1
ante-cinquième année - Anno VH®.
23 Août 1929
N» ^3
8
DES Ï4LLEËS
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABONNEMENT:
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les denx Amériqnes)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an
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On a'abonDe: à Torre Pellice, au Bureau d’Administratlon de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
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S’adresser: pour ta Rédaction, au Directeur M. Jean Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l’Administration, au Bureau du journal, Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
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de l’année.
w Le Numéro: centimes ■w
Que toutes les ciioses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables.. dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8) .
le giaDi pi
vie [eiim
{Un chrétien, un frère qui désire garder l’anonyme et soupire après plus de
vraie spiritualité dans le sein de nos congrégations, nous adresse une série de trois
articles sur le sujet de capitale importance ci-dessus. Nous l’en remercions et
invitons les lecteurs à les lire avec attention et à les méditer. Réd.).
Je relisais dernièrement les deux brochures du regretté pasteur Pierre Henri
' Tron, qui ont pour titre : Una testimonianza et La Chiesa corpo di Cristo. Je
me demandais si nous n’avions pas tort de
laisser tomber dans l’oubli le grand problème de notre vie religieuse, sur lequel
il avait senti le besoin d’attirer notre at• tention, avant de quitter ce monde.
Il se peut bien que sa manière d’envisager les choses ne rencontre pas le con' sentement de tout le monde. H1 est permis
de douter de l’eifïicacité de quelques-uns des
moyens qu’il suggère pour remédier au malaise dont nqus souffrons. Il en est de
même pour d’autres vues particulières, sujettes à contestation. Mais, au-dessus de
tous ces détails, s’élève une note vibrante
‘qui devrait résonner à nos oreilles comme
un coup de clairon : c’est le cri d’alarme,
je dirais même de détresse, jailli du cœur
d’un serviteur de Dieu, qui a vu et connu
de près l’état religieux de nos paroisses.
Ce cri devrait trouver un profond écho
dans toute personne qui a vraiment à
cœur l’œuvre de Christ au sein de notre
Eglise.
« « «
En effet, quelle est l’impression dominante que produisent sur nous ces deux
brochures lorsque, nous dépouillant de notre insouciance habituelle, nous les lisons
avec le sérieux qu’elles méritent ?
Cette impression nous pouvons la résumer comme suit. Ces pages nous mettent
en présence : 1“ D’une âme qui a senti profondément ce qui manqué' à notre vie
religieuse.
2" D’une âme qui n’a pas su s’adapter
au triste état de choses qu’elle avait sous
les yeux.
3“ D’une âme qui n’a connu aucune joie
plus grande que celle de voir d’autres âmes
s’ouvrir à la douce lumière de la grâce
de Dieu.
Tâchons d'éclaircir l’un après l’autre ces
trois points.
I.
En parlant de ce qui manque à notre
vie religieuse, gardons-nous, tout d’abord,
de méconnaître ce qu’il y a de bon et
d’encourageant parmi nous, sous ce rapix>rt.
Le sentiment religieux exerce encore une
influence salutaire sur la masse de la population en opijosant une barrière, bien
que trop faible, aux envahiæements du
mal. Les personnes tout à fait irréligieuses sont de rares exceptions parmi nous.
Tous vivent et meurent sous l’égide des
grandes vérités chrétiennes contenues dans
l’Evangile. Sous plus d’un aspect, la vie
ecclésiastique et les différentes activités
' chrétiennes, ne laissent pas trop à désirer.
S la fréquentation des cultes du dimanche
et des l'éunions sur semaine n’est pas toujours et partout ce qu’elle pourrait et deait être, pourtant, comme règle généJfale, il n’y a pas trop lieu de s’en plaindre.
Par le moyen des écoles du dimanche et
de l’instruction des catéchumènes, les pasteurs ont entre leurs mains toute notre
jeunesse ; ce qui fait qu’ils peuvent exercer sur leurs élèves une action considérable, pour fo'rmer leurs convictions et les
initier-, à la vie chrétienne. Partout, les
Sociétés des Unions de jeunes gens et de
jeunes filles apportent un concours précieux à la vie de l’Eglise. Pendant ces dernières années, l’augmentation très sensible
des contributions montre que les fidèles ne
reculent pas devant les sacrifices nécessaires, lorsqu’il s’agit de pourvoir aux besoins de l’Eglise et de l’œuvre du Seigneur.
N’y a-t-il pas là de quoi nous tranquilliser et nous permettre de faire d’heureux
présages pour l’avenir ? Oui, certainement !
Nous ne voulons pas le contester ; mais,
nous le verrons par la suite, il y a lieu
’â faire de grandes réserves.
{A suivre).
FÊTE ÜÜ XV AOUT.
AU VAL PÉLIS.
Elle eut lieu au Teynaud (Villar), dans
un superbe emplacement, à l’ombre des
châtaigniers séculaires'; réunit un public
évalué à 1.500 personnes .au bas mot ; se
déroula dans l’ordre, le silence et le recueillement, en dépit de quelques rares et
inévitables « dérangeurs » déambulants et
inconscients de la périphérie, et malgré la
surabondance des discours (tous intéressants, d’ailleurs) des deux séances. Une
belle et bonne fête, donc, une nouvelle
éloquente manifestation du plus pür
vaudoisisme.
A' dix heures précises, le président de
la fête, M. le pasteur Soulier, ouvre la
cérémonie par l’invocation, suivie du chant
de l’hymne si suggestif : « Entonnons
l’hymne de victoire... » et de la lecture
d’un fragment du chapitre 111 de l’Apocalypse. Et la parole est aux orateurs pour
la partie religieuse proprement dite : MM.
les pasteurs Jules Tron et Henri Tron, senior, qui développent successivement les
deux parties du passage : « Tiens ferme ce
que tu as — afin que personne ne t’enlève
ta couronne'». Tiens ferme. Peuple Vaudois, ces trois joyaux précieux : la piété,
qui est Dieu en nous ; la Parole de Dieu,
la meilleure arme de combat ; la pureté de
cœur et des mœurs qui a caractérisé les
aïeux. Les ennemis qui veulent nous ravir
notre couronne, remarque le deuxième orateur, sont la mondanité, le relâchement
des mœurs, l’indifférence et parfois l’impiété et Tincr^ulité que nous combattrons
avec l’aide de Dieu. Tenons ferme en matière de foi... et aussi en ce qui a trait à
la conservation de T« héritage des pères ».
Le prof. M. D. Jahier, président de la
Société d’Histoire Vaudoise, attire l’attention de l’assemblée sur l’histoire du "Villar
à travers les derniers siècles, et met en relief le rôle important qu’il a joué dans
l’histoire des ancêtres, depuis le Synode de
1557, les guerres du comte de la Trinité,
l’incendie du fameux couvent, jusqu’aux
Pâques Piémontaises, à Cromwell, à « la
débâcle » de 1686, etc. Il conclut en exhortant avec à propos les Vaudois à lire et
méditer toujours plus leur histoire.
L’orateur habituel pour les Missions,
M. Louis Jalla, nous entretient en détail
des Missions du Congo, si prospères, si florissantes, à tous égards, et si riches de
promesses pour l’avenir.
Suit une courte et vibrante allocution
du docteur Ch. Herron, du Nébraska (interprété par M. Soulier), qui nous salue
au nom de son Eglise Presbytérienne des
Etats-Unis, dont il nous donne de réjouissantes nouvelles.
M. Talmon-Gros, un Vaudois du "Wur
temberg, salué par un tonnerre d’applaudissements, prend la parole pour nous dire,
en termes touchants, toute son affection
fraternelle et celle de nos inoubliables Colonies du Wurtemberg, dont il nous apporte les cordiales salutations, ainsi que
celles de l’Eglise .Evangéhque. du Wurtemberg. M. Talmon « a accompli un rêve de
sa jeunesse » en visitant le berceau de sa
famille au Val Pragela et les lieux historiques de nos Vallées. Le Président de la
fête, au nom de nous tous, remercie
M. Talmon et le prie de se faire l’interprète de notre affection fraternelle
immuable auprès de nos Colonies du
Wurtemberg.
Le prof. M. Ernesto Comba a le rare
talent de captiver, malgré l’heure avancée,
l’attention de l’immense auditoire déjà copieusement nourri, en nous entretenant,
avec beaucoup de verve, non pas de l’œuvre d’évangélisat,ion dans son ensemble,
mais de notre situation présente à Rome,
de notre Ecole de Théologie « où tout va
bien » ; des lois récentes dont nous sommes redevables... et reconnaissants au Gouvernement, lois qui sanctionnent notre liberté d’action, tandis que d’un autre côté
(vous savez lequel) bien des gens verraient
avec bonheur se rouvrir Tère des persécutions, ainsi qu’on peut le démontrer...
Les différentes allocutions sont intercalées par le chant de cantiques appropriés
du Recueü français, sous la direction de
M. Adolphe Coïsson, instituteur à SaintJean. La collecte au profit de l’Evangélisation et des Missions donne exactement
1.000 (mille) lires, un chiffre jamais atteint en pareille circonstance.
L’après-midi vaudois réunit encore, à
14 h. 30, à peu près tout le public de la
matinée. Un groupe de chanteurs dœ
« Gruppi Giovanili Valdesi » de Gênes, Milan et Florence, dirigé par le prof. J. Emile
Tron, junior, entoure l’estrade et donne le
branle par le chant d’un chœur de circonstance, suivi, dans les intervalles des
allocutions qu’on va entendre, par plusieurs autres exécutés avec beaucoup d’entrain avec le concours aussi des autres
« jeunes » de l’assemblée.
« L’après-midi » de cfette année, présidé
par le prof. Mario Falchi, a'été, dans son
ensemble, un quid simüe de la réunion du
matin, avec la différence que les orateurs
qui s’y sont succédé se sont adressés tout
particulièrement à la jeunesse. Et nous
eûmes ainsi trois autres discours : celui du
prof. Falchi, d’abord, qui apporte le message du ComitùUniversel des Unions Chrétiennes (réuni à Genève du 3 au 10 c.) et
un message spécial à la jeunesse vaudoise:
« Vous portez la responsabilité d’un grand
nom qu’il ne faut jamais conipromettre ;
puissiez-vous être dignes des ancêtres ».
M. Lupo, jeune aù' milieu des jeunes, délivre son message enthousiaste et vibrant:
« Notre problème de Vaudois est un problème de témoignage ». « Tu dois, jeune
Vaudois, donner ce que tu as reçu. Revenons à la source de la pensée protestante et redevenons le peuple de la prière ».
M. Breeze, président de l’Union des Associations chrétiennes de l’Amérique latine,
en espagnol facilement accessible, apporte
les salutations de la jeunesse chrétienne
sud-américaine, en y ajoutant ses exhortations personnelles écoutées avec une sympathique attention.
La partie récriéative comprend la diction
— toujours impeccable et si expreæive —
par le pasteur M. J. H. Meille, de trois boésies vaudoises : Ballade du Pont Salbertrand, d’un aède vaudois... du 20" siècle ;
Rododendro Valdese, de Ada MeiUe ; Oh
mes Vallées, de Gabrielle Tourn, imitation
de la poésie suisse : La patrie est sur les
monts ; le tout intercalé et suivi de chœurs
et de chants vaudois et autres, enlevés avec
enthousiasme par l’assemblée.
A l’heure où nous avons quitté le Tey,^ud, les jeunes s’en donnaient à cœur
joie avec « leurs jeux, leurs chants, leurs
ris ». Et il n’y eut pas le plus petit accroc
tout le long du jour, pas le moindre désordre, que nous sachions, pas le moindre
débit de boissons dans le voisinage immédiat ; ce dont il faut féliciter et remercier
le Pasteur du ViUar et les habitants du
Teynaud qui ont eu conscience de leur
responsabilité. j. c.
PS. Ne pas oublier les salutations — accueillies par de grands applaudissements
— de nos frères de la Suisse, réunis à
Prangins dimanche 11 c., pour la « fête
vaudoise ».
AU VAL PÉROUSE.
Le 15 août, environ 700 personnes se
groupaient à la Baissasso de Bô Ciabrand,
pour célébrer ensemble la traditionnelle
fête vaudoise. Le temps, couvert mais favorable, a contribué, avec d’autrœ circonstances, à faire de la fête une bonne réunion de frères.
Trois orateurs prirent la parole, sous la
présidence de M. Guido Comba, pasteur au
Pomaret. Ce furent MM. Henri Tron, junior, qui développa la partie concernant
l’écyfication, en parlant de la paix que Jésus a apportée au monde. Le pasteur de
Pramôl, M. E. Genre, parla ensuite des
souvenirs historiques de l’époque napoléonienne, tandis que M. Paolo Bosio ifitéressa
vivement son auditoire en donnant des détails sur l’œuvre d’évangélisation et en
portant les salutations des Vaudois d’Amérique. Une fervente prière de M. Arnaldo
Comba termina la première partie de la
fête.
L’après-midi, un programme varié fut
développé, auquel les jeunes surtout prirent une part active.
Les salutations des frères de Genève
réunis à Prangins furent communiquées à
l’assemblée.
Ce fut une bonne journée, et un bon souvenir nous en restera ; souhaitons que cela
soit aussi une occasion de démontrer une
fois de plus que les Vaudois ne sont pas
tels de nom seulement, mais de cœur aussi
et dans la vie pratique. ✓ Reporter.
2
FETE DES VAUOOIS il FRANGINS.
Dimanche, 11 août 1929, les Vaudois du
Piémont habitant la Suisse se sont réunis
autour du monument de Prangins, pour
commémorer la glorieuse rentrée de leurs
ancêtres au sein de leurs Vallées natales.
Le distingué Syndic de Prangins, avec
plusieurs de ses collègues du Municipal,
est là pour leur souhaiter la bienvenue et
leur ,(üre toute son amitié. La musique de
Prangins, vaillamment dirigée, donne un
relief charmant à la fête. Nombre d’amis
suisses sont auæi présents.
Le pasteur Eli Bertalot ouvre la fête
par la prière et raconte, en quelques mots,
comment les Vaudois se sont comportés en
héros, lors des luttes religieuses, et comment ils ont été une source de bénédictions dans les mains de Dieu pour la sainte
cause de la liberté religieuse et politique
en Europe.
M. Schreiber, de Turin, parle des Vaudois, l’Israël des Alpes, et dit en termes
émus les expériences religieuses de sa famille en Italie.
M. Paul Paschetto, vice-président de la
Société des Vaudois, remet ensuite, en l’accompagnant de termes touchants, le diplôme de membres honoraires à M. GrafFard
et à la musique de Prangins.
Ensuite, on prie pour la Suisse toujours
si hospitalière, pour l’ItaHe et son Gouvernement, et surtout pour que Dieu rende
les Vaudois du Piémont toujours plus dignes d’accomplir dans le monde la grande
mission que Dieu leur a confiée. P. P.
Faule de mieux.
Cher Monsieur Coisson,
Permettez-moi de vous exprimer mon
consentement absolu à votre article : Restons ensemble. J’avoue que j’ai quelquefois
eu et que j’ai encore la tentation de me
mettre à l’écart pour ne pas avoir de relations avec des personne dont la conduite
et l’attitude morale m’inspirent de la répugnance, voire même du mépris. Je me
trouve fort loin des avares (naturellement,
ï)uisque je suis prodigue), des hypocrites
et des esprits superficiels, et l’on ne saurait me dire à quel titre je devrais rester
au milieu de gens qui me ressemblent si
peu. Pourquoi ne devrais-je pas, moi aussi,
entrer dans une église « pure » parmi des
personnes « dignes » ? Cela serait pourtant
bien agréable ! De se trouver, bien « propre» et comme il faut, au milieu d’autres
individus aussi propres et comme ü faut,
sans avoir à coudoyer une foule d’hommes et de femmes qui sont si loin de me
comprendre, et avec qui je ne me sens
nullement en sympathie.
Ou plutôt, pourquoi ne devrais-je pas
fonder moi-même une nouvelle église, une
communauté encore plus pure que la secte
la plus pure : une communauté qui réfléchirait ma propre opinion personnelle, et
qui ne contiendrait que les éléments humains qui me seraient chers et agréables ?
C’est que, voyez-vous, tout bien considéré, je ne me trouve nullement meilleure
que la plupart de mœ connaiœances. Ill y
a même, parmi elles, bon nombre de <personnes qui me dépassent en intelligence,
en vertu, en bonne vo'onté. Et ce n’est pas
à cause d’un recul dans la vie spirituelle
que je me trouve à faire cette découverte:
au contraire, c’est après maintes et maintes années de travail intérieur et à la suite
d’une augmentation de foi qui porte tous
les signes d’une grâce d’En-Haut. C’est
que, ayant découvert quelque chose de la
grandeur de Dieu, et ayant par la suite
compris quelque chose de ma propre infirmité, j’ai dû en tirer comme conséquence
logique que ceux, parmi les homm^ qui
ont fait la même expérience, ou qui l’ont
faite avec une plus grande intensité, sont
des frères aînés, des supérieurs. Et je
n’oserais vraiment me prononcer sur le
nom de l’Eghse, de la secte ou de la Société,
où l’Ekprit, qui souffle où il veut, a cru
bon de répandre ses dons.
Depuis que ma position même, vis-à-vis
du monde, me donne l’occasion d’évangéüser, j’ai trouvé que l’argument le plus élo
quent, pour ceux qui m’écoutent, n’est pas ^
la critique des autres, catholiques ou pro- ;
testants qu’ils soient, mais la dénonciation
de mes propres péchés et la proclamation !
de la Grâce qui les annule.
« Comment donc ? faut-il se confesser à
tout le monde, faire ses confidences au premier venu ? Se moquer de cette pudeur
morale qui est la sauvegarde de notre
dignité »?
Eh bien, oui !
Cum graw) saMs, bien entendu ; mais on
ne cause pas religion, je l’espère, avec ceux
qui n’y montrent aucun penchant, ni aucun respect pour les choses de l’âme. Mais
« se confesser », c’est à dire, mettre à nu
sa propre misère et sa propre faiblesse,
est un moyen presque infaillible pour faire
ressortir la Force divine qui est en nous.
Et une autre considération ; se confesser à son prochain, signifie s’être confessé
à soi-même, c’est à dire s’être rendu compte
de cette misère et de cette faiblesse, et
non pas en théorie, mais dans la pratique,
en soulignant mentalement chaque parole
indiscrète et chaque vilain désir. Dans un
tel état d’âme, je défie qui que ce soit de
se trouver plus pur que son prochain et
digne de s’isoler des pécheurs :! « Si nous
disons que nous n’avons pas de péché, nous
nous séduisons nous-mêmes, et la vérité
n’est pas en nous ». On a beau confuter ce
verset par d’autres qui se trouvent dans
le même chapitre ; ce verset reste tel qu’il
est ! Et que ferons-nous, si nous avons de
quoi remercier Dieu d’être purs au milieu
d’un monde souillé, que ferons-nous de la
parabole du pharisien et du péager ? Et de
celle du bon Samaritain ? Et que feronsnous de la Rédemption, puisque le Rédempteur œt venu pour appeler les pécheurs,
et non les justœ ? Et en quoi consisterait
notre justice, puisque Paul lui-même se déclare le premier des pécheurs, et ne fonda
point de secte pour tes purs ?
« Aucun homme n’a jamais vu Dieu » ;
bien sûr, puisque pour voir Dieu ü faut
être pur de cœur !... Lena Tedaldi.
Comité ünlïersel
des Unions Chrétiennes de Jennes Gens.
Genève 3-10 août 1929.
Nous n’avions plus rencontré, après Helsingfors, un si grand nombre de délégués,
venant de toutes les parties du monde, ni
un si grand nombre de personnalités laïques, s’occupant d’une façon désintéressée
d’un mouvement religieux. Plus de cent
délégués étaient présents, et, grâce à l’excellent système du fractionnement de la
Conférence dans les différents Départements et Commissions, chacun d’entre eux
a pu donner sa contribution personnelle
à la valutation des questions présentées.
La grande diversité d’opinions et de mentalité, loin d’être un obstacle aux discussions, servait à les enrichir d’éléments nouveaux et souvent imprévus.
Toute la Conférence s’est développée
sous la direction matérielle et spirituelle
du docteur J. Mott. Cet homme extraordinaire qui vient d’accomplir, à 63 ans, son
quatrième voyage autour du monde, a
puisé dans l’Orient une nouvelle force et
une nouvelle inspiration pour l’œuvre qu’il
dirige. Il porte dans le domaine de l’esprit
et de l’expansion du christianisme dans le
monde cette vision et cette force que les
pionniers américains ont déployées dans la
colonisation du nouveau continent; et il
trouve 1e temps et le moyen, par ses innombrables entrevues avec tous les délégués, qu’il connaît personnellement, de
communiquer et de répandre autour de
lui sa foi ardente et son enthousiasme
contagieux.
Citons à la hâte, parmi les hautes personnalités, l’ex-président du Comité Universel, M. Des Gouttes, les deux vices-présidents, MM. Kocklin et Fries, le prince
Bernadette, frère du Roi de Suède, les deux
secrétaires généraux des Comités des EtatsUnis et du Canada, MM. Ramsay et Ballantyne, M. K. T. Paul, des Indes, te docteur Stange, d’Allemagne, MM. Heming
way-Ligbody, d'Angleterre, etc.\jn élément tout nouveau d’intérêt a été déterminé par la présence de la délégation de
l’Eglise Orthodoxe, dirigée par deux de
ses personnalités les plus éminentes, le
prof. Berdiaefî, de Paris, et 1e prof. Zankoff, de Sophia. Ils apportèrent à la Conférence la contribution ' inappréciable de
leur foi si profonde et sincère, et gi’âce à
leur esprit de compréhension l’œuvre des
Unions Chrétiennes de Jeunes Gens va se
développer dans tous les pasm de foi orthodoxe, en p’ein accord et en collaboration
ave l’Eglise qui enrichira notre mouvement de toute sa grande expérience
religieuse.
Comme toujours, une grande place a été
donnée à la partie spirituelle et à l’étude
dœ besoins^ actuels de la jeunesse. Le premier message nous a été délivré par te
docteur Mott lui-même sur son dernier
voyage en Orient.
Son contact avec les personnalités les
plus marquante du monde oriental (l’empereur du Japon, Gandhi, le général Chang
Kai-chek, 1e docteur C. F. Weng, le réformateur social et chrétien du Japon Toyohiko Kagawa, etç.) et avec la jeunesse de
ces pays lui ont fait prendre, comme tout
à nouveau, conscience des possibilités extraordinaires du christianisme s’il sait
s’adapter aux circonstances profondément
modifiées et mettre en œuvre les personnalités tes plus remarquables qu’ü possède
dans le domaine de la pensée. Comme l’Europe et l’Amérique, l’Asie est submergée
par une immense vague de matérialisme.
Le prestige dœ Occidentaux et de leurs
nations s’effrite rapidement. Mais il est
une figure dont- le rayonnement a une
puissance extraordinaire dans tout l’Orient : le Christ. La chrétienté divisée est
néanmoins un formidable obstacle à la
proclamation de son message. Ce sont tes
masses rurales de l’Inde et de la Chine,
accablées de misères, qui y sont tes plus
accessibles à l’heure actuelle. Cela présente
de grands dangers pour l’Eglise, mais aussi
une occasion comme elle n’en a peut-être
pas rencontrée depuis te Moyen-Age. En
passant, 1e docteur Mott a parlé des millions de Chinois morts de la famine et des
millions qu’elle tuera encore.
L’industrialisation de l’Orient, la diffusion extraordinaire des doctrines communistes dont la propagation est en raison
directe du dénuement de ces peuples —
au Japon surtout — préoccupent tous les
dirigeants chrétiens.
En face de toutes ces causes de destruction et de toutes les possibilités, te christianisme dans son ensemble doit retrouver
une claire notion de sa miæion. Les Eglises d’Orient sont tes plus ardentes à faire
face à la situation présente. De grands
mouvements d’évangélisation ont été déclenchés en Chine et au Japon, mais il ne
sauraient aboutir si les chrétiens d’Occident n’accordent généreusement l’appui de
leurs prières et de leur bourse...
Une entière journée a été consacrée à
l’examen du sujet qui a constitué, après
Helsingfore, la préoccupation principale du
Comité Universel et qui sera te point central de la prochaine Conférence : La jeunesse en quête de la réalité de Dieu.
M. Z. F. Willis, d’Angleterre, insista sur
la nécessité de combattre tes nouveaux
dieux que se forge l’humanité : 1e nationalisme, le scientisme, le matérialisme, et
sur la nécessité de redonner à notre génération le sens des réalités divines.
M. le prof. Berdiaefî fit une impressionnante analyse des difficultés qui empêchent l’homme moderne de croire et du besoin de redonner à l’âme humaine 1e sentiment de sa dépendance absolue de Dieu
et de la véritable réalité de la vie.
D’autres messages mirent en évidence
cette si ancienne et si simple vérité que
l’expansion du christianisme trouve surtout en Orient son plus grand obstacle
dans la vie des chrétiens eux-mêmes, qui
suivent trop peu l’exemple de leur Maître.
Dans un culte qu’il a eu l’honneur de diriger, 1e soussigné insista tout particulièrement sur te sujet de la réalité de Dieu
en nous, comme condition indispensable du
rayonnement de notre œuvre.
L’examen du Rapport sur l’œuvre
Comité Universel pendant ces deux dep.
nières années a mis en pleine évidence
fait que, grâce à sa nouvelle organisation
et à la capacité personnelle des Secrétairesi
qui y travaillent, le Comité Universel d^>
Genève est actuellement un des organéÿ
les plus imi>ortants et des plus effectifs de
la propagation du christianisme dans lé
monde. Ce n’est plus seulement un centré;
de ralliement parmi les différentes AUiani
ces nationales, mais un centre d’étude et
de propulsion de tout premier ordre pai|
le moyen de ses nombreuses publication^;
de ses revues, de son service d’articles, dé
ses études et de ses enquêtes mondiales^:
sur tous les sujets et dans tous les domaines qui affectent la vie de la jeunesse
notre époque.
Un grand effort a été consacré par
différentes Commissions à la préparatioi|
des sujets et du progrêunme de la pro|
chaine Conférence Universelle qui aun
lieu, en 1931, dans l’Amérique du Nord|
où te séjour des délégués sera facilité pEii|
l’aide et la collaboration fraternelle desj
Unions locales.
Impossible d’entrer ici dans les détailiÎ
des discussions et des conclusions présentées par les différents Départements —
branche aînée, branche cadette, finances,
recherches — à l’approbation du Comité. |
Nous avons rarement vu un ensemble
d’hommes reprérentant tant de races, de
nations et .de langues, trouver, de com- ,
mun accord, une unité si fondamentale,
l’unité qui dérive du miracle de la foif,
chrétienne.
Nous passons sous silence la promenade
en bateau sur te lac de Genève, si repo- ’
santé dans le paysage féerique des deux
rivages, qui nous a donné en quelques instants, en côtoyant Prangins, la vision ad-^.
monitrice de notre histoire et de notre'j ;
mission dans te monde, qui est bien loin
d’être terminée.
Nous ne pouvons pas oublier, en terminant ces notes hâtives et incomplètes, la|
réception cordiale de la présidente du Cot
mité Universel des Unions Chrétiennes de”
Jeunes Filles, M.me Bertrand, qui a bien|
voulu nous gratifier de sa riche et amicalel
hospitalité dans son parc immense, où les|
grands arbres solennels nous parlaient un.|
langage bien autrement solennel que celui
de nos pauvres voix humaines, si changeantes et si éphémères... A. Seb'lle.
*
FEDERATION VAUDOISE
AUX ÉTATS-UNIS.
Souscri-ptions pour l’Eglise-mère 1928-1929. J|
VP Liste :
NEW-YORK ET ENVIRONS.
Groupe Henri Rivoire.:
Laurent Rivoire (Connecticut), $ 1 - Et.
Ricca, 1 - Arrigo Rivoire, 1 - Laurent Ri- |
voire, 1 - Lisette Rivoire, 1 - Humbert Re- J
vel, 1 - David Rivoire, 1 - Carméline Bor- y
diga, 1 - M.me Henriette Eynard (Elmbrurst, L.-I.), 1 - Paul Roman, 1 - Michel
De Pasquale, I - Esther Roman, 1 - Marguerite Rivoire, 1 - Albertine Dalmas, 1
M.me Adeline Barbieri, 1 - Anseimo Plavan (Patereon, N.-J.), 1 - Henri Bertin
(Lodi, N.-J.), 1 - Henri Geymet, 1 - Henri |
Rivoire, 1 - Total $ 19.
DIASPORA.
Groupe Henriette Villante-Gidll :
M. et M.me O. B. Villanie, pasteur, $ 2
- Dix-huit autres membres de leur Eglise
(Eglise Italienne Presbytétienne de NewRocheUe, N.-Y.), 18 - Total $ 20.
Groupe F. Cherubini:
Prof. F. Cherubini et onze autres mem- ’
bres de la Première Eglise Italienne Près-.
bytérienne de Cleveland, Ohio, $ 12 - Offrandes collectives, 10 - Total $ 22.
« « «
Eglise Evangélique Italienne, rattachée |
à la « Moody Church », Chicago, I£ll. - Pasteur : M. Ant. Scorza, $ 50. P. G.
MACCHINA DA SCRIVERE «Underwood », perfetto stato, vendesi occasione.
— Rivolgersi a\\’Amministrazione dèi
Giornale.
3
CHRONIQUE VAUDOISE
L lE « CORPS DES PASTEURS »
a eu sa séance ordinaire vendredi, 16 c.,
-dans la Salle du Synode. Il s’agit d’abord
■de nommer les Commissions d’examen qui
■ doivent rapporter au prochain Synode.
..Sont élus : Pour la gestion de la Table :
MM. Luigi Rostagno et Guido Comha, pasteurs ; chev. avocat Peyrot et prof. Théophile Pons ; pour la gestion de la Gommission des Hôpitaux ; MM. Jules Tron et Autiste Jahier, pasteurs ; docteur C. Varese
«t Auguste Pascal, instituteur.
On examine ensuite les candidats demandant la consécration : MM. Mio Ey•nard, Gustave Bertin et Daniel Breeze,
tous les trois admis. Ils prêcheront leur
sermon d’épreuve, les deux premiers au
Ghahas, vendredi 23 c., à 10 h. 30, et M. D.
Breeze — en anglais — le mêm.e jour, à
8 h. 30 du soir, à la Maison Vaudoise.
4: « «
doDCBi<i! de modique ^eci^ée.
Le grand concert de musique sacrée
q,ura lieu cette année, D. V., le dimanche
l'^r septembre, à 17 h., dans le temple de
La Tour. Soprano, basse, chœur, violon,
orgue, voilà en deux mots le programme.
La basse est le chev. Albino Marone,
basse de « La Scala » de Milan, qui a participé, sous la direction du M° Toscanini,
à la tournée de Vienne et de Berhn, dont
l’Italie garde le meilleur et le plus glorieux
«des souvenirs. M.lle Cornelia Ducrano, le
fin et doux soprano, qui compte de nombreux succès dans ses concerts et dernièrement dans ses concerts de Müan, chantera quatre morceaux. Un chœur d’une
«centaine de nos chanteurs exécutera un
beau chœur sacré. Le violon sera joué par
un jeune et déjà vaillant violoniste diplômé au « Liceo Musicale » de Turin, le prof.
Beppe Monetti. Un jeu d’orgue complétera
le programme.
La renommée des artistes et la beauté
du programme, que nous publierons dans
le prochain numéro, attireront cette année
•encore, à ce concert de bienfaisance, un
public nombreux et choisi.
Se procurer les billets au presbytère
vaudois et dans les principaux magasins
de La Tour. a. t.
® * *
Sbiiscrifition pour los Collèges.
Adolphe JaUa, missionnaire,
Zambèze L. 100,—
Pour le lit à la mémoire de M. B.
LÉGER, à l'Hôpital du Pomaret.
Listes précédentes L. 17.224,06
M.nies et M.rs:
Jean Keynaud, Pomaret » 10,—
Paul Alexandre Balmas, Id. » 25,—
Henri Grill Gros, Chicago » 34,—
Pasteur Lévy Tron, Belgrano » 100,—
Henri Tron, Vallombrœa (2<=
don), à la mémoire de M.me
Perazzi » KM),—
'(A suivre). Total L. 17.493,06
* * *
FLEURS en souvenir de M.me Emilie
Perazzi-Malan.
-Pour VAsile des Vieillards de Saint-Jean :
M.me F. Peyrot-Zürcher L. 100,—■
M. le prof. Guido Malan » 100,—
* * *
ANGROGNE. Dimanche 18 c. a eu lieu,
au Chalet Unioniste du Serre, une fête intime, en honneur de M.lle M. Costabel, qui
depuis 25 ans dirige cette belle œuvre avec
intelligence et avec amour. Aprœ un culte
introductif, présidé par le Pasteur de la
paroisse, deux des plus anciennes pensionnaires du Chalet, M.lle S. Bertin et T. Milone, ont exprimé à M.lle Cœtabel "les sentiments de reconnaissance des nombreuses demoiselles présentes et absentes qui
pendant ces dernières 25 années ont été
l’objet des soins bienveillants de la Directrice de la Maison hospitalière fondée par
M.lle Jervis qui assiste aussi à la fête.
M.Ue L. Gay présente ensuite un modeste
cadeàu qui est offert à la chère Directrice
■comme expression de la gratitude des jeunes fillœ du Chalet. Et M.me M. TronRevel, qui, avec M.me Peyrot-Zürcher, représente le Comité Directeur, termine en
exaltant encore l’œuvre dévouée de M.lle
Costabel, qui, visiblement émue, remercie
de la belle manifestation. Des chœurs ont
été chantés, entre un discours et l’autre,
sous la direction de M.me L. Pons. Après
quoi on s’est réuni sous la véranda et
dans le jardin où un thé « bien garni » a
été servi. La belle fête laisse dans les
cœurs un charmant souvenir.
— Le 20 c. a eu lieu Y ensevelissem ent
d’un petit enfant de 2 mois de notre frère
Malan Edouard, du Serre-Malan, décédé le
19 de ce mois, après une courte maladie.
Nous renouvelons nos condoléances à la famille en deuil. D. P.
LA TOUR. — Bienfaisance. La Caisse
d’Epargne de Turin vient d’envoyer aux
différentes Œuvres de bienfaisance de la
Commune ses subsides annuels. En voici
la liste : Hôpital, L. 1.200 ■— Congrégation Civüe de Charité, 1.200 — Orphelinat,
1.200 T- Comité d’Assistance Publique, 600
— Patronage Scolaire, 500 — Opera Pia
San Martino, 450 — Mutualité Scolaire,
300 — Direction Scolaire pour la « Dot
de l’Ecole », 200 — Colonie Alpine de
Piamprà, 150.
La reconnaissance des Institutions bénéficiées et du public est assurée à la florissante Caisse d’Epargne de Turin et à
sa Succursale de Torre Pellice. x.
ROME. Personalia. La célébration du
mariage de M. Umberto Piazzani avec M.Ue
Adèle Barus, nièce de feu le modérateur
Léger, eut lieu à Rome, le 19 c. Cordiales
félicitations, accompagnées de nos meilleurs vœux de bonheur.
SAINT-JEAN. Samedi dernier, un long
cortège accompagnait à sa dernière demeure la dépouiUe morteUe de Madeleine
Malan veuve Gay, entrée dans son repos
le 15 courant.
Les grandes épreuves de sa vie n’ont
pas ébranlé sa foi dans son Père céleste,
aussi c’est confiante et sereine et rassasiée
de jours qu’eUe s’en est allée, à l’âge de
83 ans.
Toute notre sympathie est assurée à la
famille en deuil.
— Pendant une absence momentanée du
Pasteur de la paroisse, notre église a eu
le privilège d’entendre les édifiantes prédications de MM. les pasteurs Bosio (28
juillet), V. A. Cbstabel, modérateur (4
août), Jean Bonnet (11 août), Rinaldo Malan (18 août).
M. Corsani occupera la chaire le 25 cour.
Nous remercions ces frères pour leur collaboration appréciée.
— La Société du Printemps, qui depuis
plus de quarante années travaille pour nos
œuvres de l’Evangélisation et des Missions,
tiendra sa vente annuelle mercredi 28
août, à 3 h. de l’après-midi, dans les locaux
de la Maison Vaudoise.
Nous sommœ sûrs qu’un public nom-.
breux et généreux contribuera, comme les.
années précédentes, à la bonne réussite de
la vente. 11 y aura un excellent buffet.
, y.
COMUNE DI TORRE PELLICE
PREZZO DEL PANE.
Il Commissario Prefettizio,
...Considerato l’aumento testé verificatosi
nel prezzo delle farine, e che tende tuttora a rialzarsi ;
Esaminata la domanda avanzata in data
14 corr. dai panettieri locali pel tramite,
del fiduciario locale della Delegazione Fascista dei Commercianti, sig. Angelo Piano,
tendente ad ottenere un adeguato corrispondente aumento nel prezzo del pane ;
Riconosciuta la domanda stessa più che
giustificata dalle attuali contingenze, ed
all’intento altresì che i panettieri possano
continuare l’impiego nella panificazione di
farine di 1® qualità senza soffrirne danno ;
Dispone :
A partire dal 23 corr. mese il prezzo
di vendita del pane di qualunque forma
sarà di L. Z al chüogramma ;
Rimane invariato il prezzo di vendita dei
grissini in L. 4 al chüogramma.
* Torre Pellice, 21 agosto 1929 - Anno VIP.
Il Commissario Prefettizio :
Marongiu.
Vers et pour la Paix.
Une conférence da capitaine Bach des
Chevaliers de la Paix.
Le capitaine Etienne Bach, informe
VAmi Chrétien, fondateur de l’œuvre des
Chevaliers de la Paix, a donné récemment
une conférence aux étudiants des diverses
Facultés de l’Université de Tubingue. La
grande salle de l’Aula était comble. Après
avoir fait un exposé sur la volonté de la
paix de la jeunesse de France, l’orateur
adressa un appel vibrant à la jeunesse allemande, l’adjurant de ne pas. rester en
arrière et de comprendre la lourde responsabilité de la génération présente. Une véritable ovation fut faite au conférencier
et, comme suite à cette soirée, 96 étudiants
en théologie ont remis à M. Bach le message suivant à radresse.de leurs camarades
de la Faculté de Montpellier :
«Les soussignés, étudiants en théologie
de l’Univereité de Tubingue, représentant
par nos origines diverses toutes les partie de l’Allemagne, nous adressons un salut fraternel à nos camarades français
de la Faculté de Montpellier.
« C’est avec joie que nous avons appris,
par la conférence du capitaine Bach, le
chef du Mouvement des Chevaliers de la
Paix, qu’actuellement la jeunesse de France
tendait la main vers la jeunesse allemande
dans une volonté profonde de compréhension. C’est avec reconnaissance envers
Dieu, qui nous permet ce rapprochement
par la grâce ineffable de son pardon, que
nous saisttssons cette main qui se tend.
Nous y trouvons la preuve qu’il y a bien
au-dessus de tous les peuples un peuple
de Dieu et nous votüons en être».
(Suivent les signatures des 96 étudiants).
Un important congrès international de
« La Réconciliation ».
(Lyon, 2-9 août 1929).
Dans la bataüle des classes et des intérêts, il devient de plus en plus évident
. que le monde a besoin de nouvelles forces qui l’affranchissent, de nouveaux efforts pour transformer radicalement l’ordre social et économique actuel.
Tous ceux qui, sans considérations de
nationalité, de classe ou de parti, se sentent responsables de leurs frères opprimés, et qui désirent chercher des voies
nouvelles pour l’établissement d’une société enfin régie par la Justice et l’Amour
fraternel sont chaleureusement invités à
se joindre à notre effort et à participer à
notre Congrès.
Pour la « Réconciliation ». Le Comité
d’Organisaticm : Kaspar Mayr, Vienne ;
Emile Fabre, Nîmes; Henri Roser, Pantin (Paris) ; Irène Soltau, Londres.
•Voici le Programme de ce Congrès :
Sujet général :■ Le Christ et la lutte des
classes.
1. La lutte des classes. Son origine, son
développement, son carctère. La situation actuelle (Henry de Man).
2. Le prdétaire. Portrait physique et moral (Marcel Auvert).
3. La lutte des classes et la conscience
chrétienne. Eléments négatifs et positifs
(Marcel Auvert).
4. Les solutions économiques proposées.
Problème de la propriété, question
agraire, salariat, nouvelles méthodes de
production, coopération (André Philip).
5. La force décisive. Puiæance de l’Esprit.
La solution chrétiemie (Henry Hodgkin).
Pour renseignements, s’adresser à M. Roser, pasteur à Pantin (Paris).
Abonnements payés et Dons.
(Le <idom> est entre 'parenthèses).
1929 ; Peyronel Alexandrine veuve Clot,
Riclarettb - Peyronel Arthur, Buenos-Ayres (dal l'>-7-1929 al l-’-J-lAJl) (2) - Gardiol Amélie, Prarostino - Gardiol Federica,
Id. - Roman Lina, S. Secondo - Jahier délia, Londra (1928 e 1° sem. 1929) E. Rivoire, Torre Pellice (5) - De SaintAndré Linda, Tours (France) - Reynaudin
Jeanne, Bobbio Pellice - MicheHn-Salomon
Marie, Id. - Richard Philippe, Norfolk (4)
- S. E. Niscou, Sunbury Gates C" (2“ sem.
1929 e 1® sem. 1930) (4) - Pellegrini M.,
Torino (10) - Travers Henry, Pramollo (et
1928) - Tron Giovanni, Alassio (2) - Prof.
Rivoire Enrico, Genova (5) - Jubé Lageard,
Neuchâtel (2° sem. 1929) - M. Blanc-Bertinat, Genève (1) - Tron Robert, Washington - Tron Jean, New-York - Rivoire Henri,
Id. - Thiele Henriette, Id. (et 1928) - AHevot Susanna, Torino - Clot Alexandre,
Cbousclat (Drôme) (et 1930) (2) - Planchon Jean, Ruà, Villar Pelbce - Clot Jean
Pierre, Riclaretto (et 1928) - Peyronel
Jean, Id. - Malan Henry, Monett (Missouri) (et 1930) (8,20) - Rœtan Philippe,
New-York (1) - Beux Louis, Marseille Pons J. Pierre, Saint-Sauveur (10) - Long
Bartolomeo, Abbadia Alpina - Nanni Giuseppina, Savona - Sciarono Elisa, New-York
(et 1928) (8) - Planchon Ernest, Monett
(Missouri) (1928-29 et 1930) - Ribet G.,
Torre PeUice - Bounous Alexandre, Toulon (1930) (5) - Guido Bonjour, Torre Pellice (et 1928) - Monett G. E., Valdese (25)
- Tron Louise, Id. - Maggiore Giorgio, Torino - Muston A., Livorno - Ferrier Albert,
Faetto (1) - Clot Marie veuve Tron, Salza
- Bleynat Marguerite, Pomaretto (5).
Pensée.
Il est vraiment étonnant de constater le
grand nombre de gens qui se font une occupation de chercher le souci, de le cultiver, de le choyer et de courir à sa rencontre. Ils y réussissent toujours, car i>ersoune n’a encore recherché le tourment
sans en trouver une pleine mesure ; il suffit que l’esprit soit tourné vers lui.
Marden.
L’Echo- des Vallées, qm ne fait pas encore ses frais, sera infiniment reconnaissant envers ces abomws qui, comme les
années passées, voudront ajouter un don
— petit ou gros — à leur abonnement
régulier.
Jean Coisson, dinecteur>responsable
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INDIRIZZI delle principali Chiese ed Opere Valdesi in Italia.
VALLI VALDESI.
KLNGROGNA - Pastore : Davide Pons.
BOBBIO BELLICE - Pastore : Enrico Tron, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore : Emilio liron.
MASSELLO - Pastore; Giovanni Miegge.
FERRERÒ - Pastore : Luigi Micol.
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore ; Guido Comba.
FRALI - Pastoine; Alberto Puhrraann.
PRAMOLLO - Pastore ; Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore ; Augusto Jahier.
RICLARETTO - Pastore ; Guido Miegge.
RODORETTO - Cand. teol. Lorenzo Rivoira.
RORA’ - Pastore; Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore; Enrico Tron, J.
¡FORRE PELLICE - Pastoi’e ; Giulio Tron.
VILLAR PELLICE - Pastore ; Pietro Chauvie.
PRA del TORNO - Evangelista D. Gaydou.
Pastore; Corrado JaUa,
ABBAZIA - Clilesa
da Piume.
AOSTA - Chiesa ; Rue Croix de ViUe, 3.
BARI - Chiesa - Pastore ; G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BENEVENTO - Chiesa Evangelica. •
BIELLA - Cliiesa ; Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Fiorina, Vìa MlrabeUo.
BORDIGHERA - Chiesa: Piani di Valiecrosia
- Pastore; Arnaldo Comba.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Chiesa : Via dei MlUe, 4 - Pastore ;
Francesco Peyronel, ivi.
BRINDISI - Chiesa : Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : G. D. Maiirin, ivi.
CALTANISSETTA - Chiesa : Via Maida, 15 Pastore ; G Bonavia, ivi.
CASALE MONFERRATO - Chiesa : "Piazza
Giardini Pubblici.
CATANIA - Chiesa: Via Naumachia, 22 - Pastore : Eugenio Revel, ivi.
QHIETI - Chiesa Evangelica - Evangelista G.
Scarinci, Largo Vezio, 19.
COAZZE - Sig. Carlo Lupo, da Torino.
COMO - Chiesa : Vìa Rusconi, 9 - Pastore :
D. Revel, ivi.
CORATO - Chiesa Evangelica : Via Garibaldi Cand. teol. Alfonso Alessio, Via Garibaldi.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Anzianoevangelista Pietro VarveUi.
FIRENZE - Chiesa di Via de’ Serragli, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Cliiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa ; Via Sem BeneUi, 6 - Pastore : Corrado JaUa, Salita Planatica,
Casa Benco al Calvario.
FORANO - Chiesa Evangelica - Evangelista
Antonio Cornelio.
GENOVA - Chiesa : Via Assarotti — Pastore :
A. Simeoni, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Cliiesa Evangelica - Evangelista
G. B. AzzareUi.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi.
LA 'MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Attilio Arias, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore ; Giovanni Grilli, Viale
Pranscinl, 11.
MANTOVA - Chiesa : Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 112 - Pastore : Seìffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 112.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca Pastore : B. ^ Celti, Piazza Missori, 3 —
Chiesa di Vìa Fabbri, 9 - Pastore : Luigi
Rostagno, Via Stradivari, 1.
NAPOLI - Chiesa : Piazzetta Tagliavia, 25 Pastore ; Giuseppe Fasulo, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. teol. Elio Eynard.
PACHINO - Cliiesa Evangelica - Cand. teol.
Enrico Geymet.
PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore : Emilio Corsani, ivi.
PESCOLANCIANO - Chiesa Evangelica - Evangelista Amato Billour.
PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Arnaldo Comba, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Chiesa ; Via Carlo Alberto.
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa; Piazza San
Marco, 4 - Pastore ; S. Colucei, da Messina — Culto la Domenica aUe ore 16.
RISSI - Chiesa Evangelica - Pastore : Arturo
Mingardi.
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore :
Roberto Jahier.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
• Pastore : Giovanni Bonnet, ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour - Pastore : Paolo Bosio,
Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIeRDARENA - Ciiiesa ; Via Giosuè Carducci. 16 - Pastore ; Alessio Raimas, ivi.
SANREMO - Chiesa: Via Roma - Pastore;
Ugo Janni, ivi.
schiavi D’ABRUZZO - Chiesa EvangeUca.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Via Cavour - Culto il Martedì,
aUe ore 18»’ - Caiid. teol. Enrico Geymet, da
Pachino.
SUSA - Chiesa : Via UmbeiTo I, 14 - Evangelista Gustavo Bert, ivi.
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Antonio Miscia, Via Principe Amedeo, 250.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Pi’incipe Tommaso) - Pastore :
Bartolomeo Soulier, Via Pio Quinto, 15. —
Per la Diaspora ; Sig. CarLo Lupo, Corso
Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Via Scorcola, 15.
VENEZIA - Chiesa; Palazzo Oavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : P. Peyi’onel, da Brescia.
VITTORIA - Ciiiesa Evangelica - Evangelista
Enrico Corsani.
Il evito principay si celebra in tvtte le
Chiese alle ore 11 circa della Dmnenica.
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Coslabcl,
moderatore - Pastore Antoìiio Boston, segretario-cassiere - Via Quattro Novcmbie,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Cossa,
42, Roma (26) - Professori : G. Rostagno,
Em. Comba, T. Longo.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre Pellice - Preside; Prof. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Poraaretto - Direttore ;
Pastore Luigi Micol, Ferrerò.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Davide Bosio, presidente; E. Meynier, Ernesto Comba, Teodoro Longo, Paolo Bosio.
CONVITTO MASCHILE - Torre Pellice - Direttore : Pastore F. Grill.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Direttrice : Sig.na Sofia Boston.
CONVITTO FEMMINILE - Torre Felice - Direttrice : Sig.na A. Vingon.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Vallecrosia - Direttore ; Pastore Arnaldo Comba.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Tom’e Pcllice - Direttrice : Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Goiild)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore ;
Pastore V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUice, a Pomaretto, a Torino (Via BerthoUet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Luserna
San Giovanni (Torino) - Direttore ; Pastore
Davide Forneron, Torre PeUice.
RIFUGIO PER INCUIiABILI «RE CARLO
ALBERTO» - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Gicn'anni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chisone.
SCUOLE. ELEMENTARI, oltre a quelle neUe
VaUi Valdesi : Carema, Dovadola. Grotte,
Pacliino, Palermo, Riesi, Rio Marina, Salle, *
Sanremo, VaUecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
NELL'AMERICA DEL SUD.
COLONIA VALDENSE (Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore ;
Ernesto Tron - Pastore emerito : D. Armand-Ugon.
COLONIA COSMOPOLITA _E ARTILLEROS
(Departamento de Colonia - Rep. O. del
Uruguay) - Pastore : Enrique Beux - Pastore emerito : Pedro Bounous.
TARARIRAS - RIACHUELO - SAN PEDRO
(Estación Tarariras - Departamento de
Colonia - Rep. O. del Uruguay) - Pastore ;
Guido Rivoir.
OMBUES DE LAVALLE e COLONIA MIGUELETE (Ombues de LavaUe - Departamento de Colonia - Rep. O. del Uruguay)
- Evangelista Daniel Breeze.
SAN SALVADOR (Canada de Nieto - Dolores
- Departamento de Soriano - Rep. O. del
Uruguay) - Evangelista : J. Pedro Gönnet.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Rep. O. del
Uruguay) - Evangelista : Diego Nimmo.
COLONIA IRIS (Estación Jacinto Arauz F. C. S. - Pampa Central - Rep. Argentina) - Pastore : Sñvio Long.
COLONIA BELGRANO (Estación WUdermuth
- F. C. C. A. - Provincia de Santa Fé - Rep.
Argentina) - Pastore : Levy Tron.
COLONIA NIN Y SILVA, COLONIA NUEVA
VALDENSE ed altre Colonie non hanno
Pastore a posto fisso e sono visitate periodicamente.
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