1
?“[nj)ie_(;yyriinl livec la Poste
Ì,*^X D AHONNKMBNTl'Ah aN
Sf''« .... Fr. 3
f faager . . » 6
jòoiagne, Autriche-Hongrie,
p®’gic[ue, Brésil. Danemark,
JKypte, Hollande, Suède,
^•^'sse, par abonnemeni:
Postai scion l'Accord de
Fr. 3
Aü*^î » abonne :
bureau d’AUminislralioa;
MM. les Pasteurs ; et k
Alpina à Torre PelHce,
pan du 1, Janvier
se paye d'avance. _______
\.\XU A. 32.
Nuüaèioe aeparée doii andOe avav \
le Urago, 10 continues diacur..
Atini>nc(îtf; iO cejUimes par lign#
pour une seule fois — Ift ccn>
timeâ de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S'adresser pour lu Kedactipn «i
pour r AdiiilulHiratlon à M.
Jean Jalla, proL.Torre
Tout ohangoLuenr d’adrasH* coûte
15 ceutime.s, sauf ceux du commencement do ranncc.
L’ECHO
liES VÁL.LÉES VAUDOÍSES
Paraissant chaque Jeudi
1 «Je aeroi [tâiiiuiaB. à et. I, H. Suivant ia vérité avec la ciiarité. Kpb. IV, 1 b. Out It-ü régna viminr. Hni.i.h. VI, »(
S
M <> m I» ai r v !
''e femme poète — Echos de l'Evangélisation — Missions — Poésie — Chronique vandüise — Un peu de tout —
Variété — Unions Chrétiennes — !nformations — Divers — Nouvelles religieuses — Revue politique — Annonne's.
Une femme poète.
Ce n’esl pas la liiogru[)liie, er.coi'e
l’expo.sé de .se.s œuvres, (jue
'•dus voulons (aire de la femme
poêle prole.slai)le dont nous ne |>euj pus que l’un ait paiié )usqu’iei
i''^iis eelle feuille. (Juoliiues-mis tie
i leoleurs ¡>ent être ont-ils lu, il
'i quelques aimées, les vers de
y'^uisa biefert {Madame Jocelyn Pè~
l'®)> Ces lignes lappellerofit à ceuxla vigueur de ce lalenf, dont la
Ourt a empêché le complet é|)anonisj^otnent. Elles signaleiont à (jiii ne
^ Connaissait [)a.^ une attrayante
* allachanle figure.
P Victor Hugo, Michelet, François
^cpjiée, et d’autre.s gi-aiids noms, se
j'onl inclinés devant elle et lui ont
j'ouhailé « lionheur et .sanlé comme
HIe avait g.iàce et génie». Hélas./
jours devaient éti'e lourmeiUés
et courts. Revers, départ d’êties
chéris, séparalions, soulf’rances morales cl pliysiijues; rien n’y in:in(|na!
l/nlï’ectiou d’amis sûi’s, ramoiir des
siens, plusieurs succès littéi aires
adoucirent la coupe. Apiés hlen
des üi'ages, une liriisque lafale l’emIioria au moment où elle allait |onii
d’un peu de calme. Nul ii’avuit apprécié la vio comme elle. Elle aurait
voulu poursuivre encore sa cour.se,
mais, hiisée à la fleur de l’àge, à
trente-deux ans, elle accepta avec
courage et soumission le décret myslérieux. Les derniers chants furent
des paroles d’espérance et d’immoi'talité.
Née à Lyon, d’une furnille d’origine allemande, sa vie loute entière
on peut dire, se passa dans sa chère
France. Dès sa jeunesse, elle eiil
i trois cultes: sou Dieu, sa famille,
j sa patrie. Exlrémement douée, dés
dix huif ans ses pièces de vers (ireiif
pressentir en elle î’auleui' lies « liayom perdufi », d,c « l'Année Uépublicaine », des « Stoïques ». Sun caractère passionné, son âme sensilfle
la portail aux jilus giands eiiliiousiasmes comme aux plus giamls découragernenfs; aussi dans son œuvre
fi'Oiivons-iious avi.'.c toutes les léliellious, les colèies même de qui cher
elle en vain la ré|ionse aux grands
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2
- 250
points interrogatifs qui ont obsédé
l’esprit de tant de générations, des
hymnes délirants à la vie, à l’amour,
à la fraternité, pleins de confiance
dans la haute mission de l’homme
et dans sa destinée.
f>es poètes s’ils trouvent plus doux
et pénétrant le parfum des fleurs
que la loule, sentent plus qu’elle
aussi et plus <louloureusement les
épines. Ce qui, chez la femme dont
nous parlons, corrigeait et tempérait
ce que son naturel aurait eu d’excessif, c’est bien ce qui caractérise la
femme. Malgré son énergie virile
elle avait un cœur aimant, où toutes
les .soufirances trouvaient un écho.
Que ce fût un enfant malade ou un
animal maltraité, ell# accourait pour
apporter ses soins ou faire entendre
une parole indignée. Et quand son
pays fut envahi par l’ennemi, durant
l’année terrible, on la vit dans les
ambulances et les Ijôpitaux, sans
souci pour ses instinds délicats, soigner durant des mois les plaies les
plus rebúllanles. Elle n'était [las
une visionnaire. Malgré son imagination toujours en éveil ei ses aspirations à regarder plus haut et [¡lus
profond que cette vallée de larmes
elle n'affeclait pas d’oublier ou méconnaître les exigences de notre
condition présenle,
«Au revoir dans l’éternité » s’écria-t elle alors que, entourée par
le compagnon de sa vie (qu’elle
allait quilLer après [leu de moi.s de
mariage) et sa sœur, elle sentit que
ses yeux allaient se fermer à la
lumière dn beau soleil des Basses
Pyrénées (Pau) où elle était allée
[>üur puiser force et sanlé. Aujourd’hui elle repose dan.s sa ville natale.
Au musée S.t Pierre, dans la salle
des illustralioiis lyonnaises, avec celui
de la célèbre Madame Récamier, on
admire, au milieu de tant de visages
sévères ou graves de savants et
d'écrivains, le buste d’une jeune
femme de l'emarquable beauté, signé
fiar Pagny. C’est Louisa Siefert,
ravie aux lettres en 1878. Bien ijue
silencieuse désormais, elle parle encore, Elle ne se lasse de nous répéter:
Croyez, aimez, espérez!
Em. P.
IIIIOS 11 liiVMGfiySlTKin
Les journaux de Messine parlent
d’une façon élogieuse des écoles
vaucloises de celle ville. Ces examens ont donné des résultats li'ès
satisfaisants, ainsi (|ue la séance
publi(|Lie au cours de laquelle l’on
a pu entendre de beaux chants et
des récitations bien faites
On écrit de Turin à L’ilalia
Evangelica que les préparalil's [loui
l’exposilion imminente vont bon It aiii.
Parmi les édifices qui commencent
à surgir l’on remarque celui (fiie les
catholiques romains font bâtir, pour
y exposer les objels d’art sacré,
f.es édifices à cela destinés occupent
une vaste zone de terrain et devront contenir tout ce qui concerne
le mouvement catholique eu Italie
et dans le champs des missions à
l'étranger. L’on a déjà collecté à
cet effet la grosse somme de L.
700.000, et il faut nous attendre à
voir pendant l'exposition foi'iîo cé
lébrations de centenaires religieux
avec processions, fêtes et pèlerinages.
Cela fera le [»endant des (êtes nationales qui se préparent pour l'année prochaine et de la célébialion
du ciiiquantenaiie de la ConsLilulion
donnée par Charles Alliert,
Et nous, qui Jouisson.s depuis 50
ans d’une précieuse liberté qui nous
a été accordée par le Seignenr, par
le moyen de nos bien-aimés souverains, que faisons nous pour ra[)pelei ces grands évéïiemeiibs? f^es
intentions y sonl, elle-i oui été exprimées; mais le tenqis presse et
ce n’est pas trop lôt pour mettre
la main à l’œuvre.
E. B.
3
V’- '
- 2ï)l
Lu Lonfereiice de Sicile n nommé
comme ses représenlanls 1 aïqnés au
synode M/® Gioaccbino PuLitiella, de
Messine, et. iienri Sunders ingénieur,
de Palerme; el comme suppléants
M/“ Félix Muston, de Palerme, et
Pierre Gay, professeur à Marsala.
MISSIONS
L’œuvre missionnaire des Eglises
de lu Suisse romande, à LourençoMarque/ (Afrique du Sud), inquiélée
rfécemmeirt par l’expulsion momen
tanée de quelrpies missionnaires, est
troublée aujourd’hui par une guerre
(|ui se déclare sur le bas Idmpopo,
Les aulorilés portugaises conser vent
une altitude bienveillante envers
les missionnaires protestants; on leur
a permis de se ravitailler en profitant des envois rine fait le gonverneur aux postes éloignés , et
quant à la station la plus voisine
du théâtre des opérations, les officiers ont fait observer qu’elle est
dans la zone battue par leur artillerie, tmais qu’on fera le possible
pour éviter de l’alleindi'e. On croit,
toutefois, que les rencontres auront
lieu plus au Nord.
( Témoignage).
tiMniiîiimuai’N'FiiaiiitiiiiiiiMiin'n
■MiiiiiiiaiaiiibiiiniMi'Uiï'iiijiaiiaiitiiiiijii
POÉSIE
I,
C’est pour toujours que mon Sauveur
M'a revêtu de sa justice,
Jamais, jamais mon Rédempteur
Ne permettra que je périsse.
Pour ses hrehis le bon Berger
Dans son amour ne peut changer.
IL
Avant leS: temps il m’a connu :
Il m’a DU mort dans ma misère.
Et pour moi-même il est venu
Des plus hauts deux jusqu’à, la terre
Alors mon Dieu s’est incarné.
Et pour mon rachat s’est donné.
III.
Pour me sauver, il prit ma mort.
Mon châtiment et ma souffrance.
Pour moi, Jésus, Fils du Dieu Fort,
De l’enfer connut la puissance
Il expira sous Hnterdit
D’un criminel et d’un maudit.
4
252
IV,
Hélafi ! ce fut pour moi, féchetir,
Qu’il souffrit cet affreux supplice;
Ous, soîcs le poids de la douleur,
Il accomplit son sacrifce.
Son sang coula pour ma rançon;
Ce fut le prix de mon pardon.
Y.
C’est donc à toi que f appartiens,
0 Fils de Dieu, mon espérance !
Vers ton royaume et tous ses biens,
Tu me conduis en assurance:
Pour tes élus lu les acquis,
Quand mort et enfer tu xminqxds.
VI.
Oui^ Fils de Dieu! je suis à toi;
Oui, ton Esfjrit me le témoigne.
Ah ! sous tes yeux, simple en ma foi,'
De tout péché que je m’éloigne !
Bientôt, Seigneur / vers toi j’irai
Et de mes yeiiœ je te verrai.
VII.
Je t’attend donc, mais en repos.
Si de mes ans pâlit la flamme,
Ah ! tu me dis que, loin des maux
Ton ciel va recevoir mon âme.
Viens'donc, Jésus! viens mon Sauveur!
Me recueillir en ton bonheur.
CHIiONIQUIi VâüD(3JSE
UODORET, — Nous apprenons
que, Dirnanelie dernier .l’Assemblée
éleclorale de ceUc paroisse a nommé
1\I. y?. Léger de Vérone pour .son
pasteui’.
Ainsi c’est la deuxième fois (jue
M. I.éger aura reçu vocation jiour
occuper ce poste.
UN PEU DE TOUT
La plus courte distance enb®
deux ftoiiits donnés est une lig"®
droite; mais la pins courle distaiH’®
entre, la terre et l’enfer c’est
cliemin tortueux.
Le chrétien devrait toujours èlf®
5
- m
Ifouvé ihisarit ce que Salan n’aime
pas lui voii' faire,
L’homme qui cliei’Ç.lie à iioyei'se.s
cliaiiriuH dans la boisson, fiécouvre
qu’il sait nager.
L’on dit que les Turcs (railent
alTi'clueusernent les animaux parce
que cela leur est imposé par le Coran. Mais la question change <|uand
J1 s’agit de créalui'es bumaine.s, surloul, (ie chrétiens, i.e Coran ne ditil rien là-dessus?
Un missionnaire s’attristait en
Voyant combien peu de visites il
jiouvail faire à cause de la lenteur
de su marclie. 11 imagina un étrange
véhicule, (|ui consistait en un petit
■char très léger auquel il attela deux
autruches. Ce fut un vrai succès,
car il put dés lors [iarcourir de
gi'andes distances en peu de temps,
et les grands hipèiies allés furent
])lus dociles qu’on aurait pu penser.
Ils se trompent ceux qui s’imaginent (¡lie le cléricalisme soit en
décroissance. Les cléricaux ont re Cueilli pour la préteinlue ohole de
S. |>ieire L. 1,970,000 pendant le
pi emier semestre de d897 Cela fei’ait
lj. 3,940,000 par an tjue le pape
reçoit de ses adhérents.
L. B.
VARIÉTÉ
Une chaise pour le Seigneur Jésus — Une belle et intelligente
jeune lille du nord de l’Ecosse était
tiancée à un jeuc.e menuisier, et tous
deuxs’occupaieid déjà de mouler leur
[)etil ménage. Comme le jeune homme faisait lui-même les meuble.«, il
dit ntl jour à son amie:
« 11 me semble, Jenny, que deux
chaises nous suffiront pour com
mencer; qn’en penses tu? Nous ne
sommes pas riches, comme lu lésais, de sorte qu’il laudra nous cou• .
tenter de peu an delutt, qiiitle à
augmeiiler graduellemeut notre ameulderaerib
— C’est vrai, dit la jeune fille qui
était une eui'aul de Dieu; mais il
nous fauiira trois chaises »
Son ami la regarda, étonné; mais
elle continua;
«Oui, il nous taudi'a une troisième
chaise jiour te Seigeur Jésus, loi'squ’il entrera chez nous »
Le jeune homme ne put pas répoiidre: il se sentait en présence
d’une âme moins tene à Icrre ipie
la sienne, Surnionlanl son émotion,
il put etdiii dire:
« Jenny, jen ferai trois, »
La cérémonie du mariage avait
eu lieu, et le menui.siei' avait re(iris
son travail; car en fait de voyage
de noce, les pauvres ont seulement
les saines joies de leur intérieur.
Ce mai in-là au déjeuner, deux chai■ses avaient été occupées; et la troisième, [)our qui allait-elle être?
La journée fut chaude et accablante, et vers le soir une pauvre
femme, portant un enfant, apparut
sur la roule iioudreuse. Elle avait
sur le cœur un fardeau plus lourd
encore que celui qu’elle portait dans
ses bras; Trahie, puis abandonnée,
elle retournait à la maison paternelle, Mais la roule élail longue, et
accablée de fatigue, de faim et de
de douleur, la malheuieu.se vint
tomber dans les bias de la jeune
épouse, qui la conduisit |usi)u’à la
chaise du Seigneur Jésus Là elle
et son enfant furent restaurés et
entourés de sympathie. Ce fut la consécration de la troisième chai.«e.
Jean revint hieiilêt de son tiavail.
et sa jeune épouse lui raconta ce
qui avait eu lieu.
«Soyez la bienvenue, dit-il à la
malheureuse, et que Dieu vous bénisse!
6
284
Puis se loumanl. vers sn remme:
«Le Seigneur Jésus, lui <lit.-il, a
eu besoin (le sa chaise aujourd’liui. »
(Echo de la Vérité).
UNIONS CHRÉTIENNES
Iæ Gomilé Central International
(les Unions Chrétiennes de Jeunes
Gens a décidé d’organiser deux cours
unionistes distingues,
N’y aurait-il pas dans nos Unions
des Vallées un jeune homme de
bonne \olonté, désirant profiter de
ces enseignements, et disposé ensuite à mettre au service de l’œuvre
iinionisie dans notre pays, ce qu’il
aura appris à Genève?
Je l’espère, et dans i;;e but je lance
cet appel aux unionisles Vaudois,
en me mettant à leur disfiosition
pour tous le.s renseignements dont
ils pourront avoir besoin,
Ing. E. Eynard.
Turin, Corso lie Umberto 15.
INFORMATIONS.
Pignerol
spéciaux d’instruction pour secrétaires et Aspiratifs secrétaires: i’nn
en langue allemande a eu lieu à
Merlin du 26 Avril au 14 Juin ; l’autre en langue trançnise aura lieu à
Genève du an 31 Octobre. Ces
cours sont gratuits el sont divisés i
en deux parties; partie biblique Çid
heures) partie pratique (iOd heurei^). i
Les cours de Genève seront donnés
sous la direction générale de M.'
Fermaud, avec la collahoralion de |
plusieurs pasteurs, professeurs et
La société téléphonique pour la
Haute Italie à présenté au iMinistére
la demande jtour l’établissement du
téléphone de Turin à Pignerol el de
deux lignes .secondaires. Iai première aurait pour centre
et desservirait Frossasc, S,
Val Lemina, l’Abbaye et S. Second*
La d(“uxiéme aurait un bureau cejp
Irai à l’Envers Pinacbe, et des fl'
ramations à Pérouse, Pinacbe, ViH^'i
S. Germain et Porles.
— La Commission d’édilité de ^
Tour invite tous les propriétaires
(le
maisons dans/n de faire place';
dans le terme de deux mois, de'’
marchepieds le long de ces rnaisoch
faute de qubi la commune y pC''
voira, à leurs frais.
DIVERS
Quand vous donnez un poucbe''
re à un garçcn de café ou de NS’
taurant vous voulez, dans une p®''’
nO-eS
see genereuse, augmenter ses gCp ,
et récompenser sa bonne voloni®'
Eh bien ! cet usage a donné Ü®'!
à des spéculations inci'oyi,.,les. I
patrons en sont venus à ne pl®'
payer leur garçons et à exiger d’®'
me une partie de ces étrennes p0®1
leur laisser le droit de garder Tauh'®'
Dans certaines villes d’eaux, dÇ‘,
domestiques servent toute rani'®®‘
gratis pour avoir ensuite les éIrenfF*
pendant 2 mois.
Aussi les garçons d’hôtel deMi^'’':
seille demandent-ils aujourd’hui
consommateurs de supprimer I®*
pour hoii-es pour obliger les palro''■
à leur donner des appointements'
La Grèce est encombrée d’exil®
et d(i fugitifs. On y compte envirC’
15.000 Crétois, et, venus de Thc®j
salie, près de 100000 femmes
enfants qui n’osent pas retourn®'
dans leurs demeures aussi longtemps
que les Turcs occupent celle p''®"'
vince. Quelques dames charitabi®’
s’elïbrcent de pourvoir à leurs h®'
soins, mais elles sont débordées p®'
la lâche immense. M . me W. 1^1)
Green s’occupe de cette oeuvre.
Pierre
Le chemin de fer Sibérien set®
7
255 —
‘‘''•ïiioé en '1900. 11 sera alors pos3e’lie faire le lotir du monde en
'^mOiirs ou moins encoie.
Nouvelles Religieuses
I Espagne. — Ily a quelque temps,
un village de la province de ■
une famille proteslanleavant
un enfnni, désira le faire Itap
et fit venir dans ce but le
TOteur de Malocca, don Roca, Le
ayant su la chose souleva ses
p'silles, et une troupe de forcenés !
précipila à l’a.ssaul de la maison
o'otesfanle, dans l'irilention très ma:*’6sle d’y melire le feu. HeureuÿfUent que!(|ues voisims la défen^’’’^fit. Les autorités ne liougérent,
ie Conseil municipal l'éiini résolut
J^^Xpulser le pasteur. Ge|)endant le
3rélaire de la mairie démontra
l^’'hitraii'e de ce procédé: grâce à !
grâce à quelques citoyens' li- j
3aux, don Roea put baptiser l’en- '
i**it et même prolonger son séjour
f.^hs l’endroil et y tioniier des con®rences.
, Allemagne. - un réveil ré
'•Puissant. — Un réveil .s'accomplit
1*^ «ein de l’Eglise proteslanle du
l''âiid Duché de Baden. l'endant de
.^gue.s années, un l'alionaüsme des■'^'^chant y avait régné en rnaîlre el,
|;Ortinie ¡lartoul, avait conli'iluié à
dijre le vide dans les temples de
et de campagne. A Heidelberg
prédicateur dont la répulation
,'ait grande [tourlanl, ne réussissait
&^i'«U[ier autour de lui qu’une cinl^'^'Uilaine d’audileurs. 11 y a 35 ans,
I® Eacuîté de Ihéologie de la cé6l)ie Université des iiords du Nene complait qu’une quinzaine
' ^^ludiants, la. plupart étrangers au
évangélique, s’est fondée à Carlsruhe,
Elle a eu les 27 el 28 avril son assemblée générale. Un gi'and nombi'e
de jeunes ea'clésiasliqnes y ont
pris part. I^e [irofesseur Haumeister
et le paslenr Reinmutz ont iietlemeiil affirmé que l’Eglise badoise
ne peut être ramenée à la vie que
pai’ nn retour décidé et sincère aux
doctrines évangéliques. Un témoignage reconnaissant a élé rendu an
prince Guillaume, l’un des défenseurs
les plus éclairés du cliristiani.sme
positif. Ce [irince a été rappelé dans
un monde meilleur, mais le souvenir de celle noble ligure restera
longtemps gravé dans le cœur des
chrétiens badois.
„Sur rinilialive d’un laïque pieux,
'■^0 de Stockbonier, une sociélé
baiogue à noire üiiion Dationaie
llevuR Poltiiqiie
Encore nn assassinat politique, e(,
cliose douloureuse [tour notre patriotisme, c’est encore un ilalien '.pii
en est l'auleur: ilalien |iar sa naissance, car des hommes ïiomme Gi.serio, Acciarito et Angiolillo ont
renié toute patrie et ne sont pas
dignes d’en avoir une.
C’est le pi'emier miiiislre d’Espagne,
Canovas del Castillo, qui vient de
tomber, non pas sous le poignard,
mais sous le revolver d’un assassin
11 était depuis quelques jours aux
bains de Sanlaqueda, pré.s de S. Seliasiian. Dimanche après midi, laïulis
qu’il était tranquillemeiil a.ssis li.snnt
nu journal, un homme s'ap|H'uche
de bu el lui tire trois coup de révolver. ],e miiiislre est mort presque
anssilôt, sans ¡louvoir parler. L’assassin a été arrélé. Il estdeEoggia
et s’a[)pelie Michèle .Angiolillo 11
avait été coiidannié par le li’ibunal
de sa patrie, [loiir pro(iagaiide anarcbisle, mais il avait réussi à s’écbaiqier.il élaitconnu dans sa pairie
comme un de< ararcldsles les pins
dangereux, el il ne la que (rop
monti’é.
8
250
Impossiliie (le piévoir les consé'luenees [Kjlitiipies (pie [>eul avoir
lit raor! lie (lîiiK)vas dans les dreotislatices erilnpies où se trouve
acLnelleiniuil. l’Espa^rne. Ce malheureux [lays s'épuise de (ilus eu plus
par les sacrilioes immenses ipi’il (ait
pour dompler rinsuritclion à Cuba
et aiix_ Philippines, Ces j^uerres lui
ont déjà coûté un milliard, et l’jnsiiiTedion est loin d’être domptée.
Ca polilicpie coloniale sera la ruine
de rEs|)agne, comme elle a fort
risqué d’élre celle de ritalie.
L’Em|iei'eur d’Allemagne accompagné de rinqiératrice a élé faire
visile à son « cousin » le Czar de
liu.ssie, L’accueil a été très cordial
et les deux souverains ont affirmé
encore une fois leur inlention liien
aiTôtée de faire tous leurs elTorts
pour le maintien de la paix: Il est
regrettable ipie ces protestations que
les chefs d’élats ne manquent jamais de faire soient toujours accompagnés de préparatifs de guerre.
I.e maior Nerazzini est de retour
de sa secondemission en Abyssinie,
Il n’a fias encore [in tléciiler la queslion des fronlièrés, mais il a conclu
uu ti'ailé de commerce avantageux,
et à l’éganl des frontières il est
[lorteur de [iropositions du négus
qui paraissent acceptables à ceux
qui ne se laissent [las aveugler [lar
I esfii'it de conquête.
I.e général Alberlone a défié le
prince Hem i d Orléans (fui à la suile
de son voyage en Abyssinie a publié dans le Figai'o loutes sortes
d’infamies sur les officiers italiens.
I^e duel aura lieu dans i|uelques
jours, à Genève, dit-on. Quel que
soit le résultat de cette rencontre,
nous soultailuns ipie le fieu noble
[iriiice puis.se être entiérenitud. con•
vaincu de mensonge.
Aiioniiemeiits payés:
Uruguay. M- Ugon, 25 copies; M. Bouaoits, 16; M. Balina.s para Guigou, 2.
Jk.'V'XS
À l’occasion de la Fête, du 15 Août,
il y aura à Bobbio Pellice, dans
l’aprés-rnidi du Lundi 16 cet à
l’emplacement même do la fêle, une
Vente, organisée par l’Union Chrétienne de jeunes filles de Rubbio,
en faveur de I Evangélisation el des
Missions.
E
tout de suile chez un
Ibislenr des Al ¡íes
jeune honne pour .s’occuper du ménage el surtout d’un enlant. Gages
modérés.
ijlll DEMANDE pour le 1"
Oct. chez uu Pasteur de Tu •
iii.s, maiutenant en France,
jeune bomie sacliant faii'e cuisine
iiourgeoi.se,
Inutile de se présenter sans bonnes
références, Adr. : E. Damie,
OUILLESTllE, ai aules Alfies).
jeune domestique, bonnèle, bonne saulé, connaissant bien le service,
trouverait, aux Vallées mêmes, honne
place bien payée. S’adi’csser à M.
Weitzecker, POMAllET.
Uapports directs entre le Producteur et le Consoniniateiir.
Un des meilleurs tiorlogers de Besmicau
et ami clirétien offre directement à nos
lecteurs des inoiitru« de tous modèles,
soit métal, soit argent ou or, à clef ou à
rernoiitoir, à des prix réels de buii marché,
et avec toutes garanties pos.sibles, sur
lactures. Nüu.s coiiseilloas à ceux de nos
lecteurs qui auraient quelques achats a
eflect.uer de ne les faire qu’après avoir demandé et con.sulté le Catalogne détaillé que
leur eu verra franco Marc liMElîY fabricant d’Horlogerie, à [SliSANÇON (Doubs)
France.
J. P. Mai.an, idérani
Torre Pollice — loqirimerie Aljúna*