1
Soixante-cinquième année - Anno VII".
30 Août 1929
N" 34
8
DES VALLEES
PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
PRIX D'ABOKNEMEKT;
Italie (y compris les Vallées et Colonies) .
Etranger (y compris les denx Amériques)
Plusieurs abonnements à la même adresse .
Par an Ponr 6 moia
L. 10,— 6,
. 24,— 12,—
• 22,—
On s'abonne: à TorrePellice, au Bureau d’Administration de VEcho
(Via Arnaud, 31); dans toutes les Paroisses, chez MM. les Pasteurs.
L'ABONNEMENT SE PAYE D’AVANCE.
S’adresser: pour la Rédaction, au Directeur M. Jkas Coïsson, professeur.
Torre Pellice — pour l'Administration, au Bureau du journal. Via Arnaud,
N» 31 - Torre Pellice.
Pour toutes les annonces s’adresser au Bureau du journal.
Tout changement d’adresse coûte 50 centimes, sauf ceux du commencement
de l’année.
w Le Naméro: centimes vv
Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
• COMMUNICATION OFFICIELLE.
Le Synode s’ouvrira, D. V., à Torre Pellice, le 2 septembre, à 15 h., par un cidte
présidé par M. le prof. Qiovanni Rostagno,
au terme duquel aura lieu la consécration
au Saint Ministère de MM. les candidats
Elio Eynard, Gustavo Bertin et Daniel
Breeze.
Les membres du Synode sont priés de
se réunir à la Maison Vaudoise à 14: li. 30.
Torre Pellice, le 24 août 1929.
Le Modérateur; V. A. Costabel.
le Olii PII
vie leiioieiise.
(Suite - Voir numéro précédent).
Nous avons été heureux de constater
ce qu’il y a de bon et d’encourageant dans
notre vie ecclésiastique. S’il était possible,
nous nous arrêterions volontiers ici, en
nous contentant de l’état de choses passablement satisfaisant dont nous avons parlé.
Bon nombre de personnes s’y arrêtent,
I sans aller plus loin. Ce sont ceux qui font
' trop de cas des manifestations extérieures
L^de la religion, sans se préoccuper de ce
’ qu’il y a au fond des âmes. Laissons-les
jouir du facile contentement de leur
superficiaüté.
Pour tout vrai croyant, il est évident
que la vie extérieure n’a de valeur, aux
yeux de Dieu, qu’autant qu’elle repose sur
le fondement de la vie intérieure, savoir,
de la vie spirituelle. Si celle-ci fait défaut, tout le reste se réduit à une apparence illusoire.
Le sujet que nous allons aborder est
donc d’une importance considérable. Se
contenter d’un coup d’ceil passager, serait
tout à fait insuffisant. Il faut regarder de
¡près ce qui se passe chez nous à cet égard.
Tâchons de comprendre quelle ^t la vie
religieuse qu’on voit généralement dans
nos paroisses et quelles sont les racines,
i plus ou moins profondes, d’où elle émane.
^ Approchons-nous de ces chrétiens qui
professent la foi de l’Evangile, qui fréquentent les cultes et qui, le plus souvent,
se distinguent par une conduite honnête
et respectable. Quelles sont leurs dispositions intimes ?
Personne n’œerait mettre en doute leur
attachement à l’Evangile. C’est dans ce
saint livre qu’ils trouvent la vérité du sa■ hit, la pure et saine doctrine apostolique,
dont jamais ils ne voudraient se départir.
Ils y voient la meilleure règle de conduite
qu’on puisse désirer, puisqu'elle ouvre devant nous la voie parfaite, que tout homme
devrait suivre. Et jusqu’ici tout est bien.
Mais bientôt leur foi se trouve aux prises
avec un doute qui est comme un écueil
sur leur route et menace de les faire
sombrer..
Bien de plus grand, de plus sublime
que l’idéal de vie tracé par l’Evangile. La
conscience ne peut faire à moiins de l’ai>prouver. Mais, pensent-ils, cet idéal est si
élevé, que nous nous efforcerions en vain
de l’atteindre. U dépasse tellement nos
possibilités, qu’on est obligé de se demander : Ifet-ü possible que le Seigneur, qui
connaît notre nature faible et i)écheresseî
est-il possible qu’il nous demande réellement une chose si supérieure à nos for
ces ? Non, ce n’est pas croyable. Sans
doute, il veut que ce grand idéal brûle devant nos yeux, mais il tiendra certainement compte de nos difficultés, des obstacles sans nombre dont nous sommes entourés en vivant dans le monde corrompu
et dépravé où nous sommes ; et ü se contentera du peu que nous pouvons faire.
C’est vite dit :■ Soyez saints et irréprensibles ! Mais il faudrait être singulièrement
exalté pour se flatter d’y ix)uvoir parvenir.
De cet état d’âme, que résulte-t-il ? Une
espèce de scepticisme qui paralyse les forces, abat le courage et fait qu’on renonce
à la belle et grande vision, pour se con
tenter d’une vie chrétienne médiocre qui
ne dépasse guère le niveau de la simple
honnêteté mondaine. Vraiment, si la religion de Christ devait se contenter de fruits
si mesquins et se montrer incapable de
nous élever à une vie supérieure, autant
voudrait l’englober dans un même faisceau avec les religions d’origine purement
humaine !
Heureusement qu’ü n’en est pas ainsi.
Ceux qui pensent et agissent comme, nous
Venons de le dire, montrent qu’ils n’ont
pas encore compris l’œuvre du salut, ou
plutôt, ils ne l'ont comprise qu’en partie.
Nous reviendrons là-dessus. (A suivre).
1^0 1^3 1^01^31^01^01^0 1^01^0 1^^ 1^0 1^01^01^3 1^01^0
Les Cultes à la montagne
Nous sommes aux dernières semaines de
l’époque des réunions en plein air, à la
montagne; et par «la montagne», j’endens nos « alps » situés entre les 1.600 et
les 2.000 mètres, et nos chalets, « fourest »
ou « miande » des régions élevées. Ces cultes datent de fort loin, j’imagine, et nous
sommes enclins à croire qu’ils ne sont que
la continuation des cultes des aïeux, au
fond des grottes cachées ou dans l’intérieur des bois touffus, à l’abri des regards
de l’ennemi toujours à l’affût des « hérétiques ». Ces culte font donc partie de notre
riche et si caractéristique folklore ; ils constituent une tradition, une excellente tradition ou coutume que les Vaudois vont conserver à travers les âges, à côté de tant
d’autres tout aussi caractéristiques et tout
aus^i bonnœ. J’ouvre une parenthèse pour
dire que nous avons d’autres coutumes,
non moins fortement enracinées et que
nous voudrions voir disparaître à tout jamais. Je fais allusion aux bals champêtres
de nos hauteurs, contre lesquels nous avons
tonné ici même et à maintes reprises et
qui continuent à profaner la majesté de^
plus d’un de nos lieux historiques, Quel^
poignant contraste entre la musique d’une
petite fanfare qui détonne ou d’un accordéon essoufflé, au son desquels la jeunesse
sie trémousse dans un nuage de poussière,
et le chant des psaumes d’action de grâce
ou de suprême invocation que, de ces mêmes lieux, nos pères faisaient monter à
Dieu et que l’écho des mêmes rochers rœ
percutait au loin ! Voilà, si je qe fais erl'eur, une . chose à laquelle la jeunesse insouciante et légère des bals de la montagne n’a probablement jamais songé. Il en
vaudrait la peine, cependant.
Comme chacun le sait, le Pasteur d’une
paroisse de montagne se rend une ou deux
fois Tan, au cours de la spison d’été, à tous
les « alps », à tous las chalets des hauteurs
de la Commune pour y apporter la Bonne
Nouvelle aux bergers et aux vachers privés de culte, des mois durant, vu leurs occupations ne leur permettant pas d’abandonner Te bétail confié à leur garde et vu
aussi les distances à parcourir pour se rendre au temple de la paroisse. Nous n’avons
pas assisté sauvent à ces cultes, mais ils
nous ont toujours laissé une profonde impression. Le Pasteur, annoncé quelques
jours à l’avance, arrive à destination après
“Tilusieurs heures de montée pénible. On se
réunit devant le chalet le plus central ou
sur un p>etit plateau du voisinage, sous la
voûte du ciel bleu... lorsqu’on n’est pas en
veloppé par lë brouillard ; un roc en saillie
tient lieu de chaire, autour de laquelle
viennent se grouper les auditeurs, c’est à
dire tous les bergers et bergère, vachers
et vachères de la localité et des environs,
y ïéoniprîs les catholiques, là où ff' s’en
trouve, «Puisque le Pasteur a voulu se
déranger, il est juste qu’on se dérange
nous aussi », observent-ils avec à propos.
. Et là, dans ce décor primitif, idéalement
silencieux, que le tintement des sonailles
des troupeaux paissant au loin accompagne
sans en troubler la tranquillité, l’assemblée
se recueille pour l’invocation au Dieu des
pères, pour le chant des psaumes des aïeux.
Et le Pasteur, inspiré par l’attention soutenue et si sympathique de son auditoire,
délivre son message, fait retentir ses appels à la repentance et à une plus grande
consécration ; et ces bergers, vachers et
vachères qui, une fois descendus dans leurs
quartiers d’hiver, ne seront pas toujours
parmi les plus assidus aux cultes du dimanche, pendent des lèvres du prédicateur,
oublient un instant leurs soucis, leurs préoccupations, leurs misérables calculs d’intérêt, pour s’élever dans de plus hautes régions et se rapprocher de leur Dieu.
Les cffites à la montagne, si poétiques,
si intéreæants et surtout si efficaces, ne
constituent qu’un agréable délassement
d’esprit pour le Pasteur jeune ; mais les
moins jeunes ou les vieux, peuvent les considérer parfofe comme une corvée pénible.
Il faut de bonnes jambes et un cœur solide pour se hisser, sac au dos, à 2.000 mètres ; il ne faut pas être douiUet, ni reculer
■devant la perspective inévitable de passer
la nuit dans une grange minuscule, sur
une brassée de foin menu que les vaches
vous arrachent en dessous... Mais qu’est-ce
que cela en regard du but à atteindre, de
la haute mission à remplir : aller vers ceux
qui ne peuvent pas venir vers vous ; vous
mettre en quête des brebis qm ne peuvent
pas ou ne veulent pas se réunir avec le
reste du troupeau ; apporter la Bonne Nouvelle à ceux qui vivent dans la solitude...
ou qui auraient oublié le chemin du temple, et tout cela dans la conviction absolue
que vous n’ahez pas prêcher dam le désert et que la cure d’âmes, sous cette forme, ne manquera pas de donner des fruits.
Aussi faut-il encourager vivement Im
cultes à la montagne, les intensifier si possible, les introduire, là où on ne Ta pas fait
encore, dam tom nos chalets, pim facilement abordables que les « alps » et habités
fréquemment durant cinq ou six mois de
Tannée. Le trajet, de ces chalets au temple, exigerait parfois une marche de deux
grandes heures. Si Ton était réellement
zélé, on pourrait le faire de temps à autre
(nos pères franchissaient de bien plus longues distances ' pour assister à un culte
dans les siècles de persécution); mais personne, ou presque personne, ne se dérange
par Im temps qui courent. Et alors ? On
ne peut pourtant pas les abandonner à leur
triste sort, et si vous pouvez monter vers
eux, de temps à autre, ils ■viendront vom
écouter... tout comme certaim habitués de
nos réuniom de quartier, en hiver, qui ne
manquent pas une « réunion », tandis qu’ils
ne vont presque jamais au culte principal.
Je ne dis pas que cette habitude soit irréprochable et qu’ü ne s’y trouve quelque
chose à redire, mais Ton ne peut pas faire
abstraction de la réalité.
En attendant de réformer petit à petit
leur mentalité, il faut prendre nos gem
comme ils sont 'et nous efforcer de leur
faire du bien, en dépit de leur indifférence.
3- c.
A propos du ehant
C’est iK>ur relever un progrès qui a été
réalisé ces derniers temps dans quelquesunes de nos paroisses que je mets un peu
de noir sur blanc, en priant M. le Kédacteur de l’Echo de bien vouloir insérer ces
quelques lignes dans notre journal. Il
s’agit d'un progrès que nous voudrions
voir faire à toutes nos Eglises, un progrès que nom aimeriom comtater dans
toutes les assemblées où Ton chante : c’est
l’observation pim exacte de la mesure.
. Nous avons assisté avec une indicible
satisfaction à la fête du quinze août qui
s’est tenue à la Baissasse; et, parmi les
motifs de grande joie que nous y avons
éprouvée, nom désirons signaler celui de
Texécution soignée des cantiques qu’on y
a chanté. Pas de lenteurs exaspérantes,
pas de chants languissamment exténuants
à cause de la mesure excessivement lente.
La beauté des chants à été mise en relief
surtout par l’entrain avec lequel ils ont
été enlevés.
Quelle différence n’avons-nom pas dû
forcément établir avec la lenteur massacrante avec laquelle trop souvent Ton
chante parmi nom ;!
Une foule de (^¡rsonnes croient qu’il faut
toujours chanter bien lentement pour que
la mmique sacrée acquière le cachet de la
solennité. Elles se seraient assurément détrompées si elles avaient été présentes à
la Baissasso le 15 août!
Nos Recueils de cantiques — italien et
français — portent l’indication du temps
et, ce dernier, la note métronomique pour
chaque cantique. Nom n’aUons pas prétendre que, toujours et partout, dans
l’exécution de la mmique, Ton observe
d’une façon rigouremement exacte l’indication du métronome ; non. Mais ce que
nom aimerions voir — comme premier pas
vers la perfection — c’est que Ton s’approche davantage du mouvement indiqué
dans chaque cantique.
Que de fois n’avom-nous pas observé
comment certains cantjques étaient transformés — toujours en mal — par l#fenteur avec laquelle on les chantait et par
conséquent combien ils perdaient de leur
beauté.
2
Que dirait-on si tels chanteurs s’avisaient
d’altérer la mélodie d’un cantique ou d’en
modifier l’harmonie ? On leur èrierait sus !
Nous croyons qu’en faisant fi du rythme
et de la mesure on commet une infraction
presque aussi grave aux bonnes normes
musicales.
Nos ancêtres chantaient lœ sept ou huit
strophes d’un Psaume en moins de temps
que nous n’en m.ettons à en chanter deux
ou trois. D’aiUeurs, lorsque nos Choral®
chantent un chœur artistique, ell® s’appliquent de leur mieux à observer strictement la mesure ; pourquoi n’en serait-i],
pas de même pour lès chants ordinaires ?
Je comprends que la chose est plus difficile à cause de la plus grande quantité de
chanteurs et pour d’autr® raisons encore ;
mais je suis persuadé que la bonne volonté
et la persévérance suffisent pour réaliser
de sensibles progrès à cet égard. Nous
pensons que les organistes et les maîtreschantres — là où ils existent encore — devraient sentir plus profondément leur responsabihté et aller courageusement contre
le courant, dans le but d’apporter une amélioration à notre chant d’église en faisant
observer toujours mieux la mesure là où
l’on n’en tient pas assez compte.
La prochaine Assemblée Synodale pourrait — noblesse oblige ! — marquer un pas
en avant, elle aussi, à l’égard du chant
dans le sens que nous avons indiqué ; nous
plaidons cette cause avec de faibles paroles,
mais avec une conviction ferme et entière.
Un ami du chant.
CORRESPONDANCE.
Colonia Vaidense, le 1'®’ août 1929.
Cher frère en Christ,
Je vous envoie quelques nouvelles du
Sud-Amérique pour l’Echo, dans l’espoir
qu’eUes pourront intéresser quelques-uns
de vos lecteurs, sinon leur faire du bien.
Un groupe de nos chanteurs s’est rendu
en auto à Colonia, dimanche, pour assister
au culte et encourager l’évangéliste,
M. Nimmo. Le pasteur E. Tron les a accompagnés et a présidé le culte. Voilà une
activité digne de louange et qui ne peut
qu’être bénie : bénie pour les visités et
aussi pour les visiteurs. « Celui qui arrose,
sera aussi arrosé lui-même» (Prov. XI,
25). Quand on pense à l’engouement pour
les jeux et amusements de toute espèce,
qui occupent une grande partie de la journée du dimanche, même parmi la jeun®se
qui se dit chrétienne, il est encourageant
d’en voir qui luttent contre une des grandes armes de Satan : « tout le monde le
fait », et offrent ainsi un bel exemple à
suivre.
Colonia est notre prenuère œuvre d’évangélisation. Grâce à Dieu, eUe va de l’avant.
Il y a du progrès et des conversions. On a
même déjà acheté un terrain où l’on va
bâtir bientôt un local pour culte.
Un champ nouveau s’ouvre au Rosario,
où l'on a décidé aussi d’acheter une propriété pour donner un caractère stable à
l’œuvre.
Nous avons devant nous des portes qui
s’ouvrent et nous devons agir. Que Dieu
veuüle nous accorder plus de zèle pour
nous apprendre à profiter des splendides
occasions de liberté de l’heure actuelle,
dans ,nos parages, et à semer en vue de
l’éternité !
Deux de nos jeunes gens qui étudient
la thwlogie à Buenos-Aires, dans le Séminaire de La Union Evangélica, Charles Negrin et Abel Jourdan, vont finir leurs études. Le pasteur E. Tron a été nommé pour
représenter les Vaudois, à la fin des cours
et aux examens. U ira à Buenos-Aires les
derniers jours d'octobre. Le Corps Pastoral a décidé qu’après avoir achevé leurs
études ici, ils aillent à la Faculté de Rome
pour un stage et qu’ils demandent d’être
consacrés au Synode, comme tous les Pasteurs Vaudois. Cette règle sera appliquée
à tous les étudiants d’ici, dans la suite. Ils
auront ainsi l’occasion de connaître les Vallées et les œuvres de l’Eglise, ainsi que les
autres ouvriers.
La paroisse de Iris traverse une période
de crise. La sécheresse continue et menace
la récolte prochaine. Comme l’on sait, l’année dernière et même l’antérieure ont été
des anné® de maigres récolt®. Ce qui fait
que les réserves sont épuisé®. Aussi l’on
est dans une grande appréhension. Prions
pour que Dieu ait compassion d’eux, et
puissions-nous ne pas avoir besoin de ses
châtiments pour penser à Lui !
Depuis ma dernière lettre, il y a eu plusieurs décès, et la paroi®e de Cosmopolita
a été particuhêrement frappée. Comme
d’habitude, je ne ferai mention que des
personnes venu® d® Vahé®, dont le nombre s’amoindrit chaque jour :
Daniel Geymonat, de 78 ans, d® Champs
(Bobi), décédé à Colonia.
Etienne Benech, de 77 ans, de SaintJean, mort à Cosmopohta.
j
Paul Caïrus, de Bobi, de 89 ans, mort à '
Cœmopolita. j
Un couple chrétien, Marie Klett, de 73 ■
ans, et Paul Pons, de 78 ans, du Villar,
morts la même semaine à Cœmopolita,
dans l’intervalle de quatre jours.
Barba Paid Pons s’était converti il y a
longtemps, et a été toujours un témoin
vivant de la grâce. Il a exercé une bonne
influence dans son entourage, dans l’éghse
et auprès d® siens. Les dernièr® années
de sa vie ont été pénibles, à cause déi'sa
cécité ; mais cela ne lui a rien ôté de sa
joie. Il avait la vraie vue, celle de la foi.
Je le visitais un jour et il me dit : « Je
rends grâc® à Dieu de ce que je suis aveugle. Je ne puis plus lire la Bible, mais alors
■ m® fils me la lisent eux ». (Fils mariés et
pères de nombreuses famiUes à leur tour).
Voici le beau témoignage rendu par un de
s® voisins, catholique, qui disait : « On ne
peut r®ter dix minutes avec Don Pablo et
s’entretenir de chos® divers®, sans qu’il
ramène insensiblement la conversation aux
chos® de Dieu ». Comme pour l’apôtre
Paul, ce n’était plus lui qui vivait, c’était
Christ qui vivait en lui.
Un autre humble mais fidèle chrétien,
qui nous a quittés, c’est Paul Gay, de SaintJean, de 87 ans, décédé aussi à Cœmopolita. Converti à Genève lorsqu’il allait au
catéchisme, sa longue vie a été un témoignage inébranlable au Christ et à la Parole. C’était l’homme d’un seul livre, et ce
livre c’était la Bible. Il n’avait pas beaucoup d’instruction, ni de grand® lumières,
à vu® humaines, mais il n’était jamais
seul. Il marchait avec Dieu, comme Enoch.
Et Dieu le prit sans souffrance. Il s’endormit, comme en souriant, me disait un de
ses voisins. A s’entretenir avec lui, on en
recevait toujours du bien. La foi était fortifiée. On sentait qu’il croyait. Il était en
intimité avec Dieu.
La mémoire de ces justes ®t en bénédiction et nous ne pouvons que louer Dieu
de nous 1® avoir donnés. Ils étaient simpl®, humbles, confiants, remplis d’amour
et rayonnants de joie. « Ils ne sont pas
perdus, ils nous ont devancés ». Puissionsnous marcher sur leurs trac® !
Ah! jusqu’à l’heure, de son retour.
Que je demeure, dans son amour.
Agréez m® salutations fraternell®.
L. J.
A CEUX QUI S'OBSTINENT.
Redire encore et toujours que l’Echo
d® Vallé® ne veut pas être un journal
bilingue, et qu’il n’insère en langue italienne que les communications officiell® de
toute provenance.
SOCIETE D'HISTOIRE VAUDOISE.
La Société tiendra sa séance annuelle, à
la Maison Vaudoise, lundi 2 septembre prochain, à 20 h. 30.
Après la relation du Président, sur l’année qui vient de s’écouler, M. le pasteur
Emile Tron parlera des Colopi® Vaudois®
de l’Allemagne, qu’il a visité® récemment.
Le public œt cordialement invité.
Le Président: D. Jahxer.
Unions Chrétiennes de Jeunes Fiiles.
Le 8® Camp national aura lieu au Serre
d’Angrogne, du 7-12 septembre, avec un
très beau programme d’étud® religieuses
et morales, de conférenc®, de musique, de
courses, etc., etc. Le prix journafier de la
pension ®t de 8 à 9 lir® pour 1® membr® de l’Union, de 10 à 11 pour 1® autres.
S’adreœer pour 1® inscriptions et de
plus ampl® renseignements à M.lle Meynier - Via S. Seconde, 70 - Turin (jusqu’au 1'* septembre) ; du l®*^ au 5 septembre à la Directrice de la Maison d’été Unioniste, au Serre d’Angrogne.
Jean Daniel Arraand-Dgonl
Nous avons la douleur d’annoncer %
mort inattendue de Jean Daniel ArmanàJ
Ugo^i, pasteur émérite, décédé à Col¿^
nia Valdense, le 23 août, emporté par
une bronco-pneumonie. Notre cher ami
était né à Torre PeUice, le 18 septembre
1851. Doué d’une grande intelligence, on
le remarqua dès l’école élémentaire, et on
encouragea ses parents à l’envoyer au Collège. Admis dans les écol® secondaires, fl
ne tarda pas à se distinguer dans les étu-j
des et à prendre la première place dans
sa classe. Ayant obtenu sa licence, avenj
plusieurs condisciples il se rendit à E
rence pour suivre les cours de théologie|
Ce fut dans l’entre-temps qu’il dut fair^
sc.n service militaire, enrôlé dans l’artill
lerie. Et là encore par son application et®,
son intelligence il se fait apprécier par S'
supérieurs. Les étud® terminé®, n’ayani
pas pu se rendre à l’étranger, il fut ap-j
pelé à être l’aide du pasteur docteur Lantaret, au Pomaret, où il se fit aimer par
les paroissiens qui admiraient son courage
et son zèle. Ce n’œt pas aux Vallées, ce-4
pendant, qu’il devait exercer son long mi-1
nistère, mais dans l’Amérique du Sud, à'Î
Colonia Valdense, où Dieu l’appelait comme ’
élément de paix et d’ordre. Nous n’hési- |
tons pas à dire que son départ pourj
l’Amérique, qui eut lieu en novembre 1877,
a. été providentiel.
Uni en mariage avec M.lle Alice Rivoir, '
il accomplit à Colonia Valdense, avec sa
vaillante compagne, une œuvre bénie, qui
a porté et portera encore de grands fruits.
Nous n’hésitons pas à dire qu’il a été
l’apôtre de la Colonie par sa prédication,
par son talent organisateur, par sa science, |
puisqu’il fut professeur du CoUègie qu’ü
venait de fonder, par son zèle, par son
dévouement fidèle. On l’a jugé parfois j
raide dans sa manière d’agir, mais il |
avait toujours comme but le bien de
l’église et de la Colonie. Ayant pris sa retraite en 1919, il continua à travailler pour z
son église jusqu’à la fin, soit en rempla- 5
çant un collègue absent, soit en visitant
1® colons disséminés. Il y a deux ans, |
nous eûmes le plaisir de le revoir aux
Vallé®, où il prit une part active à notre
Synode. C’œt dans sa dernière visite en
Europe, qu’jl se décida à s’unir au pèleri-,
nage français pour visiter la Palœtine et
spécialement Jérusalem. Tous alors, en le «
voyant avec une santé si florrâsante, nous |
espérions qu’il aurait encore devant lui
de longues années, mais Dieu en a jugé
autrement. Il l’a appelé plus haut, au repœ éternel, dans cette gloire ou aura lieu
le rendex-vous général, où 1® amis se
retrouveront pour ne plus se séparer.
Cher ami de jeuneœe, d’étude et d’activité pastorale, tu laiss® après toi un noble exemple de dévouement et de fidélité.
Puisse le Seigneur être avec la veuve, les
k
i
FEUILLETON
DERNIÈRES PAROLES
de quelques persontuiges célèbres
(Suite - Voir numéro précédent).
JEAN-GASPARD LAVATER (1740 t
1801), pasteur suisse qui fut en même
temps poète, philœophe, phrénOlogue et
publiciste, frappé par une balle pendant
qu’il secourait 1® hl®sés de la bataille de
Zurich (1799), écrivit c® lignes d’adieux
pour l’inconnu qui l’avait frappé, dit-on,
par vengeance ; Que Dieu te pardonne,
comme je te pardonne de tout mon cœur.
Puisses-tu ne jamais souffrir les 'tnaux que
j’endure à cause de toi. Je t’embrasse
aussi ; tu m’as fait du bien sans le savoir.
Si cette feuille de papier tombe entre tes
mains, aocepte-la comme un gage de la miséricorde divine qui pardonne à tous les
pécheurs repentants, les sanctifie et leur
rend l’espoir du bonheur éternel. Puisse
Dieu m’inspirer pour toi d’ardentes prières
et me donner l’assurance qu’un jour nous
nous rencontrerons au pied de son
tr^^. C’œt dans e® sentiments qu'expira
Lavater.
français, gisait sur son 'lit de mort. Son
ami Bredin évitait toute conversation trop
intéressante, de peur de fatigueur le malade. Ma santé ! Ma santé ! dit Ampère, il
s’agit bien de 'ma santé! Il ne doit être
question, entre nous devfio, que des vérités
éternelles, des choses et des hommes qui
ont été funestes ou utiles à l’hu'tmnité !
ALEXANDRE DE HUMBOLDT (1769 f
1859), savant naturaliste et voyageur
prussien, mourut serein, montrant à sa
nièce 1® rayons de soleil qui entraient
dans sa chambre, comme s’il y voyait une
invitation au ciel.
ANDRE-MARIE AMPERE (1775 t
1836), grand mathématicien et physicien
MAEDLER, astronome, tomba gravement malade, mais il ne cessa un seul
instant de parler de son Dieu. Souvent on
le voyait s’endormir les mains jointes. Il
aimait à se rappeler un grand nombre de
versets bibliqu® et de cantiqu®. Quand
il mourut, il demanda qu’on prît pour
texte de son oraison funèbre c® paroles :
Les deux racontent la gloire de Dieu et
l’étendue donne à connaître l’ouvrage de
ses mains.
lequel toutes les choses ont été créées et
les mondes ont été formes : je le verrai
tel qu’ü est, et ce sera magnifique !
SAMUEL MORSE (1791 t 1872), peintre américain, inventeur du télégraphe
électrique («Alphabet Morse»), répéta
sur son lit de mort les paroles de SaintPaul : Je sais en qui j’ai cru.
CHARLES DARWIN (1808 t 1882), savant naturaliste anglais, à la veille de sa
mort, prononça cette parole : Je n’ai pas
peur du tout de' mourir! Il fut enseveli
dans l’abbaye de Westminster.
DAVID BREWSTER (1781 t 1868), célèbre physicien écossais, inventeur du Caleidoscope, prononça cette parole au moment
de mourir ; Bientôt je verrai Jésus, pour
OSWALD HEER (1809 t 1883), naturaliste suisse, mourant, consolait sa fille qui
lui disait : « Que deviendrons-nous, si tu
nous laiœ® ? », en disant : Dieu ne vous
laissera pas, et nous nous reverrons... Oui,
l’amour demeure, l’amour demeure ! Peu
après, comme sa fille lui demandait comment il allait : Oh ! bien bien, répondit-il.
Ce furent s® dernièr® paro’®. Quelqu®
instants après, il s’endormait paisiblement.
EMMANUEL-LOUIS GRUNER, savant
de la Suisse allemande du siècle dernier,
recueillant tout® s® fore®, sur son lit
de mort, prononça ces paroi® : Malgré
^ toutes nos infirmités, malgré toutes nos
imperfections, nous savons que notre Sau
veur est là, pour nous soutenir et nous
garder !
LOUIS PASTEUR (1822 f 1895), illustre chimiste français, fondateur de la Microbiologie, inventeur de la vaccination
contre le charbon et contre la rage, la
veil'e de sa mort, se trouvant plus mal,
on l’entendit gémir et soupirer : Je n’en
puis p>hts ! Après un moment de sommeil
trompeur, l’agonie commença. Quelques
heur® après ü rendit le dernier soupir.
■ï
Le profœseur ERNIST VON BERGMANN, chirurgien allemand de renommée
mondiale, qui soigna l’empereur Frédéric III, quelqu® minutas avant de subir
l’opération, à laquelle il devait succomber
(1907), âgé de 70 ans, fit sa prière en récitant les paroles d’un cantique très connu
dans l’Allemagne évangélique : Prends mes
mains (Seigneur), et me conduis — Jmsqu’à la bienheureuse heure suprême et
éternellement ; — Sans Toi je ne veux
faire un seul pas, — Mais où Tu vas et
où Tu es, prends-moi avec Toi !
FRITZ BARTH, professeur à Berne, décédé en 1912, dit sur son lit de mort : Ce
qui imporrte, ce n’est pas la sdence ; ce
P n’est -pas la critique ; ce qui importe c’est
l’amour pour Notre Seigneur Jésus-Christ !
(A suivre).
3
f ‘r
¡orphelins, les parents et les Vaudois
<!’Amérique qui ont bénéficié de son long
ministère. Puisse l’Esprit de Dieu consoler
ot sanctifier. C. A. Tron.
Un homme vaillant est tombé en Israël
et nous le pleurons avec cem qui le pleurent. L’Echo des Vallées qui, à maintes
reprises, a eu l’occasion de mettre en relief la belle et noble figure du pasteur,
du colonisateur, de l’organisateur ainsi que
les services éminents, inappréciables qu'il a
rendus dans sa longue et féconde carrière
a nos chères Colonies de l’Amérique du
Sud, prend une large part au deuil de la
famille Armand-Ugon et alliés, au deuil
de L Lglise de Colonia Valdense qui est
aussi un deuil de l’Eglise Vaudoise tout
entière.
CHRONIQUE VAUDOISE
RÉUNION «U COL DES FONTAINES.
La traditionnelle fête du Col des Fontaines a eu lieu dimanche 25 août, par
un temps magnifique et engageant. Environ 300 personnes étaient réunies sous
les mélèzes et formaient un auditoire attentif et intéressé. On eut un vaste programme qui occupa environ deux heures
et qui fut goûté par tout le monde !
M. Paul Bosio, avec sa verve habituelle,
p’arla de sa visite aux Vaudois d’Améri<jue; M. Louis Micol, qui présidait, développa la partie d’édification, tandis que
M. Fuhrmann fit une intéressante exposition des Concordats survenus dans le
cours des siècles ; le missionnaire M. Ganz
donna des détails sur l’œuvre en Erythrée
et en Abyssinie et enfin M. Breeze porta
une note nouvelle en s’adressant en espagnol à 1 auditoire et en donnant des nouvelles des Vaudois de l’Amérique du Sud,
et des détails sur sa vocation à collaborer
avec l’Eglise Vaudoise. M. R. Rivoira termina par la prière,
La collecte en faveur de l’œuvre d’Evangelisation et des Missions donna un bon
résultat, environ 150 lires. Rep.
* * *
POUR LE DÉFICIT DE « L’ÉCHO ».
Nous recevons, avec la plus vive reconnaissance, de M. le capitaine James Nisbet,
qui, sous toutes les latitudes, se souvient
des besoins de nos différentes œuvres, la
jolie somme de L. 200.
« « *
ANGROGNE. Inauguration de l’installation électrique. Nous sommes informés que
1 installation de la lunuère électrique est
bientôt terminée, et que l’inauguration
aura lieu, D. V., dimanche prochain, l“»'
septembre, au cheLlieu.
Ce qui a donc été jusqu’ici un rêve, va
désormais devenir une réalité ; dorénavant
tous les habitants de la partie inférieure
du vallon auront — s’ils le veulent bien
— la lumière électrique, le fer à repayer
et autres appareils électriques, sans exclure
les moteurs électriques !
La fête, organisée par un Comité ad hoc,
commencera à 3 h. de l’après-midi. Il y
aura des jeux populaires, de la musique,
des récitations, une conférence... et, le soir,
grande illumination électrique.
Cette befie installation a été exécutée
avec une rapidité tout à fait extraordinaire, nous pourrions dire : électrique.
Si nous pensons que pour atteindre, depuis La Tour, Saint-Laurent et le Serre,
il a fallu a peu près quatre kilomètres dé
fils, avec des ixiteaux fixés tantôt sûr un
terrain marécageux, tantôt au milieu de
la rocaille, s’élançant depuis le chemin qui
longe le torrent l’Angrogne, avec une montée des plus raides, nous devons en conclure que tous les travaux ont été faits
de la façon la plus rapide.
Nous invitons donc chaleureusement
toute la population d^Angrogne à vouloir
participer à la fête de dimanche prochain ;
aussi pour donner à M. l’ing. Rostain un
beau témoignage de reconnaissance. X.
LA TOUR. Concert de musique sacrée.
n aura lieu dimanche prochain, l'*“ septembre, à 17 h., dans le Temple de La Tour.
Voici le programme :
1“ - I. S. Bach - Preludio e fuga in mi
minore (Organo) — 2° - I. S. Bach - Aria
- Passione di S. Matteo (Soprano) — 3“ Vitali - Ciaccona (Violino) — 4“ - F. Halévy - L’Ebrea - Preghiera (Basso) ; G.
Verdi - Nabucco - Preghiera (Basso) —
5" - C. Gounod - Coro.
6° - 1. S. Bach - Aria spirituale ; Hændel - Aria - Dalla « Passione » (Soprano)
—^ 7“ - I. S. Bach - Aria sulla corda di sd ;
Veracini - Largo (Violino) — 8“ - Verdi
- Supplicazione ; Meyerbeer - Ugonotti Corale per basso (Basso).
Les artistes qui prendront part à l’éxécution du programme seront : M.lle Cornelia Ducrano, soprano ; le chev. Albino Marone, du Théâtre « La Scala » de Milan,
basse ; un chœur exécuté par une centaine de chanteurs dirigés par M.me
Bama-Van Aalst ; le prof. Beppe Monetti,
violon ; le prof. Adolphe Tron, l’organisateur du concert, orgue.
Chaque numéro du programme sera exécuté avec accompagnement d’orgue.
Vu le choix du programme et la valeur
des exécutants, on a lieu d’espérer que le
public accourra en grand nombre de toutes les paroisses avoisinantes et qu’on fera
salle comble.
— Conférence. Mardi prochain, 3 septembre, à 20 h. 30, dans la Salle Synodale,
M. le pasteur Ugo Janni tiendra une conférence sur le chant religieux des églises
de l’évangélisation. Un groupe de la Chorale locale exécutera, au cours de la conférence, quelques nouveaux cantiques, inédits. Le public est cordialement invité.
— Mardi, 27 c., eurent ^lieu les funérailles de
M.me AUGUSTA VERTU
née ARNOULET
décédée presque subitement dans sa villa
des Coppiers de Vide, à l’âge de 80 ans.
Le service funèbre, auquel a participé
un nombreux public, eut lieu au Temple
et fut présidé par le Pasteur de la paroisse
avec la collaboration de M. C. A. Tron.
Nous prions la famiRe affligée ; fils, fiUe,
frère et alliés de la défunte, de trouver
ici l’expression de notre sympathie.
MARSEILLE. Dans la dernière promotion de la « Légion d’honneur », nous trouvons le nom d’un arriji des Vaudois, celui du
pasteur M. Martin-Favenc, nommé chevar
lier. Sincèrement reconnaissants pour tout
ce que le digne Pasteur a fait et continue à
faire en faveur de nos frères Vaudois de '
Marseille, nous le prions d’agréer nos vives
félicitations pour la haute distinction, dont
ü vient d’être l’objet. Réd.
PRARUSTIN. Dimanche dernier notre
Eglise a eu le privilège d’entendre, pour
la seconde fois, M. 1© pasteur Robert Ostermann, de Genève, qui a-édifié son nombreux-auditoire par un sermon à la fois
profond et pratique sur : Toi, suis-moi !
(Jean XXI, 22), Nous remercions cordialement ce frère, qui a bien voulu nous consacrer une partie de son temps de vacances.
Dimanche prochain, la chaire de SaintBarthélemy sera occupée, D. V., par M. le
pasteur émérite Alexis Balmas et celle de
Rocheplate par M. le candidat en théolcgie
Lelio Vasserot, de Rome. A. J,
Lire 150 di mancia a chi ricondurrà
alla Sig.ra Cignoni, presso il Dott. Quattrini, una cagnetta fox-terrier, senza
coda, bianca, a grosse macchie nere,
smarrita a Torre Pellice Venerdì 23 corr.,
verso le ore 11 ant. Si ricompenserà
chiunque che, con indicazioni riscontrate
esatte, contribuirà a farla ritrovare.
Aree fabbricabili splendida posizione
Torre Pellice ; Cascine di varia grandezza
Lusernetta, Bibiana, Bricherasio: VENDONSI. — Geometra ROSTAGNO —
Torre Pellice.
Signore cerca camera ammobiliata
(eventualmente pensione) presso persone
parlanti francese, inglese.
Scrivere : STUN - Tipografia Alpina.
TORRE PELLICE
Via Roma - Locali già occupati dall'Ufficio di attivazione del Nuovo Catasto
Tutti i lavori tecnici della professione
Consulenze e ricorsi in materia amministrativa e d'imposte
Recapiti, pareri e mediazioni per compravendita terreni e fabbricati.
Si occupa di denunzie di suceessione
ed espleta pratiche di particolare iidueia
presso g(li UfOci della Finanza dello Stato.
Riceve in modo certo og^ni g^iornata di Venerdì.
-L'Ufficio è sempre al corrente delle più recenti disposizioni di legge
Faits divers#
Le fameux « livre d’heures » de Bedford,
un des plus précieux manuscrits du moyenâge anglais, vient d’être acheté par un
célèbre bibliomane anglais pour 33.000 livres sterling (plus de 300.000 lires), le plus
haut prix, dit-on, qui ait jamais été atteint
dans la vente d’un livre ou d’un manuscrit. Dernièrement un anonsune a acheté
pour 30.000 livres sterling un « livre des
psaumes » de 1340, et en a fait cadeau au
« British Muséum » de Londres.
» * *
L’ex-P'éésident du Meodque, professeur
de chant. Adolphe de la Huerta, ex-président de la république mexica^ine, ex-gouverneur d’Etat, exilé de son pays et ruiné,
se trouve actuellement à Hollywood, où il
gagne sa vie en donnant des leçons de
chant. Mais il paraît qu’il n’est pas trop
à plaindre, puisque cela lui permet de suivre sa vraie vocation, et qu’il est en train
de se faire une renommée mondiale de façon beaucoup plus sûre que si ses concitoyens l’avaient laissé jouir en paix des
délices (!) du pouvoir au Mexique.
» * *
Dix milles lires de prix. Les producteurs
italiens de soie artificielle voudraient changer le nom de leur produit. A cet effet,
leur fédération a ouvert un concours parmi
les citoyens italiens pour un nouveau nom
qui ne tienne pas compte des différents
types de soie et ne æ rapporte même pas
étymologiquement à la soie. Le vainqueur
du concours recevra un prix de L. 10.000.
» » #
La guerre ne Tpaye pas. D’après une
étude de M. Y. Boisanger, citée par Foi et
Vie, la dernière guerre aurait coûté à la
France quelque chose comme 915 milliards,
tandis qu’elle a reçu ou recevra en dédommagements, après ratification du plan
Young, environ 134 milliards. Ses dépenses
de guerre proprement dites du 2 août 1914
au 30 juin 1919 s’élèvent à 139 milliards
environ. En tenant compte des autres dépenses faites pendant et après la guerre,
mais à cause de la guerre, on arrive à 465
milliards de francs papier. Les dommages
aux biens, avec les intérêls, se chiffrent
par 250 milliards environ, et les dommages
aux personnes à 200 milliards de francs
papier. Ne pas oublier que la France est
sortie victorieuse de la guerre ! Nous serions curieux de connaître les chiffres analogues en ce qui concerne l’Italie.
» » *
Le plus fort mangeur du monde, le nègre
John Harton, vient de mourir dans l’Arkansas. Depuis l’âge de 20 ans, fl ne fit
que voyager d’une viUe à l’autre pour proposer des paris aux amateurs, défiant qui
que ce fût à mangèr et à boire autant que
lui ; et malgré ça il ne fut malade qu’une
fois où ü avait avalé'deux cuiUers de ciment arrosé d’un verre d’eau ! Son « numéro » de prédilection consistait à dévorer
une douzaine de citrons avec leur écorce,
ce qui lui aiguisait l’appétit; après quoi
il pouvait manger dix pâtés de viande, dix
douzaines d’œufs, une caisse de miel et 40
livres de melon. Il mangea, une fois, deux
douzaines d’œufs avec leur coquüle, et but,
une autre fois, deux caisses d’eau de seltz
de '18 bouteilles chacune. Ne pas oublier
que ces brillants exploits ont été accomplis
...en Amérique I
« » »
Un moyen grotesque de combattre la religion a été imaginé par les tyrans soviétiques ruœes. Les correcteurs de rimpri
merie nationale ont reçu l’ordre d’écrire
les noms propres de caractère religieux
avec la minuscifle : jésus, christ, jéovah,
dieu, sabbaoth, marc l’évangéliste, saint
lue, saint nicolas, etc. Par contre Moïse
garde la majuscule ainsi que les dieux du
paganisme : Bouddha, Jupiter, Zeus et tous
les dieux de l’antiquité classique.
* * *
Abstinence. La cour imirériale du Japon
est abstinente, ainsi que la garde impériale et tous les serviteurs de la cour. Toutes les fêtes du couronnement sont célébrées sans boissons alcooliques.
COMUNE DI TORRE PELLICE
Divieto di getto delle immondizie
nel torrente Angrogna.
Il Commissario Prefettizio dispone:
E’ severam.ente vietato, a tenore dell’articolo 19 del Regolamento di Polizia Urbana, gettare le immondizie nel torrente
Angrogna.
Si richiama inoltre l’osservanza dell’articolo 79 del Regolamento d’igiene, il quale
prescrive che tutte le case, tanto nel concentrico dell’abitato quanto nel territorio
rurale, debbono essere fornite di una fossa
chiusa per le spazzature e gli altri oggetti
di rifiuto.
Le contravvenzioni alla presente ordinanza saranno passibili delle penalità fissate nell’articolo 144 del succitato Regolamento d’igiene, e consistenti in un’ammenda variabile dalle L. 51 alle L. 500.
Dalla Casa Comunale, 14 Agostcn 1929-F//®.
Il Commissario Prefettizio :
Maeongiu.
DONNER DE SON NÉCESSAIRE.
Bien des gens disent : « Si noœ étions
riches, nous donnerions beaucoup pour le
Seigneur ». Mais il est toujours facile de
disposer libéralement, en pardes, de ce
qu’on n’a pas. Un excellent missionnaire
illustrait comme suit cette vérité :
Un homme demandait un jour à son
voisin :
•— Si vpus aviez cent brebis, en donneriez-vous cinquante à l’œuvre de Dieu ?
— Oui, certainement.
— Feriez-vous de même si vous aviez
cent vaches ?
— Certainement aussi.
— Et si vous aviez cent chevaux, feriez-vous le même partage ?
— Assurément oui.
— Et si vous aviez deux porcs, en donneriez-vous un pour la cause du Seigneur ?
— Non, je ne le ferais pas, et vous
n’avez pas le droit de me poser une telle
question quand vous savez que j’ai deux
porcs.
Il est infiniment plus facile de dire
que vous donneriez cinquante chevaux
alors que vous n’en avez pas, que de dire
que vous donneriez un porc, qui représente
la moitié de ce que vous disposez en réalité. Cependant, c’est le fait de donner
.quelque chose de ce qui constitue notre
nécessaire qui compte beaucoup plus que
l’intention de donner de notre abondance.
(Lien fraternel).
Jean Coîsson, dinecteur-responsable
Torre Pellice > Imprimerie Alpine
VENDESIcasa civile, con giardino e vasto
verziere, sulla collina di TorrePellice;
VENDESI appezzamento fabbricabile,
prospiciente il Viale Dante, ed altri
terreni fabbricabili;
VENDESI Pianoforte d’occasione.
Rivolgersi; A. Coïsson - Via Roma, 9.
4
ElS
mm
NUOVE PUBBLICAZIONI E RISTAMPE
Breve Catechismo Evangelico.................................
Catéchisme Évangéliqne .....................................
Dialoghi e Fantasie mnsicali, di Sommarti...................
Commentario di S. Marco, del Doti. Stewart (tela L. 15), brochure
La Messa in Italiano e in Latino, di G. Ridetti
Cartelli Biblici con disegni colorati d'autore, la copia
{Testi: Qios. 24/15; Salmi 107/1 ; 121/1; 121/8; Matt. 28/20, Luca 24/29;
Giov. 14/1 ; Gal. 2/20).
Il Pellegrinaggio del Cristiano, di Bunyan, 11“ migliaio (in tela
L. 7.50) brochure
La Lampada di Tip..................................
Spigolature........................................
Parabole di Cristo, di E. Bosio, illustrato .
Vita di San Pietro, d! Teofilo Gay
Commenti al Vangelo, di C. Bonavia ....
Dietro le Quinte, 4® edizione, illustrato
Iddio è Carità, di Adolfo Monod....................
Preghiera del Giorno (breve preghiera per ogni giorno), (in tela
L. 2), brochure
L.
1.50
1.50
7,
10,
1
6,
5,> 2,50
3,57,5,5,1
1,
PUBBLICAZIONI RACCOMANDATE
La Religione Cristiana, Erti. Comba, U. Janni, ecc. (Compendio
delle Verità fondamentali del Cristianesimo) ....
Amore e Luce, T. Vasserot (Esposizione sintetica dell’insegnamento
di Gesù - 440 pagine).................................
Più presso a Te Signor, G. Rostagno (Pensieri brevi per ogni
giorno dell’anno) (in tela L. 10), brochure
Breve Storia dei Valdesi, Ern. Comba - con numerose illustrazioni
e carte geografiche (200 pagine)................................
Figlia (La) dell'Anziano, di Strong (Dramma storico in 5 Atti)
Margherita di Francia, Silvio Pons (Dramma storico in 4 Atti)
Sangue Valdese, S. P. G. (Dramma storico in Un Prologo e 3 Atti)
Marchese di Pianezza, G. Rostain (Dramma storico in 4 Atti)
Lettere di un carcerato, A. Muston (Biografía ed epistole del
martire G. L. Pascal)...........................................
Storia Letteraria della Bibbia:
1® I libri storici dell’A. T., T. Longo.........................
2“ I libri dei Profeti d’Israele, Ern. Comba ....
3“ I libri poetici e gli Apocrifi dell’ A. T. - Il Canone e il Testo
dell’A. T., Ern. Comba .......
4° I libri storici del N. T. - Il Canone e il testo dell’A. T. - T. Longo
5“ Le Epistole del N. T. e l’Apocalisse, Ern. Comba
I cinque volumi insieme..............................................
II Cristianesimo e la Libertà religiosa, E. Meynier (senza sconto)
Aggiungere il 10% per le spese postali.
L. 3,
10,
7
4
2,50
2
2,
2,25
4
4
4
4.
4
4
18
2
Indirizzare ordinazioni e Vaglia alla LIBRERIA EDITRICE CLAUDIANA
TORRE PELLICE (Torino).
II
ANGROGNA(LE Vernet)
Splendida posizione
a 900 metri s. m.
Trattamento ottimo ;
Prezzi modici
:: Termosifone ::
English Spoken ::
; Man Spricht Deutsch
barba
11 Sapone dell’uomo elegante
e. A. SlabiUiaentt Italiani GIUBS Foro Bonaparte. 14. Milano
SAINT-VINCENT
VALLÉE D'AOSTE
HOTEL Dü PARC
La* meilleure position et la plus
tranquille — Eau courante dans
toutes les chambres — Service
d’automobile à tous les trains.
Skating et Cinéma dans le Parc
— Orchestre —
Arrangements pour longs séjours
— Prix modérés —
— Prospectus sur demande —
HOTEL
MAFALDA - S. Remo "pS”"'
réduits pendant l’été
D. PAGETTO
] '
PILLOLE DEPURATIVE FATTORI
ALLA CASCARA SACRflOA COilTRO STITICHEZZAeISASTRICISNO
I« l/N TCJT*re LK F/lPIM/eiCIE: e e>REssa ,
socart.G.FitzTropitC ViA c.goi.oomi 4-y-MiL^no
Pubblicità BERTOLONl - Milano
A.SUTTE R
GENOVA
(Sorgente Angelica)
Acqua MineraledaTavqla
■f 't V i*
PBinillDIHIIT Vim lEM SlJODII
Luserna S> Giovanni (près Turin)
Maison très confortable
— Position splendide —
Grand jardin ombragé
— Speciality in afternoon teas —
Ensllab apoken - Man apricht deafacb
Man talar avenska — Se habla eapanol
— FERRARI-JAULA —
L’Eco della Stampa
Corso Porta Nuova, 24 - MUwm (12)
Telefono 53-01.
Questo Ufficio legge per voi tutti i giornale e le riviste, informandovene sollecitamente ed inviandovene i ritagh relativi.
(Chiedete il listino dei prezzi con semplice biglietto da visita.
PURGilTIVA
1:
ITALIANA
LIBERAI il CpRPO
E ALLIETA LO SPIRITO
Pubblicità BCRTOLONI • MUaae
TARIFFA INSERZIONI
Avvisi Commerciali, L. 0,50 la linea Mortuari, Comunicati, Ringraziamenti, L. f
la linea - Avvisi economici, L. 0,»5 per
parola per una volta - L. 0,80 per due.
L. 0,15 per tre. - Minimo L. 8.
Tana sovernatlva in più.
Pagamento anticipato.