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Soixante-septième année - Anno IX°
2 Janvier 1931
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PARAISSANT CHAQUE VENDREDI
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v\. Le numéro: 20 centimes
.Que toutes les choses vraies, honnêtes, justes, pures, aimables..., dignes de louanges, occupent vos pensées (Phil. IV, 8).
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L’Écho des Vallées
I souhaite une ^onne Jînnêe
1 à tous ses collaborateurs, à
I tous'ses lecteurs..
POUR H Vit IHTtlIIEÜllE
Le plan du désespoir.
« Pourquoi demeurons-nous ici jus(¡u’à ce que nous mourions ? ».
2 Bois VII, 3.
Il est bon, parfois, de s’adresser aux
humbles, aux pauvres, aux méprisés pour
en retirer d’utiles conBeib et de saintes
inspirations. Quatre lépreux, vivant aux
portes de Samarie, ont pour nous tout autant de valeur que les grands vivant dans
les palais, et leur exemple peut nous servir de guide.
Reconstruisons la 'Scène.
La famine sévissait.dans le pays; Sar
nïarie, assiégée, était,à l'extrémité et tous
ses habitants allaient mourir de faim.
A la porte de la ville quatre lépreux
tinrent conseil ; un vrai conseil, dicté par
le désespoir.
« Si nous parlons d’entrer dans la ville,
la famine y est, et nous y mourrons ; et
si nous demeurons ici, nous mourrons également. Venez donc et glissons-nous dans
le camp des Syriens. S’ils nous laissent
vivre, nous vivrons, et s’ils nous iont mourir, nous mourrons ».
1° Ce qui nous fra.ppe, tout d’abord,
c’est qu’ils reconnaissent la gravité de
leur situation. Ils n’espèrent pas contre
toute espérance et ne se font aucune illusion '.sur le triste .sort qui les attend. Si
les habitants n’ont pins de vivres pour
eux-mêmes, ils ne vont certes pas se préoccuper de ces misérables qu’ils ont réléguéis à la porte de la ville à cause de leur
maladie contagieuse.
Beaucoup de pécheurs ne reconnaissent
pas la gravité de leur état, ils se font de
grandes illiTsions, ils comptent sur le miracle de la miséricorde de Dieu qui, à la
dernière minute, accomplira l’œuvre du
salut. Ils continuent donc à rester assis
aux portes de Babylone, la ville du pêché,
et ne se rendent pas compte du danger
qui les menace, de la mort qui les guette.
Y a-t-il rien de plus triste que le spectacle donné par tant de ]>écheurs qui meurent, petit à petit, sans même s’en a.percevoir et sans réagir?
2° Les lépreirx: menacés de mourir de
faim prennent une décision courageuse :
« Glissons-nous dans le camp des Syriens ».
Ce n’est pas une trahison, s’ils passent à
l’ennemi ; ce n’est pas pour trahir les
leurs, c’est pour trouver un morceau de
I>ain et vivre.
Les pécheurs devraient imiter ces lépreux et prendre une délibération courageuse pour sortir du danger et marcher
vers la vie.
Nous assiston.s à ces départe dûs aux
préoccupations de la vie matérielle ; on
se fait faire un passeport, on va par delà
les monte, par delà les mers, laissant la
famille, les amie, renonçant à toutes les
habitudes du pays natal.
Quand nous nous sentons mourir dans le
péché, pourquoi ne prenons-nous pas une
telle attitude courageuse et confiante ?
8" Les lépreux eurent un succès qu’ils
étaient loin d’espérer : « à l’entrée de la
nuit, ils se levèrent pour aller au camp
des Syriens, et vinrent jusqu’à l’une des
extrémités du camp ; et voici il n’y avait
personne ».
« Il n’y avait personne ». Qui sait quelles difficultés ils avaient prévues, quels
obstacles, quelles souffrances !
Imaginez la scène. La nuit vient de tomber ; ils partent et marchent sans rien se
dire pendant tout le trajet : à mesure
qu’ils approchent du camp das Syriens
leur crainte augmente, c’est à peine s’ils
peuvent respirer, leur haleine même les
épouvante. Voilà enfin le camp devant
eux, les tentes leur semblent des fantômes : ils ont oublié leur faim et s’ils vont
mourir ils pensent que ce sera par l’épée
des Syriens. Ils tâtent les objets da,ns la
nuit obscure ; leurs mains viennent de
se poser sur une tente de l’extrémité du
camp ; ils s’attendent à un cri d’alarme,
Leur sort sera décidé dans une minute.
Mais, oh ! merveiUeuse délivrance, il n’y
avait personne. C’était, au contraire,
l’abondance, la vie ; le camp étant désert,
tout ce qu’il contenait était entre leurs
mains, les misérables de la veüle étaient
riches.
Avons-nous compris, mous les pécheurs
qui ne croyons pas à la puissance de TÜvangile, qu’il suffirait d’un effort pour sè
délivrer à tout jamais du mal, de la souf-,
france et de la misère ?
Les grandes difficultés n’existent que
dans notre esprit malade, et le jour où
nous savons prendre une décision énergique, nous constatons immédiatement que
nous pouvons faire bien plus que nous
n’aurions jamais pesoeé et que nos renoncements sont la voie de la richeisse, du
bonheur et de l’a paix.
4“ Et après s’être abondamment fournis de tout ce qui se trouvait dams le camp,
les lépreux se rappellent qu’ils appartiemnqrit à l’humanité, qu’ils sont das gens
de Samarie. S’ils étaient refoulés à la ï>orte
de la viUe, c’était à cause de leur maladie contagieuse, et le moment est venu
pour eux de se rendre utiles, de sauver
la vie à ceux que la faim avait réduite à
la dernière extrémité.
« Nous ne faisons pas bien ; ce jour est
un jour de bonnes nouvelles et nous gardons le silence !... Venez donc, allons l’annoncer à la maison du roi ».
Quelle dut être leur joie lorsqu’ils puj t pent annoncer la grande nouvelle et par; tager avec les gens de la viUe les biens
qu’ils avaiemt découverts!
I L’homme de Dieu doit faire de même :
il dbit partager ses bénédictions avec les
; . autrœ.
I Les lépreux de Samarie ont donc quelque chose à nous dire et leur souvenir
peut être une bénédiction ipour nous :
I eux, les misérables, vont nous enrichir.
.iv
i L. M.
oCe cas de l’abbé Uurmel.
Je résumerai très brièvement ce cas extraordinaire qui a eu un retentissement
énorme dans tout le monde catholique et
qui demeure jusqu’à ce jour un problème
psychologique des plus passionnants, avant
d’expœer les considérations qu'il suggère.
Joseph Turmel, prêtre catholique à Rennes, pemlant quarante ans a scrupuleusement accomi:)]i scs fonctions sacerdotales,
noin seulement, mais il a publié dans des
revues théologiques des articles défendaint
lœ dogmes de son Eglise. Simultanément,
et sous non moins de dix-sept pseudonymes, il attaquait violemment la doctrine
chrétienne et celle catholique, poussant
1 audace au point de réfuter, sous un nom
de plume, ce qu il avait publié, sous son
propre nom, de conforme à l’orthodoxie
romaine.
Soupçonné, accusé, poursuivi, il réussit
pendant tant d’années à éluder les sanctions pénales de ses supérieurs.
Mais, enfin, il n’a plus pu échapper à
la dégradation mnaniquie, à l’excommunication majeure et à La mise a l’index de
toute sa production de critique sacrée.
Que nous dit ce cas d’un si incroyable
dédoublement de consciènee ?
Qu’il y va de. la responsabilité de l’Eglise au sein de laquelle il peut se produire non moins que du ministre du culte
chez lequel il s’est produit.
Cherchons-ein les preuves, qui en révéleront en même temps les causes. Et tout
d’abord la responsabilité de l’Eglise :
On a déjà assez souvent relevé que tes
méth(xla3 de recrutement du clergé catholique ne sont pas de '.nature à assurer,
chez les divers candidate, une vocation
consciente, profonde, indépendante. L’enrôlement dans les séminaires à un, âge
très bas, le souci d’i'soler de la société les
séminaristes, la constante exaltation du
sacerdoce, qui fait du prêtre, dans l’exercice de ses fonctions, un demi Dieu, le
caractère indélébile attaché à la prêtrise
font en sorte que les jeunes lévites ne
voient pas devant eux d’autre route plus
désirable à suivre.
Qu’on ajoute le discrédit qu’à dessein '
on a jeté sur le prêtre défroqué, ainsi
que la cruelle persécution dont on l’assiège, pour l’empêcher de se procurer un
honnête gagne-pain et l’on comprendra
qu’un si grand, nombre d’entre eux conservent -leur tonsure, faute de courage moral et d’hardiesse pour sortir d’une pœ
sition si équivoque, plus encore, si fausse.
L’Eglise, dans son propre intérêt, devrait au contraire ouvrir large la porte
et paver la route aux membres de son
clergé qui ont perdu la foi ou tout du
moins leur vocation. Combien de prêtres,
qui restent croyante mais sans vocation
sacerdotale, rendraient de plus grands
services à l’EgliSe dans la société civile.,,
mais le Vatican ne veut pas l’admettre.
Preuve en soit que, dans les récents accords 'avec les autorités italiennes, il a été
décidé qu’aucun ex-prêtre ne serait admis à un emploi du gouvernement. Rien
que parmi leS professeurs de nos écoles secondaires et supérieures il n’y avait pas
moins de mille cent ex-prêtres, au moment de la 'signature du Concordat. Chiffre éloquent qui doit faire rélléchir !
D’autre part, l’Eglise romaine, par l’organe de maint évêque, se montre accommodante, envers les prêtres entachés
d’idées étérodoxes ou de principes modernistes, à La condition qu’ils n’en laissent
rien percer au dehors, ni par la parole,
nii par la presse. Combien de fois n’avonsnous pas entendu, de la bouche de prêtres
évadés, que leur supérieur hiérarchique
les avait suppliés de ne pas sortir du giron de l’Eglise pour des opinions qu’ils
étaient bien m'aîtres de garder dans leur
for intérieur, ]X)urvu qu’extérieurement
ils se fussent montrés en toute chose soumis à l’enseignement et à la pratique de
leur église.
De tels accommodements opportunistes
se rencontrent fatalememt dans toutes les
Eglises où la forme prévaut sur le fond,
où le rite domine, se substituant aux réalités ' spirituelles.
Ce que nous avons remarqué au sujet
de la part de responsabilité qui remonte
à i’Egli'se, ne diminue en rien celle qui
pèse sur l’abbé Turmel, car chez lui il
n’y a pas eu seulement ^es légèretés, des
imprudences passagères, mais un parti
pris, un plan délibéré de démolir l’édifice
religieux qu’il était censé de conserver et
de défendre.
Comment expliquer cette contpcuelle
compromission entre sa raison et ses pratiques religieuses ; œs tours de passe avec
sa conscience ?
Deux hommes, deux croyances dans une
même personne, qui semblaient devoir
s’exclure, onL. cohabité mys+érieusemont
pendant quarante ans chez l’abbé Turmel,
fournissant le spécimen le plus comptexe
d’une âme égarée de prêtre !
Pourquoi n’a-t-il pa.s dépesé sa soutane
le jour où il ne pouvait plus adnrettre tes
articles du credo catholique ? Car il a continué non seulement à dire la me^, mais
il a enseigné le catéchisme aux enfants,
il a exhorté le peuple de la chaire et de
l’autel, il a confessé ses ouailles ! Etait-ce
par commodité économique, par crainte
d’affliger des parente, pour ne pas s'isoler et se voir abandonné par des amis,
fui par ses cemnaissanoes, ou simplement
faute de courage moral, qu’il a gardé sa
robe ecclésiastique ?
Le fait d’être membre du clergé en
France lui donnait une ¡xsition sociale ;
doutait-il, j)eut-être, de ne pas savoir s’en
créer une autre ?
De toutes manières, son exemple est déplorablf3 et serait funeste à la cause de la
religion s’il avait beaucoup d’imitateurs.
L’Eglise était dans son plein droit d’exclure de son sein ce renégat qui, spirituellement et moralement, depuis longtemi» ne lui appartenait plus. U ne peut
y avoir, à ce sujet, deux opinions. Toute
association qui se respecte doit expulser
de son sein, s’il ne s’èn retire pas spontanément, qui ne partage plus ses principes, ne respecte plus sa discipline et
par son attitude ne travaille plus à la
réalisation de soin idéal, social, politique
ou religieux.
Ce n’est pas Tétroitesse ini l’intolérance,
que nous défendoniS, mais un profond besoin de sincérité et de loyauté chcîî les
membres de toute société d’hommes et
par-dessus tout de celle des croyante. Un
panthéon était Ixïn pour des payens, mais
les chrétionis doivent au sérieux et à la
grandeur de leur cause de la servir avec
la plus grande fidélité et i>ar conséquent
de ne pas réduire l’église à uine tour de
Babel où l’on parle des langages divers
et contrastante, à une arche de Noé où
sont assemblées toute sorte de créatures,
pures et impures. Sans tomber dans les
2
exagérations du Donatisme, l'Eglise, aujourd’hui, doit, piar l’intemsitê de sa vie
et la fidélité du témoignage de son clergé,
devenir toujours plus une force d’attraction pour les honnêtes croyants, mais en
même temps aussi une puissance de répulsion pour les déshonnêtes, et les faux
dévots qui, comme un levain délétaire,
nuiraient à la masse et finiraient par
la corrompre.
Ce qu’il ne faut pas, c’est qu’en exerçant une salutaire discipline, celui qui en
est frappé devienne un objet de mépris,
de haine et de persécution ; àu contraire,
l’Egh^ souffre de l’amputationi d’un de ses
membres, elle en gémit et ne doit pas cesser de prier pour qu’il se ravise, qu’il se
convertisse et qu’il puisse rentrer, si ce
n’est, dans tous les cas, au bercail terrestre, sûrement, un jour, dans celui céleste,
où le Bon Berger ramène avec joie les
brebis égarées. Authur Muston.
OOOOO-O'OO-O-O-O-O-O'O'O-O' •O-O-OO-O'O
ENCORE LES JEUNES!
liiez les lattees oithoilozes eiientales.
Nous sommes aujourd’hui, en Occident,
désenchantés en fait de Conférences sur
l’éducation rdigieuse ; mais en Orient des
Conférences de ce genre peuvent encore
être considérées comme « mémorables ».
Le Congrès de la Jeunesse Orientale qui
s’est tenu à Salonique, dans les premiers
jours dé novembre, a 'été béni sous tous
les points de vue; et l’on ne peut que
regretter que deé rencontres de ce genre
ne soient pas plus fréquentes.
Le problème de la jeunesse est ajssez
récent, pour les nations orthadbxes. Tandis que, avant la grande guerre, les naitions occidentales étaient tourmentées par
la Mcisation de la culture et de l’erKsdignement, celles orthodoxes restaient fidèles
à la tradition, Ce m’est que dans ces dernières années que les vagues tumultueuses
de la technicité ont déferlé en Orient.
Cette Conférence, qui a été présidée par
le Métropolite de Saloniqiuie, comprenait
de nombreux théologiens, des professeurs,
des étudiants et des délégués de différentes Unions ; elle avait pour but une union
plus intime et plus vivante de l’Eglise Orthodoxe avec sa jeunesse.
Cette Conférence, chose assez rare parmi
nous, jeunes, en Occident, a eu des résultats tangibles ! D’après un rapport du docteur W. A. Visser’t Hooft, on a pris des
décisions pratiques à l’égard, de l’édueation dé la jeunesse; des projets ont été
préparés et seront présantfe aux différents Synodes' des Eglises.
Il n’en reste pas moins que le résultat
plus important, quoique moins facilement
appréciable, a été la possibilité d’un
échange de vues entre délégués à l’esprit
foncièrement piétiste et traditionaliste et
des chrétiens à l’esprit plus Ouvert à toute
spéculation idéale.
L’organisation de la jeunesse a été étudiée dans cette Conférence, et l’on a rencontré beaucoup de difficultés, surtout
peirce que l’Eglise Orthodoxe n’est pas
préparée, dans son ensemble, pour cette
grave tâchq. M. le doct. ¡Visseir’t Hooft
relate toutefois quelques épisodes intéressants, comme S3nnt>tômes d’un réveil : à
Athènes, par exemple, c’eSt un jeune prêtre orthodoxe qui dirige un admirable
mouvement de jeunes.
Ce qui manque, ce sont toujours dès
chefs de file, dignes de leur charge, vraiment inspirés, qui puissent collaborer avec
ïe prêtre orthodoxe (ou le pasteur), et
former l’élite dé l’armée.
Le problème est donc aussi toujours le
même : la véritable ®)liution c’est, naturellement, toujours la même, celle qui sert
de conclusion à tous les Congtês, à toutes
les Conférences de la jeunesse dans tous
les pays, c’esLà-dire un souhait, qui restera, pour longtemps, un souhait, car aucun SiAnode, aucun Comité National, aucune Fédération ne pourra l'imposer : ü
faut un réveÜ de vie spirituelle.
'Aloisms.
Les Vaeis ii Cuaeo et daos les eaviroas.
Depuis le 15 octobre j’ai été chargé par
lia Table Vaudoise de m’occuper, par intérim, de la Congréfeation de Cuneo et des
Yaudois dispersés dans cette Diaspora.
Je désire jeter un coup d’œil sur ce
vaste champ de travail. Monsieur le professeur Arthur Pascal, dans son traité intitulé : Storîa délia Riforma protestante
a Cuneo nél secolo XVl”, à la page 42,
nous intfotrme que dans ce siècle le nombre
des réformés à Cuneo était d’environ 400
à 500, d'après la liste de Roèro.
En 1559 la Eéforme était presque à son
apogée. Les troupes allemandes et françaises qui parcoiuraiient le Piémont ont
contribué à étendre la Eéforme. Un officier de Montbèlliard, Thibaut Guillaume,
pendant les cinq mois qu’il passa à Busca
à la tête de deux compagnies de soldats
allemands, a contribué par sa parole et
par son exemple à consolider cette Eglise.
Admirable héroïsme des officiers de ce
temps. On trouvait alors ides protestants
à Turin, à Chieri, à Carignano, à Racconigi, à Poirino, à Pancalieri, à Monicalvo,
à Cortemiglia, à Cherasco, à Valgrana, à
Praviglielm, à Bioletto, à Biettonetto, à
Dronero, à Busca, à Villafalletto, à Bdne,
à Fossano et à Savigliano.
Les familles de Villanova Solaro et la
Farina di Caraglio brillèrent d’un vif éclat
dans les temps de persécution.
Les Eglises de Saluces et des pays environnants étant sous la France ont joui
pendant longtemps de la paix. La France
était très occupée aindèlà des Alpes et
^ elle avait peu de temps pour s’occuper des
Egüses du Piémont.
Monsieur Alexis Muston, dans son ; Histoire des Vaud&is et de leurs colonies,
volume, page 265, nous informe qu’à
Saluces et dans les environs ,il y avait
dix pasteurs.
Dans ce temps le Catholicisme était corrompu et le clergé paresseux et simoniaque.
Le clergé de Turin s’adressa à Charles IX pour faire extirper l’hérésie dans
la vide et dans les environs. Turin était
dans ce moment sous la France. Le 17 février 1561 le Gouverneur de Turin rédigea
un décret contre les Réformés.
En 1565 oommeince la lente agonie des
Eglises de Ouneo et de Caraglio. Les frères Solaro, de Caraglio, furent les premiers frappés et ils furent invités à se
présenter à Turin devant le duc Emmanuel Philibert. Les horreurs de la persécution furent telles que, en 1565, les princes protestants de l'Allemagne durent intervenir. L’Eglise de Cuneo fut .décimée
par cette persécution. Plusieurs familles
nobles abjurèrent alors, du moins apparemment. Si le duc Emmanuel Philibert ralentit la persécution, c’est parce qu’il
voyait que son état était dépeuplé.
En 1566 surgit une nouvelle persécution. A Caraglio la Réforme s’éteignit
vers le 1573. A Cuneo l’h’ stoire de la Réforme s’achève vers le joiO. Peu à peu
s’étéignirent oes flot tes Eglises qui
furent des phares pendant le XVP siècle.
Il m’est impossible de tracer ici Thistoire de ces florissantes Eglises de la Vallée diu Pô, dans les environs de Paesana,
PravLÜielm, Bietoni, de Oncino qui eurent
tellement à souffrir en 15i09, sous la domination de Marguerite de Foix, veuve du“
marquis Louis XII de Saluces.
En lisant rhi'stoire, les larmes viennent
aux yeux en voyant tant de cruautés. Bénissons le Seigneur de ce que nous jouissons aujourd’hui de la liberté de conscience.
Au N. 57 de Via Alba nous avons notre
local de cuite, composé de deux chambres,
dans lequel, tous les dimanches, nous nous
réunissons de 14 h. 30 à 16 h. 30 pour
Linstruetion de la jeunesse et pour le culte.
Grâce à Dieu, nous sommes libres pour
faire de la propagande religieuse. Plusieurs pasteurs ont prêché à Cuneo, mais
on désire avoir un pasteur fixe pour Cuneo et les environs.
Notre cher frère, le noble Ernest des
comtes Salvadori, est la colonne de l’Eglise ;
ü ne 'craint pas de manifester sa foi ; le
jour de la commémoration des morts il a
parlé au cimetière.
Nous avons perdu un excellent membre
d’Eglise dans la personne de l’employé du
train, Massobrio ; ses fils marchent sur ses
traces.
Ce serait avec plaisir que nous célébrerions la fête de l’Arbre de Noël, mais nous
avons besoin d’être aidés pour l’œuvre de
prosélytisme que nous voulons faire ! Cuneo a eu l’honneur d’être la patrie de Jean
Louis Pascal, né vers le 1520-1530. Cuneo
fut défendue par le vaillant général le baron de Leutrura (en 1744), qui voulut avoir
son tombeau dans le temple du Ciabas.
Oh ! puissions-nous de nouveau faire briller la lumière de l’Evangile là où elle a
été violemment éteinte.
J’ai pu visiter, dans ces temps-ci, Bricherasio et Bibiana, où l’on trouve des
familles vauidoises. Je fus très bien reçu
par ces frères. Se trouvant en contact avec
les catholiques-romains de la plaine, ils
ont besoin d’être encouragés. Au XVP
siècle, fait observer le professeur Pascal dans sa Storia délia Riforma protestante a Cuneo, chaque communauté cherchait à se pourvoir d’après ses besoins.
Chaque membre était auditeur et prédicateur, infatigable à communiquer aux
autres ce qu’il avait àppris. De fréquentes
relations existaient entre groupes et groupes de réformés ; bien que disséminés et
éloignés les uns des autres, la même foi,
le même zèle les unissait dans une unique
Eglise. Exemple sublime de solidarité chrétienne. Cette règle devrait exister de nos
jours. G. Bekt, évangéliste.
Un don ponr la Nonvelle Année.
Il s’est constitué en France (Issy-lesMoulineaux, Seine), une Société Protestante de Publications, appelée « Editioans
Je sers», dirigée par des hommes très
distingués dans le monde de la pemisée,
dans le but de donner aux protestants,
et à tous ceux qui s’intéressent aux problèmes intellectuels, une culture plus
vaste et plus profonde, une conscience toujours plus précise de l’héritage spirituel
du Christianisme évangélique. C’est par
des œuvres d’une qualité intellectuelle
tout à fait supérieure, et d’une édition
typographiquement très soignée, que ce
noble but est pa'rfaitemelnt atteint. Quelques-uns de ces livres sont déjà publiés,
lès autres le seront dans les premiers
mois du 1931.
Par le moyen du Comité de Groupe des
U. C. de J. G. des Vallées, nous pouvons
mettre ces livres à l'a disiMsition du public italien à des conditions très avantageuses. Chaque volume, portant en librairie le prix de 14 frs., outre le port, est
cédé au prix de L. 9,50, port compris.
Dix volumes, au choix, sont cédés à L. 86,
port compris, payables tout de suite ou
en six versements mensuels de L. 14, sauf
le premier de L. 16. Cinq volumes, au choix,
¡sont cédés à L. 45, port compris, payables
tout de suite ou en quatre versements de
L. 11, sauf le premier de L. 12. Le premier versement doit être fait avant le 31
janvier 1931. Adresser les souscriptions
et versements, pour l’Italie, à IM. Attilio
Jaffa, qui donnera toutes les informations
nécessaires. A. J.
La liste des livres des Editions Je sers
ee trouve dans les annonces de ce même
numéro du journal (4° page).
COMUNICATO.
«Secondo le disposizioni tassative fatte
pubblicare da S. E. il Prefetto di Torino,
tutti gli affitti in corso dovranno essère
ridotti del IX) % a partire dal 1“ Gennaio
1931, a qualsiasi uso siano adibiti i locali,
e senza tener conto dei corrispondenti affitti praticati anteguerra.
«Per gli impiegati ed operai Statali e
non statali che abbiano avute decurtazioni
di stipendi o di salari dal 1“ Dicembre, la
riduzione del 10 % deve decorrere dalla
stessa data del 1® Dicembre».
UNIONS CHRETIENNES.
Les Unions Chrétiennes de France
sont en train de publier un nouveau grand
recueil de chants, comprenant soit une
nombreuse série de'** cantiques pour les
réunions, les cultes, les séances, las fêtes
unionistes, soit des chants populaires, de
montagne, etc. Le Comité de Groupe en
pourvoiira les Unions qui désireront s’en
servir ; les Unionistes peuvent s'inscrire
pour en avoir un exemplaire au prix
de L. 2,50 (sans musique) et L. 10 (avec
musique).
—■ Le Comité Universel des U. C. de
J. G. s’est particulièrement intéreæé, ces
derniers temps, aux Unions rurales, à
leur organisation, à leur programme d’action, à leur influence sur la jeunesse, et
a émi le vœu que leurs représentants
fassent partie, si possible, des dêlégationB
nationales envoyées au Congrès Motodial
de Cleveland (Etats-Unis), à la fin de
juillet 1931. Le Comité de groupe a été
directement intérefôé à la question.
Ce serait un grand avantage pour nos
Unions de montagne, si deux ou trois de
leurs jeunes membres pouvaient se rendre à ce Congrès, et rapporter ensuite
à leurs amis des Vallées les profondes
impressions de leur contact avec le mouvement unioniste du monde entier.
nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnp
CHRONIQUE VAUDOISE.
n FîdMciarîo della Proprietà Edüizîa:
iP. Margiünti.
is
ANGIROGNE. La cinquième sépulture
indiquée dans mon dernier artide (et
omise par pure mégarde), est celle de
Alexis Théophile Bertalot (Bôlabert), âgé
de 58 ans. Toute notre sympathie chrétienne va à sa famille affligée.
— Deux mariages ont été célébrés le
20 décembre : Henri Jacques Rivoire (La
Lausa), avec Dina Marguerite Bertin ■; Albert Ricca, diacre (Prassuit), avec Olga
Alice Bertin, sœur de la précédente. Nous
leur renouvelons toœ ncs meiffeurs souhaits de vrai bonheur.
— L’arbre de Noël a été fêté le 23 décembre. Grâce au temps aissez favorable,
après une deuxième chute de neige, nous
y avons eu presque tous les enfants des écoles du dimanche de St-Laurent, du Serre,
de Oacet-Rivoires et des Jourdans, et quelques autres encore. La fête a réussi au
point de satisfaire ceux-là mêmes qui y
ont 1© plus travaillé pour la préparer.
Ceux qui ont seulement eu à en jouir, ont
aussi eu l’air d’être contents. p. c.
COLONIA VALDENSE, 2 décembre 1930.
Cher frère en Christ,
Dieu nous a accordé un bon voyage et
nous sommes heureux de nous retrouver
au milieu des nôtres et dans nos chères
colonies, après une si longue absence. H
est vrai que les voyages ne sont plus une
grande affaire maintenant : lUouS n’avonB
employé que 14 jours à peine. Quand
même les journées sont longues, interminables quand on ne voit que ciel et eau,
et surtout s’il s’y ajou-te une mer houleuse. Un bateau est un gros village. Nous
y étions plus de deux miUe personnes :
un petit monde, une vraie fourmillière.
II y a de tout. On publie même un journal avec les nouvelles plus importantes
du jour. Nous avons été heureux de trouver, à bord, un membre de l’église dTris,
un colon suisse, M. Jules Forestier, qui
avait été visiter sa patrie. Quelle surprise
et quelle'joie d’une teUe rencontre !
Nous avons bien joui en Europe de notre privilège. Nous avons beaucoup reçu
et je sens plus que jamais la grande responsabiU'té qui en eSt la conséquence. Il
me sera aussi demandé davantage. Mais
Dieu est là pour m’aider. « Jamais II ne
délaisse celui qui se confie en Lui ».
Les temi® sont sérieux. Nous devons
éviter le vague. Les gens croient qu’en
affant à Féglise, ils seront sauvés. Il faut
leur parler de la conversion. Us n’ont pas
tort. Nous ne les mettons pas au clair.
Suivre la vie de la chair, sans l’Esprit,
c’est la mort. Il faut nmtre de nouveiau.
Et encore, le savoir n’est pas assez. H faut
en faire l’expérience, «Nous sommes la
Ai
3
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-■'■v-r-'x-;:-.
cause de l’incrédulité du monde, nous, les
chrétieins », nous a-tron dit à MorgeB. En
effet, ne voit-on pas des chrétiens courit
àux amusements de toute espèce, même
au cinéma religieux ou profane, sans aucun scrupule. Et puis le dimanche on va
â l’église en « bon chrétien ». Et le monde
se moque d’une telle religion. Ce n’est
pas ce que nous avons appris de Christ.
Même au point de vue matériel les
temps sont difficiles. Les colons se plaignent de la dépréciation des produits. Une
lettre de Santa-Fè m’apprend que dans le
Nord, à la colonie Alejandra, par exemple, on ne cueille pas même le maïs, parce
i ■qu’il est si bon marché, qu’il ne paie pas
§ le travail
La température aussi est extrêmement
variable. Quoique bien près de l’été, nous
avons des journées très froides. Les pluies
sont trop abondantes, aussi la récolte ne
Sera pas ce qu'on attendait : ni des fruits,
ni du blé.
J'ai été surpris du grand nombre
de départs ! Que de personnes que nous
îie retrouvons plus. Notre vie est comme
une ombre (1 Chron. XXIX, 15), et cependant elle est si importante pour chacun de nouB puisque nous pouvons dire
que, en quelque sorte, c’est nous qui signons notre bonheur ou notre malheur
éternel. Si quelqu’un se perd, ce n’est pas
k vofonté de Dieu, certes (1 Tim. II, 4),
J’ajoute, en terminant, les décès. Ce sont
toutes des personnes âgées qui laissent de
I nombreuses familles ;
Magdeleine Gilles, mariée à Daniel Guigou, de 72 ans, de Saint-Germain, à Dolores. Elle lisait 'sa Bible quand une attar
que la. surprit et l’emporta en quelques
jours. Sa maison était un Béthanie pour
les ouvriers du Seigneur. Il y avait la
n chambre du prophète toujours ouverte,
I toujours prête, et aussi, bion souvent,
5 occupée.
j Marguerite Edand, veuve de Jean Long,
t'i de 77 ans, des Chabriols de La Tour, décédée à Lavahe. C’était une chère croyante.
■Jacques Rostan, de 82 ans, des Cerisiers
(^omaret), mort à Colonia Valdense.
' Catherine Grill, veuve de Laurent Forneron, de 82 ans, de Rocheplate, à Iris,
il Barthêlemi Janavél, de 68 ans, du ViUar,
* à Cosmopolita.
Margmrite Ferrier, femme de François
Poët, de 81 ans, du Poumiarat (Faët), à
■ïtelgrano.
Magdeleine Revel, veuve de J. P. Pavarin, de 79 ans, de Mourcious (Rorà), à
Monte Nievas (Pampa). Le frère Fer[rando, en communiquant son décès, ajoute ;
l eUe ne manquait jamais au culte, quoiI ' qu’eUe dût faire plusieurs kilomètres à
pied, quand d’autres Vaudois, plus rapprochés et avec toutes les commodités, y
assistenlt rarement. L. Joüedaw.
LA TOUR. Mardi, 23 décembre, l’U. C.
des J. G., dirigée par M. Gardiol, a offert
une soirée, très bien réussie, à la jeunesse
de la paroisse, qui est accourue en grand
nombre à l’Aula Magna, répondant avec
empressement à l’invitation de l’Union
Chrétienne. M. Jules Tron, pasteur, qui
présidait, a commencé la réunion par un
culte ; M. Attilio JaUa, comme président
du Groupe des Unions Chrétiennes, a
adressé aux jeunes gens de chaudes exhortations à l’action chrétienne, indiquant
les points les plus importants du programme unioniste. Il a illustré ensuite,
par des explications adaptées, quatre films
sur la Palestine. M. Falchi termina la
réunion par un 'appel pressant â une
activité toujours plus intense pour l’avancement du Règne de Dieu.
— Les solennités de Noël et de fin d’année ont été célébrées par deux cultes qui
ont attiré le public des grandes occasions,
et qui ont été très impressifs. La Chorale,
très nombreuse, a chanté deux chœurs enlevés avec beaucoup d’entrain, d’ensem^
ble, et un profond sentiment d’harmonie.
— La Croix-Rouge et le Fascio Féminin ont tmi leurs efforts pour l’assistance
des enfants pauvres, en préparant ensemble leur fête annuelle et en organisant
un Laboratoire pour la confection d’habiUements. Le Laboratoire se réunira cha
;ue mercredi, de 3 à 5 heureis, à la Sadra.
— Mercredi, 24 décembre, à 2 heures,
les enfants des différentes écoles du dimanche de la paroisse (Appiots, Via Uliva,
Sainte-Marguerite, Taillaret, Envers), ee
réumissaietnt dans le temple pour admirer
l'arbre artistiquement orné. M. Jean Tron
préside cette grande assemblée de petits,
remuants et tapageurs, qui écoutent toutefois avec une certaine attention l’hiSr
toire du premier arbre de Noël. Les chants
d’ensemble sont enlevés sous la direction
de M.me Balma, et chaque école développe
uin petit programme de récitations, de
chœurs, qui permettent à bon nombre...
d’artisteS de révéler leurs qualités. Une
fête bien réussie, où les parents, nous
semble-t-il, ont joui autant que leurs
mioches.
PERRIËB. M. Louis Micol, pasteur, a
tenu une tournée de conférences très intéressantes et très suivies, sur l’œuvre de
la Croix-Rouge, à Massel, à Frali, au Terrier. En indiquant les œuvres si utiles
que la Croix-Rouge a organisées, soit dans
la vallée de Saint-Martin, soit partout ailleurs, il adressa au public un appel très
chaleureux à la collaboration. Le troisième
dimanche de chaque mois, Ferrier aura
une conférence de propagande hygiénique
et sanitaire. Ainsi le dimanche 18 janvier,
M. ring. Fastorello, de Milan, secrétaire
national contre l’alcoolisme, parlera sur
ce sujet très intéressant : Le provvidenze
della Nazione e del Governo d’Italia contro l’abuso del vino e dei liquori.
FRALI. Samedi passé, 20 décembre, un
nombre considérable d’amis et de parents
assistait à l’émouvante cérémonie nuptiale de nos chers unionistes Alexis Genre,
du Malzat, et Ida Martinat, des Orgères,
unis en mariage à l’Eglise en conformité
de la nouvelle Législation.
Notre population a été favorablement
impressionnée par cette innovation et nos
futurs... candidats au maïiage en profiteront, sans doute, largement.
Aux chers époux, nos meilleurs souhaits
pour une vie conjugale longue et heureuse.
Alfur.
RODORET. Vendredi soir, 26 décembre,
M. le pasteur Fuhrmann, de Frali, a eu
l’obligeance de se rendre aux Pontaines
pour projecter, dans l’école qui jouit d’une
bonne installation électrique, de jolis filmS.
Toutes les familles du quartier y étaient
représentées et parmi le public qui boudait la B'alle on a reconnu bien des Rodorins qui, malgré la distance, n’ont pas mianqué d’assister à cette soirée tout à fait
nouvelle pour eux. L’impression générale
èst que le film R Natale della povera cieca
a été le plus émouvant et riche comme
portée religieuse. De cas colonnes nous renouvelons encore à M. Fuhrmann nos remercîments sincères et nous l’assurons
qu’il isera toujours le bienvenu parmi nous'.
— Actes liturgiques célébrés pendant
l’annfe 1930. Baptêmes : Tron Bda Yvonne
de Benjamin et Albertine Tron (Champ
du Clôt) ; Pascal Valdo de Edmond et de
Clémentine Tron (Fontaines) ; Genre
Alma Elisa de Emmanuel et de Pons Marguerite (Td.) ; Barai Jean de Jean et de
Pascal Marie (Serveil) ; Tron Henri de
Tron Pauline (Champ du Clôt) ; Meytre
Giovaninino de Jean et de Pascal' Marceline Fanny (Fontaines); Genre Lucie de Jules et de Jeanne Barai (Serveil) ; Pipino
Graziella Albertina de Domenico Bernardo et de Juliette Tron (Ville).
Mariage : Genre Jules (Serveil) avec
Tron Ida (ViUe).
Décès: Jean Pierre Pascal de Henri
(Fontaines), âgé de 45 ans ; Jean TrOn de
Jean P. de Philippe (Champ du Clôt), âgé
de 2 mois; Julien Jules Riceli de Louis
(Id.), âgé de 2 ans ; Jean 'Arthur Barai de
Jean (Serveil), âgé de 6 ans.
— A la suite des dernières élections des
diacres, notre Consistoire est ainsi composé : Louis Pons, ancien (Fontaines) ;
¡Benjamin Tron, ancien (Champ du Clôt) ;
Jean Balme, ancien (ViÙe-Serveil) ; Louis
¡Breuza, diacre (Fontaines) ; François Pons,
diacre (Gardiole). G-Z.
SAINT-JEAN. La fête dé Noël est toujours, dans notre paroisse, la fête des
enfants : ce sont eux qui récitent aux pieds
de l’arbre, ce sont eux qui chantent autour
de l’arbre, ce sont eux qui écoutent, nichés dans les bras des parents dont la
pensée remonte aux temps où ils chantaient eux aussi : Sotto splendido steUato.
Cette année encore une vraie foule d’enfants s’est réunie, mardi 23 àéoembre,
dans le temple, sous la surveillance des
maîtreSiseS d’école et des monitrices. M. le
pasteur Lorenzo Rivoira, après l’invocation, raconta aux petits l’œuvre merveilleuse accomplie par les enfants de deux
pays mystérieux. Ensuite se déroula un
riche progranune de récitations, de chants,
où les écoliers petits et grands rivalisèrent d’habilité.
M.Ue J. Arnoulet dirigea, comme elle
sait le faire, les chants d’ensemble. A
4 heures, on donna la lumière, ce qui permit enfin aux parents de reconnaître le
minois de leurs enfants,^ et à ceux-ci de
contempler une table... alléchante qui se
vida en un clin d’œil.
— Jeudi, notre Société Chorale, sous la
direction de M. G. Albarin, a essayé ses
forces en chantant, avec expression, le
chœur : Minuit, Chrétiens, de Adam.
— Jeudi, à 3 heures, arbre de Noël au
Refuge : un tout petit sapin, coquet dans
Ea parure ; un groupe de petits angœ qui
n’ont pas crai'nt la boue, pour porter un
rayon... du ciel dans l’austère chapelle.
Quand tous les paroissiens qui peuvent
marcher se sont réunis, le chapelain M. B.
Gardiol commence le culte, en s’inspirant
de la joie qui, il y a 19 siècles, a été annoncée à tout le peuple ; aux hommes
sains et robustes, mais aussi aux malades.
Encore un cantique, et après se suivent
les petits anges qui chantent sériiensement, les petits ...diablotins qui récitent
crânement de toutes gentilles poésies. Et
la fête est presque terminée ; les... anges
vont retrouver M.Ile Jacobin qui leur enlève, hélas ! les ailes. Après une fervente
prière du pasteur M. Lorenzo Rivoira, on
vide deux paniers pleins de paquets mystérieusement confectionnés, dûs' à la géîiénofsitê de quelques amis. Et la chronique finit là, car dans la - chronique il faut
mettre des nouvelles, le compte-rendu de
quelque chose qui est réellement arrivé ;
je ne puis, par conséquent, vous parler du
Noël des Sœurs ç à moins que, en préparant la fêtes des malades, elles n’aient célébré leur Noël, le véritable Noël : donner
aux humbles ce qu’on a reçu de Dieu.
M. le prof. Jean Jalla, président de
la Commission des Institutions Hospitalières Vaudoises, avait envoyé un ménagé
affectueux pour excuser son absence. Al.
— Samedi, 27 décembre, notre Pasteur
bénissait le mariage de M. Jean Chauvie
et de M.me Marie Simond veuve Pons, tous
deux originaires d’Angrogne. Nos meilvœux aux époux.
TURIN. Le Petit Messager de cette paroisse nous apprend que les différentes
Sodétés se rattachant à l’église ont repris
avec entrain leur activité. L’Union Chrétienne Vaudoise, qui groupe notre jeunesise de Turin, a Surmonté une petite
crise et s’est donné im Comité dirigeant
qui promet de travailler ! (C. VidosSich,
président ; O. Peyronel, vice-président ;
R. Minetti, caissier ; M. Bournus, secrétaire; ing. J. Rostain, conseiller).
Le 4 décembre quelques jeunes gens
ont récité une comédie accueillie favorablement par un nombreux public.
— Le bazar organisé par la Zambésia (et
qui avait aussi été armomé sur ï’Echo...)
a très bien réussi.
— Par suite de la démission de M. le
chev. Pierre Ribet, directeur de l’Institut des Artigianelli Valdesi, le Conseil
d’administration a appelé, pour le remplacer, M. le comm. P. Cannobbio.
RETTIFICA.
Nou3 recevom :
K stata pubblicata sulla Luce l'adesione
alla F. G. V. di una « Associazione Giovanile Valdese » déUia ¡Valle d’Aosta, con sede
ad Aosta, Viering e Carema. Risulta che
questa Associazione si riduce per ora ad
un Comitato di tre persone costituitosi con
lo scopo di promuovere rdjazioni amichevoli tra i giovani della vasta « diaspora »
aostana. L’adesione alla F. G. V., decisa da
qud' Comitato senza previa intesa con i
giovani di Aosta, non vincola che l’opinione dei tre firmatari di queU’ordinie del
giorno.
Auguriamo alla gioventù della Valle
d’Aosta un’attività benedetta nel Signore^
Il Pastore : Giovanni Miegge.
Mw®s
Jacopo Lombardini : R Lïbro délie Benedîzioni. Comitato di Gruppo A. C. D. G.
Italia Centrale. — Firenze - Via Magenta, 9. — L. 2.
Gest un petit ixjème divisé en quatre
parties, quatre bénédictions, ...si nous
avons bien compris, plus une introduction.
11 a été déclamé, nous dit A. F., dans une
notice introductive, au Camp Unioniste de
« La Silvana », où tous les cœurs ont été
touchés. Comme nous ne nous piquons pas
de sentimentalité et de rythmes mystiques,
nous ne risquerons pas un jugement.
Le but que se propose l’auteur est très
noble; il y a quelques beaux vers pour
ceux qui aiment la poésie ; un bon petit
livre et pas cher, après' tout.
* * *
Agenda 1931. Ed. « La Cause » - NeuiUy
s/Seine. — Prix ; 5 frs.
Qui n’a pas besoin d’un agenda? Celui, de « La Cause», d’un prix minimie, est
très pratique : il contient de nombreux
renseignements sur le protestantisme, et
chaque jour une pensée peut guider la
personne qui s’en sert.
« * *
Juins Dejaenal : L’ami des malades et
des ' opérés. — Ed. « La Cause ». —
Prix : 3 frs. 50.
C’est un recueil de textes bibliques pour
ceux qui sont éprouvés par la maladie.
Voici le titre de quelques chapitres :
Avamt l’opération (L’ami donne confiance,
L’ami calme les inquiétudes...). Après
l’opération (Quand l'opété se réveiU© endoloré, La force des faibles).
» « »
Pour tous ceux qui aiment à dépenser
leur argent d’une manière utilei, et qui
donneraient volontiers aux œuvres missiounaires ou d’évangéhsation s’il ne fallait pas se déranger tellement pour verser une cotisation, voici quelque chose de
pratique :
L’Almanach des Missions (Faculté de
Théologie de MontpeUlier).
C’est un Almanach édité par dles étudiants ; un gracieux opuscule enrichi de
plusieurs gravures; 64 pages où tous les
champs de travail de la Mission de Paris
sont illustrés ; il y a l’historiette qui intéreæera les enf ants, et l’étude qui éveillera
l’attention du jeune homme. Et tout cela..,
coûte seulement 1 fr, 50.
» * »
Nos amis les livres, par M. Louis Brunet.
Ouvrage publié sous le patronage die la
Commission des Publications de la Fédération protestante. In-16°, de 312 par
ges. (Prix : 12 frs. ; franco : 13 frs. 50
pour l’étranger). Imprimeries Réunies 9, Rue Pasteur - Valence (Ch. post,
Lyon 323.98).
Le meilleur ami, a-t-on dit, c’est un livre. Oui, mais tous les livres ne sont ^as
de bons amis, et pour tirer parti'des
meilleurs, encore faut-il apporter à leur
lecture quelques précautions et quelques
règles.
C’est ce que M. L. Bruiniefe a mis très
heureusement en lumière dans son ouvrage
Nos amis les livres, où il elxpose d’alxmd,
dans une première partie, diverses considérations sur la lecture, groupées sous trois
rubriques : Pourquoi lire ? Que lire ? Ccanment lire ? La seconde partie, intitulée :
« Livres à lire », renferme un choix d'environ 3.000 volumes, répartis en ouvrages
d’imaginiation, de culture générale, et de
culture morale et religieuse, en utilisant
dans chaque catégorie la classification décimale. Pour chaque ouvrage, on 'trouvera
l'indication de l'auteur, du titre, de l’ôdîteur et du prix, qu’accomp£®ne, pour un
certain nombre d’entre eux, une brève
note sur le contenu. Des tables des sujets,
des auteurs et des éditeurs complètent le
livre.
Ce volume, où apparaît entre autres la
richesse de notre littérature protestante,
bien qu’il soit fait une large place à d'autres productions, constitue un guide et un
instrumient de travail mdispensables à tous
ceux qui aiment lire et qui ont à conseiller les autres dans leurs lectures.
4
LITTÉSATUBE PROTESTANTE
Catalogue des Éditions «Je sers».
Liste des livres des Editiom Je sers,
qui se trouvent en vente par souscription
aux conditions exposées dans Tarticte :
« Un don pour la Nouvelle Aniné^ », publié
dans ce même numéro du journal :
S. Rocheblabe : Agrippa d'Anhigné (un
héros de la pensée huguenote) ; Marc
Bœgner : Tommy Fallot (l’homme et l’œuvre) ; Pierre Devoluy : Som la Croix (roman historique de la Réforme) ; Robert
Fardly ; Jcucques (roman dé la guerre et
de la reconstruction) ; Emile Schlœsiing :
Bonheur (méditations sur les Béatitudes) ;
Tommy Fallot : Comment lire la Bible ;
Paul, Perret ; Le monde et Vhumamté
(douze études très originales sur les récits bibliques de la création au déluge) ;
Miarc Bœgner : Jéms-Christ.
Volumes à paraître avant le l'*’ juin
1931 : D. A. Lowrie : Masaryk (le créateur et actuel président de la Tchéquoslovaquie) ; Annie Swamm : Robert Martin (le roman d’un jeune pasteur) ; Togoniko Kagawa : Avatnt l'aube (2 volumes ;
le roman d’un apôtre japonais) ; Jean! de
Saussure : A l’école de Calvin (les grands
problèmes du christianisme, étudiés à la
lumière de Oalvin) ; A. N. Bertrand : Protestantisme (les points historiques et les
principes fondamentaux du protestantisme) : Marc Bœgner : Qu’est-oe que
l’Eglise ? ; Gaston Frommel : Etudes morales et religieuses; Alexandre Westphal :
n est écrit ; A. Goirand : Une action, créatrice de la Mission Protestante Française
au sud de l'Afrique (étude d’ün diplomate sur l’œuvre missionnaire au pays
des Bassoutos).
<♦ ♦!* ♦!* ♦> *t* *> *î* «t* *!♦
Abonnements payés et Dons.
{Le <doTi> est entre parenthèses).
1931 ; Nella Cougn, Carsico, 1930 - Rostan
Berta, Torre PeUiœ (5) - Enrico Schalck, Torino - A. iGibert, M. - S. Borione, lui. - Camino
EUen, Caluso - Giorgio Pons, Sarzana per S. Terenzo Mare (5) - Olivero G. T., Torino TIO) Pellegrini Fernando, l<i. (10) - Emanuele Rivciro, Id, (10) - Barus Jacques, Riclaretto (2) - »
Ghiotto Ester, Torino (3) - Piazzani Adele, Roma
(5) - Buffa Maria, Angragna (1) - Atiele Ghigo,
Roma (5) - Malan Lamy, Angrogna (2) - C. U.
RasteRìni, Milano (5) - Banchetti Elena, Rio
Marina^ (5) - Peyrot-Zürcher, Luserna S. Giovanni (5) - B. Gardiol, Id. - Meli Etienne, Id.
- RoRet Giorgio, Verzuolo - Jourdan Luigia vedova Eynard, Torre PeUice (2) - Monnet Margherita, Torino - Balma-Van Aalst, Torre Pellice (5) - Comba Giulio, Torino (5) - Schreiher
Armando, Pinerolo - Maria Rivoire, Id. (2) Amandlna Vinçon, Id. - Armand-Bosc Marie,
Torre Pellioe - Pons FUippo, BusscJéno Fanny
Buffa, Roma - .Lætech Giovanni, Penosa Argentina (7) - Famiglia Lsetsch Frei, Winterthur,
Svizzera - Talmon Carlo, Gros, Stuttgart, Germania - Ayassot Lisette, Lusei'na S. Giov. (5)
- Juvalta, Aosta - Masacchio Pons, Id. - G.
Miegge, Id* - Rivoire Louis, Angrogrra (2) Peyiot Giuseppe, Luserna S. Giovanni (2,50) Gaydou Susanna, Angrogna - Gaydou Madeleine, Id. - Ricca Joseph, Id. - Berti n Paul,
Torre PeJlLce (2) - Frache Henry. Id. (2) Gönnet Maria, Bobbio PeUice (2,50) - Pontet
Susanna, Luserna S. Giovanni (2,50) - Costabel Maria, Id. (5) - Arnaldo Maian, Torino
(10) - Rivoirre Luigi, Id, (2) - A. Markt A.,
Hirsau, Wurtemberg (6) - J. Martiuat, Paris
(25) - Oorrrlté Protestant Français, Id. - Giovanna Lantaret, Firenze - Coïsson Laurent, Iirverso rinasca (2) - Coïsson Ida, Pesaro - Eorgonova Ines, Milairo - Vinçop-Meynier Elisa, Pineroio - Aldo Vinçon, Omegna - dalla Etienne,
Torre PeUice (1) - Luigia Clierubini, Cerato
(3) - Meynier Lidia, Genova (5) - CiardinoMeynier Maria, Torino (5) - Malan Aline, Luserna S. Giovanni (»2) - Malan Lina, Id, (2) Malan Emma, Id. (2) - Avondet Lidia vedova
Gardiol, S. Secondo (2). - Grill Filippo, Firenze (2) - GriU Antoine, Valdese - Henry
Martinat, Id, ^ (A suivre).
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PERRERO - Pastore : Luigi Mi col.
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16 - Pa.sto»;e : Corrado dalla, da Piume.
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BARI - Chiesa (- Pastore : G. Moggia, Piazza
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Enrico RiWoire, ivi.
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CASALE MONFERRATO - Chiesa; 3, Via Filippi! Mellana.
CASTERVENERE - Chiesa Evangelica.
CATASTA - Chiesa; Via Naumachia, 28 - Pa^re ; Eugenio Rcvel, ivi.
CHIETI - Chiosa Evangelica.
CO AZZE - Anziano-Evangelista Pietro Varvclli.
COMO - Chiesa ; Via Rusconi, 9 - Pastore ;
D. Re\el,- ivi.
CORATO - Chiesa »Valdese ; Via Garibaldi Pastore ; Alfonso Alessio.
COURMAYEUR - Chiesa Evangelica, da Aosta.
CUNEO - Chiesa; Via Alba, 47 - Pastore;
Emilio Troll.
FELONICA PO - Chiesa Evangelica - Pastore :
Enrico Geymet.
FIRENZE - Chiesa dì Via de’ SerragU, 5t_Pastore ; V. Sommani, ivi. — Chiesa di Via
Manzoni, 13 - Pastore ; E. Meynier, ivi.
FIUME - Chiesa ; Via Sem Benclli, 6. Culto
alle ore 10 - Pastore ; Corrado JaJla, Via
Sem Benelli, -8.
FORANO - CMesa Evangelica.
GENOVA - Chiesa ; Via Assarotli - Pastore :
Emilio Corsani, Via' Curtatone, 2.
GROTTE - Chiesa Evangelica - Cand. Teòl.
Valdo Vinay.
IVREA - Chiesa ; Corso Botta, 5 - Pastore ;
Arturo Vinay, Casa Bavero, Piazza d’Armi.
LA MADDALENA - Chiesa Evangelica.
LIVORNO - Chiesa ; Via G. Verdi, 3 - Pastore ;
Arnaldo Comba, ivi.
LUCCA - Chiesa ; Via Galli Tassi, 18.
LUGANO - Pastore ; Giovanni GrlUi, Viale
Franscini, 11.
MANTOVA - Chiesa ; Via Bacchio, 5.
MESSINA - Chiesa ; Via Maddalena, 112 - Pastoi’e ; Seiffredo Colucci, Via Risorgimento,
isol. 122.
MILANO - Cliiesa di S. Giovanni In Conca :
Piazza Missori, 3 - Pastore ; Luigi Rostagno. Via Stradivari, 1. — Cliiesa di Via
Fabbri, 9 - Pastore : Francesco Peyronel,
Piazzale Libia, 5.
NAPOLI - Chiesa ; Piazzetta Tagliavla, 25 Pastore ; Giu.seppe Pasuio, ivi - Coadiutore ; Enrico Corsani, ivi.
NIZZA - Chiesa ; Ruc Gioffredo, 50 - Pastore :
Alberto Prochet, ivi.
ORSARA DI PUGLIA - Cand. Iteol. Giuseppe
Castiglione.
PACHINO Cliicsa Evangelica, - Pastore: Elio
Eynard.
PALERMO - Cliiesn ; Via Spezio, 41 - Pastore :
Attilio Arias, ivi.
PESCOLANCIA.N’O - Cliiesa Evangelica - Evangeli.sta Amato Biilour.
PIANI DI VALLECROSTA - Pastore: Davide
Polis, Istituto Femminile Valdrae.
PIEDICAVALLO - Chiesa: Via Carlo Alherla
PISA - Chiesa : Via Derna, 15 - Pastore : Rinaldo MaJan, Via Derna, 17.
REGGIO CALABRIA - Chiesa : Piazza San
Maxco, 4 - Pastore : Antonio Mlscia, Casa
di Nava, Via Demetrio Tripepì.
RIESI - Chiesa Evangelica - Pastore : Roberto
Nisbet.
RIO MARINA - Ciliiesa Evangelica - Pastore :
Alberto Biilour.
ROMA - Chiesa di' Via Quattro Noveinbie. i07
- Pastore ; Giovanni Bonnet. ivi. — Clrirsa
di Piazza Cavour (Culto alle ore 17.30) Pastore : Paolo Bosio, Via Marianna Dionigi, 57.
SAMFIERDARENA - Chiesa : Via Giosuè Carducci, 16 - Pastore : G. D. Maurin.
SAN G-IACOMO DEGLI SCHIAVONI - Chiesa
Evangelica - Anziano-Evangelista Scarinci
Giuseppe, ivi.
SANREMO - Cliiesa : Via Roma - Pastore :
Ugo Janni, ivi.
SCHIAVI D’ABRUi'ZO - Chiesa Evnncelicn.
SIENA - Chiesa : Viale Curtatone, 5 - Pastore :
Giovanni Petrai, ivi.
SIRACUSA - Chiesa : Via Cavour. Culto il Martedì alle ore 18 - Pastore : Elio Eynard,
da Pachino.
SUSA - Chiesa: Via Umberto I, 14 - Anziano
Evangelista Pietro VaxveM, ivi.
TARANTO - Chiesa: Via Di Palma, 13 - Pastore : Gustavo Berti n.
TORINO - Chiesa : Corso Vittorio Emanuele II
(angolo Via Principe Tommaso) - Pastore:
Alessandro Simeoni - Coadiutore : Cand.
Teol. Oreste Pejronel, ivi. — Per la Diaspora : Sig. Carlo Lupo, Corso Vinzaglio, 73.
TRIESTE - Chiesa : Via S. M. Maggiore - Pastore : G. Del Pesco, Piazza della Libertà, 5.
VENEZIA - Chiesa : Palazzo Cavagnis (S. M.
Formosa) - Pastore : Giov. Bertinatti, ivi.
VERONA - Chiesa ; Via Duomo (angolo Via
Pigna) - Pastore: B, Celli, Via Valerio
Catullo, 18.
VI'ITORIA - Cliiesa Evangelica - Pastore : Arturo Miiigaxdi.
n culto principale si celebra in tutte le
Chiese alle ore 11 circa della Domenica.
CONVITTO MASCHILE - Pomaretto - Diret- ,
trice ; Sig.na Sojia Rostan.
ISTITUTO FEMMINILE VALDESE - Valleci'osia - Direttole : Pastore Davide Pons.
ORFANOTBOFIO FEMMINILE - Torre Pelli ce - Direttrice: Sig.na Adele Arias.
ORFANOTROFIO MASCHILE (Istituto Gould)
- Via Serragli, 51, Firenze - Direttore :
Pastore : V. Sommani.
OSPEDALI VALDESI - A Torre PeUice, a Pomaretto, a Torino (Via Berthollet, 36).
CASA DELLE DIACONESSE - Sede : Pomaretto (Torino) - Direttore : Pastore Luigi
Marauda, Pinerolo.
RIFUGIO PER INCURABILI «RE CARLO
ALBERTO » - Luserna San Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - Luserna S. Giovanni.
ASILO PEI VECCHI - S. Germano Cliisone.
SCUOLE ELEMENTARI, oltre a quelle nelle
Vaili Vaklesi: Carema, Dovadola, Grotte, |
Pachino, Palermo, Riesi, Rio Marina, San-|
remo, VaUecrosia, Vittoria. ì
UFFICIO DI PRESIDENZA DELLA TAVOLA
VALDESE - Pastore V. Alberto Costabel,
moderatore - Pastore Antonio Rostan, segretario-cassiere - Via Quattro Novembre,
107. Roma (1).
FACOLTÀ’ DI TEOLOGIA - Via Pietro Coesa,
42, Roma (26) - Professori ; G, Rostagno,
Ernesto Cornila, Davide Bosio.
LICE043INNASI0 PAfflìEGGIATO - Torre Pellioe - Preside PrcK. D. Jahier.
SCUOLA LATINA - Pomaretto - Direttore:
Pastore Luigi Micci, Perren).
COMMISSIONE DELLE PTIi-BiJCAZIONl Ernesto Comba, presidente ; Davide Bosio,
Enirico Meynieì', Davide Pons, Antonio
Rostan.
CONVITTO MASCHILE - Torre PeUice - Direttore : Pastore Davide Forneron.
CHIESE VALDESI I
NELL'AMERICA DEL SUD. |
Urugnay. ' '■
COLONIA VALDENSE (Dep.to de Colonia) Pastore Ernesto Tron.
COLONIA COSMOPOLITA-ARTILLEROS (Departamento de Colonia) - Pastore Enrico
ggjjx ____ Pastore emerito Pietro Bouiious.
TABARIRAS-RIACHUELO-SAN PEDRO (Departamento de Colonia) - Pastore Guido
Rivoir, Estación Tarariras.
OMBUES DE j.AVALLE-COLONIA MIGUELETE (Dep.to de Colonia) - Candidata in
teologia Carlo Negvin, Ombues de Lavalile.
COLONIA DEL SACRAMENTO (Dep.to do Colonia) - Evangelista Diego Niinmo.
ROSARIO (Dep.to de Colonia) - Evangoli->ta
Giovanni Pietro Gönnet.
SAN SALVADOR (Dep.to de Soriane) - Pastore Daniele Breeze, Dolores.
COLONIA NUEVA VALDENSE (Dcrnio de
Rio Negro) - Pastoie Guido Ri\oi:r„ Tarariras.
COLONIA NIN Y SILVA (Dep.to de Paysandù)
- Pastore Guido Rivoir, Tarariras.
Argentina,
COLONIA IRIS (Pampa Central) - Pastore Silvio Long, Estación Jacinto Arauz, F, C. S.
COLONIA BELGRANO (Provincia, de Santa
Fé) - Pa-stoi e Lilvy Tron, Estación Wildcrmuth, F, ,C. C. A.