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Cinqnanta-^siéme année.
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19 Janvier i947
N. 3.
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SOMMAIRE : Enseigne-nous à prier — Ea
réponse des alliés — Le piotestantisme
se meurt !,^—r Correspondance — Ponds
pour les Ouvriers de l’Eglise et des
Etablissements d’irjstruction secondaire
Pour le 17 Février — Chronique
vaudoise — Nouvelles politiques.
-nQü^ a piiep.
Luc XI, I.
Lg première semaiae de l’anaéè a été
partout consacrée à la prière. Plus que
jamais les chrétiens ont senti que la vraie
solution de la crise que nous traversons
se trouve au ciel et non sur la terre. Tandis que les représentants des différentes
nations, en guerre, se réunissent en conférence extraordinaire, examinant les
différents points d’entente pour en arrir
ver à une paix durable, il y a aussi, làhaut dans le ciel, l’armée céleste qui entoure le trône de l’Agneau, qui attend la
parole libératrice du Roi des rois, du
Seigneur des armées, et c’est de cette
parole qui sera prononcée au moment
voulu, que dépend la cessation de la
grande lutte. — Dans l’attente et dans
nos angoisses, que nous reste-t-il donc à
faire ?T1 nous faut continuer à prier, continuer à consacrer à Dieu non plus seulemeht la première semaine de l’année,
mais toute l’année, même quand la paix
nous aura été accordée. Priez sans cesse;
telle est la parole d’ordre du Maître. —
Malhèufëüsement nous avons l’impression qu’on ne sait pas prier, et nous aussi
nous avons le devoir de demander à
Dieu, comme autrefois les disciples à
Christ: Enseigne-nous à prier. Ce ne sont
pas les prières qui manquent, mais c’est
l’Esprit qui doit iès'inspirer qui ne se
trouve pas en nous. De là nous pouvons
comprendre tant de silences, tant de
prières qui n’ont pas de réponse.
^ Une des conditions i>our l’exaucement
€e la prière se trouve dans la sincérité.
Toutes ces paroles qui se multiplient en
se transformant en phrases vides; toutes
ces répétitions qui ne finissent plus; tou^■’ces dissertations sur la Bible, qui de'jOtrait être connue, tout cela ne porte pas
le vrai cachet de la prière, qui doit être
un cri du cœur, un soupir, un désir ardent qu’on ne peut refouler. Sôyons
sincères en priant, demandant non pas
pour sauver les apparences, non pas pour
tranquilliser notre conscience, non pas
ppar imiter le tel ou le tel autre, mai?
parce que, coQune l’enfant en s’adressant
à sqn père; nous nous adressons à notre
Dieu, qui peut nous accorder ce qu’il nous
faut. Oh 1 que de prières froides, languissautes, trompeuses, et vaines 1 Que de
cœurs yides et déçus l -... Apprenons à
être sincères avec Pieu, en sentant ce
que nous demandons, et alors seulement
nous pourrons attendre unè réponse, i
^ Une deuxième condition pour l’exaucement de la prière nups^la tropyops dans
T/iumiii/é. N’oublions jamais ce que nous
sommes, c’est à dire de pauvres et misérablea pécheurs, des rebelles, desingrats,
quiiiont perdu tout droit de réclamer
quoi que ce soit, nous trouvant tous sous
le poids de la condamnation. Rappelonsnous, que c’est volontairement, exactement comme l’enfant prodigue, que nous
nous i sommes éloignés de la maison paternelle, et alors de quel droit pourrionsnousiexiger ce qui ne nous revient pas ?
Eloignons de nous l’exemple néfaste et
funeste àn pharisien qui, dans sa prière,
qui n’en est pas une, ne fait que se glorifier, se vanter du peu qu’il a fait et qui
n’a aucune valeur, puisqu’il n’est dévoré
que par l’orgueil; aussi, selon l’Ecriturè,
sa prière ne fut pas accueillie par Dieu ;
son cœur était vide et il s’en retourna
chez lui vide. La prière de Vhumilité nous
la trouvons dans ce pauvre péager méprisé par les hommes, mais agréable à
Dieu. O Dieu, aie pitié de moi pécheur !
Il ne prétend rien;,il est prostérné en
terre, devant son Dieu et Juge. L’humilité nous la trouvons encore dans ce centurion qui, ayant un serviteur malade,
en s’adressant à Christ, se déclare indigne
de le recevoir chez lui. "
L’humilité dans la prière nous la découvrons dans le cri de cette mère cananéenne qui vient à Jésus pour obtenir
la guérison de sa fille, comme aussi chez
Anne, la mère de Samuel, qui dans le
sanctuaire de Silo, s’entretenait avec son
Dieu, prosternée en terre, lui confiant tous
les soucis d’un cœur brisé. — Si Dieu
résiste aux orgueilleux, il fait grâce aux
humbles. Venez à moi, dit le Christ, vous
tous qui êtes travaillés et chargés et je
vous soulagerai.
Une troisième condition pour l’exaucement de la prière est surtout dans la
foi. — À quoi bon prier, si nous n’avons
pas la certitude de l’exaucement ? C’est
ce qui explique l’inutilité de tant de
* prières: on prié, mais le cœur souvent est
absent. « Si l’un de vous, dit St-Jacques,
manque de sagesse, qu’il la demande à
Dieu, qui la donne à tous libéralement,
sans rien reprocher; et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans
douter ». L’homme au cœur partagé
est,, inconstant dans toutes ses voies.
— ..Demandez, a dit Christ, et vous
recevrez. À la foi est assurée la victoire et nous le voyons d’une manière
bien claire dans la liste des témoins
de la vérité, telle qu’elle est donnée
par l’auteur de l’épître aux Hébreux. —
Deux exemples suffiront pour le démontrer : La Cananéenne et Corneille. La première par sa foi obtiept la guérison de sa
fill^ .: Va, et qu’il te soit fait selon ta foi.
—^ Quant à Cornei^lle il obtient le salut
de tous les membres de.ga famille. Tous
ont été baptisés du Saint-Esprit. -^‘La
prière; de la foi a donné à Monique la
poaygrsipn de son fik; la prière de: la .foi
d’un^Livingstone a livré l’Afrique à l’Evangile. — Prions avec plus de foi, et
n’oublions jamais que nous nous adressons au Père tout-puissant, qui veut notre bonheur, et qui désire nous exaucer.
Prions avec foi, et nous verrons de nouveaux miracles.
Une quatrième condition exigée pour
quTirie prière soit exaucée, c’est la persévérance. Ce qui caractérisé la marche
des peuples comme celle aes individus,
c’est une certaine impatience; on veut
arriver le plus tôt possible; tout est dû à
l’instalit. Cette hâte est souvent nuisible et laisse des traces dans tout ce que
nous faisons. Il n’en est pas ainsi avec
Dieu qui fait tout au temps voulu et
marqué par son amour ou sa puissance.
Il en a été ainsi dans la création de
monde/; il en est encore ainsi dans sa Providence. Les enfants dè Dieu élevés à
l’école du Maître savent attendre et persévérer dans l’attei.'te et dans la prière.
C’est ce qu’a fait Abraham qui, en quittant son pays natal, s’est rendu dans un
pays étranger, en aîtendant la réalisation de la promesse; c’est ce qu’il a fait
encore en attendant la naissance de ce
fils par qui toutes les nations de la terre
devaient être bénies. C’est ce qu’a
fait un Zacharie; uni.*Siméon; «c’est ce
qu’a su faire ja veuve en se rendant auprès du juge inique qui, à cause de sa
persévérance, a su obtenir justice.
Nous n’obtiendrpns pas immédiatement
ce que nous demandons, mais persévérons, même si nous ne devions pas voir
l’exaucement sur cette terre. — Plus
haut, dans la patrie céleste. Dieu nous
montrera pourquoi II a tardé a répondre
et comment il exaucera, même quand
nous ne pourrons plus contempler avec
les yeux de la chair. Si nous pouvons dire :
¿'elui qui aura persévéré jusqü’à la fin
sera sauvé, nous pouvons ajouter: Celui
qui aura persévéré sera exaucé. — Les
prières des saints ne sont pas perdues;
elles ont été présentées au trône de la
grâce par notre Avocat et, l’exaucement
aura lieu, souvent après des siècles.
D’autres verront èe que nous n’avons pas
vu et jouiront de ce que nous n’avons
pas joui.
‘« Et enfin, une dernière condition ,re(fiiise pour rexauèement de la prière,
c’est qu’elle soit présentée au nom de
Elaist. Nous le répétons, nous n’avons
rien à prétendre, sauf la condamnation;
tout ce que nous allons recevoir, est accordé par pure grâce, et à cause des mérites de notre Sauveur.
! Prions, mes frères, comme nous venons
de l’indiquer; prions!avec sincérité, humilité, foi, persévérance et au nom de
Ghrist; prions pour nous, prions comme
Eglise, que notre parole d’ordre soit:
Prions, prions sans cesse. --- Nous verrons alors les cieux se déchirer, s’ouvrir,
pour laisser descendre sur nous, sous
forme de rosée spirituelle, l’exaucement
de nos demandes, les grâces et les bénédictions de notre Père céleste: la délivrance et la joie du pardon.
C. A. Tron.
LA RÉPONSE DES ALLIÉS.
La conférence qui vient de se tenir à
Rome, ne peut pas faire à moins que de
donner de bons résultats. Les personnes
les plus en vue de l’Angleterre, de la
France et de l’Italie ont eu l’occasion de
se voir de près, apprenant à se connaître
et à s’estimer. Dans une conférence on
peut sè'comprendre, beaucoup plus faci-'
lement que par correspondances, car non
seulement on gagne un temps précieux,
mais on dissipe les malentendus inévitables, et les éclaircissements obtenus,^ à
l’instant, facilitent merveilleusement la
tâche.. — Quoi qu’il en soit, il est un point
SUT lequel tout le monde est d’accord:
la réponse des Alliés, concertée à Rome,
a obtenu l’approbation générale.,^— Il y a
surtout une qualité que nous devons lui
reconnaître et qui l’honOre, c’est la franchise. Avec les Alliés point de sous-entendus, point de réticénees, point de subterfuges pour tromper les peuples; tout
y est si clair que l’on se dit: c’est bien
cela que nous voulons.
Ce n’est phs tout à fait le statu quo
ante, càr dans ce cas, probablement que
quelques nations, n’auraient pas pris les
armes, mais c’est un statu quo ante corrigé, pour rétablir certains équilibres, et
jeter certaines bases qui devront assurer
une paix longue, durable et équitable,
donnant aux peuples un repos qui leur
permettra de concentrer leurs énergies
vers un idéal de prospérité qu’il est permis
de rêver. — Est-ce trop demander que
de réclamer le rétablissement de la Belgique, de la Serbie, du Monténégro et de
la Roumanie, en payant une indemnité
adéquate aux ruines amoncelées ? Est-ce
trop prétendre que d’exiger l’évacuation
des provinces occupées en France et en
■ Russie ? — Jusqu’ici nous n’aurions que
le statu quo ante, mais est-ce hors de propos que de proposer la restitution de 1’Alsace-Lorraine à la France, en ôtant ce
grief qui pourrait faire éclater une autre
guerre ? Serait-ce par hasard une ambition exagérée que de permettre aux provinces italiennes de l’Autriche de s’unir à
,Ia mère patrie, et aux provinces roumaines de retourner à la Roumanie et aux
provinces slaves de se tourner vers les nations slaves ? — Ce programme contenu
dans la réponse des Alliés paraît, à tout
esprit indépendant, honnête, juste et légitime. Si quelque chose doit être modifié,
à qui la faute ? A qui ? MaiSin’est-ce pas
à cctt’e Autriche qui n’a vécu que de vols,
en s’annexant les 1 provinces contre leur
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'gré, en violant les traités, en régnant
avec la terreur ét l*inqdisition 7
Nous croyons à une justice humaine.
mais nous croyo|te sürtout à une justice
divine. On peut monter, monter bien
haut, mais cela n’empêchera jamais de
redescendre bien bas et avec une rapidité
vertigineuse. Il nous semble que nous
sommes arrivés à ce tournant de l’histoire où il faut rendre les comptes. Il se
peut que pour en arriver là, il faille encore sacrifier bien des vies; il se peut aussi
que de plus grandes souffrances se pré'parent, mais il nous faut aller jusqu’au
bout, si nous ne voulons pas avoir, à
courte échéance, d’autres guerres plus
sanglantes que celle d’aujourd’hui. — Je
comprends le. découragement de ceux qui
espéraient avoir bientôt la paix; l’anxiété,
l’angoisse, peut-être même le désespoir
ne feront qu’augmenter, et cependant
nous avons l’intime persuasion que plus
que jamais nous devons tenir ferme.
La paix est en marche et triomphera
bientôt de tous les obstacles. Les Alliés
ont donné leur réponse au monde entier,
et maintenant c’est à l’autre camp à faire
entendre sa voix, non pas avec de simples notes sibyllines, mais claires, compréhensibles. — On en appelle à l’histoire et sa réponse est écrasante : Qui
s’élève sera abaissé. L’histoire de demain
ne pourra que confirmer celle de hier.
SpectatoT.
Le Protestantisme se meurt!
Le premier N° de la Semaine Religieuse
de Genève, est consacré à une brochure qui
a\paru dernièrement dans la ville de Calvin et qui a produit une vive impression.
Cette brochure méchante et venimeuse, due
à la plume d’un fils de pasteur, un peintre
apostat, un certain Charles du Mont, est
le produit d’un cerveau malade, d’un esprit perverti.
Voici les conclusions de la Semaine
Religieuse;
Le protestantisme se meurt, nous répète
à satiété Ml du Mont,; ses guides spirituels ont perdu toute conviction chrétenne; il prétend apporter à ses adeptes
l’indépendance et la science, mais ni la
liberté, ni l’instruction ne peuvent donner
à l’âme la paix et le bonheur ; ces prétendus bienfaits multiplient au contraire
pour ceux qui les goûtent, les occasions de
mécontentement, et de souffrance. Les
protestants ne sont-ils pas hantés par la
peur des microbes et paralysés par la
neurasthénie ? Le catholicisme ne mérite
aucune des critiques que les calvinistes
lui adressent, et, si Calvin réapparaissait
à Genève, il n’hésiterait pas un instant,
lui, le semeur de doutes, à renier son œuvre et à saluer l’Eglise romaine comme
l’unfque sauvegarde de la foi chrétienne.
La prétendue Rome protestante a perdu
tout prestige religieux et moral. Le culte
du Victoria Hall y est tout aussi misérable que celui de la cathédrale de St-Pierre. •
C’est seulement grâce aux catholiques
qu’on peut encore, à Genève, jouir d’un
sentiment de réelle beauté et de véritable
recueillement, qu’on peut encore entendre parler de la morale chrétienne, dont
les protestants n’osent plus prendre le
parti, crainte des Juifs ! Les quelques
chrétiens sincères qui demeurent égarés
dans l’enceinte de l’Eglise réformée ne
peuvent donc qu’être révoltés de son hypocrisie, et n’ont plus dès lors qu’à se
i-éfugier, avant qu’il soit trop tard, dans
le giron do la sainte Eglise catholique,
apostolique et romaine !
Quelqu’un pourrait-il bien prendre au
sérieux de pareilles billevesées ? — Certes, nous sommes loin de prétendre que.
dans le protestantisme universel et dans
le calvinisme genevois tout aille pofir le
mieux dans 1© meilleur «les mondes êm^sibl^, et noue nous montrerons tou||u^
prêts à accueÛlir avec modestie et à peser
avec conscience les critiques qui pou;yopt
être adressées à nos'institutions ou à nos
pratiques religieuses. Nous estimons, ep.
effet, qu’une des supériorités de ^tre
confession réformée, c’est qu’efieesl indéfiniment perfectible et incessamment réformable. Mais encore faut-il que les accusations qu’on multiplie contre notre
Eglise et notre cité reposent sur un fondement raisonnable, et ne soient pas simplement les déblatérations emphatiques
d’un esprit dénué d’équilibre et faussé
par des théories fantaisistes. *
Prétendre que, dans le monde en général ou dans notre pays en particulier, la
religion protestante se trouve à l’agonie,
n’est-ce pas le comble de l’extravagance
ou de l’outrecuidance t Si M. du Mont
s’imaginait réellement que notre cathédrale de Genève restait hors d’usage entre nos mains, et ne retrouverait des visiteurs que quand elle aurait été restituée
à Rome, cet habitant occasionnel de la
rue Calvin aura pu se détromper lors des
dernières fêtes de la fin de décembre, où
Saint-Pierre s’est plus d’une fois rempli,
jusqu’au dernier recoin, d’une foule' attentive et recueillie. Notre Eglise réformée est sans doute bien loin d’avoir réalisé l’idéal de l’Eglise, mais elle peut néanmoins soutenir l’épreuve d’une comparaison serrée avec les communautés rivales, qui, du reste, pourraient souvent
donner prise aux mêmes attaques, ou à
d’autres, plus sérieuses encore. La formation, moins à Genève qu’à Lausanne,
d’une sorte de groupement néo-catholi- .
que affilié à l’Action française, et qui
exerce, dit-on, un mystérieux attrait même sur des fils de pasteur est, il est vrai,
le symptôme caractéristique de quelque
malaise caché contre lequel il faut réagir.
Mais le Courrier de Genève ne déclarait-il
pas lui-même, le 23 septembre dernier,
par la plume de M. le chanoine Mortara,
que la presse protestante et les œuvres
évangéliques exerçaient parmi nous, sur
la population catholique, une action corrosive et subtile qu’on ne remarquait
point assez ? Notre avis particulier est
qu’on aura depuis longtemps oublié les
arrogantes philippiques de M. Charles du
Mont, et de ses amis qu’on célébrera encore, dans notre Suisse romande, le souvenir des 95 thèses du moine Martin
Luther.
Bien qu’envahie de tous côtés par une
population étrangère, qui tend à lui imposer, quelquefois, ses superstitions enfantines, et plus souvent encore sa radicale incrédulité, Genève, nous en avons
la ferme assurance, n’est point encore disposée à renier son antique devise: Post
tenebras lux. Sans s’enorgueillir sottement des privilèges spirituels qu’elle doit
à la pure grâce de Dieu, elle ne se laissera
point enlever sa couronne d’honneur.
Elle cherchera, bien au contraire, à ranimer dans son enceinte le feu sacré qui y
fut déposé, il y a bientôt quatre siècles,
par nos courageux et fidèles réformateurs,
et à faire rayonner, au loin comme au
près, sa claire et chaude flamme. Puisse
notre journal, ce faible instrument dont
nous avons le périlleux honneur de diriger encore les destinées contribuer, pour
sa petite part, à cette grande et belle œuvre 1 C’est là notre vif désir et notre humble prière I
Ce téáaelttít en chef de la Stmtiiu Rtligùust
Francis Chaponnière.
ém deJ«l’Union sacrée» allemande est 'f** ^ cote.qes grandes sommes
î suivant; À la mort de l’Empireürl attendons 1^ petites qui auront dei’Autriche le Kaiser ordonna que soit au*^'
POUR LE 17 FÉVRÎeSÏ
iéin dei«
«le
'd
., quartier général soit dans les églises catholique-roinainés de Berlin on célébrât’_
des messes pour le défunt. Ces solennités
consistèrent dans une messe de Requiem
Jiyecl'4bsolutio ad tumbam et un discours
~ d un pretre. Au quartier général prirent
part à la cérémonie le Kaiser et l’Impératrice avec toute leur suite, le maréchal
Hindenburg et une foule d’autres hauts
personnages. Dans l’église catholique de
Berlin l’Impératrice se fit représenter
par la femme du Kronprinz, le Kaiser
par un de ses fils accompagné de tous les
la Société d’Histoire Vaudoise offrira,
comme d’habitude, l’opuscule commémoratif qui traitera le sujet: Josué Ja~~ tout juste cette année que
nous fêterons le troisième centenaire de
la naissance du grand «ipitaine, et le
sujet sera bien adapté pour faire connaître le héros vaudois.
L’opuscule, dû à la plume savante de
M. le prof. Jean Jalla, portera une photographie dè janavel et une vue de qual
• • . . , „ . ue janavei et une vue de aual
autres princes qui se trouvaient à Berlin *4. u "
et Hii 0ranHA t- 1 . ^»6 région SC rattachant au su]ét
et du graud chancelier, de tous les mmis- _baMementLa Gianavella.).
V i e t • ê ■ -n r ^
très et du corps diplomatique. Même le
ministre de la Turquie aida à délivrer
des flammes du Purgatoire l’âme de
François-Joseph; qu’aura dit Luther ?
qu’aura dit St-Pierre ? s’ils ont eu vent
de cette célébration cattolico-mahométane je n’en sais rien. Mais en regard de
la condescendance protestante les journaux qui ont encore un peu d’esprit protestant dans leurs colonnes, décrivent
un cas typique d’intolérance Catholiqueromaine.
Dans le village de Stenbendorf en Silésie, line société militaire veut célébrer
dans l’église protestante la commémoration d’un de ses membres, tombé à Verdun. Le Président envoie les invitations
à tous les membres protestants ou catholiques comme lui-même. Mais lorsque le
curé apprend la chose il adresse à ce président la défense absolue à lui et à tous
les catholiques de prendre part à cette
commémoration, sous peiné d’excommunication, et le pauvre Président, dans son
angoisse, doit contremander les invitations pour ne pas compromettre le sort
éternel de son âme. Ce brave Président,
quoique catholique-romain, ignorait que
1 église défend sous peine d’excommunication les accessus etiam curiositatis causa
ad templa aut conventus haereticorum,
tempore quo habetur sermo aut celebrantur
ritus sectae. Les papistes sont logiques,
les protestants ne le sont pas.
P. Calvino.
Fo«iis pour les Ouvriers de l’Eglise
et des Etamissements d'instructiop secondaire.
xni» LISTA DI SOTTOSCRIZIONI.
Riporto della Xll^ Lista
L. 122.232,40 .
in luogo di 122.182,40
come per errore fu
stampato.
Da questo totale vanno dedotte le. oblazioni del sig. P.
Margiunti e della
sig.na Melile Maria
che figurarono due
volte, e cioè nel N°
52 del 1916, e nel
N° 1 del 1917 175,— 122.057,40
Sig.na Dapples Elvira, Torre
Pellice 250,—
Sig.na Bert Maria, Idi 50,—
Sig. Augusto Coisson, tipo- grafo, Id. 100,—
Sig. G. G. R. Tron, past., Id, 50,—
Sig. avv. Jahier Ettore, An- grogna 25,—
Sig. Enrico Tron, gastore em. Pinerolo (la sua oblazione era di L. 100, mentre nel N° 1 furono pubblicate solo L. 50) 50,—
Totale della Xf/i* Lista L. 122.582,40
Le total des souscriptions pour La
Tour s’élève à frs. 4.595, et avec la souscription du missionnaire A. Çoïsson, à
L’éditeur M. Coïsson est chargé de l’impression de la brochure, qui coûtera
L. 12 le cent.
Les prénotations cesseront le 31 janvier, aussi nous avertissons les intéressés
de ne pas trop attendre pour envoyer
leurs commandes, qui doivent être adressées à l’Imprimerie Alpine à Torre Pellice.
CHRONIQUE VAUDOISE
CHICAGO. Un membre de la « Pre
mière Eglise Presbytérienne Italienne
de Chicago nous envoie des détails intéressants sur l’œuvre d’évangélisation accomplie l’année dernière.par le moyen de
cette église. Après une période difficile, la
mission parmi les Italiens a pris un grand
essor, grâce surtout à l’œuvre dévouée
du pasteur, le Rev. Barthélemy Tron,
originaire de nos Vallées. Notre frère a
travaillé avec une grande énergie pour
réorganiser les différentes branches de 1 activité chrétienne, cultes du dimanche
et des jours sur semaine, écoles du dimanche, réunions missionnaires et d’é
tude biblique. Une Société Vaudoise
tient ses séances deux fois par mois. Le
chant sacré est soigné d’une manière
particulière.
Lés membres de la congrégation se montent à 80, avec une augmentation d’une
vingtaine pendant l’année écornée. Un
ex-prêtre, originaire del Balzôla (Casai
Monferrato), a fait publiquement sa profession de foi évangélique. Le pasteur a
célébré deux mariages: M. Jean Etienne
Rostan a épousé M.lle Marie Peyrat au
comniencement de l’année dernière. M.lle
Henriette Grill, qui s’occupe d’une œuvre
missionnaire, s’est unie en mariage avec
le Rev. D. B. Villanie, pasteur de la première Eglise Presbytérienne de Nyack,
N. Y. Ce pasteur a prêché plusieurs fois
dans notre temple de Chicago où sa parole chaude et éloquente a été très appréciée.
Onze baptêmes et trois services fûllÉf^
bres dans le registre des actes liturgiqu^ ‘
Le pasteur s’est occupé aussi de la situation financière qui laissait beaucoup
à désirer. Le déficit a été comblé, et malgré les moments difficiles que nous traversons, 1 année se dot avec un petit
fond de réserve. O.^
FRONTIÈRE AUSTRO-ITALIENNE.
Les soldats Gaido Michele, Coucourde
Victor, 1 artilleur Sibille Giovanni et
Bein Enrico de La Tour, Martinal Albert
d’Envers Portes, Pons Enrico Giacomo,
Long Augusto, le sergent G. Vola, Gegmet
Gaston de La Tour, Mourglia Ippolito, qui
aurait été oublié par le Comité de Turin,
lors de l’envoi du paquet de Noël (so'n
adresse est: 3° Alpini - Ufficio servizi 20“ C. A.), Jean Bertalot, E. Long de Praîûol, Mûtïari Giulio de La Tour, Charbon^
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nier'Jian dê Bobi, Pt^rohel Alberi áe la
Pér¿üse, Jouve Jean An ìAAódr, Guigou
Alberi, Pons Auguste, le copt^al Luigi
Grill remercient pour l’envoi duijocirnal
comme aussi le Comité de Turip ¡pour ses
cadeaux, et saluent les parents elles amis
et plusieurs d’eiUtre eux, leur ,pusi,eur.
*— Zona di operazione^ 23»12'16.
Ill.mo Sig. pastore Tron,
Ho ricevuto, per mezzo di qualche signore e signora di Torre Pellice, un pacco
. contenente indumenti di lana, speditomi
dal sig. prof. G. Ribet, in correlazione
alla somma versata come obolo ai soldati
appartenenti aj pae^e.di Rodare tto, dai
sigg. Garrón Giov. Stefano e Raimas
Giacomo, pure di Rodoretto, ed ora domiciliati negli Stati Uniti.
Ill.mo sig. Tron, sarei a pregarla, insieme al mio collega Tron Elia, per mezzo
del suo giornale l’Echo des Vallées, di inviar lóro i più cordiali saluti é ringT’aziadolì tutti indistintamente per l’offerta
fattaci, augurando loro buone feste natalizie e buod^ fine e miglior Capodanno,
dalle porte di Gonzia dove ci troviamo
^da ciwia 8 mesi, auguranoo a tutti ottima
[^salute e buone feste.
^ Ringraziandola* anticipatamente, ci
li sottoscriviamo dev.mi
■jn-r-j** Tron Michele e Tron Elia.
. ' '. (Rodoretto).
UEche des Vallées .lo riceviamo sempre regolarmente. — Mille grazie.
— Zona di guerra, 26-12-16.
Quale membro della Gioventù ringrazio l’egregio sig. Pastore e tutti i membri
di Torre e la persona che gentilmente si
incaricò di scrivermi, della gradita lettera inviatami con gli auguri per le feste.
La ricevetti ieri e mi fece assai piacere.
Passai una bella giornata, assai lieta, e
col pensiero più caro alle persone che da
lontano ci seguono e si riuniscono per
parlare di noi tutti al fronte pregando
Dio di non abbandonarci nel péricolo ma
idi darci forza e coraggio sempre.
La salute è buona' e tutto va per il
suo meglio di modo che sono contento.
La speranza di venire in licenza alle nostre care Valli sarebbe buona. Io ricevo
regolarmente il caro giornale delle Valli
che mi fa molto piacere per le notizie che
ci porta dei nostri paesi pure coperti dal
bianco mantello. Ringrazio dunque infinitamente la gioventù di Torre Pellice di
pensare a noi e pregare per noi, del caro
pensiero e dei cari auguri. Invio a tutti
un augurio più caro, sperando tutti bene.
Buone feste. Saluti distinti.
, f ■ Goss Carlo Italo.
f-L. Zona di guerra, 27-12-16..
Egregio Sig. Tron, .
La prego voler trasmettere, pér^mezzo
del pregiato suo giornale VEcho des Vallées, quanto segue:,. Vi
« Il sergente Bertalot Enrico ringrazia
» infinitamente il Comitato Civile di* Prarostino per il pacco di indumenti di lana
ricevuto durante la sua licenza invernale,
così indispensabile qui al fronte, in
mezzo alla neve. Ringrazia pure il sig.
pastore Jalla di Prarostino per il prezioso
libro regalatogli, inviandogli i saluti più
cordiali e di affetto». ' *•
Saluti alla mia cara famiglia, parenti
Ètelli in Gesù Cristo delle care nostre
, augurando loro un buon principio
co. .. , ,,:ì.
* La ringrazio, sig. Tron, e voglia gradire, lei e famiglia, i miei saluti affettuosi.
Suo dev.mo, Enrico Bertalot.
dividale, 27-12-1916.
ÿ Monsieur, .
|Me voici de retoui à niòù hôpital ou
j’'^i retrouvé avec plaisir mes blessés, qui
eux aujsi^ ont été contents de me revoir,
i’ùi rejffii ^biitravail et nous avons, mes
compagni %l 'itibi, travaillé Ces jours-ci
pour pTé^rer-une petite fête pour nos
sQ^|ats p66r te jour de Noël. ÇUe était
assez bien réussierseulement il à été difficile de pouvoir donner un petit cadeau
à chacun d’eux, ils sont nombreux; enfin, ils se sont ifiônti;ês contents et cela
nous a fait plaisir. - '
C’est avec plaisir que j'ai lu votre journal, que j’ai reçu à mon arrivée ici, je
suis heureuse d’avoir ainsi les houyélles
des VallééS 4a La Tour surtout; réce
^^yez mes/riiiderfflements et mes meilleurs
yoenx^ Iteùr|i’anné^^ quP và Commencer
àinsr que mes salutations empressées
aussi â M.me^ Tron.
.fe Marguerite Monnet.
' LA TQUR. La famille nous commuai
T - _i----i,,;;---------—Í. Regina MargheritaaheuTté,ennaviR\i&nt,
* de'uk* mines' et a' coulé, en traînant la plus
La
que que notre brave Remigio Mourglia,
notre intrépide artilleur qui a été cons-,
tammént^au front, vient-d’être blessé»
assez grièvement. Nous fmsons des vœux
ardents pour sa prompte guérison.'^
> -si»”,
ROME. Nos vaudoises à Rome. Dfoian- *
che, 7 janvier, les jeunes filles vaudpises
résidentes à Rome, ont été réunies pour
une petite fete intime. Dans une jolie
sale attënante à l’Eglise de Piazza Cavour, M. et M.me Messina avaient préparé un gentil arbre de Noël, emblème
toujours oher au cœur des chrétiens et
surtout des personnes qui ont passé ime
partie de leur vie à la montagne. '
Après avoir chanté ensemble Un cantique, M. Messina lut quelques versets,
pui§ iludressa des paroles de circonstance
très aiffectueuses aux jeunes filles réunies.
Ensuite on leur servit une tasse de thé
qui réchauffa les estomacs et les Cœurs
en faisant se former des groupes selon les
airiitiés, les vallées, les paroisses, les parentés.
Dans l’espoir de faire plaisir aux parents, nous envoyons la liste des noms
des vaudoises intervenues, en avertissant
que toutes ont été invitées èt que si quelques noms manquent, ce sont ceux de
nos jeunes amies que leurs occupations
ont empêchées de participer à notre réunion. Nous espérons les voir ,le dernier
dimanche de chaque mois à-notare réunion spéciale pour les vaudoises.
Marguerite Bertalot (Cariera), SaintJean; Mathilde Bellion, St-,leân; Catherine Bonjour, Boby; Câthefirie èertoche (Turins) PraruStin ; EloïSe Blânc
(Les Blancs) St-Jean; Pauline Chambeaud (Coppiers), La Tour; RacheÎ Constantin, Prarüstin ; Marie Cô'hslântin, Aïgrogne; Fanny Forneron,Prarüstin; Sujette Geymonat (Ciarmis), Villar; Chambeaud-Holzhausen, Torre Pellice; Louise
Girardon, St-Jean ; Augustine Jalla (Lantarets), St-Jean; SusanheMòndón, Boby;
Elise Muston, La Tour; Armando Pilon
(Serre), La Tour; Pauline Pons, Perder;
Eugénie Pasquet, Prarüstin; Henriette
Ribet, Pramol; Elisa Revel, St-Jean;
Marguerite Rivoir, St-Jean; Italia“ Rostan, La Tour; Ida Rostagno, St-Jean;
Lidia Rivoir, Prarüstin; Maria Tellini,
St-Jean; Anna Vicinò (Brusis), St-Second; Alice Vinay, La Tour. ■
SAINT-GERMAIN. Nous apprenons H
avec peine la mort du jeune soldat Henri
Emile Balmas, des Balmas, tombé 'au
champ d’honneur le 31 décembre 1916. j
Que les parents soient assurés de toute
notre sympathie dans leur deuil. '
TURIN, le 8 janvier 1917.
Cher Monsieur,
Voici un billet d’un Commandant une
Jes compagnies du 3° Alpini que je vous
prie de publier dans votre estimé journal
(auquel je vais incessamment me réabonner pour 1917):
Ho ricevuto il pacco di doni inviato per
i militari evangelici della mia compagnia.
Nel ringraziarla a nome di tutti, mi è immènsamente grato comunicarle che essi
sono tra i migliori soldati della compagnia.
Noi ai quali è dato di avvicinarli in qualunque momento, bene li conosciamo e siamo orgogliosi di avere tanti e bei soldati»
Je pense que ce témoignage fera piai- ^
sir à tout cœur vaudois comme il en a ;
fait au mien. *
Avec mille souhaits per un buon prò- ^
seguimento d’anno à vtûs et à M.me ^
Tron, veuillez recevoir mes cordiales sa- f
lutations et me croire Votre bien dévouéej
Mabgübbitb Tubin.:''^''
aimpuce
____________________ nav^ire
a réponse ÏÏes ,4niôs au présjdept Wil^
sou à ËW'rêadSe S rambàss^adéur àmOT- , . ,
rain ¿‘Fâris 'C’est uû document très im-* ' partie des personnes qui se trou
cam a jfaj^ l m iin aocument , „vaieat-â bord. Lé sauvetage des survi
énergique èt couftòis, clair èt vants a été très difficile: 270 ont étp cependant sauvés. l,e cuirassé Regina Margherita a'Wit'été“'construit en 1901. Il
■‘ îhèïuî'MtTSi ih. ïe longueur et déplaçait
I'ÏJIOO tonnes.
A Notre marine à èapturé deux submeri sîbles eBnemis,>le « U. Ci 12 » qui avait
^..été cédé par l’Allemagne à la flotte au-trichienne, et le « U. 12 » appartenant à
la paix, mais ils estiment qu’il est impps- .^^^ 1^_ marine austro-hongroise^ Le premier
sibie des^aujourd’hui de réalisèr unê paix .J est déjà utilisé dans notre marine de
qui leur assure les réparations, les resti-^ ^
précis, exprimant pleinement et francheniéàt ry^hfen publique àeë' peuples^donl
les gouvernements respectifs f ont écrit
et signé, L|s Alliés s’assoient de^tous
leurs Îrœàx|a% pfojel de <Xïa|i|n|-4’uïtè
ligne'^dés'ïsitiotis pòi» asstirerTà-jôStlcè’“
et la paâx à ¡travers le monde. Tts^désireÎtS'
tutions et les garanties auxquelles leur
donne droit ï’^agression dont la fêsponsabilité |ncoxnbe/aux puissances centrales.
Ils s’élèvent de la manière la plus nette
contre l’assimilatiqn établie dans la note .
américaine entre les deux groupes de belligérants.jS^il ÿ a un fait jiistorique itabîi
à l’heuiè actuelle c’est là volonté d’agression dè l’ A^llemagne et de l’Autriche pour
assurer leiir hêgéiriohie sur l’Europe et
leur 4,Q,gyinatIdn» 1®
monde.., " | « *
Les buti âê guerre des^AjUés sont bien
'.if '"% > -wii '
connus. Ep-première ligne la restauration dé la B^lgiqùè,*^ de la '§'ér^e“at du
Monténégro, l’éc”avuàtiòù des ierptoifes
envahis, la réorganisation de 1 Europe
fondée sprite respect .des nationalités, la
restitutifeif des provinces autrefois arrachées aux Alliés contre le Vœu des populations, la libération des Italiens et des
Slaves de 1%^ domination étrangère. Et
avant tc&t ilst'ypulent, ûnanimément,
que la paix soit assurée, à ravenir, sur
les principes de liberté et de %ltiée, et
sur la fidélité inviolable aux.,obligations
internationales.
>—‘Les gouvernements allemand et autrichien ont fait remettre aux'féprésen--'
tants des Etats neutres deux notes anàit f
"logues où ils, accusent l’Entente:dteyp|r
préparé et provoqué laiguerre et d’avoir
violé à maintes reprises le. droit iiiterna-j ;
tiorial. La Belgique n’a pas été violée,
l’Autriche a fait preuve de la plus grande
longanimité vis Ù Vis de'là Serbiç. Tous
les torts sont, de l’autre côté, L’Entente
n’a pas voulu de la paix offerte par lés
Enxpires,centraux; sur eux retombe donc
l’entière responsabilité de la continuation,,de l’effusion du sang.
f II est impossible de raisonner avèc quirenverse ainsi lious les termes de la discussion. L’empereur Gùillaume'a adressé
à ses sujets une proclamation viôlénte et
indignée où il fait appel « à la sainte colère » de ses peuples contre la soif de conquêtes et la rage de destruction de l’en
guerre.
—'Le Ministère'de la guerre vient de
-décider‘de retirer graduellement des 5 ou
600 hôpitaux et établissements sar itaifes‘fôiis les militaires appartenant aux
classes postérieures à la classe 1878 qui
sont employés comme plantons ou pour
íes Travaux de nettoyage. Vingt mille
(hommes seront ainsi rendus disponibles
¡pour la zone de guerre, et seront remplacés par des femmes.
f — Les Russes ont complètement .anéanti trois régiments d’infanterie allemande lors de la grande offensive à
roùest de Riga, au sud du lac Babit.
Sur le front roumain ils résistent vigoureusement sur la ligne du Sereth.
— Les Anglais ont remporté une nou•velle victoire près de Rafa à la frontière
de la Palestine. Les Turcs ont été chassés
du Sinai laissant entre les mains des Anglais près de 1900 prisonniers.
Le cuirassé anglais Cornwallis a
été coulé par un sous-marin ennemi, le 9
janvier, dans la Méditerranée. L’équipage
est sauvé, à l’exception de 13 hommes
tués par l’explosion du vaisseau. E. L.
nemi.
Les duels d’artillerie ont continué
suràotre front quand la neige et le brouillard le permettaient. À l’aide de tirs ajustés ïous avons entravé des mouvements
intenses sur l’arrière du front ennemi.
Nous avons pris sous notre feu quelques
emplacements de batteries. Des obus ennemis sont tombés à Andtaz (Haut Gordeyole) sur un de nos hôpitaux qui arborait visiblement le drapeau de la CroixRoûge. On n’a heureusement pas à déplôfer de victimes. Dans le même secteur
sur les pentes du Lagazuoi l’ennemi a
fait partir une mine puissante sous notre
position de Cengia Martini. L’explosion
n’a eu, pour nous, aucune conséquence
fâcheuse, grâce à une contre-mine préparée à temps par nos soldats, dont l’explosion a causé des pertes très sensibles
aux’ adversaires. .
Sur la Fronte Giulia nos patrouilles
se sont montrées très actives ; elles se
sont emparées d’un cçrtain nombre dé
prisonniers et de nombreuses caissés de
bombes abandonnées. Notre feu d’artillerie a provoqué un incendie à l’arrière
du Mont Faiti (Carso), dispersant des
troupes en marche sur les routes de Ranaiano et dans la vallée du Frigidb,
Ab. payés et non quittancés.
i9i5: Th. Barus, Villesèche - Marguerite
Geymonat, Bobi - J. Rochat, Florence Ane. Pastre, Pomaret (fr. 18,20 p. vente
1916 - merci).
19x7; Michel Godin, ai Bernardi, S. Se*' Cqndp '-"'Etienne Negrin, Giraudin, Bobi
- ,(plus fr. I pour lè pain aux prisonniers,
-g- versé au Comitato Civile) - Dr S. Rocchi,
" Tomo “T J alter Henri, St Germain - Ab.
!' postal, Kopenagen - J. E. Goss, archit.,
’'Genève B. Long, instit., St Germain «
Vve Elett, Pramql - Madeleine Berna, Incino
- Lydie Peyrot, Perrier - J. Aguet, Rome
- Prof. Vinçon, Racconigi (et 2 fr. Pro f. bons vœiix) - Sophie Pasquet, St Second M.. Jahier,\Payoie, Envers Pinache -¡J-J.
Ribet,*Bouchard, Pomaret - H. Balme, in.st.,
Massel - L. Léger, Pàyole, Envers Pinache
.“Cat, Barus, id. Id. - B. Coucourde, Id. Alb. Barai, Id. - Chev. Thom. Ribet, Poiharet - Beux, Belgrano, fr. 40 solde 1917
- J. Tron, Gèssler - P- Foët, Rosario - P.
Peyrot, inst., Pomaret - Préd. Pons, Clos
- B, Léger, pasteur - A. Beux, Sapial, Pramol - Chev. Era. Tron, Pérouse - Benjamin
Tron, Massel - Alb. Rostan, Turin - Emma
Noce, Cleveland - P. Guigou, Lausanne -’
Et. Grill, New York - Annette Gamier, Mar-'
seille - H. Àndrion, Pramol - Elise Griot,
St Germain - W. Decker, Turin - P. Pontanaroux, Milan - Adèle Rostan, St Second
- H. Bein, La Tour - B. Benech, Iglesias P. A. Billour, Bordighera - Emma Motta,
Milan - Mme Bounous, Cannes — Mme
Peyronel, Id. — Mme Martinat, .Genève Mme Combe, Florence - Mile P’errou, Pomaret - Eugène Pons, Id. - H. Grill, anc.,
Pérouse - Phil. Pons, Id. - Louis Bertalot,
Id. - .Henri Vinçon, Id. - Henri Long, Envers Pinache - Pierre Grill, Pomaret - H.
Genre-Bert, S. Gustavo - Préd. Jahier, Envers-Pinache - Famille Grill, Pérouse (la
personne en question est en règie - merci
de tout) — Mlle Marie Planchon (Envers)
Villar - Mme V.ve Catherine Maghit (Vigna)
Id. - Gèyòiet David’, Teynaud, Id.
1917-18: Jacq.ne Durand, Colonia Elisa.
Poor l’i Echo des soldats ».
L.
William Decker
Sénri Bein, La Tour
TTeodofo BillQur, sergent
J. Aguet, Rome
H. Balme, instit., Massel
, F. Peyrot, instit,, Pomaret
B. Léger, past.
Mlle Grill, Pérouse , ,
Sig. Amato Jalla,. Torino
Mme'JoSéphine Davit, Ravadera,
Torre Pellice
2,—
C.-A. Tron, Directeur-Responsable.
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Verzuolo. Vignale - Vtgone-Villa franca Piemonte - Villanovad’Asti - Vinovo^Volpiano
Sede Succursale di TORRE PELLICE, Via Roma. N° 2, Casa Gay.
L' Ußdo è aperto nei giorni di Martedì, Mercoledì, Venerdì, Sabato, dalle
ore 8.30 alle 12 e dalle 18.80 alle 16; la Domenica dalle ore 8.30 alle 12.
OPERA2MONI CHE LA CASSA ESEGUISCE AI DEPOSITANTI:
S. Apertura di libretti nominativi di Risparmio Ordinario col massimo credito di
L. 10.000, e col disponibile giornaliero di L. 500, sui quali è corrisposto l'interesse del 3.25% netto da imposta. Alle stesse condizioni di deposito, di pre
emessi libretti di Risparmio Ordinario con RAPPRESENTANTE DICHIARATO, sui quali il rappresentante può eseguire
•a speciali forrualità le stesse operazioni autorizzate al titolare.
•». Apertura a determinate categorie di persone (persone di servizio, salariati,
operai e attendenti in genere a lavori manuali) di libretti nominativi di Piccqlo Risparmio col massimo credito di L. 2000, e col disponibile giornaliero
•a. rieue corrisposto l'interesse del 3,50 °L netto da imposta.
** T bbretti nominativi, pagabili al portatore, col massimo credito frut
tiiero di L. 25.000, e con un disponibile giornaliero di L. 2500. sui quali è
corrisposto 1 interesse del 3 */, netto da imposta.
Apertura di libretti nominativi, con depositi non inferiori alle L. 5000, vincolati
per sei wiesi, tasso 3,50% netto da imposta — per nove mesi, tasso 3,75 % netto
da imposta — per un anno ed oltre, sino a due anni e sei mesi, tasso 4 %
, netto da imposta ’
5. Deposito di titoli in amministrazione ; La Cassa accetta dai titolari dei libretti
nominativi quale deposito in amministrazione, i titoli di loro proprietà, tanto
nominativi che al portatore, compresi fra quelli che la Cassa può acquistare, e
s% incarica di conto toro le cedole maturate dei titoli, inscrivendone
i fuUo GRATUITAMENTE AI
LIBRETTI DI PICCOLO RISPARMIO 5t«o alla concorrente
di titoli del valore nominale di 3000.
«. Acquisto i»r conto dei depositanti di titoli della specie di quelli che la Cassa
facendone eseguire su richiesta il trapasso in certificati no
’ ■ Cassa di Rispmmio. sia in Torino che fuori di Torino, rilasciano
nÌ^A^ GIRABILI, PAGABILI PRESSO
Ä SEDE D^ELL IS^TUTO e presso qualsiasi sede delle Casse di
“ Bologna, Ferrara, Firenae. Genova. Lucca, Padova, Palermo,
Aa r + i pagano gli »segni da queste emessi, come risulta
da relativo elenco pubblicato in ogni Sede.
•*. Servizio ^ CASSET*TB DI RISPARMIÒ A DOMICILIO. Tali cassette vengono distribuite gratuitamente dalla Cassa a chiunque possegga già un libretto
di risparmio nominativo od al portatore con un credito di almeno L. 3.
funziona quale Sede Secondaria della Cassa Nazionale
!’> di Matet^iHlà ^ *rtvali^tt4 c la vecchiaia degU operai, e della Cassa Nazionale
P^'^ddente n Direttore Generale
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Rinforza le sopraciglia
Mantiene la chioma fluente
Conserva i Capelli
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l)v>
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^ * »»rauoUa, DrocUtii, ProfiiBl.ri a PamccUari.
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Lnutr» irti
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