 9,22 10,51 13,08 14,57 17,02 18,44 20,04 21,31
Porte » 7,06 8,11 9,25 10,54 13,11 15,- 17,05 . 18,47 20,07 21,34 ' 'M
Malanaggio (fac.) » — 8,16 9,29 10,57 13,16 15,04 17,08 — 20,10 21,37
S. Germano » 7,14 8,19 9,32 11,- 13,19 15,07 17,11 18,54 20,13 21,40
Villar Perosa » 7,24 8,26 9,39 11,07 13,26 15,15 17,18 19,01 20,19 21,47
Dubbione » 7,32 8,33 9,46 11,14 13,33 15,23 17,25 19,08 20,25 21,50
Pinasca » 7,35 8,36 9,49 11,17 13,36 15,26 17,28 19,11 20,28 21,58
S. Sebastiano * — — — 11,24 13,39 15,34 17,33 — 20,33 22,02
Perosa Argentina a. 7,45 8,45 9,55 11,30 13,45 15,40 17,36 19,19 20,36 22,05 :
Perosa Argentina p- 6,32 7,55 9,05 4 10,02 12,03 14,- 16,25 18,— 5 19,26 6 20,40
S. Sebastiano » 6,35 7,57 — — — 14,04 16,28 — 19,28 20,43
Pinasca » 6,40 8,03 9,11 10,07 12,09 14,10 16,33 18,10 19,34 20,48
Dubbione » 6,43 8,06 9,14 10,10 12,22 14,13 16,36 18,13 19,37 20,51
Villar Perosa » 6,49 8,13 9,24 10,20 12,32 14,20 16,50 18,20 19,44 20,58 ■ il .•
S. Germano > 6,59 8,20 9,31 10,27 12,o9 14,27 16,58 18,28 19,51 21,05 Í
Malanaggio (fac.) 7,02 8,23 9,34 10,30 12,42 14,45 17,01 — 19,54 21,08 1 r
Porte » 7,06 8,27 9,37 10,39 12,46 14,48 17,05 18,35 19,57 21,11
S. Martino » 7,09 8,30 9,40 10,42 12,49 14,51 17,08 18,38 20,- 21,14
Riaglietto-Fiugerat/oc> 7,12 8,33 9,43 10,45 12,52 14,54 17,11 18,41 20,03 21,17
Abbadia » 7,15 8,36 9,46 10,48 12,55 14,57 17,15 18,44 20,06 21,20 I ,’Ì.
Ponte Lemina (fac.) » 7,18 8,39 9,49 10,51 12,58 15,- 17,18 18,46 20,09 21,23 [
Pinerolo 0. 7,24 8,45 9,55 10,57 13,05 15,05 17,25 18,52 20,16 21,30
S. Secondo p. I 6,^ 7,20 2 9- 14,- 18,- 3 21,-
Bivio strada S. Martino » 6,03 7,23 9,03 14,03 18,03 21,03
Miradolo » 6,06 7,26 9,06 14,06 18,06 21,06
Ponte Lemina » 6,09 7,29 9,09 14,09 18,09 21,09
Pinerolo (P. Cavour) » 6,12 7,32 9,12 14,12 18,12 21,12
Pinerolo (Staz. Ferr.) a. 6,15 7,35 9,15 14,15 18,15 21,15
Pinerolo (Staz. Ferr.) p. 6,30 7,50 2 11 - 14,25 18,25 21^,30
Pinerolo (P. Cavour) » 6,33 7.53 11,03 14,28 18,28 21,33
Ponte Lemina » 6,36 7,56 11,06 14,31 18,31 21,36
Miradolo » 6,39 7,59 11,09 14,34 18,34 21,39
Bivio strada S. Martino » 6,41 8,02 11,12 14,37 18,37 21,42
San Secondo a. 6,45 8,05 11,15 14,40 18,40 21,45
(1) Al Lunedi — (2) AI Sabato — (3) Alla Domenica.