1
Soixante-dixième année - Anno XII®.
23 Février 1934
N® 8
ï*eijj:ce^
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
------ -la ,rrT:~---B=
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie et Colonies italiennes .
Etranger...........................
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par an :
L. 10,. 24,. 22,—
Pour 6 mois
6,
12,—
On s'abonne: à Torre Pellice, au Bureau d’Administration de l’Ec/îo(Via Wigram, 2)
- Dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
Torre Pellice— pour
Torre Pellice.
L'ABONNEMENT SE PAxié D'AVANCE.
S’adresser : pour la Rédaction, à M. le Profj Louis Micol
l’Administration, au Bureau du journal, Via Wigram, N 2 ■
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tous les changements d’adresses coûtent 50 centimes, sauf ceux du commencement de l’année.
•O Le noméio: iiO centimes -O
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louange, occupent vos pensées (Fhilipp. IV,
PODll U Tl» HTMmDIIB
Pour « connaître » Dieu.
«Je te loue, 0 Père, de ce que tu
as caclié ces choses aux sages et aux
intelligents, et que tu les as révélées
aux enfants ! ». Lmc X, 21.
Nous connaissons quelquies moments de
la vie du Saïuveur où la sérénité habituelle de son caractère s’est transformée
en une intense émotion, et parfois en une
véritable, extase : « Jésus tressaillit de joie
en son esprit ».
Par exemple lorsque « Jésus prit avec
lui Pierre, Jacques let Jean, et les mena
sur une haute montagne. Et il fut transfiguré en leur prfeence ; son visage ^e^
vint resplendissant comme le soleil, et ses
vêtements devinrent éclatants comme la
lumière » (Matthieu XVII, 1-2),
Lorsqu’il entendit lai déclaration de foi
du centenier de Capefr'naüm : « Jésus l’adr
mira et dit à la troupe qui le suivait : Je
vous idis que je n’ai pas trouvé nne si
grande foi, non pas même e(n Israël »
(Luc VU, 9).
Lorsque, à sa demande! : « Et vous, qui
dites-vous que je suis ? — Simon, Pierre
répondit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu
vivant ! » (Matthieu XVI, 15-16).
Enfin lorsque les soixante-dix discipiles
revinrent ide leur mdæion et que leur Maître leur dit : « Pendant que vous étiez en
chemiin, je voyais Satan tomber diu ciel
comme un éclair » (Luc X, 18).
Tout de suite après cette déclaration extraordinaire, Jésus s’écrie dans un tressaillement d’allégresse : « Je té loue, ô
Père, Seigneur du ciel et die la terre, de
ce que tu as caché oes ohœes anx sages
et aux intelligents, et que tu les a révélées aux enjfants. Oui, mon Père, cela est
ainsi, parce que tu l’as trouvé bon ».
Ces paroles du Sauveur se sont présentées spontanément à mon esprit comme
j’achevais la lecture d’un article très fouilé
qu’Blie GounéUle, directeur de' la Revue
du Christîmisme social, consacre, dans le
numéro de juin 1933, à la mémoire du
protestant Charles Gide, professeur en
Sorbonne, fondateur et animateur du Coopératisme en France.
Goundle avait demandé un jour à Gide :
Du point de vue religieux, qu'êtes-vous?
Et voici la réponse de l’éminent économiste : « ...J'ai perdu la foi d’une façon
bizarre, c’est-à-dire non pas comme c’est
le cas ordinaire, je crois, ein commençait
par ne pas croire au miracle — non : le
surnaturel ne m’inspire aucune répugnance — mais em commençant par L
base, c'est-à-diire par la connaîssance de
Dieu. Le premier et le plus grand commandement : « Tu aimeras 1© Seigneur, ton
Dieu» m’a paru, après réflexion, absolument impossible à pratiquer, puisque nous
ne pouvo(ns avoir aucune connaissance de
Dieu, et qu'il est impossible d’aimer ce
que nous ne pouvons connaître» (1).
Il est facile de voir que le savant professeur français a mal posé le problème.
« On peut se demander si la forte empreinte de son éducation huguenote ne Ta
Pias empêché toute sa vie de distinguer
la crayame, expression intellectuelle de la
(1) Mort à Paris le 12 mars 1932, âgé de
85 ans.
foi, de la foi elle-même qui est l’élan vital
et synthétique de l’âme par lequel nous
saisissons Dieu ».
II.
Mais ce n’est pas la biographie d’un
homme que j’ai l’intention de vous faire
aujourd’hui.
M’adressant d’utne façon particulière aux
âm;es religieuses mais qui, par fidélité au
vrai, sont agnostiques, c’est-à-dire; qui
nieint la possibihté de comprendre ce qui
dépasse les limites de la raison pure —
m’adressant, disr-je, aux personnes qui
trouvent un obstacle insurmontable à leur
foi dans la prétendue impossibilité humaine de connaître Dieu — je voudrais
— pour alitant que faire se peut daJns
une courte prédication du dimanche —
aborder le problème de la connaissance religieuse et tâcher d’orienter .ces âmes vers
une solution positive et précise.
Il me semble que — sur lé terrain religietux il est possible d’aboutit à des
conclusions très nettes en suivant Tun; ou
l’autre des quatre chemins que je vous
montrerai. Ou ¡plutôt en se servant, en
même temps, des quatre moyens d’investigation, des quatre auxiliaires de l’Esprit,
que je vais vous indiquer brièvement (2).
D’abord, la vdUmté.
Il y a quelques années, un livre a fait
beaucoup d’impression dans te milieux
chrétiens. Il avàit jKiur auteur ce même
WiMam James devenu célèbre par son ouvrage : Les diverses formes de l'expérience
religieuse. Le nouveau travail de James
— întituilé La volonté de croire — mettait en relief le rôle de tout premier
ordre que joue, en religion, la volonté, la
bonne volonté, l’honnête volonté faîte de
droiture et de clairvoyance, la volonté sanctifiée qui ne résiste pas aux évidences
d’ordre inteUectuiel et moins encore aux
influences d’ordre moral, et qui d’elle-même se transforme en amour.
Jésus a (dit — et il y a, peut-être, dans
c^ paroles, la clé dé tout l’Evangile — :
« Si quelqu’un veut faire la volonté de
Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de
Dieu » (Jean VII, 17).
Et voici un deuxième aiuxiliaire pour
la recherche de la vérité dans le domaine
de l’Esprit. C’est ce que j’appellerais volontiers le sixième sens, le sens spirituel
qui agit sur un plan supérieur à celui de
la raison humaine et qui seul permet de
saisir Dieu en Christ, de s’unir au Dieuï^rit et de « connaître » d'une connaissance intuitive Celui qu'il faut aimer.
Tous te grapds chrétiens Tont possédé,
(^u'il me suffise de rappeler Saint-Paul :
« L'Esprit rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu»
(Romains VIII, 16). (Ju'îl me suffise de
nommer Pascal, Calvin et sa doctrine
du témmgnage intérieur (itetimonium
internum).
Troisième auxiliaire, oh, le plus précieux de tous, celui-là : La perscnme de
Jésus-Christ. Que de gens qui disent qu'ils
ne peuvent arriver à connaître Dieu et
qui ne veulent pas commencer par faire
la connai^ance de Jésus-Christ ! C'est ici,
dans Tessonce même de’ Thomme unique,
Jésus-Christ, qde se manifeste toute la
beauté et toute la puissance ide l'Evangile,
— Seigneur ! montre-nops le Père —
s'écrie Philippe — montre-nous le Père,
et cela nom suffit.
(2) Christianisme social, mai-juin 1933.
Jésus répond : « Il y a si longtemps que
je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu,
Philippe ? celui qui m’a vu, a vu mon
Père! (Jean XIV, 8-9).
Connaître le Père par le Fils !
Jésus est Dieu humianisé, Dieu agissant
dans un homme, Dieu mis à la portée des
hommes. « En regardant le Christ, nous
voyons Dieu, ou au moins ce que nous pouvons comprendre, ce que nous pouvons
saisir, ce que nous pouvons connaître de
^ sainteté et de Son amour. Jésus est la
r^roduction humaine de la sainteté et de
l’amour de Dieu. Si nous nei pouvons voir
Dieu face à face, nous pouvons du moins
Le voir en Jésus qui en est Timage
vivante (3).
. « Je te loue, ô Père, de ce que tu as
caché oes choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux enr
fmts ! », s’écrie le Christ, d’après le récit
de l’évangéliste Luc. Et Jésus développe
Id pensée dans une affirmation prodigieuse:
i Nlid ne connaît le Fûs sinon le Père ;
ne connaît le Père sinon le Fils et
V
à à qui le Füs le voudra révéler!».
in, il termine æn témoignage dans un
avissement de joie : « Heurmx les yeux
voient ce que vom voyez!» (Luc X,
-23).
^ «L’âmë du Christ ennacinée dans
ininvisijble, ouverte aux perspectives de
l’infim, attentive aux voix intérieures, soumise sans réserve à l’action du Père » (4).
Nul n’a comm Dieu comme Itd. Nul ne
peut, comme lui, nom le faire connaître.
Le Fils est dans le Père et le Père est dans
le Füs. C’est ainsi que TEiternel s’est approché de nous. J. Henry MTf.TT.T.v.,
(A suivre).
(,3) La Luce, 21 juin 1933, p. 1, col. 4.
(4) Aug, Lemaître, Les devises du croyant,
2e séria
Dernièrement L’Echo des Voilées a attiré Tattention de ses lecteurs sur la nécessité <et le privilège de la libéralité chrétienne. Nous reConnaissonB d’être loin d’observer la piarcite de Christ nous .demandant
d’admihistrer nos biens en vue de l’éternité. (Voir Luc XVI, 9). Mais il est aussi
juste de se demander s’ü n’y aurait pas
quelque chose à réformer dans l’organisation de notre libéralité chrétienne.
En réalité la plus grande partie de nos
membres d’églibe font de la bienfaisance
occasioniiielle, mais üs ne pensent pas de
donner une orgainisation quelconque à leur
charité. Nous offrons des contributions
selon qu'on nous te demande et selon les
émotions qu’on a su évedUer dans nos
cœurs peur te œuvres recommandées. Cela
signifie qu’.un collecteur aura la chance
d’une bonne contribution si le temps est
favorable, s’il nous trouve à la maison,
si nous sommes d© bonne humeur, s’il nous
est symipathique. Mais le service de Dieu
est trop imipoftant pour devoir dépendre
de ces circonstances.
Il est donc nécessaire soius plus d'un
point de vue que les chrétiens apprennent
à organiser leur charité. Nous devons nous
demander combien et comment nous devons donner.
Combien d’argent devons-nous dernier
pour le service de Dieu ? Nous avons exclu
le système de la libéralité occasionnelle.
Nous devons donc décider, de consacrer une
somme déterminée chaque année. Nous
ajouterons : nous devons consacrer à Dieu
un pour-cent sur toutes nos entrées.
L’Ancien Testament exigeait la dîme :
sur chaque lire d’èntrée nous pouvons conserver 90 centimes pour nous et en consacrer 10 pour l’œuvre du Maître. « Apportez à la maison du trésor toutes te
dîmes, afin qu’ü y ait toujours de la nourriture dans ma maison » (Mal. III, 10).
Tout le monde; connaît l’objection au
commandement de la dîme : « Nous sommes non sous la loi, mais sous la grâce »
(Romains VI, 14). Mais nous ne réussissons pas à comprendre que, sous le régime de la grâce. Ton puisse être moins
généreux que sous le régime de la loi.
Saint-Paul lui-même, du reste, répond à
cette trop commode objection : « (Juoi
dune ! Pécherions-nous parce que nous
sommes, non sous la loi, mais sous la
grâce ? Loin de là ;! » (Romains VI, 15).
D’autres objectent qu’ü ne faut fixer
ajucune limite à la bienfaisance, pui^ue
Dieu réclame! non seulement la dîme, mais
tout notre bien et notre vie même. Si ces
personnes ont vraiment Tinteintion de consacrer plus que la dfîme de leurs revenus
pour le service ide Dieu,, ce ne sera pas
à nous ide te blâmer ! Mais nous ne comprenons pas cette sorte d’objection contre
l’usage de la dîme si eUe doit servir d’excuse pour donner moins' que la dîme !
L’usage ide décimer ses revenus pour
Tamour du Sauveur a été et est actuellement pratiqué bien plus largement qu’on
ne le suppose. Plusieurs chrétiens ont témoigné d’avoir été singulièrement bénis,
depuis qu’üs ont adopté cette malnière
d’agir. Quelques-uns ont déclaré que, après
avoir pris cette résolution, ils ont vu
leurs entrées s’accroître d’une manière
sensible.
Pour réaliser pratiquement est sur une
vaste échelle le système de la libéralité
piroportionnée, nous n'insisterions pas même sur la dîme. L'important est que chaque chrétien décide le pour-cent qu'il entend mettre de côté pour le service de
Dieu.
Comment organiser notre libéralité chrétienne ? Plusieura ont l'habitude de tenir
un petit registre à double colonne, dans
lequel ils notent toutes te entrées et les
sorties .pour le service de Dieu. Dans la
colonne « entrées » on marque les sommes
qui entreront régiüièrement chaque fois
que nous toucheroins notre salaire où des
rentes. Dans lai colonne des « sorties » on
mettra toutes te sommes, même les plus
Otites, que nous donnons : collectes aux
cultes, pauvres, contributions, etc.
Les conséquences de ce système seront
nombreuses : avant tout, nous ne nous
sentirons plus «énervés» par la multitude des requêtes, puisque dans notre
« caisse personnelle de bienfaisance » nous
trouverèns toujours quelque monnaie pour
le service de Dieu. En outre, nous donnerons plus volontiers, parce que cet argent
n'est plus de l'argent à nous, nous l'avons
à l'avance consacré au Seigneur et nous
n’en sommes plus que te administrateurs.
Enfin, nous nous apercevrons avec joie
d’avoir pu augmenter très sensiblement
notre libéralité chrétienne.
En concluant, nous nous demandons : la
libéralité chrétienne est-elle donc seule-
2
'J,
ment un problème d’organisation ? Rien
he serait plus élodgné de notre pensée.
Voici une histdne oni nows rappelle que
le sentimettit, l’élan de r&nie, a àuissi son
rôle dans rexercioe de la Hbéralîté.
Dans une église de Craidam, en Ecosse,
on awalit l’habitude de faire une collecte
annuelle pour les (Missions. ‘ Une fois, le
diacre qui comptait lia collecte fut presque
bouleversé en y trouvant un billet de dix
livres. Il devinait que Tulnique personne
qui avait pu mettre ce bibet éSait tm certain agriculteur ; mais il' ne réussiiæait pas
à comprendre ce qui était attrivé pour le
décider à mettre un si beau billet. A la
fin, il résolut d^altar chez M et de lui demander l'explicaltdon de son geste. «Ah
bien, — répondit-ü, — puisque vous voulez le savoir, je vais vous l’explquer. Pour
vous dire la vérité, j'avais l’intention de
donner seulement cinq livres. Mais voilà
que le samedi soir le diable m’est a,pparu
et m’a dit que je n’aurais jamiais été capable de donner une aussi grosse somme.
Eh bfen, j’ai mis dix livres simplement
pour lui faire dépit ! » (J. Lendrum :
Scottish life amd hmmowr).
Mais cette histoire ne doit pas nous faire
penser que la libéralité ne doive pas être
organisée. Le diable ïie se présente pas
toujours pour ïious donner l’occasion... de
lui faire dépit, et du reste, c’est mieux
de ne pas se fier trop à lui!
Organisons donc notre libéralité, et si
elle eist moins sujette à quelques moments
d’enthousiasme, elle sera toutefois plus
sûre, plus sérieuse et plus abondante.
« » »
Nom renmrciom 'notre jemte coUaiboratmr ‘pour cet article en espêromt que d’wur
très diront leur pensée sur ce problème
qui doit intéresser toutes nos églises, surtout à un ■moment de diffkndtés financières.
Réd.
La mopale el le théâtre.
Le théâtre est-il moral ?
La question n’est pas sans importance,
aujourd’hui surtout que la radio introduit
la scène dans un si grand nombre de fa^milles, où à côté des adultes il y a des
jeunes et des enfants. Si le théâtre est
immoral il représente un plus grand danger ,de nos jours que par le passé, précisément iparce qu’il est à la portée des
jeunes et des petits par le moyen de la
radio.
•;Qn peut trouver aiu répertoire de bonnes pièces destinées à exercer une bienfaisante influence, mais ü n’est pas risqué
d’aifirmer que le théâtre dans son ensable n’a pas un but moral.
Deux causes, incidentes li’une sur l’autre, contribuent à éloigner du théâtre
’toute préoccupation morale : le public ne
va pas au spectacle pour s’instruire, pour
élever son ' âme dans unie atmosphère supérieure ; il demande serdement de s’amuser, se distraire, se déliasser.
D’autre ipiart les auteurs, et tous ceux
qui vivent du théâtre, interprétant et exprimant ks goûts du public, se garderaient bien de lancer des pièces qui ne
seraient pas une affaire. Car, au théâtre
comme partout ailléurs, l’intérêt matériel^,
direct, prime toutes les autres préoccupatitons. D’où nous pouvons conclure que si
le théâtre n’est ipas nécessairement immoral, il n’a pas de but moral. ^
C’est ce qui explique pourquoi l’église
chrétienne, qui veut sauvegarder la morale, l’a presque toujours combattu.
A cet égard, un •’court aperçu historique
est fort intére<|jant.
Le christianisme des premiiers siècles,
brûlamt de zèle, prêchant la nécessité
d’une vie sahs souillure, trouva im théâtre
où là civilisation paienne, en pleine décadence, exprimait ses brutafes passions avec
un rebutant réalisme. Les actes les plus
vulgaires étaient admis sur la scène ; les
expressions graveleiises agrémentées d’une
mimique sans pudiefur faisaient la joie d’un
public composé de jeunes et de vieux des
deux sexes.
"V Et à côté des situations immorales et
«
de la gravéiure, des faits de sang id'une
cruauté inouïe : combats de gladiateurs, .
chrétiens livrés ajux bêtes féroces ou brûlés camn» des torches, etc. L’église chrétienne pouvait-eBe! tolérer de telles dégénérations ? Elfe aurait démontré une complicité pécheresse: aussi ne tarda-theUe
' pas à réagir et à prendre des mesures
aptes à sauvegarder ses adeptes. On pro-,,
muigua donc des miandements pour interdire aux oatéchumènre d’assister aux représentations théâtrale.
L’influence néfaste du théâtre a été exprimée id’une façon prenante par Tertullien qui raconte qu’une femme, s’étant
rendue à une représentation, en revint
démoniaque. On l’amena lalors à l’exorciste
qui enjoignit au malin esprit de quitter
te corps de sa victime ; mais te démon
répondit : « J’ai pris cette femme parce
que j’en avais le droit; je l’ai trouvée
dans un théâtre, c’est-à-dire dans ma propre maison ». '
L’exempte suffit à démontrer quelle
était l’attitude de l’église chrétienne des
premiers siècles à l’égard du théâtre.
C’est donc avec un vif étonnement qu’il
faut assister à un renouveau de cette expression littéraire, duquel l’église elle-même a été l’iinistrument.
Au moyetn âge c’est l’église qui fait revivre te théâtre par ses miracles et ses
mystères, représentations de la Passion,
de la 'Vie des Apôtres, des aventures des
Saints, etc.
Mais la scène sort bientôt de l’église,
elle tend à se séculariser ; tes acteurs ne
sont plus des prêtres ou dés membres de
confréries, te théâtre est devenu une profejæian et des actrices jouent de pair avec
les hommes.
Le fonds même du théâtre, la vie irrégulière des acteurs et des actrices, choqueht mie fois encore l’égMse, et la querelle recommence.
Au XVII® siècle, Bossuet publie Maximes et réflectkms sur la Comédie, réquisitoire violent et savant contre te théâtre.
L’occasion lui avait été fournie par B
publication d’une lettre du Père Caffafo
que Boursault, un poète dramatique, avaÎÉ
insérée comme préface au recueil de sèl
pièces de théâtre.
Bossuet ne fait aucune distinction,'lÉ
condamne te théâtre tout court. ^
Une des raisons qui expliquent l’ach^nement de l’église contre le théâtre, nous
la trouvons dans tes attaques contre tes
prêtres et contre les cagots et cagotes.' H
suffirait d’une comédie comme te Tartuiffe,
de Molière, pour motiver toute haine de
la part de l’église. jÿ
Mais la raison morale reste la seifle, k
vraie, que les esprit les plus nobles et Ire
plus éclairés ont fait valoir. Catholiques
et protestants se sont trouvés d’accord sur
ce terrain, et si Bossuet s’est insurgé contre le théâtre, Galvin en avait fait de
même dès te siècle précédent. Tout ^ le
monde sait que te théâtre fut longtemps
banni de la Genève de Calvin ; au XVÎII«
siècle, Voltaire e^ya de l’y faifre introduire et se heurta à l’opposition de J, J.
Rousseau.
A l’époque moderne, le théâtre a -Mt
un noble essai en abondant de gnaives questions sociales et morales : ce qui ne veut
pas dire qu’il æit nécessairement moral.
« L’influenoe du théâtre s’exerce beauedi4)
moins par tes théories qu’on y développe
et par lès conclusions auxquelles on aboutit, que par tes imiages avec lesquedlée cfli
nous a familiairisés ». -'.t
Même si les thèses sont solides, rataiiOs.
phère qu’on respire est capiteuse et da!ngereuse ; des pièces où k préoccupaition
morale est évidente et constante, necèlait
souvent un grand idanger.
Qui pourrait soutenir, par exemple, que
tout te théâitre d’A. Dumas, fils, est sain ?
Pourtaint il a l’idéal le plus élevé de son
art et pour lui le théâtre doit être « Utilie
« Nous nous adressons afux bonunes assemblés et l’on ne peut parler longtemps
et d’une manière efficace à k muitittKÎe
qu’au nom de ses intérêts Bupérieiiirs... Indiquons le but à cette masse flottante qui
cherche son chemin sur toutes lefi grandes
routées, fournissons-lui de nobles sujets
d’émotion et de djsaussion.,. Nous avons
charge d’âmes » (P*réfape du Füs natwél)-.
La (théâtre dont le but n’^ pas d’instruire, mais de divertir — car c’est cek
que le ipublic demande — ne peut pas se
tenir longtemps sur les hauteurs, il doit
descendre et chatoiuilter les sens, s’il veut
être populaire.
On pourra conséquemment avoir des
pièces respecitaibles, qui ne pèchent pas
d’immorajhté, mais, règle générale, rien
qui soit vraiment moral dans l’acception
la plus élevée du terma
Tous ceux qui s’occupent d’éducation et
qui sentent leur responsabilité à l’égard
de la jeunesse et de l’enfance, devront
donc s’informer de la teneur de la pièce
à l’affiche avant d’y faire assister les leurs.
Des impressions malsaines, au moment où
te caractère est en voie ¡de' formation, peuvent affecter toute une vie : avant d’ouvrir certains soupiraux — quelle que soit
l’opinion que! l’Oni a du théâtre — il sera
toujours prudent (de s’assurer de ce qui
s’offre au regard, de l’autre côté.
Et comme aujourd’hui le théâtre a libre
accès à nos foyers par le moyen de la
radio, il nous faut souhaiter que les auteurs se rap,p|efient toujours qu’ils ont
charge d âmes, et que tes censeurs qui
doivent veiller ¡au bien-être public ne craignent pas de pécher d’une rigueur excessive en proscrivant tout ce qui porte atteinte aux bonnes mœurs et qui empoisonne le cœur de la jeunesse.
« SETTIIVIANA DI RINUNZIA ».
' Lista.
Moderatore V. Alberto Costabel
e .Signora l. 500,—
F.S. ^ 500 _
Dott. Giovanni Grilli » loo,__
M. J. Gaydou ■ » 100,—
Maddalena Larco » 20,__
Eugenio Manzo » 49,95
Francesco Oapobianco » 6,—
Chiesa di Via Quattro Novemibre, Roma, 1° versamento » 3.000,—
CHRONIQUE VAUDOISE
COMUNE DI TORRE PELLICE.
STATO CIVILE dal 12 al 18 Febbraio 1934-XII
Nascile N» 2 — Decessi N° 2
Le XVII février.
Notre belle fête vaudoise a été partout
célébrée avec le plus grand enthousiasme.
Nous avons reçu la circulaire de plusieurs
églises avec un programme riche et varié
pour la circonstance.
Aux Vallées la célébration s’est déroulée
par un temps merveilleux, fout à fait printanier, malgré la couche dé neige, assez
épaisse encore, dâns les paroissies de la
haute montagne.
Nous sommes heureux de relever que les
nouvelles congrégations qui se sont formées un peu partout, des Alpes à la Sicile, raanifesteht pour cette cérémonie le
même enthousiasme que les vieiles paroisses des Vallées.
J’ai été lagiréablement surpris, dimanche,
après avoir commémoré le XVII févT(ier à
Coazze, d’entendre la petite mate vaillante
congrégation ëntenner le Serment de Sibamd. (Et cet hymne, sans doute, a résonné
dans foutes nos églises, depuis Prali jusqu’à Pachino.
lÜ « w
ANGBOQNE. La fête du 17 février a
été célébrée avec un enthousiasme renouvelé, soit à Saint-Laurent soit au Pradutour. Aux expressions de dévouement que
le Podestat et le Pasteur lui ont envoyées,
S. Ml le (R<n a daigné répondre télégraphiquement : « Sua Maestà il Re ringrazia
vivarûente rteaimbiàndo il cortese salute».
« 'Ma.ttkxu ».
— La Semaine de renoncement avec kqueie nous bous sommes mis en communion — autant que possible — avec les
sacrifices de nos pères, a été aieoueillie
avec enthousiaSïb®* Presque 700 lires ont
été spontanément offertes en peu de jours,
et nous espérons dépissser bientôt k somme de l’année passée.
— Décès. Rivoiina Ssrthétemy feu Georges (Cassetta), a 60 ans: te 19 jamvier - *1
Benech (Elvaido d’(Ejrnest (Caeet), à 18 ans,
te 22 janvier - (Benech Nancy Màrguerite
feu Jean (Eltienne (Eissart), à 56 ans Rivoire Paul Bildlad feiu Jean.' (La Sea),
à 76 ans.
Nous renouvelons l’expression de notre
sympathie chrétienne aux familles affligées.
R. N.
BELGBANO. A la suite de la démission
de M. révangéliste Eraldo Lageard, cette
paroisse est momentanément sans conducteur. Le Consistoire a quand même décidé
de célébrer la fête de la récolte, qui, fout
en assurant une entrée pour la caisse de
l’église, a une haute valeur spirituelle.
Nous tenons à souligner un si beau geste
de nos frères de (Belgrano, qui nous dit
que chez eux notre chandelier ne craint
pas encore te vent des Pamvpas, et nous
leur souhaitons, en cette occurrence, tes
meifleures bénédictions spirituelles... et de
bannes recettes ! E. H. Ganz.
BOBI. Grâce au temps splendidi^ fes
200 enfants de nos écoles, ainsi qu’une ’
foute de grandes peraonnas, ont pu prendre part à k fête du 17 février qui, nous
semble-t-il, a été fêtée^ cette année, avec
un entrain let un enthousiasme tout
particuliers.
L’agape fratemeHe a eu lieu au restaurant du « Centro », où environ 60 convives se pressaient dans deux salles. No;
avions te plaisir d’avoir au milieu de nous
M. Théopihile Malan, ci-devant paisteur à
Phâaddphie, qui a bien voulu porter un
toast à notre église de Bobi, fout en nous
rappelant te beau motte de notre commune : Ftahgar, non flectar. « Vous aussi,
nous dit-il, soyez fermes dans la foi, vous
souvenant du Rocher d’où vous avez été
taillés ».
Une pensée foute particulière a été dédiée aux BubMards absentsi,- et k beie
poésie Mon pays, tJrée de Heures d’eaM,
de M. T. (Malan, a été lue :
« Ce sol fécond, oil la natMve étale
« Tous les trésors qu'elle a reçois des deux,
« C’est mon pays, c’est ma terre natale,
« C’est le toniibeau de nos vaillants aXeux ».
Nous savons que bien des Vauidois voudraient fêter le jour de la liberté de conscience (dans l’enceinte de leurs chères
Vallées : qu’ils soient certains qu’ici on
penæ à eux et on prie pour eux, demandant à Dieu que là où ils se trouvent, ils
sachent être, ainsi que l’ont été nos pères,
de vrais témoins de la vérité.
COLONIA VALDENSE. Samedi, 6 janvier, le pasteur en retraite M. Pierre Bounous bénissait le mariage de M.. Eraldo
Lageard, ci-devant évangéliste à Eelgr.ano,
avec M.Ee Jeanne ArrnandrUgon, direc- r,
trice du Lycée, et célui dè M. l’ingénieur *
Emile Tcrnm avec M.Be Claine ArmandUgon, pharmaoidn.
La cérémonie, qui revêtait un cachet
strictement familial, se déroula sous les
magnifiques pins du parc de la villa de
M.me Alice A. Ugon.
L’après-midi, les deux couples partaient
en voyage de noces.
Nos meilleurs souhaits de vie heureuse
et bénie tes accompagnent.
E. H. Ganz.
FELONICA PO. La campagne dérioale j
— dont nous avons parlé l’année dernière
continue à causer bien des préoccupar
tiens et des souffrances à nfos coreUgionr
naires de cette ville. Plusieurs familles ont
été privées de tralv.ail, d’autres ont perdu
leurs clients ou les terres desquelles les
propriétaires refusent de renouveler le
baiL
Pour subvenir aux besoins les plus
pressants, on a dû organiser un service
de distribution de vivres, squs forme dé
repas quotidiens.
Nous sympa’thisons vivement avec nos .
frères de Fdonica et nous recommandons i
qu’on pense à eux et qu’on prie pour eux î
ils méritent d'occuper une place dans notre esprit et dans no^ cœw, car ÜB
tiennent bon coûte que colûte.
î
3
s
à f
1
1
1
- i
- Í
f
■il
-I
5 ^
il
f- Î1
U ori
3
e;i
il
r J
'"lì
n\
a
•3 y
le]
eîl
e '¡I
ri
£m
«i
3
Kl
b]
GENÈVE. La fête de l’Emancipation a
été célébrée, à Genève, comme chaque année, par un banquet le dim.ajnche 18 févMer.
Une quarantaine de Vaudoie s’étaient
réunis dans le but de commémorer l’henreux événement et de' fraterniser entre
compatriotes.
Au dessert, le major de talble M. Ami
G-ay, donna d’abord la parole au président
de la Société, M. Benech, qui, après quelques mots de bitenyenue, excuse les absents, surtout M.me Dorette Berthoud,
qui de Paris avait envoyé ses bonnes
salutations.
Après avoir évoqué la mémoire des disparus, nos amis Pmid Pasquet et Frédéric
Balmas, il lexpliqua la signification de 'la
fête et rappela leis enthousiastes manifestations de 1848. En terminant il présente
les volumes d’histoire de J. JaUa, récemment parus, en disant que dans chaque
famiUe vaiudoise il devait y avoir, à côté
de la Bible, le livre racontant les actions
héroïques de nos ancêtres.
La parole fut ensuite donnée à M.lle
Bien Z, la « ma;manr» de Y Almanach Calvin,
qui raconte comment elle fit sa première
visite .OTx Vallées et l’accueil empressé et
coiidial que l’on fit à ele-même et à son
Almanach.
Ce fut ensuite le tour de M. le pasteur
Muller, qui parla aussi die son récent
voyag'e aux Vallées qu’il parcourut en tous
sens et dont il emjjorta également un souvenir inoubliable.
Parmi les productions diverses qui suivirent, mentionnons deux Légendes vaüdoîses, de Jean Jalla, dites avec beaucoup
d’expressibn par le jeune Paul Beux. Puis
une poésie en italien, de M.me Ambanelli,
un chant de M.me Bussien-Gay, et des
chansons vaudoises du bon vieux temps,
chantées par deu^ authentiques « barba
vaudois », Matthieu Gay et Albert Avondet. On distribua ensuite l’opuscule sur le
17 vendu en faveur du Refuge Roi Charles-Albert, puis on entendit avec plaisir
■un message idie sympathie des Vaudois de
Marseille.
Le soir, à 8 h. 30, .avait lieu, dans la
grande salle paroissiale de Plainpalais, une
•conférence sur les Vallées avec projections
lumineuses, donnée par le pasteur Muller.
Dans un angle de la salle, un groupe attirait les regards : c’était quelques authentiques Vaudoises avec la jolie coïflfe
blanche.
M. Benech remercia en quelques mots,
1 organisateur de cette soirée, le pasteur
Muler, et rapi^ tout ce que les Vaudois
. doivent à Genève.
Le conférencier fit ensuite passer sur
l’écran les jolies vues de nos Vallées, tout
en illustraint avec compétence les épisodes
les plus saillants de notre histoire.
La cohecte faite à l’issue de cette soirée était destinée au Refuge Roi CharlesAlbert.
LA TOUR. La fête vaudoise a été célébrée avec dignité et avec entrain. Elle a
été une des meilleures que nous ayons eues.
A 10 h., quand les 330 enfants de nos
écoles, arrivant en cortège avec drapeaux,
de Sainte-Marguerite, prirent place dans
le temple, le public avait occupé déjà tous
les bancs disponibles. Le programme, comprenant chants et récitations, en plus de
la partie religieuse, avait été soigneusement préparé ; très bonne en a été l’exécution. Nos régents et maîtresses méritent notre vive reconnaissance.
L’agape fraternelle a réuni cette année
un nombre insolite de convives : 200 couverts. Si nous avons regretté l’absence de
quelques amis, retenus par force majeure
et dont les messages furent vivement applaudis, nous eûmes le plaisir de voir bien
des personnes qui par le passé ne s’y
voyaient pas. Les autorités locales étaient
présentes. L’harmoniè fut parfaite, les
discours peu nombreux, ohacim avec une
note particulière, mais parfaitement entonnée à la circonstance. La Chorale,
nombreuse, fit entendre quelques-uns des
chants de son riche répertoire.
La soirée de TA. C. D. G. fit salle comble, et les pièces jouées, bien reçues par
lê public.
Le lendemain, dimanche, nous eûmes le
cuite de commémoration du XVII pour les
grandes personnes. Un chœur bien exécuté de notre Chorale donna plus de solennité à ce service divin, au cours duquel les âmes s’élèvent naturellement
émues vers Dieu
Le soir, à Sainte-Mkrguerite, devant un
public qui se massait dans la grande saUe,
M. le prof. Attilio Jalla parla d’une façon
intéressante de «la femme dans l’histoire
vaudoise ».
Que Dieu grave dans nos cœurs les bon-*
nés impressions que la célébration du
XVII y a causées.
TURIN. Une idée originale. Le Consistoire, lisons-nous dans le Piccolo Message
gero, ayant décidé de renoncer à l’organisation de l’agiape fraternele du XVII février, l’Union Chrétienne de Jeunes Gens
a pensé de la remplacer par un dîner de
renoncement. Menu : un potage ou pâtes
accommodées avec un paiin. Prix ; 8 lires.
Il reste donc quelque chose qui doit être
veræ à la «Semaine de renoncement».
Nous espérons que ce dîner original...
de carême, ait été un succès.
SAINT-JEAN. Favorisés par un temps
superbe, nous avons célébré avec joie et
entrain notre fête du 17. Le matin, les
enfants se rendent en cortège au temple,
où, aprœ l’allocution du Pasteur, ils récitent les poésies, les dialogues, et chantent
les chants que leurs maîtresses et leur régent leur ont appris avec tant de soin,
Les chants d’ensemble sont dirigés d’une
façon impeccable par M. Adolphe Coïsson.
A midi et demi a lieu l’agape fraternelle à liai Salle Albarin.. Des allocutions
sont prononcées par les pasteurs M. L.
Rivoire et M. B. Gardiol, par te « commissario prefettizio» M. C. Galvano, et par
M. le prof. G. CostabeL Après la lecture
des dépêches à S. M. te Roï et à S. E. te
Chef du Gouvernement, M. te géom. E
Ayassot remercie la Commission et tes demaiselteS en costume vaiudois qui ont fait
te service, au nom des convives qui se séparent au chant du SermenÈ de Sibaud.
Le soir, tandis que sur les collines brillent des feux de joie,, nous assistons, dans
la Salle Albarin, à une agr&ble soirée organiisée par l’A. C. D. G., avec le concours
de quelquiœ demoiselles. Une pièce et une
farce, tout très bien joué. Dans les entr’actes la Chorale, sous la vaillante direction de M. G. Albarin, exécute de beaux
chœurs.
VILLAR. La « fête du XVII », chère au
cœur de tout vrai Vaudois, a été encore
une fois une exceiHente occasion de resserrer les liens qui unissent tes membres de
notre famihe et de nous sentir en com- .
muuion d’esprit avec tous les' frères répandus dans te monde entier.
Très réussie la fête des enfants, te matin, dans te temple bondé, et très élevé et
cordial l’esprit qui a régné parmi tes participainlts à l'agape traditionnelle et qui a
inspiré lés différents discours qui ont été
prononcés par M. te Podestat de la Commune, M. le chev. H. Long, M. J. Bèrton,
ancien, M. J. P. AUio et le Pasteur.
Moins nombreux que l’année dernière, .
le groupe des convives ; mais que c’était
réjouissant de voir une longue tablée toute
de jeunesse !
La journée, ensoleillée dehors et dedans,
s’est clôturée par le chant du Serment de
Sîbaïud, enlevé par toute l’assemblée sous
la direction de M. Héli Long.
Que Dieu nous aide à maintenir jusqU’à
la mort te serment de fldBité et d’union,
qui est sacré pour tout digne descendant 1
des Pères, et qu’âinsi l'ancfent glorieux ,
flambeau puisse se raHumer et resplendir
dans toutes nos vallées à la gloire de Dieu I
— L'assemMée d’église est convoquée,
comme ü a été annoncé, pouf dimanche |
25 courant. j.
Ce qtd est diffUMe, c’est de ne pas être
pressé, c’est dfaivoir le temps nêcessedre
^ de ne pas s'occuper de f heure qui passe.
R. DË BiïNtnT.
j
Exemple d’ineonséquenee.
Ün pasteur, mort à présent, qui villégiasturaît dans les Haïutes-Cévennes, se
vbît abordé par un vieux cultivateur ;
•r- Monsieiir te ipjasteur, a-t-on le droit
de violer un serment? .
T— Dites-moi de quoi il s’agit.
— Voflà. Un instituteur id’ici, il y a des
années, avait fçMmé une société de libre
peds^. J’en étais, et j’ai alors promis, avec
sem^t, que je me ferais enterrer civiteraent Depuis Ions... Enfin, j’ai maintenant
changé d’idée, mais je suis retenu par mon
engagement.
—; Soyez en paix, mon ami ; un serment
de cè genre ne vaut pas devant Dieu,
quand il est question, en’pleine conscience,
de le reprendre.
— Mais, monsieur le pasteur, c’est que...
c'est que l’instituteur nous a fait jurer
sur la Bible ! {Evangüe et Liberté).
’ -PilcrÉies Protestants en Pajestine.
i»
•Le 7« Pêterinage aura lieu du 16 août
aû 23 septembre.
L'expérience du dernier pèlerinage nous
a confirmé les avantages de ce moment de
l’année. Dans cesi régions, la chaleur est
lîioins forte en septembre qu’en mai et la
période des vacances permet plus facileHïânt :un déplacement de cette importance.
^ Comme les .années précédentes, un Pasteur aumônier accomipagnera les Pèlerins,
présidera aux conférences et services religieux ; ce sera M. le pasteur André Bœgner,'de Strasbourg.
V Itinéraire : Marseille, Naples (Pompéi),
iShènes, Istanbul (te Bosphore), Izmir
(ipohèsel. Chypre, Rhodes, Mersina TriBeyrouth, Baalbeok, Damas, Tibérrâde, Jérusatem (5 jours), Mer Mbrte, Béi^ïêem, Le Oaire, Alexandrie, Marseile.
f
Excursion facultative en Haute Egypte :
fouxor, Assouan.
* Faites connaître autour de vous cette
occasion de visiter la Terre Sainte et oiîfe2
ce voyage à vos enfants, à un filleul ou
un Pasteur.
Renseignemeints complémentaires au Comité'dés Pèlerinages en Palestine - 47, Rue
de Cliohy - qui dispose de facilités pour
certains cas spèciaux.
aaaaaaaaaaaaaaaaaa
Les Livres.
- ‘ Il >
La Société Biblique Britajuiique et
Etrangère présente une nouvelle édition
du Nouveau Testament et des Psaumes, en
langue italienne, particulièrement adaptée
pour tes vieuk.
Il s’agit d'un beau volume dè 536 pages,
relié toüe, tranches rouges : dimensdons
23 X 17 X 3.
Cette édition a déjà reçu une consécration des plus encourageantes de la part
de quelques journaux italiens non évangéliques. — Prix : L. 10.
L’autre charpentier, par Robert Farelly.
Editions « La Concorde » - Lausanne. —
Prix : 10 lires.
Fa ifs et Nouvelles.
France. A la suite des troubles qui ont
laissé des traînées de sang sur les trottoirs des rues parisiennes, te Président de
la République a fâit appel à M. Gaston
Doumergue pour qu’il formât un ministère d’union nationale. L'ex-Président, qui
s’était retiré de la vie politique et vivait
dans te midi de la France, a accepté te
gouveruiaü à un moment patrticulièrement
délicat et grava Le sentiment du devoir
et l’estime générale du peuple français
lui ont redonné un poste de responsabilité.
Nos journaux ont mis en relief son honnêteté, sa droiture, son amabilité et ont
décrit l’accueil triomphal qu'il a reçu à
ison arrivée à Plaris. Ils ont omis d'infor
mer les lecteurs que Gtaiston Doumergue
est protestant, descendant des Huguenots
et que sa probité découle de bonne source.
Nous reproduisons à cet égard les remarques suivantes que nous empruntons
à Evamgüe et Liberté:
« Tous tes protestants conscients ont eu
chau^au cœur quand ils ont vu l’unanimité de l’opinion dêragner pour prendre
la tête' d’rm ministère d’union nationale
■V •
te président Doumergue. Quelte que soit
l’attitude exacte que ce dernier conserve
aujourd’hui en face de l’Eglise protestante
qui l’a élevé, il reste marqué du sceau que
l’éducation première lui a imprimé. Au
Lycée de Nîmes^ ill a fait partie du « Consistoire », c'est-à-dire du groupement d’élèves qui aux cultes de l’aumôtaier officiel
de l'établissement -veiUaient à l’ordre, aménageaient la chaire, présentaient la bourse
de la quête. H a pu se détacher extérieurement de la tradition reçue, fl ne l’a jamais reniée;. Nous pouvons dire que c’est
nous qui TaVons formé. C’est à nous qu’il
doit en ipartie au moins sa probité inattaquable et sans doute aussi ce sourire
de sagesse, cette ouverture du cceur et
d’esprit, cette allégresse d’âme qui lui ont
conquis tant de sympathie et de respect ».
L’Avvooato Stefano peVrot
ora residente in TORRE PELLICE,
riceve ivi (Via Roma, 9) ogni giorno
feriale dalle ore IO alle ore 12.
GEOMETRA.
Il Cav. E. AYASSOT ha traslocato il
suo Ufficio di Geometra in Via Giosuè
Gianavello (Casa Altina) - LUSERNA SAN
Giovanni.
À LOUER Villa Gagnapan, meublée, près
Hôtel Villa Olanda, 12 minutes station
Torre Penice, 11 pièces, eau potable, électricité, énergie, garage. — S’adresser :
PeYROT - Villa Moravia.
La Levatrice A. CHAUVIE
¿ V
avvisa la sua Spettabile Clientela, di
aver traslocato in Via Roma, iV® 2.
GEOMETRA
PAOLO ROSTAGNO
VIA WIGRAM, N. 6 - PIANO 2»
— TORRE PELLICE ---
Tutti i lavori tecnici relativi alla professione
Agisce da Intermediario per la compravendita
di stabili di qualunque natura
ed accetta le relative commissioni
Denunzie di successione
fatte con criterio razionale
Abonnements payés et Dons.
{Le tdon» est entre parenthèses).
1934 : Clôt Cesare, Luserna S. Giov. (2) Rostan Angèle, Milano - Jahier Louis, Vàlley
Stream (7) - Rlbet Matilde, Tcadno (2) Henri
Louis Poët, New-York (11) Pons Elena, Roma
- Constantin Giovanni, Prarostino - Albarin
Waldemar, Borgio-Verezzi - Alice Duvolsin,
New-York - Henriette TMele, Id. - César BounouB, Id., 1935 - Garrou Philippe, Id. - François Grill, Id. - Josué 'Pron, Id. - Etienne Peyrot, Id. - Marie Sappé, Id. - Henri Ghigo, Id.,
et l'933 - Pauline Geymonat, Id. - Henriette
VUlante, New-RocheUe - Pierre Griglio, NewYork - Benjamin Pons, Id. Alexandrlne Costabel, Id. - Alfred Janavel, Id., 1” sem. 1934 Pasquet Louis, Baravaiera, Prarostino - Pasquet Margherita, Pianot, Id. - Gönnet Jacques,
Fortuna, Id. (2) - Pomeron Marta^ S. Bartolomeo, Id. - Giovanni Bertalot, Id. ‘ - David
Pasquet, S. Secondo (2) - CrÄsson Ida, Pesaro
- Dupont-Jouve, Cannes (3) - Rabaglio Sofia,
Torino, 1933. {A suivre).
Tout le but de l’homme est d’être heur
rem. Jésus-Christ riest venu que pour
nom en donner le moyen. 'Mettre le. bour
heur oh ît faut, c’est la source de tout le
bien. Bossüet.
m
4
RICCO ASSORTIMENTO STOFFE Sartoria BALMA & ZUCCA RO TAGLIO E CONFEZIONI ACCURATI
S’INVIANO CAMPIONI A RICHIESTA Via San Francesco da Paola, 46 - TORINO PREZZI MODICI
L’ECO DELLA STAMPA
Ufficio di ritagli da giornali e riviste, fondato nel 1901 (C. P. E. Miamo N. 77394).
— Direttore : Umberto Frugiuele — Via
Giuseppe Compagnoni, 28 - Milano (4/36)
- Telefono N. 53-335. — Corrispondienze :
Casella Postale 918 - Telegrammii : Eco
Staanpa. — Corrisponidenti in tutte le
principali città del mondo.
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0,50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. •
la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per
parola per una volta - L. 0,90 per due
- L.'0,I5 per ire. - Minimo L. 9.
\ Tana coveraativa in più.
Pagamento anticipato.
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
nORoTe Al TOPI
PASTAfOSFOREA LSTEINER
IIPIEfiO FACILE
DiSTRDZIOIE »CURA.
■NM lafhn
lit llaconi
IN (lieto*
BROpOiCARNE
pinissiiiiojPül^cccellentc
mirso
limdlta
Il tatto la
Fannaclo <
• Dnflherl*
G. Henry auec. di E. Stelnar - Varnon (Francia)
Deposito per l'Italia: Via C. Goldoal,39 • Milano
PabbHeitt BERTOLONI - Milano
Chiedete il Catalogo Generale alla
Libieria Editrice CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino)
nnnnnnnnnnnnnnnnnn
Jcifes Tr»iip direetAor-recponsabl«
Torre Penice - Imprimerie Alpine
Mobilificio MERLO GERMANO
Casa di fìdacia fondata nel 1890
2, Viale Mazzini - TORBE PELLICE - Viale Mazzini, 2
Mobili d'ogni tipo e stile, eleganti, solidi, garantiti - Specialità sedie
cd articoli pieghevoli.
Tappezzeria in stoffa e cnoio - Materassi - Pagliaricci a rete ed imbottiti - Letti in ferro delle migliori Case Nazionali.
StofFe per mobili - Corsie — Tappeti - Tendaggi - Tele cerate - Linoleum - Cocco - Lana - Crine - Capok.
NUOVI RIBASSI - CONSEGNA A DOMICILIO
00 00
<H> 00
INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Taldesi in Italia.
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Roberto Nisbet.
BOBBIO PELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERN A S. GIOV. - Pastore : Lorenzo Rivoira.
MASSELLO - Pastore : Alberto Rioca,
FERRERÒ - Pastore : Oreste Peyronel.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda,
POMARETTO - Pastore : Guido Comba.
FRALI - Cand. Teol. Lamy Coìsson.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Rostan.
PRAROSTINO - Pastore : Guido Rivoir.
RICLARETTO - Pastore : Guido Mathieu.
RODORETTO - Pastore : Giovanni Tron.
RORA’ - Cand. Teol. Arturo Roetagno.
S. GERM. CHISONE - Pastore : Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastore : Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastone : Roberto Jahier.
ABBAZIA - « Chiesa di Cristo >. Culto alle
ore 16 - Pastore : Valdo Vinay, da Fiume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Miegge.
BARI - Chiesa - Pastore; G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Cliiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fibrina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Chiesa : P’i;;ni di Vallecrosia
- Pastore ; Davide Pons.
BORRELLO - CJilesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore ;
Arnaldo Comba, ivi.
BRINDISI - Oilesa : Via Coiigregazione, Casa
Zaccaro - Fetore : Antonio Miscia.
CaltaNISSETTA - chiesa: Via Malda, 15 Pastore ; C. Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa: Via Filippo Mellana, 3.
OASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 20 - Pastore : Teodoro Balma, ivi.
CERIGNOLA - Pastore : Alfonso Alessio, Via
G. Tortora, 13.
CHIETI - Chiesa Eva,ngelica.
CiOAZZE - Qiiesa Evangelica - Da Torre Pellice.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 . Pastore •
Rinaldo Malan.
CORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Giuseppe Castiglione.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica - Da Aosta.
CUNEO - Chiesa ; Via Alba, 47.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore ;
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa dd Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
PIUME - Chiesa ; Vih Pascoli, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Valdo Vinay, Via' Angheben, 10.
FORANO - Chiesa Evangelica - Pastore : Paolo
Coisson.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore:
Emdlio Coreani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Da Caltanissetta.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore : Giovanni Grilli, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pastore : Seiffredo Oolucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca ;
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Rosìagno, Via Stradivari, 1 - Coadiutore : Cand.
Teol. Tullio Vinay. — Chiesa di Via Edmondo De Amicis, 4 - Pastore ; Francesco
Peyronel, Piazzale Libia, 5.
More
NAPOLI - Chiesa - Pastore : Mariano
schini. Corso Vittorio Emanuele, 42.
NEW-YORK - Prima Chiesa Valdese - Pastore :
Pietro Griglio, 18 West - 123 rd Street.
NIZZA - Cliiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Pastore : Alberto Rlbet.
PACHINO - Chiesa Evangelica,
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 43 - Pastore :
Elio Eynard, M.
PESCO LANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista C. A. Arnoulet.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDIOAVALLO - Chiesa : Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa ; Via Derno, 15 - Pastore : Alberto Puhrmann, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Marco, 4 - Pastore : Enrico Pascal, Casa
di Nova, Via Demetrio Trlpepi, 149.
oTKßßne:
e CxafUe. 'yu£ooùe.
OTA/g.Co. S.ClfVux’&Uo ¿,iAnz56')yUXcLVio
ILCflPPELLO
DELL'UOMO
ELEGfiNTE
^9. borsai,
FU LAZZARO a C
FABBRICA ITALIANA CAPPEUl
ALE SSÂNORIA ùITAUA«)'
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Umberto Bert.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Evangelista dott. Amato Billour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57,
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : Carlo Lupo.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONi - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Searinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma, 8 - Pastore :
Ugo Janpl, ivi.
SCHIAVI DABRUZZO - Chiesa Evangelica.
SIENA - Chiesa Valdese : Via S. Domenico, 5
- Pastore : Eugenio Revel, ivi.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - AnzianoEvangelista Pietro VarveUi, ivi.
TARANTO - Chiesa - Pastore : Gustavo Bertin. Corso Umberto, 76.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele li
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore :
Alessandro Simeoni, Via Pio Quinto, 15 Coadiutori ; Pastore emerito Augusto Jahier e Cand. Ted. AchUle Deodato, ivi.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : Arnaldo Comba, da
BrGsciii
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo Mlngardi, Via Garibaldi, 60.
Il culto, principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - .Via (Quattro Novembre,
107, Roma (101).
PACDLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (126) - Professarl ; G. Bostagno,
Ernesto Comba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUce - Preside ; Prof. D. Jahier.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enrico Meynler, Antonio Rostan, Professore Edoardo Longo.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VaUecrosia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pellice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - a Torre PeUice - a.
Pomaretto - a Torino, Via BerthoUet, 36.
■CASA DELLE DIACONESSE - Sede: Poma-i
retto (Torino) - Direttore ; Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO-PER INCURABILI «RE CARLO'
ALBERTO » - Luserna San Giovanni
ASILO PEI VECCHI - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - San Germano thisone..
ASILO PEI VECCHI - Vittoria (Sicilia).
ARTIGIANELLI VALDESI - Torino - Via BerthoUet, 34.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
Uraguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico'
Beux — Pastore emerito Pietro Bounous.
TARARIRAS-RIACHUELO SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Evangelista Emir
lio Ganz.
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Pastore Carki
Negrin, Ombues de LavaUe.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Colonia) - Evangelista Diego Nlmmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangelista
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane).
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to de
Rio Negro) - Visitée périodiquement.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Visitée périodiquement.
Argentina. M
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F. C. S.
CXILONIA BELGRANO (Provincia de Santa
Fé) - Evangelista Eraldo Lageard, Esta
cien Wüdermuth, P. C. C. A.
COLONIA EL SOMBRERITO (Provincia dt
Santa Fé).
d
b