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Soixante-septième année - Anno IX”
26 Juin 1931
N” 26
I
L ECHO
-Spett. Biblioteca Valdiâç
r<3- V V..
MUEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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flIUB U VIE INTtüItlIRE
Partout, mais...
« Je te suivrai partout où tu iras ».
Luc IX, 57.
Lire ars.si Matth. VIII, 13-22, et Luc XXII, 31-38.
Un scribe, un die la foule, ét l’apôtre
Pierre, dans un él3,n du cœur, manifestent à JésuB le désir de le suivre. Nous
.n’avons aucun droit de penser qu’ils
n’étaient pas sincénes au moment où ils
faisaient une promesse si sollennieUe, miáis
la remiarque de Jésus et le reiniemient de
Pierre sont la preuve que les bonnes inte:ÿions ne suffisent pas pour Suivre Jésus
partout.
Un scribe représentatnlt de la loi juive,
habitué à la TOutine iacolésiastique, se sentit un jour gagné, conquis par celui qui
parlait comme ayant autorité, et dans’ un
élan qui ne contemplait, pas de difficultés,
il promit de isudvpe Jésus partout.
Un de la foule, un anonyme quelconque,
ayant un jour entendu l’enseignement du
Maître, ne put faire à moins d’accorder
tout son consentement. Il y a toujours,
parmi la foule anonyme, quelqu’un, qui
donne raison à celui qui parle, meme s’il
pronie les principes lët les idées les plus
étranges. Rien d’étoninant, donc, si Jésus
îiencontra l’adhéBion la plus enthousiaste
et la plus chaude de la part de quelqu'un
qui, peut-êfcne, l’entendait pour la première fois. Même cet auditeur occasionnel voulut témoigner sdn approbation incolnditionnée, et il dit à Jésus : Je te suivrai partout où tu iras.
Et Pierre, le gmrïd apôtre, qui depuis
longtemps suivait Jésus, lorsqu’il l’éntenk dit parler des difficultés à venir, lui dit :
Je suis prêt à aller avec toi et en prisoiii
et à la mort. Oh ! la noble disposition-, le
' miagnffique élan d’une âme qui, pour l’iusÍ- tant, était certainement sincère ; mais lorsque la prison let la mort furent en vue,
ir . Pierre renia son Maître.
Jésus, qui cqn'naiissait les. faiblesses humaines, se hâta de modérer Fenthousiasme
de ses a.dmirateurs et leur fit voir les
grandes difficultés qu’ils rencontreraient
si vraimenlt ils voulaient lui être fidèles
én tout. Eux se trompaient. Lui voyait à
coup sûr ce qui arrivieirait.
Lorsque Jésus gravissait lentement la
coline du Calvaire sous le poids de la
; croix qui l’écraSait, aucun, scribe ne vint
l’aider. Un scribe lui ayait pourtant dît :
Je te suivrai partout; partout, mais pas
sur la route du Calvaire.
Lorsqu’il expirait sur la croix, il y
avait une foule de curieux, mais où était
ce quelqu’un, qui, pourtant, lui avait promis : Je te suivrai partout ? Aucun n’osait
dire ; C’est mon maître. Partout, mais pas
BUT la croix ni près 'die la croix, c'est
dangereux.
Quand II pendait le dernier soupir et
■ que déjà les ténèbpes descendaient sur la
lierre, il n'y avait aucun Piour Le soulager,
pour donner un peu de lumière morale à
: ce drame noir. Rerre, qui était prêt à
■ aller avec Lui en prison et à la mort,
" n’était pas là non plus. Partout, mais pas
0^^ jusqu’à la mort ; c’était une manière de
I jÉre, une noble intention, mais ce n’était
i Pas la réalité, pour le moment.
^ Notis reconnaissons-nous dans ces diffé- repts types d'enthousiastes qui promià Jésus de Le suivre partout ?
.Conûne chrétiens, je suis convaincu que
nous admirons .et aimanis Jésus, que nous
Le neconnaksonis comme notre Sauveur,
et dans un élan de l’âme nous lui disons
nous aussi : Nous te suivrons partout,
mais en. même temps nous demandons un
délai pour aller enterrer nos morts, pour
prendre congé de nos gens...
Partout, mais si notre voisi.n nous a
fait la moindre offense, înious sentons grandir dans notre cœur un, sentiment de
haine et nous ne savons pas pardonner ;
partout, mais si un vice ou une mauvaise
habitude nous, tiennent esclaves, nous ne
voulons p£S renonjcer aux plaisirs que
nous croyoïnis qu’ils nous donnent ; . partout, mais si nous devons nous priver de
quelque chdsie pour une œuvre qui pourtant mérite d’être aidée et encouragée,
nous rie voulons faire aucun sacrifice ;
pm'toiit, à la condition qu’il ne nous conduise pas trop loin, qu’il ne nrius demande
pas d’être des héros et des .martyrs.
Et alors ? Il ne nous reste, devant nos
faiblesses et nos contradictions continuelles, qu’à demander au 'souverain Maître
qu’il renouvelle la prièpe qu’il adressa à
Dieu en faveur de ses disciples : Que notre foi ne défaille point. L. M.
ODOO-O-O-OOOD-OO-O-Q-OO -O-OOOOÔ
Il wiiatioDs
I le iéveil im les Vallées.
(Extrait l’un travail présenté à la Conférence (le Oisirict Pu Villar).
Œuvre éminemment divine, le Réveil
doit se produire leri, nous avec la volonté
et la coopération de l’âme humaine. Pa3
de doute à ce sujet : L’ho,mme doit aller
à la rencontre de son Dieu.
Mais cette rencontre comment peut-elle
avoir lieu ?
Ne confondons pas ! Ne cherchons pas
les moyens de Réveil où ils ne se trouvent
pas..
Gardonis-nous, par exemple, de les chercher dans le perfectionnement de notre
organisation ecclésiastique et d’attribuer
à celle-ci la faculté de créer et même seulement 'de développer la vie. Impuissante
à la retenir lorsqu’elle s’en va, comment
pourrait-elle la produire ? Ne les cherchons
également pas dans la réforme doctrinale
que bien des personnes, secrètement si ce
n’est ouvertement, préconisent. Tant qu’on
s’attarde auprès des anciennes formes doctrinales — dit-on — mil Réveil n’est possible dans cette nouvelle génération évoluée. On a tort ! « Quand l'Evangile n’est
plus fou, il n’est plus fort».
Ne les cherehonls, finafliement, pas aussi
dans une action miramleuse de Dieu, par
trop commode à notre paresse. N’invoquons pas le Réveil comme une manne
qui puisse blanchir soudainement et miraculeusement nos coteaux et nos vallons.
L’histoire ne tombe pas du ciiel ! Non, le
Réveil n’est pas le suj«t mystérieux et
insondable de la pui'asance divine, mais il
garde toutes les relations humaines de
cause et d’iesffet ét nous ne pourrions
mieux faire l’œuvre du diable qu’en prêchant ainsi la souveraineté de Dieu, comme une raison pour ne rim faire.
^ :|i «
QudB pountaient donc être les moyens
à notre disposition et qui dépendent de
nous pour provoquer, dans nos Vaîlées, le
Réveil dont elles ont la pressant besoin?
II nous semble qu’un des premiers pas
TîT
faire serait celui de faire surgir dans
cœurs la persumion que l’on est erir
dormi et la conséquente nécessité de se
SGéveifler. On ne réveille que ce qui est
hndormi. On ne rallume que ce qui est
beint. Eh bien! il faut que, de la part'
de ceux qui sentent la responsabilité de
leur Situation, pasteurs ou laïques, up cri
Relève, depuis la Balsille jusqu’à Mourpious, qui dise à nos populations le danger qu’'elles courent, un cri plus person«~hel, pliis persuasif, plus formidable, plus
Armant, qui fasse surgir la conviction
du péché, qui mette à 'UU nos plaies puifilentes, qui fasse paraître au grand jour
les sources de nos interdits.
Du milieu de ce marasnae général, il
ifaut que des nouveaux Jean Baptiste se
lêyeint, il faut des treuMe-fête qui veuillent et sachent appeler, les choses par leur
nom et rem'uier les eaux mortes de nœ
étangs. Il fa,ut que de plus vigoureux appels à la repentance et à l’humiliation
deiscendent de nos chaires et de toute l’action des chrétiens. Quelqu’un dira : Nous
ne faisons qu’entendre cela ! Peut-être'. Ce
qui est nécessaire est donc de rendre plus
vivants c^, appels. Il faut plus d’agressivité de la part des témoins' 'die l’Evanr
gile, de cette agressivité où la virilité, non
reniement n’est pas dépourvue d’amour,
mais où cet amour des âmeis est plus manifeste et plus grand, beaucoup plus grand.
Qui se lèvera et parlera de la sorte
avec une si grande dose de mépris, pour
tous les inévitables déeiagréments et une
si forte conviction 'diu devoir let de la
responsabilité ?
L’opinion publique répond : « Qui se
lèvera ? Mais nos pasteurs avant tout ! ».
Et l’opinion publique a naison. Le Réveil
doit commencer par tes conducteurs des
Eglises. C’est ce qu’il y 'a de plus logique,
de plus naturel et de pluB nécessaire. Si
le berger reste eudiormi, les brebis ne
pourront phB sortir de la, bergerie et atteindre las pâturages. Il faut^donc que
le pasteur commence lui — comme le faisait, du reste, Jésus — à se Sanctifier
pour ses frères. Il faut que la vague de
l’Esprit l’emporte, lui, te premier. Il faut
que, lui, le premier, il soit consumé par
le feu sacré.
Jamais uri Rév«il ne se déclarera ëlans
que quelqu’un fasse des efforts particuliers ]oour l’obtenir. Et ce quelqu’un doit
être, On premier lieu, le pasteur.
Mais j’ai hâte d’ajouter que, si le pasteur doit être le' premier à reconnaître
les temps du Réveil et à les vouloir, il ne
doit pas être longtemps seul à la lutte.
Le iserviteur de Dieu 'doit être un
entraîneur.
Dans toutes nos paroisses, même dans
ceUeS plus dépourvues de vie spirituelle,
existe le noyau fidèle de laïques. Il faut
que le pasteur clairvoyalnit cultive, avant
tout, ce i>etit champ clos que constituent
oes âmes plus éclairées et plus sensibles
au Réveil, Souvent oes âmes, alléchées par
te sectarisme, s’ein vont, diaquant les portes de l’Eglise derrière elles, à la recherche de ce rassemblement idéal des élus
qu’elles ne réussissent à trouver nulle part
ici-bas.
Il faut tes retenir et les grouper, en
vue du Réveil, par des réunions spéciales
et intimes ; quelque chose comme une
école de témoins. Et quand tes armes de
ce petit état-major seront bien fourbies,
tous ensemble ils se tourneront vers la
masse par des prédications incisives et
pressantes, soit au temple et à nos écoles
de quartier, soit 'dans les étables. On travaille si biein au règne de Dieu dans les
étables ! On .créera ainsi une véritable obsession des choses. spirituellieS, obsession
qui, de proche en proche, se transmettra comme un feu sacré et ga.g.nera les
familles et leis Eglisea C’etet ainsi que te
Réveil s’imposera à tous et bouleversera
les conedenoes!
Encore un mot. La psychologie du Réveil, de presque tous les Réveils, nous offre un argument qui peut avoir une centaine importance pour le but que nouis
nous' proposons aux Vallées. Dans le Réveil, ce qui joue un grand rôle, c’eSt
l’extraordinaire.
C’est un fait amèrement constaté : Les
mêmes voix font toujours tes mêmes appels, hélas ! presque toujours pas entendus.
Pourquoi ce que ces voix ne peuvent
faire, malgré toute leur bonne volonté,
n’esSayerait-oin pas. de le faire avec d’autres voix, venant du dehors, qui sachent
appeler tes choses par teur nom et qui ne
soient pas - retenues pan letei 'difficultés et
les craintes locales ? Des misions de ce
genre feraient du bien au berger et au
troupeau.
Notre Eglise possède tes êtements nécessaires pour cet essai. Il y a dl^ te seiu^
du corps pastoral des voix pleines d’autorité qui pourraient se faire entendre
avec, profit dans telle ou'ltelle autre paroisse prise à part.
Et même si nous ne réussissions pas à
trouver id tout ce qu’il nous' faut, nous
ne serions pas chauvins au point de repousser une aide qui pourrait venir à
nous de l’étranger. La famille chrétienne
ffiadmet pas les limites des nations!. F^ix
Neff ne nous venait-il pas des HauteSr
Alpes ?
Cette initiative, nous le savons, est
susceptible de soulever maintes objections ; mais, d’autre paît, nous sommes
d’avis que, quand l’avenir spirituel d’une
Eglise est en jeu, on a te devoir, surtout
de la part d’une Administration œnsciente
de sa r'œponsabilité, de passer sur tout et
d’aiier droit au but.
Natureliemient oes miæions, venant du
dehors, devrlaieî^t trouver dans le champ
choisi un terrain préparé d’avanœ, pour
pouvoir y déployer leurs efforts avec quelque chance de bon: rfeultat.
Ce serait, là, l’œuvre que le pasteur et
le luoyau fidèle devraient accomplir dans
chaque paroisse, en se servant pour cela
d’une bonne et saine littérature ad hoc
(comme celle que nous' offre la Brigade
de la Drôme, par erempte), capable de
préparer l’atmosphère du Réveil et de donner l’alarme pour le sursum corda.
)»**
Nous sommes 'di’aivis qu’il faille oser et
oser au plus tôt, et ettilsuite laisser agir
l’Esprit. Le Réveil que nous attendons sera
son œuvre. Si nous ne nous opposeronâ
pas à la « vision céleste », il nous emportera dans son souffle puissant et fera, par
notre moyen, de grandieô choses dans oes
■Vallées bienriaimées, d’autant plus aimées
qu’elles sont malheureuses;
Oser, vouloir, plus courageusement oser,
plus fortement vOuitodr : voilà le ¡secret d©
la victoire à notre immédiate dispositionLes moyens termes ont fait leur temps.
Quand nous aurons fait notre devoir. Dieu
fera le sien.
Alors ce aéra le Réveil!
H. Tron, pasteur.
2
Conférence du lY“ District,
C’est à T^ranto qu’a eu lieu^ pour la
priemière fois, à lia grande joie de ces frères, la Coinférence du IV° District. Jîlie a
été précédée, le miaa’di 16 ocnirant, à 16
heures, par un Colloque Pastoral, auquel
ont participé les 12 conducteurs des églises. L’argument traité était vraiment
d’actualité : « Recrudescemice des attaques
des adversaires et comment nous défendre ». Le sujet fut traité magistrajemient
par le pasteur iMisci'a qui, en! premier lieu,
fit la constatation et l’énumération de ces
attaques, ensuite ce qu’edets peuvent nous
faire entrevoir (par exemple la faiblesse
de 'nos ennemis, leur crainte de inous, etc.),
et il termina eui • indiquant les divers
moyens que .nous pouvons et devons emptoyer pour nous défendre. Cette étude
fut suivie d’une intéressante discussion et
la conclusion fut de faire toujours valoir
nos droits conformément à la loi, mais
d’être aussi prudents pour ne pas donner
l’occasian à des attaques justifiées.
La Conférence proprement dite, s’ouvrit
le soir du même jour, dans la salle de
culte, hpiidée d’auditeurs. Le culte fut présidé par ÎM. Bonnet, qui parla sur Luc
XIV, 26, 27 : « Comment suivre Jésus ».
L’orateur insista Sur le devoir 'du chrétien de prendre sa croix et de suivre
son Maître, s’il veut avoir le droit de
s’appeler son disciple.
La Conférence nomma son Bureau dans
les personnes de MM. Filippo Grill, président, Andrea Cristadoro, vice-président,
Giuseppe Castiglione, secrétaire, et Giuseppe Scarinci, secrétaire-adjoint.
La journée de mercredi est consacrée à
la lecture du rapport de la Commission du
District et de ceux des églises. Le premier
fut ensuite discuté après la lecture des
rapports des églises. Les nouvelles qui nous
sont données réjouissent la Conférence
qui reconnaît quie dainS cette année Dieu
a béni l’œuvrfâ accomplie dans notre
District.
A propos d’une église qui avait de quelque manière protesté parce que la Vén.
Table avait l’intention de la priver de son
conducteur pendant les mois d’été, pour
l’envoyer temporairement dans une autre
localité simplement visitée, la Conférence
recommande .aux passteurs de bien faire
comprendre aux membres de leurs églises
qu’ils ne doivent pas être égoïstes, mais
prêts à faire, le cas échéant, des sacrifices pour le 'bien spirituel d’autres localités qui, à cause du manque de personnel,
soli^!; dépouvuies de conducteurs.
L’église de Brindisi exprime le désir
d’iavoir un ouvrier fixe et, à propos de
celle de Taranto qui, depuis plusieurs années, est desservie par le Pasteur de
Brindisi, on reconnaît, vu le mouvement
qui s’est produit cette année dans son
seim^ et qui tend à s’accentuer, la nécessité de lui donner un pasteur à poste fixe.
On se réjouit des nouvelles que le Pasteur d’Orsara donné â propos de la nouvelle station 'de Foggia, oi^ s’est formé un
bon groupe d’évangéliqueS.
« A S. Giacomo degji Schiavoni, notre
évangébste a dû subir plusieurs attaques
des adversaires et la Conférence lui exprime toute sa Sympathie.
On se réjouit auj^i du travail accompli
par notre jeunesse à Forano, et l’on écoute
avec plaisir les rapports de nos deux églises de Rome, qui marchent toujours à la
tê-te des églises du District.
Après la lecture des rapports dœ différentes égbses, on discute celui de la Commission, lu par le Surintendant, et l’on
s’occupe des sujets proposés, d’une façon
particulière du reœnsemiefnt, des mariages
mixtes, à propos desquels on approuve un
Ordre du jour pour 'demander au Synode
s’il ne serait pas le cas d’appliquer des
peines disciplinaires et, dans le cas affirmatif, ce qu’eUes devraient être.
La station de Cerignpla, desservie par
le Pasteur de Coraito, se trouvant dans les
conditions voulues par les règlements de
l’Eglise Vaudoise, diemande d’être reconnue comme église. Après une courte discussion, la demande eSt aïooeptée.
On recommande à l’Administration de
bien vouloir intensifier le travail dans les
localités, qui possèdent une vie spirituelle
forte et active, enicouragéant en même
temps cdies-jqui semblent végéter,
On n’oublie pas le chant sacré qui doit
être amélioré partout et l’on recommande
anx pasteurs et aux membres des ég'lises
de faire des efforts pour chanter le mieux
possible. *
Le travail que inotre jeunesæ a fait
pendant l’année dians le District remplit
de joie les membres de la Conférence qui
sentent le besoin de l’encourager à tra.vailler toujours plus pour l’avancement du
règne de Dieu.
La Conférence termine jeudi ses travaux par les éflectioinB. Pour la Commission
de District, on 'nomme M. Vittorio Laurora, de Bari, vice-président, et M. le pasteur Alfonso Alessîo, de Cobato, secrétaire.
Comme délégués effectifs au prochain Synode, on nomme MM. Cruaitti Demetrio,
de Eeggio Oalabria, Viglicmo Enrico, de
Taranto, et Giocdi Alfredo, de Rome ; et
comme suppléan'ts, MM. Castiglione Gliiiir
seppe et rag. Eugemo Trimkera.
La prochaine Conférence aura lieu à
Rome, Piazza Cavour, et le prédicateur
d’office sera M. le prof. Davide Bosio.
La Conférence termina par la distribution de la Sainte Cène, à laquelle participèrent ausbi bon nombre 'des membres
de l’égbse de Taralnlto, et après avoir voté
par 'acclamation un remerciement à la
congrégation qui nous avait accueillis avec
chaleur (+ 35“) ; d»'feon côté, le Délégué
de Tarante remercie les membres de la
Conférence d’être venus pour la première
fois et d’avoir ainsi porté un encouragement à continuer dans la, bonne voie
pour le bien spirituel de nos concitoyens.
{Applaudissements).
Le soir de mercredi, dans le local de
, culte, bondé d’auditeurs, M. Bosio donna
une conférence sur le sujet : « Pourquoi
nous sommes optimistes», et jeudi soir,
M. Castigbcsne, toujours en présence d’un
bon auditoire, piarla sur ; « Que dites-vous
du Christ ? ».
Nous remercions encore une fois la
chère église de Taranto qui, dans ses 36
années de vie, a vu passer dans son sein
bon nombre de pasteurs, dont le premier
fut M. Vuliœvic, let qui fut toujours fidèle
à Dieu et à l’Eglise Vaudoise, et aujourd’hui voit des jours pieilleurs. Que Dieu
la bénisse, et avec elle tou-tœ les égbses
de notre District. O. CspNi.
Le coin des proïerbes
et la paresse^
Pas n’est besoin >de démontrer, je crois,
qu’une des qualité les plus frappantes
de notre petit peuple vaudois a toujours
été l’activité infatigable, le travail opiniâtre et conisciiencieux : il .ne faudrait, pour
s’en convaincre pleinement, que se rendre jusque dans les villages et les chalets les plus reculés de nos vallées à l'époque des plus durs travaux de la camixir
gne : le piochage des chamitô, la fenaison,
la moisson, le icoupage des bois, etc. On
resterait frappé 'd’émerveillement et de
resi>ect, et on finirait par comprendre un
peu mieux nos gens de la campagne, et
sympathiser avec des états d’eSprit et des
attitudes qu’on a trop souvent et trop légèrement l’habi-tude de critiquer et de
condamner.
Car le travail que requiert la terre, à
la montagne, pour exprimer de son sein
quelque chose dont l’homme puisse s’aider
pour se nourrir et se vêtir, est sans aucun doute supérieur à loelui que réclame
lia plaine : labourable ét plus fertile, avec
les propriétés infiniment moins dispersées
et éloignées, avec des chemins et des
moyens de transport de toute sorte, etc...
Tandis qp’à la montagne tout doit être
fait par l’homme, sans aucune aide que
les seuils outite ■vraiment indispensables
c[ue l’expérieince millénaire lui a suggérés.
n n’y a donc pas à s’étonner si un des
sentiments très développés dans notre population de la montagne est celui de Tad
miration la plus complète pour le travailleur qui 'ne s’épargne pas, pour celui qui,
de l’aube jusqu’à la nuit tombante, ne
cesse de s’occuper jde sa besogne, d’exercer Ses membres, dans un travail ou dans
l’autre, inlassablement.
Ce sentiment, très rem-arquable, je le
répète, dans notre population, est presque
toujours accompagné par le sentiment
contraire, qui condamne impitoyablement
l’indolence, la paresse, la fainéantise.
Et voilà aussi pourqu^ très souvent,
on est un peu in juste, à la campagne,
envers les gens de la vile qui, pendant
quelques semaines, s’ils le peuvent, viennent se reposer au milieu de nos valons
verdoyants ou sur nos coteaux si bien
aérés : car on les regarde, trop souvent,
comme des genls oisifs, comme des parasites
qui ne font que jouir de la vie et qui
ont encore le tort de venir l’étaler avec
ses aises, au milieu d’une population accablée, du miattin au soir, par un travail
vraiment lourd et obsédant.
Il y a là de rinjustiœ, disons-nous ; mais
n’y aurait-il pas aussi quelquefois de la
légèreté, voire même de l’iinoonscience, de
la part de certains reqyrésentants de la
dasse >des citadins qui montent vers nos
montagnes sans les comprendre, et qui
croient pouvoir y apporter, avec leurs
billets de banque, leur morgue et leur
arrogance, leurs habitudes, leur langage
et leurs sentiments qui sont bien loin
d’être toujours irréprochables ?
Il (n’y a donc pas à s’étonner que de
tels sentiments contre la moUesBe et l’oisiveté, notre peuple les ait révélés dans
ses dictons et proverbes. Glanons-en quelques-uns parmi les plus énergiques et
pittoresques.
Uomnbro d’l’îtà,
î fai mal a la trippo d'iivern.
Celui qui fait le paresseux pendant la
bonne saison, celui qui craint le moindre
effort et renvoie toujours son ou-vrage à
plus tard, celui qui ne Sait pas profiter
du moment le plus propice à chaque travail, s’en repentira : car le temps viendra
où il ne pourra plus faire ce que peutêtre il voudrait alors ; et le temps perdu,
l’est pour toujours !
La man dë gVaotri, la rëndën fotta la nôtra.
Ceux qui s’habituent à ne rien faire,
à laisser que les autres fassent aussi leur
travail et leur donnent, chaque fois qu’ils
sont dans la difficulté, un coup de main
ou d’épaule, s’exposent au danger de perdre tout amour au travail, de se décourager devant te moindres obstacles et de
devenir — en un mot — des fainéants et
des propres à rien.
Cant la lëngo travagl bien
la man fan pâ rien.
Les bavards ne sont pas très actifs,
généralement, ni à la campagne ni à la
ville : ils sont, au contraire, très souvent,
des travailleurs moins que médiocres et
presque toujours coiffés de suffisance et
d’ignorance.
Peui e Mai î soim frél.
En effet, ceux qui n’ont pas envie de
travailler renvoient toujours à un autre
jour, à un autre moment, à une autre
occasion, à après, ce qu’ils devraie'nt au
contraire exécuter tout de suite. Car il
faut profiter de l’iinstiant qui est à notre
disposition et qui bien'tôt 'ne sera plus :
« L'avenir n’est à personne », a dit le
poète : « L’avenir lest à Dieu » et à lui seul.
Entô pâ vëndre lou sovlegl
për adattâ VevM.
C’est-à-dire qu’il ne faut pas veiller tard
dans la nuit, se fatiguer les yeux à la flamme chétive d’une lampe fumeuse pour se lever tard le matin, après que le goleil a
déjà depuis longtemps illuminé la nature.
U est de toute évidence que le proverbe
s’applique à l'a vie 'de la campagne spécialement : mais oombiein. y aurait-il à
g^ner en santé, etn bonne humeur et en
travail, si on en tenait toujours compte,
à la ville aussi !
C’efet à peu près ce que disent encore
ces deux autres proverbes qui s’appliquent
à ces gens — et ils sont légion — qui
ne savent pas ce qjue c’est qu’un lever de
soleil, ni en été, (ni en hiver, ni en aucune
autre saison, simplement parce qu’ils dorment... jusqu’à ce qu’un œil voie l’autre.
U
Tachons donc d’éviter qu’on nous salue, â Î
notre lever habituel, avec un sourire aux
lèvres et nous 'disant qu’il ne faut pas
Se lëvâ a l’albo dî bouc
catrit lou soulegl ê për tout,
ou encore, comme disent plus spécialement •
les « pramoulliln »,
Se levâ a l’albo dî tavan,
omit lou soulegl ê briglian{t).
Et qu’il n’arrive aussi jamais, autant '
que cela dépend de nous, qu’à la fin de
notre journée on (nous répète le refrain
désobligeant :
Arivà la sera, — hou gare së dësperai
Le fainéant n’a pas le droit de cité
dans la république de notre peuple campagnard : partout, en effet, il a été et il
est encore poursuivi par la critique mordante, la réprobation et le mépris. Ne
dit-on pas de lui qu’il se fatigue avant même d’avoir commencé son travail, puisque
Gant lou soulegl së lèvo,
tou gare a travaglâ s’ëngrèvo ?
Et n’a-t-on pas, pour apostropher l’indolent et le paresseux, toute cette belle
série 'de proverbes qui peut donner une
idée de la richesse de notre dialecte et des
nuances remarquables de ses expressions J
les plus communes même, telles que les ^
dictons ?
Cant lou soulegl së cougio,
lou gare së bougio;
Cant lou soulegl intro,
lou gare s’apwtco ;
Cant lou soulegl passo,
lou gare s’mvasso ;
Cant lou soulegl ê souta,
lou go;rc a travaglâ s’ëntouqypa.
t
P
Statistique protestante.
2.487.121 I
866.852
451.229^
414.210 i.
85.109
762.774 i
536.307
La statistique de 1910 donnait a
l’Allemagne 58.449.700 habitants, dont |
38.117.300 protestants, 19.321.400 catholiques, 538.900 israélites et 472.100 divers.
En 1919, l’empire allemand, dans ses nouvelles limites, comprenait 59.852,682 habitantis, dont 40.309.856 appartenaient aux -'I
Eglises protestantes. |
Nous ne possédons paS le chiffre exact ^
de la population protestante anglaise, ■^
parce que les Eglise ne font la statistique que de leurs « communiants », c’est-àdire >de leurs vrais fidèles (depuis l’âge
de la première communion). Voici les chif- S
fres fournis pour 1927 : H
Eglises d’Angleterre
Eglises méthodistes
Eglises oongi'égationalistes
Eglises baptistes
Eglises prepsbytériennes
Eglises d’Eoîsse
Eglises libres d’Ecosse
Les diocèses catholiques romains ren- ^
ferment 2.042.630 âmes (tous les catho- f
liques, enfants ou ,non communiants, sont fcompris dans ce chiffre). Ils ont compté J
12.355 convertis pendant l’année 1926. 1
L’Eglise anglicane, seule, a gagné, au ,1
cours de la même an'née, 119.000 nouveaux ;|
communiants.
Il y a. encore en Graflade-Bretagne d’au- j
très groupes religieux importants; Ce sont'*
ceux des Mioiraves, des Quakers, Uni- J
tairas et de l’Armée du Sahit. 1
Aux Etats-Unis, qui comptent au jourd’hui 120 millions d’habitaints, la propor- »1
tion des protestants paraît être de 86 mil- S
lions pour 19 miUiolnB de catholiques.
Mais les statistiques protestantes ne ;|
comprennent que tes conuminiants (les |
membres vraiment convaincus) et fixent J
leur chiffre à 30.640.000. De 1916 à 1926,'1
les catholiques romainp se sont accrus de |
18,3 pour 100 et les grandes éghses pro- S
testantes ■de 19,5 pour 100, chiffre qui ne{|
se rapporte qu’aux neuf dixièmes du pro-1
testantisme américain, |
En Suède, en Norvège, au Danemark et J
en Finlande le nombre des catholiques estJ
à peu près insignifiant. Ainsi, en Suèd^^
sur 6 millions di’habitants, on compte del
4 à 5.000 catholiques.
En Russie, la Prawda s’inquiète de3 |
progrès qu’y ferait le protestantisme.
D’après ce jaumnal, ü y aurait en Russie!
50.000 temples protestanlts et un total de |
6 millions de fidèles, force religieuse que j
le communisme s’attache à détruire.
3
Pour la Pologne, nous ¡n’avons pas de
<biffres, mais nous savons qu’en 1921 une
faculté de théologiiie prote^nte a été fon-dée, qui comptait 84 étudiants. Le ministère polonais comptait, récemment, 30
pour 100 de protestants.
En Roummie, sur 18 millions d’habi-taints, bon compte près d’un million de
protestamts.
En Hongrie, sur 8 millions d’habitants,
^ millions sont catholiques, 2.500.000 protestants, 500.000 juifs.
En Tchécoslovaquie, l’Eglise catholique
& perdus depuis 1919, plus de 500.000 adhérents, au profit des Eglites hussites et partieHement du proteStanitismie.
En Autriche, 3.980 personnels sont passées du catholicismie au protestantisme en
1928, contre 3.920 en 1927.
La Suisse se partage à peu près par
moitié entre les deux confessions, protestante et catholique.
Le nombre des protestants, en Espagne,
■est insignifiant et leur situation difficile.
En France, enfiin, en dépit des persécu“tions et des émigrations, il restait deux
millions de protestants avant 1685. Après
la Révodation de l’Edit de Nantes et la
Eévolution, ils se retrouvent 428.052 en
1802. On en comptait 652.422 en 1888. Le
retour des protestants d’Alsace porterait
déjà ce chiffre à un million. Nous le
croyons aujourd’hui assez largeqnent dépassé. Car si le protestantisme Se ruine
dans certains cantons par l'émigration et
le défaut de naissiaïuces; il s’enrichit edlleurs, notamment dans les villes. Le protestantisme compte aujourd’hui un millier d’églises, ainsi réparties :
Eglises réformées évangéliques 381
Eglises réformées 164
Eglises réformées d’Alsace-Lorraine 40
’Egh’ses fondées par la Société Centrale 60
Eglises luthérie(nnes (dont 168 en Alsace et Lorraine) 261
Eglises baptistels 29
Eglises méthodistes 23
Commun, de la mission Mac-AU 31
En somme, sur la population du globe,
^lui s’élève là L357 millions. Si l’on défalque les 850 millions de païens, les schismatiques (grecs orthodoxies, protestants et
juifs) comptent 284 millions d’adhérents,
-alors que le catholicisme en compte 265.
Les protestants atteignent, dans- le monde,
le chiffre de 202 millions. En Europe, l’on
compte 109 millions de protestants et 191
millions de catholiques.
(Tiré du «Bulletin.»
de l’Eglise Réformée de Montpellier).
Oo voyage dans les ïaliées Ifaudoises du Pidnout.
Le Semeur Vaudois, journal'de I’Eghse
Nationale (les lecteurs de VEcho. le connaissent aussi, puisque nious y avons puisé
■dl’ejdceWents articles), nous annonce que
M. le pasteur P. Métraux a organisé une
•éxciuTsion dans nos Vallées. Les participants partiront, D. V., de Lausanne le 24
*oût et comptent visiter : Turin, Pignerol,
Luiseme, La Tour. Le but de cette visite est
■de 'nous connmtre mieux et de nous apporter le témoignage de leur affection
•chrétienne.
Nous voulons remercier nos frères Vau■dois d’outre-monts de cette manifestation
si sympathiquje ■; car s’il &st vrai que la
Communion fraternelle peut s’exprimer
même par la simple oommuntion des esprits, il fait bon se rencontrer, pour
se connmtre mieux, et se dire l’amour
fraternel. ' réd.
Une intéressante innovation.
C’est celle qui vient d’être lanicée, avec
plein succœ, dans une paroisse du Canton
de^ Neuchâtel, Le matin de Pentecôte, de
très bonne heure, uine trentaine de memdés Unions Chrétiennes de Jeunes
Filles et Jeunes Gens ont chanté, sur les
différentes piaces publiques de Corcelles
^ Cormondrèche, quelques-uns des jdus
t beaux psaumes. Le chant était à l’uniset accompagné par le timbre éclatant
dune trompette. Les textes étaient ceux
de Ch. Marot et de 'Th. de Bèze, fort bien
?jiap,tés par le poète R. L. Piacbaud, de
^*®nève. Bébé initiative, dont l’effet fut
®’^prpnant et qui mériterait de se géné®®user aux jours de grande fête religieuse.
S. P. P.
la llonte aplanie.
La propagande protestante en Italie.
Depuis que Monseigneur Besson, évêque de Fribourg, a publié son fameux livre : La route aplanie, pour nous démcwirtrer combien l’Eglise Catholique nous
aime et comment nous sommes un peu ingrats envers tant d’.amour, nous assistons
à un renouveau de manifestations quasiidylliques! Que de gens qui s’intéressent
à nous, qui voudraient nous Sauver de
la diamination étemolilie, par la punition
corporelle :!
Un de ces philanthropes à la voix papelarde, qu’il faut signialer pour la commune édification, leSt le rév. doct. Michel
Pdlegrino, auteur fantaisiste de La Propdganda Protestante irt ItMia - Instructions aux catholiques, tel est le soiis-titre,
qu’il faut compléter : pour que les protestants les lisent. En, effet, notne révérend Péllegrino nous déclare que la pitié
seule le pousse car, combiten de pieuses
dames protestantes, pauvrœ agneaux inconscients, ignorent que Luther aurait
déclaré que les bonnes œuvres ne sont
qu’hypocrisie ! Oui, notre révérend père,
par amour, explique, paraît-il, aux dames
piemes (protestantes) que l’immoralité
découle de l’enseignement des réformateurs. Il a aussi idécouvert que nos pasteurs disent seulement la moitié de la vérité et, par amour, aauÆ erreur, il veut
nous la révéler toute entière ; il continue,
par conséquent, en disant qu’un simple
coup d’œil suffit pour répondre à cinq
questionis qui se réduisent à une seule :
Qui sont les protestaMs. (En réalité, il
consacre 92 pages à cet examen!).
On ne s’appelle pas Pdlegrino pour rieUi !
et comme tout pèlerin, (notre révérend a
appris que pour faire avaler ^es sottises,
il faut savoir les introduire ; ainsi il
adopte un étrange mélange de vérité apparente, d’iinsinuatiqns voilées, d’interprétations arbitraires qui peuvent avoir prise
sur quelque esprit borné ; même il lui arr
rive de jouer l’ingénu, et de se laisser
dire : [Voyez, je Suis vraiment trop honnête, quelquefois j’ai même laissé entrevoir la vérité ! Cela lui arrive notamment
à page 81 ; après avoir, de page 47-56,
exalté la liberté dont jouissent les minorités catholiques dans les pays protestants
(il paraît que notre révérend préfère la
calviniste Hollande, avant-garde du progrès, règne pacifique (!) (page 52), à la
très catholique Espagne, dont il ne souffle mot !). M, PeUegrino se sent embarrassé,
et se hâte de déclarer, avec force détours,
que le protestantisme étant erreur, le tolérer serait fdie et injustice. Il faut le
bras séculier, qu’on appelle plus élégamment lois humaines (page 89), pour écrar
ser le protestantisme, parce que là seulement où règne l'Eglise Romaine, règne
aussi l’unité, la paix (page 82) : ici l’auteur aurait pu examiner les conditions
politiques des Etats où l’Eglise Romaine
domine, mais son. irénisme ne lui permet
pas de divagations hispano-mexicaines.
La route ainsi aplanie, le rév. doot. Pellegrino s’en va gaîment folâtrant le long
du chemin, butinant fleurs vénéneuses,
enfonçant 'dans la boue, s’abreuvant à des
sources qu’il proclame autorisées, mais où
l’on sent la fange du marécage. Il ne se'
soucie pas Si
La droite raison trébuche à chaque page :
les hommes Sont si niais quelquefois !
Qu’imixMite, après tout, si à page 30 il
nou^ est dit que Calvi'n ot Luther condamnaient la liberté de coscienCe, qui nous
est présentée, à page 19, comme le seul
fruit de la Réforme?
Qu’importe cela, quand vous aurez
frémi en lisant (page 40) les féroces représailles des Vaudois qui ne surent pas
même... rester catholiques!
Qu’importe le nombre des sacrements
de Luther ? ! désormais la route est aplanie : nous savons enfin (page 74) que
pour les prot^tants, en réalité, la grâce
n’existe pas (oh ! mon vieux catéchisme :
signes visibles d’une grâce invisible!).
Oui, la route est aplanie, mais... il faut
nous garder : l» de la Bible mutilée ; 2“ des
journaux protestants ; 3" de la Fédération
de la Jeunesse Vaudoise, qui ose proclamer
(horresco referen»), qu’elle sert Christ et
l’Eglise ! !
NB. Ce livre est dûment muni de l’Imprimatur, dédié à Marie Immaculée, épouvcmtaâl de toutes les hérésies, et ne coûte
que L. 1,80. U
■O-O-OO ■O-O-O-O- OOO ■0"0"0 •o-o-oo-o-ooo
UNIONS CHRETIENNES.
Les 'délégués des Unions Chrétiennes
du Groupe Piémont se sdnt réunis, dimanche passé, à Chanforan, pour s’entretenir Sur les projets du monument commémoratif de Chanforan et sur différentes
questions se rapportant à leur mouvemieinit : 26 délégués ét^lient présemts
(Unian de Prali, Riolaret, Pdmaret, Pignerol, Saint-Second, Saint-Jean, La Toua
Villar, les deux Unions de Turin, trois
Unions d’Angrogne : Oacet, Serre, Verné),
La réunion prit jjout de suite un caractère trèa cordial, très familier et chacun
put exprimer son opinion, soit sur le monument que les Unions offriront à la Tablé Vaudoise, l’année prochaine, soit sur
Y<après-midi vaudois» du 15 août (prenant en considération les propositions envoyées par M. Jean IMbile), soit Sur la
nécessité que toutes les UnioiK de Groupe
restent fortement unies pour se préparer
à un travail toujours plus utile au Service dé l’Eglise, du Peuple Vaudois et de
la ause chrétienne.
H: ^ «
Au Congrès Universal dtes U. C. de J. G.,
qui aura lieu prochaiineraent à Cleveland
(Etats-Unis,d’Amérique), les Unions Chrétiennes des Vallées seront directement représentées par M. G. C. D’Anchise, pas^
teiur de l’Eglise Presbytérienne de Glevelawi, qui a été complètement renseigné
sur la situatioin 'de nos Unions, et saura
porter leur voix dans la grande assemblée.
A lui æ joindra M. le prof. Sibille, parti
dans ce but, oes jours-ci, pour l’Amérique,
accompagné par les vœux fraternels de
tous les Unionistes Vaudois.
COLLÈGE.
Ammessi in Ginnasio: Anzaldi Olga,
Baret Guido, Bosio Caterina, Carrera
Bianca, Combetto Renato, Diem, Roberto,
Frache Marco, Galvano Filippo, Geymonat
Gabriele, Majlaln Rachele, Malanot Enrico,
Martina Adriana, Negrin Renato, Revel
Giovanna, Rostan Francis, Tron Speranza,
Verderio Luigi, Zana Giov. Battista,
Ammessi in IV^ Gimiasio : Bleynàt
Dante, Cotta-Morandini Giorgio, CottaMoran'dini Giuseppe, De Bettini Emilio,
Mensi Silvio, Natta Laura, Paltrinieri
Nello, StevoAvitch Olga, Tron Lucilia,
Wiltsch Gualtiero, BertaJot Paolina, Cosentini Renato.
Ammessi m P Liceo : Amour Amy, Armand-Hugon Augusto, Bein Ernesto, Bert
Guido, Duval Laura, Garnier Arturo, Margiunti Alberto, Ribet Margherita.
CHRONIQUE VAUDOISE.
LA TOUR. Samedi, 20 courant, a été
célébré le mariage de Chauvie Emüe avec
Choiuvie Marguerite. Nos meilleurs vœux
les accompagnent
— Les journaux annoncent : La Direzione Compartimentale delle Ferrovie ha
stabilito che, dal l® Luglio al 31 Ottobre,
vengano riattivati i seguidnti treni per la
Valle dd Pdlice: ore 8,5, partenza da
Torre Pdlice per Pinerdo e Torino; ü
treno in partenza da Torino alle 17.21
proseguirà per Torre Pellice, partendo da
Pinerdo alle 18.20.
MILAN. La Luce .nous apprend que le
cinquanteniaire de l’Eglise Vaudoiée de San
Giovanni m Conca a été célébré d’ulne façon solennelle, dimainchie 7 juin, par un
culte présidé par le pasteur titulaire,
M. L. Rostagno, dans lequel MM. modérateur V. A. Costabel, surintendant doct.
Meynder, adr^èrent de chaleureux miesSages à l’assemblée, soit en rappdant quelques épisodes de l’histoire si intéressante
de cette église, soit en rappelant le but
auquel doivent tendre tous nos efforts,
pour êtres fidèles. Une exécution excellente du Credo, de Baci, a contribué à
rehausser la cérémonie.
Le soir, une réunion familiale, groupait
de nouveau, pendaint deux heures, un nombreux auditoire qui jouit profondément de
ces instants de joyeuse et bienfaisante
communion fraternelle.
PRAMOL. M. Théophile Peyrond, père
du candidat M. O. Peyroinel, a été élu député au prochain Synode.
— Samedi, 13 couraint, a eu lieu l’enseveliSsemeint de Long Louise de Henri
(Maison Neuve), une fiUette d’à peine
12 ans. Une méningite l’a emportée en
peu de jours.
Que les parents trouvent, dans leur soumission à la volo(n|té du Père Galfiste, la
sounce de vraies consolations et de réelles
bénédictions dans leur épreuve.
— Jeudi, 18 courant, c’est une sympathique figure de mère, de 80 ans, qui a
disparu : Maddgine Long veuve Bouchard
(Ruà). Tous ceux qui l’ont connue gardent
le Souvenir d’une femme active^ bonne et
pieuse.
Aux trois filles et à tous les parents,
nous exprimons encore notre ssTnpathie
chrétienne. Rep.
«
SAINT-JEAN. Nécrologie : Ferrier Jean
Charles feu Charles, né au Perrier, décédé au Refuge Roi Charles-Albert, à l’âge
de 46 ans. Que Dieu console les parents
affligés...
— Ecde du dimemehe; dimanche dernier, à la Cartera, dians les bois gentiment
mis à la dispositioin des enfants et des
grands, par la famille de ML Robert, a eu
lieu la diisitribution des prix de Bible aux
élèves des écoles élémentaires et du diman.^
che. ML le pasteur L. Rivoire présida la
fête et adressa quelques exhortations aux
petits. Ensuite, les élèves S’en retournèrent joyeusement, tandis que les moniteurs s’arrêtaient quelques imtants chez
un collègue.
— L’Assemblée d’Eglise a nommé, comme délégué au Synode, M. le chev. E.
Ayassot,
— Dons en faveur de l’Asile des Vieillards: M.lle Marguerite Turin, L. 50 Eglise de Turin, 200 - M.fle Henriette
Pasquet, Franzoi, 5.
□nnnnn^^nnnnn nnnnnnnna
PERSONALIA.
Nous apprenions que 'notre appr&ié
collaborateur, M. le pasteur Albert Rtcca,
a brillamment discuté sa thèse sur l'Iri
Memoriàm de Tennyson, à la Faculté de
Lettres de TUniversité de Turin. Nos
félicitations.
— Nous sommes heureux d’annoncer à
nos lecteurs le retour de !MM. les pasteurs
David Pons et Guido. Miegge, qui ont représenté notre Eglise auprès des Eglises
sœurs de la Hollande et des Etats-Unis,
en donnant uine série de conférences tîès
appréciées.
Institutions Hospitalières Vaudoises.
M. Giuseppe Ahmonda nous a remis les
sommes suivantes, qu’il avait reçues d’amis
de l’Eglise italienne de Chicago : Pour le
Refuge, L. 3.000 - Pour l'Hôpital du Pomaret, 3.000.
Avant la communion.
Communier : un acte ! Il n’est donc pas
question d’analyser nos impressions... Nous
ne sommes pas directement responsables
de nos impressions ou de nos sentiments ;
seules, nos actions sont sous le contrôle
immédiat de notre volonté.
Un acte ! Quelle simplification pour ceux
qui n’osent point parler !
Un .acte! Quelle sauvegarde pour ceux
qui redoutent tes formules, parce qu’elles dépassent l’expérience ou défigurent
l’idée ! Quel soulagement pour ceux qui
craignent l’hypocrisie verbale! Il s’agit
d’aooomplir un acte silencieux, qui est la
vraie coniiession de foi de l’Eglise, la seule
qu’on ne puisse pas déchirer en faisant
des morceaux de papier. Et cette confession de foi proclame que le christianisme
n’est pas quelque chose mais quelqu’un,
que le christianisme c’est Christ, une
orientation, un esprit, une vie*
Un acte ! Quelle rupture avec le monde I
Ce témoignage public est une déclaration
de révolte contre Mammion, Mars, Baochus
et Vénus Astarté. Celui qui communie se
compromet aux yeux des idolâtres ; il
creuse un fossé entre soi et certaines com-
4
pagnies, il dressé une ’barrière entre soi
et certaines tentations.
_ Un acte ! Quel .acheminement à la certitude ! Il faut « faire pour comprendre ».
•C’est l’application de cette pensée d'un
profond connaisseur d,u cœur humain,
Vinet : « Il faut s'avertir soi-même par
ses propres actes... ». « Si quelqu’un veut
faire ma volonté, déclaœ le Maître, il
connaîtra». Wilpred Moîtod.
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ANGROGNA' - Pastore : Pietro Chau'vle.
BO^IO PELLICE - Pastore : Enrico Th?on, S.
LUSERNA S. GIOV. - Pastore Lorenzo Rivoira,
MASSELLO - Pastore : Alberto Ricca.
PERRERO - Pastore: Luigi MicoL
PINEROLO - Pastore : Luigi Marauda.
POMARETTO - Pastore: Guido Comba,
FRALI - Pastore : Alberto Puhrmann.
PRAMOLLO - Pastore : Ermanno Genre.
PRAROSTINO - Pastore; Augusto Jahler.
RICLARE'ITO - Pastore ; Guido Miegge.
RODORETTO - Pastore : Alberto Puhnnann.
RORA’ - Pastore : Enrico Pascal.
S. GERM. CHISONE - Pastore: Enrico Tron J.
TORRE PELLÌCÉ - Pastore ; Giulio ’Pton Coadiutore: Cand. Teol. Giovanni Troui
VILLAR PELLICE - Pastore : Roberto Jahier.
PRADELTORNO - Evangelista C. A. Arnoulet.
Cristo». Culto aUe ore
AnomA* Corrado dalla, da Piume.
AOSTA - Chiesa: 3, Rue Croix de Ville - Pastore : Giovanni Mieggé.
BARI - Chiesa - Pastore ; G. Moggia, Piazza
Garibaldi, 63.
BIELLA - Chiesa : Piazza Funicolare, Palazzo
del Consorzio Agrario - Evangelista Diodato Rosati, Casa Piorina, Via Mirabello.
BORDIGHERA - Cliiesa : Piani di VaUecrosla
- Pastore: Davide Pons.
BORRELLO - Chiesa Evangelica.
BRESCIA - Cliiesa : Via dei Mille, 4 - Pastore :
Enrico Rivóire, Ivi.
BRINDISI - Chiesa; Via Congregazione, Casa
Zaccaro - Pastore : Gustavo Berti n.
CALTANISSE’TTA - Chiesa; Via Maida, 15 Pastore ; C. Bòhavia, ivi.
CASALE MONFERRA’TO - Chiesa : 3, Via Filippo Mellana.
CASTELVENERE - Chiesa Evangelica.
CATANIA' - Chiesa : Via Naumachia, 22 - Pastore: Eugenio Revel, ivi.
CHÌETI ,- Chiesa Evangelica.
COAÌZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvelli.
COMO - Chiesa : Via Rusconi, 9 - Pastore :
D. ReveL ivi,
DORATO - Chiesa Valdese : Via Garibaldi Pastore : Alfonso Alessio.
OOtJRMATEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa : Via All», 47.
PELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Ceymet
FIRENZE - Chiesa di Via de’ SerragU, 51 Pastore : V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore : E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa: Via PascoU, 6. Culto alle
ore 10 - Pastore : Corrado JaUa, Via Pascoli, 8.
FORANO - Chiesa Evangelica.
GENOVA - Cliiesa : Via Assarotti - Pastore;
Emilio Corsani, Via Curtatone, 2.
GROTTE - Chi^a Evangelica - Cand. - TeoL
Valido Vinay.
IVREA - Chiesa : Corso Botta, 5 - Pastore :
Arturo Vinay, Casa Ravero, Piazza d’Armi,
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa : Via G. Verdi, 3 - Pastore :
Arnaldo Comba, ivi.
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LUGANO - Pastore: Giovanni Grilli, Viale
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MESSINA - Chiesa : Via Maddalena, 112 - Pàstore : Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Chiesa di S. Giovanni in Conca:
Piazza Missori, 3 - Pastore : Luigi Roste
gno, Via Stradivari, 1. — Chiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Prancésco Peyronél,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLÌ - Chiesa : Piazzetta Tagliavla, 25 Pastore : Giuseppe Fasulo, Ivi - Coadiutore : Enrico Coreani, ivi.
NIZZA - Chiesa : Rue GioiIredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
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PACHINO Chiesa Evangelìc. - Pastore: Elio
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PALERMO - Chiesa : Via Spezio, 41 - Pastore ;
Attillo Arias, ivi
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PIANI DI VALLECROSIA - Pastore: Davide
Pons, Istituto Femminile Valdese.
PIEDICAVALLO - Cliiésa : Via Carlo Alberta
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo Malan, Via-Derna, l7.
REGGIO CALABRIA - Chiesa: Piazza San
Marco, 4 - Pastore; Antonio Miscia, Basa
di Nava, Via Demetrio TripepL
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet
RIO MARINA - Chiesa Evangelica - Pastore;
Alberto Billour.
ROMA - Chiesa di Via Quattro Novembre, 107
- Pastore : Giovanni Bonnet. ivi. — Chiesa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore: Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMPIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN GIACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Chiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUZZO - Chiesa Evangelica,.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivL
SIRACUSA - Clhiesa : Via Cavour. Culto il Martedì aUe ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa ; Via Umberto I, 14 - Anziano
Evangelista Pietro Vaa:\'elli, ivL
TARANTO - Chiesa : Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Berti n.
TORINO - Chiesa: Corso Vittorio Emanuele II,
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore:
Ale^andro Simeoni - Coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Pejrronel, ivi, — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupa Corso VinzagUo, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5,
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnls (S. M.
Formosa) - Pastore ; Giov. Bertlnatti, Ivi
VERONA - Chiesa : Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore : B. Celli, Via Valerio
CatuUo, 18.
VITTORIA - Ciùesa Evangelica - Pastore .•* Arturo Mingardi.
fi culto principale si celebra in tiitte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica,
UFFICIO DI presidenza DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Bostan, sègretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107, Roma (1).
FACOLTA’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Oossa,
42, Roma (26) - Professori : O. Rostagno,
Ernesto Cotnba, Davide Bosio.
LICEO-GINNASIO PAREGGIATO - Torre PelUoe - Preside Prof. D. Jahier.
SCUOLA' LATINA - Peanaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micol, Perrero.
COMMISSIONE DELLE PUBBLICAZIONI Ernesto Ccmba, presidente; Davide Bosio,
Enirico Meynier, Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVI’ITO MASCHILE - Torre Pelliee - Direttore: Pastore Davide Fomervn.
L'Aìiocafo STEFANO PEÏR0T
con studio
In Torino - Yla Manzoni 2, Angolo Piazza Statuto
(Telef. mU)
In Pincrolo - Via Silvio Pellico, 4 (Telef. 95)
RICEVE
In Torre Pellice ogni Venerdì, ore antimeridiane
In Perosa Argentina ogni Martedì, ore pomerld,
CONVI'TTO MASCHILE - Pomaretto
trice : Sig.na Sofia Rostan. , . >
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valle-^
eresia - Direttore : Pastore Davide Pons.
ORFANOTROFIO FEMMINILE - Torre Pel- lìce - Direttrice ; Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould>
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore^
Pastore : V. Sommani, 5^
OSPEDALI VALDESI - A Torre FfUice, a P«r-f
maretto, a Torino (Via BerthoUet, 86). ,
CASA DELLE DIACONESSE - Sede;
retto (Torino) - Direttore; Pastore
Marauda, Pinerolo. ..Af
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ALBERTO » - Luserna San Giovanni. i
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni y
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Chison^S
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Valli Valdesi: Carema, Dovadola, Grotte)y
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, SaB?|^
remo, Valiecrosia, Vittoria.
CHIESE VALDESI
HELL'AMERICA DEL SUD,
Uruguay.
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) ^
Pastore Ernesto Tron. —
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (DV;^
partamento de Colonia) - Pastore Enrico^
Beux — Pastore emerito Pietro BounoUftLl
TARARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO
partamento do Colonia) - Pastore GuidO,.S
Rivoir, Estación Tarariras. ^
OMBUES DE LAVALLE-COLONIA MIGUE^ LETE (Dep.to de Colonia) - Candidato 1* a
teologia Carlo-Negrin, Ombues de LaxMÌ^ •
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to de Co^'
Ionia) - Evangelista Diego Nimmo. .$
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - EvangeUet»
Giovanni Pietro Gönnet. , &
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) store Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dep.to ùa
Rio Negro) - Visitée périodiquement 1 .
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandûf
Visitée périodicpiemeiit
Argentina.
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Slj
vlo Long, Estación Jacinto Arauz, F. O. '
COLONIA BELGRANO (Provincia de SanW%
Fé) - Pastore Lévy Tron, Estación WildiT^^
muto, F. C. C. A.
COLONIA EL . SOMBREUTTO (Provincia^
Santa Fé) - Evangelista E., H. Ganz,,
Ocainpo, F. C. S. F.