1
I“'(îomple-coiiratil avec la Poste
PRIX D’ABONNICMENT PAR AN
Italio . . .'.........■ R. 3
Tous les pays do rUtiion
do poste.............» 6
Améririue du Sud . ...» VI
On s’abonne;
Au bui'eau d’Administi-iiUon;
ÛtiGZ MM. les rasteiirs;
Ghdî: M. liriiest Robci-l (Pignorol)
ot à rjrnpriinofie Alpina à
Torvo i^oliioe.
î-’abonneinoiiL pm't du 1. Janvier
et se paie d'avance.
Année XVH.
N. 30Í
Numéros séparés demandes avan t
le tirage, 10 centimes cliuoun.
Annonces: 20 centimes par ligne
poùr une seule lois — lô centimes de 2 à 5 fois et 10 centimes pour 6 fois et au dessus
S’adresser pour la Uédactiou à M.
le Past.H. Meille, Torre Pellice
cl pour rAdniiiiistnition à M
Elisée Costabel, TorrePellice
Tout changement d’adresse est
payé 0,25 centimes.
TEMOIN
ÉCHO Ï)E8 VALLÉES VAUHOISES
Paraissant chaque Jeudi
Voua iriMseru/. lémoiiis. Aet. 1,8 Suivant la vérité avec la charité. Rpli. IV, 15. Que ton règne vienne. MntUi. Vl,10
,<4 » III tti » i !■ :
Coiiuaimicittioti offlciello — Correspondance
_ N'écrologio: M.me S..fervis — Kvatigélisation — Chronique Viindoise —
Un acte do courage — Bibliographie
— Annonces,
COMIVIUNICATION OFFICIELLE
Le corps def pasteurs est convoqué pour le jeudi i3 août prochain
à 9 h. du malin, dans la Salle du
Synode, à La Tour.
L’ordre du jour est fixé comme
suit:
1“ Examen de foi des candidats
an S.t Ministère, qui auront fait parvenir leur demande à la Table, avanl
lo. 8 août;
2“ Nomination des Commissions
examinatrices des dilïërenles administrations dei l’Eglise;
3“ Gommnnication.s et [iroposiLions diverse.s.
La Tour, le 23 Juillet ÎS91.
Pour la Table
.1. P. Pons, Mod,’’
CORRESPONDANCE
Colonia Garza, 31 Mtü 189t.
Ghaco Austfal. Santa Fè. Rep. Argontina.
V Ouvrez-moi des portes; frappez et
Oli vous ouvrira. = Cher Témoin,
le besoin le plus senti c’est avant
tout de vous remercier de bon cœur
de votre activité, de votre bouté, de
votre lumière qui nous réjouit, nous
instruit, nous édifie et nous éclaire.
Vous ôtes pour nous et nos enfants
line nourriture spirituelle. Les nouvelles que vous m’apportez des Vallées sont précieuses pour moi ; et-les
nouvelles de l’évangélisatioii en Italie
sont toujours bonnes. En eOét, c’est
réjouissant de voir le zèle mbsibn'naire des ministres vaudois quittant
le pays natal pour aller dans "tous
les pays de .l’Italie pour travailler
où ils sont appelés dans la vigne du
Seigneur. Et les Africains qui habt
tent les rives du Zambèze ne sontils pas plus fortunés que nous? car
ils ont les ministres missionnaires
vaudois que l’église vaudoise leur
envoie et qui, ne craignajit pas les
dangers, vont au milieu d’eux pour
leur apporter la nourriture spirituelle, landisque nous les Vaudois
qui sommes iliuis la République
Argentine nous en sommes privés,-,
Ohl je voudrais être un habitant du
Zambèze pour jouir du bienfait de
la prédication des missionnaires
vaudois. Est-ce un crime pour les
Validois de pa.sser dans-la République Argentine? Je ne le pense pas.
Les Vaudois qui sont dans la Répu
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blique Argentine oppartienneiit à la
classe des travailleiirs, et s’ils se
sont éloignés des Vallées, c’est q\ie,
malgré la quantité de travail, il n’y
a pas du pain- pour tous, et les
jeunes gens, après avoir sei'vi la
patrie sont renvoyés chez eux, même
en hiver, habillés en loile; et quand
ils sont en âge de se marier, il n’y
a pas assez de pain pour un et
encore moins pour deux; c’est pourquoi nous sommes venus ici, où le cli mat est le plus béni de la terre, chercher du travail et du y>ain, et nous en
avons trouvé même en abondance;
mais il nous manque ce qu’il y a
de plus précieux, la nourriture spirituelle. Je regrette que l’Egiise vaudoise n’ait pas un rninisti'e à sa disposition pour faire visiter les Vaudois qui sopt dans la République
Argentine et ailleurs. Il trouverait
non seulement des portes ouvertes,
mais aussi, et c’est ce qu’il y a de
plus important, des cœurs ouverts,
et si les cœurs sont ouverts, les
bourses le seront aussi. Vous êtes
utile et vous dites que vous voudriez
l’être encore plus, Ëh! bien, comme
vous êtes l'écho dea Vallées, ne voudriez-vous pas avoir la bonté d’être
aussi quelques fois l’éc/?o des colonies
vaudoises, dans l’Amérique du Sud
et ailleurs? Ce sera le rnoyet» de resserrer '\ps liens et de rétablir les
correspondances qui ont été trop
négligées de part et d’autre..... Je
vous prie de recevoir mes salutations
affectueuses.
Je suis votre reconnaissant:
Un lecteur du Témoin. D. R.
X
Réponse. — Cher correspondant.
Nous ne demandons pas mieux
qued’êlreî’éc/ïodes colonies vaudoises.
Donnez-nous force détails sur le
pays que vous habitez, sur votre
nouveau genre de vie, sur vos perspectives d’avenir et aussi sur vos
difficultés, sur vos mi,séres, car vous
en auiez aussi, probablement, et tout
ççja sera biep volontiers reproduit
flans nos colonnes. Vous u’êtes pourtant |)as aussi malbenrenx que les
Zambéziens, car vous avez ce qu’il
ii’oid, pas; vmis avez la parole écrite
tpie vous pouvez lire et méditer el,
par la [H'ière, vous pouvez avoir avec
vous le Maître lui même pour cire
votre pasteur. Fa.iles-vous un devoir
de vous réunir aussi souvent (|ufi
vous le pourrez, quel(|ues familles eu semble, pour lire, chauler et prier,
el bien loin que Dieu laisse le chandelier s’éteindre au milieu .de vous,
il le fera briller d’un plus vif éclat
Cola ne veut pas dire que vou.s
n’ayez besoin et grand besoin d’un
ministère l'égulier, surtout pour vos
enfants. Eli! bien, puisque les cœurs
sont ouverts et les bourses déjà entrouvertes, entendez-vous, et faites
parvenir à l’administration de l’église
une proposition conerète; dites ce
que vous pourriez donner, pour son
maintien, à l’bornine qui irait vous
secourir el peut être bleu que cet
homme se trouvera,
X X
Milan, lo 2Ó Juillet 1801.
Chei Témoin.
Tu dois me pardonner le retard
de ces lignes. J’avais promis à nos
amis Hollandais de te donner un
com[>te-rendu lie mes voyages de
plaisir et jusqu’à aujourd’hui, tacilo
calamo, il ne m’a pas été donné une
bonne ligure de doux repos, de sain
et loyal otium pour dire aux Vaudois une chose qu’ils doivent savoir
depuis longtemps: les Hollandais les
aiment, ils aiment nos vieilles, nos
vénérables églises, et ils aiment, d’une
affection simple mais réelle el nullement platonique, nos églises de la
mi-ssion.
Arrivé vers la fin de Juin dans
l’immense diocèse de S.t Ambroise
et laissé seul avec la canicola et le
travail d’une église qui requiert beaucoup de soins, il m'a été impossible
.de t’envoyer plus tôt ces notes que
même maintenant je t’expédie entre un culte et une visite. Procédons
par ordre;
3
S'i .;'' 'w I» ■ ■ ;■ ' . ■ ' ’ ■ ■; ■'T^,,i':.';,f-, • ■ v‘:
2sr>
1” J’ai reçu une charmante lettre
(lu trésorier de la Reine Régente des
Pays-Bas avec un don de cen/, florim. S. M. y expi'irae toute sa sympathie pour notre œuvre et regrette
de ne pouvoir donner davantage, vu
les nombreux secours qu’elle doit
continuellement l'ournir à ses sujets
néerlandais et aux étrangers.
2° Partout ¡’ai été reçu avec une
alTabilité que je ne puis ni décrire
ni délinir. La saison était trop avaiucée (vers le beau!); j’étais le ilernierd’une nuée de collecteurs tornliés
de tous les ¡loints cardinaux et sui'tout de l’Ouest; et malgré ces inconvénients, dont on peut rire de
loin, le Seigneur rn’a nccoi’dé une
collecte ((ui ne dépare pas tro|i h;s
précédentes.
3° lin Suisse, auprès de ip!eh[ues
amis personnels (pie M. .T. Pons ne
connaît pas; im Alsace auprès de
nos excelienis amis protestants qui
nous en veulent pour la triple alliance et auprès des Allemands, eu
Hollande, où nous avons des hieiil'aiteurs sérieux, sLaljles, coriâtauts
comme leur caractèrô, j’ai collecté
une somme totale de L. It. d2,5'fô,Ü5
avec une dépense intérieure à. toutes celles des années précédentes.
4“ Nous avons à Gouda un excellent ami. 11 traduira en hnllaudais
ces ipielques notes du 'témoin al\q
désire pour lui et pour tous ces amis
qui sont nos amis, (pie les chilVres
sui'’ants soient publiés. Gher Témoin,
prêle toi, ne fut-ce (pi’iin instant,
au rôle de comptalde. Voici le détail
do ma collecte de Hollande, en florins:
Le Lou. S. M. ta Roini? Régente Kl.
Amsterdam. ...»
ITaarlem .... »
La. Haye . »
ZeLst-briebergen, Doorn . »
Uirecht (seAee A Ma* Kalk) »
Dordrecht .... »
Rotterdam ....»•
( 1) Leyden . ■ • . »
lOD
1219,70
173,73
982,277,875,—
168,61
192,50
172,
(1) A Leyden j’ai eu le précieux et
.amical concours d(> M. le pasteur
N, Nai'di, dont je n’oublierai pas
Arnhem et Velp ...» 214,—
Nymégm .... » 160,—
(2) Gouda par M. P- S. van der
Staal 270,—
Total florins: 4834,54
Un article d'une Revue étrangère
sur l’Alliance Evangélique a fait de
la peine aux Hollandais. Ils ont raison. On les a passés sous silence,
comme si le comte de Bylandt, le
fu'of. pasleur Brorafeed et le ministre
Gertli van Wiyk n’élaient pas venus
à nous, le cœur plein de joie^ pour
voir ce i|ue peut faii'e l’Evangile en
Balie. M. le comte F. de Bylandt,
membre du Ihirlemeut, est précisément le frère qui a présidéja séance
mémorable du marcii 7 .Avril, où l’édification n’a [las eu sa place souveraine et ([Ut lui appartient de droit,
L’aidicle de la Revue en question,
malgré' le grand art et l’éloquente,
diction de son auteur, nous a fait du
tort auprès rie nos amis néerlandais,,
qui sentent profondément les choses
(il, j'en .suis malheureux, moi pauvre
cnilecteui'; car avec vous tous, amis
vaudois, j’ai passé pour un ingrat
Nous lie le sommes pas. Dieu lui-même le sait, et d’ailleurs, ce. n’est
pas dans les pages d’une Revue que
l’on doit chercher les preuves de notre vive et réelle reconnaissance.
C.her 'Témoin, aime ton ami dévoué Ambrosiano.
M' Susanne Jervis-inastier.
Jei'vis psL décédée Dimanche
malin à 7 h.'à la Tour, dans sa 58*
annéei
riiospilalité; il a une église où il
peut faire beaucoup de bien.
(2) M, P. S. van der Staal est un
de nos meilleurs amis.
11 traduit en hollandais les Nachrichten de Stnitgard et travaille
de toute son âme pour notre œuvre,.
Que le Seigneur nous le conserve
longtemps et le bénisse dans sa personne et dans sa famille.
.
.A.:J
4
- 536
longs
Très sotiIVranle depuis de
mois, elle était venue demander a
l’air du pays natal le l•étabIissemenl;.
G’élait trop tard; un mal implacai)le !’a consumée, lui enlevant degré
par degré toutes ses lorces, jusqu’à
ce qu'elle a rendu paisiblement le
dernier soupir.
M* Jervis croyait avoii’ été rachetée par Jésus Christ et elle était devenue son humble et dévouée servante. Bien loin, de se détourner
poni' ne pas voir le.s souiï'rances qui
s’oll'raient à son regard, elle les considérait d’nn œil compâtissaiil, et
cherchaii même à les découvrir là
où elle les croyait cachées. Sa sympathie n’était pas de celles qui s’exhalent en paroles, mais de celles qui
demandent à agir. Les difficultés ne
relmtaientpascelLé nature énei'gique,
d’un admirable ressort; elles ne
faisaient que l’animer davantage.
Fallait-il même payer de sa jaersonne, s'exposer à des ennuis, à des
fatigues pour rendre .sei’vice, èlle le
faisait volontiers. Elle aimait à soulager les pauvres; elle s’intéressait
d’une manière particulière à l’enfance; les élèves des écoles de Turin,
lès Artigianelli Valdesi ont eu eu
elle une amie dévouée; elle attirait
tout naturellement vers elle les personnes anxieuses, découi âgées; elle
dissipait leurs nuages, leur ouvrait
de nouveaux horizons, leur indiquait
surtout la source du courage, et de
la foi'ce d'âme. Elle se moni mit pai'ticuliérement préoccupée du .sort de
ces jeunes filles exposées, sans, expérience, aux dangers des grandes
villes, et faisait tout son possilile pour
être leur conseiller, leur mère.
lra[)osiîihle de dire ici ce qu’ont
fterdii, en elle, son frère, se,s sœurs,
ses iparents et surtout son naari qui
se voit, à un âge déjà avancé, privé
(téla société et des .soin.s d’une compagne qui « ne lui avait fait que du
bien et jamais de mal », et ce fris,
cettè fille qui l endaient pleinement à
leur mère l’immense amour qu'elle
ressentait pour eux. Mais nous
croyons qu’en les quittant, elle leur
a laissé quelqu’un qui leur vaut
mieux qu’elle même. Nous croyons
que son ministère auprès d’eux a
été un ministère accompli et que
maintenant ils vont se mettre courageusement à suivre l’exemple de
celle (]ui les a précédés, c’est-à-dire
à servir .Jésus Christ. C’est dams le
travail poui' le Maître qu’est la consolation, (|u’esl le relèvement après
l’abatlement, que sont les cbanis
après les larmes, qu’est le ironheur
terresire, que sera la félicité céleste!
Nous prions tonies les per.sounes
que le départ de notre sœur a douloureusement atteinte.s et tout spécialement ce IVénd et cette sœur (pai
n’ont pas eu la douceur de l’enlourei' dans ces derniers moments, de
recevoir l’expression de noire clirétienue sym[iatbie,
H. M.
EVANGELISATION
le.s fils des « Evangelici » ne contri
Chiesa Evangelica Valdese di Vallecrosia Bardighera, — Belazione
Annua 1 Luglio i890-30 Giugno
1891. Dans cette petite église de 35
membres et de 12 adhérents les
nouvelles admissions n’ont, fait que
compenseï' les pertes. On exhorte vivement les parents à s’occuper de
l’âme de leurs-enfantsl II paraît qu’à
Vallecrosio, comme ailleurs en Italie,
huent pas à forlifier les classes de
catéchumènes. Outre les cultes léguliers à Vallecrosia, il s’est tenu
des conférences à Boi'dighera, et les
localités de Oneglia, Albenga oALeeca,
ont élé visilées. Notre évangéliste à
présidé, de Décembre à Avril, des
cultes en langue Française .dans lepetit temple de Bordighera,. Il a été
cbliecté an sein de la congrégation
pour divers objets, fr. 585,80. Des amis
étrangers ont foi.mn fi'. 735,40 [jour
l’œuvre s[>éciale de Bordigliera. En
outre M. ,A. B. Trou a pu rerneUre
5
- â37
à la caisse cenlrale du Coniilé d’Evangélisation la somme de fr, 1440
collectés par lui à Bonli^hera, et à
Menton. Notre regrettée Madame
Boyce figure dans celte liste pour
fr. 609,50. tc Le Seigneur ne méprise
« pas le jour des petites choses.
« Nous avons lait qnehfiies coiinais« sgnces que nous espérons cultiver,
« avec l’aide de Dieu; mais le sol
« est stérile, et i’ivi’aie envahit le
«champ, ,11 faut, autre chose ((ue
« des conférences môme,.sur de.s su« jets d’actualité pour secouei' notre
« génération. C’est à genoux q-ue so
« mettent les cantonniers pour bri« ser les piei'res qu’ils répardront
« sur la route; à genoux seulemcnl,
« frères, nous obtiendrons que la
« vérilé Iriomphe sur l’erreur! »
Torre Pei-uge. — Nous jn-olestons pour la seconde fois et avec
plus d’énergie que la laremière contre
les tentatives faite-s par certains
«esercenti» en vue de transfemor
notre bourg en lieu de plaisirs mondains. Ici c’est le bal de la foirequi est trausiormé en iuslitution
bimoiisuelle et ruineuse surtout pour
la population ouvrière. l,à c’esl-iin
Teatro Niiovo venant faire coneurreivce à un Tmlro d’Eslale —
Tout récernineiil encoi’e c’est un
«esercentc» ouvrant dans .sou jardin
un i,-.afé chaulant où se donnent des
représentations digues des buvettes
de la lianlieiie de fhiris. Mai.s a-t-uu
rélléchi à l’espèce de, gens que ces
dilïéî'euLs .spectacles nllirermil à la
Tour, les soii’s du Samedi et du
Dimanche siiidout? Et les tenlalioiis
pour notre jeunesse u' étaient-elles
[)as iléjà assez nombreuses pour que
fous les jours il s’ouvre devant eux
,uu nouveau Heu de rendez-vous où
ils gaspilleront leur ai'geut et où
, leur àme fera une (’oniiaissancft ap(H’olbndie et indélébile du mal. —
Nous n’hésitons pas à faire appel
à tous ceux qui ont à cœur les
intérêts de la religion el du bon
oiaJre à tous ceux qui ne veulenl
pas que noti-e chef-lieu Vaudois
[)erde sa ré[)ul.ati(m de ville Irauquille, sérieuse et prospère de celle
prospérité vraie que le travail seul
pcnit donner, pour qu’ils cornhatlent
énergiquement et à Outrance-avec
nous les entreprises de la société
des soi-disant « esercenti », et cela
par ions les moyens conformes à la
voiité el à la justice. Nous sei'ions
ou ne peut plus heureux d’insérer
dans le journal des communications
d’arnis i]ni approuveraient notre idée
et nous éclaireraient sur les moyens
à employer pour atteindre le fuit.
Exame.xs au Coi.lége. —Les examens ayant eu lieu dans des jours
ililléreiits pour les dilférenles cla.sses,
on no pouvait songer à faire atleiidre ceQSOqiii avaient lini les premiers, pour qu’ils fussent pi'ésentsà
la tète des proinoLiotis. Celle-ci est
donc renvoyée en automne. Voici
en attendant un peu de statistique
(lul renseignera nos . lecteurs sur
l’élat de l'étabii.ssemeiit,.
Au Lycée nous avions eu corniriançant l’armée 7 élèves, dont 2 se
soûl adjoints à lu 5® année en vue
de l’examen de licence et i nous a
piitlé an tenue de la 2® année pour
se présenter à 1’ examim <le licence
I lycéaleà Turin. Les (juatre antres ont
■ été promus. 2 ont terminé le colI lége'td, 2 entrent en liiiitiéine année,
i Au Gymnase étaient présents au
I cetnmeiicement de l’aimée scolaire
■ ,53 élèves; 3 sont partis,'3 n’ünl pas
] été admis à l’exarnen. Des 47. restants, 8 ont été promus sans examen,
dS ont été prmnns à la suite île. l’examen (dont 4 ont ohlsnu lu lic.ence
gymnasiale), 9 auront un examen, 5
I en auront deux, 10 en auront trois ou
i plus î\ refaire.
Neuf imuveiiqx élèves ont été ad; mis lel" juillet ((3en T®ei3en 4®aiui.)
; Il s’en préseiilei’a, an moins autant,
espérons-le, à T examen d’Octobre.
n-iitî
6
fe:
m
fes
tíT. Jean' — V¡^ fíapport. finaítcie?'
poíir l’année 'IS90, présenle par le
Consistoire á l’Eijlise Evangélique
Vandoise de Luserne St. Jean. —
II a été collecté dans les i[iiarl,iers
pour fri)is de culte L. 581,80,, à la
porte de réglii^e (lour les pauvres Ij.
371,17. Le.s contributiou.s pour l’œuvre des missions ont été de L. 208,21
celles pour l'évangélisation de ■ Ij.
260,25, celles f)oiii' l’asile des vieillards do f,. 1160,06. La Société
(le filage a |)i'oduit I.. 87,10. —
Nous avons trouvé Irés liieri l’introduction à ce Rappurl; « Eu venant
vous [u'éseuter noti'e sixième l'apport imprimé, nous voudrions d’ahord demaud(.M' à chacun des mernlu'es de rEgli.se de le lire attentivement, pour voir si son nom se trouve
(larrni les sousGiipteurs et ensuite si
sa siniscription e.st en rapport avec
ses l'evenus. Nous craignons que
plu-sieurs ne se ilonnent pas la peine de le fiai’courir. ou (pi’il.s le fassent pour jugei' la contribution des
autres et non la leur». 1/e rappiu't
l'ecummande pour l’année en cours
une collecte pour réparer le toit du
temple et une autre en faveur des
veuves et des orphelins de nos régents.
S.T Germain, Rapport Annuel.—
C'.ii ra|>p»rt imprimé c.ontient le di.scours prononcé par M.’’ G. A. Trou
lors de la dédicace du Nouveau temple, la description de cette lele, et
le rapport proprement dit de la paroisse, Nous relevons de ce dei'iiier
les, passages suivants;
« Le Culte de famille a été cette
année sinon adopté et introduit [larl.out, du moins fait dans toule.s nos
ramilles. Persuadés que c’est le seul
moyen pour édifier les ârne.s, réveillei' les consciences et fortilier les
liens de la larnille, nous avons sub
divisé les quartiers, en assignant à
line 30"® de lecteurs de la Bible un
certain nombre dcr ramilles,à visiter,
sous la direclion des .anciens-et du.
pasteur. — Nous n’avons qu’à nous
réjouir du résultat obtenu. Partout
nos amis et nos jeunes frères ont
été reçus avec recomiaissance et
presque partout on les a pressés de
revenir iiienUM pour lire la Bible,
pour chanter et jiour prier. Que le
Seigneur veuille béiiii' les efforts
tentés en sou nom et (pie nous tàeheroii.s de perfectionner pour sa
gloire. »(1)
« Un fait réjouissant est celui d’avpir oblenii de la Giunta
strntiva et du Souverain l’aiiiorisation d’accepter nue donation de la
Goinmiine de S.l Germain, consistant
en argent et eu une pièce de terrain
pour y liàlir une école de filles et
une école enlanline dans une des
midlleures situations de la localité.
fiOs maçoüs sont à l’œuvre et il
ne nous reste ipi’à detnauder à Dieu
de nous envoyer l’aryeuL nécessaire, environ. ,3000 francs- pour cuiivrif iioti'e délîciL Dieu y pourvoira,
car rmus coni[itüns sur Lui et .ses
enfants. »
« Qu’il noms soit permis d’olfrir
nos plus vifs remerciements à lia
Commune de S.L G-ermain pour son
don généreux de 2500 francs et pour
la propriété cédée au Consistoire
ainsi que au baron Mazzonis, qui
avsc une coiirtoi.sie et une géiiérosité
de gentilliomme a donné le terrain
voulu [lOLir que nos locaux fussent
assez vastes ,et commodes. »
Souscriptions diverses:
Collecte atimieile . . Er. 671 20
Collecte à la porte du '
temple ...... »
Enfants de l’Ecole du
dimandie . , . . . »
Souscri[)tlon du 17 février »
Société des Dames . . »
Versé ¡>our le temple
Journées gratuites .
190 51
80 55
63 45
522 50
»1600 » 676 —
(1) Nous sorions reconnaissants à M. Tron do nous
direct do dire, en môme temps,à tons nos pasteurs
et anciens, que cetta question prL.occLipe,iUDS combien
do familles de S.t Gcrmiiin, le cuUd domosttgue est
devenu, à la suite de ces nouveaux elTorts, une habitiids
régulifre.
7
Collectes poni' Missions,
lívíuigélisalion el Alliance Evangélique .
50
Total
Fr. 385i 2!
Il a élc collecté en ontr'e, pour le
temple, à Tui'iii fV. à Pignerol
il’. ‘2130, rians les Paroisses, l'r. 522,85,
à i’Ùruj^iiay l'r. 470,47, en II,alie IV.
■015, à l’Etranger IV. 993.60.
IIii iicte de couraae
i
bénie, c’est à-ilii'e riche en acte d’abnégation et lie courageux dévoùmenl.
BIBLIOGRAPHIE
Eü 3 Juillet, sur la ligne du (rairj■way Scandiano - Reggio d'Emilia,
marchait tran(|uillernent une pauvre
femme qui, étant sourde, ne se rendait [)as com[)te qu’un ti'ain s’a;)prochait rapidement el allait l'ccraser.
Dans le vajisinage passait un ilétachi’inenl de l’école des ofliciei's tie
. M.f.)dène. Voir celle femme, se pré
cipiter SUI' les rails, l’enlever à bi'as
le corps et ronlei' avec elle dans le
fossé opposé, fut.l’alî'aire de qnehjues
secniuies, jjour l’élève Etienne Malan
notre concitoyen. Nous le félicitons
d’un acte de courage que son co
lonel a loué dans l’ordre du jour
su iva ni:
. Campo di Scandiano.
Ordine dei Giorno d LugLio 1891.
ì/allievo .Malan Slef. della 1.* com[>.
strappava dal binai'io del tramway
una donna che correva periqolo di
essere investila dal (reno.
Per tale ardila e generosa azione,
tributo al pi'el'alo allievo il ben meritato encòmio segnalandolo aU’arnmirazinne dei suoi compagni i quali
in simile occasione sapranno, lìe
sono certo, imitare il nobile esempio.
Il Ten. Col. Conumd,ante il dis'ldci;.
D’Ayala..
Mais liouB remercions aus.si Dieu
d’avoir éfiargné sa vie (il u’y avait,
paruìt-il qué trois mèlces entre la
Ipcomolive ella,femme, au m'omeiit
où elle fut sauvée) et nous raisons
des vœux [tour rpie cette belle action
soit le point de (Îépart d’une carrière
■ Martino Lutero riformatore, La
sua vita e lo ¡me opere per Raut.
PoNS. Ti|>ogi'. Cdaud. 8°, 428 pp.
avec de nombreuses gravlires —
Prix 3,50.
Nous recommandons vivement à
nos tecteurs de se [irocurer ce livre
(|iii devrait prendre place dans, loutes
nos petites bihiiolhèques de famille.
M. l'ons a, suivi, en l’écrivant, les trace-1 de M. J. Kuhn de Paris;' c’est
dans son livre « fuither, sa vie et
ses œuvres a ipi’il a puisé la pins
grande partie île ses matériaux.. Il
ii’a |ias négligé, cépeiidaiit, de consnltér d’autres sources, et siirtoul, il
nous a donné un travail qui vaut
hcaucoup mieux qu’une traduction.
C’est un livre italien [lar la langue
correcte et cuiilaute, (lar la clarlé de
la tractation et par mainte allusion
à la manière de penser, aux préjugés, aux mœurs, à la religion de
riîalie. Gomme l’œuvre île M. Kiilm,
celle de M. Pons , se dislingue parles qualités suivantes. C’est une biogratilde tré.*} complète du réformaleur. On le fait beaucoup jjarler
bii-méme en citant un grand uom
brc de fragments de ses discours.
traités, lelires etc. Gn ne cache pas
les défanls el les iléfaillances qui
déparèrent son caractère et sa vie.
On nous présente une personne vivante. Nous voyons agir,, nous entendons parler celle |uiissante personnalité ët nous en gardons un
souvenir net eb bienfaisaiil. Nous ne
pouvons ip.ie reruercier M, Pons pour
sou travail, le féliciter de la manière
accomplie dont.il s’est acquiüé de
l’honorable mandat/que lui avait
confie la Société des Publicalions de
Florence et ' recommander iiouvellemeiit et avec plus d’iiishUice
encore que la première fois son livre aux familles de nos ’^.allées.
8
EfaSSù '-y. ■'
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mm..
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Nouvelles Religieuses
Noiiv«] Asile à La Force. — À
lii l'ôle ilu H juin, menlionnée plus
liaiil,, iVl Hayroux annonça quo l’inau^ii.ialion <lu nouveau lîéthesda
anrail, pi'obablement Ireu à la t'éte
pi'ocbaine. Sur 200.000 fr. nécessaires à celle cotisLruclion, 120.000,
presque enlièi'ement recueillis en
France. avaierU élé déjà reçus.
X
Trois taches noires. — Le Times
dit (pie « trois lacbe.s noire.s reale
l'onl toujours .sur l’hi.stoire de l’hurnanilé! ce sont la pei'sécuLiou des
Juifs par l’inquisition en Espagne, la
[lerséeulion des llnguenoLs sous le
l'ègne de Loui.s XlV, et la persécution des Israélites sous le régne illustre du Czai* Alexandre III.
P IC T IT lî G A Z IC T T E
— I.tì 21. la rentó italieime a été quotée
L. 92,40
Abüiiucments payés
Neuvième liste des aboaii's qui ont
payé pour 18!jO.
MM. Martiaat Pini, rie Phil.(Praly)
— Mieul .J.s, régont (Mfis.sel) — Itiliet
.lean (Miineille) — Uo.st;ui Am., rloct.
(Périer); MatUiieu .1. J.s (Ma,m:ille)—
Hibet Jean, régent, iil, — M.ine .Marianne P(jët —■ Coirstantin J:n (Pumaret) — targeaivl Jean François, irl. —
Justet Marii*, irl, — J.s Maraiirla, past.
(Pramoll — oartol. Bounous, ici. —■
Bart, fjong, r ;gent, iii. — Henri Long,
irt. ■— François Soulier, irl. —Daniel
Ta,mg, irl, — Fanny RevtU (S. Germain)
— Jabier Làmi, irl. — Bart. Beux, id.
— Bart. Bouub'ird, id. — D d Dqiranrl,
iiiic,, id. T- Kt. Balinas, régent, irl.—
Jean lîonnous, irl. — Bart. ,Vinçon, Id.
— Micliul I.ong, irl. — J., ri. Long. irl.
~ Bart. Moiun-it. id, — Pasqmd, Jr^an
(PrarusUn) — Gay Et. (S.t. Jean) r—
Peyrot D.l, irl. —.Ghig'o Fr., id. —
M.me Malati , Bonjour, (Torrepellicn)
— Hostau J.^ irl. — Morel B. (Rorà)
— Morijl Jean. irl. — Salc'ageol Ipi).,
iil. — Armand Hugon, past. id.—Tourii
Alb., id. — PoyiMt Louis, irl.—'l'ourn
Jean, id, — Fonlana Jo.sué (Villar) —
Gourdin Jnsné, irl, — Nugrin i'ani
(Bobi) — Davyt G., veuve, irl. — Gardiol B., pastc-nr, irl. — Fi(-;rre GilU;s,
id. — J.u Bonjrnir, iii. — D.tl Berton,
id._— D.l Mmidon, iil. — .Amelie Bounous (Pigiierol) — Pasquet Michel, id.
— RosLan Alexis, id. —Petrai G.ai,
[lasl. — Calviuo P. pasteur, — Daniel
(Constantin (Nice) — Abram 'J’ron,
pasteur (Guille.stre) — Pavarin J. D.
(Goloiiia Alrîxamlra) — Bo.sio, pasteur
(Suso) — Novarese Giusepire ( Se.stri
l'on).
AVIS
La sqnadra d(3s jeunes tilles revenant de l’Asile de Finalrnarina
arrivera à Turin le 27 courant à
5 b. 15. p. m.
l.a squadra ries jeunes garçons
allant à cet Asile, partira le 29 Juillet à 8, 50 a. m. <ie Turin.
Les entants devront donc quitter
la Tour.et Ibguerol par le train arrivant à Turin à 7, 37 a. m. et se
rendre tout de suite à la chapelle
Vaudolse, 15, Via Pío V*". Ii;j devront
avoir, avec eux un petit trousseau
conlenant un costiinie de bain et
6 francs, prix du billet d’allép et
de retour poni'Tiii'in et Fiuabnariua.
Il va do soi que les pareiils devront,
en outre, |)ayer le voyage des Vallées
à Turin et de Turin aux Vallées.
U ne fan;iilie élrangèi'e'avec
erd’ants désire une femme
dechamhrei]in puis.seaussi.
s’occuper de ces deriiier.s;
30 fr. de gages pour commencer;
augmentation'an bout de 6 mois —
Voyage payé jusqu’à destination (Palerrne). — .S’(Ulcesser à M. F. Mustoii, à la Tour, pa.s plus tard que
le 4 août prochain.
' J. P. MaPan, tiêrani
Torre Péliice'— imprimerie Alpina
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