1
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Pimp. Besson à. Tone Pe[lice.
14 Novembre 1901
Année XXXVI. K. 4C.
L'abonnement se paye d avanoe.
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fois, K) centimes — 6.,e fois cc
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S'adresser pour laUédnetloii à M,
N. Tourn. ^)rof., Torre Palfice et
iiour VAdniinlstratioii AM. Jean
Jalla, prof., Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte
!5 oeutimes, sauf ceux du cornmencemeut de l’aimée.
L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi.
VuiiB iiiossiei têijiuiiia. Aui. I,:l, Suivant la véritéaV60 la ehai'itô. Ki'Il. IV, t5. Que tou léBue vienne. Malt.VI, 10
Sommaire >
Communication officielle — Uii inilléimire'—
Un nouveau deuil au Zambèze — Notes
américaines — Olironiqiie — l’nblications
nouvelles — Nouvelles et faits divers —
Revue Politique — Annonces.
COMMUNICATION OFFICIELLE
Messieurs les pasteurs des paroisses
vaudoises sont priés de sc trouver le
Jeudi 2 1 courant, à g 1(2 h., à Pignerol (Chapelle Vaudoise), pour
conférer avec la Table sur des sujets
qui intéressent de très près la bonne
marche de nos églises.
Torre Pellice, le 13 Nuv. 1301.
J.-P. PoN.S, mod.
UN MIL L.É NUIRE
Le peuple anglais a célébré, le
28 octobre, le millénaire de la mort
de son héros Alfred le Grand. Il sera
intéressant de rappeler, à cette occasion, qiiclque.s traits de la vie du
célèbre héros anglo-saxon. Nous les
empruntons à Histoire populaire et
illustrée du Christtanisme, par J. Gindraux, mentionnée dans une autre
partie du journal.
, « Alfred était le petit-fils d’Egbert
qui, au commencement du IX* siècle réunit sous son sceptre les sept
petits royaumes entre' lesquels se
partageait l’Angleterre. Egbert était
devenu de la sorte le chef de la race
anglo-saxonne tout entière. C ’ est
aussi le premier prince qui porta le
titre de roi d’Angleterre.
On sait que depuis longtemps le
christianisme était établi dans cette
île. De l’Angleterre et de l’Irlande
des missionnaires distingués avaient
porté l’Evangile sur le continent.
Aux jours d’Alfred le Grand, le christianisme subit une éclipse sur la
terre anglaise. Celle-ci est menacée
de redevenir pa'icnne, grâce aux invasion.s des Danois ou hommes du
Nord, nommés aussi Northmans ou
Normands.
Les pirates, venus sur leurs barques légères, pénétraient dans l’embouchure des fleuves et par là dans
rintéricur du pays, pillaient les
églises,, détruisaient les monastères,
emmenaient les hommes et les femmes en esclavage, et s’en retournaient chargés de butin. La terreur
inspirée par eux, en Angleterre était
2
- 362
telle que beaucoup d ’ habitants de
la Grande Bretagne la quittèrent
pour émigrer sur le continent. C’est
Alfred le Grand qui sauva son pays
des dangers dont ccs pirates le menaçaient.
Alfred le Grand était né en 849,
dans une propriété royale située au
milieu d’épaisses forêts. Sa mère, la
reine Osburg, était une femme pieuse.
Elle veilla sur la jeunesse de son
fils avec la plus grande sollicitude.
Elle enseignait à ses enfants les histoires de l’Evangile, mais aussi celles
des héros des temps antiques, colles
des grands hommes bretons en particulier.
Pendant la royauté de ses frères,
auxquels il avait gardé une exemplaire fidélité, le jeune homme avait
pris part à mainte bataille contre
les Danois. Il était devenu le favori.
du peuple, non seulement à cause
de sa bravoure, mats par la facilité
de son abord, sa conduite modèle et
son éloquence. Il avait l’habitude de
porter avec lui un petit livre où il
avait transcrit des sentences des philosophes, des psaumes et des prières
appropriées. Sa piété n’enlevait rien
à sa gaieté naturelle et ne l'empêchait pas de se livrer avec entrain
aux exercices du corps.
C’est à 22 ans qu’il monta sur le
trône, en l'an 871, et il y resta pendant 30 ans, jusqu’à la fin de 901.
Les danois répétaient leurs excursions dans le pays. Le royaume était
comme épuisé par leurs assauts, prêt
à retomber dans une nouvelle barbarie. Pendant de long’ues années
le pauvre monarque ne subit guère
que des défaites. Son peuple en vint
à douter de lui. Demeuré presque
seul, il SC réfugia dans les forêts du
Sommerset. Déguisé sou.s des vêtements obscurs, ne gardant que ses
armes, il allait demander l’hospitalité aux plus humbles chaumières. Il
se trouva une fois dans la maison
d’un berger auquel il était inconnu.
I.a femme du berger soupçonnait si
peu le rang de son hôte, qu’elle le
chargeait de toute sorte de besogne,
lui parlait avec hauteur, le tançait
vertement quand il commettait quelque méprise dans son travail...... Ce
n’était pas sans peine qu’il se taisait.
Il était vif de nature, enclin à l’emportement. Il avait conscience de sa
dignité, de ses hautes qualités, de
sa réputation de bravoure. La vie
errante lui enseigna une vertu qu’il
ne connaissait pas: l’humilité....
On sait comment il finit par rassembler une armée et remporter une
victoire complète sur les Danois.
C’est durant les six dernières années de sa vie qu'il travailla sans
interruption et le plus activement
au bien-être de son peuple. Il favorisa l’agriculture et l’industrie, bâtit des églises, assura l’ordre intérieur en promulguant un Code de
lois, attira des savants dans le pays,
fortifia l’entrée des rivières navigables, créa une marine qui lui permit
de repousser les nouvelles attaques
des pirates du Nord. Il mit son honneur à ramener l’Angleterre à la
hauteur matérielle et intellectuelle
d’où'les invasions l’avaient fait déchoir.
Ses répressions de l’injustice furent sévères. Il fit exécuter vingtquatre juges .coupables d’avoir répandu le sang innocent. Grâce à ses
mesures, la sécurité régna de nouveau dans le pays. On pouvait, disait-on, aux jours d’Alfred, déposer
nu bracelet d’or sur le grand chemin,
une bourse, pleine, avec la certitude
de les retrouver à l'endroit même où
ils avaient été laissés. Le roi se donna
une peine infinie pour développer
l’instruction du peuple, multiplier les
écoles. A l’âge de 36 ans il se mit
lui-même à l’étude du latin. Plus
tard il traduisit en anglais pour en
répandre la lecture, plusieurs ouvrages latins. Il forma le plan d’une
traduction anglaise des Ecritures,
mais il en dut remettre la réalisation à des temps meilleurs.....
Il partageait le.s vingt-quatre heures du jour en trois'parties égales:
3
Sèâ
la première était consacrée aux affaires; la seconde au développement
de son esprit, à l’édification ; la troisième au sommeil, aux repas, etc,
Le soin avec lequel Alfred répartissait l’emploi du temps il l’étendait
aussi à l’usag-e de ses revenus, il en
donnait une part pour l’entretien
du culte, aux pauvres, aux monastères, aux écoles; la seconde partie était aflectée aux besoins de sa
cour, au développement de l’art..... »
Alfred le Grand mourut le 28 octobre 901.
« Il semble, écrit M. Appia dans
le Témoignage, que dans le sentiment humiliant d’un présent sans
grandeur, d’une guerre qui contredit
les meilleures traditions de la nation,
le peuple d’outre-Manche aime à remonter à son passé si reculé, pour
y trouver « l’idéal du véritable Anglais ■», comme l’a désigné naguère
le successeur de Gladstone, lord Rosebery, devant les plus hauts dignitaires du clergé, des universités et
du gouvernement, en dévoilant, à
Winchester, la statue qui doit perpétuer la mémoire du monarque anglo-saxon ».
ün nouveau deuil au Zambèze
M. Pons, Modérateur, membre honoraire et correspondant du Comité
des Missions de Paris, a reçu, le 8,
la lettre suivante de M. Boegner,
qu’il nous communique ;
Paris, le 6 novembre 1901.
.. «J'ai le douloureux devoir de
vous informer que la Mission du
Zambèze vient de faire encore une
grande perte. Un câblogramme de
Bulawayo, parvenu hier à la Maison
des Missions, notis apprend la mort
de Madame de Prosch ».
Les lignes de M. Boegner indiquent ensuite les* passages 8-11 de
II Cor. I, que nous reproduisons
car ils nous semblent en effet ex
primer les sentiments que doivent
éprouver ceux qui ont l’écrasante
responsabilité d’une œuvre comme
celle du Zambèze, œuvre qui coûte
chaque année tant de larmes et de
vies précieuses : « Nous sommes excessivement accablés, au delà de nos
forces... nous portons en nous
mêmes l’arrêt de mort,... afin de ne
pas placer notre confiance en nous
mêmes, mais en Dieu qui ressuscite
les morts. — C’est lui qui nous a
délivrés et qui nous délivrera encore,
— vous-mêmes nous assistant de
vos prières.... »
On ne pourra avoir de détails sur
la mort de M.me de Prosch avant
un mois. Nous ne doutons pas que
la s}TOpathie de tous les amis du
Zambèze ne soit acquise à ceux
qui pleurent, en Afrique' et en Europe.
Nous donnons quelques extraits
de la longue lettre adressée par M.
le pasteur Davit à M. Prochet et
publiée dans les derniers numéros
du Bollettino.
Comme je vous le disais dans une
carte postale écrite le matin même
où je partais avec Ghigo pour le
Sud, je désirais parler avec MM.
Ugon et Bounous du projet de construire ici (i) une chapelle pour remplacer le pauvre rancho qui en tient
lieu. Pendant les quelques jours passés ici j’avais déjà entendu les avis
favorables de quelques-uns à ce
sujet. D’autres, à qui l’on en avait
parlé avaient adhéré, et pour battre
le fer pendant qu’il est chaud, je
crus que c’était le moment de se
mettre à l’oeuvre après avoir consulté mes collègues aînés. J’avais
même, déjà une ébauche de projet
et je m’en retournai avec les idées
\
'k
(1) An.ï Ombues de Lavalle.
4
— 3G4
plus claires et beaucoup d’encouragements.
T.e dimanche suivant» 12 mai....
je convoquai pour l’après midi une
réunion des chefs de familles pour
leur exposoj' la question et entendre
leur avis Les préieuts furent au
nombre de 16 et tous favorables....
Pour continuer cette étude, , nous
avons déjà tenu quatre autres séances
dans lesquelles en général le bm
accord a régné.... I.es colons sont
unanimes à vouloir taire tous les
transports de matériaux, pour pouvoir la faire [dus grande, à moins
de frais. Jus.]u’à présent je n’ai reçu
qu’environ 85 mais j’en ai plus
de 800 de so iscrits, qui seront en
grande partie versés d’ici à la fin
de mars, époque où, si les choses
vont bien, nous espérons inaugurer
notre chapelle.
Je me suis aussi déjà beaucoup
occupé à obtenir ici un cimetière,
déjà demandé par Ghigo, les plus
rapprochés sa trouvant à plus de 40
kilomètres. J'ai bon espoir de réussir,
mais la question n’est pas résolue.
Je ne sais si vous avez appris que
vers la fin d’avril M. Ugon a été
invité à s’occuper de c ^Ioniser un
«Campo» de plus die 700 avidras,
environ 5200 hectares d’un terrain
dont tous ceux qui le connaissaient
disaient beaucoup de bien, à 50 Km.
d’ici, sur la ligne du chemin de fer
S. José Mercedes, qui va être achevée. Persuadé que les Vaudols peuvent avoir un avenir comme peuple
dans cette petite république, tandis
que dans l’immense Argentine ils
disparaîtront dans la masse, j’ai
fait de tout pour propager l’idée de
l’acheter par actions, mais il s’agissait de trouver 140000 pesos et peu
après j’appris qu’il avait été acheté
par un riche M. de Montevideo. Quel
dommage que tant de Vaudois envoient leurs économies au Banco
Sconto au lieu de les placer sur des
terrains de l’Uruguay, où, outre
(ju'elles seraient sûres, elles donne
raient le 8 pour roo et quelquefois
davantage !
....Plusieurs, qui avaient de gros
capitaux, les ont déjà placés dans
la naissante colonie d’iris de Babia
Blanca, dont V Echo des Vallées a
déjà parlé plusieurs fois. Ils font
cola surtout pour soustraire leurs
fils nés dans le pays, aux fréquentes
guerres civiles, qui en somme n’ont
d’autre but que d’enrichir des gens
pour qui l’honnêteté est un joug.
Cela n’empêche pas qu'il n'y ait ici
dans l’Uruguay beaucoup de terres
qui, sans un travail trop dur, pourraient donner du pain à de nombreuses familles qui ailleurs travaillent... pour ne pas manger.
d lî ÎIO ]\ I Q iJ fi
Turin. Inauguration de la Chapelle
de St Douât.
C’est Mercredi dernier que ce nouveau local de culte, qui se trouve
au NO 75 du Corso Principe Oddone et -qüi est dû à l’initiative et
au zèle des deux pasteurs de la paroisse vaudoise de Turin, a été
inauguré.
Une réunion préparatoire de prière,
présidée par M. D. Peyrot dans la
Chapelle de Via Pio Quinto, avait
réuni, à 5 heures, un assez grand
nombre de personnes, pour implorer
la bénédiction de Dieu, soit sur ce
nouveau moyen d’évangélisation pour
cette grande ville, soit sur les ouvriers qui y travailleront et sur les
personnes à qui ils pourront s’adresser.
A 8 h. IP le nouveau petit temple de S. Donat, très simple mais
décoré avec beaucoup de goût et
■qui peut, contenir an plus 250 auditeurs, se trouve bondé pour la
cérémonie de la dédicace qui devait
être une vraie.fête pour l’église vaudoise de Turin et pour tous ceux
qui ont à cœur le progrès du règne
de Dieu au milieu de nos compa-
5
¿!65 —
triotes. Plusieurs amis des Vallées
étaient aussi présents et, entr’autres,
on a pu observer que pas moins de
17 pasteurs vaudois assistaient à ce
service d’inauguration.
I.a Bible fut déposée sur la chaire
par M. J. P. Pons, modérateur, qui
prononça aussi la prière de dédicace.
Le culte était présidé par M. D.
Peyrot et le sermon fut prononcé
par M. Giampiccoli qui prêcha sur
ces paroles de S. Paul qui sont
écrites en grandes lettres au dessus
de l’entrée du local : « Kol predichiamo, Cristo ». Ce discours bien
approprié à la circonstance et plein
d’actualité, nous a semblé très efncace et goûté.
M. Prochet, président du Comité,
a ensuite prononcé la prière linale.
La partie liturgique de ce service
présentait l’attrait de la nouveauté
par le fait que plusieurs innovations
ont été introduites à titre d’essai
afin de donper une part beaucoup
plus large au chant.
I.’impressiou que nous en avons
reçue a été.bonne, grâce probablement, à ce que tous ces chants spontanés étaient très bien exécutés,
étant accompagnés de l’harmonium
et ayant été exercés à l’avance par
les membres de l’église. En tout cas
cet essai ne sera pas perdu, espéronsnous, et contribuera à faire sentir
le besoin d'améliorer la manière actuelle de célébrer le culte public
dan^ nos temples.
Le lendemain matin (Jeudi) dans,
la Chapelle de S, Donat s’ouvrait
la Conférence du Val Pérouse à
g h. IJ2 sous la présidence de M.
H. Pascal pasteur à Pignerol, qui,
dans une allocution sur l’entretien
de Jésus avec le jeime homme riche,
relève quelle est la méthode à suivre pour instruire à salut notre jeune.sse et dans quel esprit et avec
quelles dispositions on doit accomplir cette tâche si importante.
Plusieurs pasteurs des deux autres
Vallées s’étalent joints aux repré
sentants du Val Pérouse et ils ont
contribué à rendre l’entretien plus
intéressant. Le sujet à l’ordre du
jour était encore « la jeunesse », mais
spécialement «les catéchumènes».
M. Gay de Prarustin résume en
quelque mot le rapport qu’il avait
lu à une conférence précédente, et
ensuite plusieurs orateurs font ressortir avec beaucoup de justesse les
graves lacunes que nou.s devons déplorer au sein de nos familles, quant
à la piété ; d’autres eu recherchent
les causes ou suggèrent les moyens
à employer pour les faire disparaître.
Cet entretien qui s’est prolongé jusqu’à midi se termine par la proposition de charger M. le pasteur Weitzecker de préparer prochainement
un travail qui indiquera comment
les mesures proposées pourront être
appliquées pratiquement.
Après la Conférence, la grande
salle attenante à la Chapelle réunissait environ une 50.“® de personnes,
y compris plusieurs dames, pour un
dîner en commun où la gaîté et
l’entrain ne firent pas défaut, pas
plus que les toasts par lesquel se
termina ce repas fraternel. C’ était
en effet, une occasion propre à réveiller dans les convives beaucoup
de pensées qui devaient aboutir à
des souhaits nombreux et personne
croyons-nous, ne fut publié: mi le,s
présents ni les absents, ni ceux qui
avaient semé depuis des années et
avaient préparé l’œuvre de S. Dunat,
ni les ouvriers actuels qui vont la
pousser en avaiit avec ardeur.
Pai.ssont-ils y trouver de précieux
encouragements, en amenant beaucoup d’âmes à la connaissance de
l’Evangile. N.
Tous ceux qui ont ,passé par le collège pendant ees quarante dernières
années apprendront avec regret la
mort de l’ancien b ;deau, Pierre Durand
Canton, décédé à l'hôpital de la Tour,
à l’âge de 80 ans.
■H
0:1 nous annonce le décès de M,
6
— —
Barthélemy Tourn, rég-ent éraéritè,
mort à Saint Jean dans sa 88.® année.
Notre sympathie aux familles éprouvées par ces départs.
Publications nouvelies
Nous approchons des fêtes de
Noël et Nouvel-An. C’est l’époque
où l’on s’enquiert avec un soin particulier des nouvelles publications,
pour chercher ce que l’on pourrait
offrir comme étrennes à ses enfants,
à ses vieux parents, à ses amis.
Nous avons à signaler aujourd’hui
à l’attention de nos lecteurs une
série de nouveaux ouvrages publiés
par la Librairie Evangidiqiie de Genève et une autre que vient de faire
paraître notre Imprimerk Claudienne.
Mentionnons en première ligne,
parmi les premiers, un superbe volume :
Histoire populaire et illustrée
du Christianisme, par Jules Gindraux, d’après F. Oehninger. Genève,
J. H. Jehebcr, Libraire-éditeur. Prix
Fr. 6,50 relié.
S’appropriant la méthode de Oelming'er, dont
VHistoire du Christianisme a nii tel succès
en Allemagne, qu’il s’en est écoulé, en 80
mois, près de 38000 exemplaires, M. Gindraux s’arrête surtout devant les principaux
acteurs du drame religieux, dessine avec soin
leurs figures et résume leurs biographies. Pour
lui, comme pour l'auteur allemand, l’histoire
du christianisme se personnifie donc dans les
chrétiens d'élite qui ont agi sur leur temps.
L'ouvrage est illustré de 36 magnifiques gravures hors textes imprimées sur papier couché
et environ 120 gravures dan.s le texte. Plusieurs de ces gravures sont de vrais chefsd’œuvre de reproduction. Citons les portraits
d’Ad, Monod, E. Bersier, de Pressensé, P.
Godet, les tableaux de Lugardon, Calvin
retenu par Farel, la prière de Gustave-Adolphe etc. etc. ^
Voici deux importants ouvrages
de Frank Thomas :
Qliostions vitales. Deuxième édition entièrement revue. Genève, Je
heber — Paris, Fi,schbacher. Prix :
3 fr- 50
-évons-nous une âme? — Y a-t-il une vie
à venir ? — Que sera la vie à venir ? —
Dieu existe-t-il ? — Qu’est-ce que Dieu î —
Vivre, pourquoi ? — Le grand désordre —
Ce qui tue. — Comment venir à Christ V —
Que pensez-vous du Christ ? — Ce qui fait
vivre. — Dieu s’occupe-t-il de noua ? — Homme ou macldnev — Veu.x-tu être libre? —
Probable.... ou certain ?
La, Royauté de Clii’ist. Genève,
Jeheber. Prix 3 fr. 50 ; relié ; 5 fr.
Dix-hnit discours prononcés par le distingué
prédicateur aux cultes de Victoria Hall eu
1899 et 1900^
Di3 même auteur :
Parents et enfants : L’éducation
dans la famille. Genève, Jeheber.
Relié : I fr. 50 — Broché : 80 cent.
Vie en Christ. Genève Jeheber.
Paris, Fischbacher. Broché : 80 cent.
— Relié ; i fr. 50.
La Croix de Christ. Ce qu’elle
est — Ce qu’elle donne — Ce qu’elle
demande. Genève, Jeheber — Paris,
Fischbacher. Broché ; 0,80 cent. —
Relié ; i fr. 50.
Du même auteur :
Cinq brochures extraites du livre
bien connu: «La Famille».
N» I. Le Père — N« 2. La Mère
— NO 3. Nos Fils — N° 4. Nos
Filles — NO 5. La Famille.
Prix de chaque brochure : 15 cent.
— I.a douzaine, i fr. 50. — Le
cent, 10 fr.
Runa : Tout ou Rien. Traduit
du suédois par V. Gaudard de Vinci.
Genève, Jeheber. Prix; a fr. ,50.
Relié : 3,50.
Un récit du XVI."i® siècle: ElDorado. (Tke Spanish Brothers) par
D. Alcock, Traduit par E. de F,
Deuxième édition. Genève, Jeheber
— Paris, Fischbacher. Prix : 2 fr. 50.
Triomphes de F Evangile ou
l’histoire des souffrances, luttes et
victoires de l’Eglise évangélique de
France, par Henri Fliedner, un
descendant des Huguenots. Genève,
Jeheber. Prix : 3e cent. Par la poste,
40 cent., par cent, 25 cent.
7
- 867
86 pages, avec, de nombrenses illustrations.
«Priez ainsi». Etude sur l’Oraison Dominicale, par Elias Schrenk,
Relié : i fr, 50. — Broché ; 80 cent.
Six élégantes brochures par J. B.
Meyer : Traduit de l’anglais par
M.itie B. Escaade.
N® 1. Comment employer Targent.
N“ 2. Jeunes Grens, tenez ferme!
3. Chagrins et épreuves,
comment les supporter ?
N» 4. Une séparation nécessaire.
N® 5. Comment lire la Bible
avec profit ?
NO 6. Paix parfaite.
Voici maintenant quelques livres
qui nous arrivent • de l’Imprimerie
Clau dienne.
Elena Casella - (iiglioli : Vita e
Regno di Vittoria Regina dTiigllilterra. Firenze, Claudiana, igoi.
Beau volume da 56 pages grand format,
papier de luxe, maguiflc[uemeiit illustrfi. Nona
regrettons de ne pas pouvoir en indiquer le
prix que nous ne trouvons marqué nulle part.
11 fanciullo senza nome. Tradotto dall’ inglese da A. J. Firenze,
Claudiana, 1901. Prezzo L, 1,00;
legato tela e oro L. 2,00.
Il Cristiano emancipato di Giovanni Pastorello. Firenze, Claudiana,
igoi. Prezzo; cent. 40.
Alcuni Martiri siciliani, ossia
Fede,, Speranza e Carità messe in
pratica. Romanzetto storico religioso
di V. Trobia. Firenze, Claud., 1901.
Prezzo : L. 0,40 ; legato tela e oro
L. 1,00.
Evangelisclie Bestrebungeii in
Italien. Ein Beitrag zur Los von
Rom-Bewegung, von Paolo Calvino,
Waldenser Pfarrer in Lugano. Karlsruche, J. J. ReifF, 1901. — 76 pages,
(sans indication de prix).
L’Ami de la Jeunesse
Sommaire du N** du 2 Novembre 1901.
Antoine Drouot, M.nie W.m MotiocL —
L’Arithmétique du chrétien. -- Wagons capitonnés pour enfant,s. — Pensée. — .éux
chercheurs. — La bicyclette de .Jacques, Marie
David. — La Pirilatide, Kalevala, — Qiielqncs
épis, Victor Hugo. Le pasteur Cardel. —
Comioiirs d’imagination.
Nouîelles et faits divers
Suisse. — La loi constitutionnelle,
qui crée des Conseils de paroisse électifs et divise l’Eg-lise de la ville de Genève en quatre paroisses distinctes, a
été ratifiée, le 13 octobre, par le vote
populaire. Oette loi, rédigée par le Consistoire, et transmise par lui au Conseil
d’Etat, avait été acceptée par cette Assemblée. L’opposition s’ôtait à peine
manifestée, aussi le scrutin a-t-il été peu
fréquenté. Tl n’a réuni que 6.456 électeurs, sur 23.120 inscrits. Les catholiques, pour consacrer le principe que
chaque culte doit régler séparément se.s
affaires, ont voté en blanc. Tl y a eu
2.258 bulletins blancs, 2981 0«/, et 844
)io/h On espère que cette nouvelle organisation de l’Eglise de Genève provoquera chez ses raemqres un redoublement de zèle et d’activité clirétienne.
llcYiie Politique
Des vœux sincères s'élèvent de tons les
cœurs pour le bonlienr et la prospérité de Sa
Majesté le Roi, qui vient d’acbever sa treiitedeuxiéine année. Nous y joignons les nôtres
avec ceux de nos lecteurs, en ajoutant avec
le poète :
Nos souhaits sont des prières ;
Qu'elles montent jusqu’aux deux.
Le ministère a, paraît-il, concrété sou projet
de réformes tributaires, qui sera présenté à
la réouverture de la Chambre pour être discuté avant Noël.
Les,élections municipales viennent d’avoir
lien à Naples. Le dépouillement des votes,
toujours très lent quand il s'agit d’élections
générales, où ch.aque bulletin porte un grand
nombre de noms, n’est pas encore achevé,
mais on prévoit que ce ne sera pas une défaite du parti de la Camorra, comme on aurait
dû l’espérer. Le résultat le plus clair, pour
le moment, c’est.- que les douze candidats
portés par les socialistes seront élus à une
belle majorité.
Le conflit franco-turc paraît être, si ce
n’est réglé, du moins en bonne voie d'annngement, la Turquie cédant sur toute la ligne
f!
8
868
devant l'nttitnde ferme du gouvenienieiit fran(jais. Celui-ci a^<suve d’ailleurs nu’il vi’a uallc
intention de profiter de cet incident pour se
procurer défi Hvantiiiteii aux dépens de la
Turquie. 11 évite avec soin tout ce qui ainé, lierait des ooinplications iiiternatiouiiles. Aussi
MT n’a-t-il pas voulu suivre les dépiité.s qui à
’ - la Clianibre, le ¡loiissaient à provoijner une ne% tiüu i]es puissantes en faveur de rArniéuie ;
\ ce qn| fait pousser le.s hauts cris à ses ad
M versaires, qui le traitent de sans cœur.' Il
s’en e|St fallu, du reste, de quelque.? voix qu'il
ne fût renversé sur cette question.
Des actes d’intolérance regrettables ont été
couimia à l’université d’insbrnek. Pour répondre aux besoins dû ses -sujets italiens, le
gouvernement autrichien avait établi des cours
de droit en langue italienne. Mais les professeurs étaient accueillis avec des cliarivari.s
qui rendaient les leçons impossibles. Les I:aliens demandent l’institution d'une université
italienne à Trieste. Cette malheureuse Autriche,
observe le “ Journal de Genève „ ressemble à la
tour de Babel. Elle est victime de la confusion
des langues. Seulement elle n’a pas la ressource du remède de la disperfiiou, impossible
A appliquer dans un momie déjà trop plein.
La vilje de New York est enflu parvenue
à se débp,ras»ei' du joug humiliant et ruineux
que faisait peser sur elle une as.sociatiüu de
malfaiteurs digne de la ciunorra de Naples.
C’était l'exploitation éhontée de la fortune
publique au profit d’une bande famélique.
Dans l’élection dn maire, M. Low, candidat
de la protestation l’a emporté -sur M. Sheppard,
candidat du Taminany-Hing. Le président
Koûsevelt n'a pas craint de se comprumettre
en félicitant le nouvel élu.
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Diamo ai iettori la lieta notizia che l'illustre
aoriuore ANTO.Ì GIULIO BAItlilhl ha dettato
per la tíaz2e.íut dei i'opofif uu eoniiTiovftinte roinatiiio:
IL PONTJi: ]}\ih PAliADlSO, a cui faranno seguito
racconti ovìiiiuaU di lieti romanzieri JialianiLa Gazzetta del J'opoio ha pure acquistata la proprietà di romanzi di ELY M0NTaEl\G,dl
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