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N® 50
V4LLËES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Vallées Vaudoises...................
Italie (en dehors des Vallées) et Colonies
ni»”eurs abonnements à la ni gpett.
Etats-Unis d’Amérique . . . ^ itm
doll.
S
S
On s'abonne : à Torre Pellic __« nuministration de VÉcho (Via
Arnaud, 31); dans toutes les paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D'AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur,
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N® 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
sse coûte 30 centimes, sauf
Le Numéro : 20 coitimes
Tout changement d’adresse coûte 30 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
Que tontes les choses vraies, honnêtes, {nstes, pures, aimables....^ dignes de lonange, occupent vos^ensée^(Phil. IV. 8).
8
S
3(L»XDR.:)e.
Il a été tiré de ce numéro quelques centakies d’exemplaires destinés à faire connaître (aux lyàllées) notre jcmmal aux
personnes.., qui ne Vauraknt jamais vu et
par conséquent jamais lu ! On prétend
qu’il y en a et, quelque incroyable que soit
la chose, il paraît qu’ü n’est pas permis
d’en douter.
Nou^ adressons donc, à titre gratuit, un
certain nombre d’exemplaires à chaque
Pasteur de nos paroisses des Vallées, les
priant instamment de les placer avec sagesse, c’est-àdire seulement auprès des
personnes qu’ils jugent susceptibles de s’abonner. Nous savons qu’ils peuvent compter sur la collaboration spontanée des
Unions Chrétiennes qui nom ont offert
leurs services dans le but de concourir à
la diffusion du « journal vaudois ». Nous
nous souhaitons bonne chance, n’est-ce pasf
Les nauveaux abonnés recevront le journal à partir du prochain numéro.
L’Adaonistration .
ÌMH1I vieDl le [lépnile..
« Reste avec nous... ».
(Luc XXIV, 29).
,^Voici ce qui se passe à un certain âge :
l’homme, qui sent avec quelle rapidité s’écoulent les années, se contente toujours
moins des apparences, désirant s’attacher
toujours davantage à des réalités. On est
encore sensible aux cadeaux, mais on l’est
davantage à l’affection : d’autre part on
ne se contente plus d’adresser de simples
vœux à ceux que l’on aime, mais on prie
pour eux ; on sent le besoin d’intercéder
auprès du Père en faveur de ceux auxquels on souhaite une bonne année. En
d’autres termes, on fait entrer toujours
davantage Dieu dans sa vie et on veut .
toujours moins d’une vie sans Dieu.
Qu’ont-ils voulu les disciples d’Emmaüs?
La réalité de la présence de Jésus. Ils
étaient tristes, le jour déclinait, ils allaient
être seuls... Aussi, comme il leur sembla
que le Seigneur voulait aller plus loin, « ils
le pressèrent en disant : Reste avec nous,
(»r le soir approche, le jour est sur son
déclin ».
Cette prière des disciples qui exprime
leur désir, je veux te l’apporter, cher lecteur, en cette fin d’année, en guise de vœu.
La prière d’Emmaüs est une prière pressante, ayant pour objet Jésus-Christ,
prière dont les disciples ont aidé l’exaucement.
1" Prière instante, tout d’abord. « Ils le
pressèrent », nous est-il dit, et le Seigneur
céda à leur contrainte. L’instance dans la
prière, la prière-ïutte, la prière qui n’est
pas du bout des lèvres seulement : voilà
ce que Dieu attend de nous. C’est la prière
que connut Abraham en intercédant avec
hardiesse en faveur des « villes de la
plaine » ; c’est celle que connurent Jacob
au torrent de Jabbok et Moïse en luttant
avec Dieu sur la montagne ; c’est la prière
de Jésus au jardin de Gethsémané.
Les deux disciples sentent que si cet ami
s’en va, il n’y a plus que la nuit avec sa
solitude : aussi « le pressèrent-ils » de rester. Il doit en être de même pour nous;
ici-bas, même les heureux sentent l’insuffi
sance de la vie : il n’y a que la présence
du Christ qui puisse satisfaire et calmer.
Aussi, en cette fin d’année, nous sentonsnous poussés à nous écrier ; « Reste avec
nous, Seigneur ! ». Ce n’est pas une prière
de détresse que la nôtre, où il y a cependant un sentiment de mélancolie au fond
de notre cœur à la pensée de la nuit...
2 Prière ayant pour objet Jésus-Christ.
C’est là le deuxième caractère de la prière
des disciples d’Emmaüs. C’est Lui, c’est Jésus qu’ils veulent et c’est à Lui qu’ils demandent de rester. Nous devons demander
non seulement les grâces de Jésus-Christ,
son pardon, sa tendresse, sa miséricorde ;
mais, en vertu de ce besoin du réel dont
nous avons parlé, il nous faut avoir une
réalité : il nous faut avoir Jésus-Christ.
Les disciples ont senti le vide qu’il y a sans
Jésus. Cette impression est ressentie aujourd’hui encore par les âmes solitaires,
par les âmes qui pleurent, les âmes qui
ont été vaincues par leurs péchés, les âmes
qui ont peur de la mort et de l’éternité,
en un mot, les âmes dans lesquelles descendent les ombres du crépuscule. Il leur faut
une réalité à ces âmes pour remplir ce
vide, lorsque vient la nuit; cette réalité
c’est la personne vivante du Sauveur qui
agit spirituellement aujourd’hui encore sur
les âmes en y pénétrant tantôt comme un
feu qui purifie, tantôt comme une étinceUe
^ui enflamme, tantôt comme un baume qui
guérit et tantôt comme une lumière resplendissante qui dissipe les ténèbres. Dès
lors, plus de solitude, pas même dans l’immensité du désert ou dans le silence de la
nuit ; plus de douleur insupportable même
au sein de la déception la plus cruelle ou
de la maladie incurable ; plus d’effroi ni
de désespoir en présence de la mort, puis,qu€ le cœur est rempli de la présence de
Celui qui a « les paroles de la Vie Eternelle ».
3“ Prière dont les disciples ont aidé l’eocaucement. Ils ne demandent à Jésus de
rester que quand ils eurent l’hôtellerie : ils
avaient alors un asile à lui offrir. Le fait
est historique : voyons-y une image. Nous
devons avoir un cœur capable et disposé à
le recevoir, un cœur humble, sincère et
droit. C’est là ce que Jésus aime à trouver
en nous. S’il y a un obstacle à sa présence,
si dans notre cœur se trouvent des sentiments de haine contre notre prochain ou
un désir de vengeance ou un amour insensé des biens de ce monde ou un interdit
quelconque, inutile d’inviter le Seigneur.
Peuttll loger chez un tel homme ? peut-Il
loger chez ceux qui, occupés et préoccupés
uniquement de leurs intérêts matériels,
n’ont pas un instant à lui offrir ? — C’est
très beau de désirer la présence du Christ,
mais il faut l’aider à entrer, il faut lui
préparer la place.
« Reste avec nous, car le soir approche,
le jour est sur.son déclin».
Le jour décline : c’est une objection
qu'on à faite à la Sainteté du Maître ; on
a dit : «Il n’est pas honnête. Il n’est pas
sincère puisqu’il permet à la nuit de me-nacer ses disciples, lui qui a promis d’être
toujours avec eux...». Il aurait été plus
loin, en effet, si on ne l’avait pas invité à
Emmaüs, et II aurait laissé les disciples
dans la solitude et leurs yeux n’auraient
point été dessinés... — Il veut -bien rester
avec nous, mais à la condition qu’on l’invite: Il ne viole pas le' domicile. Il ne force
pas la porte : « 'Voici, dif>-il, je me tiens
a la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai
chez hn, je souperai avec lui et lui avec
moi» (Apoc. III, 20).
Tu es libre, cher lecteur ; tu auras le
Christ, si tu le veux. Si tel est ton désir,
crois à Sa présence même sans la sentir.
' D. P.
EPHEMÉRIDES VAUDOISES
14 décembre 1685
Le Roi de France pousse le Duc de Savoie
à expulser les Yaudois.
Le 18 octobre 1685, Louis XIV, en révoquant l’Edit de Nantes, que Henri IV
avait déclaré devoir être perpétuel et irrévocable, avait commis la plus grande des
nombreuses iniquités de son long règne,
en même temps que la plus ruineuse pour
la- France : celle qui dépeupla le Dauphiné,
les Cévennes et le Languedoc, qui ruina les
il(^ssanfes industries du Midi et qui priva
pays de 600<000 de ses meilleurs citoyens, pour en enrichir les .pays ennemis.
Persuadé par son confesseur que le moyen le plus sûr de se faire pardonner par
Dieu les scandales de sa vie privée, c’était
de ruiner le protestantisme, Louis XIV
s’efforça d’appliquer son système de conversions forcées jusque hors de ses frontières. Cela lui était facile pour les Etats
de Savoie, qui étaient alors, de quelque
manière, sous son protectorat. Il commença
donc à harceler Victor Amédée II, au moyen de son ambassadeur d’Arcy, avec un
cynisme et une arrogance qui allaient
croissant.
Dès avant la signature de l’édit, les féroces dragons, que l’on a appelés les missionnaires bottés, avaient été envoyés dans
la vallée de Pràgela. Le succès de ces
étranges prédicateurs du catholicisme fut
merveilleux : la vallée, toute protestantè,
devint en peu de jours catholique. Il est
vrai que près des deux tiers des habitants,
préférant tout perdre plutôt que de professer une religion 'fondée sur de tels principes, abandonnèrent leur patrie avant la
fin de l’année.
Le roi r ignorait-il ou n’y donnait-il pas
d’importance? Le fait est qu’il décida d’appliquer la même prédication du sabre aux
communes, en grande majorité vaudoises,
de Pérouse, Pinache et Villar, annexées à
la France depuis un demi-siècle. Il écrivit
donc à d’Arcy : « La plupart des religionnaires des vallées du Dauphiné, qui sont
voisines du Piémont, ayant été convertis
par le logement de mes troupes, j’ordonne
au gouverneur de Pignerol d’essayer de
faire la même chose dans les vallées qui
sont de son gouvernement ». De. là partirent les ancêtres de ceux qui habitent encore, en Allemagne, Pérouse, Pinache, le
Serre, Gros et Petit Villar. « Mais », ajoute
le roi, « je désire que vous exhortiez le duc
de ma part à se servir des mêmes mesures
pœnt qu’il n’ait le même succès ».
Le clergé piémontais y poussait de son
dans les vallées de ses Etats, ne doutant
côté ; le ministre Trucchi, enrichi par ses
rapines et dont le palais est encore appelé
à Turin la OMaison du Diable, déclarait la
chose aussi facile que glorieuse et avantageuse. Mais le jeune duc était lié par des
promesses avec les 'Vaudois ; il lés avait
naguère remerciés publiquement pour leuj;
vaillance dans les guerres de Gênes et du
Mondovl ; il remarqua encore que ses ancêtres avaient essayé plus d’une fois cette
entreprise, sans y réussir.
Rien n’y fit. Le roi devint plus pressant,
remarquant qu’on n’arriverait jamais à attirer ces peuples au cathdicisme « par des
exhortations et des voies de douceur»,
qu’il fallait les contraindre. Pour gagner
du temps, le duc envoya l’intendant Morozzo aux Vallées afin d’étudier l’humeur
des Vaudois et leurs résolutions.
C’est alors que Louis XIV, habitué à voir
tout plier sous sa volonté tyrannique, écrivirià son ambassadeur, le 7 décembre : « Je
vois que toutes les instances, que vous
avez faites auprès du duc de Savoie pour
l’obliger à e^mployer son autorité et même
ses forces à ramener ses sujets de la Religion Pr. Réformée à l’Eglise Catholique,
n’ont fait jusqu’à présent aucune impreS-«
sion sur l’esprit de ce Prince ». Il ajoute
que, si les Vaudois accueillaient les Huguenots cha^és par la Ré-vocation, le duc lui
donnerait, par l’insolence de ces hérétiques, de si justes sujets de mécontentement qu’il ne pourrait plus avoir pour lui
la même amitié que jusqu’alors.
Devant cette menace, à peine voilée, du
puissant roi de France, le jeune duc promit de céder. Mais il continua à traîner en
longueur ; aussi le roi revint-il à la charge,
le 14 décembre, offrant le secours de ses
troupes contre les Vaudois et laissant entrevoir que, en récompense de son zèle, le
pape pourrait être induit à donner à Victor Amédée l’investiture de la Principauté
de Masseran.
Le fanatisme du pape et du roi eurent
enfin raison de la faiblesse du duc de Savoie qui, après quelques tergiversations,
émana l’édit injuste et cruel du 31 jan^
vier 1686. J. J.
Me^^ieu?^ le^ ALLé^, pienez gaide!
Les journaux officiels du clergé catholique italien, ceux mêmes qui se piquent
d’idées libérales, viennent de publier la lettre que voici :
« Monsieur le Directeur,
« Je vous envoie une circulaire que j’ai
reçue hier avec une copie de l’Evangile selon S. Marc, afin que votre journal veuille
bien mettre en garde messieurs les abbés
contre les guets-apens des protestants.
« Nombre de curés, les plus inexpérimentés, pourraient s’y laisser prendre : je
parle en connaissance de cause, puisqu’il
me résulte qu’un excellent abbé reçut, il
y a quelques années, de la part des protestants de Rome, des brochures, à titre gracieux, et il se laissa aller à les distribuer à
ses fidèles, ignorant de quoi et de qui il
allait ainsi être le complice.
« 11 nous faut donc dessiller les yeux à
ces personnes trop naïves et faire de tout
pour que cette société étrangère (lisez : la
Société Biblique, etc.) retourne d’où elle
nous est venue : le ciel de l’Italie est bien
2
trop pur pour avoir que faire des bruines
d’Albion ».
A quoi YUnità Cattolîca du 20 courant,
par exemple, faisait suivre le ccwnmentaire
suivant :
« Nos prêtres savent bien comment se
régler à l’égard de l’effronterie scms pudeur des éditeurs et des divulgateurs des
bibles » (écrit sans majuscule, cela va àans
dire!).
« C’est de la pacotille hérétique et elle
mérite le feu. Il est toutefois utile de mettre en garde aussi lès fidèles \ïue ces menées sataniques pourraient plus facilement
séduire et tromper ».
' Voilà qui s’appelle parler clair ! L’Evangile selon S. Marc, le nôtre, bien entendu,
ça sent le roussi! Pourquoi? Probablement parce que Christ a le courage d’y appeler du nom de « Satan » celui qui « vient
et enlève la parole qui a été semée » (IV,
15) ; ou parce qu’on y lit qu’ü en est du
royaume de Dieu comme d’un homme qui
jette de la semence dans la terre, « qu’il
dorme ou qu’il veille... la semence germe
et croît» également (IV, 27). Voilà de
quoi mettre en appréhension tous ceux qui
ne sont pas bien sûrs de posséder ou d’avoir lancé la bonne semence.
Plus loin encore on y lit des choses incroyables dans la bouche de Christ lui-toême. C’est Lui qui se juge indigne d’être
appelé « bon maître » et qui proclame hautement qu’ü n’y a de bon que Dieu seul
(X, 18) ; c’est Lui qui déclare que « le Fils
de l’homme est venu, non pour être servi,
mais pour servir » (X, 45). C’est encore là
qu il nous dit qu il faut pardonner afin que
notre Père nous pardonne (XI, 25) ; c’est
là qu’il met la foule en garde contre ceux
qui « recherchent les premiers sièges dans
les synagogues » (XII, 39). _ '
C est donc bien l’Evangile, qui jette de
l’huile sur le feu de ces braves gens qui
vont prônant Vinfaülible bonté du SaintPère (avec les majuscules!), auquel on se
prosterne et l’on va baisant la pantoufle,
et dont un seul geste et un seul mot d’absolution peuvent brûler toutes les scories
de nos âmes et en laver l’impureté-!
Ils n’ont donc pas tous les torts d’en
vouloir aux Saintes Ecritures telles que la
critique et la Réforme nous les ont transmises. Il leur faut des Saintes Ecritures à
eux ; réduites ou amplifiées, n’importe ;
mais approuvées, du moins, par l’autorité
ecclésiastique qui doit se sauvegarder, cela
est bien naturel.
Ne leur en voulons donc pas si ouailles
et abbés sont mis en garde contre un danger qui, pour leur paroisse, n’est que trop
réel. S. P.
CORRESPONDANCE.
{Nùm ne pouvons reftiser l’hospitalité
à cette deuxième correspondance — qui
complète la précédente — sur le jubilé de
notre Eglise de Nice).
Le dimanche 26 novembre, l’Eglise Vaudoise de Nice célébrait son 75jne anniversaire. Le temple se remplissait de frères
appartenant aux diverses dénominations
représentées ici. Tous les Pasteurs de notre
viUe étaient présents. Cette solennité fournit l’occasion d’une manifestation d’alliance
évangélique à4aquelle nous n’étions plus
habitués depuis longtemps : on avait l’impression que ce n’était pas une fête vaudoise, mais celle du protestantisme niçois.
M. Passeron. diacre-trésorier, au nom du
Conseil de l’église ; M. le pasteur Carayon,
de l’Eglise Réformée, au nom des églises
évangéliques de Nice et du Littoral ; M. M.
Valle, au nom de l’Eglise italienne des Frères, prirent sucessivement la parole. Les
sœurs cadettes de l’Eglise Vaudoise venaient féliciter leur sœur aînée, se réjouir
avec efle et lui présenter leurs vœux pour
l’avenir.
Quand M. le pasteur Prochet annonça
qu’il allait donner lecture des Pasteurs qui
avaient le plus contribué au dévetoppement
de l’Efelise, l’assemblée se leva pour enten
dre l’appel de ces serviteurs de Dieu : Léon
Pilatte, Jacques Weitzecker, Auguste Malan, Paolo Longo, Etoile RivcSr ; les quatre
premiers nous ont précédés dans la patrie
céleste ; le dernier, transféré depuis quelque jours à Venise, aurait dû avoir l’hoHneur de présider cette fête, mais il est avec
nous par le cœur et la pensée et M. le pasteur Prochet se fait l’interprète de l’assemblée en lui adressant ses vœux.
Le lendemain, le temple s’ouvrait de nouveau pour recevoir la Conférence Pastorale. M. Malah, de la Mission populaire
évangélique, présente un rapport sur :
« Une page d’hÊtoire du protestantisme
niçois ».
Dès 1822 nos frères anglais avaient pu
obtenir, après bien des diflficultés/ et sous
certaines restrictions, l’autorisation de
construire un temple.
Ce n’est qu’en 1835 que nous assistons
au premier essai de réunions évangéliques
en langue française. Nous en devons l’initiative à M. le pasteur Buscarlet, venu
dans notre ville pour rétablir sa santé. Bon
nombre de niçois adhérèrent aux doctrines
évangéliques : l’un d’eux, Ponson, qui eut
l’audace de combattre en public le romanisme, donna l’éveil à la police qui, après
enquête, ordonna l’éxpulsion de M. le pasteur Buscarlet.
Six ans après, l’œuvre est reprise par
Vincent Yagues, espagnol, qui connut l’Evangile au cours d’un séjour dans les Cévennes ; mais bientôt ses forces ne suffirent plus ; on fit alors appel à un évan- géliste qui se trouvait à bord d’un bateau
sarde qui devait le conduire dans notre
ville. Il distribue des traités ; interrogé hahabilement par un policier, il le met au
courant de ses projets et lui donne les
noms des protestants de Nice. Deux heures après, Vincent Yagues reçoit l’ordre
d’expulsion des Etats Sardes. Notre évangéliste avait déjà gagné la frontière française et les autres protestants sont menacés du même sort s’ill tentent de tenir des
cultes religieux à Nice ; aussi prennent-ils
la résolution de se réunir au plus proche
village français.
En 1848, la communauté évangélique se
reforma, ses administrateurs reconnurent
la nécessité de placer l’œuvre de Nice sous
la direction d’une église qui, par ses antécédents et la pureté de sa doctrine, pût
donner satisfaction aux fondateurs de
l’œuvre. L’îfelise Vaudoise fut choisie.
Tour à tour les orateurs se succédèrent,
communiquant leurs souvenirs, sur ce que
furent MM. Léon Pilatte et son suffragant
Charles Luiggi comme prédicateurs, professeurs et écrivains.
A midi 30, un banquet réunissait les
membres de la Conférence, auxquels s’étaient ajoutés, par une délicate attention,
l«s membres anciens et actuels du Conseil.
Le banquet eut lieu à l’iHôtel Suisse, dont le
propriétaire, M. Hug, e^t membre du Conseil. Sans que les convives s’en fussent
douté, nous nous trouvions dans un cadre
historique, qu’un poète local a décrit en
ces termes :
Mais qui sont...
Ces neuf autres captifs qu’on retient en prison?
... — Les pasteurs...
Et déjà deux pasteurs mis au château de Nice
Hâtaient de tous leurs vœux, l’heure chère et propice
Ouvrant les durs verrous de leur lointain cachot.
Mais, vain espoir encor; Jahier et Malanot,
Vous fûtes donc là-haut, à ce château de Nice,
Où des fragments de murs sont l’éloquent indice
Des premiers fondements de l’antique cité?
Et là fut la prison où vous avez été?
L’œii, de cette hauteur, contemple la nature:
Un superbe bassin d’éternelle verdure,
Un jardin parsemé de roses et de fleurs
Embaumant un air pur des plus pures senteurs.
Du supérieur donjon, aujourd’hui la façade
Est embellfe encor d’une belle cascade.
Envoyant sa fraîcheur, ses gouttes, tout autour,
Réfléchissant l’aurore à son brillant retour.
Tout près de là, midi s’annonce et tonne en ville
Par un coup de canon, pariant d’un bois tranquille.
On ne voit point, partout, ces agréments divers
Dignes d'être décrits, chantés par d’autres vers.
Malanot et Jahier I de là-haut l’étendue
Ne pouvait enchanter votre captive vue.
Et vous deviez gémir dans l’ombre du cachot.
Après le repas, les convives se réunissent
dans les salons de l’Hôtel, où les conversations reprennent.
Un laïque, M. Verrón, demande à la Con
férence d’examiner la question de la collaboration des laïques, et de la eréation
d’une Fédération des Elises èrmgéUques
du Littorak
M. le pasteur Evrard, de l’Eglise Baptiste, nous informe qu’une Fédération fonctionne dans le Nord de la France, et il a
'l
pu constater que les Eglises fédérées n’en
ont retiré que des avantages. Les membres
de la .Conférence ont été d’avis de faire un
essai de conférences en commun.
A seize heures, M. et M.me Pnochet, aidés par les dames de l’église, offraient un
thé dans la chapelle vaudoise, où eut lieu
la séparation.
Une nouvelle page s’ouvre pour l’Eglise
Vaudoise et, nous espérons aussi, pour le
protestantism.e du Sud-Est ; nous aimons
croire que la liaison qui a été établie entre
les églises se raffermira et que, par le
travail en commun nous pourrons voir enfin se développer nos œuvres et devenir
toujours mieux : Lux lucet in tenébris.
PS. Les divers orateurs, en parlant de
l’œuvre de l’Eglise Vaudoise, ont fait une
omission : ils n’ont pas fait allusion à l’école primaire qui fonctionnait dans les annexes du temple jusqu’en 1885, et par le
moyen de laquelle plusieurs familles niçoises sont parvenues à la connaissance de
l’Evangile. F. Arnoulet, notaire.
Echos du “ Rio de la Plata
JV
Le « Mensajero Valdense » du l.er novembre consacre son article de tête au vénéré M. Daniel Armand-Hugon, le doyen
des pasteurs de nos florissantes Colonies de
l’Amérique du Sud, qui a pris sa retraite
« per modo di dire » après 43 ans de service en Amérique, en 1920, maris qui en
réalité est toujours en activité de service,
soit en qualité de prédicateur dans telle ou
telle autre église, soit en qualité de « visiteur » de nos colons dispersés. Aussi le
trouve-t-on, le 14 octobre, à Estanzuela, où
il préside un culte en plein air devant les
membres des trois congrégations de Tarariras, Riachuelo et San Pedro, prêchant le
même sermon qu’il avait prêché 50 ans auparavant, jour pour jour, au Pomaret, sur
ces paroles : « Et tout cela vient de Dieu
qui nous a réconciliés avec lui par Christ »
(2 Corinthiens V, v. 18). Ce fut, dittJ, le
premier sermon qu’il prononça en sa qualité d’ouvrier de l’Eglise Vaudoise. Jugez
de l’émotion de son auditoire et songez à
l’effet que dut produ¿re un sermon débité
dans une pareille occasion !
L’après-midi, M. Hugon préside encore
une réunion au cours de laquelle il rappelle ses expériences d’étudiant et de pasteur. Le chœur de Tarariras chante ensuite « con toda maestría » un hymne
émouvant en invoquant les bénédictions de
Dieu sur cet « anciano pastor » qui continue à prêcher l’Evangile à l’âge de 72 ans.
I^e « Mensa jero » saisit l’occasion pour
rappeler à ses lecteurs la longue, noble et
belle carrière de M. Hugon et lui faire les
meilleurs vœux... auxquels .nous joignons,
de grand cœur, les nôtres.
Le 7 octobre dernier, à Reconquista, est
décédé, à la suite d’une longue maladie,
M. Henri Pavarin, originaire de Rorà, qui
était tenu pour un des plus laborieux et
des plus riches Vaudois de l’Amérique du
Sud.
» H:
Nos colons sont patriotes et ont tenu,
comme d’habitude, à rappeler en maints
endroits la date du XX septembre. A Belgrarvo, entre autres, il y eut une vraie
fête avec banquet (« suculantaalmuerzo »)
et un discours patriotique de l’évangéliste
M. Arnoulet, suivi de chants, récitations,
et d’une méditation religieuse appropriée
à la circonstance.
Les Eglises, et en particulier les Unions
Chrétiennes de la « région rioplatense », se
préoccupent — tout oorome chez nous —
du progrès du chant. A cet effet, la Direction des Unions a nommé une Commission
chargée d’organiser un concours de chant
qui aura lieu, ou plutôt qui a eu lieu le
13 novembre, dans le salon de l’Union
Chrétienne de Tarariras, la localité la plus
centrale de toute la ri^ion. — Le nouveau
kical de l’Union Chrétienne de Colonia Valdense sera solennellement inauguré dans le
courant du prochain mois de février.
La Ctonmission « Directiva » du Lycée de •
Colonia a nommé, dans une de ses demiè-j
res séances, un Comité chargé de recueillir -'
les fonds de dotation du Cabinet de phy,
sique, chimie et histoire naturelle. 11 a été"
décidé en outre qu’à l’avenir les prof es-^
seurs ne seront nommés que sur la présen- •
tation d’un diplôme de second degré ou de
bachelier, à l’exception des professeurs de-j
langues.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LÀ TOUR. Un brave et digne homme;
mieux que ça, un chrétien convaincu, vient
de'nous quitter : Barthélemy Benech s’est
endormi soudainement, mais paisiblement,
sans souffrances, jeudi 6 courant, à l’âgs
de 82 ans, et làisse à tous ceux qui l’ont
connu le souvenir de « l’homme doux et
humble de cœur», d’une bonté à toute
épreuve.
Barthélemy Benech fut un des premiers
élèves de notre ancienne Ecole Noimale, ’’
S’étant muni de son brevet de maître d’é-';
cole, il entra d’abord dans la carrière de
l’enseignement et fut pendant quelques années régent paroissial à Villesèche, où il a •
laissé le meilleur souvenir. De Villesèche
il se transfère à Iglesias (Sardaigne), où
il eut pendant 40 ans un emploi de coafiance dans la « Société des Mines » et où
il élève sa nonibreuse famille. Il est, à
Iglesias comme aux Vallées, un fidèle témoin de l’Evangile et n’en est pas moins
hautement estimé dans ce milieu entièrerement catholique. Il passe ses dernières
années à La Tour, son pays de naissance,
où il était devenu propriétaire de l’ancienne maison JaUa, place A. Muston.
Un long cortège de parents et d’amis
l’ont accompagné, samedi dernier, d’abord
à l’église, où M. Tron présida le service funèbre et de là au cimetière.
Nous exprimons notre vive sympathie à
sa veuve dévouée, ainsi qu’à ses nombreux
enfants répandus dans le vaste monde. ■
S
■ — Dimanche matin, 9 courant, les élèves de l’école du dimanche des Appiots ont
témoigné, par une gentille fête, lêur affection envers la chère M.me Pons-Karrer,^ qui
a cessé depuis peu de diriger cette école
de religion. C’était un bon nombre de fillettes et de garçons qui exprimaient, par
la voix du prof. Ed. Longo, le vif regret
de voir leur directrice céder la place, et
qui souhaitaient en même temps de la sentir toujours près d’eux, au moins en esprit. Un joli bhant, dirigé par la monitrice .
E. Coïsson, terminait la petite fête, en
laissant dans le cœur de tous les élèves un
sentiment de reconnaissance et de gratitude envers M.me Pons, qui se dévoua pour
eux. Un des moniteurs.
— Les conférences du dimanche soir à
Sainte-Marguerite, désormais traditionnelles, ont été reprises le dimanche 25 novembre, par une étude ou aperçu historique
fort intéressant sur l’origine et le dévebppement des trois grandes confessions du
Chrstianisme : Eglise Romaine, Eglise Protestante et Eglise Orthodoxe. Orateur, le
pasteur M. B. Revel.
Dimanche dernier, 9 courant, ce fut R
tour du prof. J. Jalla qui nous entretint,
avec sa compétence et son érudition historique que nous apprécions depuis long-i
temps, de la Bible aux Vallées et le Synode
de Chunforan.
Dimanche prochain, 16 courant, à 7 h. 1|2,
M. Samuel Tron, proifesseur à l’Institut
Technique de Pignerol, tiendra une conférence sur ce sujet : Il grande spauracchio.
PRAMOL. Accident. Dans la nuit du 1
au 8 courant, Bertalot Alexis feu Pierre,
de Pramol, âgé de 54 ans, a été victim®
d’un accident à San Giorgio Canavese où
il travaillait depuis quelques années à lacoupe des bois. Rentré le soir dans son Ip*
gis avec un compagnon de travail, il transporta dans sa chambre de la braise pour
s’y réchauffer. Mais les deux malheureux
devaient s’endormir, ce soir-Jà, pour ne
plus se réveiller : la mort les surprit pendant le sommeil; par asphyxie.
L’ensevelissement eut lieu le 9 courant,
à San Giorgio Canavese.
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3
Bertalot Alexis laisse une nombreuse famille composée de la mère et de 8 enfants
en -bas âge, à peu près sans ressources, sur
lesquels nous implorons les divines compassions de rEtemel. D. P
ROEA’. Dimanche dernier, 9 courant, .
M. Marauda, président de la Commission
de District, a procédé à l’installation de
M. Æbert Fiuhrmmm, le nouveau conducteur de notre paroisse. M. Marauda adresse
d’abord la parole à l’auditoire, choisissant
pour texte les paroles des Mages : « Nous
avons vu son étoile en Orient et nous sommes yenus pojir l’adorer » (Matth. II, 2).
Un joli chœur de circonstance, dirigé par
M. le chev. J. D. Rivoire, précède l’allocution du nouveau Pasteur, qui nous parle
des devoirs l’unissant à ses paroissiens et
aussi de ce qu’il espère d’eux, « car nous
sommes ouvriers avec Dieu » (1 Corinthiens III, 9).
M. Rivoire donne ensuite la bienvenue à
M. Fuhrmann, en hii lisant des vers que
M.me Gabrielle Tourn a voulu lui adresser pour l’occasion. M. Fuhrmann répond,
très ému, pour remercier du gentil accueil
que les Rorengs ont voulu lui faire. L.
SAINT-GERMAIN. Notre Jeunesse. _ La
« Capitaine Robert » a repris son travail
d’hiver par une très jolie soirée en guise
d’ouverture. Un thé délicieux a été offert
à toute cette jeunesse des deux sexes
grâce à la générosité de deux de nos amis
d’Amérique : M. Long et, en particulier,
M.lle Hélène Long, qui a voulu de cette si
aimable façon se rappeler à notre souvenir.
Inutile de dire que nous lui en savons un
gré infini, ainsi que l’a si bien dit le pasteur Tron, l’interprète de notre reconnaissance affectueuse.
I^a soirée s’éboule rapidement au milieu
des jeux, des chants, des récitations et de
la bonne musique jouée par MM. ¡Vinçon
et les frères Beux. Voilà une charmante
inauguration de nos séances, qui auront
lieu tous les jeudis soirs.
— Décès. M.me Marie Bounous née Vinçon,^ vient de nous quitter, à l’âge de 79
ans, en laissant un grand vide et de profonds regrets parmi les siens qui la chérissaient et en étaient payés de retour. Elle
fut mère et femme modèle et jouissait de
l’estime de tous ceux qui la connaissaient.
Nos sincères condoléances aux parents
affligés. X.
SAINT-JEIAN. M. le pasteur David Revel a occupé la chaire le premier dimanche
de novembre et de décembre et nous a
donné deux excellents discours.
— Dimanche dernier, au soir, nous eûmes dans la saUe Albarin, une conférence
polémique du Pasteur et une cinématbgraphie de rhistoire du pain quotidien au Canada, que le nombreux public a démontré
d’apprécier.
— Nos jeunes gens de l’Union ont repris avec enthousiasme leurs réunions .avec
lanterne magique dans les écoles de quartier, ce dont nous les remercions vivement,
ainsi que M. le pasteur émérite B. Gardiol qui nous prête son concours efficace
et apprécié de différentes manières. E. T.
TRIESTE. Le Piccolo, quotidien libéral
de notre viUe, annonce que le pasteur Del
Pesco a repris, à partir du 2 courant, ses
conférences du dimanche soir. Il traitera
successivement les sujets suivants ; Judas;
Job le prédestiné (de Baumann) ; le livre
d’un pessimiste ; Christ et la pensée moderne. Les conférences seront suivies d’auditions musicales (vocales et instrumentales) .
OUVRAGES REÇUS.
CaMndmio Cristiano 1924, édit. « Institut Comandi» de .Florence - format «calendrier hollandais », avec un court verset
de la Bible pour chaque jour de l’année et
une large marge pour annotations. On a
négligé d’en marquer le prix, mais il n’en
est pas moins à recommander à toute personne sérieuse.
S’adresser à l’«Istituto Comandi», Fiïenze.
CHRONiaUE POLITIQUE.
Le Ministre des finances a exposé, au
Sénat, la situation financière de l’Italie. Le
résultat définitif de l’exercice 1922-23
laisse un déficit de 3 milliards et de 41
millions de lires, soit une amélioration d’environ un milliard sur les prévisions. Pour
l’exercice prochain, M. De Stéfani annonce
que le déficit ne dépassera pas les 700
millions.
— Grâce à la considérable réduction du
personnel et à d’autres économies et aussi
— ajoutons-nous — à l’augmentation sensible des tarifs, l’Administration des chemins de fer réussira prochainement à équilibrer son budget, tandis que celui des postes est déjà actif. Par contre les dépenses
militaires ont encore augmenté et atteignent le chiffre considérable de 3 milliards
et 200 millions de lires! Dans l’ensemble
M. De Stéfani est optimiste ; il relève une
diminutio;n continuelle des chômages et de
la désoccupation et une augmentation incessante dans le trafic ferroviaire et ma-)
ritime. La presse est unanime à louer son
œuvre et à constater les borjs résultats financiers obtenus par le Gouvernement.
— Dans la dernière séance du Conseil
des Ministres, M. Mussolini a annoncé qu’à
la suite d’un examen attentif de la situation générale, il avait décidé de ne plus
présenter au Parlement la requête des
pleins pouvoirs et de clore, par conséquent,
l’actuelle session ..parlementaire. On considère généralement cette décision inattendue comme le prélude de la dissolution de
la Chambre.
•— Une violente pneumonie a atteint le
Duc d’Aoste à Turin ; ses- conditions sont
alarmantes.
— En présence de l’agitation des étudiants universitaires contre l’application
de la réforme Gentite, le Ministre de l’instruction, fort de l’appui du Président du
Conseil, a fait fermer provisoirement les
Universités les plus bruyantes.
— Le nouveau Chancelier allemand s’est
présenté au Reichstag avec un discours
très pessimiste. Il se propose de défendre
la seule chose qui est restée au peuple allemand : l’unité de la nation ; il considère
les conditions de l’Etat comme désespérées
et annonce que l’heure des sacrifices les
plus graves est venue. Malgré l’opposition
acharnée des nationalistes, qui visent toujours à la dictature, il a obtenu les pleins
pouvoirs.
— Tandis qu’en Europe le conservato-i
risme triomphe, l’Angleterre a manifesté,
dans les élections politiques, une tendance
marquée vers la gauche. Les conservateurs
ont perdu une centaine de sièges que les
labouristes et les libéraux se sont fraternellement partagé au nom du libérisme.
La cause de la défaite conservatrice est
attribuée à Lord Baldwin, qui est accusé
de n’avoir pas connu l’orientation de l’opinion publique. Sa chute semble certaine et
on préconise rien moins qu’un Gouvernement de labouristes sous la direction de
leur leader, M. Ramsay Macdonald, qui
aurait l’appui des libéraux.
La France est alarmée du résultat de
ces élections, dont la répercussion se fera
sentir aussi en Europe.
— Une insurrection très grave -a éclaté
au Mexique, provoquée par l’antagonisme
entre le Président et l’ex-^Ministre des finances. Des conflits sanglants ont eu lieu
et l’armée est partagée entre les deux partis opposés. A. B.
BIBUOGRAPHIES.
Rev. Doct. Andrew Murray : Le voile dé'(Miré ou La vie cWétimne normale, d’après Tépître aux Hébreux. D’après l’anglais The Holiest of All, avec autorisa-i
tion. — E. A. Stocker, éditeur - Villa
Emmanuel - Monnetier-Momez (HauteSavoie). — Prix; liO francs. Pasteurs
et œuvres : 6 francs. (366 pages).
Le docteur A. Murray était déjà tr&
favorablement connu par le public religieux de langue française, grâce surtout
à la traduction des deux séries de méditations Demeurez en Christ et Comme Christ,
aussi croyons-nous que la pubhcation de
son chef-d’œuvre, Le voile déchiré, recevra
le meilleur des accueils. Ce qu’il y a de
sûr, c’est que le message qu’il contient et
dont le traducteur nous ;paraît avoir conservé la souplesse et la force, est essentiel
à la vie des chrétiens comme des églises
de notre époque.
Le message est, au fond, celui de l’épître aux Hébreux que le docteur Murray
étudie verset après verset en une étude
qui revêt plutôt le caractère de médita
tions soignées et édifiantes que d’un commentaire pur et simple ; et sous sa plume,
qui révèle le fin psychologue aussi bien
que le vaillant théologien, l’épître s’applique efficacement aux chrétiens de nos
jours comme aux Hébreux d’alors.
L’A. rappelle que dans le christianisme
comme dans le domaine physique, il y a
un état d’enfance et un état d’homme fait;
mais que, tandis que l’enfant devient homme par la force des choses, il n’en est pas
de même dans le domaine de la grâce. Le
chrétien, par exemple, auquel il suffirait
de Sa bonne conduite pour espérer vaguement, avoir le pardon et obtenir une place
au ciel ; ou bien encore celui qui se contenterait de la connaissance du Christ crucifié
et du pardon qui lui est acquis, sans se
soucier du Christ céleste et du pouvoir
qü’Tl a de nous venir en aide dans nos faiblesses et dans nos souffrances et même
de faire descendre le ciel dans nos cœurs
— pourrait rester toute sa vie dans un
état d’enfance spirituelle.
Et le danger que ces gens courent est
grand ; car qui n’avance pas, recule ; qui
ralentit le pas avant d’avoir atteint le but,
se laisse échapper la victoire ; et d’ailleurs
où il n’y a pas de croissance il n’y a pas
de vraie santé.
Et où en vient^il ?
Il amène son lecteur à la connaissance
d’un état qu’il appelle majorité spirituelle
ou vie chrétienne normale. Notre rédemption a d’abord pour but de nous sauver de
liœ péchés, puis de nous amener à l’obéissance parfaite, aux lumières que nous
avons reçues et à une communion ininterrompue avec Dieu. Elle doit nous amener
dans le sanctuaire même de Dieu.
Dieu a son sanctuaire. Un voile en fermait l’entrée. Jésus est venu d’au delà du
voile, vivre de ce côté du voile pour le déchirer et nous frayer un passage au travers. Il est maintenant au ciel comme notre Précurseur; et nous pouvons y pénétrer à notre tour et y demeurer. Telle est
là promesse et nous pouvons en hériter dès
ici-bas par la foi et la persévérance.
Natorellement il n’est pas à supposer
que cela se fasse tout seul et que nous
n’ayons qu'à nous laisser vivre pour jouir
de ce privilège. Certes non : la foi et la
persévérance sont ici plus nécessaires que
jamais; c’est par le renouvellement continuel de notre obéissance et de notre espérance en Dieu.
Mais .nous pouvons compter aussi sur
une aide surnaturelle : celle de l’Esprit de
Dieu. Le Saint-Esprit prend poss^sion de
l’adorateur et lui communique cette vie supérieure dans laquelle le Fils de Dieu est
entré. C’est là une réalité spirituelle et céleste. La vie intérieure lui est donnée.
Voilà ébauchée très sommairement la
pensée générale du livre. Mais puisque ce
n’est pas un ouvrage dogmatique, mais
plutôt d’édification, le lecteur comprendra
sans peine que Le voile dééhiré contient
bien plus et bien mieux. Car les avertissements et les appels de l’épître reçoivent,
sous la main d’un maître tel que le docteur
Murray, un développement et une force
dont une courte notice ne peut pas donner une idée. ^
Nous recommandons donc vivement la
lecture de ses 130 chapitres, de deux pages environ chacun, avec la certitude qu’on
pourrait difficilement faire un meilleur
choix pour ce qui a trait au développement
de la vie nouvelle en nous et pour en ar-i
river à la majorité spirituelle. E. T.
« ^ ÿ
Nei.ly Donini>-Buffa : L’Erede di Torresoura '— Libreria La Duce - Torre Pellice — L. 5 - franc de port L. 5,50. (Rabais du 30 OjO aux Directeurs d’écoles
du dimanche, pour.5.exemplaires ou audessus) .
Le nom deT’àUteur ¡èsttdéjà une.recommandation auprès des ».enfants ..qui apprécient, de longue date,ffes récits captivants
de rex-M.Ue Bjuffa.iQr M.me Domni^Buffa
vient, à notre modeste avis, de se surpasser dans le délièie,ûx,récit,que nous avons
sous les yeux, où elle prodigue‘toute son
exquise sensibilité, toutes Ifes ressources
d’une imagination fertüe, >>touS Ues talents
d’une narratrieeyiejgjéfifïientéë, âJlaOJlume
alerte. Inutile d’ajoM-ter/queile beau volume, artistementiilfe*steê>/*^t i^ussi ifort recommandable .ftUiBointide svue éducatif, et
qu’il est assaisonné, avec discernement, fie
sages maximes qt ,dedx»tô eonseüs.
Voilà donc, pères #t mèr^, »n-charmant
cadeau de -Neël »qUi wa ravir vos gosses,
friands de bonnes, lectures.
tama :li -MMImlMl
délia Libreria c<l.A LUCE».
Istitutions Hospitalières Vaudoises
\.re Liste de Souscriptions. ,
Colonia S. Gustavo (Rifugio) L. 210,—
Id. (Ospedali) » 250,—
Id. (Orfanotrofio) » 250,—
Una madre di S. Germano Chiisone,
in memoria del figlio » 50,—
Pastore G. D. Stalè, Coffraiie (Neuchâtel » 50,)—
Aless. Tron, Asmara (Ospedali,) » 40,—
Emilio Ganz, Id. (Id.) » 40,-(
Pastre Augusto, Penosa Argentina
(Rifugio) » 40,—
Sig.ra E. Maghit-Lecomte (Orfanotrofio) » 10,-—
Casa Italiana delle Diaconesse » 200,—
Sig.ra Noëlie Malan (Rifugio) » 75,—
Sig.ra Balme-Van Aalst : ricavo serata dei suoi allievi nell’Aula Magna del Collegio » 900,—
Yvonne Beltrame,: in memoria della
mamma Rosa Semini (Rifugio) » 100,—
Morel Giovanni, cons, com., Rorà
(Rifugio) » 10,—
Id. (Ospedali) > 10,—
Id. (Orfanotrofio) » 10,—
Sig.ra Meille-Gaiifrès, Parigi » 100,—
Sig.ra Matilde Rostan-Sibille e «famiglia : fiori in memoria di Ester
Sibille (Ospedali) » 50,«—
Id. (Orfanotrofio) » 50,—
N. N., S. Germ. Chisone (Rifugio) » 9,—
P. Soujiier, anz., Id. (Orfanotrofio) » 5,—
Id. (Ospedali) » 10,)—
Enrico Beux, Id. (Ospedali) » 25,—
_Id. (Orfanotrofio) » 10,—
Don Pedro Tourn, Colonia Alejandra (Orfanotrofio) » 50,—
Id. (Rifugio) » 50,)—
Sig.na Meta Bauer, Torre Pellice
(Rifugio) » 500,—
Id. (Ospedali) » 500,—
Id. (Orfanotrofio) » 500,—
Sig.ra Mary Alessio, Geniova : in ricordo del matrimonio della figlia
(Rifugio) » 50,'—
Sig.ra Caterina Léger, Riclaretto
(Ospedali) » 10,—
Id. (Orfanotrofio) » 5^—
Id. (Rifugio) » 5,—
Contributions des Communes :
Lugerna S. Giovanni (Rifugio) L. 400,—
Id- (Orfanotrofio) > 20,—
Torre Pellice (Rifugio) » 200,j—
Id. (Orfanotrofio) » 100,—
Bobbio ’ PelUce (Rifugio) » 25,—
TOTALE L. 4.91.9,—
La Commission exprime )sa reconnaissance aux donateurs et prie les nombreux
amis du Refuge Roi Charles-Albert de bien
vouloir envoyer^ leurs dons pour l’année
1923 avant la publication du prochain Rapport, qui aura lieu dans le courant du mois
de décembre.
Il nous est parvenu aussi, pour les différentes Œuvres, une bonne quantité de
dons en nature. La Commission fait encore,
à cet ^ard, un appel spécial à nos agriculteurs, et ce n’est que lorsque leur générosité sera complètement épuisée qu’eUe se
décidera à faire les derniers achats indispensables de denrées.
Pour la Commission : A. Sibille.
Fate altenzioqe e vi convlncérete che
tutti i Vermouth contrariamente'‘aIla
leggenda vi tolgono l’appetito. - Preferite Invece 1’
OYNOS
Ganbaroïïa
e constaterete che vi tonifica lo stomaco e vi stimola veramente l’appetito. - E' vino sceltissimo del'Piemonte a lungo Invecchiato a contatto
di vegetali speciali che hanno da proprietà ormai indiscussa :di agire sulle
mucose dello ^stomaco. — Si prende
un po’ prima tiei pasti puro o diluito.
O Esigere la bottiglia originale.
aiAN BONNKT.'Mmb« rMpamabta
Tarn Pallia* - laiinlaari* .A|ain*
BRAVE CUISINIERE, sachant son
métier, est demandée «pour bon Hôtel de
Torre Pellice. Entrée de suite. Bons gages.
A la même adresse.on cherche un bon
jeune homme, de bonne famille et de
confiance. Toutes mains.
S’adresser à VImprimerie Alpine.
On cherche une MAÏTHÈSSE DE
COUTURE pour l’Orphelinat de La Tour.
S’adresser au Prof. A. Sibille, Torre Iftjlice.
4
INDIRIZZI
lille prlDilpall [blese ed Opere Valdesi lo Italia
VALLI VALDESI.
ANGROGNA - Pastore : Eugenio Revel.
BOBBIO PELLICE - Pastore ; Enrico Tix>n. S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio Tron.
MASSELLO - Sig. D. Gaydou.
PERRERO - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Giulio Tron.
PRALI - Pastore : Guido Comba.
PRAMOLLO - Pastore : Davide Pons.
PRAROSTINO - Pastore : Augusto Jahier.
RICLARETTO - Sig. Guido Miegge.
RODORETTO
RORA’ - Pastore ; Alberto Fuhrmann.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron, J.
TORRE PELLICE - Pastori: C. A. Tron e
B. Revel.
VILLAR PELLICE - Pastore : Bart. Soulier.
AOSTA - Chiesa : 3, Rue Croix de Ville Pastore : Pietro Chauvie, ivi.
BARI - Chiesa,.: Corso Vittorio Emanuele, 164.
BENEVENTO - Sig. Antonio Cornelio, Via
Pietro De Carcn, 17.
BIELLA - Chiesa : Via Funicolare - Pastore :
Giovanni Petrai, Casa Bogliettì Bottalino.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MiUe (ang. Piazza
Garibaldi) - Pastore : Luigi Rostagno, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Sig. Pietro VarveUi, Via CirconvaUazione.
CASALE MONFERRATO - Chiesa ; Piazza
Giardini Pubblici - Pastore : D. Forneron.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - 'Pastore Giuseppe FaSiilo, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15.
CHIETI - Chiesa Evangglica - Sig. D. Rosati,
Villa Comunale.
COAZZE - Sig. Gu-stavO Beri
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
Giovanni Grilli, Via S. Martino, 8.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Pastore G. Moggia, ivi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
DOVADOLA - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Sig. Benedetto Giudici.
FIRENZE - Chiesa : Via Serragli, 51 - Pastore : V. Sommani, ivi.
Chiesa: Via Manzoni, 13 - Pastore : E.' Meynler, ivi.
FIUME - Chiesa : Via Sem Benelli, 6 - Pastore : Arnaldo Comba, Via Trieste, 219.
FORANO - Chiesa Evangelica, Sig. Enrico
Corsanl.
GENOVA - Chiesa: Via Assarotti - Pastore;
Giovanni Bonnet, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Giovanni Bertinattìi - Via S. Nazario, 3.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arturo Muston, ivi.
LUCCA - Chiesa : Via Galli Ta.ssi, 18 - Culto
ogni Domenica alle ore 19.30 - Pastore :
G. D. Buffa.
LUGANO - Sig. Paolo Calvino, pastore evangelico, Cassarate (Lugano).
MANTOVA - Chiesa i; Via Bacchio, 4 - Pastore :
Benvenuto Celli.
MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 120 - Pastore : Giuseppe Messina, ivi.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : V. Alberto Costabel:, Via Tclesio,
22. — Chiesa di Via Fabbri, 9 - Pastore :
Emilio Corsani, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore Attilio Arias, ivi.
PUBBLICAZIONI DELLA LIBRERIA “ LA LUCE „
CATALOGO
LA RELIGIONE CRISTIANA (Hm. Comba, U. Jarmi, B, Léger,
F. Peyronél, F. Bostan). Compendio delle verità fondamentali
del Cristianesimo. Indioatissimo per studenti e persone colte.
220 pagine ........... L.
IL CATECHISMO EVANGELICO, popolare (stessi autori), 27
lezioni in 70 pp.................................
CATÉCHISME ÉVANGÉLIQUE, edizione in lingua francese del
precedente.............................. . . «
SCIENZA E FEDE {B. Celli) . . . . . .
PERCHÈ SIAMO CRISTIANI (B. ......................
3,— [Estero L. 5,—]
1,— [Estero » 2,—]
1,— [Estero • 2,—]
0,50 [Estero > 1,—]
0,50 [Estero . 1,—]
Per fanciulli :
IL MIO NIDO E. Fasanari-CelU) Racconto
IL LUMICINO SULLA MONTAGNA (N. Bufa), Racconto
TRE MESI IN CAMPAGNA (8. Bongo), Racconto . .
FANCIULLEZZA (P. Bufa), Racconto . . .
PACHINO - Chiesa Evangelica.
PALERMO - Chiesa : Via Macqueda, 36 - Pastcu« : Rinaldo Malan, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: F. A.
BiUour, Asilo Evangelico.
PISA - Chiesa: Via Derna, 15 - Pastore: G.
D. Buffa, Via Mazzini, 23.
REGGIO CALABRIA - Chiesa; Piazza S. Marco
- Pastore : Arturo Vinay, ivi.
RIESI --Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Giuseppe Banchetti.
•ROMA - Chiese : Via Qu'aMro Novembre, 107,
e Piazza Cavour - Pastori : Alessandro Simeoni, Via Quattro Novembre, 107, e Paolo
Bosio, Via Pietro Cessa, 42.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Cardiaeci, 116.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SAVONA - Chiesa : Corso Crist. Colombo, 13.
SIENA - Chiesa.: Viale Curtatone, 5 - Pastore;
Francesco Rostan, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto ogni Martedì
alle ore 18.
SUSA - Chiesa : Via Umberto I, 14 - Sig. Gustavo Beri.
TARANTO - Chiesa : Via Pupino, 35.
TORINO - Chiesa : Coreo Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastori ;
Davide Bosio e Francesco Peyronel, Via
Pio Quinto, 15.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 535.
VENEZIA - Chiesa:: Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore ; Emilio Rivoire, ivi.
VERONA - Chiesa ; Via Pigna (presso il Duomo) - Pastore: B. Ceffi, Vicolo S. Andi'ea, 2.
VITTORIA - Chiesa Evangelica - Sig. V. Trobia.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA '
VALDESE - Sig. pastore Bartolomeo Lé«ger, moderatore - Sig. pastore Antonio
Bpstan, segretario-cassiere - Via Quattro
Novembre, 107 Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Ccrssa, ,’i
42, Roma (26) - Professori :(?. Rostagno,
Ern, Comba, T. Bongo.
‘ufficio PUBBLICAZIONI - Torre Pellice,
Via Arnaud, 29.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pel- ■
lìce - Preside : Prof. D. Jahier.
SCUOLA NORMALE PAREGGIATA - Torre
Penice - Direttore ; Prof. A. Jalla. i
SCUOLA LATINA - Pomaietto - Direttore i
Prof. G. Maggiore (Torre Pellice).
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO FEMMINILE - Torre PeUice - Direttrice : Sig.na A. Vinçon.
ORFANOTROFIO - Torre Pellice - Direttrice :
Sig.ra Turin.
ISTITUTO GOULD - Vna Serragli, 51, Firenze (33) - Direttore : Past, V. Sommani.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - VMlccrosia - Direttore : Pastore F. A. Bitlonr.
RIFUGIO PER INCURABILI - Luserna S. G.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
CASA DELLE DIACONESSE - Sede e Direzione'. Via Berthollet, 36, Torino - Direttore : Pastore A. Comba, Via Beaumont,
22, Torino.
SCUOLE ELEMENTARE (annesse affé Chiose):
Carema, Dovadola, Forano, Grotte, Pachino,
Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle, Sanremo, Vaffecrosia, Vittoria.
Il culto principale si celebra in tutte
Chiese alle ore 11 circa della Do^nenica.
le
3^
3,— [Estero » 4,—]
2.50 [Estero » 3,—] - ?
1.50 [Estero » 2,—]
3.50 [Estero » 4,50]
AMORE E LUCE (T. Vasseroi), Esposizione sintetica deH’inse
gnamento di Gesù. 444 pagine *........................... . » 10,—[Estero • 13,—]
(franco di porto).
LA BIBBIA, NEL GIUDIZIO DI ILLUSTRI ITALIANI
(A. Jahier)....................................
Serie apologetica:
L'ESISTENZA DI DIO (T.Loiisfo) .
L'IDEA CRISTIANA DI DIO (T. Bongo)
L'IMMORTALITÀ DELL'ANIMA (T. Bongo)
Serie di controversia:
IL CULIO CRISTIANO RIVENDICATO CONTRO LA
DEGENERAZIONE ROMANA (U. Jarmi) ■ Esaurito .
L'AUTORITÀ NELLA FEDE (U.Jajmt) . . . .
L'IDEA CRISTIANA DELL'ALDILÀ (U. Jamni) .
2,76 [F.etero L. 3,50]
1,— [Estero » 1,50]
1,50 [Estero » 2,60]
2,26 [Estero > 3,50]
1,— [Estero • 1,50]
2,— [Estero » 3,—]
2,25 [Estero » 3,50]
Serie storica :
STORIA DEI VALDESI {Bm. Comba) dalle origini ai nostri giorni. 292 pagine, con 46 illustrazioni fuori testo e
una carta geografica. Franco di porto . . . .
GEORGES APPIA, biografia riccamente illustrata, con prefazione di Wilfred Monod.
I® volume, pagg, 266in 8°. A TorrePellice, presso la Libreria: L. 10. Franco di porto L. 12.
» 10,— [Estero t 13,—]
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