1
Compie-courant avec ]a Paste.
^RIX D A BONNEMENT PAR AN
^ Py g
Etranger . ' ! ,'6
■‘Allemagne, Autriche-Hongrie,
Belgique, Brésil, Danemark,
, Hollande, Suède,
Suisse, par abonnement
POBial selon V Accord de
ytenne Fp 3
Ou s'ahonne :
Au bureau d’Adrainistration;
■^«62 MM. les Paateurs; et à
1 >mp. Alpina à Torre Pellice.
^^jj)onnement ae paye d’avance,
Année XXXIII, N. 52,
29 Décembre 1898
Numéros séparés demandés avan
le tirage, 10 centimes chacun
il nnonces: 20 centimes par espace
de ligne pour 1 fois — 1$ cen*
times de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus.
S’adresser pour la Bédaetioa à M.
N. Tourn, prof., Torre [Pellice
et pour 1’ Administration à M.
Jean Jalla, prof,,Torre Pellice.
Tout changement d’adresse coûte
15 centimes, sauf ceux du com*
mencement de l’année.
L’ECHO
DES VALLÉES VAUDOISES
Paraissant chaque Jeudi
serea temoina. Act. I, 3. Suivant la vérité avec la charité. Eph, IV, 15. Que ton règne vienne. Matth. VI, 10
K O III III n i r e :
Avis très^ important — Echos de.... fin
tannée — Eyangétisatioii des Italiens
Suisse — Chronique vaudoise —
bibliographie — Elections commerciales — Remerciement — Informations
— Annonces.
Eclos de.... fin d’
Comme on le voit par une comhoutiicaliou i[ue nous publions plus
•Otti, l’Echo est obligé, bien à regret,
1, ”0 séparer de son imprimeur,
\ J. P. Malan.
Ce n est donc plus à l’Imprimerie
Alpina (jue les abonnements seront
'oçus dorénavant, mais à l’Impri••lerie Besson, aux Appiots.
Pour éviter tout retard, nous prions
•jos correspondants du dehors d’adresser les demandes d’abonne•Oents, envois d’argent, réclamations
il l’Administration de T‘'Echo
^os Vallées Vaudoises „, Torre
“ollice (Italie), et tout ce qui con
Cerne la réilactlon, échanges etc. à
I ** » jj, CL-iiaiJ^tîo c LU. fl
Rédaction de T “ Echo des Yallees Vaudoises „ , Torre Pellice
(Italie).
Un peu de conversation familière
avec nos lecteurs. F^’époque de l’année où nous sommes nous en oll're
une’excellente occasion, et tout le
monde est si bien disposé pendant
ces jours de fête, que nos lecteurs
nous permettront volontiers un peu
de bonne et franche causerie comme on la fait le soir au coin du feu,
quand on se parle à cœur ouvert
dans le doux abandon de l’intimité.
Et d’abord, un merci de cœur à
tous ceux qui nous ont aidé dans
notre tâche. Nos collaborateurs ne
sont pas très nombreux, mais nous
en avons quelques-uns de très fidèles. Vous ne trouvez pas toujours
leur signature, pas même leurs initiales au bas de tout ce qu’ils écrivent, et vous ne sauriez pas toujours
à qui adresser vos remerciements,
si..,, la reconnaissance vaudoise était
plus expansive, mais nous savons
bien, nous, à qui adresser les nôtres,
et nous pouvons vous assurer que
nous n’aurions pas eu le courage
de nous charger de la rédaction de
notre feuille, si petite soit-elle, si
nous n’avions pu compter sur leur
collaboration.
2
410
C'est vous dire combien peu nous
croyons pouvoir faire par noiisrnêraes. Elles vous paraissent bien
petites ces seize colonnes. Elles le
sont, en elîet, et s’il ne s’agissait
que de les remplir, même de les
remplir de bonnes choses, nous ne
serions jamais en souci. Mais nous
voudrions les remplir de la meilleure manière possible, c’est-à-dire
de ce qui répond le mieux au but
de notre journal et aux besoins de la
pcpulalion vaudoise, et cela, croyezle, est beaucoup plus dilficile qu’on
ne serait tenté de 1e croire à première vue. Aussi n’aurions nous pas
tort de vous prier de n’être pas
trop exigenls. Mais non, nous vous
dirons plutôt: Soyez exigents, vous
avez le droit de l’être, mais aideznous à répondre toujours mieux à
votre attente.
Vous aider ! Et comment? — Vous
n’aurez pas de peine à répondre si
vous rétlécbissez à ce qui manque
à VEcho. Vous avez souvent trouvé,
n’est-ce. pas, que notre journal ne
vous donne pas toujours aussi vite
que vous le voudiiez les nouvelles
de ce qui se passe dans les dillérentes paroisses des Vallées, dans
les diirérenles églises et stations do
l’Evangéli.sation et parmi le.s Vaudois
établis à l’étranger. C’est que, voyezvous, même un rédacteur de journal ne peut pas être partout. 11
nous arrive, ou de n’être pas informés sur ce qui se passe, même
d’important, ou de l’être quand les
nouvelles ne sont plus nouvelles du
tout. Il nous arrivera aussi, soyezen sûrs, d’être mal informés, si nous
ne le sommes qu’indirectement, Vous
avez donc à votre portée un moyen
bien simple de nous aider. Que tout
lecteur de VEcho qui a une plume
à sa disposition nous fasse connaître, ne l'ût-ce que par une simple
carte postale, les choses digne de
remarque qui se [¡assent près de lui.
Notre clironique en sera plus riche
et plu.s variée et les lecteurs vous
en sauront gré. Ne considérez pas
VEcho comme le journal d’une ou
deux personnes, on d’un comité infuiiment petit. Ne legardez que
comme vos représentants les quelques personnes chargées plus spécialement de s’en occuper. Voyez,
— dans cetle causerie l’amiliéi-e et
confidencielle, il est permis de tout
dire, u’est-ce pas — ne trouvezvous pas anormal que même les
choses qui ont un cai'aclère semiolficiel ne nous soient pas toujoui’s
communiquées, et qu’il arrive, parexemple, que la Rédactiorr du journal ne reçoive rietr sur les corrféretrces qui réuuisserrt tous les pasleurs d’une vallée? Inutile de multiplier les exemples.
Ce genre de collaboialion est à
la portée de beaucoup de lecteurs.
Ce n'est pas la seule dont VEcho
aurait besoin pour être toujours plus
à la hauteur de sa lâche. Les sujets
à traiter dans un journal comme le
nôlr-e sont nombreux et variés, carnous croyons qu’il ne i-emplirait
qu’une partie de sa mission en ne
i-eflélaiil (|u’un côté de la vie de
notre peujrle, 11 doli, selon nous,
s’iiiléiesser à tout: questions religieuses, ecclésiastiques, moi'ales, scolaires, économiques ; s’employer au
bien du peuple vaudois sous ses
diirérenls aspects, à son éducation
et à son pr ogrès dans tous les domaines. Il restera toujours fort loin
de ce but, aussi longtemps que
quelques peisoiines seulement s’en
occuperont. 11 sei'a dogmatique, histoi'iques, économique peut-être, suivant les aptitudes et les goûts du
rédacteur: il a eu plus ou moins
ces dill'érerrls caraclèr-es à diiTérettles
époques de son existence, mais il
rte répondra jamais aux dillérents
besoitts à la fois. A vous qui savez
écrire de tirer la conséqttetice pratique de ce que trous venotts de dire.
Il y aurait encore biett d’autre.s
manières de nous aider-. Eu leuillelanl les attcienttes armées de VEcho
des Vallées et du Témoin nous erttendons à plusieut-s t-eprises les ré-
3
411
ciacteurs déclarer, dans des occasions
comme celle-ci, (ju’ils ne lont nullement une spéculation. Celle déclaration, nous ne l’avons jamais
Faite, parce qu’il n’y a plus personne
(à supposer qu’il y en ail jamais
eu") qui puisse penser qu’il y ail le
moindre bénéfice à retirer d’une
telle entreprise. Mais on croit généralement que le journal se suffise
maintenant à lui-même, c’est-à-dire
que le produit des abonnements
couvre les frais d’impression et
d’expédition. Gela n’est pas lout-àfail exact. Il est arrivé un peu plus
prés de ce but, voilà tout. C’est
pourtant ce que nous voudrions.
Nous croyons, nous, que nous y
arriverions bientôt si nous pouvions
obtenir cette collaboration active et
variée que nous réclamons. Mais ne
répétons pas ce que nous avons dit
plus haut. Nous voulons suggérer
ici à une nombreuse classe de lecteurs un moyen très simple de nous
aider en s’aidant à eux-mêmes. De
nos jours la publicité occupe une
grande place dans les al'i'aires, et
VEcho s’adresse à un public plus
nombreux que ne l’indi(|ue le nombre de ses abonnés.
Que les Vaudois qui ont un commerce ou une industrie, un hôlel
ou une pension etc. etc. se servent
de la huitième page de VEcho comme
moyen de publicité. Ils feront leur
intérêt et rendront au journal un
service dont nous leur serons vivement reconnaissants, car ils nous
aideront, indirectement, à mieux
faire. Noire ambition est modeste,
mais nous en avons: par exemple
celle d’ajouter de temps en temps
un petit supplément, quand la matière abonde et que nous sommes
obligés de laisser en arrièi'e des
choses importantes, faute d’espace.
— El puis, si nous avions plus de
moyens, qui sait quels autres rêves
audacieux nous formerions! Rem
plissez nous notre 8® page d’annonces payantes, et vous verrez.
Après vous avoir dit ce que nous
voudrions obtenir de vousj nous
devrions vous dire ce que nous
voulons être. Nous serons sobres
de promesses. Nous ferons de notre
mieux pour répondre à votre juste
attente, et si vous ne nous laissez
pas seuls à la tâche, nous espérons
y réussir au moins en partie. Nous
nous elïbrcerons de respecter toutes
les opinions et de donner libre
cours à la discussion, en évitant
toute personnalité. A côté ou plutôt au dessous des deux mots qui
forment l’épigraphe du journal : vé~
rilé et charité, nous désirons écrire
ces deux ci: indépendance et i’mparlialilé. Ce n’e.st pas toujours
facile, mais là tendront nos efforts.
Permettez-nous en terminant de
remercier très particuliérement ceux
d’entre vous (¡ui nous ont témoigné
de la sympaltiie, et veuillez nous
la continuer. Que Dieu bénisse notre [letit journal pour le bien spirituel, moral et matériel de notre
peuple.
N. T,
fvangélisatlon des Italiens en Suisse
Il y a quelque temps déjà que
nous avons reçu le quatrième rappsi't (1897-1898) de l’œuvre d’évangélisation parmi les ouvriers italiens
résidant dans le Canton^ de Vaud.
À Lausanne, l'œuvre a été rendue
particulièrement difficiie parlesouftle
empoisonné de l’anarchie, dont l’intluence délétère s’est fait sentir plus
que par le passé parmi ces multitudes d'ouvriers italiens trop enclins
à prêter l'oreille à d’indignes patrióles qui cherchent à exploiter les
plus bas instincts de l’humanilé.
« Peu de temps avant que nous
ouvi'ions la salle de la place du
Tutinel, nos adversaires, les socialisies-anarchistes ouvraient une vaste
salle à la rue de la Madeleine. Et
comme on y débitait toutes espèces
de boissons fermentées et qu’on y
4
- 4iâ
donnait des apeclacles-concerls pour
amuser et amorcer nos ouvriers, il
est évident que le- succès était de
ce côté. Cette salle était archibondée
le samedi et le dimanche. On y
prêchait ouvertement l’anarchie, l’esprit de révolte, chauiïant le cerveau
de nos ouvriers à blanc, les excitant
à la haine féroce contre les riches,
les patrons, tes autorités, les têtes
couronnées et surtout la haine contre Dieu.
«C’est de cette taverne qu’est
sorti Luccheiii et tant d’autres bêles
fauves de la même espèce, à nous
connus. Quoi d’étonnant qu’on nous
ait déclaré une guerre de tous les
jours ?
w S’ils s’étaient contentés de nou.s
gu'atifier, nous et les nôtres, des
épithètes de jésuites, d’amis des
bourgsois de Lausanne, de vendtis,
de mangeurs de chocolat, cela ne
vaudrait pas la peine d’en parler
ici. Mais il y a eu plus que cela,
Pour détourner les ouvriers de venir
dans nos réunions, ils ont inventé
toute espèce de mensonges: «Le
pasteur italien, disaient-ils à nos
trop crédules ouvriers, est un mouchard, un agent secret pe la police
italienne, payé par le roi Humbert
pour signaler nos noms aux autorités
du pays afin de nous pincer quand
nous retournerons chez nous cet
hiver ».
<i lis ont essaye de terroriseï' ceux
de nos membres les plus en vue,
les menaçanl ouvertement de leur
faire perdre le travail et de leur
enlever les ouvriers qui prenaient
pension chez eux, s’ils ne ce,ssaient
de faire partie de l’Eglise qui se
réunit au Valentin.
« ,4ussi, lorsque nous apprîmes
l’atroce forfait commis à Genève
sur la noble et humble impératrice
d’Autriche, nous ne fûmes pas extrêmement surpris. Depuis un certain
temps nous avions le pressentiment
qu’avec de pareils chefs de file les
choses ne pouvaient que se gâter.
P aurait fallu entendre les di.scours
prononcés sur la place de Beaulieu
le jour du D*' mai dernier, particuliérement ceux prononcés en italien ! Jusqu’à ce jour nous n’avions
rien entendu d’aussi violent. Ces
discours, faits de haine, étaient tragiquement féroces. Ceux qui les ont
entendus comme nous auront pensé
que de sinistres projets seraient
bientôt mis à exécution. Un millier
d’ouvriers applaudissaient avec frénésie, Quant à nous, nous fûmes
saisi d’une douloureuse et profonde
pitié pour nos pauvres compatriotes.
Nous ne pouvions que répéter les
parole.s du Christ: « Père, pardonneleur, car ils ne savent ce qu’ils font».
Nous aurions voulu pouvoir dire
quelques mots k ces ouvriers, mais
ce n’était pas facile dans un moment
si surchauiïé. Et comme nous devions
avüii' le soir de ce même jour une
réunion dans notre chapelle, nous
I profilâmes des circonstances, M.
Luigi Bossi et nous, pour faire annoncer dans les rues qu’une conlérenee serait donnée en réponse.
La réunion fut nombreuse, calme
et laissa une bonne impression ».
Les membres de la congrégation
ont heureusement résisté à l’entrainement et sont restés fidèles. Le
rapport cite plusieurs faits réjouissants.
L’œuvre se poursuit à Vevey et
à Montreux, où il y a de petits
groupes d'italiens qui ont été gagnés
par l'Evangile, et, pendant la bonne
saison, a La Sarraz, Morges, Roi le,
Cully, Ollon, Chesiéres et Gryon.
A La Sarraz la lâche de l’évangéliste (M. Tourn) a été singulièrement
facilitée par deux italiens, Paul
Berlin, l’habile artiste à qui le nouvel
hôpital de Saint Loup doit ses beaux
parquets en mosaïques italiennes,
et l’entrèpretieur Zali, converti luimême à l’Evaugile, ainsi que sa
femme, et qui occupe à lui seul 60
à 70 ouvriers. '«S’il y avait beaucoup d’entrepreneurs qui vinssent à
nos réunions avec leurs ouvrier.s,
comme c’est le cas à La Sarraz,
5
- 413
notre œuvre d’évangélisation ferait
certainement d’immenses progrès.»
M. le pasteur Porta, dont un de nos
correspondants entretenait dernièrement les lecteurs de VEcho, a
aussi aidé nos amis en mettant à
leur disposition sa charmante petite
chapelle.
Quelques chiffres: 146 membres
communiants à Lausanne, Vevey et
Montreux, 43 catéchumènes, 89 enfants à deux écoles du dimanche,
115 élèves adultes à l’école sèrale.
«24 personnes ont fait profession de
croire dans nos réunions de cette
semaine dernière ».
Une œuvre analogue vient d'être
entreprise par les soins de M. Rodio à Zurich et dans les environs,
où les italiens se comptent par dizaines de milliers.
CHRONIQUE VAÜDOISE
Noël à l’Orphelinat« Gomme on
aime tou,iours à les voir ces chères
enfants, qui, après avoir perdu tout
ce qu’il y a de plus nécessaire à la
■vio du corps et à celle du cœur,
retrouvent, dans cette institution,
soins tendres et dévoués, affection,
famille. Avec quel plaisir elles regardaient, samedi, ce magnifique
sapin si bien garni, si richement
illuminé, et ces beaux cadeaux rangés en bon ordre à leur intention!
Avec quel entrain elles chantaient,
récitaient et répondaient aux questions qui leur étaient adressées sur
la signification et le caractère de
cette fête. Et pendant que nous les
ccoufions, nous observion.s leurs figures épanouies et respirant la santé,
ffui en disaient long sur les soins
ffo’elles reçoivent, et nous sentions
oti nous-mêmes comme nous ne
1 avions .jamais senti combien nous
devons bénir Dieu de noua avoir
donné cette maison; notre pensée
portait avec reconnaissance sur |
foutes les personnes qui s’occupent
de cet établissement, sur tous ceux
qui contribuent par leurs dons à sa
prospérité, et, en ce moment-là, fout
particulièrement sur ceux qui avaient
pensé à procurer de la joie à ces
chères enfants en leur offrant cette
fêle, ~ et nous jouissions presque autant que nos tout petits, qui, invités à
partager la joie - et les bombons - des
orphelines, ne pouvaient détacher
leursgrands yeux de cet arbre enchanté. Que Dieu bénisse l’orphelinat
et tous ceux qui s’cn occupent de
quelque manière que ce soit.
A propos d’arbre de Noël, nous
lisons dans la Provincia di Mantova
qu’une très jolie fêle a eu lieu samedi soir dans l’habitation de M.
Em. Longo, pasteur à Manloue, à
la grande satisfaction, non seulement
des enfants (qui ont tous reçu de
beaux cadeaux), mais des nombreux
spectateurs, « accourus, soit pour voir
la joie de leurs enfants, soit pour satisfaire leur curiosité de savoir comment les évangéliques célèbrent
Noël ».
BIBLIOGRAPHIE
Alix jeunes filles: Les Ennemis
(le la jeunesse, nouvelle série d’études morales et sociales. Deuxième
édition. 'Vals-les-Bains, imprimerie
et librairie E. Aberlen. Prix 3.50.
Il y a deux ans, nous recommandions chaleureusement à nos jeunes
lecteurs la première série de ces
études morales et sociales, intitulée,
comme celle-ci, les Ennemis de la
Jeunesse et adressée aux jeunes
gens. Voici maintenant une seconde
série, adressée aux jeunes filles, qui
en est déjà à sa deuxième édition‘
preuve qu’elle a été aussi bien accueillie et aussi appréciée que la
première.
Ce volume, comme le précédent,
est écrit par plusieurs auteurs, dont
chacun s’attaque à un ennemi par-
6
- 414
ticulier Gela ne nuit millemenl à
runilé (lu livie et lui donne une
variété de style et de poinis de vue
([ui en augmente l’intérêt. En el't'et,
quoi(]ue le.s sujets c}ue l’on y traite
soient des plus sérieux, la lecture
en e.'it facile et attrayante. Les portraits de Girouette, de Poseuse, de
Poupée de e si (¡racieusement égoïstes », .sont de petits chefs-d’œuvre.
La pointe de malice n’y manque
pas, mais l'auteur n’est jamais si
sérieux, si tristement sérieux, que
quand il a l’air de rire. Après ces
plaies sociales vient une série d’études sur Véducalion et le milieu,
bien propres à nous faire réfléchir
— puis (juatre chapitres saisis.sanls
sur les victimes du travail, les vie
limes de l’instruction, les victimes
du célibat et les victimes du mariage, et enfin une dernière partie
qui est le couronnementdel’ouvrage:
vers l’Idéal. Ou voit par ces sujets
(et nous n’avons cité que les principaux) quelle est l’importance de
ces éludes, et nous recommandons
vivement ce livre à nos jeunes lectrices et à leurs familles. 11 se recommande aussi tout naturellement
aux Unions chrétiennes de jeunes
filles, auxquelles if fournirait d’excellents sujets d’entretien et de
conversation.
Nous ne pouvons aujourd’hui parler convenablement du Guide des
Yallées TaHdoisos, qui vient de paraître par les soins de la Société
Vaudoise d'Utilité publique. Ce beau
volume de 338 pages, avec ses 30
gravures hors texte et sa grande
carte topographique, la plus complète et la plus exacte sans contredit
qui ait été faite jusqu’ici des Vallées dans leur ensemble, représente
un travail considérable et constitue
un ouvrage digne de tout éloge, et ce
n’est pas une banalité de dire qu’il
comble une lacune, car un guide
complet de nos Vallées n’existait
pas, et il était désirable qu’il existât.
I 11 est fait et, pour aulant que nous
pouvons en juger par un premier
et trop rapide examen, bien fait.
Nous en reparlerons quand nous
aurons eu le temps de l’examiner
plus à fond, comme un tel ouvrage
mérite de l’être. Mais n’attendez pas
notre article bibliographique pour
vous le procurer,
Monograpliio sur dévéluppenmnt
intellectuel dans nos Yallées pendant les 50 dernières années. Instruction primaire — Population
légale des Vallées Yaudoises au
31 déc. 1897, comparée à celle de
mai 1844, Torre Pellice, typ. Besson
1898.
Belle brochure de 62 pages grand
format, d’une impression claire et
nette. Ges deux éludes ont été, comme le Guide, préparée par des commissions expressément nommées par
la Société d’Utilité publique. Elte.s
sont rédigées avec beaucoup de soin,
la première par M. le prof. J. J.
Malan, la .seconde par M. le prof.
Goïsson. l.es statistiques, sont très
exactes et les observations qui les
! accompagnent très instructives et
propres à nous inspirer les plus
sérieuses réflexions.
Le livre, dont la Table, la Société
pédagogique et la Société d’Utilité
publique se sont partagé les frais
d’impression, se vend au prix de
30 centimes au profit de la caisse
(le retraite des régents. Que cliacun
de nos lecteurs s’empre.sse de 1’»'
cheler et il contribuera à une bonn®
œuvre, eu même temps qu’il s®
procurera un ouvrage utile et ht^'
tructif.
Bandiera Bianca, almanacco illii'
strato per la pace. Anno X“. .C’e®f
notre vieil ami «Giù le armiì
.se présente sous un nouveau noiH)
agrandi et eniiebi, avec des artici®’*
d’une quarantaine (fauteurs dilféreii^®
et une quantité d’illustrations, dou^
plusieurs sont des caricaturée as*®
7
- 415
bien réussies. Il est publié par I’Uniori Lombarde et se vend 30 centimes. Ceux qui désireraient s’en
procurer un certain nombre d’exemplaires pour les distribuer, n’auraient qu’à s’adresser au Comité de
la Paix, à La Tour.
Yiagglatori, dove andate? Firenze, prem. tip. e libr Claudiana,
"1899. Brochure de 16 pages, publiée
par M. Ribetli. Prix 5 centimes.
N. T.
Un bon catéchisme. — M. le pasleur A. Decoppet vient de publier
un Catéchisme populaire (\n\R réussi
à être cour t sans être sec, chose qui
ii’est nullement facile. Simple, édifiant et populaire, ce catéchisme
expo.se d’abord clairernent la leçon
qui doit être expliquée aux élèves
avant de la leur faire apprendre.
Puis il donne quelques versets que
les catéchumènes apprendront sans
peine et enfin des questiorrs claire.s
^ussi et précises sur le sujet que l’on
■vient de traiter.
Ce système est le fruit d’une lon8ue expérience, et il ne manquera
pas de donrter de bons résultats.
E. B.
ELECTIONS COMMERCIALES
M. le chev. Paul Meille nous
envoie, avec prière d’insertion,
la communication suivante, publiée
dans la Gazzetta del Popolo du 20
décembre. Nous rre la traduisons
pas, tous ceux à qui elle s’adresse
pouvant la lir'e en italien.
11 sottoscritto, mentre si rassegna
all’imparziale ed autorevole decisione
presa dalla spettabile Camera di
Commercio ed Arti di Torino in sua
\*^edula del 15 coi r., a l iguai’do della
^'la candidatura a consigliei;e di
questo onorevole Consesso, ritenendolo ineleggibile per il fatto che a
sensi degli art. 11 e 12 della vigente
legge sulle Camere di Commercio
la sua qualilà d’ammiiiisti’atore non
bastava ad autorizzarlo ad assumere
tale mandato, si sente in dovere di
esprimere pubblicamente i suoi più
vivi e cordiali ringraziamenti ai 3200
elettori commerciali di questo Distretto che benignamente vollero
onorarlo del loro voto, in pari tempo
che agli .spettabili Circoli ed alle
benemerite Associazioni locali die si
compiacquero appoggiare la sua rielezione dandogli così una lusinghiera
dimostrazione di fiducia e stima di
cui serberà gradita memoria, pronto
.sempre ad interessarsi, anche senza
alcun mandato ufficiale, a quanto
possa concorrere al progresso ed
incremento economico, industriale
e commerciale di questa importante
regione della nostra cai'a patria.
Torino, i9 dicembre i898.
Meille Paolo.
Après 18 ans d’activité non interrompue,
le soussigné propriétaire de l’Imprimerie
Alpine, ayant urgent besoin de repos, moral surtout, et n’ayant pas trouve parmi
les Vaudois à qui remettre à temps son
établissement, doit, pour prendre des vacances, suspendre les travaux.
Soit qu’il vende ¡'Imprimerie à d’autres,
soit qu’elle reste vaudoise par actions,
le soussigné remercie cordialement ceux
qui, malgré ses faiblesses, ont bien voulu
lui conserver leur pratique jusqu’à ce
jour.
Qu’ils agréent les meilleurs voeux de
leur reconnaissant et dévoué
J.-P. MALAN.
En prenant congé de M. Malan, nous le
remercions cordialement de tous les services qu’il a rendus à notre journal pendant
ces neuf ans ; nous formons des vœux
pour que le repos qu’il va prendre lui
rende vite toute sa santé et les forces
physiques et morales éprouvées par tant
d’années d’un travail fatigant et ininterrompu, et nous souhaitons que l’industrie qu’il a si courageusement entreprise il
y a 18 ans continue à être entre les mains
de vaudois et à s’exercer au profit de la
population vaudoise.
Réd.
8
— 416
PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ DUCTILITÉ PUBLIQUE
330 pages de texte
30 gravures
Une grande carte topographique à cinq couleurs
PRIX- L. 3 — Relié toile et or L. 4 {franco)
S’adresser au Président de la Société: D*" D. Rivoil*, Torre Pellice
DÉPÔTS:
A la 'Foiii'i Chez les libraires Gilles et Jourdan. ^
Turin : Chez le Concierge du temple, Via Pio Quinto, 15.
INFORMATIONS.
Le.s billets d’aller et retour seront valables du 30 décembre à tout le 3 janvier,
et du 5 à tout le 9 janvier.
— Deux bourses de 450 francs, pour
Wois ans, seront assignées cette année aux
etudiants lycéens nés dans l’arrondisseracnt
de Pignerol. Les concurrents devront faire
\a demande, sur papier timbré de 60 c., à
la présidence du Conseil scolaire provincial
jusqu’au 25 janvier.
La députation provinciale a autorisé le
payement des frais de caserne pour les
carabiniers à la Tour et au Perrier.
Alionneinents payés:
Diacoiiosses juives. Un ordre de
diaconesses juives vient de se fonder à Jérusalem* Il comprendra les
jeunes femmes et jeunes fdles qui
veulent se consacrer aux- soins à
donner aux malades et à l’instruction de la jeunesse. De la Palestine,
l’activité (le l'ordre s’étendra si les
yamx des fondateurs s’accomplissent
à toutes les communautés juives du
monde entier. En s’engageant à observer scrupuleusement les règles
du judaïsme, les soeurs pourront
. néanmoins accorder leurs soins à
tous ceux qui soulh-ent, quelles que
s()ient leur religion et leur origine.
Lest, paraît-il, la première institution de ce genre parmi les Juifs.
Pour 1898: MM. Poét, Chabriols; M. Salomon, Bobi; M. Long, S. Germain; H. OenreBcrt, Vlllesêche; Pontet, Turin; Küiitzel,
Berlin; Lake, Angleterre.
Pour 1899: M.mes Coisson, Appiots ;
Beckwith; Gardiol, Bobi; Monnet,Maneitle
Pa.scal, Chabran; Pellegrin, Perrier; Keynaud, Berfcalot, Abbaye ; Pascal, J. P, Revel,
Pignerol; Forneron, Coazze.; Pons, Spezia;
A. B. Tron, Bordighara; J. Rostagno, Rome;
Chauvie, Turin; Rivoir, Elbe; Eynard, Palermo; Peyron-Bidau, Pau; Bertalot, Cardiff; Charbonnier, Stevenage; Gilty. - Griset, E.'Pinaehe échéance 31 août 1899.
L’année 1897 “nous est encore due par
MM. B. Prache, S. Jean; M. Rostan, S. Germain; Emraer, Milan.
S’adresser au président de la Société, D' Rivoir et aux régents, paroissiaux.
J. P. Malan, Gérant
Torre Pellice — Imprimerie Alpina
I
GUIDE DES VALLEES VAUDOISES
PUBLIÉ PAR LA
SOCIÉTÉ O’UTIUTÉ PUBLIQUE
brochure contenant:
ifoiio^rapliicsi sur 1’ Instruclion
élémentaire et sur le mouvement
de la population des Vallées Vaudoises. Prix 0,30.
(Se vend au proiit de la caisse
de retraite des régents).
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