1
r Soixante-quatrième année - Anno VI®.
6 Janvier 1928
N» 1
î«
ig
H
H
, -5Î
;.pS
"P
O
Q
W
■S
Q
' O
L
f
DES VALLEES
4
jXv«
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
rRIX D'ABONNEMENT I
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les dcnx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse
Par an
L. 10 —
24,—
» 22,—
Pour 6 moia
6,
12
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
|E£AB0NNEMENT se paye D'AVANCE.
S'adresser: pour ia Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Peltice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N' 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement^
de l’année.
•tfv Le Nnméro: 25 centimes ‘w
O
O
ta
ci
w
>
îz:
H
>
<!
M
O
a)
O
CO
H
M
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables....ij dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
DIEU EST AMOUR.
« ...vous n’avez pas reçu un esprit
de servitude pour être encore dans la
crainte; mais vous avez reçu l’esprit
d’adoption, par lequel nous crions;
’ Abba, Pèrel... ». St-Paül.
" Qu’il fait bon, après avoir tremblé à
la présence de l’Eternel, de nous réjouir
à la vive lumière de l’amour de Dieu.
Car — voilà une vérité indéniable —
l’âme humaine a soif d’amour, de cet
amour pur et spirituel que Jésus nous a
révélé.
Voyez combien Jésus était bon; il pardonnait, il guérissait, il soulageait toujours. Jamais nous ne le voyons accablant
de sa main le pécheur. Son indignation
éclatait seulement devant l’hypocrisie manifeste des scribes et des pharisiens; mais
d’habitude, dans ses paroles comme dans
ses actes, il ne se montrait pas comme
un juge sévère, mais plutôt comme un ami.
Otez-nous l’idée de Jésus ami et frère
du pécheur et vous nous ôterez tout
l’Evangile. C’est là la grande différence
entre le Nouveau et l’Ancien Testament.
Et puis, écoutez: la méthode de l’éducation rigide et sévère a-t-elle jamais
donné des fruits véritables? Voyez le peuple juif: accablé de malheurs et de puni•tjons de la part de l’Eternel, il est pourtant toujours le même et ce sera ce peuple même qui clouera Jésus sur la croix(l).
L’humanité n’est-elle pas suffisamment
surchargée de malheurs? Que pourrionsnous demander davantage à Dieu comme
punition du péché? Et pourtant: à quoi
ont servi les malheurs les plus effroyables,
si ce n’est à endurcir davantage le cœur
humain ?
Dans l’éducation de la jeunesse et de
l’enfance nous sommes arrivés à cette
amère constatation : que notre sévérité
excessive et nos punitions n’aboutissent
qu’à refermer les cœurs de nos enfants,
que nous voudrions gagner.
Les jeunes gens et les jeunes filles
élevés dans la crainte s’habituent trop
souvent à commettre le mal en cachette,
ou bien s’ils obéissent c’est par force,
mais, au fond de leur âme, ils se rebellent contre nous et nous détestent.
J’ai connu un garçon de treize ans
qui, traité rigoureusement, ainsi qu’il le
méritait, devenait fou de rage et commettait de véritables folies, tandis qu’une
parole affectueuse et ferme, lui montrant
une entière confiance, suffisait pour le
dompter.
Des jeunes filles, élevées dans un collège religieux dans la crainte continuelle
de Dieu, dans la peur du jugement et
de l’enfer, se sont adonnées à la débauche, à peine sorties du collège, dès
qu’elles ont recouvré leur liberté d’action.
Ces cas-là ne sont pas les seuls dont
je pourrais témoigner.
Ce sont les animaux tels que les chiens,
les chevaux et les ânes qui obéissent
aux coups cinglants du fouet, et le chien
léchera même la main dé celui qui le
frappe. Mais l’homme n’est pas un animal.
L’homme est un être libre qui peut être
attiré au bien par une éducation de liberté, de confiance et d’amour.
C’est par amour que nous accomplissons les actions les plus nobles et si
nous nous sentons virilement aimés, nos
forces et notre courage se multiplient.
(l)Cfr. Tu. ?\mmçn,Legéniereligieux, page38.
J’ai cette assurance inébranlable, qui
était aussi celle de notre bien-aimé Sauveur Jésus-Christ : que tout homme, quelque endurci qu’il soit dans la désobéissance et le péché, ne peut résister à la
force d’un amour profond et sincère.
Accablez-le par votre sévérité, vous n’obtiendrez de lui qu’une soumission momentanée ou hypocrite et peut-être une
rébellion ouverte. Aimez-Ie de tout votre
cœur et vous le sauverez ; l’œuvre de
rédemption commencera pour lui.
Oui, je le répète; personne ne résiste à la force persévérante d’un amour
véritable.
Pourquoi donc ne mettrions-nous pas
toujours plus en lumière l’œuvre d’amour
du Sauveur et l’amour patient, inlassable
du Père Céleste? «Il connaît notre nature, il sait que nous ne sommes que
poussière». Et, d’ailleurs, l’amour est la
seule force capable de gagner les âmes
et de vaincre leur résistance.
E. F. C.
Or et guerre.
«...guerres et bruits de guerres...».
Matthieu XXIV, 6.
«...un veau en fonte...».
Exode XXXIl, 8.
Vous souvenez-vous des jours qui ont
suivi la signature de l’armistice en novembre 1918? Beaucoup d’entre nous
ont fait un beau rêve : nous avons cru
à la venue de la paix universelle. Il est
vrai, il y avait des pessimistes, et eux
ne se sont pas réjouis. Ils ont eu raison;
ils risquent d’avoir encore plus raison
de jour en jour ; mais ils ont perdu le
beau rêve d’une heure, et à présent que
le rêve est parti, ils sont bien à plaindre. Savent-ils seulement s’ils auront, de
leur vivant, la chance de rêver la paix
universelle?
Ils ont eu raison cependant, quant à
ce qu’ils avaient annoncé, et les évènements actuels ne rassurent personne. A
qui la faute? Jetons-Ia donc sur quelqu’un qui ne se défend pas ! C’est la
faute du veau d’or !
Je veux vous montrer un tableau vivant :
C’est loin, très loin de nous, dans le
temps et dans l’espace, des milliers d’années ont étendu leurs brouillards entre
cette scène et nos yeux, une mer bleue,
un désert brûlé nous séparent de ce site
mystérieux. Et cependant regardez: Il y
a des centaines de tentes aux pieds d’une
sombre montagne — des éclairs éventrent les nuages qui se pressent autour
de la cime et le grondement du tonnerre .
se déroule au loin, jusqu’aux bornes du
grand désert.
Aux pieds de la montagne un peuple
est en émoi. Une éclaircie de cette fourmilière humaine laisse voir un grandprêtre entouré de la fumée bleuâtre des
encensoirs, et de robustes jeunes gens
qui se courbent pour saisir une civière,
sur laquelle brille une pièce d’orfèvrerie:
un veau d’or massif qui regarde le peuple de ses yeux de rubis.
Un mouvement, un cri répété par cent
bouches, et d’un coup la civière paraît
au-dessus de toutes les têtes. Le peuple
entier tombe, la face dans la poussière,
devant le veau d’or... quelques milliers
d’années plus tard, dans les vers d’un
poète, la voix railleuse du malin chantera:
« Le veau d'or est toujours debout,
on encense sa puissance f ».
Ce veau d’or, pour nous, c’est l’argent,
l’Intérêt. Ce grand-prêtre, c’est Satan. Ce
peuple, c’est nous. Si vous suiviez la
scène du désert, vous verriez comment
on enseigne aux jeunes filles à danser
devant l’idole. Vous verriez les jeunes
gens s’ouvrir les veines en honneur du
veau, les parents offrir leurs nouveauxnés en sacrifice à ce Moloch exigeant.
« Et Satan conduit le bal !
^ et Satan conduit le bal!».
* * ^
Voyez encore dans le monde la suite
du tableau: Les nations lui rendent leur
culte sans discuter et l’épée tranche, sans
discuter, tout ce que Sa Majesté demande.
Voyez les diplomates à la table verte :
ils ont l’air doux et affable, ils sont bien
lavés et bien rasés, ils parlent poliment.
La science est pour eux un pain quotidien, leur pensée se peut exprimer en
plusieurs langues, ils connaissent la mentalité les uns des autres. Ils pourraient
être frères et se tendre la main. Mais ce
n'est pas pour cela qu’ils sont venus à
^grands frais des quatres v-ents, ces hommes aux manières polies. S’ils parlent
doucement, c’est qu’un ton plus haut
voudrait dire la mort d’un million d’hommes. S’ils réfléchissent avant de parler,
c’est qu’ils regardent en pensée le veau
d’or qui les contemple de ses yeux de
rubis, trônant au milieu de la table. Il
y a celui-là à ménager. Et si c’est pour
le ménager, mieux encore, ils n’hésiteront
pas à lever la voix à ce ton plus haut
qui veut dire: la guerre.
» ¡a *
«Ah oui!» — direz-vous. — «Si ceux
qui sont au pouvoir étaient moins rapaces, que de maux n’éviterions-nous pas !
Du tout, mes amis! Ce n’est pas seulement sur la table des débats que le veau
d’or fait clignoter ses yeux rouges. Nos
diplomates ne font que représenter les
préoccupations que nous laissons régner
dans la patrie.
N’avez-vous pas vu comment on enseigne aux jeunes filles à danser devant
le veau d’or, à attendre le parti le plus
riche, à l’attirer, même en frisant le déshonneur ? N’avez-vous pas vu comment
les jeunes gens s’ouvrent les veines
devant l’idole, et laissent couler à flots
le sang vital de leurs bons principes,
pour devenir riches coûte que coûte?
N’avez-vous pas vu les parents porter
sur leurs bras les enfants en sacrifice à
Moloch? N’avez-vous pas élevé vos gosses pour le gain, en leur donnant les^
petits sous à garder et en leur montrant
comment on accumule ?
Et plus tard, vous voudriez que cet
enfant, ce jeune homme, cette jeune fille
arrêtent le bras de leur frère qui va tirer
l’épée pour augmenter ou défendre la
richesse commune?
Le veau d’or est toujours debout !
Abattons-le d’abord ; nous parlerons
ensuite de la paix universelle. Jusque-là,
à la garde de Dieu !
GUIDO MIEGGE.
Le Comité Central Italien
contre l*alcoolisme.
La semaine prochaine nous aurons aux
Vallées pour une tournée de conférences, organisées par le Comité de Groupe
des A.C.D.G., comme cela a été annoncé,
le secrétaire du Comité Central Italien
contre l’Alcoolisme, M. l'ing.D. Pastorello,
âme de lutteur infatigable et d’apôtre
profondément convaincu.
Ces quelques lignes ont pour but de
souligner l’importance de l’Œuvre que
poursuit au sein de notre patrie le Comité
en question.
Personne n’ignore, parmi nous, que la
grande bataille contre l’alcoolisme, en
Italie, a eu dans la personne d’un pasteur
vaudois, M. Jean Rochat, de Florence, son
précurseur; c’est lui qui a initié ce mouvement, qui a organisé, en 1892, la première ligue italienne de tempérance et
qui, en 1899, a fondé le journal antialcoolique Il Bene Sociale, qui devait devenir un jour l’organe officiel du Comité
Central.
D’illustres pionniers succédèrent au vaillant apôtre de la Toscane: les doct. Francesco Ferrari, Paolo Amaldi, Luigi Rochat,
et bientôt le drapeau de la bataille fut
agité dans ’.es principaux centr-es intellectuels de l’Italie. La guerre suspendit
pendant quelques années l’activité des
antialcooliques italiens ; mais, sitôt la
guerre finie, le Comité Central fit revivre
le périodique qui s’était tu pendant quelques années et en confia la direction
d’abord au docteur [erwant Arslan et ensuite à ring. Domenico Pastorello. C’est
grâce à l’activité de ces deux hommes,
dont l’un est président et l’autre secrétaire
du Comité National, qu’une œuvre importante se poursuit aujourd’hui en Italie.
Le Comité contre l’alcoolisme est composé
d’une douzaine de membres, secondés
par une centaine de docteurs et ingénieurs consultants, et a à sa complète disposition l’œuvre d’un secrétaire général,
aidé par une dactylographe.
Une quarantaine de délégués du Comité
sont épars dans les diverses parties de
l’Italie, des Alpes jusqu’aux extrémités
de la Sicile, et représentent généralement
des ligues ou groupements d’antialcooliques, diversement organisés, mais visant
tous au même but: la lutte contre le grand
ennemi, l’alcool.
Un des plus grands mérites du Comité,
et surtout de son vaillant Secrétaire, c’est
d’avoir su organiser, et parfois même
créer, pendant ces six dernières années,
toutes ces forces, les réunissant en un
faisceau puissant, dont on peut disposer
au moment du besoin pour une action
d’ensemble, comme cela fut déjà le cas,
à plus d’une reprise, soit pour agir sur
l’opinion publique, soit pour des réclamations aux autorités compétentes,^ suit
pour la pénétration dans les écoles, etc.
Parmi les groupes organisés voici les
plus importants: la ligue antialcoolique
de Florence, dirigée par le prof. Paolo
Amaldi ; le Groupe antialcoolique de
Venise, ayant à sa tête le directeur de
l’Institut Evangélique de cette ville, le
chev. A. Autelli et comptant parmi ses
membres les plus fervents le sén. doct.
D. Giordano; la ligue subalpine contre
l’alcoolisme de Turin, dirigée par un
Comité au sein duquel se trouvent des
2
évangéliques; différentes ligues féminines
et masculines, à Milan; la ligue très florissante de Vérone, ayant à sa tête M.me
Esther Fasanari-Celli, fille du Pasteur
vaudois de cette ville; l’Association contre
la tuberculose de Padoue; le Groupe des
théosophes abstinents de Rome; le Comité
provincial de la propagande antialcoolique du Friuli(Udine);la ligue A.Fogazzaro de Vicenza, qui rédige le bulletin
Il Nemico ; le Groupe antialcoolique
de Savone; l’A. C. D. G. de Messine;
TA. C. D. G. de Riesi sous la direction
du pasteur vaudois M. A. Mingardi; l’œuvre dirigée à Vallecrosia par M. Arnaldo
Comba; le bureau antialcoolique des Vallées Vaudoises dépendant du Sous-Comité
de la Croix Rouge de La Tour, etc., etc.
Toutes ces organisations, et bien d’autres encore, réunies en une véritable fédération, tout en conservant leur complète
indépendance d’action, agissent, sous la.
haute surveillance du Comité Central,
dans le but de porter leur concours, quelque modeste qu’il puisse être, à la grande
bataille contre l’alcool.
Le Secrétaire National se tient en contact
avec chaque groupe, déployant, à cet égard,
une activité remarquable, travaillant de
8 à 10 heures par jour, entretenant une
vaste correspondance, prodiguant les
conseils de son expérience à ceux qui
les lui demandent, encourageant les timides, secondant tous les efforts, luttant
sans crainte deè adversaires, tenant des
conférences, visitant les groupes, faisant
œuvre de journaliste de collaborateur
à un grand nombre de journaux et de
revues — publiant des opuscules de propagande en prose et même eh vers...,
n’ayant, en un mot, d’autre but que de
faire pénétrer l’idée qui lui est chère et
pour laquelle il lutte avec l’enthousiasme
de l’apôtre qui ne craint pas de heurter
les opinions traditionnelles et de porter
atteinte aux intérêts des adversaires.
A Milan, à 60 mètres de la « Piazza del
Duomo», le Secrétariat a ses bureaux;
dans une devanture on peut remarquer
les tableaux antialcooliques, les opuscules de propagande, les livres, les cartes
illustrées, les chants populaires, la loi du
Gouvernement fasciste sur la protection
de la maternité et de l’enfance. Cette
devanture, dont le contenu varie chaque
semaine et devant laquelle chaque semaine
passent 40.000 personnes, est la meilleure
réclame pour former petit à petit, parmi
les Italiens, une opinion antialcoolique,
comme elle existe,.déjà dans d’autres pays.
Parmi les initiatives dues directement
ou indirectement au Comité Central pendant ces dernières années, notons en
terminant:
1° l’enquête sur l’alcoolisme des enfants
organisée dans les écoles de Vicenza,
Trieste, Sassari, Ancône, Rome, Ferrare,
Milan, etc. ;
2'^ la campagne antialcoolique organisée dans plusieurs centres par les autorités scolaires supérieures. A Venise la
Municipalité assigne un prix aux classes
qui, pendant l’année scolaire, fondent
une Société de tempérance. Dans la Vénitie le « Provveditore agli Studi », comm.
Gasperoni, a institué la semaine antialcoolique pendant laquelle dans toutes les
classes, les exercices de composition,
dictée, etc., doivent avoir pour but d’attirer
l’attention des élèves sur la gravité des
conséquences de l’alcoolisme et sur la
nécessité de les éviter ;
3° une action combinée de toutes les
organisations antialcooliques a eu lieu,
auprès du Ministre de l’Intérieur, à la
veille de l’approbation du Réglement pour
Implication de l’art. 23 de la loi sur la
protection de l’enfance, en 1926, pour
neutraliser les efforts des capitalistes de
l’alcool en vue de la mutilation de la loi.
L’influence du Comité Central et de
son œuvre dépasse les limites étroites
des organisations visibles et se fait senîir
bien au-delà. Aussi peut-on affirmer que,
grâce à cette activité inlassable, la bataille
de l’antialcoolisme en Italie entre dans une
phase nouvelle. Beaucoup de symptômes
nous font voir la volonté précise des
autorités de déloger l’alcool de ses vieilles positions de dominateur; l’opinion
publique se forme et s’agite; de nouvelles
énergies se préparent; de nouveaux grou-.
pes s’organisent. Nul ne doit se dérober
à la voix du devoir; les Vaudois moins
que les autres, puisque c’est du sein de
leur Eglise qu’est partie la première étincelle df>feu qui anime aujourd’hui des
milliers d’Italiens! D. P,
Anti-alcoolisme.
Les conférences de propagande contre
l’alcoolisme, qui seront tenues ces jours
prochains par l’ing. Domenico Pastorello,
secrétaire national du Comité Central
Italien Anti-alcoolique, auront lieu avec
le programme suivant:
Torre Pellice : dimanche 8 cour., à 17 h.,
à l’Aula Magna du Collège. Sujet: Le
provvidenze legislative e sociali contro
l’alcoolismo. — Saint-Jean : dimanche 8
cour., à 20 h., à la Salle Albarin. Sujet :
Dal bicchiere al manicomio. — Angrogne : lundi 9 cour., à 19 h., à Saint-Laurent. Sujet : L’ubriaco. — Pignerol : mardi
10 cour., à 20 h., au Temple Vaudois.
Sujet: Le provvidenze legislative e sociali
contro l’alcoolismo. — Pomaret : jeudi
12 cour., à 19 h. 30, dans la grande salle.
Sujet: L’ubriaco.
Toutes ces conférences seront illustrées
par d’intéressantes projections lumineuses.
Le public y est cordialement invité.
a. J.
CHRONIQUE VAUOOISE.
ANGROGNE. Les cultes de la semaine
de Noël et Nouvel-An, avec célébration
de la Sainte-Cène, au Pradutour et à
Saint-Laurent, ont attiré de grandes assemblées dans nos temples. A Saint-Laurent
la Chorale d’Angrogne nous a fait entendre, le jour de Noël, un beau chœur de
circonstance.
Le jour du Nouvel-An les 200 enfants*
de nos écoles du dimanche ont eu leur
arbre de Noël dans le temple de SaintLaurent.
— Mardi, 3 courant, a eu lieu l’ensevelissement de Pons Etienne feu Paul,
de la Revelera, âgé de 81 ans. C’est encore
une belle figure de vieillard qui disparaît, après des années de souffrances,
supportées avec une complète résignation chrétienne. Notre vive sympathie
et nos condoléances vont à la famille
affligée. D. P.
BOBI. Après une longue maladie est
décédée, dans sa 64.me année, Susette
Negrin née Grand, de la Costa, laissant
après elle un souvenir bienfaisant. Le
I.er janvier un long convoi de parents
et d’amis en accompagnait les dépouilles
mortelles au champ du repos. Notre sympathie va à son mari et à ses enfants
— Noël et Nouvel-An sont passés laissant dans le cœur des petits et des grands
des rayonnements de joie. D’imposantes
assemblées se pressèrent dans le temple
à deux reprises le jour de Noël: le matin
d’abord, puis l’après-midi autour du magnifique sapin étincelant. Au Nouvel-An,
culte également solennel et béni avec une
deuxième célébration de la Sainte-Cène.
Tant à Noël qu’au Nouvel-An, nous
eûmes les plaisir d’entendre l’exécution
de deux chœurs d’occasion enlevés avec
entrain par la Chorale récemment formée.
y.
— Lundi, 2 courant, une sœur vénérée, Bonjour Jeanne née Lausarot, nous
quittait pour la patrie céleste. Elle avait
su supporter avec patience et confiance
en Dieu les adversités de sa vie, et,
dernièrement, les infirmités de son
âge. Ses obsèques, qui eurent lieu
mercredi 4 courant, furent une démonstration de sympathie profonde de toute
la population. Nous renouvelons aux
nombreux parents, mais sourtout à ses
deux fils, J. Daniel, ex-maréchal, et
Joseph, nos vives condoléances.
— Le même jour, à la même heure, au
même âge de 88 ans, décédait, après une
courte maladie, à l’Hôpital de La Tour,
Summers Elisabeth. Notre sœur, anglaise
d’origine, était la veuve de M. MichelinSalomon Salomon, premier propriétaire
de l’Hôtel Michelin, de Bobi. Elle ne
laisse pas de famille après elle, mais un
bon souvenir dans tous ceux qui l’ont
connue.
LA TOUR. Mariage. Dans l’après-midi
du 29 décembre eut lieu, au temple neuf,
la bénédiction du mariage de M.lle Mimy
Margiunti, fille de notre ancien M. Paolo
Margiunti, avec le capitaine des alpins
M. Adolphe Rivoir, fils de M. Alexandre
Rivoir. Les heureux époux étaient entourés de nombreux parents et amis
et un bon public assistait à la sympathique cérémonie, rehaussée par l’exécution d’un morceau d’orgue à l’entrée de
la noce et d’un morceau de Händel
pour violoncelle et orgue (MM. Rlccardo
Turin et prof. Tron) après la bénédiction.
Nous prions les jeunes mariés, ainsi
que leurs familles, d’agréer nos vives
félicitations et nos meilleurs vœux de
bonheur.
L’ensevelissement de
M.me CLARA BREZZI
Veuve du pasteur EMILE LONGO
décédée le 28 décembre, à l’âge de 80
ans, eut lieu jeudi 29 décembre et, malgré le mauvais temps, un long cortège
de parents, d’amis, de connaissances, de
bon nombre de pasteurs, des professeurs
du Collège, des élèves du Lycée, voulut
accompagner notre sœur vénérée au
champ du repos, en témoignage de
sympathie pour la famille en deuil et
d’estime pour la défunte.
M.me Longo avait exprimé le désir
qu’on ne parlât pas d’elle dans son oraison funèbre, et le Pasteur de la paroisse,
qui présidait le service, à dû respecter
ses dernières- volontés. Mais tout le
monde savait qu’elle fut une mère exemplaire, une femme de pasteur dévouée à
sa tâche. Gravement atteinte dans sa
santé depuis nombre d’années — elle
avait perdu totalement la vue — M.me
Longo supporta son infirmité sans murmures, avec une patience et une résignation touchantes, toujours sereine, toujours soumise à la volonté de Dieu.
Vu son état de santé, M.me Longo
vécut ses dernières années d’une vie
fort retirée, entourée de l’affection de ses
enfants et en particulier de sa fille, M.lle
Elba Longo, qui lui prodigua les soins
les plus affectueux.
Que les fils et les filles de la défunte, en particulier notre collègue M. le
prof. Edouard Longo, veuillent trouver
ici l’expression de notre vive et profonde
sympathie.
PERRIER-MANEILLE. Chronique du
dernier trimestre de l’année. Nous avons
eu, pendant le trimestre, la visite de M.
Carlo Lupo qui a présidé les deux cultes,
le dimanche 20 novembre, en faisant certainement du bien à ceux qui ont eu le
privilège de l’entendre. Le 4 décembre
M. Attilio Jalla, président de la Commission Financière nommée par la Table,
occupait la chaire au Perrier et à Maneille
et nous exposait, d’une manière claire et
simple, nos devoirs de contribuants pour
faire face aux urgentes, nécessités de
l’Eglise.
Nous remercions ces frères pour leur
bonne visite, avec l’espoir qu’elle n’a pas
été vaine.
— La nuit du 30 au 31 octobre un
incendie a entièrement détruit la demeure
d’un de nos membres, M. Alexandre
Guigou, de l’Airasso, avec toutes le provisions pour l’hiver.
— L’A. C. D. G. de Maneille a pris,
cette année encore, l’initiative de réjouir
les enfants par un bel arbre qui a été
allumé le jour de Noël même, dans le
temple. Le jour suivant un autre arbre
était allumé dans Le temple du Perrier
pour la partie inférieure de la paroisse
Nous faisons grâce au lecteur des détails
qu’on peut facilement imaginer,
— L’Eglise envoie, par le moyen de'J
VEcho, un message affectueux à tous ses
membres disséminés dans les différentes
villes de la patrie et à ceux qui sont par
delà les monts et les mers: heureux 1928.
— Actes liturgiques du dernier trimestre 1927. Baptêmes: Micol Odette (Faureng) - Guillelmet Ida Elise (Faët) - Ge-î
lato Attilio (Poumarat) - Ribet Pauline,
(Plancio) - Pons Silvio (Baïsse) - Tron'
Ida (Saint-Martin) - Ferrier Ida (Barben- .
cio) - Comba Ida Giulia (Perder) - Poët
Robert (Grangettes) - Ferrier Attilio ^
(Cassas).
£nseve//sse/72e/îfs.'MenusanJacques(Per- ■
rier), le 22 octobre - Genre César (Grangettes), le 12 décembre.
PRARUSTIN. Le culte de Noël, favorisé par un temps suberbe, a été particulièrement béni. Une assemblée de plus
de 500 personnes a écouté avec une attention soutenue la prédication du Pasteur
et avec une réelle jouissance le chœur:
« Gloire à Dieu », d’Elisée Bost, exécuté
par la Chorale «Il Risveglio», sous la
direction de M. Giovanni Vicino.
— Le dernier jour de l’année le temple
de Saint-Barthélemy se rouvrait pour la
belle fête de l’arbre de Noël. Le programnie habituel (allocution du Pasteur,
chants et récitations des enfants, distribution de quelques friandises) se déroula
dans l’espace d’une heure et demie, à
la satisfaction du public assez nombreux.
Nous remercions ici les personnes (en
particulier M.me Emma Leidheuser-Gardiol, de Milan) qui, par leur générosité,
nous ont mis à même de procurer un tel
plaisir aux élèves de l’école du dimanche
et aux catéchumènes. A. J.
ROME. Les cultes de Noël et NouvelAn ont attiré, comme partout ailleurs, un
grand nombre de fidèles, desquels peutêtre plusieurs étaient les fidèles « des
grandes .occasions ». Mais c’est toujours
une grande joie de voir nos deux temples
bondés d’une foule recueillie.
Nous mentionnons avant tout le culte
de Noël (Piazza Cavour), par le pasteur
P. Bosio, qui dans son sermon entretint
son auditoire sur Jésus le vivant, culte
rehaussé par deux chœurs exécutés fort
bien par notre Chorale Vaudoise, sous
l’habile baguette du prof. Ern. Comba.
A la fin du culte même eut lieu un service de Sainte-Cène, auquel participa
presque toute l’assemblée. Il y eut en
effet plus de 200 communiants.
Le mardi suivant eut lieu Varbre de Noël
pour l’école de dimanche de Vial'VNovembre. Il va sans dire qu’il y eut des récitations et des chœurs, soigneusement
préparés les uns et les autres, et qu’il
y eut aussi l’allocution d’usage (prof. E.
Comba), et des friandises pour chaque
enfant. Mais, n’est-ce pas? cela est toujours intéressant d’aller voir et entendre
nos chers petits débiter avec une mine
très sérieuse leurs quatre strophes et
redescendre parmi leurs copains, fiers
d’avoir reçu les applaudissements du
public! Et quand il y a de bons chœurs,
bien exécutés, et de jolis solos, il y a
lieu d’être satisfaits !
Quatre jours plus tard, samedi, nous
voici à l’arbre de Noël de l’école du
dimanche de Piazza Cavour. Un autre
bonhomme Noël, une autre belle allocution de circonstance (pasteur P. Bosio),
et les enfants récitant ou chantant crânement leurs pièces. Admirées les jeunes
■Vaudoises, dans une ronde de fleurs qui
faisait penser à nos belles Vallées et à
nos Vaudoises de là-haut (n’oublions pas
un délicieux solo dans cette ronde, dû à
la fraîche voix de Fernanda Teodori); et
un original défilé de petits... japonais,
que l’on croquait à la vue. Les petits artistes, eux (y compris un mignon
petit scarparo), croquaient bonbons et
caramels...
Le jour du Nouvel-An, ainsi qu’à Noël,
culte unique, mais cette fois à Via IV
Novembre, avec service de Sainte-Cène.
3
,e pasteur J. Bonnet prononça son serÎmon, vibrant d’allégresse, sur le texte
Romains XV, 13, où résonne la note de
-l’espérance, moyennant la puissance du
;5aint-Esprit. Ici encore, le culte fut accompagné par un chœur, finement exécuté
"par notre vaillante chorale: La grande
fj)oxologie, de Bortnianski, qui contribua
à rehausser la solennité du culte même.
th. b.
i SAINT-JEAN. Le dimanche de Noël, le
magnifique auditoirequi remplissait le temple a écouté avec une attention soutenue
le discours de M. Tron, tout inspiré à la
'circonstance, et riche de pensées profondes. Ce culte, toujours si solennel, a été
ttehaussé par l’exécution d’un chœur d’ocî, casion de Händel, de la Chorale, précédé
par un solo de M.lle Chauvie, qui nous
|,a fait goûter, de sa voix de soprano mélo^ dieux et expressif, aux souples modulaî" fions, le récit de la naissance de Jésus.
P Elle était accompagnée à l’harmonium
; par le vaillant directeur de la Chorale,
M. le prof. A. Tron, qui a été ce matin^là notre organiste apprécié, auquel nous
V renouvelons, ainsi qu’à M.lle Chauvie,
l’expression de notre reconnaissance.
— Le lendemain, malgré les mauvaises
•routes, le temple était bondé d’un public
t attentif qui démontrait par sa présence
P' combien la fête traditionnelle de l’arbre de
j Noël est appréciée par les petits et par
' les grands. Après un culte de M. Tron,
:. approprié a cette fête, on eut des réci' tâtions et plusieurs chants enlevés avec
I précision par la masse des enfants, sous
la direction de M.lle Arnoulet. Et tandis
r que les bougies de l’arbre, jusqu’ici brillamment éclairé, s’éteignaient une à une,
on vit se projeter sur une toile une série
de projections lumineuses représentant
^une histoire touchante d’une fillette de
12 ans. Des douceurs distribuées aux
enfants à la sortie ont terminé cette
jolie fête.
P — Au culte du dernier soir de l’année,
% une assemblée des grandes occasions a
^ écouté avec un recueillement tout spécial
les paroles d’appel adressées par le Pasteur. Un beau service de Sainte-Cène
couronna cette réunion du soir. Le service de Communion, le jour de Noël, avait
eu lieu avec les coupes individuelles.
— Nos institutions de bienfaisance
ont eu chacune leurs fêtes à l’occasion
de la solennité de Noël. L’Asile des Vieillards en a eu trois dont une procurée,
comme par le passé, par l’Union de Jeunes
Filles de La Tour, qui n’a pas craint de
descendre un soir et apporter à nos vieillards, avec des cadeaux utiles et des friandises offertes à chacun, un peu de son
enthousiasme et de son entrain. Les vieillards, émus, étaient remplis de joie et de
reconnaissance.
L’Union Cadette de Saint-Jean a voulu
apporter elle aussi, avec un arbre tout
illuminé, un peu de sa joie juvénile aux
vieillards. En remerciant bien de cœur
toute cette jeunesse et tous les donateurs
qui se sont rappelés cette institution,
nous les prions d’agréer l’expression de
notre vive gratitude.
— Décés. Jeudi, 22 décembre, un long
cortège accompagnait au champ du repos
les dépouilles mortelles de Célestine Boulard. née Revel, décédée, après une longue
maladie, à l’âge de 69 ans.
Le 29 décembre a eu lieu l’ensevelissement de Besson Clara née Bonin,
•entrée dans son repos à l’âge de 59 ans.
Nous exprimons aux familles affligées
toute notre sympathie.
— Mariages. Quatre couples ont reçu
la bénédiction de leur mariage, samedi
24 décembre: Malanot Henri et Stallé
Giulia; Tourn Edouard et Tourn Florine ;
Tourn Danielei Rivoire Catherine; Malan
Oscar et Pons Elvire. Nos meilleurs souhaits à tous ces époux.
— La chaire sera occupée, dimanche
prochain, par M. le pasteur B. Gardiol,
que nous remercions d’avance très cordialement. ' Y.
— Refuge Roi Charles-Albert. Dans
l’après-midi du 24 décembre, une grande
animation régnait au Refuge Roi CharlesAlbert. Les malades pouvant quitter leur
chambre et leur lit, vêtus de leurs habits
de fête, quelques-unes des femmes avec
leur belle coiffe blanche, attendaient le
moment où ils seraient appelés à se réunir dans le grand corridor du Pavillon
Arnaud, décoré de verdure et de fleurs,
pour la fête de Noël qui leur était préparée avec tant de soin par les bonnes
Sœurs. Bon nombre d’amis et de bienfaiteurs du Refuge étaient présents et
entouraient de leur sympathie les chers
malades. Des allocutions de M. Gardiol,
chapelain du Refuge, et de M. Jalla, président de la Commission Hospitalière, sur
la venue de Jésus sur la terre, sur les
bienfaits qu’elle nous apporte et sur la
nécessité de le recevoir comme notre Sauveur, furent écoutées avec attention et
recueillement. Des chœurs de Noël, bien
préparés par les Sœurs, contribuèrent à
la beauté de cette fête. Pendant que les
voix s’élevaient vers le ciel, donnant gloire
à Dieu pour le don d’un Sauveur, une
pauvre mourante, entourée des soins d’une
des Sœurs, s’en allait dans l’Eternité.
Puisse-t-elle, avant d’avoir fermé les yeux
à la lumière d’ici-bas, avoir trouvé et
reçu Celui qui est venu pour tous !
Après la fête proprement dite, vint la
distribution des cadeaux, et chaque malades reçut son paquet, contenant des
objets utiles et quelques gâteries envoyées
par des amis. Il faisait bon voir sur
ces visages (quelques-uns, hélas! bien
ravagés par la maladie) un bon sourire
joyeuxet reconnaissant! Que Dieu bénisse
abondamment cette Maison qui abrite en
ce moment 62 malades et qu’il multiplie
les forces aux chères Sœurs dont la tâche
n’est pas toujours facile. x. x. x.
Nouvelles de la semaine.
Un Consortium de Crédit Agraire, au
capital de 250 millions de lires — 275 millions à la fin du premier exercice — a été
officiellement institué le 29 décembre à
Palazzo Viminale, à la présence de M.
Mussolini et du Ministre de 1’« Economie ». Outre l’Etat, 51 Instituts bancaires,
dont la Banque de Naples et la Banque
de Sicile, font partie du consortium, avec
des apports allant de 30 millions de
lires, pour les grandes banques, à un
demi-million pour les plus petites. Cette
nouvelle institution a pour but de faciliter et d’améliorer le crédit agraire. «Les
villes, dit M. Mussolini, ont été aidées,
au cours de ces cinq dernières années,
dans leurs besoins et pour leurs embellissements. C’est maintenant le tour des
campagnes, vu qu’il s’agit de pourvoir:
1<> à la « systémation » forestière et hydraulique de la montagne, « et à la politique du raissainissement, de bonification et d’irrigation des terres ». Le crédit
sera donc accordé à toutes les bonnes
initiatives rurales. .
Le 28 décembre, dans une ruelle isolée
d’Odessa, fut découvert le corps du viceconsul italien Cozzio, un vieillard de 75
ans, assassiné à coups de hache et de
pierres. Les autorités bolchévistes prétendent que le vieux vice-consul, qui
menait une vie fort retirée, était tenu
pour riche, et que le crime aurait été
commis pour s’emparer des valeurs qu’on
présumait qu’il porterait sur sa personne;
mais un assassinat politique n’est pas
à exclure. Le Commissariat du peuple
d’Odessa a présenté ses condoléances au
Consul Général d’Italie et notre Gouvernement va faire toutes les démarches
voulues pour découvrir et les auteurs et
les mobiles du crime.
Nous trouvons dans nos grands journaux l’heureuse nouvelle que le bilan
(consuntivo) pour l’année financière 192627 s’est clos avec un boni d’environ
un demi-milliard de lires.
Les vétérans des guerres de Vindépendan'ce italienne ont vu dernièrement augmenter leur pension de 3000 à 4000 lires ;
les survivants (14 seulement) des «Mille
de Marsala» vont avoir désormais une
pension d’environ 5500 lires.
A rappeler que la validité des billets
de 5 et 10 lires, qui devait cesser au
31 décembre, est prorogée au 30 juin
de l’année courante et que ces mêmes
billets ne seront totalement prescrits qu’au
31 décembre 1928.
Le sénateur Teofilo Rossi, comte de
Montelera, très favorablement connu dans
nos Vallées, est décédé à Turin le 29 dé
cembre, à la suite d’une grave infirmité
pour laquelle il avait subi une opération
il y a environ deux ans. M. Teofilo Rossi
avait été syndic de Turin à l’époque de
la dernière exposition internationale, syndic fort apprécié et très populaire. 11 fit
partie des deux ministères Facta en qualité de ministre du commerce et fut confirmé dans la même haute charge par
M. Mussolini lors de la constitution de
son premier ministère. Esprit éminemment pratique, on lui reconnaissait de
remarquables talents d’organisateur et de
promoteur en matière d’œuvres d’utilité
publique, d’embellissement et d’initiatives
d’ordre commercial et financier. Il parlait
couramment, dit-on, plusieurs langues,
cultivait les études historiques avec
amour, et personne n’ignore qu’il fut un
de nos dantistes parmi les plus distingués. Enfin, ce fut un brave homme, cordial, ouvert, serviable... et tout cela nous
dit pourquoi il est et sera vivement regretté. De superbes funérailles lui furent
faites à Turin, aux frais de l’Etat.
A l’occasion du Nouvel-An, il y eut
au Quirinal les réceptions traditionnelles,
dans l’ordre établi par le protocole: le
Chef du Gouvernement, les Colliers de
l’Ànnonciade, les représentants des deux
branches du Parlement, ceux des grands
corps de l’Etat et de la ville de Rome,
défilent successivement devant LL. MM.,
le Roi et là Reine, auxquels ils sont venus rendre hommage. Le même jour,
vers 4 heures de l’après-midi, M. Mussolini reçoit avec solennité, à Palazzo
Chigi, le Directoire National du parti
fasciste et, un peu plus tard, 200 députés fascistes auxquels il tient des discours
en harmonie avec le milieu et la solennité. Le 2 courant, LL. MM. reçoivent
au Quirinal le Corps diplomatique qui
vient leur présenter ses souhaits de
bonne année.
— M. Sergio Sazonojf, le dernier ministre pour les affaires étrangères du
Czar, est mort à Nice le jour de Noël.
Il joua un rôle de premier plan dans la
politique russe des premières années de
la guerre mondiale, et c’est lui qui ordonna la mobilisation des troupes russes
qui suivit immédiatement la mobilisation
autrichienné. C’est encore lui qui avait
conseillé au Czar d’accorder au peuple
russe les lois libérales..., dont ce dernier
n’était pas encore digne et dont il fit un
si mauvais usage.
— Nous n’avons pas le loisir d’entrer
dans tes détails ; nous pouvons cependant constater, par maints indices, que
les rapports franco-italiens se sont sensiblement améliorés ces deux dernières
semaines; le langage de la presse —
des deux côtés — est moins agressif,
plus aimable, et ni l’Italie ni la France
n’ont honte d’avouer et de reconnaître
qu’une entente réciproque sur les questions qui nous divisent actuellement
tournerait à l’avantage des uns comme
des autres. Si l’on a soin de cultiver
cet esprit de conciliation, la tâche de
ceux qui aborderont un jour ou l’autre
les grands sujets où il y a désaccord
entre nous et la France, sera de beaucoup facilitée^______________ Jof^
BIBLIOGRAPHIE.
Giuliano Piscel: il Regno degli Anabattisti - «Doxa », ed. - Roma — L. 5.
M. Piscel a écrit ces pages avec un
amour et une compréhension qui donnent
à son petit livre une chaleur communicative, et ont amené l’A. à des réhabilitations intéressantes, sans nuire, me semble-t-il, à son impartialité d’historien.
C’est un livre tout de pensée, qui ne
dira pas grand’chose aux profanes, mais
où les . initiés trouveront d’intéressants
raccourcis et des appréciations précieuses.
Une attention particulière est accordée
au côté social du mouvement. S’il faut
reprocher quelque chose à ce petit livre,
c’est d’être trop court. Quand on a fini,
on aimerait en savoir davantage... et on
n’a pas toujours l’opportunité ou le courage de recourir aux sources allemandes
que l’auteur a si diligemment consultées,
en accordant une attention particulière
aux sources laïques. Souhaitons donc à
M. Piscel de ne pas s’arrêter à cette
première esquisse, mais de nous donner
bientôt une véritable histoire de ce mouvement si peu compris, si discutable, et
cependant si fondamental pour l’histoire
du protestantisme._________________M.
CERCASI CASCINOTTA, in piano O
bassa collina, territorio di Torre Pedice
0 Luserna S. Giovanni o regioni immediatamente limitrofe : prati irrigui per
almeno due bovine, seminativo e vigneto
(eventualmente anche bosco), fino a una
decina di giornate in complesso.
Dirigere offerte al Geometra ROSTAGNO
- Via Roma - Torre Pellice.
NoQYelles religieuses et faits divers.
France. Alcoolisme. Le Journal des
Débats constate, d’après une statistique récente, que la France consomme
annuellement 18 litres d’alcool par habitant! Les cabarets, bars, cafés, etc., dépassent les 500.000, dont 33.000 pour
Paris, soit un par 75 habitants, alorS’
qu’il n’y a que 40.000 boulangers. Sur
150.000 décès annuels de tuberculeux
(l’Italie n’en a que 60.000), 135.000 sont
alcooliques ; sur 100 assassins, il y a 53
alcooliques; sur 100 mendiants, 70 alcooliques; sur 100 vagabonds, 75 alcooliques; sur 100 jeunes détenus, 80 sont
issus de parents alcooliques.
L’esclavage au XX.me siècle. C’est une
pénibleimpression pour quiconque croyait
que l’odieux esclavage avait été aboli à
la fin du siècle dernier, que d’apprendre
qu’il n’y a pas moins de 5.000.000 d’esclaves dans 19 pays différents, et que la
traite existe toujours. La Commission de
l’Esclavage de la Ligue des Nations, après
une longue et consciencieuse étude de
la question, donne au monde cette terrible nouvelle. Elle a, de plus, étabji un
programme pour l’abolition de l’esclavage
partout. Elle se propose de mettre un
terme, aussi promptement que possible
au travail imposé, aux corvées, qui, dans
de certaines corfditions, est pire que
l’esclavage. Il y a déjà des résultats du
travail de la Commission. Le maharajah
de Népal a récemment émancipé 53.000
esclaves; dans Burma, 5.000 esclaves ont
été libérés au prix de 15 dollars chacun.
La Colonie britannique de Kenya, en Afrique, doit dépenser 200.000 dollars chaque année pour traquer les trafiquants
d’esclaves qui viennent d’Abyssinie.
(Federal Council Bulletin).
Il signor Michele Forneron; i suoi
figli: Elisa maritata Cardon, e Lorenzo,
colle loro famiglie, esprimono la loro viva
riconoscenza a tutte le persone che hanno
simpatizzato con loro, in occasione della
prova che li ha colpiti, colla dipartenza
della loro diletta consorte, madre, suocera
e nonna
11
Prarostino (Favero superiore), 29 Dicembre 1927.
Il Geometra MARIO MANTELLI
rende noto che ha rilevati gli antichi
uffici dei Geometri Gay & Albarin in
Luserna S. Giovanni (Airali - Via Giosuè
Gianavello, 2) ed in Torre Pellice (Via
Roma, 9) ed invita, coll’occasione, i soci
della Mutua Reale Assicurazione Incendi a versare la loro quota 1928 entro
il corrente mese, nei giorni di Lunedì a
Luserna S. Giovanni e di Venerdì a Torre
Pellice.
'äNTIREUMäTICO AHTIURiCO
iTALlAìiO
GUARISCE SICURA^EHIE
TUTTI I MALI DI testadolori REUMATICI- RAFFREDDORI
mFLUENZA-URICEMIA-REnELLA
GOTTA-SCIATICA LOMBAGGINE
CACHETSoCOMPRESSE
SCHIAPPARELLItormio
STAb. cnin.FARM RIUNITI
EUCHESUNA
la più dolce
la più ellicace
la più economica
PASTIGLIA PURGATIVA
del moxido
agisce dolcemente, regola In pochi
giorni le lunsioni dei corpo
Oisinlettante
Depurativa
Rinfrescante
Contrariamente al purganti violenti reUCHESSiNA, ñon irrita
l’intestino, ma lo regola.
Si nnù all li utili ù Un 3 ulli Fimicii
4
Abonnements payés et Dons.
{Le « don » est entre, parenthèse).
1928: Bobbio Pellice. Geymonat Paul, Ville Barolin Madeleine, Pidon - M. Salomon J. Daniel, Ville (1) - Henry Tron, pasteur - Baridon
Daniel, Arbaud - Martina Angelo, Ville - Mondon David, Geymteugna - Geymonat David,
,Bussolea - Favat J. Etienne, Giraudins - Davit
Joseph, Ville - Marie Arthus-Duval, Malpertus
- Caïrus Madeleine, Genève - Thérèse Genicoud, Pomaretto - Walter Seddou, Johannesburg
(Transvaal) 1“ semestre - Vidossich Giuseppe,
Milano (10) - L. Olivetti-Revel, Ivrea - Medina
Balmas, P.ancalieri - Martinat Henriette, Inverso
Porte (5) - Avondet Marta, Prarostino (2) e 1927
- Gaydou Jean, Angrogna (1) - Coïsson M. née
Buffa, Angrogna - Peyrot EIvire, John, Chicago,
et 1929-30 - Voile Susette, Bobbio Pellice - Charbonnier Marie, New-Jersey, 1925-28 - Salvarani
M., Rapallo (5) - Tourn Naïf, Milano - Prof.
Vinay J. Pierre, Torre Pellice - Jouve Daniel,
Id. - Jouve Apolphe, Id. - Bertalmio M., Toulon
(l,50)-Coucourde Francesca, Firenze(8)-Avondet Paolo, Abbadia Alpina, 1926-27- Revel D.,
Luserna S. Giovanni - Bertin-Revel Lydie, Id.
- Gaydou Albertine, Id. - Salleng Fanny, Torino
- Salleng Susanna, Massello - Perrou Alexandre,
Villasecca - Ribet Pietro, Bovile - Grill Etienne,
Riclaretto - Pons Emmanuel, Id. - Clot Jacques,
Id. (5) - Peyronel Albert, Id., et 1927 - Bounous
Albert, Id. - Ferro Adele, Traverse - Peyrot G.
Francesco, Pinerolo - Rabaglio Sofia, Torino Pellegrini cav. Davide, Id. (10)- Cav. Emanuele
Rivoiro, Id. (10) - Marie Pastre, Torre PelliceSamuel Constantin, Prarostino (2) - Pasquet
Sofia, S. Secondo - Plavan Henriette, Prarostino
- Forneron F. v. Pasquet, Id. - Gönnet Jacques,
Id. - Berta Gardiol, Milano - Madeleine Rivoir,
Prarostino - Marthe Rivoir v. Gaudin, Id. Dina Rivoire, Firenze - Laurent Rivoir, Praro
stino, e 1927 (5) - Laurent Forneron, Id. - Emanuel Gay, Id., et 1927 - Maria Griglio, S. Secondo
(2) - Alexandrine Simondet, Prarostino - Matthieu Cardon, Id. - Luigia Pasquet, S. Secondo
- Pauline Avondet, Prarostino - Godino Alex.,
Id. - Madeleine Bonnet, Id. - Carolina Gaudin,
Id. - Marguerite Pasquet, Id. - Pauline Gaudin,
Id. - Amélie Gardiol, Id. - Avondet-Rivoire Lydie,
Id. - Michel Gaudin, S. Secondo - Paul Bouchard,
Id. - Bertin-Simond Mad., Inverso Porte (2) Teodoro Longo, Roma (2) - Sommani Anna,
Firenze - M. Giardino-Meynier, Asti (5) - Meynier Lidia, Genova (5) - Gönnet J., Luserna S.
Giovanni (2) - Suore Valdesi dell’Ospedale Protestante, Genova - Alliaud D., Pralafera (6) Pramollo: Alexis Peyronel - Long Albert - Alex.
Long - Madeleine Long - Josephine Long (2) Luise Long veuve (2) - Emile Long - Andrion
Enrico - Jules Bounous - Héli Balmas, et 1927
- Barth. Balmas, 1927 - Pierre Chauvie (10)
Daniel B. Beux - Frédéric Long - Jean Ribet David Grill (2) - Barth. Jahier - Charles Louis
Jahier - Lydie Bouchard-Jahier - Chauvie Madeleine, Angrogne (5) -Reynaud Henry, S. Germano
Chisone, et 1927 - Coïsson Auguste, Torre Pellice (2) - Coïsson Enrico, Asmara (2) - Rostan
Paolo, Pomaretto, et 1926-27 - Malan Alina,
Luserna S. Giovanni (5) - Jourdan Adelaide,
Marseille, 1° semestre - Dubs Alfredo, Firenze,
et 1927 (30) - Bonnet Sidrac, Luserna S. Giovanni (2) - Rostaing Cesare, Torino, et 1927 Rivoire Pietro, Bergamo - Maurin G. D., Sampierdarena (2) - Maurin G., Pinasca - Bert Gustavo, Susa - Coïsson Adelphine, Angrogna Long Giuseppe, Id. (2)-VoIaL., Luserna S. Giovanni - Pasquet Eugénie, S. Secondo - Michel
Bertalot, Prarostino - Berta Rostan, Torre Pellice (5) - Bertalot v. Klett, Pramollo - Trebino
Susanna, Genova (5). (A suivre).
L’Echo des Vallées, qid ne fait pas encore ses frais, sera infiniment reconnaissant envers ces abonnés qui, comme les
années passées, voudront ajouter un don
— petit ou gros — à leur abonnement
régulier.
Jean Coîssan» directeur-responsable
Terre Pellice - Imprimerie Alpine.
I
LIQUIDA
per fine stagione a prezzi sotto costo
tutta la merce esistente nei due negozi di
Via Roma, 2 • TORINO - Via Roma, 39
oltre SOO modelli di
Alcuni prezzi:
Princesse in cotone
Princesse in lana
Princesse in lana finissima
Princesse in seta ricamata
Princesse da sera
Mantelli velours de laine foderati seta
Mantelli con pellicia . . . .
Tailleurs in lana con pelliccia
Mantelli di pelliccia Lapin uso Lontra
Mantelli di pelliccia Lapin uso Coliscky
Mantelli di pelliccia Lapin uso Visone^
Mantelli Talpa, Visonette, ecc., ecc.
da L.
> >
>
>
>
>
»
>
>
>
>
>
50
125
150
lìO
250
125
200
200
850
7t<0
975
mk VISITA È IVtL VOSTRO INTERESSE
LIBRI RACCOMANDATI
Beppino, gioventù del Maestro Hayden, 3“ edizione, illustrato
Bimbi veri e vivi, di L. Tedaldi, illustrato
Bottoncino, di Lefeuvre, 2® edizione, illustrato
Commenti al Vangelo, di C. Bonavia ....
Dietro le Quinte, 3® edizione, illustrato ....
Elbano e Rosina, di A. Celli-Giampiccoli, 2® edizione
Famiglia del Missionario, di S. Longo, illustrato .
Martiri ed Eroi, di F. Christol, illustrato
Parabole di Cristo, di E. Bosio D. D., illustrato .
Per la mente c per il cuore, di N. Dotimi
Per non dimenticare, ricordi di alcuni veterani, di P. Bosio, illustrato
Più presso a Te, Signor..,,., di Giovanni Rostagno in brochure .
rilegato tela
Storia della Croce, di F. Christol, illustrato..........................
Viaggio in Terra Santa, di F. Bovet, illustrato ....
Vita di S. Pietro, di Teofilo Gay D. D...................................
3
7
4.50
55
4.50
3
355
47
10,
1.50
37.—
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
Raccomandiamo le seguenti pubblicazioni della
LIBRERIA LA LUCE..
LA RELIGIONE CRISTIANA, Ern. Comba, U. Janni, eoe. Compendio
delle verità fondamentali del Cristianesimo. Indicatissimo per
studenti e persone colte...........................................
CATECHISME EVANGELIQUE, edizione francese del precedente
i LA BIBBIA NEL GIUDIZIO DI ILLUSTRI ITALIANI, A. Jahier
AMORE E LUCE, T. Vassehot. Esposizione sintetica deU’insegnamento
di Gesù - 444 pagine...............................................
PIU’ PRESSO A TE, SIGNOR........, G. Rostagno. Pensieri brevi per ogni
giorno dell’anno.....................................In brochure
In tela
SERIE POPOLARE.
QUEL CHE PENSA FABRIZIO DELLA RELIGIONE, G. Banchetti
TELEGRAFIA SENZA FILI, G. Banchetti .................
RIVENDICA IL TUO PATRIMONIO, G. Banchetti . . . .
SERIE STORICA.
BREVE STORIA DEI VALDESI, Ern. Comba, con numerose illustrazioni e carta geografica. Circa 200 pagine.................
MARGHERITA DI FRANCIA, Silvio Pone. Dramma storico in 4 Atti
SANGUE VALDESE, S. P. G. Dramiuta Storico - Prologo e 3 Atti
IL MARCHESE DI ‘PIANEZZA, Gidseppe Rostain. Dramma Storico,
in 4 Atti ..............................................
LE’TTERE DI UN CARCERATO, A. Muston. Biografìa ed epistole del
martire G. L. Pascale '. ...........................
SERIE APOLOGETICA.
L’IDEA CRISTIANA DI DIO, T. Longo .
L’IMMOR'l'ALITA’ DELL’ANIMA, Longo (esaurito)
SERIE DI CONTROVERSIA.
L’AU’rORI’rA’ NELLA FEDE, TJ. Janni................................
L’IDEA CRISTIANA DELL’ALDILÀ’, U. Janni............................
LA CENA DEL SIGNORE, nella purezza dell’idea evangelica, U. Janni
STORIA LE’TTERARIA DELLA BIBBIA
lo - I LIBRI STORICI DELL’ANTICO TESTAMENTO, T. Longo
20-1 LIBRI DEI PROFETI D’ISRAELE, Ern. Comba
3» - I LIBRI POETICI E GLI APOCRIFI DELL’ANTICO TESTAMENTO. IL CANONE E IL TESTO DELL’A. T., Ern. Comba .
4o - I LIBRI STORICI DEL NUOVO TESTAMENTO. IL CANONE E
IL TESTO DELL’A. T„ T. Longo........................
5o - LE EPISTOLE DEL N-. T. L’APOCALISSE, Ern. Comba .
I CINQUE VOLUMI INSIEME.............................
RACCONTI PER FANCIULLI
IL LUMICINO SULLA MONTAGNA,’ N. Botfa (esaurito) .
IL MIO NIDO, E. Pasanari-Celli.............................
TRE MESI IN CAMPAGNA, S. Longo (esaurito) ....
FANCIULLEZZA, F. Buffa.....................................
L’EREDE DI TORRESCURA, N. Donini-Btjffa. Copertina e illustra
zioni di Enzo Gazzone...............................
RAGGIO DI PARADISO, S. Longo ..............................
LE DUE STELLE, N. Donini-'Buffa............................
IN MEZZO AI FANCIULLI, S. Longo ...........................
Prezzo Per Poeta Estera
Lire Lira Lira
3- 3,60 5,60
1 1,20 2,20
2,75 3,25 4,10,- 10,- 13,6,- 7,- 10,9,- 10,50 13,0,25 0,25 0,50
0,25 0,25 0,50
0,25 0,25 0,50
4,- 4,80 8,2,- 2,20 4,o 2,20 4,2,25 2,50 4,4- 4,80 81,50 1,80 2,60
2,25 2,75 42,- 2,40 3,60
2,25 2,75 4,2,75 3,25 44,- 4,- 54,- 4,- 54,- 4- 5,4,- 4,- 5,4,- 4,— 5,18,- 18,- 20,2,50 3,- 4, 3,50 5,1,50 2,- 2,70
3,50 4- 55.- 5,50 6,3- 3,50 5,3,- 1 3,50 5,3- 1 3,50 5
;; Indirizzare le ordinazioni IR IIRRFRIJV “ijV IlIPP TORRE PELLICE
mediante cartolina-vaglia a l.h i-iu» ____i_h u uug ,, (p„oviNcu di toriho)
NB. Chi deildera la raccamandaaiona aegiaasa Centesimi fïO
volete LA^ALUTE 9
TONICO
81C0ST1TUEHTE DEI SANGUE
» (Sorgente Angelica)
Acqua MineraledaTavola
0CDHDII;
IVIV
fÿSÜA
PURI
ITI
ubemI
fi
>o
tPTRITD,
RI^
L’ANTIRßüMATICO ABBADIA
contro
® SfiMfl
ñ
Í
. :
» mm PUBBLICITÀ’ A PAGAMENTO mm
Avvisi Commerciali : L. U.50 la linea - Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. 1 la linea - Avvisi economici, L. 0,95 per parola per una volta - L. 0,90 per due - L. <»,15 per tre. - Minimo L. 9. Tassa governativa in più — Pagamento anticipato.
risponde sempre allo scopo pel quale è
dal Chimico Farmacista Masoero preparato, perchè la sua efficacia è data ed
assicurata da autentiche guarigioni
ottenute.
Rivolgersi alla FARMACIA CHIMICA
MASOERO - Abbadia Alpina (a pochi
minuti da Pinerolo). Si spedisce franco di
porto in tutto il Regno contro cartolina
vaglia od assegno di L. 95 o L. 4iO per
per la cura completa.
NB. Nei casi di Gotta, specificare.
Deposito a Torino presso la Farmacia del
Corso - Via Saluzzo, 1 (vicino alla Stazione
P. N.)— Pinerolo; Farmacia Chimica Milano.
W
J
P.
.D.S.
Dottore in Chirurgia Dentaria
laureato e premiato alI'Univeraitè
di CINCINNATI (S. U.d'America)
avverte la sua Spettabile
Clientela che tiene aperto
ogni Venerdì un grandioso
STUDIO DENTISTICO, in
TORRE PELLICE, Piazza
Vittorio Emanuele.
Cura gratis ai poveri.